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HOSPITALIER
HOSPITALIERET ETUNIVERSITAIRE
UNIVERSITAIRE du
du
point-G :
point-G :audit
auditdes
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pratiques
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Présentée par Mlle ABOUAME Palma Haoua Thèse de médecine
2009
Transfusion sanguine au CHU du Point « G » : audit des pratiques
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Transfusion sanguine au CHU du Point « G » : audit des pratiques
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Présentée par Mlle ABOUAME Palma Haoua Thèse de médecine
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Transfusion sanguine au CHU du Point « G » : audit des pratiques
Je remercie
Mon père : je te remercie de m’aimer d’avoir permis la réalisation de ce
rêve que nous avons partagé.
Merci d’avoir cru en moi, de t’être sacrifié pour moi.
Ma crainte a toujours été de te décevoir, et j’espère que tu seras fier de
moi. Puisse le seigneur t’accorder longue vie, amour et prospérité et ne
jamais oublier ce que tu as fait pour moi.
Mes frères et sœurs : je sais que ça n’a pas été facile, merci de m’avoir
supporté, d’avoir endossé les sacrifices des parents puisse DIEU vous
accompagner et réaliser vos vœux.
La famille PABASALE : merci pour l’amour, l’aide et les conseils que vous
m’avez prodigués. Que DIEU vous accorde longue vie, amour et prospérité.
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Transfusion sanguine au CHU du Point « G » : audit des pratiques
Mes amies et sœurs : Rosine, Nicaise, Gilder, titi, Aicha Panta, Mireille,
Martine, Marinette, Doris, Mamina, feu Tanfo ;
Mes amis et frères : Alexis, Guy, Arthur, Scott, Francis, Armand, , Laurel,
Fabien ; Dalil ;
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Transfusion sanguine au CHU du Point « G » : audit des pratiques
Au peuple malien, d’avoir fait de mon rêve une réalité, Merci de m’avoir
accordé l’hospitalité, de m’avoir fait me sentir chez moi chez vous, Merci
pour tous vos enseignements ;
Mon service :
Pr Youssouf Coulibaly, Dr Mohamed Keita, Dr Dramane GOITA, Dr DOUMBIA
Djénaba, Dr DICKO
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Transfusion sanguine au CHU du Point « G » : audit des pratiques
Cher maître,
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Transfusion sanguine au CHU du Point « G » : audit des pratiques
Cher maître,
Votre souci du travail bien fait et votre marque de respect pour vos
collaborateurs et vos étudiants font de vous un maître au grand cœur.
Anesthésie – Réanimation
ABREVIATIONS :
Ac : anticorps
Ag : antigène
Ag HBS : Antigène de surface du virus B de l’hépatite
Anesthésie-réa et urgence : anesthésie-réanimation et urgence
ATCD : Antécédent
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Transfusion sanguine au CHU du Point « G » : audit des pratiques
SOMMAIRE
Introduction ……………………………………………………………... 1
13
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Transfusion sanguine au CHU du Point « G » : audit des pratiques
Généralités ……………………………………………………………… 4
Méthodologie……………………………………………………………. 36
Résultats………………………………………………………………….. 40
Commentaires et discussions………………………………………... 53
Conclusion et recommandations…………………………………….. 59
Références bibliographiques…………………………………………. 62
Annexes…………………………………………………………………. 65
1- INTRODUCTION
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Transfusion sanguine au CHU du Point « G » : audit des pratiques
Transfusion Sanguine) de Bamako, toutes les unités de sang sont testées pour le VIH,
l’hépatite B, l’hépatite C et la syphilis depuis 2004, dont les prévalences respectives en
2007 étaient de 2,6%, 13,9%, 3,3%, 0,3% [4].
La TS reste un acte thérapeutique particulier dans la mesure où il correspond à
l’administration d’un produit biologique résultant de l’appréciation de l’indication, soumis
à un cadre réglementaire. Les progrès scientifiques et technologiques ont amélioré la
qualité de la médecine transfusionnelle du donneur au receveur. L’évaluation des
pratiques médicales transfusionnelles, par confrontation aux recommandations en
vigueur est un exemple de démarche qualité et d’évaluation des pratiques
professionnelles qui contribue à renforcer la sécurité transfusionnelle [5], d’où l’intérêt
de l’audit clinique.
L’audit clinique est une méthode d’évaluation qui permet à l’aide de critères
déterminés, de comparer les pratiques de soins à des références admises en vue de
mesurer la qualité de ces pratiques, et les résultats des soins avec l’objectif de les
améliorer [6].
Ces dernières années, l’audit est devenu un concept acquis dans le contexte des
services de santé. L’audit médical ou clinique est maintenant une partie acceptée de la
pratique de routine dans beaucoup d’hôpitaux des pays occidentaux [7].
En France, plusieurs audits sur la transfusion sanguine ont été menés notamment
au Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Marseille [8].
En Afrique, en 2001 au cours de la 51ème session de l’OMS tenue à Brazzaville, le
comité régional a adopté la stratégie régionale pour la sécurité transfusionnelle, dont le
but est la formulation et la mise en œuvre de politiques et de plan nationaux de TS [4].
Le concept d’audit est récent, et peine à être mis en œuvre. En effet, 2 études ont été
menées en 2005 dont une au CHU de Treichville dans le service de gynéco-obstétrique
en Côte-D’ivoire [9], et l’autre au CHU Fatouma BOURGUIBA de MONASTIR en Tunisie
[10].
Au Mali, malgré la grande utilisation des produits sanguins labiles (PSL), il n’existe
pas de protocole, ni de procédure d’administration de produits sanguins dans nos
hôpitaux, et le programme d’hémovigilance est inexistant. C’est pourquoi nous nous
proposons de réaliser un audit des pratiques transfusionnelles au CHU du Point G, qui
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nous permettra de comparer nos pratiques quotidiennes aux normes en vigueur afin de
ressortir les insuffisances.
OBJECTIFS
Objectif général :
Evaluer les pratiques transfusionnelles au CHU du Point G.
Objectifs spécifiques :
Identifier le profil des médecins prescripteurs de PSL
Etablir la pertinence des prescriptions des PSL
Identifier les contraintes de la pratique transfusionnelle
Déterminer les éléments de surveillance per et post-transfusionnelle
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Transfusion sanguine au CHU du Point « G » : audit des pratiques
1- GENERALITES
2.2 EPIDEMIOLOGIE.
La TS sauve des vies et améliore la santé, mais des millions de patients qui en ont
besoin n’ont pas accès en temps voulu à du sang sécurisé. On collecte chaque année
plus de 81 millions d’unités de sang dans le monde dont seulement 45% dans les pays
en développement ou en économie de transition, qui représente pourtant plus de 80% de
la population mondiale [11]. La bonne organisation des services de transfusion sanguine
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(STS) est une condition préalable qui seule permet l’utilisation sûre et efficace du sang et
des produits sanguins. La pandémie de VIH/SIDA a focalisé l’attention sur l’importance de
la prévention des maladies transmissibles par le sang. De 5 % à 10% des infections à VIH
de par le monde sont transmises par la transfusion de sang ou de produits sanguins
contaminés. Un nombre encore plus grand de receveurs de produits sanguins sont
contaminés par les virus des hépatites B et C, par le tréponème de la syphilis et d’autres
agents infectieux tels la maladie de Chagas. Les maladies transmissibles par le sang
peuvent être éliminées ou considérablement réduites si l’on applique une stratégie
intégrée de sécurité transfusionnelle qui comporte :
• La recherche sur tous les dons de sang des agents des maladies transmissibles par le
sang et notamment du VIH, des virus des hépatites, d’autres agents infectieux
comme celui de la syphilis ;
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Transfusion sanguine au CHU du Point « G » : audit des pratiques
• Les systèmes de GS dont les déterminants antigéniques sont exprimés par les
acides aminés directement codés par les gènes. Les Ac, alors souvent les IgG sont
secondaires au contact avec les érythrocytes étrangers n’exprimant pas l’allo-
antigène (Ac « immuns »)
• Système ABO :
C’est le système majeur de compatibilité transfusionnelle. La présence des Ag ABO
sur la plupart des cellules de l’organisme en fait un système majeur de compatibilité
dans le domaine de la greffe d’organe. Quatre phénotypes (A, B, AB, O) sont définis par
la présence sur la membrane des hématies d’un ou deux Ag, A ou B, ou par leur absence
(groupe O). Les sujets possèdent toujours des Ac dirigés contre les Ag qui ne sont pas
exprimés sur la membrane de leur GR.
Les sujets du groupe A possèdent dans leur sérum un Ac « naturels » anti-B, les sujets du
groupe B un Ac de groupe A, les sujets de groupe O possèdent les deux Ac anti-A et anti-
B, les sujets de groupe AB ni anti-B, ni anti-A . Il s’agit le plus souvent d’IgM agglutinant
spontanément les hématies à 22°C. Ces Ac peuvent aussi devenir des IgG au décours
d’une hétéro ou allostimulation (Ac « immuns ») et sont alors capables d’hémolyser les
GR à 37°C, même à très faible concentration. La détermination du groupe ABO comporte
à la fois la recherche des Ag exprimés par le globule, grâce à des sérums tests de
spécificité connue (épreuve de Beth-Vincent), et les Ac présents dans le plasma en
testant celui-ci vis-à-vis d’hématies test exprimant des Ag ABO connus (épreuve de
Simonin).
Le génotype ne peut se déduire du phénotype dans les cas de sujets de groupe A ou B.
Le fait de posséder sur la membrane du GR des Ag A ou B ne permet pas, en effet,
d’affirmer qu’il y a deux gènes A ou deux gènes B ou un gène A ou B associé à un gène
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O. Seule la biologie moléculaire ou l’étude familiale permet de trancher entre les deux
possibilités (AA ou AO, BB ou BO).Les gènes ABO sont situés sur le chromosome 9. Le
gène A code une N acetyl-galactosamine transférase, le gène B code une galactose
transférase, le gène O une enzyme inactive due à la présence de mutations dans la
partie codant pour le site enzymatique ou à la présence de codons stop.
Ces enzymes ne transfèrent leur sucre (N –acetyl-galactosamine ou galactose) sur
les chaînes polysaccharidiques que si celles-ci sont déjà porteuses de substance H. De
nombreuses mutations ponctuelles produisent des enzymes dont l’activité peut être
affaiblie. Il existe ainsi plusieurs phénotypes A ou B ou AB différents qui correspondent à
la présence sur leur GR d’une quantité de substance A ou B variable et dépendante du
type, génétiquement déterminé, de la transférase présente. Ainsi, pour les sujets de
groupe A ou AB, la présence d’une enzyme A1 ou A2 définit les phénotypes les plus
fréquents A1 ou A1B (80% des cas) et A2 ou A2B (20% des cas) pour lesquelles la
quantité de substance A pour le GR est 3 à 5 fois moindre pour le groupe A2 que pour le
groupe A1. Les autres allèles au locus AB sont rares et définissent les groupes A (ou B)
faibles.
• Système LEWIS
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Transfusion sanguine au CHU du Point « G » : audit des pratiques
Ce gène est à l’origine de substances qui sont sécrétées sous forme hydrosoluble et
s’absorbent secondairement sur les hématies.
Le gène est situé sur le chromosome 19 et code une alpha (1-3, 1-4) fucosyl-transférase,
à l’origine de la substance de Lewis a (Lea ou LE1) lorsqu’il agit seul. S’il agit en
interaction avec le système Se, quand celui-ci est présent, il forme la substance Leb
(LE2).
• Système Rhésus
Le nom de système Rhésus est donné à un Ag exprimé par les hématies de 85% des
sujets de race blanche. Les sujets Rhésus positifs (Rh+) sont les sujets dont la membrane
du GR expriment cet Ag et ceux de Rhésus négatif (Rh-) ceux de la membrane du GR qui
en est dépourvu. L’absence d’Ag D correspond à l’absence de gène (délétion). On
n’observe jamais d’Ac naturels anti-Rhésus, mais l’Ac d’immunisation est très fréquent
chez les sujets Rh- et est encore, malgré la prévention réalisée, l’Ac le plus fréquemment
responsable de MHNN.
Le système rhésus comprend en fait de nombreuses molécules dont la fréquence et
l’importance comme cible des allo-anticorps sont variables. Pour la pratique
transfusionnelle, seule est prise en compte un ensemble de 5 Ag : D, C, c, E, e. Les 4
derniers Ag sont codés par un même gène (CE) situé sur le chromosome 1 à côté du
locus D. Ce gène D provient probablement d’une duplication du gène CE au cours de
l’évolution de l’espèce. Les deux gènes D et C produisent des protéines ayant plusieurs
domaines transmembranaires et des homologies de séquence. Les allèles C et c, et E et
e fonctionnent comme des couples d’allèles co-dominants et résultent de mutations
ponctuelles du gène CE.
• Système Kell
Il comprend deux allèles principaux K (Kell) comprend deux allèles principaux K (Kell)
et k (cellano). 8% des sujets de race blanche expriment l’Ag K qui est immunogène. Les
Ac dirigés contre l’Ag Kell peuvent être très hémolysant et à l’origine de MHNN sévères.
L’Ag Cellano est présent chez 99% des sujets de race blanche.
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Transfusion sanguine au CHU du Point « G » : audit des pratiques
• Autres systèmes
Duffy qui comprend l’Ag Fya ou Fy1 et l’Ag Fyb ou Fy2.
Kidd qui est un système avec 2 allèles jka ou JK1 et jkb ou jk2.
Ss qui est un système avec 2 allèles S(MNS3) et s(MNS4).
ces dons portent alors la mention « strictement réservés à la transfusion iso groupe ».
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O
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Figure 1: Schéma de la compatibilité de la transfusion sanguine de CGR dans le système ABO [12]
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aux analyses. Chaque prélèvement doit être précédé de l’examen médical du donneur
de sang comportant :
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Transfusion sanguine au CHU du Point « G » : audit des pratiques
• Les produits sanguins labiles (PSL) : obtenus à partir d’un seul donneur, leur
durée d’utilisation est limitée, leur condition de conservation est particulière [14].
• Facteur VII
• Facteur VIII
• Facteur IX
• Facteur Willebrand
2.6.1.4 Albumine :
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les patients reçoivent des PSL CMV négatifs ou des PSL non testés pour le CMV, mais
déleucocytés précocement.
2.6.2.2 Transformations :
L’irradiation à 25 grays des produits sanguins cellulaires permet de prévenir la
maladie du greffon de l’hôte, complication de la transfusion exceptionnelle mais presque
constamment mortelle. L’irradiation n’est pas à ces doses délétères pour le produit.
2.6.2.3- Cryoconservation :
Les techniques de cryoconservation permettent de conserver longtemps les
produits. La congélation, surtout la décongélation sont cependant des techniques
délicates. La durée de conservation après décongélation est de 12 heures. Des progrès
récents permettent de conserver 7 jours après décongélation les PSL [12].
indications
La notion de seuil transfusionnel est critiquée, car la transfusion est une décision
complexe, dans laquelle intervient notamment, outre le taux d’hémoglobine, la réserve
cardiaque, l’estimation de la vitesse du saignement, la tolérance clinique. Toutefois, la
notion selon laquelle il n’existe pratiquement pas de situation nécessitant un taux
supérieur à 10 g/dl n’est pas remise en cause. Un seuil de l’ordre de 7 g/dl est
généralement admis au cours de l’anesthésie des sujets sans antécédents
cardiovasculaires.
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Pour les patients ayant de tels antécédents, il existe une discussion entre 7 et 10
g/dl, mais Il n’existe pas de bénéfice démontré pour des taux supérieurs à 8 g/dl, seuil
qui est donc recommandé, sauf évidence clinique contraire. Il apparaît raisonnable de
conserver le seuil de 10 g/dl dans les cas de pathologie cardiaque avérée et menaçante.
En résumé, avec toutes les réserves que la notion de seuil impose, les seuils
suivants sont retenus :
- 7 g/dl chez les personnes sans antécédents particuliers ;
- 8-9 g/dl chez les personnes ayant des antécédents cardiovasculaires ;
- 10 g/dl chez les personnes ne tolérant pas cliniquement les taux inférieurs ou
atteintes d’insuffisance coronaire aiguë ou d’insuffisance cardiaque avérée.
Ces valeurs ne sont pas applicables avant l’âge de 2 ans en raison de l’augmentation
de la Ta O2 (teneur artérielle en oxygène) : modification de l’affinité d’Hb pour l’O2,
augmentation de la consommation de l’organisme en O2, diminution des capacités
d’adaptation par réduction des réserves inotropes du cœur. De plus, l’existence d’une
détresse respiratoire peut être responsable d’une hypoxémie [16].
En hémato-oncologie, la TS constitue un des supports essentiels aux thérapeutiques.
Au cours des aplasies thérapeutiques, l’objectif du soutien transfusionnel est de
maintenir une concentration d’Hb supérieure à 8g /dl, seuil préconisé par le collège
français des hématologistes. Chez les patients plus âgés ou insuffisants respiratoires,
coronariens, ou en cas de sepsis sévère, un seuil transfusionnel plus élevé peut
préconiser, adapté au cas par cas en fonction de la tolérance. Le seuil transfusionnel
peut être porté à 10g si nécessaire. Au cours des formes sévères de thalassémie
homozygotes, un programme transfusionnel prophylactique doit être établi chez l’enfant
afin de maintenir une concentration d’Hb supérieure à 10g/dl pour concourir à une
croissance normale et éviter les déformations osseuses résultant de l’hyperactivité
érythroïde. Chez l’adulte, le seuil de 8g/dl est discuté [17].
En chirurgie, les recommandations internationales soulignent que la décision doit être
individualisée et relève du bon jugement clinique. L’indication se discute entre deux
bornes de l’Hb : 6g/dl ou 7g/dl d’une part, et 10g/dl d’autre part. Entre ces deux limites,
interviennent les facteurs conditionnant la tolérance à l’anémie aigue que sont les
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Transfusion sanguine au CHU du Point « G » : audit des pratiques
Indication
Le texte de l’arrêté du 3 décembre 1991 stipule que « l’utilisation à des fins
thérapeutiques de PFC est strictement réservée aux situations qui l’exigent de façon
indiscutable :
- Coagulopathies graves de consommation, avec effondrement de tous les facteurs de
coagulation ;
- Hémorragies aiguës, avec déficit global des facteurs de coagulation ;
- Déficits complexes rares en facteurs de coagulation, lorsque les fractions coagulantes
spécifiques ne sont pas disponibles ».
Le PFC homologue ne doit jamais être utilisé comme soluté de remplissage.
L’administration prophylactique de PFC n’est pas indiquée avant la survenue du
saignement ou de la coagulopathie chez un patient ayant des concentrations
normales de facteurs.
La transfusion de PFC n’est recommandée qu’en cas d’association :
- soit d’une hémorragie, soit d’un geste à risque hémorragique ;
- et d’une anomalie profonde de l’hémostase.
L’administration de PFC doit être guidée en priorité par les tests de laboratoire, dont
le plus prédictif d’un saignement anormal car non expliqué par une cause chirurgicale,
est une concentration de fibrinogène inférieure à 1 g/l, et ce d’autant que la numération
plaquettaire est inférieure est à 50.109 /l. Le TP (Taux de Prothrombine) et le TCA (Temps
de Céphaline Activé) sont associés à un saignement anormal lorsque leur valeur atteint
1,5 - 1,8 fois la valeur témoin (soit un TP < à 40 % environ). Ces perturbations
surviennent en règle générale pour un remplissage vasculaire supérieur à une masse
sanguine. L’administration de PFC à une dose curative permet la remontée des facteurs
de coagulation au-delà de 40%. Le volume initial de PFC à prescrire est usuellement de
l’ordre de 10 à 15 ml/kg. L’évaluation biologique de l’efficacité des PFC est impérative et
guide la poursuite éventuelle de ce traitement [16].
En chirurgie, des enquêtes de pratique transfusionnelle montrent que ses limites sont
perçues de façon variable selon les prescripteurs. Ce fait est lié à la difficulté à définir un
chiffre de facteurs de coagulation nécessaire en fonction d’un geste chirurgical donné à
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Indications
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Transfusion sanguine au CHU du Point « G » : audit des pratiques
La transfusion de plaquettes est indiquée dans les cas de thrombopénie due à une
insuffisance de production et chez les malades présentant une thrombopathie. Elle peut
être administrée de façon préventive ou curative [15].
Transfusion préventive : elle est recommandée pour les chimiothérapies
thrombopéniantes, associée ou non à une irradiation corporelle. La transfusion se fait
lorsque :
- Taux de plaquettes 10G/l en absence de facteur de risque ;
- Taux de plaquettes 20G/l si fièvre supérieure ou égale
- à 38,5°C, infection, HTA (Hypertension artérielle), lésion à potentiel hémorragique,
chute brutale de la NP en 72h ;
- Taux de plaquettes ≤ 50G/l en cas de traitement anti-coagulant, coagulopathie ou
de gestes invasifs (cathéter central, ponction lombaire…).
Transfusion curative : elle est proposée en cas d’hémorragie extériorisée ou non dans
le cadre des insuffisances médullaires chroniques faisant suite au traitement radical
d’une hémopathie maligne ou d’une aplasie et pour lesquels une prise en charge
transfusionnelle prolongée est prévisible. En cas de thrombopénie périphérique,
l’indication est portée si les manifestations hémorragiques sont portées au premier plan
et ne se corrigent pas rapidement, malgré la mise en route d’un traitement étiologique.
En cas de CIVD (coagulation intraveineuse disséminée) au cours des leucémies aigues
en particulier promyélocytaire, il est recommandé de transfuser les plaquettes quelque
soit la NP s’il existe des signes hémorragiques ou si la NP 50G/l (Giga par litre) qu’il y’ait
ou non de signes hémorragiques et surtout si un traitement par l’héparine est entrepris
parallèlement au traitement d’induction.
Il n’ya pas d’indication à transfuser les plaquettes au cours du purpura
thrombopénique auto-immun ou des thrombopathies médicamenteuses en dehors des
urgences hémorragiques mettant en jeu le pronostic vital. Au cours des thrombopénies
induites par les héparines la transfusion des CP sont fortement déconseillés, sauf si
l’hémorragie est menaçante, car elles sont susceptibles d’augmenter le risque
thrombotique [13].
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transfusées sont très rapidement détruites comme les plaquettes du patient. De ce fait, il
n’y a pas d’indication à transfuser des plaquettes, en dehors d’urgences hémorragiques
mettant en jeu le pronostic vital. Dans ce cas, elles doivent être associées aux perfusions
d’immunoglobulines polyvalentes intraveineuses et à de fortes doses de corticoïdes [16].
Indication
Le CG est indiqué pour traiter les infections bactériennes graves échappant à la
chimiothérapie anti-infectieuse chez un malade profondément neutropénique (< 0,2
109/l) ou souffrant d’un déficit fonctionnel sévère de polynucléaire.
• Le sang total
Caractéristiques générales [1]
Le sang provenant d’un donneur est recueilli dans une solution anticoagulante qui
doit permettre sa conservation. Le volume d’anticoagulant ne doit pas dépasser 22% du
volume final. Si l’anticoagulant est du glucose, le délai de conservation est de 21 jours au
maximum. Si l’anticoagulant est du citrate plus du glucose et de l’adénine, le délai de
conservation peut être porté à 35 jours maximum. La température de conservation se
situe entre 2°C et 8°C
Indications
Le sang total est de nos jours pas utilisé et son administration peut être justifiée
lorsque :
- Perte de tous les éléments du sang
- Situation d’urgence extrême
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• Le nom ;
• Le prénom ;
• Nom de naissance ;
• Date de naissance ;
• Le sexe ;
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Transfusion sanguine au CHU du Point « G » : audit des pratiques
l’indication de la transfusion, des tests pré et post transfusionnels, des éventuels effets
inattendus.
Le consentement du patient doit être recueilli et noté dans le dossier. La charge
de la preuve de l’information incombe au médecin. Seule la transfusion en urgence vitale
et en absence d’autres thérapeutiques autorise le médecin à ne pas recueillir le
consentement du patient. Un document d’information post-transfusionnel mentionnant
la nature et la quantité de PSL administré est aussi remis au patient (ou à son
représentant) à la sortie du service, avec l’ordonnance des tests post-transfusionnels.
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• Une CIVD
• Une insuffisance rénale aigue (IRA)
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• Rougeur de la face
• Sensation d’oppression et de constriction rénale
• Hémoglobinurie, anurie
• Douleur lombaire
Ces signes vont faire défaut chez un malade sous anesthésie en cours d’intervention
chirurgicale, ce qui est redoutable
Conduite à tenir :
• Arrêt de la transfusion sanguine ;
• Garder l’abord veineux ;
• Prévenir le médecin du service ;
• Traitement du choc ;
• Prévoir le traitement de l’IRA ;
• Prévenir le médecin du centre de transfusion ;
• Vérifier l’interprétation du contrôle ultime au lit du malade ;
• Prélever le malade sur tube sec ;
• Renvoyer le tube et la poche à la banque de sang.
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Transfusion sanguine au CHU du Point « G » : audit des pratiques
Conduite à tenir :
• Arrêt de la TS ;
• Garder l’abord veineux ;
• Prévenir le médecin du service ;
• Prélever les hémocultures à une heure d’intervalle ;
• Traiter le choc septique dans une unité de réanimation ;
• Prévenir le médecin du centre de transfusion ;
• Vérifier l’interprétation du contrôle ultime au lit du malade ;
• Prélever le malade sur tube sec ;
• Renvoyer la poche et le tube au laboratoire de bactériologie pour contrôle et
recherche de l’étiologie.
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Un exemple d’accident est celui du receveur sous traitement par la pénicilline, recevant
du plasma d’un donneur sensibilisé à la pénicilline. La solution est de laver les GR (GR
déplasmatisé)
Conduite à tenir :
• Arrêt de la TS ;
• Garder l’abord veineux ;
• Prévenir le médecin du service.
• Réaliser le traitement spécifique selon le tableau clinique ;
• Prélever le malade sur un tube sec pour rechercher les Ac de type IgA.
Conduite à tenir :
• Prévenir le médecin du service ;
• Prélever le malade sur tube sec ;
43
Présentée par Mlle ABOUAME Palma Haoua Thèse de médecine
2009
Transfusion sanguine au CHU du Point « G » : audit des pratiques
Conduite à tenir :
• Arrêt de la TS
• Garder l’abord veineux
• Prévenir le médecin du service
• Réaliser le traitement spécifique
• Prélever le malade sur tube sec
• Renvoyer l tube et la poche à la banque de sang
44
Présentée par Mlle ABOUAME Palma Haoua Thèse de médecine
2009
Transfusion sanguine au CHU du Point « G » : audit des pratiques
Conduite à tenir :
• Arrêt de la TS ou ralentir le débit ;
• Mettre le malade en position assise ;
• Garder l’abord veineux ;
• Prévenir le médecin du service ;
• Surveiller attentivement le malade ;
• Réaliser le traitement spécifique (digitalo –diurétique).
45
Présentée par Mlle ABOUAME Palma Haoua Thèse de médecine
2009
Transfusion sanguine au CHU du Point « G » : audit des pratiques
2.8.6 Embolies
La migration d’un caillot de fibrine doit être redoutée, qu’il s’agisse de sang ou de
plasma. L’utilisation d’un filtre est toujours indispensable.
Accident par embolie gazeuse : lié à une hyperpression en rapport avec un circuit non
hermétique ou une mauvaise purge de la tubulure. Il suffit en moyenne 50ml d’air pour
entrainer :
• Angoisse ;
• Douleur thoracique, turgescence des jugulaires ;
• Cyanose ;
• Dyspnée ;
• Collapsus, syncope, hémiplégie.
Conduite à tenir :
• arrêt de la transfusion ;
• tourner le malade sur le coté gauche ;
• oxygène et morphine ;
• anticoagulants.
2.8.7 Thrombophlébite
Il s’agit de l’inflammation d’une veine superficielle ou d’anti-inflammatoire,
anticoagulant si extension menaçante.
apparaître une hémosidérose (surcharge en fer qui s’accumule dans la rate, le foie et le
cœur). A la longue, tout le système réticulaire est surchargé, des dépôts peuvent se
constituer dans les cellules épithéliales et une sclérose hépatique peut avoir lieu
(hémochromatose) qui constitue une cause fréquente de décès. Un chélateur de fer est
indispensable chez ce type de patient.
47
Présentée par Mlle ABOUAME Palma Haoua Thèse de médecine
2009
Transfusion sanguine au CHU du Point « G » : audit des pratiques
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Transfusion sanguine au CHU du Point « G » : audit des pratiques
2- METHODOLOGIE
49
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Transfusion sanguine au CHU du Point « G » : audit des pratiques
• Données transfusionnelles
Indications de la transfusion
50
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Transfusion sanguine au CHU du Point « G » : audit des pratiques
3.5 Variables
3.5.1 Quantitatives
• Volume de PSL administré
• Paramètres de surveillance cliniques : (Pression artérielle (PA), Fréquence
cardiaque (FC), Pouls (π), température (T°), diurèse en ml, fréquence
respiratoire(FR).
• Paramètre de surveillance biologique (hémoglobine (Hb), hématocrite(Ht),
hématie (GR), plaquettes, taux de prothrombine (TP).
3.5.2 Qualitatives
• Grade/Spécialité
• Indications transfusionnelles
• Dossier post transfusionnel
• Paramètres cliniques : pâleur, signes d’intolérance de l’anémie (dyspnée,
tirages inter-sous costal-claviculaire, battement des ailes du nez)
• Complications : choc transfusionnel (incompatibilité immunologique, choc
endotoxinique, choc anaphylactique), les réactions allergiques, l’hémolyse
intra-tissulaire, accidents liés à l’allo-immunisation aux antigènes leuco-
plaquettaires, les surcharges circulatoires (volémique, potassique, citratée),
embolies, thrombophlébite, hémosidérose et hémochromatose, infection).
51
Présentée par Mlle ABOUAME Palma Haoua Thèse de médecine
2009
Transfusion sanguine au CHU du Point « G » : audit des pratiques
52
Présentée par Mlle ABOUAME Palma Haoua Thèse de médecine
2009
Transfusion sanguine au CHU du Point « G » : audit des pratiques
3-Résultats
4.1 Résultats de l’enquête du CHU du point G.
Sur les 18 services techniques du CHU, 14 services médicaux chirurgicaux étaient
concernés par l’étude. Le taux de participation était de 35% pour les médecins, 39%
pour le personnel paramédical et 53 patients. Il existait un protocole de TS clairement
établi dans 2 services avec un registre; 4 services organisaient des formations portant
sur la transfusion sanguine. Tous les services utilisaient le réfrigérateur comme méthode
de conservation des PSL. Un service possèdait un protocole de prise en charge des
incidents et accidents.
Les médecins étaient les plus représentés dans le service de chirurgie générale (22,5%),
les spécialistes le grade le plus retrouvé (38,7%).
53
Présentée par Mlle ABOUAME Palma Haoua Thèse de médecine
2009
Transfusion sanguine au CHU du Point « G » : audit des pratiques
Total 49 100
Le sexe masculin et les tranches d’âge de 25-35 ans étaient majoritaires, avec des
fréquences respectives de 89,8% et 38,8%.
6 à 10 ans 4 8,2
Les médecins dont l’ancienneté était de 1 à 5 ans avaient la fréquence la plus élevée
(51,0%). La plupart des médecins n’avaient pas reçu de formation sur la TS soit 71,4%.
54
Présentée par Mlle ABOUAME Palma Haoua Thèse de médecine
2009
Transfusion sanguine au CHU du Point « G » : audit des pratiques
La connaissance des critères d’administration des PSL était mauvaise, 85,7% pour le
CGR, 75,5% pour le PFC, 83,6% pour le CP, 89,8% pour le sang total.
Types de PSL
Sang total CGR Total
Justification du type de PSL Disponibilité 19 0 19
Aucune 11 0 11
Anémie 7 1 8
Complet 1 0 1
Plus adapté 1 0 1
Habitude du service 1 0 1
Manipulation facile 1 0 1
En fonction de la biologie 0 1 1
Total 41 2 43
Le sang total était le PSL le plus prescrit. La justification du type de PSL prescrit était
fonction de la disponibilité.
Tableau VII : état des connaissances des médecins sur les étapes de la TS, les incidents
et accidents, et la conduite à tenir face aux incidents et accidents.
Les médecins avaient une bonne connaissance des différentes étapes (63,3%), incidents
et accidents (67,3%) de la transfusion sanguine. Par contre, 51,1% avaient une mauvaise
connaissance de la conduite à tenir face aux incidents et accidents de la transfusion
sanguine.
TP 07 40 02 49
Hémoculture 03 44 02 49
La fréquence cardiaque et la NFS étaient les paramètres clinique et biologique les plus
observés de surveillance de la TS.
Les soignants étaient les plus représentés dans le service d’anesth-réa et urgences
(20%), la fonction la plus retrouvée était celle d’ infirmier (46%), tout comme le sexe
féminin (52%), et la tranche d’âge de plus de 45 ans (38%).
58
Présentée par Mlle ABOUAME Palma Haoua Thèse de médecine
2009
Transfusion sanguine au CHU du Point « G » : audit des pratiques
Total 50 100
Formation sur la TS* Non 41 82,0
Oui 9 18,0
Total 50 100
Vérification Oui 49 98,0
prescriptions Non 1 2,0
Total 50 100
Formation reçue* : formation continue, congrès, formation au sein du service
Les soignants de plus de 10 ans d’ancienneté soit 32,2%, étaient les plus représentés.
82% n’avaient pas reçu de formation sur la TS. 98% vérifiaient les prescriptions avant de
les administrer.
Tableau XI : Connaissance sur les étapes de la TS, les incidents et accidents et leur
conduite à tenir face aux incidents et accidents
Paramètres
Oui Non Aucune Total
surveillance
Température 20 18 12 50
PA 28 10 12 50
Diurèse 12 26 12 50
SPO2 8 30 12 50
FC 27 11 12 50
59
Présentée par Mlle ABOUAME Palma Haoua Thèse de médecine
2009
Transfusion sanguine au CHU du Point « G » : audit des pratiques
FR 19 19 12 50
4.1.3- Patients
Tableau XIII : Répartition des patients selon les services, l’âge, le sexe
60
Présentée par Mlle ABOUAME Palma Haoua Thèse de médecine
2009
Transfusion sanguine au CHU du Point « G » : audit des pratiques
*
tumeurs du tractus digestif (7), tumeurs génitales (5), pulmonaire (1), neurologique (1),
du genou (1)
Les tumeurs étaient le diagnostic le plus retrouvé avec 28,3% des cas chez les patients
62
Présentée par Mlle ABOUAME Palma Haoua Thèse de médecine
2009
Transfusion sanguine au CHU du Point « G » : audit des pratiques
Pâleur 2 3,8
Total 53 100
Critères biologiques Hb< 7 g/dl 28 52,9
7g/dl<Hb<10g/dl 12 22,6
Hb>10g/dl 1 1,9
Aucun 12 22,6
Total 53 100
Paludisme 1 1,9
Total 4 7,6
Non 49 92,4
63
Présentée par Mlle ABOUAME Palma Haoua Thèse de médecine
2009
Transfusion sanguine au CHU du Point « G » : audit des pratiques
La plupart des patients (92,4%) n’ont pas présenté d’incidents ou d’accidents au cours
de la T.S.
TOTAL 2 10 13 7 6 15 53 (100%)
(3,7%) (18,8%) (24,5%) (13,2%) (11,4%) (28,4%)
Le sang total (83,1%) était le PSL le plus utilisé, et 28,4% patients avaient reçu plus de 4
poches. 3,7% des patients n’ont pas pu être transfusés.
globulaire et le sang total ; - 30°C pour le plasma frais congelé ; température ambiante
pour le concentré de plaquettes. Le milieu de conservation est le citrate.
Les PSL sont délivrés sur bon de commande nominatif et individuel ; Le taux de
satisfaction est estimé à 25% selon une thèse réalisée au sein du CNTS en 2008. Les
dépôts de sang au service des urgences du CHU Gabriel TOURE sont inexistants depuis
2007.
Le transport est assuré par les malades ou les gardes malades.
Il n’existe pas de système d’hémovigilance car il n’ya pas de comité de transfusion
dans les structures de soin et au niveau du CNTS.
Depuis 2005, le CNTS organise 2 sessions par an d’informations des prescripteurs
sur les PSL, leur disponibilité et leurs indications.
4-COMMENTAIRES ET DISCUSSIONS
La transfusion du sang ou de ses composants est à l'heure actuelle une pratique
courante. Mais le risque résiduel et la pénurie de dons rendent légitimes les
recommandations guidant la pratique transfusionnelle.
Au Mali, l’unité responsable de la collecte de sang : le CNTS a enregistré un total
d’environ 30.000 poches de sang parmi lesquelles 14.406 de sang total ; 937 de CGR ;
304 de PFC ; et 31 de CP.
De nombreuses études portant sur l’évaluation des pratiques transfusionnelles ont
été menées de part le monde. Elles étaient confrontées :
• Aux difficultés d’ordre pratique du fait de l’absence de maîtrise des règles
transfusionnelles ;
65
Présentée par Mlle ABOUAME Palma Haoua Thèse de médecine
2009
Transfusion sanguine au CHU du Point « G » : audit des pratiques
Age :
66
Présentée par Mlle ABOUAME Palma Haoua Thèse de médecine
2009
Transfusion sanguine au CHU du Point « G » : audit des pratiques
Services
Gouëzec et al [20] dans leur étude retrouvent une prédominance de réponse
données par le service de médecine (51%) , suivi d’anesthésie- réanimation et urgences
(34%) et de chirurgie 15%. Ceci est contraire à notre étude où le service de chirurgie est
le plus représenté avec une fréquence de 44,9%.
Ceci pourrait s’expliquer par le fait que la collaboration est plus étroite avec les
services de chirurgie.
67
Présentée par Mlle ABOUAME Palma Haoua Thèse de médecine
2009
Transfusion sanguine au CHU du Point « G » : audit des pratiques
Le sang total était le PSL le plus prescrit dans 44,1% en raison de sa disponibilité
par rapport aux autres PSL, mais aussi à cause des méconnaissances sur les critères
d’administration des PSL.
La connaissance sur les étapes de la TS, les incidents et accidents étaient bonnes
à plus de 60%. Par contre, la CAT face aux incidents et accidents était mauvaise à
51,1%.
Ceci s’expliquerait par le fait que d’une part, les étapes de la TS relève d’une
pratique routinière dont la surveillance des incidents et accidents est axée sur les
plaintes du patient et d’autre part, la méconnaissance de la CAT serait due à l’absence
de protocole de prise en charge (PEC) des incidents et accidents.
• Bilan post-transfusionnel
L’examen biologique le plus pratiqué était la NFS avec un pourcentage de 95,7%.
Par contre, Cosquer [19] montre que la NFS était l’examen le moins pratiqué avec un
pourcentage de 6,7%.
Ceci serait dù au fait que dans notre étude, le bilan post transfusionnel était
réalisé afin de juger de l’efficacité de la TS. En plus, les patients ne bénéficient pas d’un
bilan de suivi post transfusionnel systématique.
5.1.2- Paramédicaux
• Caractéristiques
La tranche d’âge
La plus représentée était celle de plus de 45 ans avec un sexe ratio de 0,92 en faveur
des femmes. La majorité des soignants étaient des infirmiers à 46%. 32,2% avaient plus
de 10 ans d’ancienneté. Ces résultats sont proches de ceux de l’étude de M. Letaief et
al [10].
Ce qui pourrait s’expliquer par le fait que les 2 études ont été menées dans le
même contexte.
68
Présentée par Mlle ABOUAME Palma Haoua Thèse de médecine
2009
Transfusion sanguine au CHU du Point « G » : audit des pratiques
Formation sur la TS :
M. Letaief et al [10] ont retrouvé dans leur étude que 42% du personnel avait reçu une
formation sur la TS à type de réunion de service, atelier, formation continue. Poullin et al
[8] retrouvaient que 62% du personnel avait reçu une formation sur la TS. Ce qui est
contraire à notre étude où le pourcentage était de 18%.
Ceci pourrait s’expliquer par le fait que le système médical tunisien serait plus
axé sur la formation du personnel en matière de transfusion.
• connaissances pratiques
Nous avons retrouvé que 50% des soignants avaient une bonne connaissance des
étapes de la TS. Ceci est semblable aux résultats de : M. Letaief et al [10] qui ont trouvé
dans leur étude un pourcentage de 52,8%. Ceci pourrait s’expliquer par le fait que la TS
est une pratique routinière. M. Letaief et al [10] expliquaient cela par le fait que le
personnel habitué à réaliser l'acte transfusionnel avait une maîtrise plus rassurante pour
les aspects purement techniques.
La connaissance sur les incidents et accidents de la TS ; nous avons trouvé que
58% des soignants avaient une bonne connaissance des incidents et accidents
transfusionnels. M. Letaief et al [10] trouvaient que 34 % des répondants connaissaient
les signes cliniques traduisant la survenue d'un accident transfusionnel.
La conduite à tenir face aux incidents et accidents transfusionnels était mauvaise
dans 60% des cas. Ce résultat est contraire à celui de M. Letaief et al [10] qui
retrouvaient dans leur étude que 50% des soignants avaient une bonne connaissance
des attitudes face aux incidents et accidents. Ceci pourrait s’expliquer par l’absence de
protocole préétabli de la prise en charge des incidents et accidents. Poullin P et al [8]
expliquaient cela par une mauvaise connaissance de la procédure de déclaration des
incidents dans 53 % des cas et la gestion des incidents et accidents était mauvaise dans
50% des cas. Cependant, nous avons trouvé que 76% des soignants effectuaient une
surveillance de la TS.
5.1.3- Patients
69
Présentée par Mlle ABOUAME Palma Haoua Thèse de médecine
2009
Transfusion sanguine au CHU du Point « G » : audit des pratiques
• Caractéristiques :
La tranche d’âge la plus prédominante était celle de plus de 40 à 49 ans avec un sexe
ratio de 0,70 en faveur du sexe féminin. La majorité des patients transfusés étaient
hospitalisés dans les services de néphrologie et d’hémodialyse, de chirurgie générale.
Ceci pourrait être du à l’utilisation fréquente de sang chez les patients atteints
d’insuffisance rénale en hémodialyse et le besoin de sang des patients opérés.
• Diagnostic :
La transfusion sanguine a été pratiquée au cours des traitements des pathologies
tumorales dans 28,3% des cas, du fait certainement de la fréquence élevée de l’anémie
chronique dans ces pathologies.
• Information pré-transfusionnelle :
Dans 71,4%, les patients avaient été informés de l’acte transfusionnel. Poullin et al [8]
retrouvaient que l’information pré transfusionnelle était faite dans 80 % des cas dont 65
% par le médecin responsable.
• Incidents et accidents :
Nous avons retrouvé que 92,4% des patients n’avaient pas présenté d’effet secondaires
immédiats à la TS. Par contre 81,1% des patients n’avaient pas été informés sur les
effets secondaires de la TS.
70
Présentée par Mlle ABOUAME Palma Haoua Thèse de médecine
2009
Transfusion sanguine au CHU du Point « G » : audit des pratiques
Les collectes de sang sont organisées au Mali comme au Maroc à l'intérieur des centres
de transfusion sanguine (cabine fixe) et à l’extérieur (unité mobile). Au centre de
transfusion sanguine (CTS) de Rabat [21], le nombre de poches collectées, est croissant
d’année en année, allant de 140.000 en 1999 à 180.000 en 2002. Ce résultat est
largement au dessus de celui du Mali sous estimé à 30.000 en 2007 compte tenu du fait
que nous ne disposons pas de toutes les statistiques. Ceci pourrait être du à la
réceptivité de la population marocaine face au don de sang.
Le type de PSL disponible au CTS de Rabat [21] en 2002 était de 140.000 poches pour
le CGR, 10.000 poches pour le PFC, et 70.000 poches pour le CP. Au Mali Les PSL
disponibles étaient au nombre de 14.406 poches de sang total, 937 de CGR, 304 de PFC,
31 de CP en 2007. Les tests obligatoires pratiqués sont sensiblement les mêmes ; à
l’exception des transaminases, hémolysines anti-A et anti-B qui sont réalisés au Maroc
[21].
Le taux de satisfaction au Mali était de 25% selon une étude réalisée en 2008 alors
qu’au CNTS de Tunis [22], il était estimé à 65%. Ceci serait du à un nombre plus élevé
de donneurs de sang.
Le transport, des PSL est organisé par l’établissement de soins contrairement au
Mali où le transport est effectué par les malades ou gardes malades. Il existe, un
système d’hémovigilance au Maroc [21] impliquant une étroite collaboration entre le
centre de transfusion sanguine et les établissements de soin.
Le CTS de Rabat [21] organise des séminaires chaque année, des stages de
formation continue en TS, des congrès internationaux au profit des médecins et des
biologistes. Au Mali, Depuis 2005, le CNTS organise 2 sessions par an d’informations des
prescripteurs sur les PSL, leur disponibilité et leurs indications. Des formations des
techniciens de laboratoire avec la participation des cadres et techniciens aux modules de
formation de l’Institut National de Transfusion Sanguine de France ; la participation aux
ateliers et congrès sur la transfusion sanguine.
71
Présentée par Mlle ABOUAME Palma Haoua Thèse de médecine
2009
Transfusion sanguine au CHU du Point « G » : audit des pratiques
5-CONCLUSION
La sécurité transfusionnelle est un objectif essentiel de santé. Toutes les étapes de la
chaîne transfusionnelle doivent être sécurisées, depuis le prélèvement de donneurs
bénévoles et volontaires, jusqu’à la transfusion du produit chez le malade. Entre ces
deux étapes, les centres de transfusion mettent en œuvre toute une série de mesures
afin de réduire le risque transfusionnel au minimum.
Cette étude transversale et descriptive, ayant pour objectif d’évaluer la pratique de la
transfusion afin d’en mesurer les écarts par rapport aux normes, nous a permis de
ressortir des défaillances dans la pratique courante de la TS.
- Les prescripteurs étaient en majorité des sujets jeunes (38,8%) n’ayant pas reçu
de formations sur la TS (71,4%).
72
Présentée par Mlle ABOUAME Palma Haoua Thèse de médecine
2009
Transfusion sanguine au CHU du Point « G » : audit des pratiques
- les connaissances liées aux pratiques routinières étaient bonnes que ce soit chez
les médecins (60%) que chez les soignants (50%). Par contre, en ce qui concerne les
critères d’administration des PSL (75% des médecins) et l’attitude face aux accidents et
incidents (60% des soignants), les résultats en général étaient mauvais, étant donné
l’absence de protocoles de transfusion sanguine au sein des services et de système
d’hémovigilance.
- La surveillance portait sur les paramètres cliniques en per-transfusionnel on notait
un manque d’information des patients sur les effets secondaires de la transfusion
sanguine dans 81,1% des cas. Le bilan biologique n’était réalisé que pour juger de
l’efficacité de la transfusion. Il n’existe pas de bilan de suivi des patients en post
transfusionnel.
- La pratique de la TS ne peut se faire qu’en collaboration avec le CNTS, chargé de
la collecte et de la fabrication et de la distribution des PSL. Il joue un rôle essentiel dans
la sécurité transfusionnelle.
Des efforts impliquant une étroite collaboration entre le personnel médical et le
CNTS doivent être fournis pour l’élaboration de guides, manuels et référentiels sur la
transfusion sanguine et la formation des praticiens à tous les niveaux de la chaîne
transfusionnelle.
6-RECOMMANDATIONS
Au terme de notre étude, et au vu de nos différents résultats, nous pouvons formuler
les recommandations suivantes :
73
Présentée par Mlle ABOUAME Palma Haoua Thèse de médecine
2009
Transfusion sanguine au CHU du Point « G » : audit des pratiques
Au personnel médical,
- Organisation de formation continue sur la transfusion sanguine ;
- Mise en place de protocoles de transfusion sanguine ;
- Système de formation continu dans tous les services concernés ;
- Collaboration étroite avec le CNTS.
Au CNTS,
- Information des prescripteurs sur les sessions organisées par le CNTS ;
- Organisation d’un système de transport des PSL ;
- Elaboration d’un système d’hémovigilance ;
- Organisation des sessions d’information dans les différents hôpitaux ;
- Information de la population sur l’importance du don de sang.
A la population,
- Sensibilisation sur le don de sang ;
- Information sur les risques transfusionnels.
7- REFERENCES :
74
Présentée par Mlle ABOUAME Palma Haoua Thèse de médecine
2009
Transfusion sanguine au CHU du Point « G » : audit des pratiques
[5]. BAZIN A.
Les recommandations des bonnes pratiques en anesthésie réanimation : Transfusion.
13e journée normande d’anesthésie-réanimation et de médecine d’urgences ; Caen
2006 : 6p.
[7]. RONSMANS C.
Les audits peuvent-ils améliorer la qualité des soins obstétricaux?
http://www.jsieurope.org/safem/cgi-bin/library.rcgi.
Consulté le 14/01/09
[11]. OMS,
10 facts on blood transfusion
14 juin 2008.
http://www.who.int/features/factfiles/blood_transfusion/en/
consulté le 14/01/09
[13]. GOUËZEC H. et al
Les indications des produits sanguins labiles et la physiologie de la transfusion en
médecine.
XXIIe congrès national de la SFTS,
Elsevier Masson Juin 2005 ; volume 12, issue 2 : 169-76.
[19]. LE COSQUER P.
Enquête sur les pratiques des médecins anesthésistes-réanimateurs en transfusion
sanguine et en hémovigilance.
Annales Françaises d’Anesthésie-Réanimation 2000 ; 19 :485-91.
77
Présentée par Mlle ABOUAME Palma Haoua Thèse de médecine
2009
Transfusion sanguine au CHU du Point « G » : audit des pratiques
[22]. NOUREDDINE H.
Sécurité transfusionnelle
Http// www.allafrica.com
Dernière mise à jour : Tunis octobre 2007
Consulté le 16/06/2009
8- ANNEXES
FICHE D’ENQUETE
78
Présentée par Mlle ABOUAME Palma Haoua Thèse de médecine
2009
Transfusion sanguine au CHU du Point « G » : audit des pratiques
échéant, vous pouvez aussi écrire sur le questionnaire pour préciser votre
réponse.
Par avance nous vous remercions de ces précieuses informations qui nous
permettront d’assurer une meilleure pratique de la transfusion sanguine dans le
service
1 : Oui 2 : Non
Q5- Quelle méthode de conservation de PSL utilisez-vous ?
1 : Réfrigérateur ; 2 : Glacière ; 3 : Autre……………………
Q6- Existe-t-il un protocole de transfusion sanguine dans le service ?
1 : Oui 2 : Non
Si oui est-il efficace
1 : Toujours 2 : souvent 3 : rarement 4 : jamais
Q7- Existe-t-il un protocole de prise en charge des incidents et accidents de la
transfusion ?
1 : Oui 2 : Non
Si oui, ce protocole est –il efficace
1 : Toujours 2 : Souvent 3 : rarement 4 : jamais
Q8- quel est le taux de transfusion sanguine dans votre service (en mois) :
………………………………………………………………………………
80
Présentée par Mlle ABOUAME Palma Haoua Thèse de médecine
2009
Transfusion sanguine au CHU du Point « G » : audit des pratiques
échéant, vous pouvez aussi écrire sur le questionnaire pour préciser votre
réponse.
Par avance nous vous remercions de ces précieuses informations qui nous
permettront d’assurer une meilleure pratique de la transfusion sanguine dans le
service
82
Présentée par Mlle ABOUAME Palma Haoua Thèse de médecine
2009
Transfusion sanguine au CHU du Point « G » : audit des pratiques
83
Présentée par Mlle ABOUAME Palma Haoua Thèse de médecine
2009
Transfusion sanguine au CHU du Point « G » : audit des pratiques
1 : Oui ; 2 : Non
Si oui, répond-t-il aux normes ? 1 : Oui ; 2 : Non
10- Effectuez-vous une surveillance au cours de votre transfusion sanguine ?
1 : Oui ; 2 : Non
Si oui, quel support utilisez-vous ? 1 : Dossier ; 2 : Feuille de température ;
3 : Registre ; 4 : Autres……………………………………………………
12- Pensez-vous bien connaître les principaux effets secondaires d’une transfusion
sanguine ?
1 : Oui ; 2 : Non
13-Citer les effets secondaires de la transfusion que vous reconnaissez :
……………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………
………………..
16- Existe-t-il dans le service des protocoles écrits de conduite à tenir pour traiter ces
effets secondaires ?
1 : oui ; 2 : Non
17- Communiquez-vous avec le patient sur les modalités de la transfusion sanguine et
des effets secondaires ?
86
Présentée par Mlle ABOUAME Palma Haoua Thèse de médecine
2009
Transfusion sanguine au CHU du Point « G » : audit des pratiques
FICHE SIGNALETIQUE
89
Présentée par Mlle ABOUAME Palma Haoua Thèse de médecine
2009
Transfusion sanguine au CHU du Point « G » : audit des pratiques
nous nous sommes proposés de réaliser une étude permettant de comparer nos
pratiques aux référentiels en vigueur. Ainsi, l’audit des pratiques transfusionnelles au
CHU du Point G en collaboration avec le CNTS de Bamako avait pour objectif d’évaluer
les pratiques courantes. Cette étude était transversale analytique et portait sur le
personnel médical et paramédical exerçant au CHU du Point G ainsi que les patients
transfusés.
Le taux de participation était de 35% pour les médecins, 39% pour le personnel
paramédical et 53 patients ont été interrogés. 71,4% des médecins et 82,0% des
soignants n’avaient pas reçu de formation sur la TS. Les critères d’administration des PSL
étaient méconnus à plus de 75% des cas. La connaissance des étapes de la TS était
bonne chez 63,3% des médecins et 50% des soignants ainsi que les incidents et
accidents 67,3% des médecins et 58% des soignants. Par contre, la conduite à tenir face
aux incidents et accidents était mauvaise chez 51,7% des médecins et 60% des
soignants. Le PSL le plus administré était le sang total dans 83,1% des cas.
L e CNTS de Bamako a collecté environ 30.000 poches de sang en 2008. Les PSL
disponibles étaient de 14.406 pour le sang total, 937 de CGR, 304 de PFC et 31 de CP.
Depuis 2005, le CNTS organise 2 sessions de formation par an.
Des efforts impliquant une étroite collaboration entre le personnel médical et le CNTS
doivent être fournis pour l’élaboration de guides, manuels et référentiels sur la
transfusion sanguine et la formation des praticiens à tous les niveaux de la chaîne
transfusionnelle.
MOTS CLES : transfusion sanguine, audit, Mali, FMPOS.
SERMENT D’HIPPOCRATE
Admis à l’intérieur des maisons, mes yeux ne verront pas ce qui s’y passe, ma
langue taira les secrets qui me seront confiés et mon état ne servira pas à
corrompre les mœurs ni à favoriser le crime.
90
Présentée par Mlle ABOUAME Palma Haoua Thèse de médecine
2009
Transfusion sanguine au CHU du Point « G » : audit des pratiques
Que les hommes m’accordent leur estime si je suis fidèle à mes promesses.
Je le jure.
91
Présentée par Mlle ABOUAME Palma Haoua Thèse de médecine
2009