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La végétation,
La pluie ,
La topographie,
Le sol,
Les techniques culturales.
III.1 La végétation
Elle est de loin le facteur le plus important. La végétation vivante protège la surface du sol de
l’impact des gouttes de pluie, et donc du détachement par le splash ; les tiges et troncs
forment des obstacles qui ralentissent la vitesse du ruissellement, ce qui réduit le détachement
par le ruissellement ainsi que sa capacité de transport. Les racines forment un réseau près de
la surface qui tient le sol en place, augmentant ainsi sa résistance au détachement. Les feuilles
mortes et débris végétaux protègent la surface de l’impact des gouttes, ralentissent le
ruissellement, et ajoutent de la matière organique au sol, ce qui le rend plus résistant à
l’érosion.
2.1 - Définition
2.2 - Effets visibles de l’érosion
2.3 - Processus et facteurs de dégradation des sols
2.1 - Définition
La dégradation des sols est un processus qui décrit les phénomènes dus à l'homme et/ou à
l'agressivité climatique qui abaisse la capacité actuelle et/ou future à supporter la vie humaine.
C'est en quelque sorte une situation où l'équilibre entre l'agressivité climatique et le potentiel
de résistance du sol a été rompue par l'action de l'homme.
La dégradation des sols a des effets visibles sur l'environnement physique et des
conséquences socio-économiques négatives.
Parmi les signes et effets physiques visibles de la dégradation peuvent être cités les éléments
ci-dessous :
* les griffes, fines rigoles formées par l'eau, particulièrement en haut des pentes, sur le bord
des pistes ou dans les champs sillonnés par les labours, elles deviennent des ravines par
élargissement dû à la concentration de ruissellement excessif.
II LES FACTEURS D'EROSION
La végétation,
La pluie ,
La topographie,
Le sol,
Les techniques culturales.
III.1 La végétation
Elle est de loin le facteur le plus important. La végétation vivante protège la surface du sol de
l’impact des gouttes de pluie, et donc du détachement par le splash ; les tiges et troncs
forment des obstacles qui ralentissent la vitesse du ruissellement, ce qui réduit le détachement
par le ruissellement ainsi que sa capacité de transport. Les racines forment un réseau près de
la surface qui tient le sol en place, augmentant ainsi sa résistance au détachement. Les feuilles
mortes et débris végétaux protègent la surface de l’impact des gouttes, ralentissent le
ruissellement, et ajoutent de la matière organique au sol, ce qui le rend plus résistant à
l’érosion.
* les pavages de cailloux et de pierres laissés en surface, une fois les particules les plus fines
du sol emportées par le ruissellement, observés dans un grand nombre de champs labourés et
de terrains de pâture.
* les buttes de sol résiduel, où sont perchées des touffes d'herbes, signes d'érosion, quand elles
n'ont pas été créées par l'accumulation de détritus foliacés et d'humus, ou par le fouissage des
rongeurs.
* l'accumulation de terre au-dessus des arbres, des pierres, des palissades et des haies sur
terrains en pente.
* les racines d'arbres et arbustes, exposées à l'air, ou mise à nu dans des cours d'eau, résultats
d'une dispersion du sol ou d'un accroissement de ruissellement suite à la dégradation de
bassins versants.
* les dépôts de sols sur les pentes douces, ou de graviers, sables et limons, dans les lits de
cours d'eau résultent d'une érosion en amont.
* les taches nues dans les herbages et les pacages signes d'une tendance à la dégradation.
* le déplacement du sol par piétinement résultant du pâturage sur les pistes à bétail au long
des courbes de niveau, où les animaux font progressivement glisser la terre en bas de la pente.
* les mouvements du sol sous l'action du vent, mis en évidence essentiellement par la
formation de dunes.
* des modifications de la flore (par exemple des buissons se substituant à l'herbe), survenant
après surpâturage, et accompagnés souvent d'érosion.
II LES FACTEURS D'EROSION
La végétation,
La pluie ,
La topographie,
Le sol,
Les techniques culturales.
III.1 La végétation
Elle est de loin le facteur le plus important. La végétation vivante protège la surface du sol de
l’impact des gouttes de pluie, et donc du détachement par le splash ; les tiges et troncs
forment des obstacles qui ralentissent la vitesse du ruissellement, ce qui réduit le détachement
par le ruissellement ainsi que sa capacité de transport. Les racines forment un réseau près de
la surface qui tient le sol en place, augmentant ainsi sa résistance au détachement. Les feuilles
mortes et débris végétaux protègent la surface de l’impact des gouttes, ralentissent le
ruissellement, et ajoutent de la matière organique au sol, ce qui le rend plus résistant à
l’érosion.
* l'envasement des barrages, retenues d'eau, rivières, canaux et système de drainage par la
terre érodée des sols dégradés et la réduction des stocks de poissons à la suite de tels effets ;
* les inondations dues aux eaux de ruissellement par suite de la réduction de la capacité
d'infiltration des sols dégradés, et la baisse de niveau ou assèchement des nappes et points
d'eau à cause des pertes d'eau par ruissellement ;
* les préjudices à la société et aux générations futures qu'entraînent les pertes définitives de
terre.
A l'état naturel, quand l'homme n'intervient pas, le sol est normalement couvert de végétation.
Les feuilles et les branches le protègent contre l'impact de la pluie et l'effet desséchant du
soleil et du vent. Les feuilles mortes et les brindilles cassées forment une litière superficielle
qui le protège ultérieurement, favorisent et abritent une importante population de macro et de
micro-organismes. Les racines, en surface et en profondeur, ouvrent le sol mais aussi assurent
sa cohésion. La terre qui a été recouverte d'une végétation naturelle pendant longtemps
présente, en général, une couche épaisse et bien délimitée de sol de couverture riche (horizon
II LES FACTEURS D'EROSION
La végétation,
La pluie ,
La topographie,
Le sol,
Les techniques culturales.
III.1 La végétation
Elle est de loin le facteur le plus important. La végétation vivante protège la surface du sol de
l’impact des gouttes de pluie, et donc du détachement par le splash ; les tiges et troncs
forment des obstacles qui ralentissent la vitesse du ruissellement, ce qui réduit le détachement
par le ruissellement ainsi que sa capacité de transport. Les racines forment un réseau près de
la surface qui tient le sol en place, augmentant ainsi sa résistance au détachement. Les feuilles
mortes et débris végétaux protègent la surface de l’impact des gouttes, ralentissent le
ruissellement, et ajoutent de la matière organique au sol, ce qui le rend plus résistant à
l’érosion.
A). De couleur foncée en raison de sa forte teneur en matière organique, elle contient une
grande quantité d'éléments nutritifs des végétaux, possède une structure stable et bien
développée qui lui permet d'absorber et d'emmagasiner une grande quantité de pluie.
En fait, la dégradation des sols est généralement un phénomène complexe, dans lequel
peuvent intervenir plusieurs éléments qui contribuent à la perte du potentiel agricole :
l'érosion et l'enlèvement du sol par l'eau ou le vent, la perte de fertilité résultant de
modifications chimiques, physiques et biologiques.
On peut donc noter différents types et différents facteurs et processus impliqués dans la
dégradation des sols.
Le type de dégradation d'un sol se réfère au processus qui cause la dégradation (déplacement
du matériau sol par l'eau et le vent, détérioration in situ par des processus physiques,
chimiques et biologiques) ; on peut en distinguer deux catégories.
II LES FACTEURS D'EROSION
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III.1 La végétation
Elle est de loin le facteur le plus important. La végétation vivante protège la surface du sol de
l’impact des gouttes de pluie, et donc du détachement par le splash ; les tiges et troncs
forment des obstacles qui ralentissent la vitesse du ruissellement, ce qui réduit le détachement
par le ruissellement ainsi que sa capacité de transport. Les racines forment un réseau près de
la surface qui tient le sol en place, augmentant ainsi sa résistance au détachement. Les feuilles
mortes et débris végétaux protègent la surface de l’impact des gouttes, ralentissent le
ruissellement, et ajoutent de la matière organique au sol, ce qui le rend plus résistant à
l’érosion.
. Sur site
+ Perte de la partie supérieure du sol. Perte uniforme par ruissellement superficiel ou érosion
en nappe. Cette forme d'érosion se rencontre souvent dans les sols à textures sableuses en
surface.
. Hors site
+ Sédimentation en aval
+ Inondation avec comblement des lits de rivières, érosion des berges, dépôt de limon.
. Sur site
+ Perte de la partie supérieure du sol : déplacement uniforme par déflation. Cette forme
d'érosion concerne par exemple de la partie nord du Burkina Faso (Barro, 1995).
+ Déformation du terrain ; un déplacement inégal caractérisé par des grandes dépressions, des
buttes ou des dunes (exemple de la région d'Oursi dans l'Oudanlan au Burkina Faso).
II LES FACTEURS D'EROSION
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Le sol,
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III.1 La végétation
Elle est de loin le facteur le plus important. La végétation vivante protège la surface du sol de
l’impact des gouttes de pluie, et donc du détachement par le splash ; les tiges et troncs
forment des obstacles qui ralentissent la vitesse du ruissellement, ce qui réduit le détachement
par le ruissellement ainsi que sa capacité de transport. Les racines forment un réseau près de
la surface qui tient le sol en place, augmentant ainsi sa résistance au détachement. Les feuilles
mortes et débris végétaux protègent la surface de l’impact des gouttes, ralentissent le
ruissellement, et ajoutent de la matière organique au sol, ce qui le rend plus résistant à
l’érosion.
. Hors site
+ Dépôts éoliens tels que recouvrement des structures : routes, constructions et/ou vent de
sable sur la végétation (exemple du recouvrement permanent de la route RN1 à la hauteur de
Gouré au Niger).
* La détérioration chimique :
+ Perte des éléments nutritifs : conduisant souvent à une réduction sérieuse de la production
(acidification accélérée des sols ferrugineux sous culture).
+ Salinisation due à une roche mère, ou à l'accumulation par drainage latéral, ou causée par
les activités humaines telles que l'irrigation.
* La détérioration physique :
+ Compaction causée par une machine lourde sur un sol à structure de faible stabilité, ou sur
des sols où d'humus est insuffisant.
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forment des obstacles qui ralentissent la vitesse du ruissellement, ce qui réduit le détachement
par le ruissellement ainsi que sa capacité de transport. Les racines forment un réseau près de
la surface qui tient le sol en place, augmentant ainsi sa résistance au détachement. Les feuilles
mortes et débris végétaux protègent la surface de l’impact des gouttes, ralentissent le
ruissellement, et ajoutent de la matière organique au sol, ce qui le rend plus résistant à
l’érosion.
* La détérioration biologique :
Il apparaît donc que l'homme et le climat sont les facteurs causales de la dégradation des sols,
la nature même de ceux-ci conditionnant cependant le degré et la vitesse de dégradation.
Le degré de dégradation d'un sol se réfère à l'état présent de la dégradation (léger, modéré,
sévère), la vitesse moyenne de dégradation concerne la rapidité apparente du processus de
dégradation estimée sur 5 à 10 ans (lente, moyenne, rapide).
Des travaux de la FAO (1983) proposent les gammes de degré de détérioration suivantes pour
l'appréciation de différents types de dégradation concernés.
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Elle est de loin le facteur le plus important. La végétation vivante protège la surface du sol de
l’impact des gouttes de pluie, et donc du détachement par le splash ; les tiges et troncs
forment des obstacles qui ralentissent la vitesse du ruissellement, ce qui réduit le détachement
par le ruissellement ainsi que sa capacité de transport. Les racines forment un réseau près de
la surface qui tient le sol en place, augmentant ainsi sa résistance au détachement. Les feuilles
mortes et débris végétaux protègent la surface de l’impact des gouttes, ralentissent le
ruissellement, et ajoutent de la matière organique au sol, ce qui le rend plus résistant à
l’érosion.
. Erosion hydrique
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Elle est de loin le facteur le plus important. La végétation vivante protège la surface du sol de
l’impact des gouttes de pluie, et donc du détachement par le splash ; les tiges et troncs
forment des obstacles qui ralentissent la vitesse du ruissellement, ce qui réduit le détachement
par le ruissellement ainsi que sa capacité de transport. Les racines forment un réseau près de
la surface qui tient le sol en place, augmentant ainsi sa résistance au détachement. Les feuilles
mortes et débris végétaux protègent la surface de l’impact des gouttes, ralentissent le
ruissellement, et ajoutent de la matière organique au sol, ce qui le rend plus résistant à
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. Erosion éolienne
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Elle est de loin le facteur le plus important. La végétation vivante protège la surface du sol de
l’impact des gouttes de pluie, et donc du détachement par le splash ; les tiges et troncs
forment des obstacles qui ralentissent la vitesse du ruissellement, ce qui réduit le détachement
par le ruissellement ainsi que sa capacité de transport. Les racines forment un réseau près de
la surface qui tient le sol en place, augmentant ainsi sa résistance au détachement. Les feuilles
mortes et débris végétaux protègent la surface de l’impact des gouttes, ralentissent le
ruissellement, et ajoutent de la matière organique au sol, ce qui le rend plus résistant à
l’érosion.
Est pris en compte le seuil de tolérance des plantes en fonction du taux de réduction des
rendements :
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Elle est de loin le facteur le plus important. La végétation vivante protège la surface du sol de
l’impact des gouttes de pluie, et donc du détachement par le splash ; les tiges et troncs
forment des obstacles qui ralentissent la vitesse du ruissellement, ce qui réduit le détachement
par le ruissellement ainsi que sa capacité de transport. Les racines forment un réseau près de
la surface qui tient le sol en place, augmentant ainsi sa résistance au détachement. Les feuilles
mortes et débris végétaux protègent la surface de l’impact des gouttes, ralentissent le
ruissellement, et ajoutent de la matière organique au sol, ce qui le rend plus résistant à
l’érosion.
c- Dégradation chimique
Sont considérées la saturation en base (ici, SAT) et la diminution annuelle de cette saturation
(DSAT).
. SAT < 50 %
nulle à légère DSAT < 1,25 %
modéré 1,25 £ DSAT < 2,5 %
forte 2,5 £ DSAT £ 5 %
très forte DSAT >5%
. SAT > 50 %
nulle à légère DSAT < 2,5 %
modéré 2,5 £ DSAT < 5 %
forte 5 £ DSAT £ 10 %
très forte DSAT > 10 %
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l’impact des gouttes de pluie, et donc du détachement par le splash ; les tiges et troncs
forment des obstacles qui ralentissent la vitesse du ruissellement, ce qui réduit le détachement
par le ruissellement ainsi que sa capacité de transport. Les racines forment un réseau près de
la surface qui tient le sol en place, augmentant ainsi sa résistance au détachement. Les feuilles
mortes et débris végétaux protègent la surface de l’impact des gouttes, ralentissent le
ruissellement, et ajoutent de la matière organique au sol, ce qui le rend plus résistant à
l’érosion.
.Salinisation
nulle à légère CE < 2 mmho/cm
modéré 2 £ CE < 3 mmho/cm
forte 3 £ CE £ 5
très forte > 5 mmho/cm
Alcalinisation
nulle à légère ESP <1%
modéré 1 £ ESP < 2 %
forte 2 £ ESP £ 3 %
très forte ESP >3%
e- Dégradation physique
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l’impact des gouttes de pluie, et donc du détachement par le splash ; les tiges et troncs
forment des obstacles qui ralentissent la vitesse du ruissellement, ce qui réduit le détachement
par le ruissellement ainsi que sa capacité de transport. Les racines forment un réseau près de
la surface qui tient le sol en place, augmentant ainsi sa résistance au détachement. Les feuilles
mortes et débris végétaux protègent la surface de l’impact des gouttes, ralentissent le
ruissellement, et ajoutent de la matière organique au sol, ce qui le rend plus résistant à
l’érosion.
. Diminution de la perméabilité K :
20 cm/h 5 - 10 cm 5 cm/h
nulle à légère DK < 2,5 cm/h DK < 1,25 cm/h DK < 1 cm/h
modérée 2,5 £ DK < 10" 1,25 £ DK < 5" 1 £ DK < 2"
forte 10 £ DK £ 50" 5 £ DK £ 20" 2 £ DK £ 10"
très forte DK > 50 cm/h DK > 20 cm/h DK > 10 cm/h.
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Elle est de loin le facteur le plus important. La végétation vivante protège la surface du sol de
l’impact des gouttes de pluie, et donc du détachement par le splash ; les tiges et troncs
forment des obstacles qui ralentissent la vitesse du ruissellement, ce qui réduit le détachement
par le ruissellement ainsi que sa capacité de transport. Les racines forment un réseau près de
la surface qui tient le sol en place, augmentant ainsi sa résistance au détachement. Les feuilles
mortes et débris végétaux protègent la surface de l’impact des gouttes, ralentissent le
ruissellement, et ajoutent de la matière organique au sol, ce qui le rend plus résistant à
l’érosion.
. Dégradation biologique
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par le ruissellement ainsi que sa capacité de transport. Les racines forment un réseau près de
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ruissellement, et ajoutent de la matière organique au sol, ce qui le rend plus résistant à
l’érosion.
Sols dégradés
La dégradation des sols correspond à un déclin prolongé de leurs propriétés. Pour les terres
agricoles, cela signifie une diminution de leur productivité. Et cela pose donc un problème
majeur de sécurité alimentaire. Les institutions internationales comme les FAO ou le PNUE
alertent depuis des années sur ce point, mais pour l’instant la situation, loin de s’améliorer, se
dégrade.
Cette dégradation peut avoir des causes naturelles (liées à la topographie et au climat), mais
les causes humaines, dites anthropiques, sont prépondérantes. Ce sont des pratiques culturales
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forment des obstacles qui ralentissent la vitesse du ruissellement, ce qui réduit le détachement
par le ruissellement ainsi que sa capacité de transport. Les racines forment un réseau près de
la surface qui tient le sol en place, augmentant ainsi sa résistance au détachement. Les feuilles
mortes et débris végétaux protègent la surface de l’impact des gouttes, ralentissent le
ruissellement, et ajoutent de la matière organique au sol, ce qui le rend plus résistant à
l’érosion.
La cartographie mondiale de la dégradation des sols induite par l´action humaine repose sur
une typologie en 4 classes (dégradation légère, modérée, sévère et très sévère). L´indicateur
«sols dégradés» exprime pour chaque pays le pourcentage des surfaces avec des niveaux de
dégradation «sévère» ou «très sévère», par rapport à la surface totale cartographiée.
Toutefois, cette typologie à été réalisée à l'échelle du globe (au 1/10 000 000e) et selon un
système qui ne permet pas d’identifier le détail des zones effectivement affectées. Les valeurs
obtenues sont donc surestimées (quelquefois de beaucoup) par rapport aux valeurs réelles.
L’indicateur des sols dégradés en Bulgarie, par exemple, atteint 100 %, mais l’estimation fine
des surfaces réellement concernées par une dégradation sévère ou très sévère montre qu’elle
ne porte que sur 32 % de la surface totale.
Par ailleurs, il faut noter que les zones désertiques sont généralement considérées comme non
dégradées. Ainsi, pour la Mauritanie, l’indicateur de sols dégradés est de 16 %, alors que 73
% du pays sont cartographiés comme déserts.
Une quinzaine de pays apparaissent avec un taux de 99 à 100 % de sols dégradés : ce sont
principalement des pays de l´Europe de l´Est (6), d´Amérique centrale et des Caraïbes (4) ; on
trouve également ici le Lesotho. Inversement, 18 pays ne présentent pas de «sols dégradés» :
ils se trouvent essentiellement en Afrique (8), Europe de l´Ouest (3) et Océanie (3).
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par le ruissellement ainsi que sa capacité de transport. Les racines forment un réseau près de
la surface qui tient le sol en place, augmentant ainsi sa résistance au détachement. Les feuilles
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