RAPPORT D’ACTIVITÉ

2004

Division de Mécanique des Sols, des Roches

et de la Géologie de l’Ingénieur

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 DIVISION DE MÉCANIQUE DES SOLS, DES ROCHES
ET DE GÉOLOGIE DE L’INGÉNIEUR
Laboratoire Central des Ponts et Chaussées
58 boulevard Lefebvre 75 732 Paris cedex 15
Chef de division : Philippe Mestat
La division de Mécanique des Sols, des Roches et
de Géologie de l’Ingénieur (MSRGI) est l’une des
trois unités du LCPC dont les activités sont
consacrées à la géotechnique, dans son sens le plus
large qui englobe les applications de la mécanique
des sols et des roches, de la géologie de l’ingénieur
et des sciences de la terre. Elle partage ce domaine
technique avec la division de Reconnaissance et
Mécanique des Sols (RMS) et le CERMES (centre
de recherche commun ENPC-LCPC). Font
également partie du domaine géotechnique les
activités concernant les granulats (division
Technologies du Génie Civil et Environnement) et
la géotechnique routière (division Matériaux et
Structures des Chaussées).
Les trois unités de géotechnique entretiennent
d’étroites relations entre elles et avec certaines des
autres unités du LCPC. Elles sont aussi le centre
d’un vaste réseau de chercheurs et d’ingénieurs des
Laboratoires régionaux des Ponts et Chaussées et
des centres spécialisés du réseau technique du
Ministère de l’Equipement. Ce réseau au contact du
terrain et des problèmes concrets constitue une aide
précieuse pour les recherches menées en
géotechnique.
La division MSRGI fait également partie de
l’Institut Navier, structure fédérative de recherche
rassemblant la division MSRGI, trois laboratoires
mixtes de l’ENPC et du LCPC (LMSGC, LAMI,
CERMES) et le Laboratoire de Mécanique de
l’Université de Marne la Vallée. Cet Institut a pour
ambition de créer un pôle de compétence dans les
domaines de la Mécanique, de la Géotechnique et
de la Physique des matériaux et des structures.
Le rapport annuel d’activité de la division
MSRGI décrit ses activités de recherche et
d’études, son organisation, ses moyens, la
participation de ses agents à l’enseignement et aux
actions de normalisation, et ses coopérations
nationales et internationales. Il se termine par une
liste détaillée des publications de l’année 2004.
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La division MSRGI pratique cinq types d’activités :
- recherche finalisée ;
- mise au point de méthodes d’étude, d’essai, de
dimensionnement, de normes ;
- études, expertises, conseil technique ;
- enseignement : formation initiale, formation
continue, accueil de doctorants et stagiaires ;
- actions internationales.
ORIENTATIONS GÉNÉRALES
Les activités majeures de la division MSRGI
peuvent être regroupées en trois grandes
orientations, dans lesquelles s’expriment les
besoins de recherches et d’études.
- Ouvrages géotechniques complexes et
géotechnique en milieu urbain
Les grandes fouilles, les fondations spéciales, les
soutènements, les tunnels en terrain meuble, les
tranchées pour réseaux divers, les carrières
souterraines abandonnées, etc., posent des
problèmes techniques particuliers : conception,
dimensionnement, interaction avec le milieu urbain
(déformations, contraintes, régime hydraulique). La
recherche concernant ces ouvrages allie les
expérimentations en laboratoire et in situ et la
modélisation numérique. Un objectif de recherche à
poursuivre est la prise en compte des observations
faites sur l’ouvrage au cours de sa construction
pour adapter son dimensionnement (« dimension-
nement interactif »). La gestion des données
géotechniques, nombreuses en zone urbaine, et leur
exploitation méritent également une recherche
spécifique.
- Risques naturels
Les études et recherches concernent les séismes, les
effondrements de cavités souterraines d’origine
naturelle ou artificielle, les glissements de terrain et
chutes de blocs, etc. Les objectifs sont d’une part la
connaissance de l’aléa (facteurs géologiques,
cartographie, modélisation des phénomènes,
prévision de l’occurrence, etc.) et, d’autre part,
l’évaluation des techniques de prévention-
protection, la vulnérabilité des structures
(interaction sol-structure en statique ou en
dynamique), la prévision des dommages dus aux
mouvements de terrain, et la gestion du risque.
- Comportements des matériaux naturels ou
artificiels
La rhéologie et la pathologie des sols, des roches,
des pierres naturelles et artificielles, des granulats,
l’influence des fines sur les bétons, le rôle de la
phase argileuse d’un sol, le « vieillissement » des
roches, les études de sites pollués, le confinement
des décharges, la réutilisation et la valorisation de
déchets, l’amélioration des sols, etc., sont
également des activités importantes de la recherche
en géotechnique. Les études et recherches reposent
sur la caractérisation mécanique de ces matériaux
et sur la mise en relation de la nature minéralogique
et de la microstructure avec les propriétés d’usage.
Ces études et recherches sont organisées suivant
quatre des orientations prioritaires du schéma
directeur 2000 – 2004 du LCPC :
« Mieux conserver le patrimoine d’infra-
structures et d’ouvrages existants »
. Pathologies des fondations (reprise en sous-
œuvre, renforcement des sols)
. Dégradations des bétons dans les ouvrages
. Pathologies des pierres de construction, dans
les bâtiments actuels, dans les ouvrages d’art
anciens ou dans les monuments historiques
. Diagnostic, maintenance et inspection des
ouvrages géotechniques
« Maîtriser les impacts des infrastructures sur
l’environnement tout le long de leur cycle de
vie ; sécuriser les ouvrages et les sites par une
meilleure connaissance et maîtrise des risques »
. Mouvements de terrain (effondrements de
carrières souterraines, glissements de terrain,
chutes de blocs, éboulements, sols gonflants)
. Séismes
. Economie des matériaux de génie civil,
réutilisation et valorisation de déchets
. Géotechnique de l’environnement (étude des
sites pollués, hydrogéologie)
« Optimiser les ouvrages de génie civil en zones
urbaines en prenant en compte leur caractère
multi-usage »
. Grandes fouilles (stabilité, déformations)
. Tunnels en terrain meuble (stabilité,
déformations induites en surface)
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. Modélisation des interactions entre le terrain et
les ouvrages existants ou en construction
. Comportement des sols sous sollicitations
complexes
« Favoriser l’introduction de nouveaux
matériaux et de nouvelles technologies »
. Mesures in situ, gestion des données
. Automatisation des essais
. Renforcement des sols
ORGANISATION DE LA DIVISION MSRGI
La division MSRGI est actuellement structurée en
une unité centrale (chef de division et chargés de
mission) et trois sections.
- la section de Géologie, mécanique des roches
et géotechnique de l’environnement
(GMRGE) mène des recherches fondées sur
l’observation géologique, à l’échelle du site
(géologie structurale, télédétection) et à
l’échelle de l’échantillon de roches ou de
pierres artificielles (microscopie optique et
électronique, essais physiques et mécaniques) ;
- la section du Comportement des sols et des
ouvrages géotechniques (CSOG) pratique des
recherches expérimentales en mécanique des
sols, fondées sur les essais et mesures, en
laboratoire ou sur chantier, qui permettent de
décrire et de quantifier le comportement des
terrains et des ouvrages géotechniques ;
- la section du Calcul des ouvrages
géotechniques (COG) conduit des recherches
dans le domaine de la modélisation numérique,
en particulier par éléments finis et éléments
discrets. La finalité est de prévoir par le calcul
le comportement des terrains et des ouvrages ;
- les chargés de missions « Risque sismique »
mènent des recherches dans le domaine de la
sismologie de l’ingénieur.
Les chargés de missions « Risque sismique »
sont basés à Grenoble, dans les locaux du LGIT
(Université Joseph Fourier). Le LGIT est devenu en
2004 une UMR mixte Université Joseph Fourier,
CNRS, LCPC et IRD.
Tous les autres agents de la division MSRGI
sont à Paris.
Les compétences présentes dans les différentes
sections sont fréquemment associées pour répondre
aux demandes d’étude, d’expertise ou pour monter
des projets de recherche.
MOYENS DE LA DIVISION MSRGI Niveau division MSRGI
Ph. Mestat (DR), D, HDR, chef de division
La division dispose de quelques équipements et P.-Y. Bard (ICPC), D, HDR, chargé de mission
outils généraux remarquables : Risques sismiques
- laboratoire de mécanique des sols (une presse Ph. Guéguen (CR), D
triaxiale pour éprouvette cylindrique creuse, A. Maldonado (DR), chargé de mission
une presse biaxiale pour des essais en Ressources en matériaux et Environnement
déformation plane, huit oedomètres, trois A. Le Roux (DR émérite)
presses triaxiales avec mesures des petites D. de Meyer (AA*), assistante-secrétaire
déformations) ;
- atelier et laboratoire de mécanique des roches Section GMRGE
(presses de mécanique des roches : 10, 20, 50 S. Guédon-Dubied (IDTPE), D, chef de section
et 100 t ; presse triaxiale haute pression A. Pouya (DR), D, HDR
commune avec le CERMES) ; C. Léonard (CR), D
- presse haute-pression, confinement maximum F. Martineau (TS)
de 200 MPa (prêt de l’Université Joseph A. Maloula (TSE)
Fourier dans le cadre du GIS GEMAUN) ; M. Laulom (TSE)
- équipements pour mesures in situ sur pieux, L. Lefort (AA), secrétaire
ancrages, etc. ; F. Elmi (D, post-doc)
- microscopie : microscope optique, microscope S. Dal Pont (post-doc)
électronique à balayage, zétamètre ; M. Bost (ITPE), doctorante
- microscope électronique à balayage de type M. Chalhoub (doctorant, CGI)
environnemental (acquis par le LCPC en P. Lazar (doctorant, CERMES)
2004) ; G. Priol (doctorant, CERMES)
- CESAR-LCPC (programme général de calcul
par éléments finis, avec de nombreuses Section COG
applications en géotechnique). E. Bourgeois (ICPC), D, chef de section
Ces équipements sont parfois partagés avec P. Alfonsi (CR)
d’autres Unités (atelier de mécanique des roches et E. Dimnet (ITPE), D
microscopie électronique avec la division des N. Droniuc (CR), D
Bétons et Composites Cimentaires du LCPC, et le J.-C. Berche (TS)
service Physique et Chimie des Matériaux, P. Papon (TS)
CESAR-LCPC avec la section des Modèles P. Simon (TS)
Numériques). N. Weiss (AA), secrétaire
Un atelier consacré aux appareils de A. Bakkari (doctorante)
reconnaissance in situ a été créé en 2003. Il S. Coquillay (doctorante)
accueille les appareils d’essai suivants : triaxial in
situ et pressiomètre autoforeur. Section CSOG
Les laboratoires de mécanique des sols et de Ph. Reiffsteck (CR), D, chef de section
mécanique des roches doivent être vus comme M. Bustamante (DR), D
complémentaires d’équipements existant dans les F. Rocher-Lacoste (ITPE)
autres Unités relevant du domaine géotechnique S. Mascles (TSE)
(CERMES, division RMS, LRPC). B. Doix (TS)
F. Chiappini (TSE)
L. Gianeselli (TS)
LISTE DU PERSONNEL JL Tacita (ET)
M. Agboton (AA), secrétaire
Au 31 décembre 2004, le personnel de la division B. Bohi (doctorant)
MSRGI comprend : 14 ingénieurs ou chercheurs, S. Marten (doctorante)
10 techniciens supérieurs, 1 technicien, et 4 L. Ghozali (doctorante)
secrétaires, soit 29 permanents au total, auxquels il T. Nguyen Pham (doctorante)
faut ajouter 1 Directeur de recherche émérite, 2
post-docs, 7 doctorants LCPC, 2 doctorants D : docteur
CERMES (collaboration pour des essais de HDR : habilité à diriger des recherches.
mécanique des roches), 1 doctorant CGI (encadré CR : chargé de recherche
par A. Pouya) et des stagiaires (au nombre d’une DR : directeur de recherche
ICPC : Ingénieur en Chef des Ponts et Chaussées
dizaine environ par an). TSE : Technicien Supérieur de l’Equipement
Les personnes en poste au dernier trimestre de ET : Expert Technique
l’année 2004 sont les suivantes. AA : Adjoint Administratif
AA* : Agent Administratif

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 K. Nasreddine (doctorant), S. Coquillay
(doctorante) et S. Marten (doctorante) ont quitté la
division en 2004. Les soutenances de Mlles
Coquillay et Marten sont imminentes.
En revanche, M. Laulom (TSE), A. Maloula
(TSE), F. Elmi (post-doc), S. Dal Pont (post-doc),
M. Bost (doctorante) et T. Nguyen Pham
(doctorante) ont rejoint la division MSRGI en 2004.
ACTIVITÉ SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE
En 2004, la division MSRGI a participé à des
recherches relevant de cinq comités de programme.
Les comités de programme (au nombre de dix)
gèrent l’ensemble des recherches effectuées au
LCPC. Leur composition et leurs objectifs peuvent
être consultés sur le site Internet du LCPC
(http://www.lcpc.fr/fr/recherches).
COMITÉ DE PROGRAMME B
Durabilité, entretien, réparation
et adaptation des infrastructures
Diagnostic et réparation des ouvrages
géotechniques (2002-2005)
La participation de la division MSRGI comporte
deux aspects liés aux techniques de réparation par
amélioration des sols, notamment le jet grouting, et
au diagnostic de l’état actuel des ouvrages en vue
de la modification de leur usage.
Cette recherche concerne en particulier la
prévision des déformations à long terme des sols
argileux compressibles sous l'effet des charges
permanentes et des charges de circulation sur les
ouvrages routiers et ferroviaires. Ce problème est
par exemple rencontré dans les lignes de train à
grande vitesse et pour l'adaptation des autoroutes à
la croissance de la circulation (adjonction de
nouvelles voies latérales aux autoroutes existantes).
Ce travail est effectué dans le cadre d’une thèse
intitulée : « Étude des déformations différées des
sols de fondation argileux sous charges statiques et
dynamiques » (L. Ghozali). La recherche
comprend, d’une part, la mise au point et la
validation d’une loi de fluage et d’un modèle de
vieillissement dans le module CSNL de CESAR-
LCPC (qui traite les problèmes de déformation
élastoplastique des sols saturés) et, d’autre part, des
essais de laboratoire et des analyses de résultats
d'observations faites sur des ouvrages réels. En
2004, des développements informatiques ont été
réalisés dans CESAR-LCPC et les matériaux
prélevés sur le site de Cubzac-les-Ponts ont fait
l’objet d’essais de caractérisation physique et d’une
série d’essais oedométriques. Par ailleurs, des
essais triaxiaux suivant différents chemins de
contrainte sont en cours de réalisation pour valider
5
la loi de comportement et vérifier la programmation
du comportement non linéaire avec prise en compte
d’une loi de fluage.
Dans le cadre du GIS LCPC-LIRIGM, une
coopération se poursuit dans le domaine du
comportement au fluage de sites de stockage de
déchets (thèse de J. Fourmont). Ce travail comporte
une partie numérique utilisant le logiciel CESAR-
LCPC et une partie expérimentale en laboratoire sur
une cellule œdométrique spéciale de 1 m de côté et
sur site à Chatuzange-le-Goubet dans la Drôme.
COMITÉ DE PROGRAMME E
Risques naturels.
Vulnérabilité des ouvrages et des réseaux
Risques sismiques (2003-2005)
1. Aléa régional : prévision des mouvements forts
Dans le cadre de la gestion du Réseau
Accélérométrique Permanent (RAP), la base de
données du site central a été consolidée ainsi que le
site web du RAP. Le contrôle et le suivi des
réponses instrumentales et des modifications des
systèmes d’acquisition ont été menés. L’analyse des
conditions de site de chaque station a débuté, en
particulier sur les stations du RAP-LGIT installées
dans le bassin grenoblois. D’autre part, une étude
sur la variabilité des amplifications dans le bassin a
débuté en 2004 et se terminera courant 2005.
Les propositions pour le nouveau
zonage sismique de la France ont été finalisées au
premier semestre 2004, assorties de propositions
pour les formes spectrales associées aux conditions
de site.
Le projet SISMOVALP, lancé en 2003, a
vraiment démarré en 2004 avec des études
comparatives des méthodes de prévision des
mouvements sismiques sur le site grenoblois. Des
études par fonctions de Green empiriques ont été
menées pour estimer les mouvements prévisibles en
différents points du bassin grenoblois, pour des
séismes locaux et régionaux.
Des analyses similaires ont été effectuées sur
Téhéran dans le cadre de la thèse E. Haghshenas
(projet INSU/ MAE / IIEES Téhéran).
2. Aléa local
Le projet européen SESAME est en cours
d’achèvement « officiel » (31 octobre 2004) et a
nécessité un gros volume d'activités, sanctionné par
de nombreuses communications, publications et
délivrables. Les contributions propres du LGIT
/LCPC ont concerné, outre le travail important de
coordination, l'évaluation expérimentale empirique
(partie du travail de thèse de E. Haghshenas), le
logiciel H/V, son manuel d’utilisation, et la
rédaction d’un guide méthodologique H/V, les
travaux de modélisation numérique et les analyses
sur la composition du champ d'ondes sismiques
(thèse de Sylvette Bonnefoy-Claudet, soutenue le 8
décembre 2004). Malgré la fin officielle en 2004,
les résultats acquis donneront certainement lieu à
des travaux en 2005 (publications, analyses
nouvelles des synthétiques et des données réelles).
Différentes méthodes de reconnaissance des
sols (géotechnique, géophysique, sismologique) ont
été appliquées et comparées dans le cas de la
cuvette grenobloise et d’un site de glissement de
terrain. Des études spécifiques ont porté sur la
nature et la structure du bassin grenoblois :
synthèses géologique et géotechnique, mesure de
bruit de fond dans la cuvette grenobloise.
L'adaptation de la méthode d’Aki-Larner (2D,
SH), à l'approche linéaire-équivalente, a été validée
et appliquée à des vallées alpines « typiques ».
Les travaux liés au projet « Aléa sismique en
milieu urbain et Interaction site-ville » de l'ACI
« CATNAT » sont en cours de finalisation : une
expérimentation spécifique sur Grenoble et une
autre à Thessalonique (Grèce) ont été réalisées. Ont
également été analysées des données acquises lors
d’une expérimentation temporaire à proximité
d’une cheminée industrielle générant des ondes
dans le sol.
3. Dynamique des structures
Dans le cadre des études de dynamique des
structures, le LGIT utilise des mesures de bruit de
fond en immeuble pour mettre en évidence
l'importance de l'interaction sol-structure, et
détecter / quantifier les changements de structure
(dégradation, renforcement) (Thèse de F. Dunand,
contrat CIFRE Veritas). En 2004, les
enregistrements obtenus lors de la mission post-
séisme à Boumerdès (Algérie) ont été analysés et
une campagne de mesures a été réalisée sur des
immeubles californiens instrumentés et ayant subi
des mouvements forts. Les résultats sont très
instructifs et devraient générer des discussions
intéressantes lors de la soutenance de la thèse de F.
Dunand.
Les données enregistrées lors de
l’instrumentation temporaire d’un immeuble à Nice
(collaboration avec l’ERA de Nice) ont été
exploitées. Après plusieurs mois de retard (dû à un
problème technique de la part du fournisseur),
l’instrumentation permanente d’un immeuble de
Grenoble (projet RAP) a été mise en place en
novembre 2004, et fonctionne bien : elle a déjà
donné lieu à plusieurs enregistrements.
Dans le cadre du projet région Rhône-Alpes
VULNERALP, des mesures de bruit de fond dans
des immeubles-types de Grenoble ont été réalisées
avec définition d’un modèle pour chaque structure
(Master 2R, C. Michel).
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4. Vulnérabilité et prévention
Le LGIT/LCPC assure le pilotage des travaux du
projet GEMGEP (suivi des études de vulnérabilité
et projet RISKUE ; intégration sous SIG) et
participe directement à certaines études techniques :
vulnérabilité des bâtiments, effets de site. Une
enquête auprès des propriétaires des établissements
de classe C et D a été lancée en 2004. Les données
seront traitées début 2005.
En 2004, l'étude de la vulnérabilité d'ensemble
sur Grenoble, projet régional VULNERALP, a été
poursuivie : définition de la typologie de Grenoble,
exploitation d’images aériennes 3D, lancement
d’une enquête de grande envergure sur
l’agglomération grenobloise (vulnérabilité physique
et sociale), simulation d’un immeuble de
l’agglomération grenobloise (hôtel de ville) et
analyse de vulnérabilité à plusieurs niveaux. Une
thèse a débuté sur ce thème en 2004.
L’intégration sous SIG des données existantes
sur la vulnérabilité et l’aléa sismique grenoblois a
continué en 2004. Un prototype « Vulnérabilité de
Grenoble » a été proposé.
Un cahier technique sur l’analyse de la
vulnérabilité à grande échelle a été finalisé par un
groupe de travail de l’AFPS : sa rédaction a été en
grande partie assurée par Ph. Guéguen.
Mouvements de terrains (2002 – 2004)
La division MSRGI a été impliquée dans le projet
RESUM (projet RTT, RGCU) qui avait pour thème
le suivi d’affaissement miniers par le biais de
l’interférométrie radar. Ce projet s’est clôturé en
janvier 2004 par une session de restitution des
travaux des différents partenaires du projet. Il a
ainsi montré que l'interférométrie radar permettait
effectivement dans de nombreuses situations
d'obtenir un rendu cartographique clair de
mouvements de sols, et ce avec une précision
largement suffisante pour le génie civil. S'agissant
des suites opérationnelles de RESUM, la création
d’un groupement commercial a été retenue. Il est
constitué du BRGM, de Kinoa-Altamira et de
TM
Magnitude, sous la marque déposée RESUM : le
but est de porter une offre technique issue de cette
expertise collective auprès des interlocuteurs
nationaux ou internationaux.
La division MSRGI, en collaboration avec les
LRPC de Rouen et de Lyon, a étudié la mise en
œuvre de la radiométrie infrarouge thermique pour
localiser les puits de marnières, en Normandie.
Deux campagnes de mesures (comportant pour
chacune d’elles un vol en hiver et un vol en été) ont
été réalisées sur une zone test et sur une zone plus
élargie de 100 km2. L’exploitation et la validation
des résultats ont été poursuivies en 2004 permettant
de tirer des conclusions et de fournir des
recommandations quant à l’utilisation la méthode.
Il a été montré que la méthode semble assez
prometteuse, mais elle reste fortement dépendante
des conditions d’enregistrement et de l’état de
surface survolé.
Montage d’une nouvelle opération de recherche
Mise en charge hydraulique de remblais
d’infrastructures de transport (2005-2009)
Les recherches concernent l’érodabilité des sols et
s’intègrent dans la thématique « Etablissement des
lois de comportement hydrosédimentaire » de cette
nouvelle opération, préparée en 2004.
Les expérimentations réalisées par la division
MSRGI s’intéressent à la sensibilité des sols à
l’érosion de surface et interne. En 2004, des essais
d’érosion en laboratoire ont été réalisés avec
l’érodimètre à jet mobile ainsi qu’à l’essai
d’érosion à l’aiguille (pinhole test) sur des sols de
différentes textures de manière à balayer l’éventail
des sols rencontrés en génie civil sur les talus de
déblais ou remblais ainsi que sur les pentes
naturelles, liés aux infrastructures de transport.
L’analyse de ces résultats et de ceux obtenus par
des essais en place permettra en 2005 de proposer
un outil d’aide au choix des paramètres alimentant
le modèle d’apparition de brèches dans les remblais
d’infrastructures de transport, en prenant comme
cadre de référence le Guide des Terrassements
Routiers publié par le LCPC et le SETRA.
Une coopération avec le LIRIGM sur la
thématique de l’érosion de surface (érodabilité des
sols et protections des surfaces) a été entreprise
dans le cadre du GIS GEMAUN, liant le LCPC et
le LIRIGM de l’Université Joseph Fourier
(Grenoble).
Montage d’une nouvelle opération de recherche
Risque rocheux (2005-2008)
Une nouvelle opération de recherche concernant le
Risque rocheux a été préparée en 2004. La division
MSRGI participe aux recherches suivantes.
1. Caractérisation du massif
Afin de mieux caractériser la structure géologique
d’un massif rocheux instable, la division MSRGI a
étudié le recours à des méthodes géophysiques,
notamment la sismique réflexion. Des premiers
liens ont été établis avec différents organismes,
permettant d’élargir le nombre de méthodes à
tester : le LIRIGM (dans le cadre du programme de
recherche du GIS GEMAUN), l’Ecole Centrale de
Lille et l’Institut de géophysique de Lausanne. Un
premier site, le glissement de la Clapière, a été
étudié afin d’évaluer la possibilité de mettre en
7
œuvre ces méthodes.
La modélisation pertinente de la fracturation
diffuse du massif est un autre élément important de
l’étude de la stabilité. Des recherches sont
organisées dans le cadre de cette opération en
collaboration avec les LR de Toulouse et de Lyon
sur la pertinence des méthodes de modélisation de
la fracturation des massifs rocheux à partir des
données de sondage et des relevées de terrain.
2. Mécanismes de déformation et de rupture
L’aspect temporel du risque est une des principales
préoccupations en matière d’instabilité des massifs
rocheux (falaises). Il ne peut être décrit que par
l’étude et l’analyse des mécanismes d’altérations
des roches et des massifs rocheux et la
caractérisation de leur cinétique. Un ensemble de
recherches bibliographiques, expérimentales et
théoriques sur ce thème est entrepris à la division
MSRGI.
Une première approche du phénomène
d’altération dans les falaises calcaires consiste à
étudier le développement de la fissuration, associée
à la décompression du massif et sous l’effet de
cycles thermiques et de gel-dégel. Une étude de la
fissuration du calcaire Urgonien (région
Grenobloise) a été entreprise en collaboration avec
le LIRIGM. La perte des caractéristiques de
résistance de ce calcaire sous l’effet de gel-dégel
sera étudiée expérimentalement à la division
MSRGI. L’objectif est d’établir un modèle
quantitatif de l’avancement de la fissuration en
fonction du nombre de cycles.
La stabilité du site dit « Roches de Valabres »
dans la vallée de la Tinée, fait l’objet de recherches
approfondies de la part de plusieurs organismes
(INERIS, LAEGO) auxquels s’est joint le réseau
LPC (MSRGI, LR de Toulouse, LR de Nice). La
division MSRGI a coordonné au niveau du RST ces
recherches qui sont en phase de démarrage
(prélèvement d’éprouvettes, tests sur les
discontinuités).
Une thèse intitulée « Modélisation mécanique
des processus d’altération des roches/ Application à
la stabilité des massifs rocheux » a démarré en
octobre 2004 à la division MSRGI. Une étude
bibliographique sur les mécanismes physico-
chimiques d’altération dans différents types de
roches a été réalisée.
3. Implantation d’éléments joints dans CESAR
La prise en compte des discontinuités dans la
modélisation de la stabilité nécessite des outils
numériques adéquates. Un travail de
programmation d’éléments joints dans le code
CESAR-LCPC a été entrepris en collaboration avec
la section des Modèles Numériques du LCPC. Le
travail de base concernant le maillage du milieu
fracturé, ainsi que l’implantation des joints
élastiques linéaires, a été achevé en 2004 dans le
cadre d’un travail post-doctoral.
4. Modélisation du glissement visqueux
Les glissements de terrains dans les massifs
rocheux sont très sensibles aux précipitations
atmosphériques. Un modèle de glissement visqueux
sur un joint rocheux dont les paramètres (viscosité,
seuil, …) dépendent de la quantité d’eau présente
dans le joint rocheux a été mis au point pour
expliquer les corrélations observées entre les
données pluviométriques et les vitesses de
glissement. Un outil de simulation fondé sur cette
approche a été développé. La pertinence d’un tel
modèle a été testée sur le cas du glissement de La
Clapière. Les premiers résultats montrent une
bonne corrélation entre les vitesses mesurées et
celles calculées par le modèle : l’allure générale est
respectée. Cependant, pour retrouver l’amplitude
des pics de vitesse observés sur la période, il est
nécessaire d’introduire, en plus de la pluie, la
quantité de neige fondue. Les recherches sur
l’amélioration de ce modèle continuent.
5. Propagation
L’étude de la propagation de blocs rocheux, de leur
rebond et de leurs impacts sur un sol ou un ouvrage,
nécessite des efforts importants d’expérimentation,
d’analyse théorique et de simulation numérique (E.
Dimnet). Le développement de la plate-forme de
calcul STAR3D s’est poursuivi, notamment au
travers d’un post-doc et d’une coopération
bilatérale avec l’université de Santiago (Chili).
En ce qui concerne l’acquisition de données
expérimentales, la division MSRGI participe à la
construction de la future station d’essai de lâchers
de blocs et à la définition du programme
scientifique.
Par ailleurs, dans le cadre d’une collaboration
avec le CEMAGREF, un outil de simulation
trajectographique en zone forestière a été mis au
point à la division MSRGI. Cet outil sert à l’étude
du rôle protecteur de la forêt contre les chutes de
blocs. Il est fondé sur les travaux d’E. Dimnet.
COMITÉ DE PROGRAMME F
Génie civil urbain
Effets des travaux sur le patrimoine urbain
(2001 – 2004)
L’année 2004 a vu la clôture de cette opération de
recherche. La problématique principale était
l’impact de la réalisation de travaux de génie civil
sur les ouvrages avoisinants. De manière plus
précise, on s’est intéressé aux interactions entre
8
ouvrages, aux déplacements induits par les travaux
dans l’environnement du chantier et aux vibrations
dues aux engins de chantier. La démarche adoptée
combine l’observation et la modélisation du
comportement réel des sols et des structures.
Une part importante du travail effectué a
consisté à réaliser des instrumentations d’ouvrages
réels complexes, avec le concours des unités du
réseau technique de l’Equipement.
Un autre volet de l'opération a été consacré à
l’amélioration des méthodes de calcul, en
s’appuyant sur :
- l'étude en laboratoire et in situ de la rhéologie
des sols urbains sous des sollicitations
représentatives de celles rencontrées au cours
de la construction et de la vie des ouvrages ;
- la modélisation physique, pour cerner les
phénomènes impliqués en reproduisant à une
échelle réduite l'ensemble ou seulement une
partie de l'ouvrage ;
- l’apport de la modélisation numérique par
éléments finis, notamment pour la prise en
compte des effets géométriques
tridimensionnels (très significatifs pour
certains ouvrages complexes ou en interaction
avec d'autres ouvrages) ;
- les autres méthodes d'estimation des effets des
travaux (corrélation, calage de paramètres sur
des formulations d'origine empirique ou
théorique, etc.).
Les données recueillies sur ouvrages et les
résultats obtenus témoignent de la variété des
actions qui ont été conduites, et seront exposés de
manière détaillée dans un rapport de la série
« Etudes et recherches des laboratoires des ponts et
chaussées », à paraître en 2005. Par ailleurs, ces
travaux donneront lieu à des développements
d’outils de calcul (en particulier CESAR-LCPC),
dans le cadre du programme G.
Montage d’une nouvelle opération de recherche
« Maîtriser les mouvements liés aux travaux »
(2005-2008)
Le cahier des charges de cette nouvelle opération de
recherche a été élaboré et instruit au cours de
l’année 2004. Cette opération, consacrée à la
maîtrise des déplacements liés aux travaux en site
urbain, abordera les problèmes liés à la qualité des
reconnaissances et au modèle géotechnique, les
moyens de détecter les déformations du sol et des
ouvrages dues aux travaux, pour adapter le
dimensionnement en cours d'exécution ou proposer
des solutions pour atténuer ou compenser ces
déformations. Elle vise à définir des méthodes et
des outils pour prévoir les effets néfastes potentiels
des travaux sur les constructions et les réseaux. Ces
outils devront de préférence permettre de « réagir »
en cours de travaux : on privilégiera donc des outils
dont la mise en oeuvre soit simple, proches du
dimensionnement courant des ouvrages. Le travail
comportera des reconnaissances de site, des
expérimentations de terrain et de laboratoire, des
études rhéologiques et des modélisations
numériques, et si le déroulement des travaux le
permet, des développements technologiques (en
termes d’essais, d’instrumentations et de techniques
de limitation des impacts).
COMITÉ DE PROGRAMME G
Nouveaux matériaux et nouvelles technologies
Propriétés des matériaux hétérogènes
(2001-2004)
Le travail effectué dans le cadre du projet CASTOR
(phase 1) a abouti à la mise en service d'un modèle
d'ouvrage renforcé dans le module MCNL de
CESAR-LCPC version 4 standard, avec une
documentation et des exemples d'utilisation
commentés. L'intégration dans le pré/post-
processeur a été réalisée sous la responsabilité de la
section des Modèles numériques : la préparation
des données et l'exploitation des résultats peuvent
donc désormais se faire sous CLEO.
Le modèle introduit dans CESAR-LCPC a été
mis en œuvre, en 2004, sur des exemples réels (mur
en terre armée instrumenté de Bourron Marlotte,
viaduc d'Argenteuil).
La programmation de la phase 2 du projet
CASTOR (modélisation par homogénéisation des
ouvrages renforcés) a fait l'objet d'un rapport de
recherche interne, mais les développements ont été
reportés. Il a été convenu de procéder d’abord à
différentes modifications du solveur de CESAR-
LCPC, jugées prioritaires par le groupe de travail
CESAR-géotechnique.
Montage d’une nouvelle opération de recherche
CESAR-LCPC : amélioration des performances et
développements métier (2005 – 2008)
Suite à la modernisation des pré- et post-
processeurs de CESAR-LCPC dans le cadre du
projet CLEO, une nouvelle opération a été préparée
en 2004. Elle vise à mettre à niveau ou rendre
opérationnel différents éléments du solveur de
calcul de CESAR-LCPC. Ce travail porte sur
plusieurs aspects du logiciel, qui vont de la
programmation des algorithmes d'inversion de
grosses matrices creuses à la restructuration des
algorithmes pour les problèmes non linéaires.
Pour ce qui concerne la division MSRGI, la
recherche sera concentrée sur la révision de la
structure des modules spécifiques à la modélisation
en géotechnique, à savoir MCNL, TCNL, CSNL et
9
LIMI. D’une manière générale, l’unification et la
simplification des structures algorithmiques de ces
modules seront recherchées. L’objectif est de
faciliter la maintenance, de favoriser les couplages
hydro-mécaniques et les développements de
nouvelles lois de comportement.
COMITÉ DE PROGRAMME J
Conception et exécution
des ouvrages géotechniques
Propriétés mécaniques des sols et des roches
(2001-2005)
Les recherches menées par la division MSRGI
couvrent trois aspects de l’étude du comportement
mécanique des sols et des roches.
1. Application des normes et nouveaux matériels
Cette partie concerne l’écriture de nouveaux modes
opératoires adaptés à l’évolution des technologies
d’essai et aux nouvelles normes. En 2004, une
première série de normes sur le prélèvement, sur les
essais de laboratoire et sur les essais d’expansion en
forage a été rédigée.
En 2004, la division MSRGI s’est procuré un
bâti de fonçage inutilisé et en partie hors d’usage du
RST et a entrepris la remise à niveau du groupe
hydraulique.
L’écriture du programme de pilotage de
l’appareil triaxial in situ et la qualification de la
métrologie ont été réalisées en 2004.
La phase de conception du matériel d’essais
pressiométriques autoforés a été achevée en 2004 et
le matériel sera disponible au début de l’année
2005.
En 2004, le laboratoire de Mécanique des sols a
été doté d’un appareil biaxial qui vient compléter
l’appareil triaxial sur éprouvettes cylindriques
creuses pour l’étude de la rotation des contraintes
autour des ouvrages en interaction avec le sol. On
dispose maintenant d’un outil complet et polyvalent
pour mener des recherches dans ce domaine.
2. Détermination des paramètres et corrélations
essais de laboratoire - essais in situ
Un travail de compilation et de validation de
différentes données de chantiers a permis de
proposer un modèle rhéologique pour sols
hétérogènes. Ce travail a été validé sur les résultats
d’essais croisés à l’appareil triaxial sur un matériau
reconstitué, et à la boîte de cisaillement sur sols
hétérogènes.
Cette étude de l’influence de la structure et de la
texture du matériau sol sur son comportement a été
menée en collaboration avec le LIRIGM. La partie
expérimentale et théorique exécutée au LCPC est
analysée à l’aide d’outils numériques de type
mécanique des milieux continus (CESAR-LCPC),
de type éléments distincts au LIRIGM et par un
logiciel de simulation d’assemblée de solides
(développé par E. Dimnet à la division MSRGI).
Un stage post-doctoral a démarré en octobre 2004
sur ce thème (S. Dal Pont).
Un travail de thèse sur le comportement des
latérites a également débuté en octobre 2004. La
thèse de M. Bohi est l’occasion d’appliquer nos
techniques d’analyse et nos modèles à des sols
particuliers, que rencontrent fréquemment les
entreprises françaises lors de chantiers en Afrique.
3. Comportement des sols près des ouvrages
urbains
Cette troisième partie concerne les recherches
menées sur la rotation des contraintes autour des
ouvrages. La thèse de K. Nasreddine sur l’étude
expérimentale de la rotation des contraintes dans les
sols naturels argileux a été soutenue en 2004.
L’étude du comportement des sols en petites
déformations fait l’objet du travail de thèse de Mlle
Nguyen Pham, qui a débuté en octobre 2004. La
partie expérimentale de la thèse repose sur
l’utilisation de l’appareil triaxial de précision avec
bender elements, du triaxial in situ et du
pressiomètre autoforeur.
4. Comportement des roches
L’anisotropie du comportement des roches a fait
l’objet de nombreuses études expérimentales et est
prise en compte dans la modélisation de différents
phénomènes (ondes sismiques, fissuration des
roches, etc.). On manque cependant de lignes
directrices dans la modélisation des données
expérimentales et en particulier des modèles
d’élasticité anisotrope à faibles nombres de
paramètres permettant d’ajuster ces données.
L’objectif est de proposer de tels modèles
d’élasticité.
Dans le cadre d’une collaboration avec le CGI,
A. Pouya dirige une thèse ayant pour objectif la
détermination des caractéristiques mécaniques à
grande échelle des massifs rocheux fracturés par
une méthode d’homogénéisation numérique (thèse
de M. Chalhoub).
Modélisation numérique et physique du
comportement des sols et des roches
(2001 – 2004)
1. Développements de CESAR-LCPC pour la
géotechnique
La sécurisation des algorithmes de résolution dans
le module de calcul MCNL (Mécanique en
10
Comportement Non Linéaire) a été poursuivie en
2004. En particulier, la réflexion sur la
restructuration et la simplification de la
programmation des lois de comportement
élastoplastiques a été formulée dans un document
qui servira de base pour le travail de réorganisation
prévue en 2005 dans la nouvelle opération de
recherche « CESAR-LCPC : amélioration des
performances et développements métiers ».
Depuis 2004, l'ensemble de la participation de la
division MSRGI à l'opération est encadré par le
groupe de travail CESAR-géotechnique, qui a
identifié différentes opérations de développement
ou de maintenance plus ou moins complexes
permettant de mettre à niveau certains éléments du
code. La première étape consiste à porter dans le
référentiel version 4 (mis à disposition des
développeurs en août 2004) les développements qui
n'ont pas encore été reportés.
Ph. Mestat participe avec R. Frank à
l’encadrement de la thèse de I. Said (CERMES),
qui a pour sujet le développement théorique d’une
nouvelle loi de comportement d’interfaces 3D et
son implantation dans CESAR-LCPC.
2. Validation des modèles
Afin d’organiser des validations croisées entre
logiciels et utilisateurs, un concours de prévisions
(benchmark) a été organisé dans le cadre du groupe
de travail sur la Modélisation numérique du Comité
Français de Mécanique des Sols et de
Géotechnique. Ce benchmark a été préparé par la
division MSRGI et le Laboratoire de Génie Civil de
l’Ecole Centrale de Nantes. Les résultats de ce
concours ont été dévoilés en 2004.
Un autre concours de prévisions a été organisé
par la division MSRGI dans le cadre du symposium
international consacré à l’Amélioration des Sols en
Place (ASEP-GI, septembre 2004). Seize
participants ont proposé des prévisions. Ce
concours a montré qu’il était difficile de prévoir le
comportement des remblais sur sols renforcés par
un réseau de colonnes ballastées, mais aussi qu’il
était encore délicat de prévoir le comportement
d’un remblai construit sur un sol compressible
naturel (non renforcé).
Le perfectionnement de la base de données
MOMIS a été poursuivi en collaboration avec
l’Ecole Centrale de Nantes. En 2004, près de 50
comparaisons entre résultats de calcul par éléments
finis et mesures de tassements de remblais ou de
réservoirs, construits sur des colonnes ballastées,
ont été ajoutées. La base MOMIS comprend
aujourd’hui plus de 550 références concernant les
remblais, les tunnels et les ouvrages de
soutènement. La mise à disposition progressive de
cette base de données bibliographiques sur le site
web de la division MSRGI a été poursuivie en
2004.
 Fondations et interactions sol-structure
(2002 – 2005)
Les recherches visent à la fois la réalisation d'essais
sur site en vraie grandeur et le développement et la
validation de méthodes de calcul.
Un plot d’essai comparatif des performances
des pieux préfabriqués béton battus et des pieux
tarière continue, type Starsol, a été réalisé au
Mexique sur la raffinerie PEMEX de Minatitlan. Il
avait pour but de vérifier la faisabilité de la
technique des pieux Starsol au Mexique. Huit essais
de chargement statique verticaux et quatre essais
horizontaux ont été effectués.
Un plot expérimental sur des pieux refoulants
vissés moulés (station d’épuration de Cambrai) a
également été réalisé. Il comprenait quatre essais de
chargement statique, complétés par des
reconnaissances de sols.
Les études de la portance de micro-pieux de
grande longueur ont été poursuivies grâce aux deux
chantiers suivants :
- centre commercial de Marseille Grand Littoral,
micro-pieux de 52 m de Ø 168 mm ;
- viaduc SNCF d’Argenteuil sur la seine, micro-
pieux de 37 m de Ø 180 mm.
Par ailleurs, des validations expérimentales de
systèmes de fondations ont été réalisées : viaduc du
TGV belge de Ruyff (1 essai sur pieu foré avec un
H battu et enrobé de béton) et centrale de Porto
Tolle en Italie (1 essai).
Propriétés des granulats influençant le
comportement des mélanges (2002 – 2005)
Suite à l’acquisition d’un zétamètre en 2004, des
essais de prise en main de l’appareil ont été
effectués. Un état de l’art relatif aux propriétés
électrocinétiques des fines, et au comportement des
éléments fins dans les mélanges granulaires, a été
rédigé par S. Seytre (LRPC de Clermont-Ferrand).
Des vérifications expérimentales des conclusions
de cette étude bibliographique, à l’aide du
zétamètre, ont débuté et seront poursuivies en
2005.
Terrassements et comportement des matériaux de
remblai (2003 – 2006)
La recherche consiste à prolonger et à valider les
travaux numériques réalisés au cours de la thèse de
T. Kormi (soutenue le 19 décembre 2003). Cette
validation et de nouveaux développements sont
réalisés par Mlle Bakkari, qui a débuté ses travaux
de thèse en octobre 2003. La recherche concerne
essentiellement la modélisation numérique du
comportement d'ouvrages en terre sous différents
types de sollicitation (en particulier, des
11
infiltrations). L’ouvrage expérimental du CER de
Rouen servira de base pour la validation de
l’approche théorique développée.
PRESTATIONS DE LA DIVISION MSRGI
La division MSRGI mène une activité significative
en matière de conseil technique, d'expertises et
d'essais, en France ou à l'étranger. Ces prestations
sont aussi la plupart du temps une source de
données pour la recherche. En 2004, on peut citer
les prestations suivantes :
- étude mécanique physique et pétrographique
d’échantillons de gneiss provenant des
carrières de Pontreaux et Maraîchères (44)
(étude pour le pont de Cheviré) ;
- examen pétrographique du béton du PI75 ;
- station de la Cereirede (Franki Fondations) ;
- essai de pieux à Cambrai (Franki Fondations) ;
- Marseille Grand Littoral (Lesseps Fondations) ;
- Musée Fabre de Montpellier (Frabeltra) ;
- Bonneville (Conseil Général de Haute-
Savoie) ;
- essais de chargement au Mexique (CIMESA) ;
- pont d’Argenteuil (Sotraisol) ;
- Merville sismique (projet national
Vibrofonçage) ;
- expertise pour le Lycée de Montgeron
(Essonne Aménagement) ;
- essais de capacité portante de pieux
vibrofoncés (projet national Vibrofonçage) ;
- essais de chargement sur des pieux CFA
(Royaume-Uni, Solétanche-Bachy).
Le LGIT est par ailleurs intervenu en tant que
conseil pour des études d'aléa sismique.
ENSEIGNEMENT DONNÉ
L'enseignement donné à l'École Nationale des
Ponts et Chaussées, à l'École Nationale des
Travaux Publics de l'État, à l'École Centrale de
Paris et dans divers autres établissements, est une
activité importante et constante des ingénieurs et
chercheurs de la division MSRGI. Il s’agit de
cours, de travaux dirigés et d’encadrement de
mémoires de TFE, DEA, DESS, etc. Cette activité
est également le moyen de diffuser les résultats de
nos travaux et aussi de sélectionner des doctorants,
voire les futurs ingénieurs et chercheurs des
organismes de recherche du ministère.
Pour 2004, les interventions en formation
initiale sont précisées ci-après par établissement.
ENPC
- Mécanique des sols et des roches (Ph. Mestat,
Ph. Reiffsteck, N. Droniuc)
- Géologie (S. Guédon)
- « Découvrir une cathédrale » (Ph. Mestat, A.
 Le Roux, S. Guédon-Dubied, Ph. Reiffsteck)
- Mécanique (E. Bourgeois)
- Calculs 3D des ouvrages de génie civil (Ph.
Mestat, E. Bourgeois, N. Droniuc, Ph.
Reiffsteck)
- Sismologie de l’ingénieur (P.-Y. Bard)
- Mastère de Génie Civil européen : Mécanique
des sols (N. Droniuc)
Université de Marne-la-Vallée
- Mastère Professionnel Mécanique et génie
civil, spécialité Ingénierie parasismique (P.-Y.
Bard)
ENTPE
- Mécanique des sols avancée (Ph. Mestat, M.
Bustamante, Ph. Reiffsteck, F. Rocher-
Lacoste)
- Mécanique des sols et des roches (N. Droniuc)
- Soutènements et fondations (F. Rocher-
Lacoste)
École Polytechnique :
- Module expérimental « Tunnels » (A. Pouya)
École Centrale de Nantes
- Méthode des éléments finis (Ph. Mestat)
École Centrale de Lille
- Traitement des données en imagerie sismique
(C. Léonard)
CNAM
- Granulats (S. Guédon-Dubied)
DEA « Solides, structures et systèmes méca-
niques » (ENPC, Univ. Marne-la-Vallée)
- Modélisation du comportement des sols (Ph.
Mestat)
DEA « Mécanique des sols, des roches et des
ouvrages dans leur environnement » (ECP,
Université P.M. Curie, ENPC, EP)
- Éléments finis (Ph. Mestat)
- Rhéologie expérimentale (Ph. Reiffsteck)
- Fondations (F. Rocher-Lacoste)
- Interactions sol-structure (Ph. Mestat)
École d’Architecture de la Villette
- Utilisation de la pierre en architecture (S.
Guédon-Dubied)
Université Joseph Fourier de Grenoble
- Fondations (Ph. Guéguen)
Université Louis-Pasteur de Strasbourg
- Sismologie des mouvements forts (P.-Y. Bard)
Pôle Universitaire Léonard de Vinci
- Calcul scientifique (E. Dimnet)
12
Au total, la division MSRGI a assuré 545
heures d’enseignement en 2004, hors formation
continue.
FORMATION CONTINUE
La division MSRGI contribue à des sessions de
formation continue organisées par Ponts Formation
Edition (ENPC). Les cours donnés en 2004 sont les
suivants :
- cycle « Modélisation numérique en
géotechnique : 1- Bases », 12-14 octobre 2004
(animateur et conférencier : Ph. Mestat ;
conférencier : E. Bourgeois) ;
- cycle « Modélisation numérique en
géotechnique : 2- Applications », 7-9 décembre
2004 (animateur et conférencier : Ph. Mestat ;
conférencier : N. Droniuc) ;
- stage « Géologie de l’Ingénieur » sur cinq jours
(animateur et conférencier : S. Guédon-
Dubied).
- Stage « Géosynthétiques » (conférencier : Ph.
Reiffsteck)
Comme chaque année depuis 1993, P.-Y. Bard
est intervenu dans l'International Training Course
on Seismology and Seismic Hazard Assessment,
organisé par le GFZ Potsdam avec un parrainage de
l’UNESCO.
Une formation a été organisée par le CAST
INSA pour les agents de la RATP sur le thème des
tunnels en milieu urbain (conférencier : Ph.
Reiffsteck pour les essais sur les sols).
COOPÉRATIONS NATIONALES
La division MSRGI poursuit de nombreuses
coopérations avec les laboratoires et centres de
recherche français : Université d’Orsay, Ecoles
Centrales de Paris, de Lille, de Nantes et de Lyon,
INERIS, EUDIL, ENTPE, CUST de Clermont-
Ferrand, Université Joseph Fourier, Laboratoire de
Recherche sur les Monuments Historiques, etc.
En 2004, les projets nationaux et les
coopérations les plus actives ont été les suivants :
- ACI-CATNAT (P.-Y. Bard) : étude de
l’interaction site-ville ;
- GEMGEP (P.-Y. Bard) : études de
vulnérabilité du bâti niçois ;
- Projet National Vibrofonçage (M.
Bustamante, F. Rocher-Lacoste) : expérimenta-
tions sur site ;
- Projet VULNERALP (Ph. Guéguen) :
vulnérabilité du bâti existant grenoblois (projet
de la région Rhône-Alpes) ;
- projet CASTOR (E. Bourgeois, Ph.
Mestat) : modélisation des sols renforcés.
 Collaboration avec le LMSGC, la société Itech
et des industriels ;
- GIS-RAP et projet DRAST
« Reconnaissance des sites de stations
accélérométriques » (Ph. Guéguen) ;
- RNVO (« Risques Naturels et
Vulnérabilité des Ouvrages ») ;
- « convention DPPR » (A. Pouya). Cette
convention pluri-annuelle liant le LCPC et le
Ministère de l’Ecologie et du Développement
durable (direction de la prévention des
pollutions et des risques) a pour objectif de
financer des recherches à caractère
méthodologique, dans le RST, pour la
prévention des risques ;
- « convention CEMAGREF » : E. Dimnet a
mis son programme de trajectographie
STAR3D à la disposition du CEMAGREF
pour des simulations de chute de blocs en
milieu forestier ;
- convention « LCPC – Port Autonome du
Havre – Solétanche-Bachy ». Cette convention
permet de mener à bien des expérimentations
sur chantier.
Après la création du GIS GEMAUN (LCPC-
LIRIGM), puis la nomination des membres du
conseil de groupement et du comité scientifique, un
programme de recherche commun pour l’année
2004 a été rédigé. Le programme 2005 est en cours
d’élaboration. Le GIS sera élargi à la chaire de
Géotechnique du CNAM en 2005.
COOPÉRATIONS INTERNATIONALES
En 2004, la division MSRGI a été impliquée dans
les projets européens suivants :
- SESAME (2001-2004) : utilisation du
bruit de fond pour évaluer les effets de site. Ce
projet a pris fin en octobre 2004 (P.-Y. Bard,
Ph. Guéguen) ;
- EUROSEISRISK (2002-2004) : étude du
risque sismique, des effets de site et de
l’interaction sol-structure dans un bassin
instrumenté (P.-Y. Bard, Ph. Guéguen). Ce
projet est prolongé de six mois en 2005 ;
- SISMOVALP (P.-Y. Bard, Ph. Guéguen) :
étude du risque sismique dans les vallées
alpines (Interreg IIIB « Espace-Alpin »,
coordinateur F. Cotton / LGIT) ;
- TREE (2001-2004) : création d’un
laboratoire virtuel européen regroupant les
grands équipements de recherche dans le
domaine du transport et du génie civil. A.
Maldonado assure le management général du
projet. Ce projet a pris fin en décembre 2004 ;
- PARTNER (S. Guédon-Dubied) : l’année
2004 a été consacrée à la mise en œuvre des
essais croisés concernant la validation des
13
méthodes d’essais sur granulats et sur formules
de béton susceptibles d’évaluer la réactivité
potentielle d’un béton. Le LCPC a testé la
méthode ARP-1 (méthode pétrographique) et la
méthode ARP-4 (essai de performance), la
restitution des résultats a été faite lors de la
réunion d’automne (Suède, 17-18 novembre
2004).
En dehors des projets européens en cours, les
coopérations internationales actives en 2004 ont été
les suivantes.
Une coopération Franco-Indienne a débuté en
2003, à la demande de la Direction des Routes. La
participation de la division a été sollicitée pour une
conférence à l’IRC en janvier 2004 (« Indian Road
Congress ») et pour un séminaire de formation à
Dehli en juin 2004 (A. Maldonado). Faute de
crédits, la coopération n’a pas débouché sur des
recherches en partenariat et sur des échanges de
chercheurs comme il était envisagé.
Le projet PICS « Risque sismique à Téhéran »,
financé par le CNRS, vise à coordonner diverses
études universitaires afin de mieux cerner l'aléa
sismique à Téhéran (P.-Y. Bard).
Une collaboration bilatérale avec l’Algérie a été
poursuivie (P.-Y. Bard, Ph. Gueguen). ACI
« RNCC » : ce projet est financé par l'INSU avec
une participation de l'IRD, et centré sur le risque
sismique dans la région d'Alger et l'étude du séisme
de Zemmouri-Boumerdès du 21 mai 2003.
Une réflexion est également menée par P.-Y.
Bard et Ph. Guéguen pour fédérer les réseaux
accélérométriques européens. Une tentative de
projet européen FP6 (Infrastructures) a échoué en
2004. Par contre, une coopération bilatérale
démarrera en 2005 entre le RAP et l'ITSAK
(Thessalonique) dans le cadre d'un projet
« PLATON » pour la caractérisation géotechnique
des sites d'enregistrements.
Une collaboration ponctuelle a été engagée avec
l'USGS (Californie) sur la représentativité des
mesures de vibrations ambiantes en structure (P.-Y.
Bard, Ph. Gueguen, thèse de F. Dunand, soutenance
janvier 2005).
D'autres projets de coopération bilatérale ont été
déposés en 2004 et ont été acceptés : un avec le
Vénézuela (Funvisis), l'IPG Pris et le LGIT sur
l'aléa sismique à Caracas (projet ECOS-Nord), et
l'autre avec le Portugal (Université de Lisbonne) sur
le risque sismique aux Açores et à Lisbonne.
La division MSRGI participe aux travaux du
Laboratoire Lagrange : laboratoire pour les grands
problèmes du génie civil. Ce réseau est un
Groupement de recherche européen (GDRE),
constitué entre le CNRS, l’université de
Montpellier, l’ENPC (CERMES), le LCPC et
plusieurs centres de recherche italiens. La division
MSRGI participe aux recherches dans le domaine
de la modélisation numérique (N. Droniuc).
 E. Dimnet entretient des relations suivies avec
l’Université de Santiago (Chili) dans le cadre d’une
coopération ECOSUR (accueil de chercheurs pour
des séjours de courte durée en France et au Chili).
Les recherches concernent la modélisation des
éboulements rocheux par l’écoulement d’un fluide
incompressible.
Par ailleurs, en 2004, des contacts ont été pris
qui devraient déboucher, d’une part, sur un projet
de coopération d’envergure européenne dans le
domaine de la reconnaissance intelligente des sols à
l’aide d’essais en place, en 2005 ou 2006 et, d’autre
part, sur un partenariat bilatéral avec l’Ecole
Polytechnique Fédérale de Lausanne (Laboratoire
des Sols et des Roches).
L’action internationale de la division MSRGI
passe aussi par la participation à de nombreux
Comités Techniques (TC) de la Société
Internationale de Mécanique des Sols et de
Géotechnique (Ph. Mestat, Ph. Reiffsteck, M.
Bustamante).
LISTE DES PUBLICATIONS
En 2004, la division MSRGI et le LGIT/LCPC ont
publié :
- 15 articles dans des revues scientifiques à
comité de lecture (7 en anglais et 8 en
français), articles publiés ou acceptés pour
publication en 2004 (ou 2005) ;
- 2 chapitres de livres ;
- 3 guides techniques et recommandations ;
- 51 communications dans des conférences
internationales (45) et nationales (6) ;
- 4 thèses soutenues dont 2 au LGIT
- des comptes-rendus d’essais en laboratoire et
in situ ;
- des rapports d’expertise.
Articles dans des revues à comité de lecture
Bommer J., Abrahamson N.A., Strasser F.O.,
Pecker A., Bard P.-Y., Bungum H., Cotton F.,
Fäh D., Sabetta F., Scherbaum F., Studer J.
(2004) The challenge of defining upper bounds
on earthquake ground motions. Seismological
Research Letters, 75-1, pp. 82–95.
Bustamante M., Borel S., Gianeselli L. (2004) An
appraisal of the Chin method based on 50
instrumented pile tests. Ground Engineering,
January, Vol. 37, n°1, pp. 22-26.
Bustamante M., Gianeselli L., Thiriat D. (2004)
Portance d’un pieu refoulant, ancré dans un
sable. Bulletin des Laboratoires des Ponts et
Chaussées, n° 250-251, pp. 33-41.
14
Coquillay S., Bourgeois E., Mestat Ph. (2004)
Exemples d’utilisation d’un modèle
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L’approche scientifique et technique concernant
le Sous-Groupe Techniques Routières, Grands
équipements pour l’export. Séminaire franco-
indien, Direction des Routes et des Autoroutes,
Delhi (Inde), juin 2004.
LOGICIELS
Le modèle de comportement implanté dans
CESAR-LCPC dans le cadre du projet CASTOR -
phase 1 (milieux renforcés par inclusions) est
maintenant disponible et diffusé auprès des
organismes partenaires du projet, avec un
environnement MAX et PEGGY. La section des
Modèles numériques et la société Itech ont finalisé
les modifications apportées à CLEO pour traiter les
données et les résultats spécifiques du modèle
« CASTOR-phase 1 ». La division MSRGI
participe actuellement, avec la section des Modèles
numériques, à la qualification des modifications
apportées à CLEO.
Le module de calcul LIMI de CESAR-LCPC
(« calcul des charges limites ») peut également être
considéré comme un produit fini. Il est prévu de
l’inclure dans la version 4.1 à la fin de 2004, de
manière à réaliser sa diffusion par la société Itech
dès 2005.
Le mode d’emploi du logiciel de trajectographie
STAR3D a été rédigé dans le cadre de la
convention DPPR.
On peut également citer un produit fini issu
indirectement des travaux de la division au sein du
Projet National Vibrofonçage : le logiciel de calcul
des pieux vibrofoncés, développé par le LR
d’Autun (sous son propre référentiel qualité), sur la
base des mesures effectuées par la division MSRGI
sur le site de Merville et du modèle proposé par
l’IMFS (Institut de Mécanique des Fluides et des
Solides, Strasbourg).
Dans le cadre du projet SESAME (2001-2004),
le logiciel de calcul JSESAME a été réalisé afin de
faciliter l’utilisation de la méthode « H/V bruit de
fond ». Le manuel d’utilisation et le guide
d’interprétation sont également disponibles
(MSRGI/LGIT). Il s’agit d’un logiciel multi-plate-
forme gratuit. C’est un des produits du projet
européen SESAME.
SITES WEB
Le développement de quatre sites web a été
poursuivi et les nouvelles versions 2004 sont en
ligne :
- le site web du réseau européen TREE :
www.TREE-Transport-Facilites.net (A.
Maldonado) ;
- le site web du Réseau Accélérométrique
Permanent et de son serveur de données :
http://www-rap.obs.ujf-grenoble.fr (Ph.
Guéguen et P.-Y. Bard) ;
- le site web du projet SESAME :
http://SESAME-FP5.obs.ujf-grenoble.fr (Ph.
Guéguen et P.-Y. Bard) ;
- le coin privé de la division MSRGI sur le web
du LCPC (versions française et anglaise), avec
une mise en ligne d’une partie de la base de
données MOMIS (« Modélisation des
Ouvrages et Mesures In Situ ») (E. Bourgeois,
P. Simon).
THÈSES SOUTENUES
Nasreddine K. (2004) Effet de la rotation des
contraintes sur le comportement des sols
argileux. Thèse de doctorat de l’ENPC, 331
pages.
19
Ouffroukh H. (2004) Comportement
hydromécanique d’une roche granulaire et
localisation des déformations. Thèse de doctorat
de l’ENPC, 247 pages (collaboration CERMES-
MSRGI).
Thèses dirigées au LGIT
Olivier Sèbe (2004) Déconvolution aveugle et
sismologie : estimation de la source sismique et
des effets de site. Thèse UJF, financement BDI
CEA/CNRS, soutenue le 20 juillet 2004, 240
pages. (directeur de thèse P.-Y. bard, co-
encadrement avec J. Guilbert,
CEA/DASE/LDG).
Sylvette Bonnefoy-Claudet (2004) Modélisation du
bruit de fond sismique et application à
l'interprétation des mesures H/V et en réseau.
Thèse UJF, Financement UJF / LCPC / projet
SESAME, soutenance prévue pour le 8
décembre 2004 (directeur de thèse P.-Y. Bard,
co-encadrement avec F.Cotton, UJF/LGIT).
THÈSES EN COURS
Neuf thèses étaient en cours à la fin de l’année
2004 :
- A. Bakkari (sols non saturés) ;
- B. Bohi (comportement des latérites) ;
- M. Bost (altération des roches) ;
- S. Coquillay (interactions sol-structures) ;
- L. Ghozali (fluage des sols fins) ;
- S. Marten (instrumentation des soutènements) ;
- T. Nguyen Pham (petites déformations non
linéaires des sols) ;
- P. Lazar (mécanique des roches, collaboration
avec le CERMES, Institut Navier) ;
- G. Priol (mécanique des roches, collaboration
avec le CERMES).
Trois autres sont en cours au LGIT :
- F. Dunand (pertinence des vibrations
amboiantes pour le diagnostic sismique,
VERITAS / LGIT) ;
- C. Michel (Vulnérabilité du bâti existant) ;
- H. Cadet (Reconnaissance géotechnique pour
PPR, bourse LCPC, coencadrement
LGIT/CETE)
RAPPORTS DE STAGE
Plus d’une quinzaine de rapports de stage ont été
produits par des stagiaires accueillis dans la
division MSRGI ou au LGIT, au cours de l’année
2004. Les stagiaires proviennent essentiellement du
nouveau Mastère Mécanique des Sols, des Roches
et des Ouvrages dans leur Environnement
(MSROE) de l’ENPC-ECP-UMLV, ainsi que de
l’UJF et Polytech’Grenoble.
RÉGLEMENTATION ET NORMALISATION
De façon générale, l’implication de la division
MSRGI dans la normalisation en géotechnique a été
importante ces dernières années. Il est prévu de
marquer un palier pour les années qui viennent,
compte tenu de l’avancement des travaux.
Suite aux départs de S. Amar, J.-L. Durville, A.
Le Roux et S. Borel, les activités de la division
MSRGI dans le domaine de la normalisation ont été
fortement réduites. Seuls, P.-Y. Bard, S. Guédon-
Dubied et Ph. Reiffsteck poursuivent une activité
significative.
Normalisation française
Au sein des commissions de normalisation du
Bureau de Normalisation Sols et Routes (BNSR), la
division MSRGI est représentée par S. Guédon-
Dubied et Ph. Reiffsteck.
P.-Y. Bard a participé au groupe de travail
GEPP-CGPC consacré au nouveau zonage sismique
de la France. Les travaux se sont achevés en 2004.
Normalisation européenne
La division MSRGI est impliquée dans les travaux
du TC 341 « Reconnaissance et essais » (Ph.
Reiffsteck) et TC 189 « Géosynthétiques » (Ph.
Reiffsteck).
Normalisation internationale
S. Guédon-Dubied fait partie du groupe RILEM :
TC-ARP « Chemical Reactions in Concrete-
Assessment, spécifications and diagnosis of Alkali-
reactivity » (ex TC 106).
ACTIONS DE CERTIFICATION
La division MSRGI est concernée par la
certification des granulats (résidu de son ancienne
activité dans le domaine des granulats). A.
Maldonado est le correspondant des auditeurs des
Laboratoires des Ponts et Chaussées. À ce titre, il a
en charge la représentation technique du Réseau au
sein de l’ATCG et la gestion des crédits transitant
par le LCPC.
DIFFUSION DES CONNAISSANCES
La division MSRGI et le LGIT sont présents dans
plusieurs sociétés savantes :
- Comité Français de la Géologie de l’Ingénieur
(membres : S. Guédon-Dubied, C. Léonard, F.
Rocher-Lacoste ; secrétaire générale adjointe :
D. de Meyer) ;
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- Comité Français de Mécanique des Sols et de
Géotechnique (présidence de la Commission
Technique : Ph. Mestat ; membre de la
Commission Technique : Ph. Reiffsteck ;
membres : E. Bourgeois, M. Bustamante, N.
Droniuc) ;
- Comité Français de Mécanique des Roches
(membre : A. Pouya) ;
- Association Française du génie ParaSismique
(P.-Y. Bard président du comité scientifique
jusqu’en septembre 2004 ; vice-président de
l’AFPS depuis) ;
- Association Française des Travaux En
Souterrain (groupe de travail : E. Bourgeois) ;
- Comité Français des Géosynthétiques (groupe
de travail : Ph. Reiffsteck) ;
- CEFRACOR (commission pierre-durabilité : S.
Guédon-Dubied, secrétaire de la commission) ;
- SEMPA (Scanning Electron Microscope
Philips Association : S. Guédon-Dubied).
Cette présence est importante pour faire connaître
nos activités et nos productions en géotechnique.
Ph. Mestat et A. Le Roux font partie du comité
de lecture des Annales du BTP.
Ph. Mestat est rédacteur en chef adjoint du
BLPC. Par ailleurs, il a achevé son mandat de
rédacteur en chef adjoint de la Revue Française de
Génie Civil (1997-2004).
E. Bourgeois, N. Droniuc, A. Maldonado et Ph.
Reiffsteck sont souvent sollicités comme relecteur
par plusieurs revues couvrant tout ou partie du
domaine géotechnique.
P.-Y. Bard et Ph. Guéguen sont relecteurs pour
plusieurs revues internationales.
ANIMATION TECHNIQUE DU RÉSEAU LPC
La division MSRGI exerce une fonction
d'animation importante dans le domaine
géotechnique. On citera notamment pour les
activités de recherche :
- animateur du Comité sectoriel Géotechnique :
Ph. Mestat ;
- animateurs de Comités de Programme : E.
Bourgeois (programme F), A. Pouya
(programme E) ;
- responsables d’opération : E. Bourgeois, Ph.
Reiffsteck, Ph. Mestat, A. Pouya.
De façon plus informelle, des spécialistes de la
division MSRGI animent des groupes de rédaction
de Guides techniques ou de Recommandations
LPC, apportent épisodiquement leur concours aux
LRPC pour des études particulières, participent à la
formation interne des agents des LPC, etc.
A. Maldonado participe à l’animation du réseau
d’auditeurs des LRPC dans le cadre de l’ATCG
(Association Technique pour la Certification des
Granulats).
CONGRÈS, COLLOQUES, MISSIONS
La division MSRGI a participé activement à
l’organisation de trois conférences internationales
et deux colloques nationaux qui ont eu lieu en
2004 :
- Symposium international sur l’Amélioration
des sols en place ASEP-GI 2004 (9-10
novembre, Paris). Comité scientifique : Ph.
Mestat ; comité d’organisation : Ph. Reiffsteck,
F. Rocher-Lacoste. Cette manifestation a
rassemblé environ 160 ingénieurs et
chercheurs. Un volume d’actes rassemblant les
communications a été publié par le LCPC et les
Presses de l’ENPC. Un second volume est paru
en décembre 2004 ; il contient d’autres
communications, plusieurs états des connais-
sances et les résultats du concours international
de prévision du comportement d’un remblai sur
colonnes ballastées (organisé par la division
MSRGI, avec l’aide du LREP) ;
- 13WCEE, session spéciale MTC 15. A
l'occasion de la 13ème conférence mondiale sur
le Génie Parasismique, tenue à Vancouver du 1
au 6 août 2004. P.-Y. Bard a organisé une
session spéciale intitulée " Site
Characterization for Site Effects Studies Using
Ambient Vibrations", consacrée en partie à une
présentation des résultats du projet SESAME,
et pour une autre partie à une présentation des
derniers travaux, japonais notamment, dans ce
domaine (34 communications) ;
- ESC2004, session spéciale (29ème Commission
Sismologique Européenne, Potsdam, 12-17
septembre 2004). P.-Y. Bard a co-organisé
avec des collègues allemands, italiens et
suisses une session spéciale "Nature of noise
wave field and recent developments in
microzonation" (36 communications) ;
- Journées scientifiques du RAP à Carry-le-
Rouet, 1-3 juin 2004, co-organisées par Ph.
Guéguen et P.-Y. Bard ;
- Journée Risque rocheux (16 avril 2004, Marne-
la-Vallée, ENPC), organisée par A. Pouya et E.
Dimnet. Compte tenu du succès de cette
journée et de la qualité des présentations, il a
été proposé de réaliser un numéro spécial du
BLPC en 2005 avec ces communications.
Par ailleurs, la division MSRGI a participé
activement à la préparation de quatre conférences
internationales et une journée nationale qui auront
lieu en 2005 :
- Symposium international ISP5-PRESSIO 2005
« 50 ans de pressiomètres » (Marne-la-Vallée,
22-24 août 2005). Comité scientifique : Ph.
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Reiffsteck. Comité d’organisation : Ph. Mestat,
F. Rocher-Lacoste ;
- Symposium international PARAM 2005
(Marne-la-Vallée, 25-26 août 2005). Comité
scientifique : Ph. Mestat, Ph. Reiffsteck.
Comité d’organisation : N. Droniuc ;
- 16ème Congrès international de Mécanique des
sols et de géotechnique (13-16 septembre 2005,
Osaka). En tant que président de la
Commission technique du Comité Français de
Mécanique des Sols (CFMS), Ph. Mestat a
organisé la sélection des résumés français pour
ce congrès international, la relecture des 34
communications et leur envoi au Comité
d’organisation japonais ;
- Séminaire LCPC-INERIS (11 mai 2005) sur le
thème de la gestion des risques liés aux
carrières souterraines abandonnées.
Organisation : Ch. Léonard ;
- Symposium international GeoCityNet (Lille,
octobre 2005). Comité scientifique : E.
Bourgeois.
Participation à des congrès internationaux et
missions à l’étranger
P. Alfonsi
- Numerical modelling of discrete materials in
geotechnical engineering, civil engineering and
earth sciences, septembre 2004 (Bochum,
Allemagne)
P.-Y. Bard
- IAEA CRP on Safety Significance of Near-
Field Earthquakes, 8-12 mars 2004 (Trieste,
Italie)
- Workshop on Seismic Hazard Assessment in
the Taipei Basin, Institute of Earh Sciences,
Academia Sinica, 6-8 avril 2004 (Taipei,
Taiwan)
- Japan-Europe Seismic Risk Workshop, Bristol
University, 6-9 juillet 2004
- 13ème conférence mondiale sur le Génie
Parasismique, 1-6 août 2004 (Vancouver,
Canada)
- XXIXth European Seismological Commission,
Potsdam, 12-17 September 2004
- Mission d'expertise (évaluation finale des
projets GNDT), 27-29 septembre 2004 (Rome,
Italie)
- Cours International GFZ Potsdam, 16-22
Octobre 2004
- Meeting de lancement, projet de Master
Européen Erasmus Mundus MEEES, 14
octobre 2004 (Londres, Royaume–Uni)
- Réunions de projet SESAME (Potsdam,
Lisbonne, Genève)
- Réunion du projet Euroseisrisk, 27-30 mai
2004 (Thessalonique, Grèce)
E. Bourgeois
- Numerical Models in Geomechanics, NUMOG
IX, août 2004 (Ottawa, Canada)
- rencontre bilatérale LCPC-EPFL, 21-22
décembre 2004 (Lausanne, Suisse)
M. Bustamante
- essais de chargement au Mexique (CIMESA)
- Conférence polonaise « Krynica 2004 »,
septembre 2004 (Krynica, Pologne)
- essais de chargement à Manchester (Royaume-
Uni)
E. Dimnet
- Advances in Structural Engineering and
Mechanics, septembre 2004 (Séoul, Corée)
- 6th World Congress on Computational
Mechanics, septembre 2004 (Beijing, Chine)
- mission à l’Université de Santiago, dans le
cadre d’une coopération ECOSUR (Santiago,
Chili)
- rencontre bilatérale LCPC-EPFL, 21-22
décembre 2004 (Lausanne, Suisse)
- TC341 WG1 juillet 2004 (Stockholm, Suède),
avril 2004 (Spiez, Suisse)
- Int. Conf. ISC-2 on Geotechnical and
Geophysical Site Characterization, septembre
2004 (Porto, Portugal)
F. Rocher-Lacoste
- essais de chargement au Mexique (CIMESA)
- essais de chargement sur des pieux CFA
(Royaume-Uni, Solétanche-Bachy).
- Int. Conf. ISC-2 on Geotechnical and
Geophysical Site Characterization, septembre
2004 (Porto, Portugal)

M. Doix
- essais de chargement au Mexique (CIMESA)
- essais de chargement à Manchester (Royaume-
Uni)

L. Gianeselli
- essais de chargement au Mexique (CIMESA)

Ph. Gueguen
- 13ème conférence mondiale sur le Génie
Parasismique, 1-6 août 2004 (Vancouver,
Canada)

S. Guédon-Dubied
- reunions projet PARTNER (Espagne, mars
2004 ; Suède, octobre 2004)

A. Maldonado
- réunions projet TREE (Berlin, Allemagne ;
Athènes, Grèce)
- coopération franco-indienne (Ahmadabad et
Delhi, Inde)

S. Mascles
- essais de chargement à Manchester (Royaume-
Uni)

Ph. Mestat
- rencontre bilatérale LCPC-EPFL, 21-22
décembre 2004 (Lausanne, Suisse)

A. Pouya
- Colloque international de Géotechnique, 19-22
mai 2004 (Beyrouth, liban)

Ph. Reiffsteck
- Conférence polonaise « Krynica 2004 »,
septembre 2004 (Krynica, Pologne)

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