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Université Mohammed V de Rabat

Faculté des Sciences Juridiques Economiques et Sociales


Souissi
Management et stratégie des
organisations.
Séminaires et exposés discussions
Partie introductive
Pr LANKAOUI LATIFA
2017-2018
Introduction.
L’environnement est en perpétuelle évolution,
le marché est considéré comme turbulent.
Il n’est plus question de gérer une
organisation au jour le jour comme dans le
passé puisque les méthodes de gestion
traditionnelles sont révolues et deviennent
inadaptés d’où l’importance du management
pour gérer l’environnement et atteindre les
objectifs.
les institutions sont désormais des
organisations plus ouvertes, susceptibles de
s’adapter aux turbulences, en mesure de
proposer des évolutions. À ce titre, le
management doit permettre d’élaborer des
réponses appropriées.
I- LE CONCEPT DE MANAGEMENT
Il s’agit là d’une notion qui s’est peu à peu
développée dans les entreprises industrielles et
bureaucratiques, puis dans les entreprises de
services, au cours du 20è siècle. Le concept
apparaît nettement à la fin des années 50 en
Amérique, et se généralise aujourd’hui à tous
les univers de production, y compris dans
l’économie sociale, et plus largement dans le
champ de la santé et de l’action sociale.
Il constitue une réponse à des évolutions
historiques et à des mutations dans
l’économie et le travail, il est associé à la
notion proposée
par F. Braudel « d’avènement de la société
industrielle, de la société bourgeoise et
capitaliste. »
Le management renvoie aux théories relatives
tantôt aux organisations tantôt aux stratégies
qui impliquent l’entreprise dans la gestion et
l’animation de ses différentes ressources au
regard de ses objectifs.
• C’est une réponse alternative au
fonctionnement des entreprises
charismatiques ou paternalistes, c’est une
démarche de rationalisation de l’action
organisée, dans les entreprises confrontées à
une complexification accrue des contraintes,
tant au niveau humain que technique.
Longtemps liée au secteur économique et au
marché, cette dynamique correspond aussi
bien à « l’art de faire », aux processus qui
permettent l’optimisation de l’entreprise sur le
marché, qu’à la valorisation des ressources
humaines.
Le terme « management », dans son
étymologie, renvoie à l’idée de « manège ou
de ménage », et pourrait signifier « régler les
affaires de la maison », ou aménager et bien
évidemment organiser.
Il symbolise la « main » (cf. La main visible des
managers, A. Chandler). La main est
symboliquement associée au management et
au manager. Les expressions « prendre en
main une organisation, tenir en main, mettre
la main à la pâte » illustrent bien des postures
et des comportements de dirigeants, dans la
conduite des affaires...
Le management est défini comme un « art ou
une action, qui permet de conduire une
organisation, de la diriger, de planifier son
développement, de la contrôler, il s’applique à
tous les domaines d’activité de l’entreprise ».
Il conduit à ce que les tâches soient accomplies
dans les meilleures conditions. Il recouvre
toutes les fonctions attachées à l’entreprise,
l’organisation de la production, la gestion des
ressources humaines, le développement, la
recherche ou l’innovation...
II - REGARD SUR LES ORGANISATIONS
• Management et organisation sont liés, parfois
confondus. L’organisation est aujourd’hui
• définie comme un ensemble humain et technique
structuré autour de stratégies et méthodes
• lui permettant d’assurer à la fois sa pérennité, sa
compétence sur le marché et la capacité
• à atteindre ses objectifs.
L’organisation peut être regardée comme un
rassemblement de ressources humaines,
matérielles, de travail et de capital,
influencées par une diversité de contraintes et
d’opportunités, internes et externes.
• Face à la complexité de l’environnement, les
organisations doivent mettre en place une
stratégie.
• Cette stratégie doit être construite autour de
la définition de la finalité de l’organisation.
• La stratégie est un terme emprunté au
domaine militaire.
• Il a été transposé aux organisations dans les
années 50.
• Chandler propose en 1960, une première
définition de la stratégie : elle « consiste à
déterminer les objectifs et les buts
fondamentaux à long terme d’une
organisation puis à choisir les modes d’action
• Et d’allocation des ressources qui permettront
d’atteindre ses buts et ses objectifs. »
• La stratégie est un ensemble d’opérations
(diagnostic interne) et de son environnement
(diagnostic externe).
III- Stratégie de l’organisation.

Une stratégie permet de réaliser les missions


de l’organisation.
1- définition de la mission de l’organisation :
-toute organisation doit fixer le but de son
activité.
• Les entreprises privées : l’obtention du maximum
de profit, elles peuvent également avoir des
finalités environnementales, éthiques, sociales,
etc..
• Les organisations publiques et les autres
organismes à but non lucratif : production de
services publics et la gestion du domaine public.
• Les organismes à but non lucratif (associations,
fondations) : satisfaire leurs adhérents.
• 2- les objectifs de l’organisation :
• Les entreprises fixent les objectifs
Objectifs stratégiques à long terme fixés par les
dirigeants.
Objectifs tactiques à moyen terme fixés par les
cadres.
Objectifs opérationnels à court terme au niveau
des exécutants.
• L’intérêt de la stratégie est :
• La coordination des objectifs pour que l’action
soit homogène et pertinente.
• Faire face aux défis de son environnement : la
stratégie doit donner l’occasion aux dirigeants
de prendre des décisions qui permettent à
l’organisation de se développer dans un
univers concurrentiel et en mutation continue.
• les orientations de la stratégie permettent à
une organisation de croître sur son marché ou
d’étendre son activité à d’autres domaines.
• Rester performant et compétitif ; la stratégie
doit permettre à l’entreprise de proposer un
produit de qualité au moindre coût pour être
compétitive ; pour être performante, elle doit
atteindre ses objectifs en optimisant
l’utilisation de ses ressources.
l’existence d’un lien entre la finalité, la stratégie
et les objectifs de l’organisation est effective.
Le dirigeant détermine sa stratégie de façon à ce
qu’elle réponde à la finalité de l’organisation.
Les objectifs sont les éléments concrets à
atteindre.
• Existence de différentes stratégies.
• D’abord, quels domaines d’activité ?
• Ensuite, avec quels moyens ?
• Les grandes tendances de la stratégie :
• Début du Xxe Siècle : stratégies de
spécialisation.( une seule activité)
• 1930-1950 : stratégies d’intégration
verticale.(absorption des fournisseurs et /ou
des distributeurs pour mieux maitriser les
coûts, les délais..
• 1950 – 1980 : stratégies de diversification ; les
organisations se lancent dans de nouvelles
activités, sans toutefois délaisser leur métier
de base.
• Depuis 1980, les organisations privilégient les
stratégies de réseaux, associant un recentrage
sur le métier et les compétences de base et
une externalisation des autres activités sans
les abandonner complètement.
IV-Les aspects théoriques.
• I – Théories et approches du management.
• Deux niveaux peuvent être repérés comme
constitutifs du management.
• -l’analyse des organisations.
• -le comportement des individus et des
groupes, et le facteur humain.
• 1- l’école classique.
a- Max Weber (Allemagne 1864-1920) : auteur
majeur de la théorie des organisations.
Il trace le chemin menant à la rationalisation,
caractérisée par une logique obéissant au
calcul, à la prévision, à l’évaluation et à la
volonté d’efficacité.
• Il est connu surtout pour son ouvrage sur
l’éthique et le protestantisme et l’origine du
capitalisme.
• En 1922, dans son ouvrage « économie et
société » : analyse le fondement de l’autorité
et distingue trois grands types d’autorité
légitimes.
• L’autorité traditionnelle : basée sur l’habitude,
sur des valeurs transmises.
• L’autorité charismatique : repose sur les
qualités personnelles ; autorité qui fonctionne
sur le mode émotionnel.
• L’autorité rationnelle ou légale : fonctionne sur
un système de buts et de fonctions adopté de
façon rationnelle.
• Pour Weber, c’est le système le plus efficace
car l’autorité ne dépend pas des qualités
personnelles de l’individu.
• b – Fréderic W. Taylor (1856-1915) :
Inventeur de l’organisation scientifique du
travail, celle-ci est fondée sur des principes
simples :
-la séparation du travail de conception et du
travail de réalisation ( la division verticale ).
- l’analyse du travail et sa décomposition en
opérations élémentaires ( c’est la division
horizontale).
• -l’institution d’une rémunération au
rendement.
• -la mise en place d’un contrôle rigoureux.
c – Henri Fayol (1841-1925):
La division du travail, hiérarchie et
centralisation, l’unité de commandement,
constituent les bases du management
scientifique et ont permis de définir le modèle
de l’école classique.
• ces approches restent des repères utiles au
management, elles sont plus adaptées à des
systèmes fermés et des environnements
stables.
• 2- L’école des relations humaines :
• Elton Mayo (1880-1949) ; le premier à mettre
en évidence le facteur humain et le champ de
la motivation.
• Trois principes fondamentaux :
• -l’importance de l’intérêt que l’on porte aux
salariés.
• -l’importance des relations interpersonnelles
au sein d’un groupe.
• -L’existence au sein d’un groupe de normes
auxquelles les individus se conforment.
• Kurt Lewin (1890-1947) : nouvelles pistes
pour l’action collective, notamment les
phénomènes de leadership et le
fonctionnement des groupes restreints.
• Maslow et la hiérarchie des besoins (1908-
1970) :
• Connu pour sa théorie des motivations qui se
base sur la hiérarchie des besoins humains.
• 5 niveaux de besoins humains :
• 1- les besoins physiologiques.
• 2-les besoins de sécurité.
• 3-Les besoins d’appartenance.
• 4- Les besoins d’estime.
• 5- Les besoins de s’accomplir.
• L’hypothèse de Maslow est qu’une fois les
besoins de premier niveau satisfaits, l’individu
aspire aux besoins sociaux supérieurs.
• D’autres auteurs ont marqué l’école des
relations humaines comme :
• Douglas Mc Gregor (1906 -1964) avec la
théorie X et la théorie Y.
• Herzberg (1923-2000) : Théorie des facteurs
de satisfaction et des facteurs d’insatisfaction.
• Cependant, l’école des relations humaines est
reproché d’avoir une vision simpliste des
problèmes de l’organisation.
• L’amélioration des relations humaines est une
condition non suffisante à l’augmentation de
productivité.
• Les autres écoles de la théorie des
organisations :
• 1-L’école de la décision :
• Herbert simon (1916-2001) :
• Sur la remise en cause du modèle classique,
Simon propose le principe de la rationalité
limitée ou la rationalité procédurale.
• -Face à un problème nouveau, le décideur va
chercher dans un premier temps une solution
connue et déjà expérimentée. S’il n’y arrive
pas, il va chercher la solution la plus proche
possible ;
• -il s’arrête à la première solution
« satisfaisante », qui n’est donc en aucun cas
la meilleure.
• 2-L’école de la contingence :
• Il n’ ya pas de structure d’organisation idéale
mais autant de « best way » qu’il existe de
contextes différents.
• 3-L’école de l’analyse systémique.
• Un système est une structure organisée,
ouverte sur l’extérieur et réunissant plusieurs
éléments différents fonctionnant en
interaction pour un objectif commun.
• L’analyse systémique assimile l’organisation à
un système complexe finalisé, hiérarchisé,
commandé et ouvert sur son environnement.
• 4-L’école de l’analyse stratégique des
organisations.
• M.Crozier et E.Friedberg : relation de pouvoir
entre les acteurs de l’organisation et aux
règles implicites qui gouvernent leurs
interactions.
• 5-L’approche de l’économie industrielle :
• -la théorie des coûts de transaction :
• R H Coase : comparaison entre les coûts de
transaction du marché et les coûts de
transaction interne pour vérifier la pertinence
de l’organisation.
• - La théorie de l’agence/
• Principal objectif : divergences d’intérêts
potentielles entre les différents partenaires de
l’entreprise (dirigeants, actionnaires et
créanciers)

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