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Le …./07/2017 à Franceville
THEME:
Sous la direction de :
• Encadreur entreprise : M. Henri NGUEMA ELOUE, Ingénieur Génie Civil, Administrateur
Général de S2+BPT
• Encadreurs école :
- M. Nicaise MANFOUMBI, Docteur Ingénieur en mécanique des matériaux,
Enseignant au Département Génie Civil
- M. Amadou BAH, Enseignant au Département Génie Civil
Membres du Jury :
Dr. Amara DIAKITE Président du jury
Dr Ing. Nicaise MANFOUMBI Examinateur
M. Amadou BAH Examinateur
M. Augustin NTIBIHORA Examinateur
DEDICACES
REMERCIEMENTS
Pour avoir participé à la bonne tenue de ce stage, j’adresse mes sincères remerciements à
l’entreprise S2+BTP et particulièrement à :
• M. Anicet Martin ENZENG MEVYANN, Projeteur, pour son soutien dans l’étude et
la réalisation des plans dont on avait besoin.
• M. Geoffroy AYENA, Chef de mission, pour tous les conseils et informations qu’il a
mis à ma disposition tout au long de mon stage.
Je ne saurai terminer sans adresser mes plus sincères remerciements à ma famille pour son
aide tant sur le plan financier que moral qu’elle a su m’apporter pendant toute la durée de mes
études et de ce stage.
RESUME
Le présent mémoire qui porte sur le thème « Aménagement d’un lotissement à Avorbam »
constitue la synthèse de mon stage effectué du 01er juillet 2016 au 03 février 2017 au sein de
S2+BTP. Il a pour objectif de proposer une solution de rehausse pour le quartier B, puis de
dimensionner les ouvrages d’assainissement qui vont accueillir les eaux de pluies tombant sur
la plateforme modifiée et enfin de justifier les structures de chaussées que va accueillir la
future marina d’Akanda en procédant à un dimensionnement de ces structures selon deux
méthodes notamment celle du CEBTP et celle du SETRA.
Dans ce travail, il est question de faire la rehausse de la plateforme B en passant par une
vérification du fil d’eau dans le but de vérifier les côtes de la ligne rouge de la chaussée, puis
déduire les côtes au niveau du trottoir et par le calcul des différents points hauts.
Le choix de la nouvelle plateforme est celui en toit à quatre versants dont les bords du contour
de celle-ci seront pris aux différents côtés du trottoir qui l’entoure. On fixera les pentes d’un
côté du toit et celles de l’autres coté seront obtenues par déduction.
La rehausse étant réalisée, le système hydraulique a été modifié ce qui nous amène à revoir
tout le dimensionnement hydraulique dans le but d’obtenir des nouvelles sections adéquates
pour le quartier B.
Dans la dernière partie, nous avons fait le dimensionnement des structures de chaussées que
va accueillir la marina d’Akanda selon les méthodes citées ci-dessus dans le but de procéder à
une vérification des structures de chaussées obtenues après études par l’entreprise en charge
des travaux.
ABSTRACT
The present thesis on "Development of a subdivision in Avorbam" constitutes the synthesis of
my internship from July 01st 2016 to February 03th 2017 within S2 + BTP. Its objective is to
propose a solution for the upgrading of neighborhood B, then to size the sanitation works that
will receive the rainwater falling on the modified platform and finally to justify the pavement
structures that will accommodate the future marina d 'Akanda by designing these structures
according to two methods, particularly the CEBTP and SETRA.
In this work, it is a question of raising the platform B by checking the water line in order to
check the ribs of the red line of the roadway, then deduce the ribs at the level of the pavement
and by The calculation of the different high points.
The choice of the new platform is that in roof with four slopes whose edges of the perimeter
of this one will be taken to the different sides of the sidewalk that surrounds it. The slopes will
be fixed on one side of the roof and those on the other side will be obtained by deduction.
The hydraulic system was modified, which led us to review all the hydraulic sizing with the
aim of obtaining new sections suitable for the quarter B.
In the last part we have designed the pavement structures to be used by the Akanda marina in
according to the abovementioned methods in order to carry out a verification of pavement
structures obtained after studies by the company in charge Works.
Tableau 3.15 : Tableau recapitulatif des structures de chaussée selon le CEBTP ................................ 60
Tableau 3.16 : Tableau des bornes supérieurs des classes de trafic cumulé pour les VRS et les VRNS
(exprimées en millions de poids lourds) ............................................................................................... 61
Tableau 3.17 : Valeur du CAM en fonction du type de structure ......................................................... 63
Tableau 3.18 : Classe de plateforme support de chaussée ..................................................................... 64
Tableau 3.19 : Classe de plateforme minimale support de chaussée..................................................... 65
Tableau 3.20 : Tableau recapitulatif des structures de chaussées selon le SETRA ............................... 69
Tableau 3.21 : Tableau comparatif des structures de chaussées 1…………………………………… 69
Tableau 3.22 : Tableau comparatif des structures de chaussées 2………………………………….... 70
GLOSSAIRE
Ornière : Trace profonde que les roues d’un véhicule font dans les chemins ou les terrains
détrempés.
Un talweg (ou thalweg) : correspond à la ligne qui rejoint les points les plus bas soit d'une
vallée, soit du lit d'un cours d'eau.
Poinçonnement : Enfoncement d'une surface, tassement d'un sol, déformation d'un élément
de structure (plaque par ex.) sous l'effet d'une charge localisée.
TMJA : Trafic Moyen Journalier Annuel.
CAM : Coefficient d’Agressivité Moyen.
Les voies de transit, interurbaines ou périurbaines : Ce sont des voies situées en périphérie
d’agglomérations, avec une vocation de trafic de transit, au sein de la Communauté urbaine.
Elles peuvent relier deux ou plusieurs pôles d’activités ou encore jouer un rôle de rocade
(contournement des centres urbains) ou desservir des Zones Industrielles (ZI) importantes.
Elles possèdent les caractéristiques suivantes :
Le trafic, et notamment le trafic poids lourds (PL), peut être relativement important à
très important, les véhicules de transport en commun (TC) y sont proportionnellement
peu nombreux.
Les accès riverains sont peu nombreux.
Les réseaux enterrés sont également peu nombreux et les interventions très faibles.
Les voies de liaison, structurantes ou pénétrantes : Comme leurs noms l’indiquent, ces
voies permettent à la fois de structurer l’agglomération, tout en assurant des liaisons internes à
celle-ci. Par opposition aux voies de distribution et de desserte présentées ci-après, elles n’ont
pas pour vocation la desserte, fine ou non des quartiers.
Elles possèdent les caractéristiques suivantes:
Le trafic peut être moyen à très important, avec une proportion de véhicules
lourds très variable.
Les voies de distribution : Ces voies ont pour vocation d’assurer, en zone urbanisée, «
l’irrigation » des quartiers à partir des voies structurantes. Elles n’ont pas pour vocation
principale ou unique la desserte fine des riverains.
Elles possèdent les caractéristiques suivantes :
Le trafic modéré avec une proportion de véhicules lourds relativement faible et
souvent de faible taille, exceptionnellement de gros tonnages (livraisons), donc peu
agressifs pour les corps de chaussées.
La circulation de véhicules de transport en commun (TC) peut être modérée.
Les réseaux enterrés peuvent être nombreux.
Les voies de desserte : Ces voies ont pour vocation principale, ou unique, en zone urbanisée,
la desserte fine des riverains à l’intérieur du quartier. Toutefois, les voies internes aux
lotissements sont exclues ainsi que les voies rurales, qui font l’objet d’une classification
distincte.
Elles possèdent les caractéristiques suivantes :
Le trafic général est très modéré, avec seulement quelques véhicules lourds ; toutefois
ceux-ci peuvent être de toute taille, de camionnette de livraison au gros porteur
occasionnel d’hydrocarbures pour chauffage collectif, au service de ramassage des
ordures ménagères.
Il n’y a pas, a priori, de circulation de véhicules de transport en commun (TC).
Les réseaux enterrés sont les plus souvent nombreux.
Les voies de lotissement et les voies rurales : Cette catégorie concerne uniquement les voies
internes aux lotissements et les voies à vocation strictement rurale. Ces dernières sont en
dehors des zones agglomérées et ont pour vocation principale ou unique la desserte fine des
propriétés agricoles.
Elles possèdent les caractéristiques suivantes :
Le trafic est très modéré, avec seulement quelques véhicules lourds ; toutefois ceux-ci
peuvent être de toute taille, de la camionnette de livraison au gros porteur isolé. Bien
souvent, le trafic lourd est constitué essentiellement du service de ramassage des
ordures ménagères et des livraisons de fioul domestique pour les voies de lotissement
et d’engins agricoles parfois lourds pour les voies rurales.
Là non plus, il n’y a pas a priori, de circulation de véhicules de transport en commun.
Les interventions sur réseaux enterrés sont en général réduites.
des mesures qui assurent sa fiabilité, en lui accordant la priorité sur les autres modes
de transport;
une capacité et une vitesse commerciale (la vitesse moyenne en comptant le temps
passé à l’arrêt) élevées;
une grande amplitude de service, afin de répondre aux besoins des usagers tôt le matin
jusqu’à tard le soir, voire la nuit, tant dans la semaine que la fin de semaine.
Ces attributs ne sont pas propres à un mode en particulier et peuvent s’appliquer, selon le
contexte urbain, à un service d’autobus à haut niveau de service, à un train léger, ou encore à
des modes lourds comme le métro ou le train.
P.T.C.A : Poids Total en Charge Autorisé.
INTRODUCTION GENERALE
Une des exigences d’un étudiant en fin de cycle ingénieur est de finaliser sa formation par un
stage de six mois en entreprise. La structure qui m’a accueilli est la société 2+BTP. Elle a été
créée le 11 Novembre 2010 et est située en face de la mairie du troisième arrondissement de
Libreville à Nombakélé. Elle exerce principalement ses activités en République Gabonaise et
dispose de trois services techniques à savoir le service étude, le service contrôle des travaux et
le service construction.
Mon stage s’est effectué dans le service étude principalement dans l’étude d’exécution des
travaux du projet d’aménagement d’un lotissement à Avorbam.
Le lotissement est l’une des procédures d’aménagement les plus fréquemment utilisée pour
réaliser la division d’une ou plusieurs propriétés foncières en vue de l’implantation de
bâtiments.
Le projet d’aménagement d’un lotissement à Avorbam est divisé en deux volets :
- Volet Etudes : Ce volet est composé des études architecturales, des études d’Avant-
Projet Détaillé (APD), et des études économiques. Ces études ont été réalisées au
préalable par un bureau d’études Français (EGIS) dans le but de faire une estimation
du coût du projet en vue de la recherche du financement.
Le présent mémoire est subdivisé en trois chapitres indépendants. Le premier chapitre intitulé
« Rehaussement de la plateforme B » présente le projet et pose la problématique rencontré
tout en proposant la solution adéquate au rehaussement de la plateforme B. Le chapitre 2 fait
référence au problème de l’assainissement en eaux pluviales de cette même plateforme. Enfin,
le dernier chapitre s’intéresse au dimensionnement des différentes structures de chaussées que
va accueillir la future marina d’Akanda avant de conclure.
INTRODUCTION
La plateforme est une étendue de terrain relativement plane, située en hauteur par rapport au
terrain environnant. La rehausse de celle-ci permet d’élever d’avantage sa hauteur en y
ajoutant de la terre (remblais).
La présence d’un dôme de terre sableuse qui s’oppose au sens des écoulements des eaux au
niveau de l’exutoire du quartier B et la présence d’une propriété privée (appartenant à Mme
Marie Madeleine MBORANTSUO, Présidente de la cour constitutionnelle) constituent un
obstacle pour l’entreprise.
Pour éviter des gros volumes de terrassement à l’entreprise et d’empiéter sur la propriété
privée, nous avons décidé de procéder à la suppression d’un des deux exutoires existant (celui
au bas du quartier B) et donc pratiquer une rehausse de la plateforme du quartier B pour
rediriger les eaux vers l’exutoire restant.
Cette rehausse va se pratiquer d’abord par une vérification du fil d’eau, ensuite le calcul des
différents points hauts et enfin la rehausse en remblai de terre d’environ 1,5 m.
Dans ce chapitre, nous présentons le projet et ses exigences et les différentes étapes de la
conception de la rehausse de la plateforme B.
1. PRESENTATION DU PROJET
Situé au quartier Avorbam dans la commune d’Akanda, le projet est celui de l’aménagement
d’un lotissement privé. Cet aménagement s’étend sur une superficie de 105,91 ha repartie en
plusieurs quartiers (A, B, C, D, E, F, G, H). Il comprend au total 33 Voies classées par
catégories (Avenue, Primaire, Secondaire et Tertiaire) et qui s’étendent sur un linéaire total
d’environ 10,373 Km.
MAITRISE D’OUVRAGE
Maître d’Ouvrage : SCI de l’Aménagement d’Avorbam, 20364 Libreville Gabon,
Représentée par M. Claude SEZALORY.
Architecture : Cabinet WILMOTE & Associés, 68, rue du Faubourg Saint Antoine,
75011 Paris, France, Représentée par M. Jean-Michel WILMOTE.
o Architect: Henrik SIEBENPFEIFFER (WILMOTTE & ASSOCIES
ARCHITECTES).
ENTREPRISE
SOCOBA :
Le schéma de calage des files d'eau permet de vérifier de façon manuelle les files d'eau des
ouvrages d'assainissement à construire. Elle permet aussi de faire une vérification du fil d'eau
de départ au fil d'eau d'arriver afin de contrôler les pourcentages de pente attribués. A partir
de ses files d'eau, on peut caler la ligne rouge de la chaussée.
On constate que le niveau de la plateforme finie est en dessous par rapport au trottoir (environ
27 cm au niveau du dalot haut et environ 43 cm au niveau du dalot bas). Cette différence
devra être corrigée lors de la phase rehausse de la plateforme.
La pente étant imposée à 0.3%, il faut trouver la position exacte des points hauts justifiant
cette pente.
(1) = (2) 𝑍𝑍𝑃𝑃22 + 𝑑𝑑𝑀𝑀−𝑃𝑃22 ∗ 0,3 ∗ 0,01 = 𝑍𝑍𝑃𝑃12 + 𝑑𝑑𝑀𝑀−𝑃𝑃12 ∗ 0,3 ∗ 0,01
𝑍𝑍𝑃𝑃22 − 𝑍𝑍𝑃𝑃12 + (𝑑𝑑𝑀𝑀−𝑃𝑃22 − 𝑑𝑑𝑀𝑀−𝑃𝑃12 ) ∗ 0,3 ∗ 0,01 = 0
𝑍𝑍𝑃𝑃22 − 𝑍𝑍𝑃𝑃12
2 ∗ 𝑑𝑑𝑀𝑀−𝑃𝑃12 = + 𝑑𝑑𝑃𝑃22−𝑃𝑃12
0,3∗0,01
1 𝑍𝑍𝑃𝑃22 − 𝑍𝑍𝑃𝑃12
𝑑𝑑𝑀𝑀−𝑃𝑃12 = ( + 𝑑𝑑𝑃𝑃22−𝑃𝑃12 )
2 0,3∗0,01
1 4,138 − 4,048
AN: 𝑑𝑑𝑀𝑀−𝑃𝑃12 = ( + 180)
2 0,3∗0,01
(1) = (2) 𝑍𝑍𝑃𝑃2 + 𝑑𝑑𝑀𝑀−𝑃𝑃2 ∗ 0,3 ∗ 0,01 = 𝑍𝑍𝑃𝑃13 + 𝑑𝑑𝑀𝑀−𝑃𝑃13 ∗ 0,3 ∗ 0,01
𝑍𝑍𝑃𝑃2 − 𝑍𝑍𝑃𝑃13 + (𝑑𝑑𝑀𝑀−𝑃𝑃2 − 𝑑𝑑𝑀𝑀−𝑃𝑃13 ) ∗ 0,3 ∗ 0,01 = 0
𝑍𝑍𝑃𝑃2 − 𝑍𝑍𝑃𝑃13
2 ∗ 𝑑𝑑𝑀𝑀−𝑃𝑃13 = + 𝑑𝑑𝑃𝑃2−𝑃𝑃13
0,3∗0,01
1 𝑍𝑍𝑃𝑃2 − 𝑍𝑍𝑃𝑃13
𝑑𝑑𝑀𝑀−𝑃𝑃13 = ( + 𝑑𝑑𝑃𝑃2−𝑃𝑃13 )
2 0,3∗0,01
1 3,38542 − 3,29951
AN: 𝑑𝑑𝑀𝑀−𝑃𝑃13 = ( + 145,221)
2 0,3∗0,01
4. PROPOSITIONS DE REHAUSSE
Au départ nous avons une plate-forme comme l’indique le schéma ci-dessus avec le
nivellement (côte projet) représenté en vert.
Nous avons la présence de deux exutoires dont l’un est au-dessus en passant par le canal 200
x 80 et l’autre en dessous à gauche de la plateforme où les eaux se dirigent vers la plage.
L’exutoire à supprimer est celui en bas à gauche à cause d’un dôme de terre sableuse qui
s’oppose au sens des écoulements des eaux et la concession d’une haute personnalité de la
république qu’il faudrait éviter.
Les eaux se partageaient ses deux exutoires, l’un étant supprimé, nous devons faire en sorte
que toutes les eaux se dirigent vers l’exutoire restant.
La solution est celle de rehausser le bas de la plateforme en fixant un point haut pour diriger
les eaux qui allaient vers l’exutoire supprimé vers le haut c’est-à-dire vers le canal 200 x 80.
Partant des côtes des points fixés de la ligne rouge de la chaussée, nous remontons aux côtes
des bords de la plateforme tout en respectant les pentes fixées de la chaussée, du trottoir et du
projet (respectivement 2,5 %, 2 %, 0,3 %).
Une fois que les côtes des différents points du pourtour de la plateforme sont déterminées,
nous fixons les deux points hauts de la plateforme en respectant la pente du projet (0.3%) et
nous déduisons les autres pentes de la plateforme en fonction de la distance entre les points
fixés et les points considérés.
Cette solution est adéquate dans la mise en œuvre et dans le fonctionnement hydraulique à
cause de ses 4 versants mais nécessite un grand volume de terrassement à savoir 21881 𝑚𝑚3
(voir annexe 4).
Partant des côtes des points fixés de la ligne rouge de la chaussée, nous remontons aux côtes
des bords de la plateforme tout en respectant les pentes fixées de la chaussée, du trottoir et du
projet (respectivement 2,5 %, 2 %, 0,3 %).
Une fois que les côtes des différents points du pourtour de la plateforme sont déterminées,
nous déterminons les différentes pentes en fonction des deux points opposés de part et d’autre
de la plateforme et de la distance qui les sépare.
Cette solution est adéquate dans la mise en œuvre mais présente quelque complication dans le
fonctionnement hydraulique. En effet, les riverains qui logeront proche des extrémités basses
seront obligés d’effectuer un remblais (selon la pente de la zone) pour évacuer, vers les
différents collecteurs, les eaux de pluie qui tomberont dans cette zone. Néanmoins cette
solution consomme moins que la première en termes de volume des terrassements à savoir
17376 𝑚𝑚3 (voir annexe 5).
Bien que la solution 2 permette de gagner en volume des terrassements (4505𝑚𝑚3 ) par rapport
à la première, elle ne permet pas la bonne répartition des eaux dans les différents caniveaux.
En effet, les eaux se dirigent toutes vers le nord de la plate-forme ce qui ferait que les
riverains qui se trouveront proche du sud, de l’est ou encore de l’ouest de la plate-forme
seront obligés d’effectuer un remblai pour évacuer leurs eaux facilement.
La solution la mieux appropriée est donc la solution 1 car elle permet de mieux repartir les
eaux de la plate-forme dans les différents caniveaux. Toutefois, le cubage de la solution 1,
quoique supérieur à celui de la solution 2, reste peu excessif. En effet l’entreprise
adjudicataire des travaux préconisait un cubage de terrassement d’environ 30000 𝑚𝑚3 .
La solution 1 sera donc retenue pour la bonne continuité du projet.
INTRODUCTION
L’APD nous donne les quantités de pluie maximale absolue de 1980 à 2010 et les coefficients
de Montana pour des pluies inférieures à 120 min de la ville de Libreville.
Ces données sont représentées dans les tableaux suivants :
ANNEES 1980 1981 1982 1983 1984 1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995
Pj max 100 140 162 110 170 135 125 136 225 80 215 115 140 178 120 125
ANNEES 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010
Pj max 182 118 102 80 123 162 140 168 130 102 105 220 192 103 189
Tableau 2.1 : Pluies maximales journalières annuelles.
Ce qui nous donne une moyenne de 143.2 mm / 24h en 30 ans.
Météo France nous dit qu’il n’existe pas de correspondance officielle entre l’appréciation
"qualitative" d’une précipitation ("faible", "modérée" ou "forte") et son intensité chiffrée et
nous donne :
Pluie abondante :
• ≥ 40 mm / 24h
• ≥ 25 mm / 12h
• ≥ 20 mm / 6h
• ≥ 15 mm / 3h
• ≥ 8 mm / 1h
Etant donné la proximité du projet avec la ville de Libreville, nous la considérons comme
étant la station de référence pour cette étude.
Coefficient de Montana pour des pluies de durées inférieures à 120 minutes :
I en mm/min
COEFFICIENT
STATION
DE MONTANA
T = 10 ans T = 50 ans T = 100 ans
NB : Les surfaces et les longueurs des bassins ont été déterminées à l’aide du logiciel
AutoCad.
Nous vous proposons deux méthodes pour le calcul des débits à savoir la méthode rationnelle
et celle de Caquot.
Elle permet de calculer le débit maximum à partir de l’intensité de pluie estimée sur la durée
du temps de concentration du bassin versant. La formule s’écrit Q = KCIA.
Q = débit de pointe de période de retour (m3/s)
K = coefficient d’homogénéité se rapportant sur les unités (K = 1/360)
A = surface du bassin versant (ha)
C = coefficient de ruissellement
I = intensité maximale en fonction de la période de retour et du temps de concentration
en mm/h
D’après la formule de Montana, on a :
I = a x 𝑇𝑇𝑇𝑇 −𝑏𝑏
Le temps de concentration est donné par la formule empirique de KIRPICH,
𝐿𝐿 1,15
Tc = � �.
60𝐻𝐻 0,38
- Pente de pose minimale des ouvrages : 0,3% pour les caniveaux et 0,7% pour les
dalots.
- Vitesse maximale de l’eau dans l’ouvrage : 4 m/s.
- Hauteur maximale de remplissage : 75% de la hauteur du caniveau.
Si des vitesses plus grandes se manifestent, il faut insérer une installation de chute.
La détermination des caractéristiques de la section intérieure des canaux se fait avec plusieurs
formules proposées par différents auteurs. Mais nous nous intéressons à la formule proposée
par MANNING – STRICKLER et qui s’énonce de la manière suivante :
Nous avons à faire à des sections rectangulaires pour la plupart. Les formules hydrauliques
pour ce type de section sont :
• Surface mouillée, A = BH
• Périmètre mouillé, P = B + 2H
• Rayon hydraulique, Rh = BH/ (B + 2H)
3 3
A = B x H = 𝐵𝐵2 ;
4 4
P = B + 2h
3
Or h = H
4
3 5
P=B+ H= B;
2 2
3 2
𝐴𝐴 2
𝐵𝐵 3
R= = 5 = B
𝑃𝑃 B 10
2
3 3 2/3
𝑄𝑄 = 𝐾𝐾. 𝐵𝐵2 . � 𝐵𝐵� . 𝐼𝐼1/2
4 10
35/3
𝑄𝑄 = 𝐾𝐾. 2/3
𝐵𝐵8/3 . 𝐼𝐼1/2
4.10
35 𝐵𝐵8 3/2
𝑄𝑄3 = 𝐾𝐾 3 . . 𝐼𝐼
43 . 102
35 𝐵𝐵8 3/2
𝑄𝑄3 = 𝐾𝐾 3 . . 𝐼𝐼
28 . 52
28 .52 .𝑄𝑄3
=> 𝐵𝐵8 =
35 .𝐾𝐾3 .𝐼𝐼 3/2
1/8
28 .52 .𝑄𝑄3
𝐵𝐵 = � �
35 .𝐾𝐾3 .𝐼𝐼 3/2
1/8
25𝑄𝑄3
𝐵𝐵 = 2 � �
243𝐾𝐾3 .𝐼𝐼 3/2
Pour le calcul de B, on prendra comme pente de l’ouvrage celle recommandée en APD c’est-
à-dire I = 0.3%.
Tout calcul fait, on obtient les valeurs de B pour chaque débit calculé dans les différents
collecteurs suivant :
DEBITS MAX DE
DEBITS DE POINTE
BASSIN POINTE PAR LA
PAR LA METHODE BASE B
VERSANT METHODE DE
DE CAQUOT Q10 (m)
N°: CAQUOT Qmax10
(m3/s)
(m3/s)
Collecteur A 0,3323
2G
Collecteur
0,2962
1G
Tableau 2.6 : Collecteur 2G.
Collecteur D1 0,4344
3G
Collecteur
0,7120
2G
Tableau 2.7 : Collecteur 3G.
On obtient donc une section A = 96.79 x 96.79 𝑐𝑐𝑐𝑐2 < 100 x 100 𝑐𝑐𝑐𝑐2 .
Nous retiendrons donc pour ce collecteur des caniveaux 100 x 100 𝑐𝑐𝑐𝑐2 .
Collecteur C 0,2163
2D
Collecteur
0,6809
1D
Tableau 2.10 : Collecteur 2D.
Collecteur D4 0,0218
3D
Collecteur
0,9541
2D
Tableau 2.11 : Collecteur 3D.
La vérification de la vitesse dans les différentes sections se fait par la formule suivante :
𝑉𝑉 = 𝑄𝑄/𝑆𝑆 (en m/s).
Cette vitesse devra être inférieure à 4 m/s.
Pour chaque collecteur, on obtient le tableau suivant :
COLLECTEURS 1G 2G 3G 4G 1D 2D 3D 4D
VITESSES (m/s) 0,7741 1,0812 1,1597 0,8834 1,0620 1,1761 1,2190 0,9596
1/8
25𝑄𝑄3
On utilisera la formule B = 2 � 3/2 � et on prendra une pente de 0.7% pour justifier les
243𝐾𝐾3 .𝐼𝐼
sections de ses deux dalots.
DEBITS ENTRANTS
BASE (m)
(AMONT) en m3/s
On a :
Dalot 1: 89.13 x 89.13 𝑐𝑐𝑐𝑐2 = 7944.16 𝑐𝑐𝑐𝑐2 < 8400 𝑐𝑐𝑐𝑐2 = 120 x 70 𝑐𝑐𝑐𝑐2
Dalot 2: 85.74 x 85.74 𝑐𝑐𝑐𝑐2 = 7351.35 𝑐𝑐𝑐𝑐2 < 7700 𝑐𝑐𝑐𝑐2 = 110 x 70 𝑐𝑐𝑐𝑐2
On obtient le tableau suivant :
DALOT 1 80 x 70 120 x 70
DALOT 2 80 x 50 110 x 70
COLLECTEURS 1G 2G 3G 4G 1D 2D 3D 4D
Hauteur
moyenne hm 0,559 0,786 0,954 0,587 0,781 0,886 0,898 0,606
(m)
Rayon
hydraulique 0,1677 0,2358 0,2862 0,1761 0,2343 0,2658 0,2694 0,1818
(m)
Pente critique
0,0116 0,0104 0,0097 0,0114 0,0104 0,0100 0,0099 0,0113
Ic (%)
Vitesse critique
2,3417 2,7768 3,0592 2,3997 2,767961 2,9481 2,9681 2,4382
Vc (m/s)
Tableau 2.16 : Pente et vitesse critique.
On a Ic < 0.3, le canal est donc à écoulement lent.
Nous constatons que nous sommes loin des valeurs critiques. Pour des raisons économiques,
nous pouvons donc nous approcher de ces valeurs en considérant les cas les plus défavorables
dans les sections retenues plus haut.
TABLEAU RECAPITULATIF DES SECTIONS RETENUES
1G et 2G 0,6920 60 x 60 1,9221
3G 1,1597 80 x 80 1,8121
4G 0,3180 60 x 60 0,8834
4D 0,3455 60 x 60 0,95962
Figure 2.12 : Vue en plan de la plateforme avec les différentes sections et la vitesse critique.
CONCLUSION
La prise en compte des valeurs critiques de la vitesse nous a permis de minimiser les coûts de
fonctionnement du réseau et de faciliter la mise œuvre dans la phase exécution en passant de 5
types de sections différentes à 2 types de sections.
En effet, en partant du linéaire correspondant à chaque type de caniveau, nous obtenons un
gain de 19.43 m3 de béton en utilisant le critère de la vitesse critique. Ce qui correspond à un
gain d’environ 9 millions de francs CFA pour l’entreprise.
Bien que les vitesses étant vérifiées dans ces sections, elles peuvent être adaptées à des
sections rectangulaires identiques.
La forte pluviométrie, la faible altitude de la ville et son absence de relief marqué sont des
facteurs qui rendront la marina d’Akanda très sensible aux inondations lors de la saison des
pluies si un système de drainage avec des exutoires aménagés et maîtrisés n’est pas réalisé.
INTRODUCTION
Une route est une voie carrossable parfaitement aménagée pour aller d’un point à un autre.
C’est une surface réglée qui a pour fonction de supporter le mouvement de véhicule de
natures diverses et des piétons.
Du point de vue structure, une route est l’ensemble des couches construites au-dessus de la
plate-forme et comprend de bas en haut :
- Le sol support,
- Une couche de forme,
- Une couche de fondation,
- Une couche de base,
- Une couche de roulement ou couche de surface.
La chaussée représente la surface aménagée de la route sur laquelle circulent les véhicules.
Cette partie est traitée dans le but de justifier les structures de chaussées souples, proposées en
variante à celles définies par le bureau d’étude d’exécution des travaux et par le dossier
d’appel d’offre.
Nous ferons un dimensionnement de structures des chaussées selon la méthode du CEBTP,
puis selon la méthode du SETRA avant comparaison des résultats avec ceux trouvés par
l’entreprise.
2. LE TRAFIC
Le trafic exprime, pour une voie de circulation, le nombre de passages de véhicules dans une
période déterminée.
Les chaussées sont dimensionnées par rapport au trafic poids lourds (PL), car seuls les
véhicules lourds ont un effet significatif sur la fatigue des chaussées et donc leur usure
structurelle.
La marina d’Akanda présente, d’un point de vue « trafic », des voies de distribution et des
voies de desserte.
Selon le guide, les chaussées sont conçues pour une période de 15 ans dans le cadre général
avant que ses caractéristiques progressivement altérées ne rendent nécessaire son
renforcement. Par le biais du calcul du trafic équivalent en nombre de passage d’un essieu
standard, il est possible de dimensionner une chaussée pour une durée quelconque.
Le guide nous définit 3 façons de retenir les classes de trafic en fonction du degré de précision
des données disponibles à savoir :
Il prend en compte toutes classes de véhicules et est défini par son intensité moyenne sur une
durée de vie de l’ordre de 15 ans. Le pourcentage moyen de poids lourds représente 30 % du
trafic total.
On distingue 5 classes de trafic :
Nombre de
Classe de
véhicules
Trafic
journaliers
T1 < 3000
T2 300 à 1000
T3 1000 à 3000
T4 3000 à 6000
T5 6000 à 12000
Les classes retenues ici correspondent aussi à une durée de vie de l’ordre de 15 ans. Ces
classes sont les suivantes :
Nombre de
Classe de
véhicule
Trafic
journalier
T1 < 5.105
T2 5. 105 à 1,5.106
T3 1,5.106 à 4.106
T4 4.106 à 107
T5 107 à 2.107
Tableau 3.2 : Classe de trafic en fonction du nombre cumulé de poids lourds.
Il adopte l’équivalence proposée par Liddle et est définie par rapport à un essieu standard de
8.2 tonnes :
𝑃𝑃
C = ( )𝛼𝛼
8.2
On prendra 𝛼𝛼 = 4 pour les chaussées souple, 4 < 𝛼𝛼 < 8 pour les chaussées rigides et 𝛼𝛼 = 8
pour les chaussées en béton.
Les classes de trafic exprimées en nombre cumulé de passages d’un essieu équivalent sont les
suivantes :
Compte tenu du fait que l’on dimensionne les chaussées par rapport au trafic poids lourds,
nous considérons les classes de trafic en nombre cumulé de poids lourds.
Au Gabon, l’essieu de référence est l’essieu isolé à roues jumelées de 130 kN (13t).
Le trafic cumulé N est le nombre total de poids lourds sur la période de calcul.
N = 365 x TMJA x C
Avec :
C : Facteur de cumul sur la période de calcul.
(1+𝜏𝜏)𝑃𝑃 −1
N = 365 x TMJA x
𝜏𝜏
Toutes fois, nous ne disposons pas de donnée ou d’étude trafic, nous fixons donc le
taux annuel de croissance à 2 % comme en APD.
Au vue du caractère urbain de la future marina d’Akanda, nous nous appuyons sur le
Guide de dimensionnement des structures de chaussées neuves du Grand Lyon pour
les valeurs du TMJA.
On prendra donc : TMJA = 125 PL/jour/sens pour les voies de distribution et TMJA =
30 PL/jour/sens pour les voies de desserte.
AN :
- Voies de distribution
(1+2 𝑥𝑥 0.01)20 −1
N = 365 X 2 X 125 X
2 𝑥𝑥 0.01
N = 2217134,99 ≈ 2,22.106
- Voies de desserte
(1+2 𝑥𝑥 0.01)20 −1
N = 365 X 2 X 30 X
2 𝑥𝑥 0.01
N = 532112,40 ≈ 5,32.106
En réalité, le paramètre lié au trafic qui intervient dans le dimensionnement d'une structure de
chaussée est le nombre d'essieux équivalents de référence correspondant au trafic poids lourds
cumulé sur la durée initiale de calcul retenue noté NE.
NE = N x CAM
CAM : coefficient d’agressivité moyen.
La valeur du CAM dépend de :
- la composition du trafic,
- la configuration des essieux (isolé, tandem, tridem),
- le type de roues (simple ou jumelées),
- la charge des essieux,
- des matériaux constituant la structure.
Les valeurs du CAM en fonction du type de chaussées sont représentées dans le tableau ci-
dessous.
On a d’après le tableau pour les chaussées granulaires (Sol, GNT) CAM = 1 => NE = N
donc :
- Voies de distribution
NE = 2217134,99 ≈ 2,22.106
La classe de trafic pour le dimensionnement de ce type de voie est donc la classe T3.
- Voies de desserte
NE = 532112,40 ≈ 5,32.105
Cette valeur correspond à la classe de trafic T2.
S1 CBR < 5
S2 5 < CBR < 10
S3 10 < CBR < 15
S4 15 < CBR < 30
S5 CBR > 30
Tableau 3.6 : Classe de sol en fonction du CBR.
C’est bien entendu la réalisation des chaussées sur des sols de faible portance qui pose les
problèmes majeurs. Il faut dans la classe des sols S1 de CBR < 5, dissocier les sols
gonflants des autres sols peu porteurs.
Il existe une classification des plateformes en fonction du module de déformation statique ou
dynamique E. Elle est représentée dans le tableau ci-après.
Classe de plate-
PF1 PF2 PF3 PF4
forme
Tableau 3.7 : Classification des plates-formes en fonction du module de déformation
Après des études menées en avant-projet détaillé (APD), nous considérons la portance du sol
à la classe PF2. Cette portance sera obtenue en remblayant la PST (partie supérieure des
terrassements) avec une couche de 20 cm de latérite.
La plateforme est de classe PF2 avec une valeur minimale EV2 = 50 MPa d’après le tableau
ci-dessus, ce qui correspond à :
EV2 = 5CBR => CBR = EV2/5
CBR = 50/5
CBR = 10
La classe du sol est donc la classe S3.
4.1 SPECIFICATIONS
La nature des matériaux et les caractéristiques de mise en œuvre qu’il est souhaitable
d’obtenir aux différents niveaux des corps de chaussées sont les suivantes :
Les différents types de matériaux dont on peut considérer l’utilisation en couche de fondation
et en couche de base sont :
Pour la couche de revêtement, nous allons utiliser, comme matériaux, le Béton Bitumineux
(B.B) pour toutes les voies (enrobés riches en bitume, utilisés principalement pour les couches
de roulement).
Le choix des matériaux se fera en fonction du tableau précédent mais aussi en tenant compte
des structures retenue par l’entreprise pour mieux aboutir à une comparaison des épaisseurs
des structures de chaussées trouvées.
Pour l’avenue, en fondation nous allons adapter la G.N.T et en base la G.B à cause de son
trafic qui sera assez élevé comparé aux autres voies.
Le tableau suivant récapitule les différentes structures types retenues :
B.B = Béton Bitumineux, G.B = Grave Bitume, G.N.T = Grave Non Traitée, G.L = Graveleux
Latéritique.
5. DIMENSIONNEMENT DE LA CHAUSSEE
Les paramètres nécessaires pour le dimensionnement sont récapitulés dans le tableau suivant :
Trafic
Vocation Classe de Classe de
CBR cumulé
de la voie sol trafic
équivalent
Distribution 1,58.10^6 T3
10 S3
Desserte 3,79.10^5 T2
D’après les abaques ci-Après que nous donne le guide de dimensionnement des chaussées
pour les pays tropicaux (pages 37, 42-43 et 45), on retient les structures suivantes :
Ti : Classes de trafic.
Si : Classes de portance CBR des sols.
R : Revêtement.
B : Couche de base.
F : Couche de fondation.
Bc : Bicouche.
Tc : Tricouche.
E : Enrobé dense – Sand asphalt (3 E = 3 cm d’enrobé dense ou de sand-asphalt.)
* Signifie : structures demandant des précautions particulières d’étude et de mise en œuvre.
Les épaisseurs sont données en centimètre.
La dimension des matériaux est toujours exprimée en millimètres et en référence à la maille
carrée des tamis.
N.B. : Toute case barrée dans un tableau implique que la solution envisagée est à proscrire
pour des motifs techniques ou économiques.
S1 S2 S3 S4 S5
TRAFICS T3 - T4
T3 T4 T3 T4 T3 T4 T3 T4 T3 T4
R Béton bitumineux 5 7 5 7 5 7 5 7 5 7
B Concassé 0/d 20 25 20 25 20 25 20 25 20 25
Graveleux latéritique ou
F grave naturelle 0/D ou tout 40 45 30 30 25 25 20 20 0 0
venant de concassage
R Béton bitumineux 5 7 5 7 5 7 5 7 5 7
B
Concassé 0/d 60 65 45 50 40 45 30 35 20 25
F
R Béton bitumineux 5 5 5 5 5
Grave naturelle, grave
B latéritique naturelle ou 25 25 25 25 20
concassé 0/d **
F Sable argileux 45 30 25 20 0
** 20 cm dans le cas de 0/d concassé.
Tableau 3.12 : Abaque du guide page 42-43
5 BB 0/10
20 GNT 0/25
25 GNT 0/40
- Avenue
S1 S2 S3 S4 S5
TRAFICS T3 - T4
T3 T4 T3 T4 T3 T4 T3 T4 T3 T4
R Béton bitumineux 5 7 5 7 5 7 5 7 5 7
B Grave ciment 20 20 20 20 20 20 20 20 20 20
Sable argileux amélioré au
F ciment ou Grave amélioré 40 45 25 30 20 25 15 15 0 0
au ciment
R Béton bitumineux 4 5 4 5 4 5 4 5 4 5
B Grave bitume 15 15 15 15 15 15 15 15 15 15
Graveleux naturel ou
F 45 50 30 35 25 25 15 20 0 0
concassé 0/d
R Béton bitumineux 4 5 4 5 4 5 4 5 4 5
B Grave bitume 15 15 15 15 15 15 15 15 15 15
Sable argileux ciment ou
Graveleux amélioré au
F 40 45 25 30 20 25 15 15 0 0
ciment ou sable amélioré
au bitume
Tableau 3.13 : Abaque du guide page 45
4 BB 0/10
15 GB 0/14
25 GNT 0/40
S1 S2 S3 S4 S5
TRAFICS T1 - T2
T1 T2 T1 T2 T1 T2 T1 T2 T1 T2
4E Bc 4E Bc 4E Bc 4E Bc 4E
Bc ou
REVÊTEMENT ou ou ou ou ou ou ou ou ou
3E
Tc 3E Tc 3E Tc 3E Tc 3E Tc
B Concassé 0/d 15 15 15 15 15 15 15 15 20 20
Graveleux latéritique ou
F grave naturelle 0/D ou 40 45 30 35 25 25 15 20 0 0
concassé 0/d
B
Concassé 0/d 50 55 30 35 25 30 25 30 20 20
F
Grave naturelle, grave
B latéritique naturelle ou 20 20 20 20 20 20 20 20 25 25
concassé 0/d **
F Sable argileux 40 40 30 30 25 25 15 20 0 0
Sable argileux amélioré au
B 15 15 20 15 20 15 20 15 20
ciment * 20
F Sable argileux 40 45 30 35 20 25 15 20 10 15
** 15 cm au lieu de 20 cm ; 20 cm au lieu de 25 cm, si on utilise du concassé 0/d.
Tableau 3.14 : Abaque du guide page 37
5 BB 0/10
15 GNT 0/25
25 GL
Catégorie de la voie
Structure
Avenue Primaire Secondaire Tertiaire
Revêtement 4 BB 0/10 5 BB 0/10 5 BB 0/10 5 BB 0/10
Base 15 GB 0/14 20 GNT 0/25 15 GNT 0/25 15 GNT 0/25
Fondation 25 GNT 0/40 25 GNT 0/40 25 GL 25 GL
2. LE TRAFIC
Comme dit dans la première partie, les chaussées sont dimensionnées par rapport au trafic
poids lourds (PL), car seuls les véhicules lourds ont un effet significatif sur la fatigue des
chaussées et donc leur usure structurelle.
La classe de trafic est déterminée à partir du trafic poids lourds (P.T.C.A. > 35 KN ou 3.5 t)
journalier moyen (TMJA) de la voie la plus chargée pendant l’année de mise en service.
D’après l’APD, la marina d’Akanda présente, d’un point de vue « trafic », des voies de
distribution et des voies de desserte.
Les classes de trafic cumulé poids lourds sont définies par leur borne supérieure. Le trafic pris
en compte est le nombre de poids lourds circulant sur la voie la plus chargée, cumulé sur la
durée de dimensionnement de la chaussée.
Le tableau suivant définit deux séries de huit classes de trafic cumulé : une pour les VRS
notée TCi 30 (classe de trafic cumulé sur 30 ans), une pour les VRNS notée
TCi 20 (i eme classe de trafic cumulé sur 20 ans).
Tableau 3.16 : Tableau des bornes supérieures des classes de trafic cumulé pour les VRS et
les VRNS (exprimées en millions de poids lourds).
(1+𝜏𝜏)𝑃𝑃 −1
C=
𝜏𝜏
- Cas de croissance linéaire
2+(𝑃𝑃−1)𝜏𝜏
C=p( )
2
TMJA : Le trafic moyen journalier annuel.
2+(𝑃𝑃−1)𝜏𝜏
N = 365 x TMJA x p ( )
2
Toutefois, nous ne disposons pas de donnée ou d’étude trafic, le catalogue nous donne
une valeur de 2 % pour les voies du réseau non structurant.
Comme précédemment, nous nous appuyons sur le guide le Grand Lyon pour la valeur
du TMJA.
On prendra donc : TMJA = 125 PL/jour/sens pour les voies de distribution et TMJA =
30 PL/jour/sens pour les voies de desserte.
AN :
- Voies de distribution
2+(20−1)𝑥𝑥2𝑥𝑥0.01
N = 365 x 125 x 20 x
2
N = 1085875
- Voies de desserte
2+(20−1)𝑥𝑥2𝑥𝑥0.01
N = 365 x 30 x 20 x
2
N = 260610
NE = N X CAM
CAM : coefficient d’agressivité moyen du poids lourds par rapport à l’essieu de référence.
Ces valeurs sont représentées dans le tableau suivant :
On a d’après le tableau CAM = 1 pour les VRNS des chaussées souples GNT/GNT.
Donc :
- Voies de distribution
NE = N = 1085875 ≈ 1,09.106
Ce qui correspond à classe de trafic TC320 d’après le tableau des classes de trafic (0,5.106 <
N < 1,5. 106 ).
- Voies de desserte
NE = N = 260610 ≈ 0,26.106
Ce qui correspond à classe de trafic TC220 d’après le tableau des classes de trafic (0,2.106 <
N < 0,5. 106 ).
Le niveau de portance minimal à obtenir à long terme est modulé en fonction du type de route
et du trafic selon les indications du tableau suivant :
D’après l’APD et les données de ces deux tableaux nous considérons une plate-forme PF2
(module minimale EV2 de 50 MPa) ce qui correspond à une portance minimale de 10.
Cette portance sera obtenue en remblayant la PST (partie supérieure des terrassements) avec
20 cm de latérite.
Les structures souples ne sont pas autorisées sur les voies du réseau structurant ni pour des
trafics supérieurs à TC620 .
Il n’est pas conseillé d’utiliser les graves non traitées de type A (graves non reconstituées
ni humidifiées en centrale) ou de type B1 car la qualité de ces matériaux est hétérogène ce
qui peut conduire à un mauvais comportement de la chaussée.
Cette structure n’a pas été envisagée sur des plates-formes PF4.
- Comme conditions aux interfaces nous disons que toutes les couches sont considérées
comme collées.
Ici, compte tenu du choix de la structure de référence en fonction des trafics trouvés (Trafic ≤
TC320 ), le guide nous impose une couche de surface de béton bitumineux pour chaussée
souple à faible trafic.
5. DIMENSIONNEMENT DE LA CHAUSSEE
8 BB 0/10
25 GNT 0/31,5
25 GNT 0/31,5
- Avenue
8 BB 0/10
25 GNT 0/31,5
25 GNT 0/31,5
5 BB 0/10
20 GNT 0/31,5
25 GNT 0/31,5
Catégorie de la voie
Structure
Avenue Primaire Secondaire Tertiaire
Revêtement 8 BB 0/10 8 BB 0/10 5 BB 0/10 5 BB 0/10
25 GNT 25 GNT 20 GNT 20 GNT
Base
0/31.5 0/31.5 0/31.5 0/31.5
25 GNT 25 GNT 25 GNT 25 GNT
Fondation
0/31,5 0/31,5 0/31,5 0/31,5
Tableau 3.20 : Tableau récapitulatif des structures selon le SETRA.
Catégorie de la voie
Structure Avenue Primaire Secondaire Tertiaire
CEBTP SETRA CEBTP SETRA CEBTP SETRA CEBTP SETRA
8 BB
Revêtement 4 BB 0/10 5 BB 0/10 8 BB 0/10 5 BB 0/10 8 BB 0/10 5 BB 0/10 5 BB 0/10
0/10
15 GB 25 GNT 20 GNT 25 GNT 15 GNT 20 GNT 15 GNT 20 GNT
Base
0/14 0/31,5 0/25 0/31,5 0/25 0/31,5 0/25 0/31,5
25 GNT 25 GNT 25 GNT 25 GNT 25 GNT 25 GNT
Fondation 25 GL 25 GL
0/40 0/31,5 0/40 0/31,5 0/31,5 0/31,5
Tableau 3.21 : Tableau comparatif des structures de chaussées 1.
Les structures obtenue ici par ces deux méthodes sont différentes mais restent néanmoins
normées pour notre étude.
Nous constatons que les épaisseurs au niveau de la couche de fondation sont les mêmes (25
cm) mais le CEBTP à défaut de la GNT propose aussi de la GL comme matériaux alors que le
SETRA impose rien que la GNT en fondation pour une chaussée souple.
En revêtement et en base, nous n’avons pas trop de différence coté matériaux mais coté
épaisseurs nous relevons quelques-unes :
- Base : 20 cm de GNT pour les voies de distribution et 15 cm de GNT pour les voies de
dessertes selon le CEBTP contre 25 cm de GNT pour les voies de distributions et 20
cm de GNT pour les dessertes selon le SETRA (5 cm de plus).
Globalement, nous pouvons constater que les épaisseurs totales trouvées selon le SETRA pour
chaque type de voie est supérieur à celles trouvées selon le CEBTP (Distribution : 44 à 50 cm
selon le CEBTP et 58 cm selon le SETRA ; Dessertes : 45 cm selon le CEBTP et 50 cm selon
le SETRA).
Cela peut s’expliquer par le fait que nous avons utilisé pour le dimensionnement deux
méthodes différentes dont plusieurs paramètres diffèrent. Nous pouvons citer :
Catégorie de la voie
Structure Avenue Primaire Secondaire Tertiaire
CEBTP Entreprise CEBTP Entreprise CEBTP Entreprise CEBTP Entreprise
Revêtement 4 BB 0/10 5 BB 0/10 5 BB 0/10 5 BB 0/10 5 BB 0/10 5 BB 0/10 5 BB 0/10 5 BB 0/10
15 GB 20 GNT 15 GNT 15 GNT 15 GNT 15 GNT
Base 8 GB 0/14
0/14 0/25 26 GNT 0/25 0/31,5 0/25 0/31,5
25 GNT 17 GNT 25 GNT 0/31,5
Fondation 25 GL 25 GL 25 GL 25 GL
0/40 0/31,5 0/40
Tableau 3.22 : Tableau comparatif des structures de chaussées 2.
Nous obtenons pour les voies de desserte une structure identique à celle de l’entreprise mais
pour les voies de distribution des structures différentes.
Cette différence peut s’expliquer dans un premier temps par le guide de dimensionnement
utilisé notamment le « Guide Pratique de Dimensionnement des Chaussées pour les Pays
Tropicaux » pour nous alors que l’entreprise s’est basée sur le guide technique « Le Grand
Lyon ».
Cette différence peut également se justifier par le fait que l’entreprise a a tendance à
minimiser les coûts de réalisation en choisissant les solutions les moins coûteuses (minima
nécessaires). En effet, nous avons pour l’avenue 4 BB au lieu de 5 BB en revêtement, 15 GB
au lieu de 8 GB en base et 25 GNT au lieu de 17. Ce qui nous donne une épaisseur totale de
44 cm contre 30 cm pour l’entreprise. De même, pour les voies primaires, nous avons 5 BB en
revêtement de part et d’autre, 20 GNT en base et 25 GL en fondation et 26 GNT en base +
fondation pour l’entreprise. Ce qui nous donne une épaisseur totale de 50 cm contre 31. Nous
pouvons dire que l’entreprise a simplement réduit les épaisseurs en prenant les cas les plus
défavorables du dimensionnement pour minimiser les coûts.
Les paramètres pouvant justifiés la différence au niveau des épaisseurs des couches trouvées
sont :
Durée de service : 20 ans ≠ 10 ans pour les voies de distribution et 15 pour les voies de
dessertes ;
Classes de trafic qui diffèrent ;
Taux de croissance exponentielle : 2% ≠ 4% ;
Coefficient d’agressivité moyen : 1 ≠ 0,8 pour les voies de distribution et 0,4 pour les
dessertes.
Après comparaison, nous retenons les structures obtenues par la méthode du CEBTP et nous
proposons une amélioration de celle-ci :
Nous préconisons en couche de fondation l’utilisation de la GNT pour toutes les voies
car elle est plus résistante, insensible à l’eau comparée à la GL.
Pour les structures GNT en base + fondation, nous proposons le même type de
granulométrie dans les différentes couches 0/31,5 car cela permet d’utiliser moins
d’énergie de compactage et d’assurer la bonne cohésion entre les grains.
Pour des raisons confidentielles, nous n’avons pas pu avoir de la part de l’entreprise le DQE
(Dévi Qualitatif et Estimatif) et le Bordereau des prix unitaires. Donc nous n’avons pas pu
faire une étude comparative du coût en ce qui concerne la plus-value ou la moins-value entre
les résultats de l’Entreprise et les nôtres.
CONCLUSION
Le dimensionnement effectué nous a permis d’obtenir selon deux méthodes (celle du CEBTP
et celle du SETRA) des structures de chaussées pour chaque catégorie de voie que va
accueillir la marina d’Akanda.
Bien que normées, nous avons choisi après comparaison de retenir les structures proposées
selon le CEBTP car elles concernent les pays tropicaux que nous comparons avec les
structures retenues par l’entreprise en charge des travaux.
Après comparaison, nous sommes tombés sur le même type de structure pour les voies de
desserte. Pour les voies de distribution, nous avons enregistré quelques différences. Ces
différences viennent principalement du fait que nous nous sommes appuyés sur des guides
différents notamment le « Guide Pratique de Dimensionnement des Chaussées pour les Pays
Tropicaux » alors que l’entreprise s’est basée sur le guide technique « Le Grand Lyon ».
Le guide technique « Le Grand Lyon » étant un guide européen n’est donc pas forcément le
mieux adapté pour les pays tropicaux à cause de la différence de climat. Nous pouvons
conclure en disant que nos structures pourront être mieux adaptées pour la future marina
d’Akanda.
CONCLUSION GENERALE
Dans le cadre de la rehausse, nous avons proposé deux solutions : celle à quatre versants et
celle à un seul versant. Après comparaison, nous avons considéré la première solution car elle
permet de mieux repartir les eaux malgré le fait que son cubage soit supérieur à celui de la
deuxième solution.
Pour le dimensionnement des ouvrages hydrauliques, la connaissance et la prise en compte de
la vitesse critique des effluents est un facteur très important ayant un impact économique non
négligeable. Dans notre cas, nous avons pu faire une économie d’environ neuf millions de
FCFA grâce à la prise en compte de ce facteur.
Au point de vue dimensionnement des chaussées, nous avons appliqué deux méthodes : selon
le CEBTP et selon le guide SETRA. L’étude comparative nous a conduits à retenir les
structures de chaussée proposées selon le CEBTP car elles concernent les pays tropicaux que
nous comparons avec les structures retenues par l’entreprise en charge des travaux.
Après comparaison, nous sommes tombés sur le même type de structure pour les voies de
desserte mais pour ceux de distribution, nous avons obtenu des épaisseurs avec une différence
considérable (14 cm de plus que l’entreprise pour l’Avenue et 19 cm de plus pour les voies
primaires en considérant l’ensemble des épaisseurs des couches).
Nous dirons simplement que l’entreprise a réduit les épaisseurs en jouant sur des paramètres
tels que la durée de service pour minimiser les coûts.
En définitive, ce stage m’a permis de consolider ma formation avec la pratique et de mieux
appréhender le monde du travail.
Le projet traité a été très enrichissant pour moi. Au sortir de celui-ci, je me sens capable de
faire n’importe quel dimensionnement aussi bien dans le domaine hydraulique que celui des
structures de chaussées.
BIBLIOGRAPHIE
• ADAM, T., (27.11.2006) ENGEES Formation continue Formation continue, LES NOTIONS DE BASE
D’HYDROLOGIE UTILES EN ASSAINISSEMENT, DDAF du Haut-Rhin -Sous-Direction de
l’Equipement des Collectivités.
• BABILOTTE, C., Soulie, C., Berdier, C., (1994, 1998), GRANDLYON, Guide Technique de
Conception des Structures de Chaussées Communautaires, Fascicule 2, Dimensionnement des
structures de chaussées neuves et élargissements des voies, Grand LYON-DV-VQ Laboratoire.
• BEAULIEU, R., Breune, I. et Guillou, M., (avril 2007), FICHE TECHNIQUE - Évaluation des débits
de pointe pour les petits bassins versants agricoles du Québec.
• BISUDI BAZOLA, A., Evacuation des eaux pluviales en système séparatif par caniveaux superficiels.
Cas du versant droit de la rivière Mbinza dans sa limite comprise entre la ligne de crête et la route de
Matadi au quartier Mbinza Pigeon et conception d'un bassin de retenue, http://www.memoireonline.com
(le 24 Août 2016).
• BOURRIER, R., Les Réseaux d’assainissement : Calculs, applications et perspectives, (février 1997),
lavoisier TEC & DOC.
• Bureau d’études EGIS, (Décembre 2014), Spécification techniques du réseau d’assainissement des eaux
pluviales, Indice A.
• Bureau d’études EGIS, (Décembre 2014), Avant – Projet Notice Voirie, Indice A.
• Bureau d’études MIKA Services, (2015), Lotissement Nomba – Note de dimensionnement des canaux
d’assainissement, rev6.
• Centre Expérimental de Recherches et d’Etudes du Bâtiment et des Travaux Publics (CEBTP), (1984),
Guide Pratique de Dimensionnement des Chaussées pour les Pays Tropicaux.
• DDAF du loiret, DDAF de l’Indre et DDAF du Cher, (juillet 2008), Gestion des eaux pluviales dans les
projets d’aménagement, Guide technique-Volume 2.
• MADI, A., (Juillet 2016), Note de Calcul des Structures des Chaussées, Indice B.
• MICHEL PEYRON, (Novembre 2007), L’utilisation du trafic poids lourds pour le dimensionnement
des chaussées neuves et de leur entretien.
• POROT, L., (Novembre 2010), Structures des Chaussées Souples - Dimensionnement des chaussées
souples par méthode mécanique, Bitume Québec.
• Service d’Etudes Techniques des Routes et Autoroutes (SETRA), Laboratoire Central des Ponts et
Chaussées (LCPC), (1998), Catalogue des structures Types de Chaussées Neuves, Paris.
ANNEXES
COORDONNEES
REFERENCE
X Y Z
ISTA4B 542 407,30 56 367,10 6,459
ST3B 542 279,40 56 365,30
STAT1 542 157,40 56 413,20
STAT2 541 986,70 56 511,50
STAT3 541 857,30 56 564,00
STAT5 541 748,90 56 600,40 5,06
Borne 31 541 684,50 56 680,60 6,188
ST7 541 576,60 56 773,20 5,19
ST8 541 490,70 56 859,80 5,378
ISTA6 541 404,20 56 947,30 6,048
Page A
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PLATEFORME 3,4485
Page B
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Fe
DESIGNATION SECTION LONGUEUR PENTE (0/0)
AVAL AMONT
SORTIE DALOT
2,33482
D'ORIGINE
CANAL 150x70 144,1 0,1 2,33482 2,47892
REGARD 1 2,47892 2,47892
DALOT 1 120X70 4,5 0,7 2,47892 2,51042
CANIVEAU 80X70 2,64042 2,64042
DALOT 2 80X70 6 0,7 2,64042 2,68242
CANIVEAU 80X50 2,68242 2,68242
FELLURE 0,12 3,18242 3,30242
STATIONNEMENT 1,4 2 3,30242 3,33042
TROTTOIRE 3,5 2 3,45042 3,52042
PLATEFORME 3,52042
Page C
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PLATEFORME B
VOLUMES TERRASSEMENTS
N° ABSCISSE REMBLAI REMBLAI DEBLAI DEBLAI DECAPAGE DECAPAGE
Page D
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PLATEFORME B
VOLUMES TERRASSEMENTS
N° ABSCISSE REMBLAI REMBLAI DEBLAI DEBLAI DECAPAGE DECAPAGE
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Aménagement d’un Lotissement à Avorbam.
Canaux à fond en terre, côtés avec pierres 0.028 0.030 0.033 0.035
Page F
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ANNEXE 7 : Détails sur le calcul du Gain économique apporté par la vitesse critique.
Caniveau 100 x
1 0,33 130,804 43,16532 0
100
Page G
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Page H
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Page J
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Page K
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ANNEXE 12 : Profil en Travers Type donné en APD Voirie Primaire (18 m).
Page L
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ANNEXE 13 : Profil en Travers Type donné en APD Voirie Secondaire (12 m).
Page
M
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ANNEXE 14 : Profil en Travers Type donné en APD Voirie Tertiaire (11 m).
Page N
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LISTE DES VOIES
Page O
Altitude (m) LINEAIRE PAR CATEGORIE DES VOIES (ml) STRUCTURE DE CHAUSSEE Enprise de la
Codification Itinéraire Observation
ZA ZB Avenue Primaire Secondaire Tertiaire Total SECTION Initiale (APD) Finale (note de calcul SOCOBA du 23/06/16) voie (m)
QUARTIER F
V3C3 2-45 4,017 4,845 - - 244,19 - 244,19 P1-P15 5BB + 30GNT 0/80 5BB + 15GNT 0/25 + 15 à 25GL 11
Sous- total quartier F 0,00 0,00 244,19 0,00 244,19
QUARTIER D
5-17-18- - - 100,00 P2-P7 5BB + 30GNT 0/80 5BB + 15GNT 0/25 + 15 à 25GL 11
V3C2 4,521 4,58 600,00 Voie modifiée
19-20 - - 500,00 P7-P34 5BB + 30GNT 0/80 5BB + 15GNT 0/25 + 15 à 25GL 11
V3D2 20-49 4,398 4,703 - - - 43,70 43,70 P2-P7 5BB + 30GNT 0/80 5BB + 15GNT 0/25 + 15 à 25GL 11
Tronçon non étudié en
V3C5 50-21-51 5,02 4,367 156,79 156,79 P1-P6 et P7-P10 5BB + 30GNT 0/80 5BB + 15GNT 0/25 + 15 à 25GL 11
APD
V3C1 23-22-19 3,252 4,163 - - 303,71 - 303,71 P2-P20 5BB + 30GNT 0/80 5BB + 15GNT 0/25 + 15 à 25GL 11
V3D1 52-22-53 4,146 4,104 - - - 201,97 201,97 P1-P9 et P10-P17 5BB + 30GNT 0/80 5BB + 15GNT 0/25 + 15 à 25GL 11
V3D3 48-18 4,931 4,431 - - - 120,00 120,00 P1-P9 5BB + 30GNT 0/80 5BB + 15GNT 0/25 + 15 à 25GL 11
V3D4 46-17-47 3,884 5,042 - - - 389,22 389,22 P1-P12 et P12-P27 5BB + 30GNT 0/80 5BB + 15GNT 0/25 + 15 à 25GL Voie à racourcir 11
Sous- total quartier D 0,00 0,00 803,71 1 011,68 1 815,39
QUARTIER A
Aménagement d’un Lotissement à Avorbam.
16-28-29- 260,62 P2-P19 5BB + 30GNT 0/80 5BB + 15GNT 0/25 + 15 à 25GL 11
V2C1 3,468 4,183 451,95
30-27-31 191,33 P19-P31 5BB + 30GNT 0/80 5BB + 15GNT 0/25 + 15 à 25GL 11
V2D1 28-63 3,7 4,304 154,75 154,75 P2-P12 5BB + 30GNT 0/80 5BB + 15GNT 0/25 + 15 à 25GL 11
V2D5 29-62 4,093 3,789 54,7 54,7 P1-P6 5BB + 30GNT 0/80 5BB + 15GNT 0/25 + 15 à 25GL 11
V2D3 30-64 3,609 4,182 191,1 191,1 P2-P12 5BB + 30GNT 0/80 5BB + 15GNT 0/25 + 15 à 25GL 11
V2D4 65-64-66 4,485 4,722 172,16 172,16 P1-P14 5BB + 30GNT 0/80 5BB + 15GNT 0/25 + 15 à 25GL 11
Mémoire de fin de cycle :
QUARTIER G
42-40-43- 60 P1-P7 5BB + 30GNT 0/80 5BB + 15GNT 0/25 + 15 à 25GL 11
V5C3 4,156 3,535 220
44 160 P7-P21 5BB + 30GNT 0/80 5BB + 15GNT 0/25 + 15 à 25GL 11
V5C1 3-36-37-38 4,854 3,824 405,71 405,71 P2-P26 5BB + 30GNT 0/80 5BB + 15GNT 0/25 + 15 à 25GL 11
V5D1 41-36 4,574 4,098 112,05 112,05 P1-P9 5BB + 30GNT 0/80 5BB + 15GNT 0/25 + 15 à 25GL 11
V5D2 55-37-54 4,663 3,714 246,37 246,37 P1-P14 et P15-P19 5BB + 30GNT 0/80 5BB + 15GNT 0/25 + 15 à 25GL 11
V5D3 56-43 3,601 4,505 254,45 254,45 P2-P18 5BB + 30GNT 0/80 5BB + 15GNT 0/25 + 15 à 25GL 11
V5C2 40-38-39 3,828 3,584 321,88 321,88 P2-P21 5BB + 30GNT 0/80 5BB + 15GNT 0/25 + 15 à 25GL 11
Sous-total quartier G 0 0 727,59 612,87 1340,46
AVENUE ET AUTRES VOIES
V1B1 10-9-11-12 3,69 3,888 1007,97 1007,97 P2-P59 4BB + 9GB + 20GNT 0/80 5BB + 22 à 26GNT 0/25 18
V1B2 4-7-8-9 4,793 3,469 671,88 671,88 P2-P38 4BB + 9GB + 20GNT 0/80 5BB + 22 à 26GNT 0/25 18
V1C4 8-44 3,652 3,493 198,39 198,39 P2-P13 5BB + 30GNT 0/80 5BB + 15GNT 0/25 + 15 à 25GL 11
Tronçon non étudié en
V1C3 61-25 3,453 3,812 291,22 291,22 P2-P20 5BB + 30GNT 0/80 5BB + 15GNT 0/25 + 15 à 25GL 11
APD
24-12-25- 5BB + 15GNT 0/25 + 15 à 25GL (P2-P7 et P29-P45)
V1C1 3,413 4,009 639,27 639,27 P2-P28 et P29-P45 5BB + 30GNT 0/80 11
6-23-26- 5BB + 8GB + 15 à 17GNT 0/25 (P7-P28)
18 (P1-P13) et
V1A1 1-2-3-4-5-6 15,517 3,15 909,35 909,35 P1-P55 4BB + 9GB + 20GNT 0/80 5BB + 8GB + 15 à 17GNT 0/25
23 (P13-P55)
Sous-total avenue et autres voiries 909,35 1679,85 837,66 291,22 3718,08
Total linaire 909,35 2 071,03 3 549,20 3 842,97 10 372,55
Mémoire de fin de cycle :
Aménagement d’un Lotissement à Avorbam.
Page P
MAGANGA MAGANGA Sylvano Sylfreed,
Etudiant en 5ème année Option Génie Civil