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Introduction :

Toute entreprise, au moment de sa création, et pendant son développement, doit détenir les
ressources financières nécessaires pour pouvoir financer son cycle d'investissement et son cycle
d'exploitation. Or, pour pouvoir exercer son activité, elle doit d’abord supporter des dépenses
avant de collecter des recettes, ce qui engendre un décalage entre les décaissements et les
encaissements que ce soit pour l’investissement ou l’exploitation. Ce décalage donne naissance
à des besoins de financement que l’entreprise doit couvrir par des appels de fonds selon
différentes modalités.

Crédit-Bail :

1- Généralités :

a) Définition :
Le leasing/ crédit-bail est un contrat de location d’un bien pour une durée déterminée par
lequel le bailleur (Sté de C.B) achète un bien choisi par le preneur (client) et le met à sa
disposition (céder le droit d’usage) moyennant le paiement de redevances. Ce contrat est assorti
d’une promesse de vente ou l’option d’achat à son échéance.

b) Typologie :

 Le crédit-bail mobilier :

Comme l’indique son nom c’est une location qui concerne les biens d’équipements de matériels et
d’outillages soit à acquérir localement soit à importer. Généralement le crédit-preneur choisi le
bien auprès du fournisseur avant de s’adresser au bailleur, ce dernier acquis le bien afin de le
louer à l’entreprise pour une durée déterminée.

 Le crédit-bail immobilier :

Le crédit-bail immobilier est une opération par laquelle une société de crédit-bail donne en location
un bien immobilier soit déjà construit soit à construire, à une entreprise qui peut devenir propriétaire
de ce bien si elle le souhaite, la durée du contrat crédit-bail immobilier s’étale généralement entre
15 à 20 ans selon la durée de vie du bien loué, contrairement à celle du crédit-bail mobilier qui est
généralement courte.

2- Aspect fiscal :

a- En matière de taxe sur la valeur ajoutée

Les redevances de crédit-bail sont grevées d’une TVA facturée. Pour les taux appliqués, ils
sont passés de 7% avant 2007 à 10% en 2007 et à 20% depuis 2008.

b- En matière d’impôt sur les sociétés


- Pour les biens mobiliers:

Les redevances CB payées par le preneur sont des charges déductibles fiscalement sans
limitation, sauf cas exception des voitures de tourisme, dont le calcul des amortissements via
des redevances est plafonné à 300 000 DH TTC.

- Pour les biens immobiliers:

Les redevances constituent des charges intégralement déductibles de la base imposable. Sauf
dans le cas où la valeur résiduelle est inférieure à la valeur du terrain.

c- En matière de droits d’enregistrement

Selon l’article133 du Code Général des impôts l’option de Rachat est soumise au droit
d’enregistrements proportionnel au taux de 6% applicable à la valeur résiduelle et non pas la
valeur normale du bien immeuble.

5- Aspect financier :

Ratio de Fond de roulement

Financement permanent >1


Actif immobilisé

Vu que le bien mobilier ou immobilier n’est pas inscrit à l’actif immobilisé du preneur, le ratio
ou autrement dit le rapport entre le financement permanant et l’actif immobilisé réalise un
fond de roulement très important par rapport au critère du choix du crédit bancaire qui minimise
l’obtention du fond de roulement en vertu du bien inscrit à l’actif immobilisé.

Ratio de Solvabilité

Total Actif >1


Total des dettes
Concernant la solvabilité, le preneur bénéfice d’un avantage très important vu qu’il n’a recours
a aucun emprunt, le total des dettes sera inferieur plus ou moins et il va donc augmenter le
rapport entre ces deux grandeurs contrairement en cas du recours à l’emprunt qui dévalorise ce
rapport selon les contraintes. L’augmentation des dettes des étrangers en parallèle avec le
montant des actifs immobilisés qui fixe la signification de ce ratio.

Ratio d’endettement

Capitaux Propres > 1


Total des dettes

Le ratio d’endettement possède un impact très attractif au niveau de la situation du preneur en


vertu du choix du crédit-bail car l’entreprise n’acquiert pas le bien mais elle le loue donc elle
évite les investissements très importants au niveau des équipements et les capitaux propres
restent significatifs et élevés.
Lease-back :

a- Définition
Le Lease back ou appelé aussi cession bail est un montage financier qui consiste en la vente
d’un bien déjà inscrit dans l’actif du bilan d’une société à une société de leasing et celle-ci
s’engage à le remettre immédiatement à la disposition de la même entreprise par la procédure
du crédit-bail. Donc l’entreprise devient le locataire d’un bien dont elle était auparavant
propriétaire, elle peut aussi au terme du contrat de bénéficier de l’option de rachat

Les biens faisant objet du lease-back

Tous les biens à usage professionnels identifiables à usage durable et amortissable

B-Intervenants
Le lease-back a cette particularité d'avoir deux intervenants au lieu de trois, à savoir le fournisseur du
bien qui est lui-même le bénéficiaire du leasing et la société du crédit-bail qui achète le bien au preneur
lui-même et le lui propose en location sous forme de crédit

c- Aspect Comptable
Le «lease back» est une cession d'un bien à un organisme qui vous le loue en crédit-bail. Il faut
donc :

La sortie du bien : On débite le compte d’amortissement et celui de la VNA et on crédite le


compte d’immobilisation ;

La cession du bien : On débite la banque et on crédite le PCIC ;

Traitement de la plus-value : on débite le PSIC par la valeur de la cession, on crédite la VNA


et on vire la plus-value au compte « produits constatés d’avance » ;

La plus-value est ainsi rattachée systématiquement aux résultats futurs pendant la durée du
contrat.

Le compte de Produits Constatés d’avance est repris pendant la durée résiduelle de vie du
contrat de crédit-bail. Et l’écriture suivante est enregistrée chaque année pendant la durée du
contrat:

On débite « « produits constatés d’avance » et on crédite le compte « plus-values sur opérations


de cession bail ».

.
d- L’aspect fiscal
Le lease back couvrir jusqu’à 100 % du montant TTC du bien, mais va également présenter un
avantage fiscal non négligeable : les loyers payés auprès du crédit bailleur sont intégralement
déductibles du résultat imposable, permettant ainsi une réduction d’impôt sur les sociétés

e- Aspect financier
Le lease back améliore le fonds de roulement, l’équilibre financier ainsi que le ratio de solvabilité, il
participe aussi à l'activation d'un certain levier financier Somme toute, le lease-back permet dans
certains cas de conforter la santé financière de l'entreprise dans les comptes annuels alors que sa
réalité économique est tout autre.

Attention à son utilisation

Certes, le lease-back est susceptible de permettre de surmonter des difficultés d’accès à d’autres
moyens de financement comme l’endettement. Par contre, il ne devrait pas être considéré
comme une solution facile aux problèmes de liquidités immédiats de l’entreprise car le fait de
vendre les actifs immobilisés peut compromettre les chances futures de refaire appel à
l’endettement. Ces actifs permettent souvent d’évaluer la solvabilité de l’entreprise. Ils jouent
un rôle fondamental dans l’octroi de crédits car ils constituent les garanties habituellement
demandées par les banques.
Chapitre III : L’affacturage :
I- Généralités :
1- Définition :
L’affacturage est une technique financière qui permet de transférer une créance
commerciale à une société (affactureur ou factor) qui propose un triple service.
L’affacturage est une solution de gestion du poste clients des entreprises, permettant à
celles-ci de bénéficier de financements. Cette opération offre plusieurs avantages : la
gestion des créances clients, La garantie le recouvrement et la gestion des règlements
et le financement à court terme
2- Fonctionnement :
C’est une relation triangulaire qui se compose des parties suivantes :  L’entreprise qui
souhaite cède ses créances clients envoie la facture au client, en même temps elle
envoie une double de la facture à la société d’affacturage ;  Par la suite la société
d’affacturage encaisse l’entreprise qui cède les créances clients ainsi qu’elle paie le
client au moment de l’échéance ;  L’entreprise cliente qui veut acheter les créances
clients de l’entreprise cédante.
3- Le contrat d’affacturage :
ces clauses sont les suivantes :
Clause de l’exclusivité : Cette clause oblige le bénéficiaire ou le fournisseur à signer
et s’engager avec une seule société d’affacturage et de ne pas utiliser les services d’un
autre factor. Cette clause peut être limitée aux ventes réalisées par un département de
la firme concernée ou sur un secteur géographique
Clause de globalité : Cette clause impose sur l’entreprise « fournisseur » de donner la
totalité de ses factures à la société d’affacturage pour qu’elle puisse faire une analyse
des créances, de calculer le degré de risque et pour empêcher les fournisseurs de ne
plus donner des factures non justifiées.
Clause de sélection des créances : C’est une clause du contrat qui donne à la société
de factoring le pouvoir de conserver que les créances jugées approuvées et de refuser
les créances qui ont un pourcentage de risque qui est proportionnellement élève et
même les créances admises dans le contrat sont limitées à des plafonds par clients.
4-Les conditions générales :
Mention de subrogation : La mention de subrogation indique que la facture a été
cédée à une société d’affacturage qui prend en charge son recouvrement et la gestion
de son encaissement. Cette mention est sous forme d’étiquette à apposer sur la facture,
ou sous forme de tampon a apposer sur chaque facture, il est possible également
d’inclure cette mention dans le cœur de la facture, ce qui permet de s’assurer qu’elle
apparaitra bien sur toutes les factures du client concerné. Le texte de la mention
subrogative peut varier selon les factors, mais indique toujours le tiers bénéficiaire et
la cession de créance.
Justificatifs : C’est l’ensemble des documents qui doivent être joints aux factures et
envoyés à la société d’affacturage. Ces justificatifs, qui attestent que la marchandise a
été livrée ou que la prestation de service a été effectuée. La retenue de garantie : Le
contrat prévoit généralement une retenue de garantie destinée à couvrir le risque de la
facture impayée. Le montant de cette retenue dépend du contrat et reste en fonction de
l'estimation du risque supporté par le factor, sur l’entreprise et sur ses clients. Une fois
le fond de garantie constitué, la retenue de garantie n'est plus prélevée sur chaque
facture, et le fond est conservé par votre factor. Cette somme peut être utilisée par le
factor en cas de difficultés de recouvrement des factures cédées.
La commission d'affacturage : La commission d'affacturage (ou de service)
rémunère les opérations de gestion : rémunère les frais de dossier et de gestion. Le coût
de la garantie contre l'insolvabilité, si celle-ci est prise en charge par le factor, est inclus
dans la commission d'affacturage. La commission de financement : La commission de
financement, basée sur un taux de référence bancaire, est calculée d'après le montant et
la période de financement précisée.
5-Typologies de l’affacturage :
 L’affacturage par subrogation signifie que la facture a été transmise et donnée à
une société d’affacturage. Le client ne doit donc pas régler la facture au fournisseur mais
directement au factor
 L'affacturage confidentiel n'apporte aucun changement dans le mode de facturation
de l’entreprise. Les clients continuent à régler leurs créances directement sans savoir
qu’elle travaille avec un factor ;
 L’affacturage semi-confidentiel, le client est informé du rachat de créance par la
société d'affacturage (par notification) mais rien n'est modifié dans sa relation clients.
L'entreprise conserve les relances, recouvrement et la gestion du poste clients. II-
Aspects :
Aspect Juridique :
L'affacturage repose sur les dispositions concernant la subrogation par le paiement
(Titre troisième : transport des obligations. Chapitre III. les articles 211 à 216 du
code des obligations et contrat promulgué par Dahir du 12 août 1913 et modifié par
la loi n°53-05). Il convient cependant de noter que le paiement, compte tenu des
stipulations habituelles et de l'inscription au crédit de manière provisoire, est moins
au sens juridique un paiement qu'une avance en crédit.
Aspect Comptable :
 Débit : Tout d’abord, on doit calculer la commission d’affacturage sur la base du
montant d’achat de l’ensemble des factures. Cette commission sera débité dans un
compte de charge « rémunération d’affacturage » ; Ensuite, on calcule la TVA sur
cette commission qu’o l’affecte au compte Etat, TVA récup/charges ; Puis, on
calcule la commission de financement, si elle existe, comme si elle s’agit d’un
escompte. Cette commission va être virée dans le compte « Autres charges
financières ». Enfin, le montant brut de la vente des créances diminué des
commissions et de la TVA donne un montant net. Ce dernier doit être débité dans
le compte « autres débiteurs ».  Crédit : On crédite les clients par leurs montants
nets.
Aspect Financier :
L’impact d’une opération d’affacturage s’avère très important notamment sur les
indicateurs d’équilibre financier, en vendant au comptant ses créances, l’entreprise
fait disparaitre un actif circulant réalisable et fait place à des disponibilités liquides
et exigibles. Contrairement aux concours bancaire qui fondent augmenter le passif
plus précisément la trésorerie passive pour remédier et corriger le comble pour
financer le cycle d’exploitation. L’affacturage solde carrément un élément de son
actif circulant pour remédier à renforcer la trésorerie tout en n’alourdissant pas le
passif de l’entreprise.
Aspect Fiscal :
 Au niveau de la TVA : La TVA payé sur le service est déductible  Au niveau
de l’impôt sur les sociétés : La commission de financement est considérée comme
une charge, donc elle est déductible.

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