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Confusion et démences
1 . 1 Modifications macroscopiques........................................................................................... 1
1 . 2 Modifications histologiques................................................................................................ 1
1 . 3 Modifications neurochimiques........................................................................................... 1
1 . 4 Modifications vasculaires....................................................................................................1
2 . 1 Le mode de survenue...........................................................................................................1
3 Démences.......................................................................................................................................3
3 . 1 La Maladie d'Alzheimer..................................................................................................... 1
OBJECTIFS
ENC :
SPECIFIQUE :
● 5.2 Décrire les besoins nutritionnels du sujet âgé : - besoins quantitatifs en énergie,
protéines, glucides, eau et calcium, - besoins qualitatifs en lipides, - besoins en
● 5.4 Indiquer des paramètres utilisables en pratique quotidienne pour évaluer l'état
nutritionnel des malades âgés.
● 5.6 Utiliser et interpréter une grille de dépistage de la malnutrition (MNA) dans une
population de sujets âgés (grilles utilisables par le médecin généraliste).
● 5.7 Décrire les causes de la malnutrition : malnutrition par carence d'apports dite "
exogène ", malnutrition par hypercatabolisme dite " endogène ".
● 5.10 Dispenser des conseils d'hygiène alimentaire à des sujets âgés vivant à domicile
(achat et conservation des aliments, préparation du repas, besoins alimentaires
succincts, variété alimentaire, hydratation, exercice, convivialité,...).
● 5.12 Donner des exemples de controverse d'ordre éthique dans les indications de
nutrition d'un malade âgé en situation de refus alimentaire.
INTRODUCTION
Un bon fonctionnement cérébral est fondamental pour la qualité de vie des personnes
âgées. Le maintien des stimulations par les afférences sensorielles et sociales y
contribue.
La circulation cérébrale est préservée en priorité quel que soit l'état circulatoire général.
Le débit sanguin cérébral global n'évolue pas beaucoup avec l'âge chez le sujet normal.
Les techniques d'exploration Single Photon Computed Tomographie (Single Photon
Computed Tomographie) et Positon Emission Tomographie (Positon Emission
Tomographie) permettent d'étudier la circulation corticale locale. Elles montrent qu'il y
a concordance entre une activité intellectuelle et le débit sanguin cortical correspondant
à la zone activée. Lorsqu’elle est observée, la baisse du débit sanguin cérébral, local
ou global, serait plus la conséquence que la cause du vieillissement cérébral.
● Contexte culturel
● Contexte psychoaffectif
● Contexte sensoriel
Il est caractérisé par une installation rapide en quelques heures ou quelques jours au
plus. Plus l'installation est rapide, plus le diagnostic d'état confusionnel est
vraisemblable, à l'inverse de la démence qui s'installe progressivement sur plusieurs
mois.
Il varie d’un malade à l’autre et fluctue rapidement chez un même malade. La vigilance
est altérée et varie au cours de la journée : phases stuporeuses, hébétude, agitation
psychomotrice, périodes de lucidité. L'inversion du cycle nycthéméral (cf. glossaire) est
fréquente. L'humeur est marquée par une perplexité, une anxiété, une incompréhension
de ce qui se passe. Le langage est troublé : recherche de mots, fuite des idées.
L'onirisme (cf. glossaire) se manifeste par des hallucinations visuelles et auditives,
retentissant sur le comportement du malade.
L’ interrogatoire
• Les examens biologiques peuvent mettre en évidence une anémie, un trouble hydro
électrolytique, une hypoglycémie, une dysthyroïdie, une hypercalcémie, une hypoxie
(cf. glossaire) .
• L'Eléctroencéphalogramme montre un ralentissement diffus et symétrique des
rythmes de fond. Il permet surtout d’éliminer une épilepsie fronto-temporale et une
lésion focale intracrânienne.
• Le scanner est parfois difficile à réaliser. Il doit néanmoins être demandé pour
éliminer un hématome sous-dural ou une hémorragie cérébrale.
(Recommandation : Haute Autorité de Santé. Confusion aiguë chez la personne âgée : prise en
charge initiale de l'agitation [en ligne]. Mai 2009. ) Confusion aiguë chez la personne âgée :
prise en charge initiale de l'agitation.
III DÉMENCES
La démence est la plus grave des transformations qui atteignent l'être humain
vieillissant.
Le syndrome démentiel se définit comme étant une détérioration globale des fonctions
cognitives chez une personne ayant un état de conscience normal. La survenue et
l'évolution sont progressives. Les troubles sont irréversibles. Un syndrome démentiel
correspond à la période d'état de pathologies multiples ayant des évolutions
précliniques de durées inconnues.
Les causes des syndromes démentiels sont dominées par les maladies neurologiques
dégénératives dont la principale est la maladie d'Alzheimer. L'apparition de traitements
actifs dans cette affection justifie que l'on préconise un diagnostic précoce. Une stratégie
intelligente de prise en charge limite les risques d'évolution catastrophique du malade
mais aussi de son entourage. Les aspects sociaux, sociologiques, psychologiques et
médico-légaux font partie de la prise en charge. La démence est le problème majeur de
santé publique en gériatrie.
Elle est caractérisée par une perte neuronale prédominant dans le cortex temporal et
l'hippocampe, des dégénérescence neurofibrillaires et des plaques séniles en grand
nombre. Les unes sont principalement formées de protéines tau anormalement
phoshorylées et les autres de la protéine amyloïde insoluble.
Les mécanismes intimes de la MA sont encore inconnus. Parmi les facteurs de risque, le
plus important est l’âge. Le second facteur est l’existence d’antécédents familiaux de la
• une désorientation temporo - spatiale, le premier signe qui doit faire penser à la
maladie d’Alzheimer est la désorientation dans le temps. Elle se traduit par une
difficulté à retenir la date du jour. La désorientation dans l’espace est habituellement
plus tardive mais aussi plus spécifique. Elle se traduit au début par des difficultés à
fixer le nom des
lieux où se trouve le patient lorsqu’ils lui sont inhabituels. A un stade plus avancé,
l’interrogatoire de l’entourage peut révéler des difficultés à s’orienter dans un lieu non
familier au patient (par exemple, dans une grande surface, ou lors d’un trajet en
voiture inhabituel).
• des troubles des fonctions exécutives font appel à la capacité du patient à organiser et
réaliser une tâche cognitive plus ou moins complexe nécessitant un plan de travail.
Dans la vie quotidienne, ces troubles exécutifs se traduisent par exemple par des
difficultés à remplir correctement sa déclaration d’impôts ou bien à planifier un trajet
nécessitant plusieurs correspondances à partir d’un plan du métro.
• des troubles du langage caractérisés au début par l’oubli des mots ou aphasie (cf.
glossaire) amnésique.
• des troubles praxiques (difficultés d’utilisation d’appareils ménagers).
• des troubles gnosiques marqués initialement par des difficultés à reconnaître des
symboles abstraits tels que des logos ou des panneaux routiers, puis des personnes
ou des objets peu familiers.
L'évaluation des fonctions mentales se fait dans un premier temps en recueillant les
éléments évoqués ci-dessus. Habituellement le malade se plaint moins que son
entourage, ce qui témoigne d'une anosognosie (cf. glossaire) .
Evaluation standardisée
Une première évaluation standardisée globale des fonctions cognitives peut être faite
par le test de Folstein ou Mini Mental State Examination (MMSE) dont la passation
dure une dizaine de minutes. C'est un test de dépistage accessible à tout praticien. Le
score de 24/30 constitue le seuil devant faire suspecter une atteinte déficitaire.
L'interprétation du score au Mini Mental State Examination doit être prudente. En
effet, un haut niveau d'éducation, permet de maintenir un score supérieur au seuil
tout en ayant une atteinte pathologique évidente. A l'inverse, un faible niveau
intellectuel, désavantage certaines personnes et crée de faux positifs. Rappelons enfin
que lors d'un état confusionnel (exemple : imprégnation éthylique aiguë chez un
sujet jeune), il y a des chances que le score de Folstein soit inférieur à 24 !
dangereux sur ces seuls éléments de conclure à ce stade à ce diagnostic et encore plus
de spécifier qu'il s'agit d'un Alzheimer.
Parmi les troubles praxiques, l’apraxie constructive (cf. glossaire) est plus précoce. Une
des épreuves les plus sensibles pour la mettre en évidence est le test de l’horloge. On
demande au patient de dessiner le cadran d’une horloge d’indiquer sur ce cadran toutes
les heures, puis la petite et la grande aiguille qui marquent 16 heures 45. Les premières
perturba- tions à cette épreuve sont des erreurs de positions des chiffres de l’horloge,
une confusion entre la petite et la grande aiguille, et une erreur de position de la petite
aiguille (qui doit être plus proche de 5h que de 4h). L’apraxie constructive peut être
également mise en évidence en demandant au patient de dessiner un cube en
perspective. Cette épreuve est cependant moins sensible que ne l’est le test de
l’horloge, et sa réalisation dépend du niveau culturel du patient.
Diagnostic
Ces tests doivent être complétés par une évaluation multidimensionnelle qui permet de
faire le diagnostic de la maladie d’Alzheimer et de définir les orientations
thérapeutiques. Cette évaluation pourra avoir lieu dans un centre expert, par exemple
dans le cadre d’un hôpital de jour, et comportera :
Le diagnostic de maladie d’Alzheimer est fait selon les critères du Diagnostic and
Statistical Manual - Revision 4(tableau 5). L'utilisation des critères définis par le
National Institute of Neurological Disorders and Stro k e (National Institute of
Neurological Disorders and StrokeAssociation) et l'Alzheimer Disease and Related
Disorders Association (Alzheimer Disease and Related Disorders Association ) permet
de retenir le diagnostic de maladie d'Alzheimer possible ou probable avec une
probabilité comprise entre 90 et 95% (tableau 6).
Possible
Syndrome démentiel isolé
Troubles cognitifs progressifs
Peut être associé à une autre affection systémique ou cérébrale
Probable
Syndrome démentiel cliniquement confirmé
Aggravation progressive dans au moins deux domaines cognitifs
Perturbation des activités de la vie quotidienne et troubles du comportement
Absence d'autre affection systémique ou cérébrale
Certaine
Probable, plus preuve histologique (biopsie ou autopsie)
Les troubles mnésiques sont au second plan. Des troubles de l'humeur, du caractère
et du comportement sont prédominants et souvent révélateurs.
Le diagnostic est actuellement fait selon les critères de Lund et Manchester (tableau
7).
Troubles comportementaux :
Symptômes affectifs :
Troubles du langage :
- réduction progressive du langage (aspontanéité)
- stéréotypies verbales et palilalie
- écholalie et persévérations
Examens complémentaires :
- EEG normal
- atteinte prédominant dans les régions frontales (TDM, IRM ou SPECT)
- troubles sévères des fonctions exécutives
Les démences vasculaires ou traumatiques font suite à des accidents cérébraux dont il
existe des signes cliniques neurologiques. Elles sont souvent mixtes c'est à dire associées
à une MA sous-jacente dont elles enrichissent la symptomatologie.
Ces médicaments sont indiqués lorsque la maladie est d’intensité légère, modérée et
modérément sévère. Ils sont actifs chez un certain nombre de patients seulement.
Rien ne permet actuellement de prédire à l'avance leur efficacité. Si le traitement est
efficace, le déclin peut être stabilisé pour un temps donné ou la dégradation plus
lente
qu'elle ne serait survenue spontanément. Ceci peut permettre de maintenir une
autonomie compatible avec le maintien à domicile plus longtemps.
Ces médicaments peuvent avoir des effets secondaires d'ordre digestif (nausées,
vomissements voire diarrhée) ou psychique (insomnie, asthénie).
D'autres prises en charge à visée thérapeutique sont tentées. Leur efficacité sur les
troubles cognitifs est controversée. Par contre, il existe un indiscutable effet de bien-être
pour le patient et de sentiment de soulagement et de déculpabilisation des proches.
• Musicothérapie
• Contact avec des animaux de compagnie.
Sur le plan de la surveillance médicale et des coprescriptions, ces malades doivent être
suivis attentivement. Les symptômes fonctionnels d'autres pathologies sont mal
exprimés du fait des difficultés d'expression et de compréhension. L'entourage peut
aider à décoder les "plaintes" du malade. Il convient d'être très économe dans les
médicaments et de proscrire les molécules anticholinergiques.
Les troubles du comportement sont inévitables. Ils sont de deux origines : soit
endogènes, faisant suite à une production délirante ou hallucinatoire par exemple,
soit exogènes c'est à dire réactionnels à ce que le malade perçoit de sa situation et de
son environnement. Les deux mécanismes peuvent s'associer.
C'est à dire que l'entourage doit apprendre à connaître et à comprendre les réactions
du malade. Il peut s’agir de manifestations apparues à l’occasion d’une maladie
intercurrente dont le traitement permettra d’obtenir la régression des troubles
comportementaux. Le médecin traitant n'est pas toujours à l'aise dans la formation et le
conseil vis à vis des familles. Les Hôpitaux de Jour et autres Centres experts ainsi que
Toutes les difficultés comportementales ne se règlent cependant pas par des attitudes
intelligentes et adaptées. Il est nécessaire de traiter les symptômes gênants tels que
agressivité, anxiété, insomnie, dépression. Un délire n'ayant pas de conséquence
pénible pour le malade et tolérable par l'entourage n'est pas forcément à traiter. Les
traite- ments par psychotropes respectent les principes suivants :
• Monothérapie si possible
• Durée de vie courte
• Traitement de quelques jours ou semaines puis essai d'arrêt.
L'entourage n'est pas fait que d'une personne : il y a le conjoint, les enfants, les gendres
et belles-filles etc....Chacun réagit en fonction de l'histoire familiale.
Tout peut se voir depuis la cohésion totale au déchirement sordide.
Le médecin doit savoir quel est l’entourage du malade ou si celui-ci est seul. En cas de
cohabitation, il en évalue la disponibilité, la cohésion, la solidité psychologique.
Quoiqu'il en soit, toute famille, même la mieux disposée et la plus solide, a besoin de
conseils, de soutien psychologique et d'encouragements.
Le malade ne sait plus accomplir un certain nombre de tâches. Par contre, il fait parfois
des "bêtises : déplacer des objets, ouvrir des robinets, cacher de l'argent, jeter un
courrier important....
L'entourage doit donc compenser les manques et surveiller ou réparer les actes
aberrants.
Le besoin principal des familles est d'avoir des moments de répit : une ou deux
journées par semaine d'accueil en Hôpital de Jour ou en Centre de Jour, ou bien
hébergement temporaire de deux à trois semaines une ou plusieurs fois par an dans une
institution.
Certaines aides sont financées par la Sécurité Sociale (Hôpital de Jour, soins infirmiers à
domicile), d'autres sont à la charge du malade (changes jetables pour incontinent,
accueil de jour, hébergement temporaire). La Prestation Spécifique Dépendance peut
être obtenue, sous conditions de ressources, pour financer ces aides.
Eléments de suivi
Le suivi d'un malade dément est une histoire de plusieurs années. Cette affection
ouvre en France le droit à une prise en charge à 100 % sous le régime des affections de
longue durée. En moyenne, on admet que 80 % de la durée de la maladie se passe au
domicile et 20 % (les phases terminales) dans les hôpitaux ou les institutions.
La majorité de la durée est donc sous la surveillance des médecins généralistes.
En ce qui concerne le malade, le suivi des fonctions mentales peut se faire par le MMSE.
Si le malade est suivi par un centre expert, les éléments psychométriques contrôlés sont
plus précis.
Le malade est précocement incapable de gérer ses affaires. Si l'entourage le fait avec
bienveillance et sans contentieux entre ses membres, il n'y a pas lieu d'intervenir. Par
contre, si le malade est seul, s'il est exposé à des manipulations ou si la discorde
s'installe dans son entourage, la loi permet de le mettre sous protection juridique.
Une première mesure à effet immédiat de protection est la sauvegarde de justice. Elle
est décidée par le procureur de la République et sur signalement. Il s'agit d'une mesure
non publique qui permet de faire annuler les malversations dont la personne protégée
aurait été victime du fait de sa vulnérabilité. La sauvegarde de justice dure six mois.
C’est une mesure d'attente d'un éventuel jugement de tutelle ou curatelle.
La curatelle et la tutelle sont des mesures résultant d'un jugement (juge des tutelles)
au vu d'un certificat médical d'un médecin expert agréé par le tribunal d'Instance, d'une
audition du malade et d'une audition des membres de la famille par le juge. Celui-ci
prononce le jugement en choisissant la mesure appropriée (curatelle, tutelle) et en
désignant le curateur ou tuteur.
La curatelle est une protection qui respecte le droit de vote et permet au majeur protégé
d'effectuer les actes de gestion qui doivent être contresignés et approuvés par le
curateur.
La tutelle réduit le protégé au niveau d'incapable majeur et lui retire ses droits
civiques. En cas de MA ou d'autres démences, la tutelle est la mesure
habituellement adaptée.
Enfin, le médecin traitant doit savoir que la démence est un facteur de risque de
maltraitance, indicateur de l’épuisement familial. La charge physique et psychologique
écrase les aidants non préparés, mal soutenus, ayant des difficultés psychiques. Par
exaspération, par vengeance parfois, des malades sont battus, insultés, surcalmés par
des médicaments, laissés dans leurs déjections. Les troubles de la mémoire ou les
propos "délirants", procurent une amnistie aux auteurs. La détection des signes de
maltraitance fait partie des critères de suivi.
(En savoir plus : AGID Yves. Les démences dégénératives-Conférence introductive à l'Ecole de
l'INSERM [vidéo]. Canal U- BIOTV. 28/04/2004. ) Vidéo - Les démences dégénératives
IV ANNEXES
GLOSSAIRE
● anosognosie : En médecine, l'anosognosie est considérée comme un trouble
neuropsychologique. Elle désigne la méconnaissance par l'individu de sa maladie ;
de son état, même grave ; de la perte de capacité fonctionnelle dont il est atteint,
particulièrement, dans le cas d'affections comme la cécité, l'hémiplégie, ou le
membre fantôme.
● aphasie : L'aphasie, parfois appelé mutisme dans le langage populaire, est une
pathologie du système nerveux central, due à une lésion caractéristique d'une aire
cérébrale. Le mot aphasie vient du grec phasis (parole) et signifie « sans parole. Ce
terme a été créé en 1864 par Armand Trousseau. Depuis cette époque, le mot a pris
du sens, en désignant un trouble du langage affectant l'expression ou la
compréhension du langage parlé ou écrit survenant en dehors de tout déficit
sensoriel ou de dysfonctionnement de l'appareil phonatoire.
● onirisme : État mental dans lequel on prend ses rêves pour la réalité.
● praxies : Capacité d'exécuter sur ordre des gestes orientés vers un but déterminé
alors que les mécanismes d'exécution sont conservés. Mouvement coordonné
normalement vers un but suggéré. Autrement dit il s'agit de la coordination de
l'activité gestuelle, résultat d'une activité des centres nerveux supérieurs dépendant
de l'action qui s'exerce sur le corps ou sur le monde environnant et les objets qui lui
appartiennent.
EN SAVOIR PLUS
● AGID Yves. Les démences dégénératives-Conférence introductive à l'Ecole de
l'INSERM [vidéo]. Canal U- BIOTV. 28/04/2004. : http://www.canal-
u.tv/producteurs/biotv/dossier_programmes/ecole_de_l_inserm_seminaires_de_f
ormation_a_la_sante/les_demences_degeneratives/les_demences_degeneratives_c
onference_introductive_a_l_ecole_de_l_inserm_prof_yves_agid
RECOMMANDATION
● Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé. Mise au point sur la
prévention de l'iatrogénèse médicamenteuse chez le sujet âgé [en ligne].
04/07/2005. : http://www.afssaps.fr/Infos-de-securite/Mises-au-point/Prevenir-
la-iatrogenese-medicamenteuse-chez-le-sujet-age/(language)/fre-FR
● Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé. Sécurité d'emploi des
antipsychotiques classiques chez les patients âgés déments [en ligne]. 09/12/2008 :
http://www.afssaps.fr/Infos-de-securite/Communiques-de-presse/Securite-d-
emploi-des-antipsychotiques-classiques-chez-les-patients-ages-dements/
(language)/fre-FR
● Haute Autorité de Santé. Confusion aiguë chez la personne âgée : prise en charge
initiale de l'agitation [en ligne]. Mai 2009. : http://www.has-
sante.fr/portail/jcms/c_819557/confusion-aigue-chez-la-personne-agee-prise-en-
charge-initiale-de-l-agitation
http://www.has-sante.fr/portail/jcms/c_819667/maladie-d-alzheimer-et-
maladies-apparentees-prise-en-charge-des-troubles-du-comportement-
perturbateurs
ABRÉVIATIONS
● ADRDA : Alzheimer Disease and Related Disorders Association
● CAT : Choline-Acétyl-Transférase
● COMT) : Cathécol-O-Méthyl-Transférase
● EEG : Eléctroencéphalogramme
● MA : Maladie d'Alzheimer
● MAO : Monoamine-Oxydase
● TDM : Tomodensitométrie