Documente Academic
Documente Profesional
Documente Cultură
La cause principale de l'indiscipline est le laxisme auquel l'enfant est confronté. La cause
principale de ce laxisme est une réaction excessive contre l'autoritarisme d'antan et le besoin
d'être un gentil parent ou un gentil professeur. Il est plus facile à notre époque d'être le gentil
que celui qui éduque.
Tout ce qui divise les adultes morcelle leur l'autorité face à l'enfant. Par exemple, une attitude
d'usager, de client, de la part du parent, ou simplement un non investissement du parent dans
la scolarité, peut l'empêcher de faire bloc avec le corps enseignant. L'enseignant est
généralement le seul adulte dans sa salle de cours et une même classe d'élèves est confrontée,
au secondaire, à une multitude d'enseignants qui n'appliquent pas "le même tarif". De plus,
certains directeurs soutiennent fort peu les équipes. Un jeune enseignant culpabilise vite du
chahut dans sa classe, surtout si ses formateurs lui ont bien dit de ne pas sanctionner.
L'échec scolaire est aussi générateur d'indiscipline. L'élève faible se compare facilement aux
autres et en vient à se questionner sur sa valeur. Pour ne pas être déçu de la réponse, il
rabaisse les autres pour se sentir plus fort. Une mauvaise ambiance familiale (divorce
conflictuel, inceste, mode survie, etc.) peut également rendre un élève violent.
D'autres causes s'ajoutent, telles que des problèmes médicaux (TDHA) ou la télévision. De
manière plus générale, notre société devenue individualiste se soucie moins (du bien) d'autrui,
et tend plutôt à satisfaire le plaisir immédiat, pulsionnel et consumériste. Cela n'engage pas à
la réflexion, à la patience, ni à la conciliation.
Ajoutons à cela l'ennui en classe, par exemple des extrêmes (les plus forts et les plus faibles)
dans une classe hétérogène, ou par exemple face à un enseignant médiocre. De manière
générale, toutes les causes de démotivation scolaire sont des sources d'indiscipline.
Accueil > Soutien scolaire comment réagir > Problèmes et soutien nécessaire >
L’indiscipline et le problème de comportement, des problèmes majeurs du (...)
L’indiscipline et le problème de
comportement, des problèmes majeurs du
système scolaire
vendredi 27 janvier 2012
On assiste souvent dans les établissements scolaires à des situations telles qu’un élève qui en
frappe un autre, des collégiens qui provoquent un maître, des enfants qui ne prêtent aucune
attention aux cours, etc. Certainement, enseigner à ces élèves n’est pas une chose facile,
pourtant, ces derniers temps, il a été constaté que le nombre d’enfants présentant ces
comportements difficiles ne cesse d’augmenter de jour en jour. Des informations collectées au
Québec, aux États-Unis et en Europe confirment cette constatation. On impute souvent la
cause de ce désastre aux médias tels que la télévision, mais aussi au changement de structure
familiale. De leur côté, les enseignants et les enseignantes n’ont pas eu, dans la plupart des
cas, la possibilité de suivre une formation particulière qui leur permettrait de faire face à ce
genre de phénomène. Dans ce cas, ils se trouvent face à un problème crucial.
À la différence des troubles du comportement, un élève indiscipliné est un élève qui, malgré
son comportement excentrique, peut être corrigé si on lui applique simplement les règles
usuelles de l’école. Par contre, si un recours à des mesures systématique est nécessaire, on
parlerait plutôt de problème de comportement. L’indiscipline est liée à de nombreuses causes
dont les plus importantes sont les suivantes. D’abord, la configuration de la classe, ainsi,
lorsque les élèves sont trop rapprochés les uns des autres, cela favorise la tentation d’être
indiscipliné. Le manque de motivation constitue également une cause potentielle de
l’indiscipline en classe. Cela peut se traduire par un comportement agressif et violent. Des
études scientifiques ont également prouvé que la date et l’heure peuvent aussi être à l’origine
de l’indiscipline. En effet, selon H. Montagner, la semaine ou la journée est subdivisée en
périodes de temps fort et faible qui peuvent avoir des influences sur le respect de la discipline.
Le respect ou le non-respect des disciplines est conditionné par deux volets essentiels. Le
premier concerne la politique administrative de l’établissement scolaire. Si celle-ci est
efficace, alors le risque d’indiscipline est faible. Le second concerne la directive. En effet,
l’enseignant ou l’enseignant a deux manières possibles pour donner ses directives. La
première directive dite alpha se traduit par une simple requête, précise et directe du genre :
« Pierre, va chercher le cahier de registre après la récréation ». L’autre type de directive
appelé directive bêta est surtout caractérisé par sa nature un peu sévère. Le donneur d’ordre ne
laisse même pas au receveur le temps d’y répondre. À titre d’exemple : « Pierre, finis ton
devoir ou tu vas m’entendre » est une directive bêta. Parmi les deux, la directive alpha a un
effet incitatif au respect des règles, ce qui n’est pas du tout le cas pour la directive bêta qu’il
faut donc éviter au maximum.
Des compte-rendus de moments de
formation auxquels nous avons assisté
L’indiscipline scolaire : analyse et réponses
Ces débats sur la question de la discipline sont contradictoires : ils se manifestent d’un côté de
la part des parents pour qui le critère de la discipline est important et des enseignants pour qui
(St Antini) il s’agit d’une préoccupation majeure. Cela va bien au-delà des jeunes enseignants.
D’un autre côté, il est dit que ces débats sont inactuels, incongrus, comme
si cela ne faisait plus partie de l’actualité pédagogique.
Ce qu’elle vise : Elle vise à faire entrer chaque élève dans une culture de
la responsabilité. On doit prendre conscience de la portée de nos actes.
On parle d’indiscipline scolaire et non de violence scolaire parce que les violences sont celles
reconnues par le pénal et ne valent pas qu’à l’école. A l’inverse, il est pertinent de parler des
bruits de fond, des chahuts, des bousculades, qui sont des indisciplines scolaires. Distinguons
indiscipline et violence.
L’exigible : les enseignants ne savent souvent plus très bien ce qu’ils
peuvent exiger en matière de comportement. C’est devenu flou, mal défini. Des
formes pédagogiques académiques ont pratiquement disparu des classes,
l’interrogation orale par exemple. Cela ne provient pas d’une fatwa didactique
ministérielle mais plutôt d’enseignants qui n’arrivent pas forcément à obtenir le
silence en début de cours. Cf. « Eloge des pédagogues » d’Antoine Prost (Seuil).
Non seulement l’exigible n’est plus défini mais souvent il ne semble jamais acquis
de manière définitive : il faut sans cesse reconstruire les situations de travail,
ce qui est terriblement épuisant pour les enseignants.
6 éléments :
L’école existe pour former le citoyen mais ne peut à elle-seule assumer toutes les blessures du
social et pourtant elle en hérite. Elle ne peut panser toutes les plaies sociales
- au niveau académique,
- de l’établissement,
- de la classe.
Introduire ou maintenir des rituels : toutes les sociétés ont des rituels.
On ne tient pas uniquement ensemble par du droit mais aussi par des rituels
d’interactions. Ils produisent du lien social, quitte à les inventer.
Une formation sur ces questions de discipline ne peut pas se faire selon le
mode didactique, à partir de transmissions d’outils. Se joue aussi son propre
rapport au pouvoir. Qu’est-ce que l’on est capable d’assumer dans la classe ? On
est renvoyé à sa propre éducation, à sa propre histoire. On enseigne à partir de
ce que l’on sait mais aussi à partir de ce qu’on l’on est.
De quoi souffre la jeunesse sénégalaise ?
1
inPartager
La jeunesse constitue la beauté et la fierté d’un peuple disait le chanteur sénégalais EL HADJI
NDIAYE.Mais de nos jours, cette affirmation ne colle plus à la réalité quotidienne. Puisque
les jeunes considérés comme l’espoir du Sénégal, du moment qu’ils constituent les acteurs
principaux pouvant booster le développement économique, social et industriel, se sont
métamorphosés pour arpenter le mauvais chemin.
Dès lors, il s’avère nécessaire de s’interroger sur les symptômes dont souffre cette classe
d’âge. Parmi ces symptômes, nous avons d’abord, l’indispline de la jeunesse. Les jeunes ont
perdu la notion de discipline, ils ne savent plus s’exprimer à part vous servir un ramassis de
billevesées, d’insultes et de mots blessants. Ils font fi des lois et règlements de ce pays et
éprouvent un mépris et un manque de tolérance envers le troisième âge.
Ensuite, l’autre céphalée dont souffre cette jeunesse est le manque d’éducation, alors que
l’éducation est la première industrie d’un pays dixit CHEIKH ANTA DIOP .ce qui a pour
conséquence, que nous avons une jeunesse ignorante de ses devoirs et de ses droits. Une
frange importante de la jeunesse n’est pas instruite.
Plus inquiétant, la mauvaise formation reçue par cette jeunesse, dont une partie diplômée
n’arrive pas à trouver un boulot .ce qui les condamne à vivre dans une angoisse existentielle
très dangereuse. Cette angoisse existentielle peut-elle être un facteur explicatif de la violence
que mène cette jeunesse ?pour eux, la violence c’est la solution à tous les problèmes .car
lorsqu’ils cassent et brulent, l’état paie les bourses, ou ramène l’électricité. Dans ce contexte,
elle pense que la violence est une arme à user pour faire fléchir l’état ou toutes adversaires.
Cette jeunesse ressemble à un bateau ivre comme disait Arthur Rimbaud, puisqu’elle est
désorientée et perdue.
Dès lors, il faut souligner que ce n’est pas la faute des citoyens mais des matelots (les
autorités politiques), comme disait Platon dans la république .le malaise qui secoue ces gens
invite cette société à se remettre en question .car comme disait, l’auteur de la république «
lorsque les pères s’habituent à laisser faire leurs enfants .lorsque les fils tiennent plus compte
de leurs paroles .lorsque les maitres tremblent devant leurs élèves et préfèrent les flatter.
Lorsque finalement les jeunes gens méprisent les lois parce qu’ils ne reconnaissent plus au-
dessus d’eux l’autorité de rien, ni de personne, alors c’est là en toute beauté et en toute
jeunesse le début de la tyrannie ».les évènements récents des jeunes casseurs nous montrent la
témérité de cette jeunesse à porter atteinte à l’ordre public pour faire peur au pouvoir
judiciaire. Dès lors, on peut affirmer sans ambages que « quand la justice est dans la rue, il
n’est plus dans le tribunal ».d’où la nécessité de constater qu’au Sénégal, les jeunes
appliquent la culture de la justice privée. Le régime démocratique est comparable à un pays
dirigé par un groupe d’enfants alors que la science n’est point dans le peuple, il y a donc lieu
pour ces gens d’arrêter leur folie et de canaliser leurs passions pour l’inutile. En outre, le
manque de référence et de model constituent la lèpre des temps moderne pour ces jeunes.la
jeunesse sénégalaise peine à trouver des repères pour s’appuyer. Les hommes politiques ont
failli, les guides religieux sont tombés dans la bassesse matérielle, les valeurs cardinales telles
le jom, le fulla, le faida, le kersa, la téranga etc. Ont disparu dans les rapports humains.
Maintenant on divinise l’argent, qui a perverti nos mœurs. L’avenir de cette jeunesse est-il
prometteur ?en tout cas, selon Francis bacon dans son livre intitulé les essais « la jeunesse est
plus apte à inventer qu’à juger, à exécuter qu’conseiller, à lancer des projets nouveaux qu’à
poursuivre des anciens ».la jeunesse est l’âge du possible selon cet auteur. Mais au Sénégal,
cette jeunesse refuse le développement.
A cela, on peut ajouter l’incivisme que semble épouser cette jeunesse .la destruction des biens
de l’état est devenue un refrain .toute personne mécontente casse un bien de l’état .Maintenant
cette jeunesse a décidé de ne pas s’arrêter aux biens communs ou publics, elle s’attaque aux
biens des personnes privées. Le désespoir peut-il permettre de casser les biens d’autrui ?ces
actes sont constitutifs de voies de fait et d’atteinte à l’ordre public.
D’ailleurs, nous ne sommes pas d’accord avec le psychologue serigne Mor Mbaye qui qualifie
l’acte des jeunes au stade Léopold Sedar Senghor d’actes compréhensibles, car cette jeunesse
est désemparée, n’a plus confiance à la classe politique qui le trompe, et ne prend pas en
charge ses aspirations.parconséquent, elle s’exprime de telle maniére.cette observation est
facile avec une légèreté inacceptable.la violence est l’arme des faibles et des incompétents.
Enfin, la folie des grandeurs semble aussi être l’une des fléaux qui gangrènent cette jeunesse,
car ces personnes cantonnés au rêve américain, l’envie d’avoir une vie radieuse sans travailler
ne peuvent que sublimer leur désir dans la violence .on ne peut pas parler de relève saine avec
de tels comportements.d’ailleurs,l’éducation des jeunes filles et étudiantes dans les canapés,
sans oublier la promotion du canapé qui fait rage dans certaines entreprises ,poussent cette
jeunesse à la désorientation.
L’étymologie remonte au latin discere, « apprendre, étudier, s'instruire, faire des études » : la
discipline serait la condition pour apprendre, en suivant des règles de vie, en étant
« discipliné », en apprenant les différentes matières d’enseignement (« les disciplines »)2.
Il ne faut pas confondre « discipline en classe » (« observance de l’ensemble des règles qui
régissent une communauté scolaire ») et « discipline scolaire » (« domaine scolaire
d’études », par exemple français, mathématiques, histoire-géographie)3. D’autre part, il faut
distinguer la discipline en classe de la gestion de classe (« ensemble des actes réfléchis et
séquentiels que pose un enseignant pour produire des apprentissages »). La discipline est,
selon les avis, une partie de la gestion de classe ou son pendant, la discipline s’occupant des
comportements des élèves tandis que la gestion porte sur les contenus d’enseignement.
On peut insister sur la discipline et l’ordre, qui aurait valeur par lui-même : « La discipline
scolaire (désigne) la tenue du bon ordre scolaire, la police des établissements, la répression
des conduites répréhensibles, un travail ordonné selon des règles et des méthodes sûres,
l’ordre réglé des études. » 4
On peut, à l’inverse, partir de l’indiscipline et centrer sur l’efficacité, qui prévaut sur le
désordre : « Un fait d’indiscipline scolaire peut se définir comme une conduite d’élève(s)
empêchant d’apprendre et de s’éduquer, sereinement, efficacement, dans une salle de classe.
Les conditions de travail ne sont pas requises, à cause de comportements inappropriés ou de
règles non respectées. L’indiscipline perturbe volontairement : elle dérange le groupe-classe.
Pour autant, elle ne sort pas du champ pédagogique. Un élève indiscipliné reste un élève, un
‘comportement inadapté’ relève toujours de l’éducation. » 5
Sommaire
« Les mauvais comportements auxquels les enseignants ont à faire face sont classés en cinq
grandes catégories par les spécialistes des sciences humaines, en ordre décroissant quant au
degré de gravité.