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L’essai d’affaissement au cône d’Abrams est un essai réalisé sur le béton de

ciment frais peu fluide pour déterminer sa consistance. L’affaissement est aussi
connu sous le nom de slump provenant de l’anglais.

La norme NF EN 12350-21 décrit cet essai.

Mode opératoire[modifier | modifier le code]

Cône d'Abrams

Pour réaliser cet essai une plaque et un cône d'Abrams sont utilisés :

 la plaque est en acier et a une surface dure et non-absorbante ;


 le cône d'Abrams est un cône en acier galvanisé. Il a un diamètre intérieur à sa
base de 200 mm, un diamètre intérieur à son sommet de 100 mm et une hauteur
de 300 mm2. Il porte le nom de son inventeur Duff Abrams (en)3 ;
 une tige d'acier lisse de diamètre 16 mm et à extrémité arrondie.

L’essai se déroule en suivant les étapes suivantes :

 le cône d’Abrams est placé puis fixé sur la plaque ;


 le cône est rempli avec du béton frais en trois fois. À chaque fois, chaque couche
est piquée par 25 coups à l'aide de la tige ;
 le cône est arasé avec une tige ;
 le cône est levé immédiatement, verticalement et doucement en le tournant un
peu pour le démouler ;
 l’affaissement du béton frais est mesuré.

Remplissage

Piquage

Démoulage

Mesure de la hauteur

L'affaissement est la distance mesurée entre le sommet du cône et le haut du béton


affaissé.

Interprétation des résultats[modifier | modifier le code]


L’affaissement peut prendre différentes formes 4 :

 un effondrement complet du béton ;


 un affaissement par cisaillement, la partie supérieure du béton cisaille et glisse
latéralement ;
 un véritable affaissement, le béton s'abaisse simplement, en gardant plus ou
moins de forme.
Plus l’affaissement est élevé, plus le béton est fluide.

La norme NF EN 2065 classe l’affaissement du béton en cinq groupes :

Affaissement en
Classe Propriété du béton frais Utilisations
mm

Fabrication de routes,
S1 10 – 40 Ferme, très secs et peu maniable
fondations à armature légère

Plastique, à humidité moyenne Béton armé normal placé avec


S2 50 – 90
et à maniabilité moyenne vibration

Très plastique, très humide et à


S3 100 – 150
maniabilité élevée

Fluide, très humide et à


S4 160 – 210
maniabilité élevée

Très fluide, très humide et à


S5 ≥ 220
maniabilité élevée

Au-dessous de 10 mm, l’essai d’affaissement au cône d’Abrams peut être remplacer


par l’essai Vébé.

Au-dessus de 220 mm, on parle de béton autoplaçant et l’essai d’affaissement au


cône d’Abrams est remplacé par l’essai d’étalement au cône d’Abrams.

Références[modifier | modifier le code]


1. ↑ NF EN 12350-2 Avril 2012, Essais pour béton frais - Partie 2 : essai d'affaissement
2. ↑ [PDF] Le cône d'Abrams [archive]

3. ↑ Affaissement au cône d'Abrams, Info ciments [archive]


4. ↑ (en) « Slump test » [archive], The Concrete Society (consulté le 5 mars 2017)

5. ↑ NF EN 206 Novembre 2014, Béton - Spécification, performances, production et conformité

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v·m

Essais sur les matériaux de construction


 Granulométrie
 Analyse granulo
 Sédimentomètri

 Propreté
 Équivalent de sa

Pour béton

 Masse volumétr
 Pycnomètre
 Masse volumiqu
 Masse volumiqu

 Teneur en eau
 Résistance à l'us
Granulats
Pour chaussée  Essai Los Angel
 Essai micro-Dev
 Granulométrie
 Détermination d

 Propreté
 Essai au bleu de

Sols

 Limites d'Atterb
 Teneur en eau
 Optimum Procto
 Essai CBR
 Résistance à l'us
 Essai Los Angel
 Essai micro-Dev
 Essai de Friabili
 Coefficient de fr
 Coefficient de d

 Affaissement au cône d’Abrams


 Vébé
 Étalement à la table à choc
 Maniabilimètre
 Teneur en air occlus
 Masse volumique
Béton frais
 Béton autoplaçant
Béton de ciment  Étalement au cône d’Abrams
 V-funnel
 L-box
 Stabilité au tamis
 J-ring
Essai de compression · Essais de fendage · Essais de flexion · Var
Béton durci
élastique par extensométrie · Essais de dureté de surface

Temps de prise · Perte au feu · Résidu insoluble · Masse volumique · Finesse · Granulométri
Ciment
minéralogique par diffraction d

 Essai Marshall
Béton bitumineux

 Portail des sciences des matériaux

 Portail des minéraux et roches

 Portail du bâtiment et des travaux publics


Catégorie :
 Essai sur béton de ciment
[+]

Cône d'Abrams
Méthode de calcul de l'ouvrabilité d'un béton à l'état frais. Elle consiste, avant
coulage, à mesurer la hauteur d'affaissement d'un échantillon versé dans un
moule métallique de forme tronconique, après différents temps de démoulage.
Le test du cône d'Abrams (du nom de son inventeur, synonyme : "Slump Test")
est défini par la norme Afnor NF.P 18-451 qui détermine quatre niveaux de
consistance (donc d'ouvrabilité - voir ce mot) suivant la hauteur d'affaissement,
au terme de 10 minutes d'âge:

- Ferme de 0 à 4 cm d'affaissement,

- Plastique de 5 à 9 cm,

- Très Plastique de 10 à 15 cm,

- Fluide à partir de 16 cm.

Cet essai ne doit pas être confondu avec la méthode de Chale qui reproduit les
conditions d'une mise en œuvre de coulage en coffrages en mesurant
l'affaissement d'une masse de béton après une chute.

I) Introduction:
Le béton est un matériau minéral obtenu en mélangeant du ciment, de l’eau et des granulats,
qui dépend de ses constituants et de leurs dosages. Dans ce tp on doit Fabriquer un béton
qui répondant aux exigences requises d’ouvrabilité et de résistance mécanique :
- classe de consistance S4 (NF EN 206 -1)
- résistance à la compression à 28 jours fc28 = 35 MPa.
II) Matériels :
- Balance- Matériel de manutention et de nettoyage( Brouette, bacs, pelles, truelles, brosses,
chiffons..)- Bétonnière- Cône Abraham et une tige de piquage- 2 moules cylindriques ??16 x
32 cm- 1 moule prismatique 10x10x40 cm,- Table Vibrante (pour la mise en place du béton),
- Huile de démoulage et pinceaux- Aéromètre.
III) Interprétation:
-dans ce tp nous devient de formuler et fabriqué un béton qui doit cautérise des exigences
d ouvrabilité et de caractéristiques mécaniques.
-on a formulé notre beton avec la méthode de dreux-grossie par un simple calcul de la règle
des trois.
-on malaxé les constituant avec le malaxeur : on suis les étapes précédents
NB : il faut verser de l’eau sur les parois de malaxeur avant de commencer les essais pour
que les parois sec n’absorbent pas l’eau.
-afin de terminer le malaxage en doit vérifier l’ouvrabilité de notre béton à l’aide de cône
d’Abrams
-L’affaissement a donnais 22 cm implique que notre béton est : Un béton très fluides (c’est
bien le résultat recherché.)
-La mise en place des éprouvettes se une légère vibration. Les moules sont remplis en trois
couches
NB : les éprouvettes doivent teinter avec l’huile pour que le béton fabrique ne se colle pas
avec les parois.
IV) Conclusion:
Dans ce tp en a étudier comment fabrique et formuler un béton On a tester l’ouvrabilité de
notre béton a l’Etat frais .
En general le beton est un matériau qui paraît rustique et simple mais qui est en réalité très
complexe en sa fabrication.
L’essai d’étalement à la table à choc est un essai réalisé sur le béton de
ciment frais fluide mais ayant vocation d’être mis en œuvre par vibration 1. Le but de
l’essai est de déterminer la consistance de ce béton frais. L’étalement est aussi
connu sous le nom de flow provenant de l’anglais. La table à choc est aussi
appelétable DIN provenant de l’allemand.

La norme NF EN 12350-52 décrit cet essai.

Mode opératoire[modifier | modifier le code]

Table à choc, cône, seau et balayette

Pour réaliser cet essai une table à choc et un cône sont utilisés. Le cône a un
diamètre intérieur de base de 200 mm, un diamètre intérieur de sommet de 130 mm
et une hauteur de 200 mm.

L’essai se déroule en suivant les étapes suivantes :

 la table est mouillée avec de l’eau de gâchage ;


 le cône est placé au centre de la table et rempli avec du béton frais en deux fois.
A chaque fois, chaque couche est tapotée 10 fois.
 le cône est retiré après trente secondes d’attente, le béton s’étale sur la table ;
 la table est levée jusqu’à une hauteur de 40 mm puis laissée tombée 15 fois, le
béton s’étale encore plus ;
 on mesure le diamètre le plus grand ainsi que le diamètre qui lui est
perpendiculaire.

L'étalement est la moyenne de ces deux diamètres.

Démoulage

Mesure du diamètre

Interprétation des résultats[modifier | modifier le code]


Plus l’étalement est important, plus le béton se mettra en place facilement.

La norme NF EN 2063 classe l’étalement du béton en six groupes.

Classe Étalement en mm Propriété du béton

F1 ≤ 340 Ferme

F2 350 - 410 Plastique

F3 420 - 480 Mou

F4 490 - 550 Très mou

F5 560 - 620 Fluide

F6 630 - 700 Très fluide

Au-dessus de 700 mm, on parle de béton autoplaçant et l’essai d’affaissement au


cône d’Abrams est remplacé par l’essai d’étalement au cône d’Abrams.

Références[modifier | modifier le code]


1. ↑ Jean-Michel Torrenti , Laetitia D’Aloia-Schwartzentruber, Le grand livre des bétons,
Connaissances et pratiques - Avancées environnementales - Réglementation et cadre
normatif, Éditions du Moniteur, 2014

2. ↑ NF EN 12350-5 Juin 2009, Essais pour béton frais - Partie 5 : essai d'étalement à la table à
choc -

3. ↑ NF EN 206 Novembre 2014, Béton - Spécification, performances, production et conformité


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v·m

Essais sur les matériaux de construction


 Granulométrie
 Analyse granulo
 Sédimentomètri

 Propreté
 Équivalent de sa

Pour béton

 Masse volumétr
 Pycnomètre
 Masse volumiqu
 Masse volumiqu

 Teneur en eau
 Résistance à l'us
Pour chaussée  Essai Los Angel
Granulats  Essai micro-Dev
 Granulométrie
 Détermination d

 Propreté
 Essai au bleu de

Sols  Limites d'Atterb


 Teneur en eau
 Optimum Procto
 Essai CBR
 Résistance à l'us
 Essai Los Angel
 Essai micro-Dev
 Essai de Friabili
 Coefficient de fr
 Coefficient de d

 Affaissement au cône d’Abrams


Béton frais  Vébé
Béton de ciment
 Étalement à la table à choc
 Maniabilimètre
 Teneur en air occlus
 Masse volumique
 Béton autoplaçant
 Étalement au cône d’Abrams
 V-funnel
 L-box
 Stabilité au tamis
 J-ring
Essai de compression · Essais de fendage · Essais de flexion · Var
Béton durci
élastique par extensométrie · Essais de dureté de surface

Temps de prise · Perte au feu · Résidu insoluble · Masse volumique · Finesse · Granulométri
Ciment
minéralogique par diffraction d

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Catégorie :
 Essai sur béton de ciment
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1
-
Essai d'é
ta
l
e
ment sur
table ou
Flow
-
table
test
(
Norme
ISO 9812)
Cet essai est particulièrement adapté au béton très fluide, fortement dosé en
superplastifiant
. Le
diamètre du plus gros granulat ne doit pas dépasser 40 mm.
a
-
Princip
e de l'essai
La
consistance
est appréciée dans cet essai par l'étalement que connaît un cône de béton soumis à son
propre poids et à une série de secousses. Plus l'étalement est grand et plus le béton est
réputé flu
ide.
b
-
Matériel nécessaire et principe d
e l'essai
Le matériel nécessaire est décrit dans la norme ISO 9812 (norme expérimentale) et
schématisé sur la
figure
1
. Il consiste en :

un plateau carré de 70 cm de côté permettant d'imprimer des secousses au béton qui sera
moulé dans
son centre;
le plate
au de bois est recouvert d'une feuille métallique de 2 mm d'épaisseur. Il est
articulé sur un de ses côtés ;

un moule tronconique de 20 cm de haut, de 20 cm de diamètre à sa base et de
13 cm à sa partie
supérieure ;

un pilon en bois de section
carrée
4c
m × 4 cm.
Fig.
1
-
Essai d'étalement sur table
c
-
Conduite de l'essai
L'essai consiste à remplir avec le béton étudié le moule tronconique placé au centre du
plateau carré.
Le béton est mis en place en 2 couches et compacté par 10 coups au moyen du
pilon. Après avoir
arasé le béton avec une truelle, le moule est retiré verticalement. Le plateau est alors
soulevé de
4 cm
par un côté (le côté opposé étant mainte
nu par l'articulation) et relâché en chute libre 15 fois de suite
en 30 secondes. Si le béton forme une galette approximativement circulaire et sans
ségrégation, l'es
sai
est valable.
La moyenne des mesures du diamètre de la galette dans deux directions par
allèles au côté du plateau
définit la
consistance
mesurée sur la table à secousse. Elle est arrondie au cm le plus proche.
d
-
Classe d'étalement sur table
La norme ENV 206 définit 4 classes d'étalement sur table :
Classe d’étalement
F
1
F
2
F
3
F
4
Diamètre (
mm)
≤34
35
-
41
42
-
48
49
-
60
2. Essai Vébé
ou essai sur béton frais
(
Norme
ISO 4110)
Cet essai est particulièrement utile pour tester les bétons de faible
ouvrabilité
. La dimension maximale
des granulats ne doit pas dépasser 40 mm.
a
-
Principe de l’essai
Dan
s cet essai, la
consistance
est définie par le temps que met un cône de béton à remplir un volume
connu sous l’effet d’une
vibration
donnée. Plus ce temps est court et plus le béton sera considéré
comme fluide.
b
-
Matériel nécessaire
L’appareillage est ent
ièrement décrit dans la norme ISO 4110
(machine à essai Vébé)
. Il est constitué
d’un consistomètre schématisé sur la figure
2
et comportant les éléments suivants:

un récipient cylindrique de 24 cm de diamètre et de 20 cm de hauteur;

un cône d’Abrams
;

un
disque horizontal transparent de 23 cm de diamètre
;

une table vibrante équipée d’un vibrateur fonctionnant à la fréquence de 3000
vibrations par
minute et conférant à la table des mouvements d’une amplitude verticale de ± 0.5mm
environ;

une tige de piq
uage.
Fig.
2
-
Essai
V
ébé
c
-
Conduite de l’essai
Le cône d’Abrams est fixé à l’intérieu
r du récipient cylindrique (F
ig
. 2
). Le béton est mis en place
dans ce c
ône. Le cône d’Abrams est alors soulevé et, à ce stade de l’essai, il est donc
possible de
mesurer l’affaissement au cône comme indiqué précédemment. L’essai se poursuit ensuite
par la mise
en vibration de la table durant un temps t tel que la face supérie
ure du béton soit entièrement aplanie
et au contact du disque transparent qui accompagne la descente du béton pendant le
compactage.
d
-
Classe de
consistance
Vébé
Le temps
t
exprimé en secondes définit la
consistance
Vébé. 5 classes de
consistance
Vébé son
t
définies par la norme ENV 206 en fonction du temps
t
:
Classe Vébé
V
0
V
1
V
2
V
3
V
4
Temps à l’essai Vébé (s)
≥31
30
-
21
21
-
11
10
-
5
≤4
3. Essais de
consistance
a
-
Maniabilité des bétons
Avant d’être un matériau présentant les qualités mécaniques d’un solid
e, le béton a été mis en place
dans des coffrages. Cette opération doit pouvoir se faire avec le maximum de facilité.
D’abord , pou
r
raccourcir le temps de travail nécessaire à la mise en place; ensuite, pour éviter de
découvrir au
moment du coffrage , des
désordres difficilement réparables voire irréparables, conséquences de la
faible maniabilité du matériau. On dira qu’un béton est d’autant plus maniable (ou ouvrable)
qu’il e
st
d’autant plus aisé à mettre en place dans les coffrages.
b
-
Objectif des essa
is de
consistance
Le problème est de quantifier cette maniabilité ( ou cette
ouvrabilité
) qui est une qualité, évolutive dans le
temps, du béton avant
prise
. C’est le but des essais de
consistance
qui classent les bétons suivant une
échelle de fluidité cr
oissante: ferme, plastique, fluide. Ces essais sont très divers. Nous ne décrirons ici que
ceux qui sont les plus utilisés.
Quatre des essais décrits ci
-
dessous sont cités par la norme ENV 206 qui définit pour chacun d’eux
des classes de
consistance
numéro
tée de 0 ou 1 jusqu’à 4 (du béton le plus ferme au plus fluide). Les
classes de
consistance
ne sont pas directement liées entre elles (la classe S3 de l‘essai d’affaissement
n’est pas forcément équivalente à la classe V3 de l’essai Vébé).
d
-
Essai d’
affais
sement au cône d’Abrams
ou
slump test
(
Norme
NF
P 18
-
451)
C’est l’essai le plus couramment utilisé car il est très simple à mettre en œuvre. Il
est utilisable
tant
que la dimension maximale des granulats ne dépasse pas 40 mm.
e
-
Principe de l’essai
Il s’a
git de constater l’affaissement d’un cône de béton sous l’effet de son propre poids.
Plus cet
affaissement sera grand et plus le béton sera réputé fluide.
f
-
Matériel nécessaire
L’appareillage est complètement décrit dans la norme
NF
P 18
-
451 et est sché
matisé sur la figure
3
; il
se compose de 4 éléments:

un moule tronconique sans fond de 30 cm de haut, de 20 cm de
diamètre en sa partie inférieure et de 10 cm de diamètre en sa partie
supérieure;

une tige de piquage

une plaque d’appui

un portique de m
esure.
g
-
Conduite de l’essai
La plaque d’appui est légèrement humidifiée et le moule légèrement huilé y est fixé.
Le béton est
introduit dans le moule en 3 couches d’égales hauteurs qui seront mises en place au moyen
de la tige
de piquage actionnée 25
fois par couche (la tige doit pénétrer la couche immédiatement inférieure).
Après avoir arasé en roulant la tige de piquage sur le bord supérieure du moule, le
démoulage s'opèr
e
en soulevant le moule avec précaution. Le béton n’étant plus maintenu s’affais
se plus ou moins
suivant sa
consistance
. Celle
-
ci est caractérisée par cet affaissement, noté A, mesuré grâce au portique
et arrondi au centimètre le plus proche. La mesure doit être effectuée sur le point le plus haut
du
béton
et dans la minute qui suit l
e démoulage.
Fig.
3
-
Mesure de l’
affaissement au cône d’Abrams
i
-
Classe d’affaissement
La norme ENV 206 définit 4 classes de
consistance
, en fonction de l’aff
aissement mesuré. Elles sont
indiquées sur la figure
4
. Sur cette figure, les rectangles blancs représentent la variation possible
d’affaissement correspondant à la classe considérée. Les classes sont notées S1, S2, S3,
S4, et appelée
classes d’affaissemen
t. S rappelle ici l'initiale du nom de l’essai en anglais: slump test.
La norme
NF
P 18

305 définit les mêmes classes d’affaissement, mais les note F, P, TP et Fl
(Ferme
, Plastique, Très Plastique et
Fluide)
.
Fig.
4
-
Classes de
consistance
mesurées au cône d’Abrams
j
-
Limites d’information de l’essai d’affaissement
Grâce aux
superplastifiants
, on peut réaliser aujourd’hui des bétons très fluides dont l’affaiss
ement au
cône dépasse les 25 cm. Le cône ne permet pas de caractériser de manière
satisfaisante
une telle
consistance
. Dans ce cas, il serait préférable d’utiliser l’essai d’étalement sur table.
D’autre part, l’affaissement ne dit pas tout. Supposons deux
bétons dont la fluidité serait obtenue pour
le premier par un dosage en eau important et pour le second par un dosage élevé de
superplastifiant
.
Ces deux bétons peuvent présenter un même affaissement de 25 cm au cône comme
représenté sur la
figure
5
; mais
le premier présentera une forte ségrégabilité, alors que le second, grâce â son faible
dosage en eau, gardera sa cohésion tout en ayant une grande fluidité. On pourra dire de ce
béton qu’
il
présente une très bonne maniabilité; ce qui ne sera pas le cas du
premier qui ne pourra pas être mis en
place correctement.
Fig.
5
-
Ex
e
mple d’un même affaissement ne signifiant pas la même maniabilité
D’une manière générale,
il paraît difficile d’obtenir un affaissement supérieur de 15 cm avec des
bétons non adjuvantés sans rencontrer des problèmes de ségrégation.
D’autre part, il n’est pas possible d’attribuer le même comportement à un béton non
adjuvanté
présentant un affai
ssement au cône de 10 cm et un béton très dosé en
superplastifiant
présentant un
affaissement équivalent. Le premier béton sera facile à mettre en place, on dira qu’il
est maniable,
alors que le béton adjuvanté sera très visqueux et d’un maniement difficil
e. C’est pourquoi, pour des
bétons très fortement dosés en
superplastifiant
, il paraît souhaitable de travailler avec des
affaissements
au moins égaux à 15 cm.
De tout cela il ressort que la
consistance
mesurée par l’essai d’affaissement au cône ne suffit
pas pour
caractériser la maniabilité d’un béton et qu’il faut toujours préciser la manière dont cet
affaissem
ent a
été obtenu: notamment le dosage
superplastifiant
.
4. Essai de compactage (
Norme
ISO 4111)
Dans cet essai, la dimension maximale des granulats
ne doit pas dépasser 40 mm.
a
-
Principe de l'essai
La
consistance
est appréciée ici par le rapport entre un volume donné de béton avant compactage
et
après compactage. Ce rapport est d'autant plus faible que le béton est plus fluide.
b
-
Matériel nécessai
re
Il est écrit dans la norme ISO 4111. Il se compose

d'un récipient parallélépipédique : 20 cm × 20cm × 40cm
(
Fig.
6)

d'une truelle rectangulaire.

d'un moyen de compactage qui est une aiguille vibrante, de 40
mm de diamètre maximal ou une
table vibrante
.
Fig.6
-
Mesure du degré de compactage
c
-
Conduite de l'essai
La mode opératoire est définit par la norme ISO 4111.
L'essai consiste à remplir le récipient d
e béton. Le remplissage s'effectue avec la truelle en laissant
tomber le béton alternativement de chacun des quatre bords supérieurs du récipient.
Après avoir été
arasé, le béton est compacté, soit au moyen de l'aiguille vibrante, soit au moyen de la
table
vibrante,
jusqu'à ce qu'on ne puisse plus déceler de diminution de volume. Soit s l'affaissement du
béton dans
le
moule mesuré aux quatre coins du récipient.
Le degré de compactibilité est exprimé par le rapport :
S
h
h
1
1
d
-
Classe de compactage
La norme ENV 206 définit 4 classes de compactage en fonction du degré de compactibilité :
Classe de compactage
C
0
C
1
C
2
C
3
S
h
h
1
1
≥1,46
1,45
-
1,26
1,25
-
1,11
1,10
-
1,04
5. Résistance
a
-
Confection des éprouvet
tes
Dimension des moules (
Norme
NF
P 18
-
400)
Les résistances sont mesurées sur des éprouvettes cylindriques ou prismatiques dont
les moules ont
des caractéristiques définies par la norme
NF
P 18
-
400 pour laquelle les moules plus fréquemment
utilisés sont les
moules cylindriques. Leurs dimensions sont indiquées ci
-
dessous ; elles doivent être
choisies en fonction du diamètre maximal des granulats (D) entrant dans la composition du
béton.
Mise en place et conservation du béton pour les essais d'étude, de conven
ance ou de contrôle (
NF
P
18
-
404) La mise en place dans les moules a lieu par
vibration
ou par piquage, en fonction des résultats
de l'essai d'affaissement et conformément aux normes
NF
P 18
-
421, 422, 423.
Les moules ayant été munis d'un dispositif s'oppos
ant à l'évaporation, les éprouvettes doivent être
conservées sans être déplacées pendant 24 h ±1 h dans un local maintenu à 20°c ±2°C.
Tab
.1
-
F
ormat et dimension des moules
Dimension (mm)
Section (cm2) par un plan
Format (cm)
Diamèt
re (d)
Hauteur (h)
Orthogonal
Diamétral
D (mm) des
granulats
Cylindre 11x22
112,8
220
100
248
≤16
Cylindre 16x32
159,6
320
200
511
≤40
Cylindre 25x50
252,5
500
500
1262
≤80
Après démoulage, les éprouvettes doivent être conservées à même température, dans
l'eau ou dans
une
chambre humide (d'humidité relative supérieure ou égale à 95 %).
Essai d'information (
Norme
NF
P 18
-
405)
Le béton mis en place dans un ouvrage subit un autre mode de conservation que celui des
éprouvettes
conservées dans la chambre humide. La température
et l'humidité relative de l'air sont généralement
différentes. Les caractéristiques du béton d'ouvrage ne seront donc pas les mêmes
que celles des
éprouvettes réalisées lors des essais d'étude, de convenance ou de contrôle. Les
essais d'informatio
n
ont pou
r but d'évaluer les caractéristiques du béton utilisé pour la confection des éléments
d'un
ouvrage. Le prélèvement de l'échantillon de béton et sa conservation sont décrits par
la norme
NF
P
18
-
405. Le principe consiste à réaliser des éprouvettes en approc
hant au plus près les conditions de
mise en place dans l'ouvrage. La conservation doit reproduire également les
conditions de
conservation de l'ouvrage : même date de démoulage, même exposition au vent, à
la pluie ou au
soleil, etc.
Les éprouvettes peuvent
également être obtenues par carottage du béton durci : il s'agit de prélever sur
l'ouvrage lui
-
même, avec un outil adapté (le carottier), un échantillon de béton ayant la forme
d'une
éprouvette (la carotte).
Le transport au laboratoire doit être effectué
la veille du jour de l'essai.
b
-
Essais de compression (
Norme
NF
P 18
-
406)
Objectif de l'essai
L'essai a pour but de connaître la résistance à la compression du béton, qui peut
être mesurée en
laboratoire sur des éprouvettes.
Principe de l'essai
Les éprou
vettes étudiées sont soumises à une charge croissante jusqu'à la rupture. La
résistance à la
compression est le rapport entre la charge de rupture et la section transversale de
l'éprouvette.
Equipement nécessaire

Une machine d'essai qui est une presse de
force et de dimension appropriées à
l’éprouvette
à tester
et répondant aux prescriptions des norme
NF
P 18
-
411 et
NF
P 18
-
412.

Un moyen pour rectifier les extrémités des éprouvettes : surfaçage au soufre, ou disque
diamanté.
Rectification des extrémités
des éprouvettes
Conformément à la norme
NF
P 18
-
406, l'essai de compression est effectué sur des éprouvettes
cylindriques dont les extrémités ont été préalablement rectifiées. En effet, si les
éprouvettes étai
ent
placées telles quelles sur les plateaux de
la presse, on ne serait pas assuré de la planéité des surfaces
au contact et de leur perpendicularité aux génératrices de l'éprouvette. La rectification
consiste d
onc à
rendre ces surfaces planes et perpendiculaires aux génératrices de l'éprouvette. Pour
p
arvenir à ce
résultat deux méthodes peuvent être employées : le surfaçage au soufre et la rectification
par usina
ge
des extrémités.
Le surfaçage au soufre est décrit dans la norme
NF
P 18
-
416. Il consiste à munir chaque extrémité de
l'éprouvette d'une gale
tte à base de soufre respectant les deux exigences : planéité et perpendicularité
aux génératrices. La planéité est assurée de la façon suivante : le mélange soufre,
porté à une
température de 125°C ±5°C, est liquéfié et versé sur une platine dont le fond
a été rectifié (
F
ig
.7
). La
perpendicularité est obtenue grâce à un dispositif de guidage qui maintient les
génératrices de
l'éprouvette perpendiculaires au fond rectifié du moule.
Fig.
7
-
Principe du surfaçage au soufre
L'éprouvette maintenue par le dispositif de guidage est descendue sur le soufre liquéfié.
Quand, apr
ès
refroidissement, le soufre s'est solidifié, l'éprouvette (à laquelle adhère alors la galet
te de soufre) est
désolidarisée de la platine et il a procédé au surfaçage de la deuxième extrémité. Pour les
éprouvet
tes
dont la résistance à la compression ne dépasse pas 50Mpa, le surfaçage peut se faire avec
un mélange
de 60% (en masse) de fleur de sou
fre et 40% de
sable
fin de
granularité
inférieure à 0,5mm.
Au
-
delà,
et jusqu'à 80 Mpa, il faudra utiliser un mélange soufré spécialement conçu pour les
Bétons Hautes
Performances.
Pour des bétons dont la résistance est supérieure, la rectification exigera
des moyens matériels plus
important : une rectifieuse équipée d'une meule diamantée. L'éprouvette est alors usinée de
manière
à
rendre les extrémités parfaitement perpendiculaires aux génératrices.
Conduite
de l'essai de rupture
L'éprouvette, une fois rect
ifiée, doit être centrée sur la presse d'essai avec une erreur inférieure à 1%
de son diamètre. Pour des éprouvettes 11×22 ou 16×32, cela signifie une précision
millimétrique qui
ne pourra pas être obtenue sans l'emploi d'un gabarit de centrage prenant app
ui sur l'éprouvette (et non
sur le produit de surfaçage), comme indiqué sur la figure
8
.
La mise en charge doit être effectuée à raison de 0,5 Mpa/s avec une tolérance de 0,2
MPa/s. Pour de
s
éprouvettes 11×12 cela signifie une montée en charge de 5KN/s±2KN
/s et pour des éprouvettes 16 ×
32 de 10 KN/s ±4 KN/s. La charge de rupture, P, est la charge maximale
enregistrée au cours de
l'essai. Soit S la section orthogonale de l'éprouvette ; la résistance,
C
f
, est exprimée en Mpa à 0,5Mpa
près
et a pour expression :
S
P
f
C

Dans la relation ci
-
dessus
C
f
est directement obtenue en Mpa si P
est exprimée en méga newton (MN) et S en m
2
.
Fig
.
8
-
Ex
e
mple de dispositif de centrage de l'éprouvette sur la presse
P
articularités de la rupture en compression
Pour des résistances supérieures à 60Mpa, et suivant la presse utilisée, la rupture peut être
brutal
e et il
est bon d'
équiper la presse d'un système de protection pour se protéger des éclats éventuels.
En
général l'éprouvette rompt de la manière indiquée sur la figure
9.
Dans ce type de rupture, deux cônes
apparaissent aux extrémités de l'éprouvette rompue. En effet, la p
ression exercée par les plateaux de la
presse à la jonction avec l'éprouvette gêne les déformations transversales dans cette
zone. Dans la
partie centrale, la formation transversale est libre ; elle résulte des contraintes de traction
(sym
bolisées
par les
flèches notées t sur la figure
9
A
) perpendiculaires à la compression (et à la fissuration). Ce
sont ces contraintes de traction qui aboutissent dans la zone centrale à la fissuration
longitudinal
e de
l'éprouvette, puis à sa ruine. Les zones extrêmes, prot
égées par le frettage créé par les plateaux, ne
sont pas détruites (
Fig. 8 B
).
Le frettage peut être limité en graissant les zones de jonction
plateaux/éprouvettes ou en y interposant des appuis en téflon. La rupture est alors
du type de celle
indiquée sur
la figure 9 (C). Elle se produit pour une charge (P
3
) habituellement plus faible que celle
obtenue dans le cas général (P
2
) : en protégeant ses extrémités de l'éclatement, le frettage permet à
l'éprouvette d'encaisser des chargements légèrement plus impor
tants.
Fig.
9
-
Mode de rupture des éprouvettes cylindriques en compression
6. Mesure la résistance à la traction (
Norme
NF P 18
-
408)
a
-
Objectif de l'essai
Le
but de l'essai est de connaître la
résistance
à la traction du
béton
de l'éprouvette cylindrique.
b
-
Principe de l'essai
On procède généralement par essai de fendage sur éprouvette cylindrique
conformément
à la norme
NF P 18
-
408. Dans cet essai, on appliq
ue à l'éprouvette un effort de compression induit des
contraintes de traction dans le plan passant par ces deux génératrices. La rupture, due à ces
contra
intes
de traction, se produit dans ce plan (figure
10
). Le calcul permet de définir la contrainte de t
raction
correspondant à cette rupture.
c
-
Equipement nécessaire
-
Une presse de force appropriée conforme aux normes NF P 18
-
411 et NF P 18
-
412.
-
Des bandes de chargement en contreplaqué neuf ayant une section dont les
dimensions sont
indiquées sur la fi
gure
10
et une longueur au moins égale à celle de l’éprouvette.
-
Des moules cylindriques, pour la confection des éprouvettes, qui ne doivent pas être en
carton car
de
tels moules ne garantissent pas avec suffisamment de précision la rectitude des génératr
ices.
Fig.
10
-
Dispositif pour l'essai de rupture par fondage
d
-
Conduite de l’essai
L’éprouvette est placée entre les deux plateaux de la presse comme indiqu
é sur la figure
10
, le contact
entre les plateaux et l’éprouvette se faisant par l’intermédiaire des deux bandes de
contreplaqué. L
e
centrage de l’éprouvette doit se faire à 0.5mm près à l’aide d’un gabarit de
centrage.
La vitesse de
chargement doit être c
onstante pendant toute la durée de l’essai et égale à 1,94 kN/s±0,39kN/s pour
les cylindres 11×22 et 4,01 kN/s±0,80 kN/s pour les cylindres 16×32 (ce qui
correspond à un
accroissement de la contrainte de traction de 0,05MPa/s avec une tolérance de
+20%). S
i h est la
hauteur de l’éprouvette, d son diamètre et P la charge appliquée, la contrainte de
rupture vaut :
dh
P
f
t
637
,
0

.
Dans la relation ci
-
dessus f
t
est directement obtenue en MPa si P est exprimée en méga newtons (MN)
et d et h en mètres (m
). Cette contrainte doit être exprimée à 0,1 MPa près.

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