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B. Géométrie de roues
Empattement
Voie
Parallélisme
Différence d'angle de braquage
Carrossage
Déport de l'axe de pivot
La chasse
Travaux préparatoires
Mesure initiale
Documentation et réglage
D. Questions de révision
E. Boitier de direction
F. Systèmes de direction
G. Servodirection à crémaillère
J. Direction active
K. Questions de révision
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A. Les bases de la direction
Les pièces principales de la direction d'un véhicule automobile sont (illustration 1):
Volant
Mécanisme de direction
Biellettes d'accouplement
Barre d'accouplement
Colonne de direction
Fonctions
Commander l'orientation des roues avant. Rendre possible des angles de braquage différents.
Types de construction
Direction à bogie
Direction à fusée
Direction à bogie
Lors du braquage, les roues directrices pivotent autour d'un seul point de rotation. A cause de la diminution
de la surface entre les points de contact des quatre roues et la chaussée, le risque de basculement
augmente. La direction à bogie est généralement utilisée sur les remorques à deux essieux. Elle est facile à
manœuvrer.
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Illustration 2 : Direction à bogie et direction à fusée
Direction à fusée
Chaque roue pivote sur son propre axe de rotation. Celui-ci est relié aux points supérieurs et inférieurs de la
suspension (ill. 2, p. 438) ou à l'axe de fusée.
La direction à fusée est utilisée sur tous les véhicules automobiles à deux essieux et plus. Lors du braquage, la
surface entre les points de contact des quatre roues et la chaussée reste pratiquement constante.
En virage, chaque roue directrice doit pouvoir suivre son propre rayon de braquage sans subir les contraintes de
l'autre dont le rayon est différent. Plus le rayon du virage est petit, plus !angle de braquage doit être grand. Etant
donné que, sur les véhicules à deux essieux, les roues situées du côté intérieur du virage suivent un rayon plus
petit que celles situées du côté extérieur du virage, elles doivent braquer davantage.
Principe d'Ackermann. Selon ce principe, les roues avant étant braquées, le prolongement des lignes d'axe
des fusées doit croiser au même point le prolongement de la ligne d'axe de l'essieu arrière. Les voies circulaires
suivies par chaque roue avant et arrière ont alors un centre de rotation commun (ill. 3).
Trapèze de direction
Il est formé par la barre d'accouplement, les deux biellettes d'accouplement et la ligne d'axe reliant les axes de
pivotement des fusées (ill. 4).
Sachant que la roue située du côté intérieur du virage doit braquer davantage que celle située du côté
extérieur, le trapèze de direction permet d'obtenir des angles de braquage différents sur les roues avant.
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Cet effet est obtenu par l'inclinaison des biellettes d'accouplement (ill. 4). Lorsque le véhicule est en ligne
droite, le prolongement des biellettes croise le centre de l'essieu arrière (épure de Jeantaud).
Timonerie de direction
Fonctions
Transmission aux roues avant des mouvements exercés sur le mécanisme de direction.
Guidage des roues sur une trajectoire précise.
Pièces principales
Essieu avant rigide. Sur les véhicules utilitaires, le mécanisme de direction est généralement un boîtier de
direction avec écrou à circulation de billes. Le mouvement est transmis par le bras du boîtier de direction à la
barre de direction, au levier de direction et aux biellettes d'accouplement. Celles-ci sont reliées par des rotules
de direction à la barre d'accouplement constituée d'une seule pièce (iIIustration 1).
B. Géométrie de roues
1. Empattement
L'empattement est la distance entre l'axe
des r roues avant et l'axe des roues arrière
(iIIustration. 2).
Illustration 2 : Empattement
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2. Voie
La voie est la distance, mesurée au sol,
entre les axes des roues d'un même essieu
(iIIustration. 3).
Illustration 3 : Voie
L'empattement multiplié par la voie donne la surface au sol des points de contact des quatre roues.
3. Parallélisme
Le parallélisme est la différence de voie A – B, entre l'avant et l'arrière des roues d'un même essieu,
mesurée à la hauteur de l'axe de la roue.
Le parallélisme est mesuré à la hauteur du centre de la roue, d'un rebord de jante à l'autre, et peut être indiqué
pour les deux roues aussi bien en millimètres qu'en degrés
On distingue:
Parallélisme nul : I2 – I1 = 0
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déport de l'axe de pivot positif. Les roues ont
tendance à braquer vers l'intérieur en raison de
la force motrice.
Les différents angles de la géométrie sont harmonisés afin d'atteindre les objectifs suivants:
En cas de problème, le contrôle du trapèze de direction permet de détecter d'éventuels éléments de direction
qui seraient pliés. La mesure des angles de braquage s'effectue par comparaison sur des plateaux pivotants.
On braque successivement chaque roue à l'extérieur de 20° et on compare l'angle de braquage de la roue
intérieure (p. ex. 22°).
Afin d’optimiser les caractéristiques du comportement d’un véhicule, à savoir sa stabilité de trajectoire, son
déplacement en ligne droite, sa tenue de route et sa tendance au flottement des roues, il faut harmoniser la
géométrie du carrossage, de l’inclinaison de l’axe du pivot, du déport de pivot et de la chasse. On réduit ainsi
au maximum l’usure des pneus.
5. Carrossage
Le carrossage est l'inclinaison de la roue par rapport à la verticale, dans le sens transversal du véhicule (ill.1)
le carrossage positif
le carrossage négatif
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Plus le carrossage positif est important, moins la tenue de route en virage sera bonne.
Un carrossage négatif améliore la tenue de route en virage mais a pour effet d'augmenter l'usure des pneus à
l'intérieur de la bande de roulement.
La plus part des véhicules automobiles ont, un carrossage allant de : - 1 à + 30'. Des différences de ± 30' sont
admises.
L'axe de pivot passe par le point supérieur et inférieur de pivotement du moyeu de la roue.
L'inclinaison de l'axe du pivot additionnée à celle du carrossage forment un angle dont la valeur reste constante
dans tous les cas (angle inclu). Si l'angle d'inclinaison du pivot ô diminue, l'angle de carrossage augmente et vice-
versa.
Dans le cas d'un déport positif de l'axe de pivot, l'inclinaison de l'axe de pivot produit le soulèvement de l'avant du
véhicule lors du braquage des roues.
Le poids du véhicule provoque un point de retour automatique des roues braquées pour la conduite en ligne
droite.
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Illustration 2 : Inclinaison de l’axe de pivot Illustration 3 : Déport positif de l’axe de pivot
Le déport de l'axe de pivot Ro est le bras de levier sur lequel agissent les forces de frottement entre les pneus et
le sol (iII. 3). Il est mesuré entre le centre de la surface de contact du pneu et le prolongement de l'axe de pivot.
Le prolongement de l'axe de pivot rejoint le sol non pas au milieu de la surface de contact des pneus mais
du côté intérieur.
Lors du freinage, la force exercée sur les pneus tend à faire pivoter les roues vers l'extérieur. Dans le cas d'une
adhérence différente entre les roues, celle qui adhère le mieux braquera vers l'extérieur, entraînant le véhicule de
travers. Le déport positif doit être le plus faible possible pour réduire cette influence.
Le prolongement de l'axe de pivot rejoint le sol non pas au milieu de la surface de contact des pneus mais du
côté extérieur (ill. 1).
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Illustration 1 : déport négatif de l’axe de pivot Illustration 2 : déport neutre de l’axe de pivot
Un déport négatif de l'axe de pivot peut être obtenu grâce à l'utilisation de jantes à voile très creux et de freins
à disque à étrier flottant.
Lors du freinage, il se crée un couple qui tend à braquer la roue vers l'intérieur, car l'axe de rotation se trouve
du côté extérieur du pneu. Dans le cas d'une adhérence différente entre les roues (p. ex. une roue sur surface
sèche et l'autre sur surface gelée, grasse), le couple engendré par celle qui adhère le mieux braque fortement
vers l'intérieur, ce qui génère un contre-braquage automatique venant contrer la tendance du véhicule à se
diriger du côté le plus freiné (ill. 3).
Le prolongement de l'axe de pivot rejoint le sol exactement au milieu de la surface de contact des pneus (ill. 2).
Caractéristiques
7. La chasse
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La chasse est l'inclinaison de l'axe de pivotement de la roue par rapport à la verticale, dans le sens longitudinal
du véhicule
Illustration 4 : La chasse
L'angle de chasse c est exprimé en degrés et en minutes. Le déport de chasse peut également être donné
en mm.
7.1 Chasse positive. Le prolongement de l'axe de pivot rencontre le sol en avant du point de contact du
pneu.
Lorsque le déport de chasse est positif, les roues sont tirées. L'angle de chasse positif est utilisé pour
stabiliser les roues directrices des véhicules à propulsion.
Avec un angle de chasse positif, la carrosserie s'abaisse du côté intérieur du virage lors du braquage et
se soulève du côté extérieur. Il en résulte ainsi un couple antagoniste agissant sur la direction après le
virage, favorisant le retour des roues en ligne.
7.2 Chasse négative. Le prolongement de l'axe de pivot rencontre le sol en arrière du point du contact du
pneu
Sur les véhicules à traction, on peut employer une chasse presque neutre ou négative. Cela permet de diminuer
les forces de rappel et d'éviter un retour trop rapide des roues après un virage
L’angle de chasse, l’angle de pivot et le déport de pivot influencent ensemble les forces de rappel des roues
directrices. Ils contribuent à stabiliser la direction.
Le banc de géométrie informatisé sert à mesurer électroniquement les positions des roues du véhicule et à
comparer les valeurs de consigne et les valeurs réelles au moyen d'un logiciel informatique.
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4 unités de fixation pour les capteurs des valeurs mesurées;
4 têtes de mesure pour la mesure de la position des roues. Celle-ci est mesurée à l'aide d'un rayon
infrarouge et d'une caméra intégrée puis transmise à l'ordinateur;
2 plateaux tournants pour les roues avant permettant de braquer légèrement les roues directrices;
2 plateaux coulissants pour les roues arrière permettant de les déplacer légèrement.
Valeurs mesurées. L’ordinateur permet d'enregistrer les données suivantes du train roulant:
Essieu avant
Parallélisme individuel et total, carrossage, désalignement de la roue, chasse, angle de pivot et divergence des
angles de braquage.
Essieu arrière
Train roulant
Désalignement des roues arrière, désalignement latéral droite et gauche, différence de voie, décalage d'essieu.
Procédure de mesure. Toutes les valeurs mesurées découlent de la mesure de la cornière d'angle (ill. 2).
Si tout est en ordre, tous les angles sont à 90°. Les erreurs possibles au niveau du train roulant sont représentées
dans l'ill. 2.
Voie. Elle est enregistrée par les têtes qui mesurent le désalignement angulaire (ill. 1, p. 441).
Valeurs de carrossage. Elles sont données par le désalignement angulaire mesuré par les têtes par rapport à la
verticale.
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Illustration 2 : Procédures de mesure, possibilités d’erreurs au niveau du train roulant
Cette mesure peut être réalisée uniquement sur des surfaces planes qui sont parfaitement à niveau,
idéalement sur un lift ou au-dessus d'une fosse. Grâce au banc de géométrie, le train roulant et la
géométrie des essieux peuvent être vérifiés et réglés avec une grande exactitude. Chaque valeur mesurée
peut être indiquée avec une précision allant de ± 5' à ± 10'. C'est pour cette raison que les systèmes
servant aux mesures (p. ex. les plateaux tournants et les plateaux coulissants) doivent reposer sur une
surface parfaitement horizontale. Les surfaces d'appui des roues du poste de mesures doivent être de
niveau. En diagonale, les écarts de hauteurs ne doivent pas dépasser 1 à 2 mm.
Lors de la mesure sur le banc de géométrie, l'axe géométrique est automatiquement utilisé comme ligne
de référence.
L’illustration 1 montre la structure systématique d'une mesure informatisée de la géométrie des roues. La
position des roues arrière définit l'axe géométrique. L'essieu arrière constitue donc l'essieu de référence. Si le
parallélisme individuel de l'essieu arrière n'est pas correct, le véhicule roulera de travers.
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1. Travaux préparatoires
Placer le véhicule sur une surface parfaitement horizontale ou sur un lift à niveau pour la géométrie.
Vérifier l'usure des pneus, les dimensions des pneus et des jantes, la pression de gonflage, l'état des rotules,
contrôler les jeux dans les moyeux des roues et les articulations.
Régler l'état de charge selon les indications du constructeur.
Placer les roues avant sur les plateaux tournants et les roues arrière sur les plateaux coulissants.
Positionner le véhicule et décrocher les fixations des plateaux coulissants.
Balancer plusieurs fois la suspension du véhicule.
Fixer les supports et les capteurs d'angle aux roues du véhicule illustration 2.
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Illustration 4 : Mesure de la voie
3. Documentation et réglage
Imprimer le procès-verbal de contrôle. Les valeurs hors tolérances sont indiquées en rouge.
Comparer les valeurs réelles avec les valeurs de consigne et, le cas échéant, procéder aux travaux de
réglage.
Effectuer une mesure de contrôle après avoir réalisé les réglages.
Imprimer le procès-verbal du résultat et le joindre à la documentation du véhicule.
Toutes les valeurs relevées par l'ordinateur de mesure peuvent être jointes, à titre de procès -verbal de
mesure, à la documentation destinée au client (ill. 1).
Procès-verbal de mesure. Dans le procès-verbal, les valeurs qui sont dans les tolérances figurent en
vert, celles qui nécessitent des réglages sont en rouge et les valeurs de consigne, ainsi que les
tolérances, sont représentées en noir.
Le tableau 1 présente les problèmes pouvant se produire au niveau du réglage des roues et leurs conséquences
sur le mécanisme de roulement.
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Mauvais parallélisme (trop grand pincement Usure accrue des pneus (formation de "dents de scie")
ou trop grande ouverture)
Carrossage négatif trop important Usure du côté intérieur de la bande de roulement du pneu
Carrossage positif trop important Usure du côté extérieur de la bande de roulement du pneu
Ecart de l'angle de carrossage Usure externe accrue des pneus due à la différence d'angle
de braquage dans les virages.
Chasse trop faible Mauvais retour après braquage, flottement des roues
D. QUESTIONS DE RÉVISION
E. Boitier de direction
Fonctions
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Transformer la rotation du volant de direction en pivotement du bras ou en déplacement de la crémaillère.
Le rapport de démultiplication dans le boîtier de direction doit être calculé afin que l'effort musculaire maximal au
volant de direction ne dépasse pas 200 N pour les véhicules de classe M3.
Ce rapport est, au maximum, d'environ i= 19 pour les véhicules de tourisme et d'environ i= 36 pour les véhicules
utilitaires.
Actuellement, on utilise presque exclusivement des directions à crémaillère (ill. 1) pour les véhicules de tourisme et
des boîtiers à circulation de billes pour les véhicules utilitaires.
Fonctionnement Si l'on tourne le volant de direction, la crémaillère est déplacée dans le boîtier par la rotation du
pignon; les roues sont ainsi braquées par l'intermédiaire des barres et des leviers d'accouplement. Le mécanisme de
direction à crémaillère se distingue par un rapport direct, un léger rappel des roues et un type de construction plat.
Rapport variable. Dans les boîtiers de direction purement mécaniques, sans servodirection, le pas de la denture de la
crémaillère est établi de manière à ce que la direction ait un effet plus direct dans sa partie centrale que lors de
braquages importants (ill. 2).
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direction plus directe pour une conduite rapide en ligne droite;
effort réduit lors de grands braquages (p. ex. manœuvres de stationnement).
F. Systèmes de direction
On distingue les boîtiers de direction avec:
assistance hydraulique (p. ex. servodirection à crémaillère, servodirection avec écrou à circulation de billes);
servodirection à assistance électro hydraulique (p. ex. Servotronic et direction active);
assistance électrique (p.ex.Servoelec, direction active).
G. Servodirection à crémaillère
Construction (illustration 1)
d'un mécanisme de direction à crémaillère mécanique;
d'un cylindre de commande hydraulique avec piston;
d'une soupape à tiroir rotatif (valve de commande);
d'une pompe hydraulique, d'une valve de limitation de la pression et d'un réservoir d'huile.
La mise en mouvement de la crémaillère se fait avec le pignon; l'arbre de sortie vers les barres d'accouplement est
installé latéralement au boîtier.
Le carter contenant la crémaillère forme le cylindre de travail qui est subdivisé en deux chambres par un
piston. On utilise des soupapes à tiroir rotatif (ill. 1) ou des soupapes à piston rotatif comme éléments de
commande.
Une des extrémités de la barre de torsion est fixée par deux goupilles à la douille de commande et au pignon
d'entraînement, l'autre extrémité à l'arbre de direction et au tiroir rotatif.
Le tiroir rotatif et la douille de commande forment la soupape à tiroir rotatif. Des rainures de commande sont
disposées sur leur surface. Les rainures de la douille de commande débouchent dans les conduits du boîtier. Ceux-ci
dirigent le flux d'huile en direction des chambres de travail, de la pompe et vers le réservoir d'huile hydraulique.
Illustration 1 : direction assistée hydraulique à crémaillère avec soupape à tiroir rotatif lors d’un braquage à
droite
Fonctionnement. Lorsque l'on braque le volant de direction, la force musculaire est transmise, par l'intermédiaire
de la barre de torsion, au pignon d'entraînement. La barre de torsion subit une torsion élastique proportionnelle à la
force qui s'oppose au braquage des roues. Cette torsion fait tourner le tiroir rotatif par rapport à la douille de
commande qui l'entoure. Ainsi, la position des rainures de distribution va être modifiée. Les rainures d'admission
sont ouvertes et laissent passer la pression de l'huile. La pression de l'huile arrivant de la pompe hydraulique
passe par les rainures d'admission situées dans la rainure radiale inférieure de la douille de commande et est
dirigée vers la chambre de travail adéquate. La pression du liquide agit soit sur le côté droit, soit sur le côté gauche
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du piston et crée la force d'assistance hydraulique. L'autre chambre est reliée au retour. Le piston étant fixé à la
barre de la crémaillère, cette force s'ajoute proportionnellement à la force musculaire transmise par le pignon
d'entraînement à la crémaillère.
Si le volant de direction n'est plus actionné, la barre de torsion et la soupape à tiroir rotatif retrouvent leur position
de repos. Les rainures reliant les chambres de travail sont alors fermées et celles du circuit de retour sont
ouvertes.
L'huile hydraulique arrive de la pompe, passe par le tiroir rotatif et retourne au réservoir.
Le Servotronic est une servodirection à crémaillère à commande électronique dans laquelle la vitesse du
véhicule influence les forces hydrauliques d'assistance.
A faible vitesse, la force d'assistance de la servodirection agit pleinement. Quand la vitesse augmente, la force
d'assistance hydraulique diminue.
Fonctionnement. Quand la vitesse de conduite est inférieure à 20 km/h, l'électrovalve, pilotée par l'appareil de
commande, reste fermée.
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Braquage à droite à faible vitesse (ill. 1)
Lorsque l'arbre de direction tourne dans le sens des aiguilles d'une montre, le tiroir droit (6) est poussé vers le
bas par la barre de torsion et le levier qui y est fixé. L'huile sous pression afflue dans la chambre de travail
(12), agit sur le piston et assiste ainsi la force de braquage.
Simultanément, l'huile afflue dans les chambres (4) et (5) par la soupape de retenue (8).
Braquage à droite à vitesse élevée. L'électrovanne est totalement ouverte. L'huile sous pression s'écoule vers
le circuit de retour depuis la chambre de travail (12) par la soupape de retenue ouverte (8), l'étrangleur (10) et
l'électrovanne ouverte.
Le retour de l'huile par la soupape de retenue et l'effet de l'étrangleur (10) permet à la pression de la chambre
(4) d'être supérieure à celle de la chambre (5), ce qui pousse le levier du piston (6) vers le haut et imprime ainsi
un couple de retour sur la barre de torsion et la colonne de direction.
La force d'assistance au braquage diminue, la direction nécessite plus de force musculaire ct agit ainsi plus
directement.
Dans le cas du Servolectric (ill 2), la force d'assistance est fournie par un moteur électrique commandé
électroniquement. Celui-ci n'est enclenché qu'en cas de besoin.
Fonctionnement. Le couple de braquage initié par le conducteur est capté par une barre de torsion (capteur de
couple) et la vitesse de conduite est mesurée par un capteur de régime. Les deux signaux sont transmis à
l'appareil de commande. Celui-ci calcule, à l'aide d'une cartographie caractéristique programmée, le couple
d'assistance nécessaire ainsi que sa direction effective; il envoie les signaux de sortie correspondants au
moteur électrique qui génère le couple d'assistance nécessaire et le transmet, par un engrenage à vis sans fin,
à la colonne de direction qui entraine le mécanisme à crémaillère.
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Illustration 2 : Servodirection électrique Servoélectric
J. Direction active
Servodirection à crémaillère
Moteur électrique
Entraînement planétaire
Appareil de commande
Capteurs
K. Questions de révision
7. Quelles sont les différences entra une servodirection électro hydraulique et une
servodirection électrique?
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