Documente Academic
Documente Profesional
Documente Cultură
Regroupe tous les éléments qui sont extérieure à l’entreprise et qui sont susceptible de
l’influencer.
Ensemble complexe des facteurs internes et externes qui ont une incidence sur les décisions de
l’entreprise et sur l’évolution de son activité. L’environnement peut être porteur de menace
comme d’opportunité.
Par élément, il faut entendre des acteurs (entreprises, institutions, clients…) mais aussi un
ensemble de variable plus générale, tel que l’économie, la technologie et la démographie.
I- Le macro-environnement :
Le modèle PESTEL :
L’important n’est pas d’identifier isolément ces facteurs mais de comprendre leur dynamique.
Le macro-environnement influence la gestion de l’entreprise à long terme, tandis que cette
dernière n’a que peu de chance de l’influencer.
Politique :
Le premier élément concerne les conditions politiques et légales. Relations entre l’État et les
entreprises. L’État peut décider ou non d’intervenir et ainsi nouer des relations particulières
avec les entreprises.
Quand une entreprise décide d’entrer sur un nouveau marché, la question de la stabilité
gouvernementale peut être cruciale.
Politique fiscale : Afin de conserver ou d’attirer sur son territoire les entreprises, des pays
peuvent choisir d’adopter des conditions fiscales avantageuses.
Économie :
PIB : Le produit intérieur brut est un indicateur économique qui permet de mesurer le niveau
de production d’un pays. Un pays est considéré comme « développé » lorsqu’il dépasse les
20.000 dollars US de PIB par an et par habitant.
Taux d’intérêt et inflation : Afin de lutter contre une hausse des prix (des prix pétroliers, par
exemple) qui entraîne un taux d’inflation élevé, il est possible d’augmenter les taux d’intérêt
afin de soutenir l’économie.
Taux de change : Les variations du taux de change peuvent avoir des conséquences positives
ou négatives sur le résultat d’une entreprise.
Coûts salariaux : Les coûts salariaux vont avoir un impact sur la compétitivité des entreprises
et de ses coûts de production.
Le revenu disponible : est un indicateur du pouvoir d’achat des consommateurs dans un pays.
Socio-culturel :
Démographie : La distribution des individus dans une société en fonction de leur âge, de leur
sexe, de leur situation familiale, de leur revenu, de leur religion et d’autres attributs personnels
peut déterminer leurs comportements d’achat.
L’égalité entre les sexes : Une répartition plus ou moins égalitaire des rôles entre les hommes
et les femmes, l’existence ou non d’une mobilité sociale ou géographique sont autant de
phénomènes sociaux qui vont avoir une répercussion sur la consommation de certains produits
ou services.
Comportement par rapport à l’environnement : La prise de conscience et la sensibilisation
des individus aux questions environnementales et à leur mode de consommation favorisent le
développement de certains marchés et produits.
Technologie :
Ecologique :
L’existence de mesures protectionnistes peut rendre un pays ou une zone inintéressants pour
des entreprises étrangères. Exemple : Depuis sa création en 1992, l’Union européenne favorise
le commerce entre les pays membres, notamment à travers la libre circulation des hommes et
des marchandises.
De plus, de nombreuses entreprises mettent en place des stratégies de lobbying afin d’orienter
l’élaboration des textes en leur faveur.
Elle sert de liste de contrôle, permettant ainsi de recenser et de classer les différentes
influences environnementales à surveiller ;
Chaque fois qu’un facteur évolue, l’environnement concurrentiel est modifié. PESTEL
permet d’identifier les tendances structurelles ;
PESTEL sert à prévoir l’impact futur des forces environnementales. Lorsque
l’environnement est turbulent, on utilise la méthode des scénarios.
PESTEL n’a que peu d’intérêt si on la considère comme une simple liste d’influence ;
Il faut contextualisé ces éléments afin d’avoir une vision globale des évolutions du
l’environnement. C’est ainsi qu’on trouve des tendances structurelles susceptible
d’avoir un impact futur sur l’entreprise, l’industrie ou encore le marché.
C’est la combinaison de l’ensemble de ces éléments qui compte, et non élément par
élément.
Sur la production :
Sur la commercialisation :
Publicité mensongère ;
Publicité comparative ;
Sur la production :
Sur la commercialisation :
Un scénario est une représentation plausible et détaillés des différents futurs possibles, qui est
obtenue à partir de la combinaison des tendances structurelles très incertaines.
Constitution des scénarios à partir des tendances structurelles, la plus part du temps 3
scénarios (Optimiste, pessimiste et un scénario modéré)
Elaboration des stratégies découlant de chaque scénario
Suivre les évolutions de l’environnement et apportés les ajustements nécessaires.
II- Le méso-environnement :
Le méso-environnement est une notion issue de l’économie industrielle permettant de mieux
comprendre comment l’entreprise s’intègre dans l’économie.
Il s’agit de se focalisé sur les facteurs et les conditions qui influence la profitabilité de
l’entreprise dans une industrie.
Porter a identifié cinq types d’intervenants qui ont la capacité de concurrence. La détermination
de la structure concurrentielle d’une industrie passe donc par la mesure et la hiérarchisation de
ces cinq forces de la concurrence chacune pouvant capter une partie du profit généré
globalement et déstabiliser ainsi l’équilibre du secteur à son avantage :
Il est important de hiérarchiser les forces de concurrence afin d’identifier les facteurs
clés du succès.
L’analyse de l’environnement ne fait pas tout, il faut aussi connaitre les ressources et
compétences de l’entreprise.
2) Les Typologies d’industries :
Fragmentée : Une industrie dont les protagonistes sont nombreux et détiennent une part
de marché en décroissance.
Concentrée : Lorsqu’une part importante du marché est entre les mains d’un petit
nombre d’entreprise.
Emergente : Donne un avantage au premier entrant
Mature : Améliorer les produits existant, il donne l’avantage aux entreprises
innovantes.
Multidomestique : Industrie où plusieurs entreprises adaptent leurs produits selon les
différences de chaque pays, il avantage les entreprises ayant une grande capacité
d’adaptation.
Globale : les produits sont standardisé et identique dans tous les pays, avantage les
entreprises ayant un avantage concurrentiel.
L’analyse du micro environnement se base sur l’étude des effets combinés des marchés et des
concurrents, cette situation concurrentielle et complémentaire nécessite d’étudier les
partenaires de l’entreprise, l’analyse du marché (offre et demande) ainsi que l’évaluation de la
concurrence (études des groupes stratégiques).
Le micro environnement est constitué des principales parties prenantes de l’entreprise à savoir :
Les clients : désire des produits de bonne qualité avec un prix raisonnable, des
informations sur les composantes des produits, respect des normes de sécurité et des
produits qui respectent l’environnement.
Les fournisseurs/ sous-traitant : recherchent le respect du délai du paiement, mise en
place d’une politique d’achat, augmentation du volume et de la fréquence des achats.
Les concurrents : cherchent à gagner plus de part de marché, être le leader sur le marché.
Structure des coûts : coût de la M.P, coût de la MOD, importance des coûts fixes par
rapport aux coûts variables, économie d’échelle…
Caractéristiques du marché : barrières à l’entrée et à la sortie, degrés de
concentration, degrés d’intégration verticales…
Nature des canaux de distribution : taille des canaux, leurs spécificités et leurs
nombres.
Le financement : les besoins, modes et sources de financement de l’industrie.
Capacité de l’industrie : sous ou sur capacité, coût d’une expansion de capacité…
Porter définit un groupe stratégique comme étant un groupe qui rassemble les organisations
dont les caractéristiques stratégiques sont comparables et qui s’appuient sur les mêmes facteurs
de concurrence.
La concurrence dans un groupe stratégiques se fait sur la base d’éléments tactiques comme :
Les coûts ;
La qualité des produits ;
La nature des services ;
Les conditions de financement.
La notion de la stratégie :
La stratégie est l’ensemble des actions décidées par l’entreprise en fonction d’une situation
particulière.
La stratégie est la détermination des buts à long terme de l’entreprise et le choix des actions et
de l’allocation des ressources nécessaires à leurs atteintes.
Le thème des buts est stratégique pour toute démarche reposant sur :
- La définition des buts à longs terme ;
- La définition des moyens pour les réalisés.
Le thème du plan est stratégique pour toute démarche qui repose sur une planification
de l’engagement des ressources sur un horizon donné.
Le thème de l’environnement est stratégique pour toute démarche, il a pour but :
- De rendre l’entreprise plus compétitive à long terme ;
- De se renforcer par rapport à un environnement où règne la concurrence.
Le thème du changement est stratégique pour toute décision impliquant :
- Des changements importants et structurels dans le management de l’entreprise ;
De façon large, la stratégie est un processus qui traduit une intension en action avec l’objectif
d’atteindre un avantage concurrentiel.
Chapitre 1 : Les stratégies concurrentielles
L’entreprise fait cavalier seul (seul contre le monde), il existe plusieurs stratégies :
spécialisation, intégration, diversification, l’internationalisation et le désengagement.
1) La spécialisation :
Un seul marché ;
Un seul type de produit ;
Une seule technologie.
L’objectif principal de cette stratégie est de gagner des parts de marché et de permettre à
l’entreprise d’atteindre la position de leader afin de pouvoir bénéficier de tous les avantages de
cette position.
La spécialisation extensive :
Stratégie de domination par les coûts : l’entreprise cherche en permanence à avoir des coûts
plus faibles que ses concurrents.
Stratégie de différenciation : l’entreprise propose une offre différente de celle des concurrents
afin de crée une meilleurs valeur pour les clients.
Stratégie de concentration (focalisation) : l’entreprise focalise ses activités sur un segment
considéré comme une niche.
2) L’intégration verticale :
L’intégration permet à l’entreprise d’étendre son activité en amont ou en aval de son activité
d’origine.
Intégration vers l’amont : consiste à développer les activités vers le début de la chaîne de
valeur. Exemple : intégré la fonction approvisionnement dans les activités de l’entreprise au
lieu d’acheter depuis un fournisseur.
Intégration vers l’aval : consiste à développer les activités vers la fin de la chaîne de valeur.
Exemple : intégré la fonction de distribution dans les activités de l’entreprise au lieu de vendre
à des intermédiaires.
Avantages financiers :
Appropriation des marges bénéficiaires différentielles qui étaient celles des fournisseurs
ou des distributeurs ;
Baisse des coûts de transaction (coût de coordination, de liaison, de contrôle)
Avantages technologiques :
Avantages commerciaux :
Il existe 2 formes de diversification, qui dépendent du degré de parenté entre les activités.
4) L’internationalisation :
Cette stratégie consiste à l’extension de l’entreprise au-delà des frontières de son pays d’origine.
Il s’agit de promouvoir les produits de l’entreprise sur des marchés nouveaux (expansion
géographique) ou en utilisant des autre canaux de distribution.
Exportation directe : L’entreprise se dote d’un service d’exportation pour vendre ses
produits. Cela peut se faire avec ou sans forces de vente sur place.
Exportation indirecte : Elle se fait à l’aide d’un intermédiaire, qui se charge de toutes
les formalités douanières, financières et administratives. Et qui va conclure les contrats
de vente à l’étranger.
S’implanter à l’étranger : cette stratégie peut prendre plusieurs formes :
o Création d’une succursale ;
o Création d’une filiale avec ou sans partenaires ;
o Vente d’une franchise (un commerçant indépendant agit au nom de l’entreprise).
Risques de change ;
Problème de maitrise des risques des canaux de distribution ;
Nécessite un grand investissement ;
Accroissement des frais commerciaux
Difficulté de gérer simultanément plusieurs activités dans plusieurs pays ;
5) La stratégie de désengagement :
La survie de l’entreprise réside dans sa capacité à se recentrer sur les activités les plus juteuses,
cette stratégie consiste alors pour une entreprise a abandonné une activité, en raison de :
Partenariat : c’est une collaboration entre deux ou plusieurs entreprises qui ne sont pas
concurrentes.
Ces stratégies consistent à mettre en commun les ressources et les compétences clés pour
atteindre un objectif bien précis.
Une acquisition : correspond au rachat total ou partiel d’un actif d’une entreprise par une autre
entreprise.
Une fusion : est une décision mutuellement consentie par des entreprises afin de mettre en
commun leurs patrimoines et qui aboutit à la constitution d’une nouvelle entité.
Ce principe est un atout et une véritable voie de développement et de pérennité des plus petites
entreprises.
James Moore définit l’écosystème comme étant : « une coalition hétérogène d’entreprises
relevant de secteurs différents et formant une communauté stratégique d’intérêt ou valeur
structurée en réseau autour d’un leader qui arrive à faire imposer sa loi ou à faire partager sa
conception commerciale ou son standard technologique ».
(SCHEMA)
L’entreprise pivot et le leader de l’écosystème et peut même être le fondateur du marché, fixe
les règles du jeu à l’ensemble de l’écosystème.
Le cœur de l’écosystème est formé du leader ainsi que ses fournisseurs, clients et
complémenteurs principaux.
Au-delà de cet environnement immédiat, se trouve également d’autres parties prenantes aussi
importants pour la survie de l’écosystème, il s’agit des fournisseurs de second rang et leurs
fournisseurs, les clients de second rang et leurs clients ainsi que les complémenteurs de second
rang, c-à-d des entreprises proposant des produits complémentaires augmentant la valeur des
produits du cœur du marché.
On trouve enfin dans le dernier cercle, le législateur, régulateur, les actionnaires et les syndicats
qui ont une influence considérable sur le cœur de l’écosystème.
La dynamique de l’écosystème repose d’une part, sur un processus de forte coévolution entre
ses composantes organisationnelles, et d’autre part sur un comportement stratégique dominé
par une logique fortement entrepreneurial.
Les 3 fondements théoriques principaux des écosystèmes :
La théorie des écosystèmes complexes : cette théorie met l’accent sur le caractère
instable et évolutif des stratégies des entreprises.
La théorie des stratégies collectives : les entreprises peuvent combiner volontairement
et délibérément leurs actions afin de former un vaste réseau et ainsi influencer et
modifier leur environnement.
La théorie des standards : elle insiste sur la notion de verrouillage lié aux produits.
C’est ainsi que James Moore définit la coévolution, et met l’accent à la fois sur le rôle de la
concurrence et à la fois de coopération.
Dans un écosystème d’affaire, il y’a forcément un leader voir plusieurs leaders, et par
conséquence il y’a des suiveurs, des outsiders et des simples consommateurs.
Le leader à un rôle central au sein de l’écosystème, c’est lui qui fixe les règles du jeu
concurrentiel. Pour être leader il faut remplir 2 conditions :
Le leader doit prêter attention aux entreprises clés de son environnement, et améliorer
constamment ses performances ;
Le leader doit systématiquement s’aligner avec les autres pour s’assurer que leurs
contributions complémentaires requises sont disponible.
Les avantages de l’écosystème d’affaire :