Sunteți pe pagina 1din 36

Économie monétaire et financière

Ahmed Ouazzani
Adresse électronique: ouazzanifr@gmail.com

Filière: Sciences économiques et gestion


Faculté Polydisciplinaire de Larache
Année académique 2010- 2011
Les outils de base de la finance
•Le système financier* est une affaire de tous,
•Chaque jours nous prenons des décisions financiers(le temps et le risque),
•Le système financier coordonne l’épargne et l’investissement de l’économie,
•Les décisions prises aujourd’hui affecteront notre vie futur (inconnu),
•Introduction des outils qui peuvent nous aider à comprendre des décisions que les individus
prennent lorsqu'ils intervient sur le marché financier,
•Le domaine de la finance est une sous-discipline de l’économie,
•Il a développé plusieurs outils qui sont devenus essentiels dans la compréhension de l’économie,
•Dans ce chapitre on va explorer trois sujets:
•La comparaison de sommes de monnaie à différentes dates dans le temps,
•La gestion de risque,
•Analyse du temps et du risque pour déterminer ce qui détermine la valeur d’un titre,
Finance : est une branche qui étudie comment les individus prennent leurs décisions relatives à
l’allocation des ressources au cours du temps et à la gestion du risque.
Les outils de base de la finance
•La valeur présente: la mesure de la valeur dans le temps de la
monnaie,
•100 dirhams aujourd’hui ou 100 dirhams dans 10 ans. Que
choisiriez vous?
•La réponse est facile!!!!!!
•100 dirhams aujourd’hui ou 200 dirhams dans 10 ans. Que
choisiriez vous?
•La réponse nécessite une comparaison,
•Donc il faut trouver des moyens de comparer des sommes de
monnaie à différentes dates dans le temps,
•Les économistes se base sur le concept de la valeur présente*
•Pour comprendre ce principe on va essayer de répondre à la
question suivante:

La valeur présente: la quantité de monnaie qui est aujourd’hui nécessaire à


l’obtention d’une somme futur donnée, pour un taux d’intérêt courant donné
Les outils de base de la finance
•La valeur présente: la mesure de la valeur dans le temps de la monnaie,
•Si vous disposez 100 dirhams aujourd’hui sur un compte en banque, combien
vaudront-ils dans N années?
•En d’autres termes, quelle est la valeur future* de ces 100 dirhams?
•Réponse:
•Soit r le taux d’intérêt exprimé sous forme décimale r=0,05,
•Supposons que les intérêts sont payés annuellement,
•Le taux d’intérêt payé reste sur le compte en banque pour engendrer encore plus
d’intérêt (capitalisation*),
•Ainsi 100 dirhams deviendront:
•(1+r) × 100 dhs au terme d’une année,
•(1+r )× (1+r) × 100 dhs au terme de la deuxième année,
•Etc.……………
•(1+r)n × 100 dhs au terme de N années.
•Par exemple, si vous investissez au taux de 5% sur 10 ans, alors la valeur future des
100 dhs sera (1,o5)10 × 100 dhs, soit 163 dhs.

La valeur future: la quantité de monnaie qui sera engendrée dans le futur par une
somme de monnaie donnée aujourd’hui et pour un taux d’intérêt courant donnée.
Les outils de base de la finance
•La valeur présente: la mesure de la valeur dans le temps de la monnaie,
•Supposons maintenant que vous recevrez 200 dans N années, quelle est la valeur
présente de ce paiement futur?
•En d’autres termes, combien vous devez déposer { la banque aujourd’hui afin de
recevoir 200 dhs dans N années?
•Réponse:
•Pour répondre, il faut retourner simplement la réponse précédente dans l’autre
sens,
•Dans la question 1, nous avons calculé une valeur future { partir d’une valeur
présente en multipliant la somme par le facteur (1+r)n .
•Pour calculer une valeur présente { partir d’une valeur future, il nous faut diviser
par le facteur (1+r)n.
•Ainsi la valeur présente de 200 dhs dans N années est 200 dhs/ (1+r)n ,
• si ce montant est déposé { la banque aujourd’hui, au terme de N années, il
deviendra (1+r)n × [200dhs/ × (1+r)n ], soit 200 dhs,
•Par exemple, si le taux d’intérêt est de 5%, la valeur présente de 200 dhs dans de
10 ans est 200dhs/(1,05)10, soit 123 dhs.
•D’une manière générale, si r est le taux d’intérêt, alors un montant X qui sera reçu
dans N années a une valeur présente de X (1+r)n .
Les outils de base de la finance
•La valeur présente: la mesure de la valeur dans le temps de la monnaie,
•Revenons à notre première question, préférez vous 100 dhs aujourd’hui ou 200
dhs dans 10 ans?
•À partir de nos calculs, nous pouvons déduire de la valeur présente que si le taux
d’intérêt est de 5%, vous préférez 200 dhs dans 10 ans.
•Les 200 dhs futurs ont une valeur présente de 123 dhs,
•Elle est important que les 100 dhs,
•Donc il vaut mieux attendre cette somme future,
•Remarquez que la réponse { notre question dépend du taux d’intérêt,
•Si le taux d’intérêt est de 8%, alors les 200 dhs dans 10ans auraient une valeur
actuelle de 200dhs/(1,08)10, soit 93dhs.
•Dans ce cas, il vaut mieux que vous acceptiez les 100 dhs présents,
•Pourquoi le taux d’intérêt compte dans la prise de décision?
•La réponse, est que, plus le taux d’intérêt est élevé plus vous pouvez gagner en
déposant votre argent à la banque ,
•Et donc recevoir 100 dhs aujourd’hui devient plus intéressant,
•Le concept de valeur présente a de nombreuses applications intéressantes,
•Elles incluent les décisions auxquelles les firmes sont confrontées lorsqu’elles
évaluent des projets d’investissement,
Les outils de base de la finance
•La valeur présente: la mesure de la valeur dans le temps de la monnaie,
•Par exemple, supposez que Dacia décide de construire une nouvelle usine,
•Il lui en coûtera 1000 millions de dhs et le retour attendu sur cet investissement
est de 2000 millions de dhs dans 10 ans.
•Dacia doit –il se lancer dans ce projet?
•Vous voyez bien que ce cas est identique { celui que nous venons d’étudier.
•Pour prendre sa décision, Dacia doit comparer la valeur présente des 2000
millions de dhs de retour aux 1000 millions de dhs de coût.
•La décision de la firme, de ce fait, dépend du taux d’intérêt.
•Si le taux d’intérêt est de 5%, alors la valeur présente de 2000 millions de gains est
1230 millions de dhs,
•La firme choisira donc d’engager 1000 millions au titre des coûts,
•À l’opposé, si le taux est de 8%, alors la valeur présente des gains est seulement de
930 millions,
•La firme choisira d’abandonner le projet,
•Ainsi le concept de la valeur présente aide { expliquer pourquoi l’investissement
(la quantité de fonds prêtables demandée) diminue lorsque le taux d’intérêt
augmente.
Les outils de base de la finance
La magie de la capitalisation et la règle des 70
Supposez deux pays:
Pays A : avec un taux de croissance de 1%
Pays B: avec un taux de croissance de 3%
À priori, cet écart de 2% ne semble pas être d’une grande ampleur!!!
Dans la réalité, même si les taux de croissance semblent faibles, , ils deviennent grands si
on se base sur le principe de la capitalisation.
Prenons un exemple: deux jeunes diplômés en économie (Farid et Farida qui décrochent
leur job à 22 ans et chacun touche 20 000 dhs par an)
Farid vit dans une le pays A (Revenus augmentent de 1 % par an)
alors que Farida dans le pays B (Revenus augmentent de 3% par an).
Des calculs simples montrent ce qui se passe 40 ans plus tard (quand les deux diplômés
auront de 62 ans):
Farid touchera 30 000 dhs par an,
Farida gagnera 65 000 dhs par an.
Cette différence de 2 % dans le taux de croissance a fait que la salaire de Farida représente
plus de 2 fois celui de Farid.
•Une veille approximation, appelée la règle des 70 est utile pour comprendre les taux de croissance et l’effet
de la capitalisation.
•D’après cette règle, si une variable croît de x % par an, alors cette variable double en à peu près 70/x.
•Dans l’économie de Farid, le revenu croit à 3 % par an, et il lui faut donc 70/3, soit 23 ans pour doubler.
Les outils de base de la finance
•La gestion du risque,
•La vie est pleine de risques!!!
•Le quotidien, le travail, le déplacement, etc.
•Par exemple, lorsque vous placez votre épargne en bourse, vous risquez d’être
pénalisé par une baisse des prix,
•La réaction naturelle à ces risques ne consiste pas à les éviter à tout prix,
•Mais à les prendre en compte dans votre processus de décision,
•Mais comment ceci est possible?
•L’aversion pour le risque*.
•La plupart des individus sont averses au risque,
•Les individus n’aiment pas les mauvaises choses qui peuvent leur arriver,
•Les individus aiment encore moins les mauvaises choses qu’ils aiment les bonnes
choses qui peuvent leur arriver,

Averse au risque: se dit d’un individu qui n’aime pas l’incertitude.


Les outils de base de la finance
•La gestion du risque,
•L’aversion pour le risque*.
•Supposons qu’un ami vous propose de jouer pile ou face,
•Il lance une pièce, si elle tombe sur pile, il vous donne 1000 dhs, si elle tombe sur
face, vous lui donnez 1000 dhs. Accepteriez vous cette proposition?
•La réponse est négative, si vous êtes averse au risque, même si la probabilité de
gagner ou de perdre est la même,
•Pour un individu averse au risque, la douleur liée à la perte de 1000 dhs dépasse le
bonheur de gagner 1000dhs.
•Les économistes ont développé des modèles d’aversion au risque utilisant le
concept d’utilité qui est la mesure subjective du bien-être ou de la satisfaction,
•Chaque niveau de richesse engendre un certain niveau d’utilité (fonction
d’utilité),
•Fonction d’utilité présente la propriété de la fonction d’utilité
marginale(décroissante),
•Plus les individus est riche, moins il retire d’utilité d’un dhs supplémentaire.
Les outils de base de la finance
•La gestion du risque,
•L’aversion pour le risque*.
•Sur la figure, la fonction d’utilité devient plate { mesure que la richesse s’accumule,
•Du fait de l’utilité marginale décroissante, l’utilité perdue, résultant de la perte des 1000
euros est plus importante que l’utilité gagnée, résultant du gain de 100 euros,
•Au final, les individus sont averses au risque.
•L’aversion au risque est le point de départ pour expliquer de nombreuses choses:
assurance, diversification et l’arbitrage entre le risque et le rendement.
Les outils de base de la finance
•La gestion du risque,
•Les marchés de l’assurance,
•Une manière de traiter le risque consiste à acheter une assurance,
•La caractéristique générale des contrats d’assurance:
•Un individu confronté au risque paie une prime { une société d’assurance,
•En retour, elle accepte de supporter tout en partie du risque,
•Il existe plusieurs types d’assurance: assurance automobile, assurance
incendie, assurance vie, etc.
•Chaque contrat d’assurance est un pari,
•Il est possible que vous ne soyez pas impliqué dans un accident u que votre
maison ne soit détruite dans une incendie.
•Dans la plupart des cas, on paie une prime { la compagnie d’assurance sans
d’autre retour que votre tranquillité d’esprit,
•Les compagnies d’assurance compte sur le fait que la plupart des assurés
n’activeront pas leur police d’assurance,
Les outils de base de la finance
•La gestion du risque,
•Les marchés de l’assurance,
•Du point de vue de l’économie dans son ensemble, le rôle de l’assurance n’est pas d’éliminer les
risques inhérentes à la vie, mais de les repartir de manière plus efficace,
•L’assurance –incendie par exemple:
•Souscrire une telle assurance ne signifie pas que le risque de perdre votre maison dans un
incendie se réduit,
•Mais, si cet événement survient, la compagnie d’assurance vous rembourse,
•Le risque, au lieu d’être supporté intégralement par une personne seule, vous,
•Il est partagé entre les milliers de souscripteurs de la compagnie d’assurance,
•Comme les individus sont averses au risque, il est plus facile pour 10 000 individus de
prendre en charge 1/10000 du risque que pour l’individu d’en assumer la totalité.
•Les marchés d’assurance sont confrontés { deux types de problèmes qui entravent leu capacité {
répartir le risque,
•Le premier problème est lié à la sélection adverse (anti-sélection): un individu dont le niveau de
risque est élevé a plus de chances de souscrire une assurance qu’un individu dont le niveau de
risque est moins élevé.
•Le second est lié au hasard moral: une fois que les individus ont souscrit une police d’assurance,
ils ont moins d’incitation { être prudents par rapport au risque,
•Les compagnies d’assurance sont conscientes de ces problèmes et le niveau de primes
d’assurance reflète les risques réels auxquels la compagnie d’assurance est confrontée.
Les outils de base de la finance
•La gestion du risque,
•La diversification du risque idiosyncratique,
•En 2001, Enron, une très grande entreprise et jusque-là très respectée firme américaine a
fait faillite suite { des accusations de fraude et d’irrégularité comptables,
•Les chefs de cette entreprise ont été poursuivis en justice pour fraude aggravé et
blanchissement d’argent,
•La partie la plus triste de cette histoire a concerné des milliers d’employés de la société,
• Ils ont perdu leur emploi, mais également ont aussi perdu l’épargne d’une vie,
•Les deux tiers des placements destinés à financer leur retraite portaient sur des actions
d’Enron, qui ont perdu leur valeur,
•En 2001 lorsque l’entreprise a déposé le bilan, de nombreux employés ont perdu { la fois
leur épargne et leur travail,
•Donc un conseil que la finance prodigue aux individus qui sont averses au risque: ne
mettez pas tous vos œufs dans le même panier,
•Dans la finance, cette sagesse populaire prend la forme de la diversification,

Diversification: la réduction du risque résultant de la substitution d’un risque unique par


un large ensemble de risques plus faibles et non reliés,
Les outils de base de la finance
•La gestion du risque,
•La diversification du risque idiosyncratique,
•Le marché de l’assurance fournit un exemple de diversification,
•Imaginez une ville de 10 000 propriétaires de maisons, chacun étant confronté au risque
d’incendie.
•Si quelqu’un monte une compagnie d’assurance,
•Chacun devient un actionnaire et un client de la compagnie,
•Alors ils peuvent réduire le risque au travers de la diversification.
•Chaque individu est maintenant confronté à 1/ 10000 du risque des 10 000 incendies possibles et
non au risque total d’incendie de sa propre maison.
•Lorsque les individus utilisent leur épargne pour acheter des produits financiers, ils peuvent
aussi réduire le risque au travers de la diversification,
•Un investisseur qui achète une action d’une firme fait le pari sur sa rentabilité future,
•Ce pari est souvent très risqué car le sort des firmes est difficile à prévoir,
•L’exemple de Microsoft et Enron,
•Un actionnaire n’a pas besoin de lier le sort { celui d’une seule firme,
•Le risque peut être réduit en faisant un grand nombre de petits paris et non en misant tout sur
quelques grand paris.
Risque idiosyncratique: risque qui affecte un acteur économique unique
Risque systématique: risque qui affecte simultanément tous les acteurs économiques.
Les outils de base de la finance
•La gestion du risque,
•La diversification du risque
idiosyncratique,
•La figure ci-contre montre que le risque
d’un portefeuille de titres dépend du
nombre de titres de portefeuille.
•Le risque est mesuré par l’écart-type
•+ l’écart type est élevé + il est risqué,
•On fait l’hypothèse que l’investisseur
affecte un pourcentage égal de son
portefeuille sur chacun des titres(si le
portefeuille comporte 20 titres, chacun
comporte 5%, s’il en comporte 10,
chacun représente 10%,etc.)
•L’augmentation du nombre d’actions
conduit à a réduction du risque de ce
portefeuille d’actions, mais son
élimination.
•Le risque systémique liée { l’incertitude
associées { l’économie (cas de
récession).
Les outils de base de la finance
•La gestion du risque,
•L’arbitrage entre le risque et le rendement,
•Un des dix principes de l’économie stipule que les individus font
face à des arbitrages,
•L’arbitrage le plus pertinent pour comprendre les décisions
financières est celui qui prévaut entre le risque et le rendement.
•Il y a toujours un risque inhérent { la détention d’actions, même
dans un portefeuille diversifié,
•Cependant les individus averses au risque sont prêts à accepter cette
incertitude s’ils reçoivent une contrepartie.
•Historiquement, les actions ont offert des rendements bien plus
élevé (8,3%)s que les autres actifs financiers, comme les obligations
(3.1%)et les comptes épargne des banques,
Les outils de base de la finance
•La gestion du risque,
•L’arbitrage entre le risque et le
rendement,
•Lorsqu’ils décident de la manière d’allouer
leur épargne, les individus décident du
niveau qu’ils veulent prendre afin de
percevoir le rendement le plus élevé.
• la figure ci-contre montre l’arbitrage risque-
rendement d’un investisseur qui doit choisir
entre des actions risquées avec un taux de
rendement de 8,3% et d’un écart type de 20%
•Ou un actif sûr, car sans risque affecté d’un
rendement de 3,1% et d’un écart type nul.
•Chaque point représente une allocation
particulière entre les actions risquées et le
titre sûr,
•La figure montre que plus les actions sont
nombreuses dans le portefeuille, plus le
risque et le rendement sont élevés,
•Le choix de l’individu dépend de son
aversion pour le risque (ces préférences).
Les outils de base de la finance
•L’évaluation des actifs
•Qu’est ce qui détermine le prix d’une action?
•Comme la plupart des prix la réponse c’est l’offre et la demande,
•Mais, ceci n’est pas la fin de l’histoire, car nous devons savoir et réfléchir plus précisément à ce
qui détermine la volonté de payer une action,
•Appliquons le temps et le risque
•L’analyse fondamentale,
•Imaginez que vous avez placé 60% de votre épargne dans les actions de sociétés,
•Et pour réaliser la diversification vous achetez 20 actions différentes,
•Si vous ouvrez votre journal économique préféré, vous trouverez une liste de milliers
d’actions,
•Comment allez vous choisir les 20 actions qui composeront votre portefeuille?
•Lorsque vous achetez des actions, vous prenez des parts dans une entreprise,
•Lorsque vous décidez de l’entreprise qui vous semble rentable, vous intéressez
naturellement à deux choses:
•La valeur de l’entreprise et le prix auquel les actions sont vendues,
•Si le prix est inférieur { la valeur de l’entreprise, on dit que l’action est sous-évaluée,
•Si le prix est supérieur { la valeur de l’entreprise, on dit que l’action est surévaluée,
•Si le prix et la valeur sont égaux, on dit que l(‘action est évaluée justement.
Les outils de base de la finance
•L’évaluation des actifs
•L’analyse fondamentale,
•Lorsque vous choisissez 20 actions pour votre portefeuille, vous devriez préférer celles qui sont
sous-estimées,
•Dans ce cas vous faites une affaire, car vous payez moins que la valeur de l’entreprise.
•Plus facile de dire qu’à faire!!!!
•Connaitre le prix est facile: regarder dans un journal,
•La difficulté est de déterminer la valeur de l’entreprise,
•Le terme analyse fondamentale *fait référence à l’analyse détaillée d’une entreprise dans un
but de savoir sa valeur,
•De nombreuses firmes du secteur financier ont recours à des analystes chargés de cette étude,
•Pour un actionnaire, la valeur d’une action est ce qu’il retire de sa propriété,
•Ce qui inclut la valeur présente du flux de dividendes* payés ainsi que le prix de vente final.
• le fait qu’une entreprise soit capable de verser des dividendes, ainsi que de payer la valeur des
actions lorsque l’actionnaire les revend, dépend de sa capacité à réaliser des profits,
•Analyse fondamentale: l’étude des états comptables et des projections d’une société afin d’en
déterminer la valeur,
Les dividendes: sont le montant de liquidités (revenu) qu’une entreprises paie à ses actionnaires,
une ou plusieurs fois par an (certaines sociétés versent un acompte sur dividende). Le montant du
dividende est proposé par le Conseil d’Administration en Assemblée générale Ordinaire et voté par
Les outils de base de la finance
•L’évaluation des actifs
•L’analyse fondamentale,
•En retour, sa rentabilité dépend d’un grand nombre de facteur :
•La demande pour son bien
•L’intensité de la concurrence,
•Le capital dont elle dispose,
•Le fait que ses employés soient syndiqués et ses clients fidèles,
•Le type de réglementations et de taxes auxquelles elle est soumise, etc.
•Ainsi la tache des experts en analyse fondamentale consiste à prendre en compte tous ses
facteurs pour déterminer combien vaut l’action de l’entreprise,
•Donc si vous voulez vous reposez sur l’analyse fondamentale pour sélectionner les actions
d’un portefeuille, il y a trois façons de le faire:
•D’abord, il faut entreprendre vous-même des recherches nécessaires en lisant les rapports
d’activité annuels des entreprises, etc.
•Ensuite, faire confiance à l’avis d’analyste financier,
•Enfin rentrer dans un fonds d’investissement, lequel est doté d’un piloté(gérant de fonds) qui
conduit l’analyse fondamentale et prend la décision pour vous.
Les outils de base de la finance
•L’évaluation des actifs
•L’hypothèse des marchés efficients*,
•Il existe une autre manière de choisir les 20 titres pour votre portefeuille,
•Choisir par hasard en affichant les pages financières de votre journal économique et en y
envoyant des fléchettes,
•Cela pet vous paraitre insensé, mais il ya des raisons de croire que vous ne ferez pas
nécessairement fausse route,
• la raison à cela s’appelle l’hypothèse des marchés efficients.
•Pour comprendre cette théorie, il faut commencer par reconnaitre que chaque entreprise cotée
sur une place financière est suivie attentivement par de nombreux gérants de fonds.
•Chaque jour, ils s’informent de la situation et appliquent l’analyse fondamentale pour essayer
de déterminer la valeur du fonds,
•Leur travail consiste à acheter une action dès que son prix tombe au dessous de sa valeur,
• et vendre une action dès que son prix passe au dessus de sa valeur,
•Le second élément de cette théorie est que l’équilibre entre l’offre et la demande détermine le
prix de marché,
•Cela signifie qu’au prix du marché, le nombre d’actions mis à la vente est exactement égal au
nombre d’actions que les investisseurs désirent acheter,
Hypothèse des marchés efficients: la théorie qui stipule que les prix reflètent l’information publiquement disponible
relative à la valeur d’un titre.
Les outils de base de la finance
•L’évaluation des actifs
•L’hypothèse des marchés efficients,
•Au prix du marché, le nombre d’individu qui pensent que l’action est surévalué équilibre
parfaitement le nombre d’individus qui pensent que l’action est sous-évalué,
•De ce fait, du point de vue d’un individu –type qui es t présent sur le marché, les actions sont
en permanence en juste prix.
•D’après cette théorie, le marché est informationnellement efficient*,
•Ceci reflète toute l’information disponible relative à la valeur du titre,
•Les prix des actions changent lorsque l’information change:
•Lorsque une bonne nouvelle concernant l’entreprise est connue du public, la valeur et le prix
augmentent simultanément.
•Lorsque les perspectives de l’entreprise sont plus mauvaises, la valeur et le prix baissent,
•À tout moment , le prix de marché est le meilleur estimation de la valeur de l’entreprise,
compte tenu de l’information disponible.
•Une implication de l’hypothèse des marchés efficients est que les prix des actions devraient
suivre une marche aléatoire,

informationnellement efficient : propriété de refléter toute l’information disponible de manière


rationnelle
Marché aléatoire: le cheminent d’une variable dont les variations sont impossibles { prévoir.
Les outils de base de la finance
•L’évaluation des actifs
•L’hypothèse des marchés efficients,
Cela signifie que les variations des prix des actions sont impossibles à prédire sur la base de
l’information disponible,
•D'après cette théorie, la seule chose qui peuvent bouger le prix des actions sont les nouvelles
qui changent la perception du marché relative à la valeur de la firme.
•Cependant, ces nouvelles ne doivent pas être prévisibles(elles se seraient pas vraiment
nouvelles),
•Pour la même raison , les variations des prix des titres doivent rester imprévisibles.
• si l’hypothèse des marchés efficients est correcte, alors il ne sert pas à grand-chose de passer
des heures a étudier les pages financiers des journaux économiques pour choisir les 20 titres
qui composeront votre portefeuille,
•Si les prix reflètent toute l’information disponible, alors il n’y pas d’action meilleure qu’une
autre
•La meilleure chose qu’on puisse faire est de composer un portefeuille diversifié.
•Cet outil d’analyse est très controversé,
Les outils de base de la finance
•L’évaluation des actifs
•L’irrationalité des marchés,
•L’hypothèse des marchés efficients suppose que les individus qui achètent et
vendent des actions traitent rationnellement l’infirmation dont ils disposent au
sujet de la valeur sous-jacente des actions,
•Or, le marché des actions est t-il vraiment rationnel?
•Ou bien est ce que leur prix dévie parfois des anticipations raisonnables relatives
à leur vraie valeur?
•Les fluctuations dans les prix sont en partie psychologiques.
•Dans les années 30, Keynes a suggéré que les marchés des titres étaient dirigés par
des esprits animaux, des investisseurs, donnant lieu à des vagues irrationnelles
d’optimisme et de pessimisme.
•En 1990, alors que les marchés d’action en Europe et Amérique atteignaient de
nouveaux sommets, Alan Greenspan, s’est demandé si le pic ne reflétait pas
«l’exubérance irrationnelle des marchés ».
•Des augmentations durables et parfois rapides dans les prix des actions sont
parfois appelées bulles spéculatives, puisque souvent l’augmentation des prix des
actions s’arrête avant de chuter durement, (comme une bulle de savon grossit
encore et encore avant qu’elle s’explose soudainement).
Les outils de base de la finance
•L’évaluation des actifs
•L’irrationalité des marchés,
•Ainsi, un individu pourrait être prêt à payer plus que ce que vaut une action
aujourd’hui s’il s’attend { ce qu’un autre individu soit prêt { payer encore plus pour
l’acheter demain,
•Donc lorsque, on évalue le prix d’une action, on doit évaluer non seulement la valeur
de l’entreprise mais aussi ce que les autres investisseurs estiment être la valeur future
de cette entreprise,
•Les débats entre économistes relatifs à la fréquence des exceptions à la
fixation rationnelle des prix sont importants:
• ceux qui croient { l’irrationalité des marchés soulignentque le marché des actions
évolue souvent d’une manière qui est difficile { expliquer sur la base de nouvelles
informations qui seraient susceptibles de modifier l’évaluation rationnelle,
• ceux qui croient { l’efficience des marchés font remarquer qu’il est impossible de
connaitre la vraie valeur, rationnelle d’une entreprise,
•De ce fait, on ne devrait pas conclure à la hâte que toute valorisation particulière est
irrationnelle,
•De plus, si les marchés étaient irrationnels , un individu rationnel pourrait être
capable d’en tirer profit.
Les outils de base de la finance
•Conclusion:
•Dans ce chapitre nous avons développé les outils de base qui sont souvent utilisé dans la
prise de décision financière,
•Le principe de valeur présente nous rappelle qu’un dhs demain a moins de valeur qu’un
dhs d’aujourd’hui,
•Ce principe nous permet également de comparer des montants monétaires à différents
points de temps,
•La théorie de la gestion du risque nous rappelle que le futur est incertain et que les
investisseurs averses au risque peuvent se prémunir contre l’incertitude,
•L’étude de la valorisation des titres nous apprend que le prix des actions de n’importe
quelle société devrait refléter sa rentabilité future,
•La validité de l’hypothèse des marchés efficients et le principe qui stipule que des prix des
actions correspondent à des estimations rationnelles de la vraie valeur des entreprises
restent plus controversés,
•Qu’elles soient d’origine rationnelle ou non, les fortes fluctuations que nous observons
dans les prix des actions ont des implications macroéconomiques assez importantes,
•Les fluctuations dans les marchés financiers impactent directement les marchés de
l’économie réelle.
Les outils de base de la finance
•Révision
1. Décrivez trois manières de réduire le risque pour un individu averse au risque.
2. Les investisseurs font souvent référence à des sociétés « hautement respectables » en
tant que « valeur de premier ordre », il s’agit souvent des firmes nationales ou
multinationales réputées pour la grande qualité de leur gestion et/ ou de leur produits,
Selon l’hypothèse des marchés efficients, si vous limitez votre portefeuille à ce type de
valeurs, pourrez vous gagner plus que le rendement moyen? Expliquez.
3. Quel avantage retire-ton du marché de l’assurance? Quels sont les deux problèmes
qui empêchent les compagnies d’assurance de fonctionner parfaitement?
4. Lequel des deux titres est le plus risqué: une action d’une entreprise ou une obligation
d’Etat? La quelle a le rendement moyen le plus élevé?
5. À quels facteurs un analyste des marchés d’actions doit-il penser pour déterminer la
valeur d’une action?
6. Décrivez l’hypothèse des marchés .
7. Qu’est ce que la diversification? Un actionnaire diversifie-t-il plus en retenant dans
son portefeuille entre 1 et 10 actions ou entre 100 et 120 actions?
Les crises économiques (fluctuations et cycles)
Le cycle Juglar et cycle Kitchin
Au XIXème siècle, l’économiste français Clément Juglar
montra que l’activité économique est constituée d’une
succession de phases : l’expansion, la crise, la dépression et
la reprise.
La régularité de ces phénomènes et il considère que la
reproduction de ces phases se produit au cours des cycles
d’une durée de huit ans en moyenne.
De fait, 13 cycles Juglar se sont produits de 1825 à 1938.
Les crises économiques (fluctuations et cycles)
Les crises économiques (fluctuations et cycles)
Parallèlement, d’autres cycles plus courts furent observés, les cycles
mineurs ou cycles Kitchin d’une durée moyenne de 40 mois, ainsi
que des cycles spécifiques à certaines activités: cycle de bâtiment,
cycle agricole ....
Cependant à partir de 1945, le phénomène ne s’observe plus de la
même manière dans les économies occidentales.
Ainsi, aux périodes d’expansion, succèdent des périodes de
récession caractérisées, non par la réduction de la production, mais
par la réduction des taux de croissance.
En outre, bien que des baisses de prix, notamment sur les produits
de base, puissent se produire, il n’y a plus, au cours des phases de
stagnation économique, de baisse du niveau général des prix.
Au contraire, la persistance de l’inflation accompagne souvent la
récession, on appelle ce phénomène la stagflation. Enfin, on
n’observe plus de périodicité régulière des fluctuations.
Les crises économiques (fluctuations et cycles)
Le mouvement d’expansion
Une économie qui dispose de plusieurs facteurs de production
disponibles (capital, travail, ressources naturelles) peut entrer en
expansion { la suite de l’augmentation de l’une des quatre
variables suivantes : consommation, investissement, exportation
et dépenses publiques.
Soit l’équation macroéconomique suivante :
Les crises économiques (fluctuations et cycles)
Les crises économiques (fluctuations et cycles)
Les crises économiques (fluctuations et cycles)
Le projet de la nouvelle économie keynésienne
Les successeurs de Keynes ont cherché à élaborer des modèles de cycles
endogènes,
Ces modèles articulent les processus d’accumulation réelle et d’endettement des
firmes,
Ils cherchent { rendre compte de l’instabilité des économies de marché.
Pour les nouveaux keynésiens, il est important d’élaborer une microéconomie
qui soit compatible avec les faits stylisés macroéconomiques (marchés en
déséquilibre, chômage, persistance des fluctuations).
Cette microéconomie doit intégrer la rationalité des agents mais également
l’incertitude qui caractérise leur environnement.
Chez Keynes, la persistance de fluctuations endogènes apparaît comme l’une des
caractéristiques essentielles des économies de marché, et les fluctuations dans la
demande d’investissement des entreprises se trouvent au centre de la dynamique
cyclique.
Ces fluctuations s’expliquent en recourant au concept de prévisions de longue
période et à la volatilité des animal spirits de chefs d’entreprise.
La nouvelle économie keynésienne va rechercher l’origine des fluctuations
économiques du côté des défaillances de marché qui caractérisent les économies
Les crises économiques (fluctuations et cycles)
Le projet de la nouvelle économie keynésienne
Dans cette optique, les imperfections des marchés financiers occupent une place
privilégiée.
Les nouveaux keynésiens insistent en particulier sur les points suivants :
les marchés ne sont pas parfaits (notamment les marchés financiers).
Il existe une différenciation des agents et l’information n’est pas parfaite. Les
asymétries informationnelles sont la règle.
Il convient de prendre en compte l’instabilité des anticipations { travers leur
indétermination.
C’est ce qui explique que certains nouveaux keynésiens se soient intéressés aux équilibres
dits avec tâches solaires.
Une tâche solaire (Sun Spot) est une variable aléatoire à distribution constante qui, bien
que n’apportant aucune information sur les grandeurs fondamentales d’une économie
(technologie, préférences, politiques budgétaires), est prise en compte par les agents dans
la formation de leurs prévisions.
Il faut d’ailleurs insister sur le point suivant : dans les approches stochastiques du cycle
centrées sur la survenance de chocs, l’incertitude est introduite via des erreurs de prévision
des agents { la suite de chocs venant modifier les conditions d’équilibre des modèles.
Dans les approches de type « Sun Post », l’aléatoire est dû aux croyances qu’ont les agents
sur leur environnement, croyances qui se révèlent être autoréalisatrices.

S-ar putea să vă placă și