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MASTER DROIT DES ASSURANCES

Présentation d’un exposé sous le thème :

Le Marché Maghrébin d’assurance

Réalisé par :
Demandé par :
 ASRI Issam
 M. ELHABBOULI
 DAKI Zakaria
Hicham
Amine

Année Universitaire : 2016-2017


Liste des Abréviations

ACAPS : Autorité de contrôle des assurances et de prévoyance sociale

B.C.M.: Le Bureau Central Marocain

BCT : Le Bureau central de tarification

BUAT : Le Bureau Unifié Automobile Tunisien

C.C.A.P. : Le Comité Consultatif des Assurances Privées

CGA : Le Comité Général des Assurances

CNA : Conseil National des Assurances

CNMA : Caisse Nationale de Mutualité Agricole

CR : Centrale des risques

CSA : Commission de supervision (CSA)

CT: Organe de tarification

DAPS : Direction des Assurances et de la Prévoyance Sociale

F.G.A.: Le Fonds de Garantie Automobile

FTUSA: La Fédération Tunisienne des Sociétés des Assurances

UAR : Union Algérienne des Sociétés d'Assurance et de Réassurance

2
Sommaire
Introduction ............................................................................................................................... 4
Chapitre I : Le Marché Marocain d’assurance ........................................................................... 5
1- Les acteurs d’assurance au Maroc .................................................................................... 5
A- L’Etat ................................................................................................................................. 5
B- Les sociétés d’assurances .............................................................................................. 5
C- Les Intermédiaires en assurances ................................................................................. 6
2- Les institutions de la régulation du secteur ...................................................................... 8
3- Le Marché Marocain d’Assurance en chiffres ................................................................... 9
Chapitre II : Le Marché Algérien d’assurance .......................................................................... 11
1- Les acteurs d’assurance en Algérie ................................................................................. 12
2- Les organes de contrôle et d’action sur le marché ......................................................... 13
3- Le Marché Algérien d’Assurance en chiffres .................................................................. 14
Chapitre III : Le Marché Tunisien d’assurance......................................................................... 16
1- Les acteurs d’assurance en Tunisie ................................................................................. 16
A- Les compagnies d’assurances : sociétés et mutuelles .................................................... 16
B- Les intermédiaires et experts en assurances .................................................................. 17
2- Les institutions de régulation et structures d’appui ....................................................... 17
3- Le Marché Tunisien d’Assurance en chiffres .................................................................. 18
CONCLUSION ........................................................................................................................... 19
Bibliographie............................................................................................................................ 20

3
Introduction
Nul ne peut ignorer le rôle que joue le système financier dans la stimulation de
la croissance et ce, à travers la collecte et l'injection des flux financiers dans les
rouages de l'économie. Dans ce cadre le secteur des assurances, entre autres, joue
un rôle important.

Ce secteur ne cesse de prendre de l'importance, que ce soit par les sommes


importantes qu'il draine ou au niveau des tendances lourdes qui le caractérisent ces
dernières années (concentration, libéralisation, bancassurance...), ainsi qu'au niveau
des pays qui dominent le secteur sur la scène internationale.

Avec l'amorce du nouveau millénaire, le marché d’assurance Maghrébin


connaît de profondes mutations et se trouve ainsi confronté à de grands et
importants défis (libéralisation, concentration, assurance maladie obligatoire,
bancassurance...) qui affectent le processus de sa croissance, des défis qui une fois
relevés, le secteur d’assurance Maghrébine sortira certainement plus solide et plus
apte à mener à bien sa principale mission, qui est celle de permettre à l'économie
maghrébine à mieux s'adapter aux exigences internationale.

En effet, La présence des assureurs dans la région du Maghreb reste encore


discrète. Mais elle pourrait prendre rapidement de l'ampleur, compte tenu du
potentiel que représente ce marché pour les compagnies. Des études réalisées
par sur le Maroc, le Tunisie et l'Algérie révèlent que le faible taux de pénétration
et l'augmentation de la demande constituent deux facteurs de croissance pour
l'assurance.

Cependant, et afin de montrer l’importance du marché maghrébin dans


l’économie internationale, cette étude va permettre de donner une idée sur les
trois marchés d’assurances qui représentent le Maghreb notamment le Maroc
(Chapitre I), Algérie(Chapitre II) et Tunisie (Chapitre III) en mettant les points sur
les différents Acteurs économiques du Marché, Les régulateurs Marché et enfin
quelques chiffres et statistiques réalisés au niveau de l’ensemble des ces marchés.

4
Chapitre I : Le Marché Marocain d’assurance
Le secteur des assurances au Maroc est constitué de plusieurs personnes exerçant cette
activité, qu'ils soient assureurs ou intermédiaires. Naturellement, ces catégories de
personnes ne peuvent exercer que si elles remplissent certaines conditions et disposent
de certaines spécificités, dont la plus importante est la forme juridique, c'est-à-dire la
qualité que revêtiront ces personnes, morales ou physiques, dans le marché des
assurances.

1- Les acteurs d’assurance au Maroc


A- L’Etat
Dans un but de protection des assurés, l’État contrôle les activités d’assurances et de
réassurance. L’organisme chargé de cette fonction au Maroc est la Direction des
Assurances et de la Prévoyance Sociale (Ministère des Finances). L’État intervient
également pour imposer obligatoirement certaines assurances.

B- Les sociétés d’assurances


Ce sont les preneurs du risque qui encaissent les primes et paient les sinistres. Au Maroc,
on distingue 5 formes de sociétés d’assurances :

 les sociétés commerciales,


 les mutuelles,
 les organismes de prévoyance sociale,
 les organismes d’assistance,
 les intermédiaires d’assurance.

 Les sociétés commerciales

Ce sont des sociétés à but lucratif. Elles doivent avoir un capital minimum légalement
exigé. Elles sont dirigées par un Conseil d’Administration. Elles peuvent pratiquer toutes
les branches d’assurance, n’ont pas de limitation territoriale au Maroc et travaillent avec
des intermédiaires (agents généraux et courtiers).

 Les mutuelles d’assurances

Ce sont des associations. Les cotisations sont toujours variables. Elles ne peuvent donc
jamais pratiquer d’opérations impliquant une gestion en capitalisation. Elles ne
travaillent jamais avec des intermédiaires.

 Les organismes de prévoyance sociale

- Les mutuelles de prévoyance sociale : Caisse Mutuelle Interprofessionnelle


Marocaine (CMIM) ; Caisse Nationale des Organismes de Prévoyance Sociale
(CNOPS) ; Mutuelle de Prévoyance des Banques Populaires ; Caisse Médicale de
l’Office National des Transports, et d’autres....

5
- Les autres organismes à caractère social : La CNSS : Caisse Nationale de Sécurité
Sociale ; La RCAR : Régime Collectif d’Assurance et de Retraite ; La CIMR : La Caisse
Interprofessionnelle Marocaine de Retraite.

 Les organismes d’assistance

ISAAF Mondial Assistance ; Maroc Assistance Internationale. Ce sont des sociétés


spécialisées, ayant pour seule vocation l’assistance des personnes en cas de blessures,
maladies graves, décès et des véhicules en cas de panne, de vol ou d’accident. La Société
Centrale de Réassurance. C’est un établissement public bénéficiant de la garantie de
l’Etat. Son statut de réassureur national lui confère les rôles de régulation du marché et
d’économie de devises.

En 2014 le marché marocain des assurances et de réassurance est formé de vingt et une
entreprises dont dix-sept entreprises commerciales et quatre mutuelles. Sur ce total, huit
pratiquent aussi bien les opérations d’assurances non vie que les assurances vie et
capitalisation, trois se limitent aux opérations d’assurances non vie, deux pratiquent
exclusivement les opérations d’assurances vie et capitalisation, quatre pratiquent les
opérations d’assistance, deux pratiquent exclusivement l’assurance-crédit, et deux
entreprises sont spécialisées dans la réassurance.

C- Les Intermédiaires en assurances


Au niveau du marché marocain d’assurance, on peut distinguer entre six types
d’intermédiaires qui sont :

 Les agents généraux d’assurances ;


 Les courtiers ;
 Les experts ;
 Les Actuaires ;
 Les Consultants ;
 Les Risk-Managers.
 Les banques

En 2014, le nombre des intermédiaires d’assurances agréés (en exercice au 31/12/2013)


s’est élevé à 1 729 contre 1 740 l’année précédente. Ce nombre est réparti comme suit :

 1 320 agents d’assurances ;


 409 courtiers d’assurances ;

Le nombre des agents d’assurances en exercice a légèrement diminué de 0,9%, passant de


1332 en 2013 à 1320 en 2014.

Le nombre des courtiers en activité a pratiquement stagné, s'établissant à 409 contre 408
une année auparavant.

6
La répartition des intermédiaires d’assurances selon les régions est retracée dans le
tableau suivant :

Régions Agents Courtiers Total %

Tanger-Tetouan-Al Hoceima
139 27 166 9,6

Oriental
105 13 118 6,8

Fès-Meknès
145 43 188 10,9

Rabat-Salé-Kénitra
180 71 251 14,5

Béni Mellal-Khénifra
39 9 48 2,8

Grand Casablanca-Settat
418 219 637 36,8

Marrakech-Safi
124 16 140 8,1

Drâa-Tafilalet
43 - 43 2,5

Souss-Massa
100 7 107 6,2

Guelmim-Oued Noun
9 1 10 0,6

Laayoune-Sakia El Hamra
12 1 13 0,8

Eddakhla-Oued Eddahab
6 2 8 0,5

Total
1320 409 1729 100

 On constate que 36,8% des intermédiaires d’assurances sont concentrés dans


la région du Grand Casablanca-Settat.
 Concernant les courtiers d’assurances, on remarque que la région du Grand
Casablanca-Settat regroupe plus de la moitié, soit 219 sur 409. En revanche,

7
la présence des courtiers est très faible dans les autres régions du royaume
avec, notamment, une absence totale au niveau de la région de Drâa-Tafilalet
 Par ailleurs, le nombre d’agences bancaires autorisées à fin 2014, à présenter
au public les opérations d’assurances de personnes, d’assistance et
d’assurance-crédit, a atteint 5 670 contre 5 467 à la même période de l’année
dernière.

2- Les institutions de la régulation du secteur


Plusieurs institutions exercent dans le secteur des assurances au Maroc comme instances
de régulation ou de promotion.
 La plus importante de ces institutions est sans aucun doute la Direction des
Assurances et de la Prévoyance Sociale (D.A.P.S.), relevant du Ministère de
l'Economie et des Finances. Elle a comme attributions, entre autres,
d'instruire les demandes d'agrément présentées par les compagnies
d'assurances, d'exercer le contrôle sur l'activité de ces compagnies et
d'apprécier leur solvabilité, d'assurer le suivi des opérations financières des
entreprises d'assurances et d'accorder après étude le visa aux produits
d'assurances émis dans le marché.
 L’Autorité de contrôle des assurances et de la prévoyance sociale (ACAPS)
est chargée de la réglementation et du contrôle de l'activité des organismes
d'assurances, de la réassurance et de capitalisation. Elle surveille le
placement des fonds recueillis par ces organismes et contrôle leur gestion
technique et financière. Elle veille au respect des droits des assurés et
bénéficiaires de contrats d'assurances. Elle participe à l'élaboration de la
réglementation et au contrôle des organismes de prévoyance sociale.
 Le Comité Consultatif des Assurances Privées (C.C.A.P.) est un organisme
chargé de donner les conseils et les propositions sur l'évolution du secteur, il
est composé de treize représentants des compagnies, de deux représentants
des intermédiaires en plus de la présence des autorités de tutelle (Ministère
de l'Economie et des Finances).
 Le Fonds de Garantie Automobile (F.G.A.): Institué par le Dahir du 22 février
1955, le F.G.A. a pour principale mission la prise en charge des victimes
d'accidents, causés notamment par des véhicules dont les responsables sont
inconnus ou ne disposent pas d'un contrat d'assurance. Les ressources
financières émanent des contributions des compagnies d'assurances, des
amendes et des produits des placements.
 Le Bureau Central Marocain (B.C.M.) est une association de droit privé, créée
le 20 février 1969, suite à l'adhésion du Maroc à la convention type inter-
bureaux "convention de Londres". Il est l'émanation de toutes les
compagnies d'assurances pratiquant l'assurance automobile.
 Le B.C.M. a pour missions: la gestion et le règlement des sinistres survenus
sur le territoire marocain et causés par des véhicules immatriculés à
l'étranger ou des sinistres survenus à l'étranger et causés par des véhicules
immatriculés au Maroc ainsi que l'émission de la carte verte ou la carte
internationale d'assurance automobile, qui est un document délivré par
l'assureur automobile à son assuré et qui a valeur, à l'étranger, de contrat

8
d'assurance de responsabilité civile automobile, dans la limite des garanties
qu'il énonce.

3- Le Marché Marocain d’Assurance en chiffres

9
Mesurée en pourcentage du PIB, la pénétration de l'assurance au Maroc en 2015 est de
3,2% pour l'ensemble des primes, ce qui représente un taux de 1% pour l'assurance vie et
2,2% en assurance non vie. Le Maroc est au 47ème rang mondial. Au niveau du monde
Arabe, le Maroc occupe la deuxième place après le Liban.

La densité (primes par tête), en moyenne 97 dollars ont été dépensés en assurance, dont
31 dollars en assurance vie et 66 dollars en assurance non vie. Le Maroc est à la 71ème
place au niveau mondial et occupe le 9ème rang au niveau du monde Arabe après les
Emirats Arabes Unis, le Qatar le Bahreïn, le Koweït, le Liban, Oman, l'Arabie Saoudite et la
Jordanie

Le marché de l'assurance a réalisé en 2015 un montant de primes émises au titre des


opérations directes de 30423,7 milliards de dirhams contre 28421,6 milliards en 2014 soit
une progression de 7,04% par rapport à l'exercice précédent. La catégorie automobile, a
progressé de 7%, occupant ainsi la deuxième place dans le montant global des primes
émises avec une part de 32,01% (les opérations vie et capitalisation en premier avec
33,30%).

Le capital social (ou fonds d’établissement) consolidé des entreprises d’assurances en


activité s’élève à 5,371 milliards de dirhams. Les fonds propres se sont élevés à 31,925
milliards de dirhams, accusant ainsi une progression de 3,72% par rapport à l'exercice
précédent. Le montant des fonds propres représente 112,33% du montant global des
primes émises contre 115,14% une année auparavant.

 L'exercice 2015 s'est soldé par un excédent net de 3,16 milliards de dirhams.
 Les entreprises d’assurances ont constitué cette année des provisions
techniques pour un montant de 118,66 milliards de dirhams, en
augmentation de 6,32 milliards de dirhams, soit 5,63% par rapport à 2013.
10
 Parallèlement aux primes qu’elles ont émises, les entreprises d’assurances en
activité ont distribué un montant de 22,94 milliards de dirhams contre 21,29
milliards en 2014, soit une augmentation de 6,34%.

En 2015, le montant des primes émises en affaires directes réalisé par le secteur des
assurances au Maroc s’élève à 30423,7 millions de dirhams, en progression de 6,08% par
rapport à l’exercice précédent (28421,6 millions de dirhams). Ce montant se présente
comme suit :
 les opérations non vie: 19651,5 millions de dirhams, soit 66,70% du total,
contre 18 820,99 millions de dirhams en 2014, en progression de 4,49%.
 les opérations vie et capitalisation: 10559,4 millions de dirhams, soit 33,30%
du total, contre 9 397,66 millions de dirhams en 2014, ces montants
n’incluent pas les acceptations en réassurance qui s’élèvent à 10560,8
millions de dirhams et pour les acceptations vie et 19862,9 millions pour les
acceptations non vie.
 Avec 18 acteurs, les primes émises nettes du marché marocain des
assurances se sont établies à 15,79 milliards de dirhams pour les 6 premiers
mois de l’année 2014 (26,73 milliards de dirhams pour toute l’année 2013).
Wafa Assurance, RMA Watanya, Axa Assurance Maroc et Saham Assurance
sont les leaders d’un secteur dominé par les branches «Automobile» et
«Assurance Vie & capitalisation».
 Mesurée en pourcentage du PIB, la pénétration de l'assurance au Maroc en
2015 est de 3,2% pour l'ensemble des primes, ce qui représente un taux de
1% pour l'assurance vie et 2,2% en assurance non vie. Le Maroc est au 47ème
rang mondial. Au niveau du monde Arabe, le Maroc occupe la deuxième place
après le Liban.
 la densité (primes par tête), en moyenne 97 dollars ont été dépensés en
assurance, dont 31 dollars en assurance vie et 66 dollars en assurance non
vie. Le Maroc est à la 71ème place au niveau mondial et occupe le 9ème rang
au niveau du monde Arabe après les Emirats Arabes Unis, le Qatar le Bahreïn,
le Koweït, le Liban, Oman, l'Arabie Saoudite et la Jordanie

Chapitre II : Le Marché Algérien d’assurance


Depuis l'indépendance de l'Algérie, le secteur des assurances a connu plusieurs phases :
la première phase était celle du monopole publique exercée à travers la création de trois
compagnies à savoir CAAR, SAA et CNMA et aussi du réassureur national CCR, puis le
secteur a vécu une phase de libéralisation en deux temps : à partir de 1980 il a été
institué plus d'autonomie au secteur public et en 1995 l'ouverture à l'initiative privée a
été instauré après la promulgation de l'ordonnance 95/07 relatives aux assurances qui a
constitué un tournant décisif pour le lancement de compagnies privées algériennes.

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Depuis cette date, le secteur a entamé une phase d'ouverture aux investisseurs étrangers
dont notamment Trust, Salama, Cardiff (BNP Paribas) et le dernier entrant AXA
Assurances. Depuis 2006, l'autorité de tutelle a engagé une série de mesures de
restructuration réglementaire ayant pour objectif le renforcement de la solvabilité du
secteur à travers la scission des compagnies d'assurances des personnes de l'activité non
Vie et le renforcement du capital minimum exigé.

Le marché Algérien de l'assurance n'a cessé de croître d'une année à une autre avec un
taux de croissance annuel moyen de plus de 10%. Le marché commence aussi à attirer
plusieurs compagnies d'assurance étrangères et des fonds d'investissement mais le
nombre et la part des entreprises publiques dans le chiffre d'affaires global reste
prépondérante.

1- Les acteurs d’assurance en Algérie


Le Tableau ci-dessous, donne une idée sur l’ensemble des acteurs représentant le
marché d’assurance algérien :

Institution Structure Rôle Rattachement

Conseil National des Cadre de concertation de Organe consultatif du


CNA
Assurances l'ensemble des acteurs pouvoir public

Suivi et le contrôle de
Commission de l'activité de l'ensemble des Rattaché au Ministère
CSA
supervision (CSA) acteurs du secteur des des finances
assurances

Collecte d'informations sur


Rattaché au Ministère
CR Centrale des risques les contrats souscrits en
des finances
Algérie

Chargé de l'étude et Organe consultatif


Organe de
CT l'établissement des tarifs auprès du Ministère
tarification
en Assurance des finances

Association Développement du secteur


professionnelle des des assurances et défense
UAR
compagnies de l'intérêt des
d'assurances compagnies

Commercialisation
exclusive des produits Dépendants des
Agents Entreprises
d'assurances des compagnies
généraux indépendantes
compagnies auxquels ils d'assurances
sont rattachés

Commercialisation des
Société commerciale produits d'assurances
Courtiers Indépendants
indépendante toutes compagnies
confondues

Experts Actuaires Entreprises indépendantes Elaboration de rapport

12
d'expertise dans le
cadre de l'évaluation
et règlement des
sinistres

Distribution de
Les banques ne peuvent
produits
détenir plus de 15% du
Banques d'assurances dans le
capital des compagnies
cadre de la
d'assurances
bancassurance

Le secteur des assurances en Algérie se compose de 17 sociétés dont :

 4 Compagnies d'assurances dommages publiques (CAAR, SAA, CAAT, CASH);


 8 Compagnies d'assurances dommages privées (Trust Algérie, CIAR, 2A,
Salama, GAM, Alliance Assurances, et AXA);
 Compagnies Assurances de personnes (TALA, SAPS, CARDIF, CAARAMA,
MACIR Vie, Le Mutualiste et AXA Vie);
 2 Mutuelles: CNMA et MAATEC;
 1 réassureur national: CCR;
 Assureurs spécialisés : la CAGEX (crédit export) Et la SGCI (crédit immobilier).

2- Les organes de contrôle et d’action sur le marché


 Le ministère des finances
Qui à travers le service des assurances, dépendant de la direction du trésor, permet au
gouvernement d’intervenir très directement sur le marché. Ainsi, le ministre des
finances :

 Intervient pour délivrer l’autorisation préalable pour l’ouverture en Algérie


de succursales d’assurances étrangères et pour l’ouverture de bureaux de
représentation des sociétés d’assurance et/ou de réassurance ;
 Donne l’autorisation préalable sous réserve du principe de réciprocité à
l’ouverture de succursales étrangères ;
 Agrée une association professionnelle d’assureurs de droit algérien à laquelle
les sociétés d’assurance et/ou de réassurance étrangères sont tenues
d’adhérer ;
 Délivre les agréments sans lesquels les sociétés d’assurance et/ou de
réassurance ne peuvent exercer leurs activités ;
 Agrée pareillement une association professionnelle des agents et des
courtiers, comme il établit la liste des documents que les compagnies
d’assurance et/ou de réassurance doivent fournir à la commission de
supervision des assurances (CSA). Toutefois, le refus d’agrément de la part du
ministre des finances peut faire l’objet d’un recours devant le conseil d’Etat ;
 La commission de supervision des assurances (CSA)

13
Une fois la compagnie créée et autorisée à travailler en ayant reçu son agrément, elle
passe sous la surveillance de la commission de contrôle des assurances, autorité
administrative indépendante disposant pour ses missions du corps de commissaires
contrôleurs. Ses fonctions sont :

 Protéger les intérêts des assurés et des bénéficières de contrats d’assurance,


en veillant à la régularité des opérations d’assurance ainsi qu’à la solvabilité
des sociétés d’assurance ;
 Promouvoir et développer le marché national des assurances, en vue de son
intégration dans l’activité économique et sociale ;
 Vérifier les informations sur l’origine des fonds qui ont servi à la constitution
ou à l’augmentation du capital social de la société d’assurance et/ou de
réassurance;
 Vérifier sur pièce et/ou sur place toutes les opérations relatives à l’activité
d’assurance et/ou de réassurance par des inspecteurs d’assurance
assermentés. Le rôle de la commission de supervision des assurances (CSA)
est très important ;

 Le bureau central de tarification (BCT)

Aux fins d’élaborer des projets de tarifs, d’étudier et d’actualiser les tarifs en vigueur, il a
été institué un organe de tarification.
En plus de ses attributions, cet organe est tenu d’émettre des avis sur tout litige en
matière de tarifs pour permettre à l’administration de contrôle de se prononcer.
En effet, un assuré potentiel qui n’aurait pas trouvé un assureur pour lui délivrer la
garantie indispensable à son activité peut saisir le BCT, qui, vue son statut d’une autorité
administrative indépendante, a le pouvoir d’exiger d’un assureur qu’il garantisse cet
assuré, aux conditions qu’il lui impose, faute pour l’assureur de s’exécuter son agrément
peut lui être retiré.

3- Le Marché Algérien d’Assurance en chiffres


Mesurée en pourcentage du PIB, la pénétration de l'assurance en Algérie en 2014 est de
0,73% pour l'ensemble des primes.

La densité (primes par tête), en moyenne 3208 Dinar Algérien ont été dépensés en
assurance en 2014.

Le secteur des assurances a réalisé un chiffre d'affaires de 130,82 milliards de DA (Dinars


Algérien) en 2015 contre 128,03 mds DA en 2014, alors que les indemnisations versées
aux assurés se sont chiffrées à près de 60 milliards DA, selon le Conseil national des
assurances (CNA).

14
Ce sont les assurances dommages, avec à leur tête la branche automobile, qui continuent
à produire l'essentiel des primes avec une part de marché de près de 92% correspondant
à un chiffre d'affaires (CA) de 118,1 mds DA en 2015, en hausse annuelle de 0,2%.
En dépit de la baisse sensible des importations de véhicules, le CA de la branche
automobile a augmenté de 1,3% en totalisant un montant de police d'assurance de 66,2
mds DA, soit 56% de la production des assurances dommages.
Les polices d'assurances des risques obligatoires de la branche automobile ont augmenté
de près de 11% en 2015, tandis que celles des garanties facultatives ont baissé de 0,4%.
La branche Incendie et risques divers (IRD), qui représente une part de marché de 34,8%,
a engrangé un chiffre d'affaires de 41,1 mds DA (en baisse de 0,5%).
La sous-branche "Incendies, explosions et les éléments naturels" a grimpé de 6,6% contre
des baisses enregistrées dans l'assurance contre les effets des catastrophes naturelles
Cat-Nat (-3,8%) et dans les risques de construction (-12,1%).
La branche Transports (4,9% de parts de marchés) a connu une baisse de 15% engendrée
par un recul de la garantie "transport maritime" (-19,1%) et de l'assurance "transport
aérien" (-16%).
Outre les garanties "transport terrestre" qui ont haussé de 3,3%, celles des "transports
ferroviaires" ont connu des ascensions fulgurantes de 2.043%.
Le CA de la garantie "transports ferroviaire" est ainsi passé de 624.500 DA en 2014 à
plus de 13,38 millions de DA en 2015.
La branche Risques agricoles (3,2% de parts de marché) a, de son côté, progressé de
11,4% en 2015 en dépit d'une baisse de 13,3% de la garantie "incendies et multirisques
agricoles".
Une hausse a été enregistrée pour les sous-branches de "production végétale" (+11,2%),
de "production animale" (+24,5%) et des "multirisques engins et matériel agricole"
(+7,1%).
La Branche Crédit (1% des parts de marché) a connu une hausse de 17,3% grâce au
"crédit à l'exportation" (+35,3%), "l'insolvabilité générale" (+34,4%) et du "crédit
immobilier" (+4,8%).
Pour ce qui est de l'activité des réassurances, elle a réalisé un CA de 25,3 mds DA en 2015
contre 22,3 mds de DA en 2014 (+13,6%).
La Compagnie Centrale de Réassurance (CCR), unique réassureur national, à réglé un
montant de 11,1 mds DA en 2015 contre 6,1 mds de DA en 2014 (+82,4%).
Quant aux assurances de personnes, leur chiffre d'affaire a connu une croissance 23% à
10,6 mds DA en 2015 contre 8,6 mds de DA en 2014.
La performance est réalisée par la garantie "accidents" avec un chiffre d'affaires de 1,8
mds DA (+49%).
Des hausses ont été enregistrées pour les garanties "vie-décès" (+31,7%), "assistance"
(+15,8%) et "prévoyance collective" (11,4%), tandis que la garantie "maladie" a reculé de
36,1%.

Quant au règlement des sinistres, les indemnisations globales versées aux assurés ont
atteint 59,24 mds DA en 2015 contre 56,21 mds DA en 2014 (+5,4%).
15
Les règlements des sinistres restent dominés par les assurances dommages avec des
indemnisations de 56,9 mds de DA en 2015 (+3,9% par rapport à 2014).

Quant au montant des sinistres réglés par les sociétés d'assurances de personnes, il s'est
chiffré à 2,34 mds DA (+60,5%).

Le stock des sinistres qui reste à payer s'élève à 68,83 mds DA à fin 2015, dont 66,13 mds
DA pour les assurances dommage et 2,7 mds DA pour les assurances de personnes
(+8,4%).

Le marché algérien des assurances compte, actuellement, 24 compagnies: Huit assureurs


de personnes, quatre assureurs publics non spécialisés, deux assureurs publics
spécialisés, un réassureur public, deux mutuelles et sept assureurs à capitaux privés.

Mesurée en pourcentage du PIB, la pénétration de l'assurance en Algérie en 2014 est


de 0,73% pour l'ensemble des primes.

La densité (primes par tête), en moyenne 3208 Dinar Algérien ont été dépensés en
assurance en 2014.

Chapitre III : Le Marché Tunisien d’assurance


Le secteur des assurances est constitué de plusieurs intervenants exerçant cette activité,
qu’ils soient assureurs ou intermédiaires. Naturellement, ces catégories de personnes
ne peuvent exercer que si elles remplissent certaines conditions et disposent de
certaines spécificités, dont la plus importante est la forme juridique, c'est-à-dire la
qualité que revêtiront ces personnes, morales ou physiques, dans le marché des
assurances.

En Tunisie, comme dans d’autres pays, les formes revêtues par ces personnes vis-à-
vis des assureurs, sont généralement celles de sociétés ou mutuelles,
contrairement aux intermédiaires qui peuvent exercer soit en tant que personne
physique ou morale.

1- Les acteurs d’assurance en Tunisie

A- Les compagnies d’assurances : sociétés et mutuelles


Ces intervenants sont les plus importants éléments efficients dans le secteur des
assurances car ils représentent les éléments les plus engagés par le contrat
d’assurances.

En Tunisie, le nombre des entreprises est actuellement de 22 compagnies d’assurances


dont :

 13 compagnies sont engagées dans des branches multiples ;

16
 5 compagnies spécialisées : deux sont spécialisées en assurance vie, une
en assurance
 exportation, une en assurance crédit et une en réassurance ;
 4 compagnies off-shore.

Les compagnies résidentes se répartissent en 15 sociétés anonymes, deux assurances


mutuelles et une caisse mutuelle agricole.

B- Les intermédiaires et experts en assurances


Le secteur des assurances, dans son ensemble, n’est pas seulement constitué de
sociétés et de mutuelles, mais également d’intermédiaires d’assurances. Le rôle de
ces intervenants acquiert une importance accrue car le développement des sociétés
d’assurances et la bonne circulation de ses produits dépendent essentiellement de
l’efficacité des intermédiaires et de leur compétence professionnelle.

On dénombre actuellement:

 614 : agents d’assurances


 55 : courtiers
 28 : producteurs en assurances vie
 1008 : experts en assurances et commissaires aux avaries
 10 : experts actuaires

2- Les institutions de régulation et structures d’appui


Plusieurs institutions exercent dans le secteur des assurances en Tunisie comme
instances de régulation ou de promotion. La plus importante de ces institutions est
sans aucun doute le Comité Général des Assurances (CGA), qui est une administration
centrale émanant du Ministère des Finances. Ce comité a pour objectifs de protéger les
droits des assurés et de sauvegarder les capacités des compagnies d’assurances et
de réassurances à honorer leurs engagements. Il intervient dans le contrôle des
entreprises d’assurances et de réassurances et des professions liées au secteur,
dans le suivi de l’activité du secteur, dans l'étude de toutes les questions d’ordre
juridique et technique se rapportant aux opérations d’assurances et de réassurances
et préparation des textes y afférents, dans le développement et l’organisation du
secteur et enfin dans le suivi de l’activité du secteur des associations mutuelles
(approbation des statuts et contrôle de l’activité). La Fédération Tunisienne des Sociétés
des Assurances (FTUSA), est un organisme chargé d’étudier et de défendre les intérêts
économiques et sociaux de la profession. Le Bureau Central de Tarification (BCT), dont le
rôle est de fixer la prime ou la cotisation d’assurance moyennant laquelle la compagnie
d’assurances est tenue de couvrir la responsabilité civile de fait de l’usage du
véhicule terrestre à moteur.

17
Le Bureau Unifié Automobile Tunisien (BUAT) : Association professionnelle entre les
entreprises d'assurances agréées pour pratiquer l'assurance de la responsabilité civile
du fait de l'usage des véhicules terrestres à moteur.

3- Le Marché Tunisien d’Assurance en chiffres


Le marché tunisien des assurances a enregistré les résultats suivants :

 Le taux de pénétration du secteur de l’assurance dans l’économie nationale est de


1,9% en 2014.
 La Densité est passée de 106,2 Dinars par Habitant en 2010 à 141,8 Dinars par
habitant en 2014.

• Les primes émises du secteur des assurances se sont élevées à 1 556,069 MD en


2014 contre 1 412,670 MD en 2013, soit une augmentation de 10,15 %.

• Les sinistres réglés ont enregistré une légère baisse de 1,08 % passant de 849,188
MD en 2013 à 840,005 MD en 2014.

• Les frais de gestion ont totalisé un montant de 358,814 MD en 2014 contre


303,498 MD en 2013, soit une Augmentation de 18,23 %.

• Les provisions techniques ont enregistré une augmentation de 9,81 % en 2014


passant de 3 032,143 MD en2013 à 3 329,538 MD en 2014.

• Les montants des placements inscrits aux actifs des bilans se sont élevés à 3
710,579 MD en 2014 contre 3 328,296 MD en 2013, soit un taux de croissance de
11,49 %.

• Le résultat technique de l’exercice s’est amélioré en 2014, il dégage un excédent


de 94,355 MD contre Excédent de 87,818 MD en 2013.

• Les bilans consolidés ont dégagé en 2014 un bénéfice de 106,815 MD contre un


bénéfice de 82,495 MD en 2013.

18
CONCLUSION

Le marché de l’assurance au Maghreb (Maroc, Tunisie et Algérie) présente de


bonnes perspectives de croissance à long terme. Dans un rapport publié récemment
par Standard & Poor’s , l’agence de notation financière estime que la croissance des
primes d’assurance sera supérieure à celle du PIB en général sur les trois marchés
entre 2017-2018. Ceci en dépit des incertitudes économiques à la fois domestiques
et en Europe qui devraient freiner la croissance à court terme. Selon les experts de
l’agence, le secteur est encore loin d’avoir atteint son plein potentiel. Le faible
niveau de pénétration de l’assurance et les besoins croissants en produits
d’assurance de biens et personnes stimuleront la croissance ces cinq prochaines
années. Cette croissance permettra d’améliorer la diversification du secteur dans un
marché qui reste relativement concentré aux mains de quelques acteurs clés. En
clair, les marchés de ces trois pays sont susceptibles de se développer suite aux
efforts des pouvoirs publics pour développer le secteur, mais aussi grâce à la
demande croissante de la classe moyenne en produits d’assurance vie et des projets
d’infrastructure qui soutiendraient la demande en couvertures d’assurance. À cela
s’ajoutent les évolutions règlementaires récentes (renforcement des exigences de
solvabilité, développement d’assurances obligatoires) qui devraient améliorer les
pratiques dans le secteur et encourager sa croissance.

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Bibliographie
Ouvrage :
 Le contrôle de l’Etat sur le secteur des assurances, Abdessalam DUELLAF,
2éme édition, Arabien AL Hilal, 1998.
 Droit des assurances, Claude-J. Berr et Hubert Groutel, 11 éme édition Dalloz,
Année 2008
 Introduction à l’assurance « acteurs, marché, contrats, techniques », Jean Luc
DE BOISSIEUX, édition l’Argus de l’assurance, 2005.

Mémoires :
http://www.memoireonline.com/08/07/556/m_quelle-politique-industrielle-
secteur-assurances-maroc11.html

https://es.scribd.com/doc/94777810/53756217-Secteur-Des-Assurances

https://www.ladissertation.com/Monde-du-Travail/Finance-et-Economie/Etude-De-
March%C3%A9-Des-Assurances-Au-Maroc-129232.html

Législation et communications :
 Code des assurances, portant loi 17-99.
 Contrat programme du secteur des assurances 2001/2015
 Rapports d’activité des assurances des années 2014

Sitographie :
http://www.aps.dz/economie/38264-assurances-le-chiffre-d-affaires-et-les-
indemnisations-en-hausse-en-2015

http://tildepress.com/article/show/51

www.leaders.com.tn/uploads/.../Le-secteur-des-assurances-Tunisie-
Janvier2010.pdf

http://www.ctfci.org/fr/actualite/assurances-bonnes-perspectives-de-croissance-au-
maghreb?id=0054

https://www.fmsar.org.ma/

http://www.cna.dz/

http://www.ftusanet.org/

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