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FACULTE DE MEDCINE
DEPRATEMENT DE PHARMACIE
Chimie analytique
Spectroscopie
www.dzpharm.com
2009/2010
Généralité
1) Energie des molécules :
a) Introduction :
L’énergie totale d’une molécule en mouvement apparait comme la somme de quatre termes :
Vibration de déformation :
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Energie de vibration des molécules :
a) Mode simple :
La liaison qui existe entre deux atomes A et B est analogue à celle qui est due à un ressort
lequel exerce une force de rappel (F) lorsque A et B ont tendance à s’éloigner ou de
rapprocher l’un de l’autre.
| | |( )| {
La fréquence de vibration calculée par la mécanique classique
L’ensemble des deux corps A et B possède une énergie potentielle qui varie selon la distance
entre A er B
( )
3
La mécanique quantique montre que la liaison ne peut exister que dans quelques états
énergétiques bien définis. La molécule comporte donc des niveaux d’énergie de vibration
√ ( )
( ) √
4
Energie de rotation :
En tournant autour d’un axe, la molécule acquiert une énergie cinétique de rotation :
( )
Introduction :
Lorsqu’un faisceau monochromatique ( ) pénètre dans un milieu matériel (solution), les
molécules constituant ce milieu peuvent absorber une partie du rayonnement. Pour que cette
absorption ait bien, il faut que l’énergie des photons ( ) sont égale à la différence d’énergie
correspondant à une transition possible entre deux niveaux de la molécule
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2) Loi quantitative : loi de Lambert-Beer
a) Variation du flux lumineux :
( )
( )
⃗⃗⃗
b) Densité optique :
On appelle densité optique ou absorbance la valeur du logarithme décimale de l’inverse
de transmutance
( ) ( )
Est un nombre sans dimension, toujours positif
Pour le milieu est parfaitement transparent
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Dépend de la nature du corps absorbant, de la longueur d’onde et de la température
( )
La (ensemble ou totale) est la somme des densités optiques de chacune des solutions
( ) ( ) ( ) ( )
Cette propriété (addition) est importante elle permet en particulier le dosage de corps
absorbants les une en présence des autres
Lumière monochromatique :
La loi de Beer-Lambert n’est pas vérifiée pour l’ensemble du faisceau poly chromatique du
fait que
Pour se rapprocher des conditions idéales on utilise un système dispositif (monochromateur)
et on mesure l’absorbance ( ) au voisinage d’un maximum d’absorption
Solutions diluées :
La concentration de la substance absorbante ne doit pas être trop élevée : le coefficient est
fonction de l’indice de réfraction or cet indice dépend de la concentration, Donc ne
devient constant qu’à la dilution infinies
Seules les solutions très diluée suivent la loi de Beer-Lambert
En pratique
Domaine de linearité de la courbe ( )
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La loi n’est pas suivie dans le cas de solutions fluorescentes ou de
suspensions :
Dans un milieu trouble, une partie de l’énergie est absorbée mais une autre partie est diffusée
et échappe ainsi à la mesure
Les méthodes de comparaison visuelle sont intéressantes du fait qu’elles ne demandent aucun
appareillage mais elles sont peut précises ( )
b) Méthodes photoélectriques :
Contrairement à l’œil, les récepteurs photométriques permettent de comparer de façon plus
précise des intensités lumineuses inégales. En outre leur utilisation n’est pas limitée aux
radiations visibles
Avec certain appareils de ce type on peut atteindre une précision de
Photo colorimètres :
Les photomètres ou photo colorimètres utilisent des filtres pour sélectionner une bande de
spectre visible déterminée
On distingue des appareils :
- De zéro à compensation électrique (appareils à un seul faisceau ou appareils à double
faisceaux)
- De zéro à compensation optique (un seul ou double faisceaux)
Spectrophotomètre :
Pour obtenir une bande de longueur d’onde étroite, les spectrophotomètres utilisent un
système dispersif, prismes ou réseaux (bande de )
On distingue aussi des appareils à compensation électrique ou optique, mono faisceau ou
double faisceau
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4) Principe des dosages :
Pour déterminer la concentration d’une substance deux cas principaux sont à envisager
a) La substance est colorée (absorbe) et aucune autre substance n’interfère. On pratique
alors une colorimétrie directe
b) La substance à doser ne comprend pas de pics d’absorption caractéristique. Dans ce
cas, il est nécessaire de développer un complexe coloré, soluble et spécifique sous
l’influence de réactifs chimique
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5) Elimination de l’influence des ions gênants :
Le dosage peut être perturbé par la présence de substances étrangères dans la solution.
Ceci est vrai lorsque celles-ci absorbent dans la même longueur d’onde que le réactif ou le
composé à doser
Pour éliminer l’influence de ces substances gênantes en dispose pour cela des possibilités
suivantes :
Essai à blanc
On détermine la différence d’absorbance entre la solution inconnue (substance à doser + la
substance étrangère contenue) dans une cuve identique contenant les substances étrangères à
la même concentration
6) Précautions manipulatoires :
Cuves : les cuves doivent être parfaitement propres
Solution : la solution doit être parfaitement liquide
o Si on doit la filtrer, le verre fritté est souvent préférable
7) Remarque importantes :
Influence du temps :
Pour de nombreux composés colorés, l’absorbance évolue en fonction du temps. Il est
nécessaire lorsque l’on met au point un dosage, d’étudier les variations d’absorbances à partir
du moment où la coloration est formée
( )
Influence de la température
Les étalonnages sont valables qu’a une température donnée et les variations d’absorbance sont
parfois considérables en fonction de la température
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Absorption ultraviolette
1) Généralité :
Les transitions entre des niveaux d’énergie électronique correspondant à des radiations situées
dans le visible et l’ultraviolet. Un électron peut ainsi passer par absorption d’un quantum
d’énergies convenable d’une orbitale moléculaire liante ou , ou non liante à
une orbitale moléculaire anti liante ou
2) Applications analytiques :
Analyse qualitative :
Les molécules complexes ont une absorption qui est la somme des absorptions des différents
groupements qui la constituent
Pour les transitions qui nécessitent une énergie trop grande situées à de faibles longueurs
d’onde et ne peuvent être absorbées sur des appareils courants, c’est le cas des
transitions et de la plupart es transitions
Pour les transitions électroniques qui nécessitent une faible et moyenne énergie correspondent
aux transitions ou et se situent dans le domaine accessible de
Ces transitions correspondent à des groupements appelés chromophore
Il s’agit donc d’une méthode d’analyse fonctionnelle
Exemple :
Chromophore Orbitales Transitions
moléculaires
C C
à
..
C O
..
C C C C
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Bandes R (Radicalaire) :
Elles ont leur origine dans la transition de groupements chromophores isolés tels que
ou
Ces bandes présentent leur particularité une absorption molaire faible :
Bandes K (conjuguées) :
Elles apparaissent dans le spectre des molécules possèdent un système de doubles liaisons
conjuguée telles que butadiène ou hexa diène 1, 3, 5. Elles résultent d’une transition
et leur absorption molaire est élevée :
Styrène {
3) Influences structurales :
Effet bathmotrope :
Provoque par certains groupements placés du voisinage des chromophores appelés
auxochromes qui provoquent la diminution de l’énergie de transition c'est-à-dire le
déplacement de l’absorption vers les grandes longueurs d’ondes ex : amine
Effet hypsochrome :
Augmentation de l’énergie de transition déplacement du domaine de transition vers
des faibles longueurs d’ondes
La conjugaison augmente la longueur d’onde d’absorption
:
Les variations de peuvent provoquer des ionisations de molécules => modifient la
répartition des électrons dans leurs orbitales donc change
Ex : cette influence est utilisée dans les indicateurs colorés ex : phénolphtaléine
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Absorption infrarouge
Introduction :
Dans le domaine infra rouge ( ) l’absorption d’une radiation électromagnétique
correspond d’une transition entre des états de vibration ou rotation de la molécule
Le domaine le plus utilisé est situé entre et
( )
( )
Théorie :
Il existe deux types de vibrations moléculaires :
o Vibration d’allongement (stretching)
o Vibration de déformation (bending)
Le nombre de modes de vibration égal au nombre de degrés de liberté
Pour chaque mode de vibration correspond à une fréquence (nombre d’onde) de bonde
d’absorption
On peut calculer ces fréquences par la loi de Houke :
Ex : cas de liaison
De vibration ( )
On fait, les fréquences de vibration des liaisons sont observés entre
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Remarque :
Dans le calcule on a négligé l’influence des atomes voisins de la liaison
Le nombre théorique de modes de vibration peut ne pas correspondre au nombre de
bande d’absorption :
o Apparition de bande supplémentaire
o Certaines bandes n’apparaissent pas :
La fréquence se trouve en dehors ( )
La bande possède une intensité faible
Deux bandes se confondent (fréquences voisines)
Du fait de l’inactivité du mode de vibration
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Fréquences caractéristique des groupements :
On peut distinguer quatre groupes de pics d’absorption
Composé aromatique
Alcool
Acide bande large
Amide : 2 bandes et
Le nombre d’onde ( )
Ils décèlent la présence de liaisons triples, ou et également doubles liaisons conjugées
exemple : C C → bande faible
Le nombre d’onde ( )
Ils indiquent la présence de doubles liaisons :
C C C O C N
Exemples :
Oléfines non conjuguées
Cétone :
Aldéhyde : et
Acide :
Ester :
Le nombre d’onde :
Cette région est toujours complexe et difficile à interpréter
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Appareillage :
Montage :
R
S Monochromateur
(1)
Atténuateur
Enregistreur
Schéma simplifié d’un spectrophotomètre IR à double faisceau
1) Faisceau de référence
2) Faisceau de mesure
Source de rayonnement :
Il est nécessaire que la source émette un rayonnement dont la longueur d’onde couvre tout le
domaine IR utilisées en ( ). Elle est formée en général de fils métaliques portés à
un condensateur par effet joule :
- Filament de tungstène (proche IR )
- Lampe a filament de Nernst
Système dispersif :
On utilise en général un réseau : on fait défiler les différentes longueurs d’onde en faisant
tourner le réseau autour d’un axe vertical
Récepteurs :
Thermopiles : utilisent l’effet thermique électrique, en faisant apparaitre une
différence de potentielle entre deux soudures (réalisées entre des métaux différents)
dont la température est différente
Thermorésistante : c’est la variation de la résistance d’un conducteur électrique sous
l’effet de variation de la température
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Exemples et interprétation de spectre :
Aromatique
Aromatique
Aliphatique
Aromatique
Aromatique
=>
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Résonance magnétique nucléaire
Introduction
Cette technique étudie l’absorption moléculaire dans le domaine des fréquences radio ( )
c'est-à-dire à des longueur d’onde d’une dizaine de mètres
Le type d’énergie qui est utilisé concerne les noyaux en présence d’un champ magnétique
extérieur ⃗
⃗⃗ ⃗⃗
S
Noyau aimant Moment magnétique => spire parcourue par un courant
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: Constante de Planck
Pour un noyau de spin nucléaire , il existe ( ) orientation possible du moment
magnétique ⃗⃗ dans un champ magnétique ⃗⃗
Comme seule, l’orientation de ⃗⃗ est donnés
⃗⃗ Peut tourner autour de la direction de ⃗ :
C’est le mouvement de précision
Exemple :
Le proton possède un spin , peut predre les valeurs : et
⃗⃗ Peut avoir deux directions :
⃗
Exemples : le proton :
( )
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On dit que le proton possède deux niveaux énergétiques
La différence entre ces deux niveaux est proportionnelle
Exemple :
Pour le proton :
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L’absorption des radiations correspondant à la résonance est detectés par un récepteur,
amplifiée et enregistrée
Générateur de Radio fréquence
Aimant Aimant
Echantillon
Récepteurs de radio fréquences Enregistreur
Protons du groupe
Protons
Protons
TMS
8 7 6 5 4 3 2 1 0
On peut remarquer que les protons appartenant a des groupements différents ne
raisonnent pas exactement à la même valeur ou du déplacement chimique.
Les piques d’absorption ne sont pas uniques mais formés d’ensemble de raies plus ou
moins nombreuses.
Les piques n’ont pas tous la même hauteur :
La surface de pique est proportionnelle au nombre de protons du groupe qui raisonne ;
un intégrateur permet de mesurer le nombre relative des protons des différentes
groupements
Les différences de valeurs de sont très petites ( )
On introduit une valeur (ou grandeur) appelée déplacement chimique
( ) CH3
TEM : tétra méthyle silane
CH3 Si CH3
CH3
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3.2- Etude des déplacements chimiques de :
⃗
Noyau
Nuage électronique
Pour arriver au noyau, les forces magnétiques du champ ⃗ traversent les nuages
électroniques qui entourent le noyau → blindage des noyaux
⃗ réellement ressenti par le noyau sera : ( )
Constante d’écran, dépend des sites ou est placé le proton qui résonne
La présence des éléments électronégatifs ( ) exercent une attraction sur les
électrons et
Donc ces protons résonnent à des valeurs faibles de ou grande valeur de
Conclusion : Une augmentation de blindage correspond a une diminution de
10 9 8 7 6 5 4 3 2 1 0
C CH3
C C H
O
Pour des raisons de chevauchement on ne peut identifier un groupement uniquement par la
valeur
Le nombre de pics, la surface de ceux-ci, et la valeur de permettent d’identifier de
nombreux groupements
Diamagnétisme benzénique :
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3.3.1- Présence d’un voisin :
Soit l’ensemble CH CH3
(b) (a)
Intéressons-nous à la résonance des protons (a)
- Si les protons (a) étaient seuls on obtient un seul type singulier
- En présence d’un voisin (b) => un doublet
o Si le proton (b) est dans le sens de ⃗⃗⃗⃗⃗ → ⃗⃗⃗⃗⃗ => pic 1
o Si le proton (b) est dans le sens contraire de ⃗⃗⃗⃗⃗ → ⃗⃗⃗⃗⃗ => pic 2
(a) seul
(a) avec
un voisin
1 8
1 2
On obtient deux pics d’intensité égale (Doublet)
2 1 3
La présence de deux voisins (b) provoque l’apparition de 3 pics :
- Pic 1 : les deux protons (b) en sens inverse l’un de l’autre, leurs effets s’annulent => la
résonance de (a) dans le même , cette présentation peut se présenter de deux façons
différentes.
- Pic 2 : les deux protons (b) sont dans le même sens et dans le sens de
- Pic 3 : les deux protons (b) sont dans le même sens mais le sens contraire de
Conclusion : Deux voisins donnent naissance à un triplet dont les intensités : 1 : 2 :1
(a) seul
(a) avec
3 voisin
2 1 3
De façon générale, la présence de voisins provoque l’apparition de ( ) pics
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3.3.4- Caractéristiques essentielles du couplage :
Le couplage n’existe qu’entre des protons :
- Voisins (portés par des atomes de carbone adjacents)
- Non équivalents (dont le déplacement chimique est différent)
Exemples :
1) (a) (b)
CH2 CH2
Br Br
Il n’y a pas de couplage entre les protons (a) et (b) puisque ils sont équivalent => On observe
donc un seul pic
2) Cl
(a) (c)
CH3 C CH2Cl
CH3
(b)
Les protons (a) et (b) possèdent le même (ils sont équivalents).
Il n’y a pas de couplage entre protons (c) d’une part er les protons (a) et (b) d’autre part.
(a) (b)
Butanone : CH3 CH2 C CH3
(c) (b) (a)
O
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Photométrie d’émission atomique
I- Introduction :
Un spectre d’émission étant caractéristique d’une espèce chimique donné, l’émission permet
d’identifier des atomes ou des molécules.
Dans la photométrie d’émission atomique, on obtient des renseignements qualitatifs
(identification) et quantitatif (dosage des éléments)
Les substances à analyser doivent être sous forme atomique
Les atomes peuvent être excités par un noyau thermique
La flamme ou le plasma
La flamme aussi produite est une source thermique et dans cette flamme on introduit la
solution à analyser par nébulisation.
Toile de platine
Brûleur
Gaz combustible
Comburant (air)
Solution à doser
Nébuliseur
Schémas : Nébuliseur-brûleur d’un photomètre d’émission de flamme
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La combustion entretient dans la flamme une température élevée (agitation des atomes ou des
molécules)
Les chocs qui en résultent produisent un nombre de réaction et de phénomènes chimiques. On
distingue les étapes suivantes :
Vaporisation du solvant
Fusion et vaporisation des composés métallique
Les sels ou oxydes métalliques subissent la fusion puis l’ébullition
Dissociation moléculaire :
Une fraction de molécule portée à l’état de vapeur, peut se trouver dissociée
Excitation et ionisation des atomes :
Sous l’influence des chocs interatomique provoqués par l’agitation thermique, les
atomes peuvent être soit excités, soit ionisés.
L’excitation est le phénomène fondamental qui va produire → l’émission
Le spectre d’émission obtenu est un spectre de raie ou de bandes, caractéristique de
l’élément ou de la molécule.
N.B :
Le signal émis par une substance vaporisée et excitée dans une flamme à une intensité
constante au cours du temps :
D’après la relation de Boltzmann, on peut calculer le rapport entre le nombre d’atomes
excités et le nombre d’atomes à l’état fondamental
Si est la différence d’énergie, on à :
la constante de Boltzmann
Exemple : Pour le sodium ( )
à une température
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L’argon a tendance à revenir à l’état fondamentale
L’ensemble des photons émis constitue un panache lumineux analogue à une flamme
1) Plasma à courant inductif ICP :
Circuit haute fréquence
Argon
Ar Aérosol Ar
D’échantillon dans l’argon
3) Utilisation du plasma :
Le plasma est donc formé d’ions se trouvant à une température
Si on injecte dans ce plasma un aérosol de l’échantillon à analyser, celui-ci va être porté à la
température du plasma et être excité
Le plasma sert donc à :
Vaporiser l’échantillon
Atomiser l’échantillon
Exciter l’échantillon
IV- Séparation des radiations émises
Pour chaque élément dosé il existe en générale une raie d'émission caractéristique et des raies
d'émission dues à d'autres éléments
Filtre Pm
Flamme
Diaphragme Amplificateur
réglable et galvanomètre
Comburant
Combustible
Solution à analyser
Exemple de photomètre d'émission de flamme
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Photomètre d’émission à monochromateur
V- Applications analytiques:
Pour une température de flamme donnée, l'émission de la radiation émise est proportionnelle à
la concentration de l'élément à doser (si la concentration est faible)
Après avoir choisit une longueur d'onde :
- On nébulise le solvant afin de réaliser le zéro
- On trace une courbe d'étalonnage et ceci
o Soit par mesure direct du courant
o Soit par enregistrement potentiométrique du signale
VI- Domaine d'application:
Comparaison des limites de détection entre émission flamme et émission par plasma
Nombre d'éléments détectés aux concentrations
Méthodes <1ppb 1-10ppb 11-100ppb 101-500ppb >500ppb
Emission par plasma 9 32 14 6 0
Emission par flamme 4 12 19 6 19
Transition
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Soit N, le nombre d'atome à une température élevé T (Dans une flamme), qui se répartie en:
- N0 : atomes dans l'état fondamental
- N1 : atomes dans l'état excité
, : constante de Boltzmann
A une température ; on obtient les valeurs suivantes
- Sodium : ( ):
- Sodium : ( ):
- Zinc : ( ):
2- Etudes expérimentales
Principe
Un faisceau de la lumière sensiblement monochromatique transverse une flamme dans
laquelle on introduit l'élément à doser sous la forme d'un brouillard atomique
Le faisceau incident est réabsorbé (à une longueur d'onde) proportionnellement au nombre
d'atomes neutres de cet élément par unité de volume de la solution
Photomultiplicateur
Amplificate
ur
Flamme source
Monochromateur Moduleure
Montage simple faisceau
L'amplificateur délivre un courant proportionnelle au flux reçu on compare le (blanc) à celui
(solution à doser)
La différence permet d'obtenir la densité optique de la solution à doser
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2.1.2 Montage double faisceau :
Dans ce cas la lumière est divisée en deux faisceaux (1 et 2)
Le 2 est envoyé au monochromateur, faisceau de référence
Le 1 passe à travers la flamme → faisceau de mesure
La différence entre 1 et 2 permet d'obtenir la densité optique
Source
2 1
30
Anode Gaz (quelque )
Disque de quartz
Cathode
Lampe à cathode creuse
( )
Les qualités essentielles d'une LCC sont :
Stabilité d'émission, production de rais étroites et de grande intensité.
Domaine d’utilisation très vaste.
2.3.1 La flamme
Le moyen le plus simple consiste à nébuliser l'échantillon dans une flamme (voir émission
atomique)
NB : la qualité de mesure dépend de la géométrie et de la stabilité de la flamme.
Panaché
Darde
a) b)
Le four à graphite:
Dans ce dispositif, l'atomisateur est réalisée par réduction des oxydes de fer par le carbone à
haute température ( ) on introduit quelques de solution dans le four qui
est chauffé alors selon un cycle parfaitement programmé:
Evaporation de la phase liquide jusqu'a une température
Oxydation des sels et transformation en oxydes à une température dépend de la nature
des métaux présents
Atomisation de l'échantillon par réduction des oxydes à une température compris
entre .
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2.4 Récepteur
Le récepteur photo électronique doit rester sensible dans un large domaine spectral
( )
Les photomultiplicateurs d'électrons sont les plus utilisés, car ils se prêtent, bien à
l'amplification alternative après modulation du faisceau incident
En effet, le faisceau reçu par le détecteur comprend:
1) le flux transmis par la flamme après absorption
2) le flux émis par les atomes après excitation
Pour éliminer ce dernier (flux émis), ou module le faisceau incident :
- A l'aide d'un disque tournant
- Au moyen d'une modulation électrique de la source de la lumière
Application analytique:
Intensité de la méthode:
La spectrométrie d'absorption atomique se caractérise par des qualité particulières : sensibilité
et spécifité
La loi de Beer-Lambert reste valable en absorption atomique
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