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Éloge de la Paresse : En faire moins.

Puis, en
faire encore moins. - Habitudes Zen
« Il n’est rien qui ne s’arrange par la pratique du non-agir. » – Lao-Tseu

Note : cet article est une traduction de l’article The Lazy Manifesto: Do Less. Then, Do
Even Less de Léo Babauta. C’est donc lui qui s’exprime dans le “je” de cet article !

Combien d’entre nous ne se sentent pas un peu paresseux de temps en temps ?


Bien sûr, quelques-uns ont la flemme plus souvent que d’autres ─ ma mère (qui a
toujours travaillé dur) m’a dit une fois qu’elle était paresseuse, mais après elle a fait
son travail quand même. J’ai répondu, “Maman, ce n’est pas de la paresse ! C’est
l’opposé de la paresse !”

La paresse est souvent vue comme une mauvaise chose, mais je ne suis pas
d’accord. La paresse est une chose incroyable.

En voici quelques raisons:

1. Être paresseux signifie que votre corps et votre esprit sont fatigués et ont
besoin de repos. C’est le signe que vous feriez mieux de vous reposer.
Quand vous ignorez ces signes, cela mène à un burnout. Donc reposez-vous,
et n’ayez pas de remords!
2. Être paresseux signifie que vous ne voulez pas travailler trop dur, ce qui
amène souvent à trouver des moyens d’en faire moins. Mais presque toutes
les avancées technologiques sont nées de la paresse : nous conduisons des
voitures au lieu de marcher parce que nous sommes trop paresseux pour le
faire, nous utilisons des machines à laver parce que nous sommes trop
paresseux pour le faire à la main, nous utilisons des ordinateurs parce
qu’écrire à la main est fatigant. Bien sûr, s’en remettre à ces machines n’est
pas une bonne chose, mais se servir de la paresse pour trouver des moyens
plus performants de faire les choses est une bonne chose.
3. Les paresseux ne déclenchent pas les guerres. Qui voudrait affronter tous les
problèmes liés au déclenchement d’une guerre ? La paix et la fraternité sont
beaucoup plus simples.

“Produire simplement” a été la devise d’Habitudes Zen depuis ses premiers jours
(même si je parle de beaucoup d’autres choses également) … et aujourd’hui
j’aimerais définir les raisons pour lesquelles "en faire moins" est un de mes quatre
Commandements, et pourquoi il complète parfaitement le fait de produire
simplement.
En faire moins : le meilleur moyen de produire simplement

Il peut sembler paradoxal que moins en faire permette d’être plus productif ─ et si
pour vous "productif" signifie "qui travaille plus" ou "qui en fait plus", alors non, en
faire moins ne mènera pas à ce genre de productivité.

Mais si à la place vous définissez la productivité comme un moyen de tirer le


maximum de ce que vous faites, du temps que vous passez à travailler (ou à faire
quelque chose), d’être aussi efficace que possible, alors en faire moins est la
meilleure façon d’être productif.

Par exemple : je peux travailler toute la journée dans un tourbillon d’activité


frénétique, pour en faire peu au final, spécialement en ce qui concerne un travail
durable. Ou alors je peux faire simplement quelques actions qui prennent une heure,
mais qui sont des actions-clés qui mèneront à un vrai progrès. Dans le deuxième cas,
vous en avez fait moins, mais le temps que vous y avez passé est plus rentable.

Prenons l’exemple d’un blogueur : je peux écrire une douzaine d’articles qui ne
diront rien, ne signifieront rien, mais me prendront la journée entière… ou je peux
écrire un seul article qui touchera des milliers de personnes, qui touchera réellement
le cœur de la vie de mes lecteurs, et qui me prendra une heure et demi à écrire. J’en
ai fait moins, mais mes mots et mon temps sont plus rentables.

Si vous êtes paresseux, comme je le suis souvent, alors le choix est simple. Faites-en
moins.

Mais faites-le intelligemment: faites-en moins, mais faites en sorte que chaque
action compte. Envoyez moins d’e-mails, mais faites qu’ils soient importants. Écrivez
moins de mots, mais rendez chacun d’eux essentiels. Tenez réellement compte de
l’impact de chacune de vos actions, et voyez si vous pouvez éliminez certaines
actions. Voyez si vous pouvez avoir plus d’impact en faisant moins.

Cela ne veut pas dire « moins = plus », mais « moins = mieux ».

En faire moins, dans tout

Mais en faire moins signifie bien plus qu’être simplement productif. Cela touche au
cœur de tout ce que nous faisons, de notre société. En faire moins n’est rien de
moins qu’un éloge de la vie en trois mots.

Voici comment cet éloge en trois mots, en faire moins, peut tout changer:

 Moins acheter. Si vous dépensez moins, payez moins, achetez moins, alors
vous possèderez moins, vous aurez besoin de moins, vous aurez moins de
dettes, vous serez en meilleure forme financièrement, vous aurez moins de
désordre, et vous aurez plus de temps pour les choses qui sont vraiment
importantes.
 Moins se surmener. Au lieu de courir partout pour faire tout un tas de petites
choses, ralentissez. Faites-en moins. Vivez une vie plus calme et paisible.
Soyez content de vous asseoir, de ne rien faire. Relaxez-vous un peu. Souriez
et soyez heureux.
 Moins gérer. Si vous êtes en position d’autorité vis-à-vis des autres, que ce
soit en tant que manager, qu’employé, ou que parent… moins vous en faites,
mieux c’est. Beaucoup de gens managent à outrance, ou biberonnent trop.
Cela ne laisse à leurs employés, ou à leurs enfants, que très peu de liberté,
de place pour leur créativité, pour apprendre par eux-mêmes, pour réussir et
pour échouer. Moins vous en faites, plus les autres trouveront des moyens
d’agir. Faites moins de choses pour encadrer et enseigner, et la plupart du
temps, reculez et laissez-les faire.
 Moins communiquer. Moins parler, moins crier, moins argumenter, moins
d’e-mails, moins de messagerie instantanée, moins de tweets, moins
d’appels téléphoniques. Bien que je pense que communiquer est
extrêmement important, et devrait être une des clés dans toute relation, je
pense aussi que nous en faisons trop. En particulier parce qu’on ne fait
finalement rien d’autre que de déblatérer les uns sur les autres, avec peu
d’écoute réelle. C’est du bruit. Laissez le silence entrer dans votre vie.
Laissons le calme se répandre dans nos esprits. Lorsque vous communiquez,
faites que ce soit important, sincère, et plus encore que de parler, écoutez.
Faites en sorte que chaque e-mail soit important. N’utilisez la messagerie
instantanée que si c’est nécessaire. Passez moins de temps sur votre
téléphone, sur Twitter, Blackberry et iPhone, et plus de temps avec les
humains, plus de temps avec vous-même, plus de temps dans le présent.
 Moins se plaindre et critiquer. Je ne vais pas fulminer sur la façon dont ces
deux choses peuvent vous rabaisser, vous et ceux qui vous entourent… Mais
je vais plutôt dire que si vous faisiez moins de ces deux choses, votre vie
s’améliorerait. Et nous le faisons tous ─ avouons-le ! Je le fais, et j’essaye de
moins le faire. Au lieu de cela, faites montre de plus de gentillesse, de
compassion, de compréhension, d’acceptation, d’amour.
 Moins planifier, prévoir et s’inquiéter. Passez plus de temps dans le présent.
Nous nous inquiétons trop, et ça ne nous fait aucun bien. Nous pensons à
des choses qui ne sont pas arrivées, au lieu de se concentrer sur ce qui
arrive. Et même si prévoir est parfois nécessaire, trop prévoir est une perte
de temps ─ il n’y a aucun moyen de prédire le futur, et essayer de contrôler
la moindre petite chose qui arrive est inutile. Apprenez à suivre le
mouvement, cherchez les opportunités, trouvez la voie par laquelle les
choses arrivent naturellement, et faites ce qui est nécessaire dans l’instant.
Vous ne pouvez pas prédire l’issue des choses, mais si vous apprenez à
travailler de façon plus fluide (au lieu de suivre rigoureusement les plans),
vous pouvez parvenir à des issues favorables.
 Moins préjuger et moins attendre. L’acceptation est une chose que j’essaye
d’apprendre à faire davantage. Et cela implique que je sois moins critique, et
que je cesse d’avoir des attentes envers tout et tout le monde. Si vous n’avez
aucune attente, et ne préjugez de rien, vous pouvez les accepter. Et
l’acceptation mène à la paix, au bonheur. Donc lorsque vous vous surprenez
à critiquer, dites vous « sois moins critique». Lorsque vous vous surprenez à
attendre de quelqu’un qu’il agisse d’une certaine façon, dites vous « calcule
moins ». Ainsi, les gens ne vous décevront pas, parce que vous allez
apprendre à les accepter comme ils sont, et apprendre qu’ils sont déjà
parfaits comme ils sont.

« Contentez-vous de ce que vous avez, réjouissez-vous de la façon dont les choses


sont. Quand vous réalisez que rien ne manque, le monde entier vous appartient. » –
Lao-Tseu

Comment en faire moins

Si vous êtes acquis à ce manifeste de la paresse ─ en faire moins ─ vous pourriez


vous demander, « Soit, cela semble bien, mais comment est-ce-que je peux arriver à
en faire moins ?’ » C’est simple :

1. Faites-en moins. Oui, c’est vraiment aussi simple que ça. Faites-en moins.
Évaluez ce que vous faites en temps normal, et faites-en moins. Si vous êtes
malin, vous choisirez naturellement les choses à faire les plus essentielles,
mais il est possible que vous ne le fassiez pas, et que vous choisissiez
simplement ce qui est simple, ou commode, ou amusant. Ca n’est pas un
problème. Faites comme ça. Vous devrez probablement faire les choses
importantes au final, parce qu’elles devront certainement être faites à un
moment. Ou peut-être que vous ne le ferez pas, et vous finirez par n’avoir
rien fait. Alors vous vous direz, « Il doit bien y avoir un meilleur moyen. Soit
je recommence à en faire plus, soit je dois choisir plus intelligemment ce que
je fais. »
2. Puis faites-en encore moins. Si vous avez suivi la première étape, et que
vous en faites maintenant moins qu’avant, vous pouvez vous féliciter !
Tapez-vous-en cinq ! Célébrez-le en allant faire une sieste. Ensuite, lorsque
vous êtes paré pour recommencer, essayez d’en faire encore moins que ce
vous faisiez juste au-dessus à l’étape 1. Clarifiez certaines de vos actions.
Cherchez davantage de ménage à faire. Voyez si certaines choses ne sont
pas en fait plus obsolètes que vous ne le pensiez. Transférez certaines choses
sur d’autres, automatisez-en d’autres, repoussez-en d’autres encore, et
abandonnez-en finalement certaines en appelant quelqu’un ou en envoyant
un e-mail expliquant : « Je suis désolé, je ne peux en fait pas en faire autant
que je l’avais prévu à l’origine. » Maintenant, vous en faites moins qu’avant !

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