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2018
La
ISSN 2457-4791
EN MÉMOIRE,
IL:.FR:. Nicu FILIP, premier Grand Maître, Grande
Loge Nationale de Roumanie dans 1993, Grand
Maître d’ Honneur et Fondateur al GRANDE
LOGE NATIONALE DE LA ROUMANIE-Loge
de Ritualistique Comparée et Recherches Maçon-
niques, qui en 2002, à Brasov, consacré et a ins-
tallé de manière constitutionnelle, régulière et élu
Grand Maître, Frère Viorel DANACU.
Le Centre Régional des Etudes Franc-Maçonniques Paris-Bucarest a été constitué de la Dr. Viorel DANACU, en 2005 et
collabore des opinions, des options, des données historiques, qui attestent l’existance de la maçonnerie en Europe et dans le monde
entier, soutenu par des collaborateurs initiés et non-initiés.
L’association Centre Régional des Etudes Franc-Maçonniques Paris-Bucarest, il est membre Association des Musées, des
Bibliothèque, des Librairies, et des Archives Européennes sise à Bruxelles, 2007.
Le 6 Mai 2005, à partir des 19 heores, La Curte - dans Temple Mémorial Maçonnique de la rue Radu de la Afumati, no
12A, secteur 2, Bucarest, nous avons organisé la Soirée Culturelle Européenne à laquelle des personnalités de 13 pays européennes
et de l’entier territoire de la Roumanie ont participé, pour connaissance, discussions, lancement des livres, dans le cadre de l’inau-
guration du Centre Régional des Etudes Franc-Maçonniques Paris-Bucarest.
L’Association Centre Régional des Etudes Franc-Maçonniques Paris-Bucarest, a édité la premiérerevue franc-maçonnique
aprés le 1989 destinée à l’opinion publique appelée CUVANT MASONIC / PAROLE MAÇONNIQUE. La revue << PAROLE
MAÇONNIQUE >> est une apparition mensuelle et a comme objectif principal la présentation des travaux maçonnique, en Rou-
manie en Europe, et sur d’autres continents.
La revue est destinée à ceux qui sont intéresses de la tradition de l ‘ Ordre Franc-Maçonnique, pour débarrasser l’opinion
publique de la mauvaise foi, des fabulations, des spéculations qui mettent en ombre les principes fondamentaux sur lesqueles s’ap-
puie cette societé.
Chaque numéro de la revue est diffusé dans la presse écrite et audiovisuelle. Parmi nos lecteurs fidéles se trouvent des
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tres pays en Roumanie (ambassadeurs, consuls ), de l’ Académie Roumanie, des institutions d’enseignement et culture du pays de
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tien, par l’éducation, la facili-
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tation de la communication,
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la coordination des efforts
Ion I. C. Bratianu et d’autres moyens, la
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gestion et la préserva-
ue
tion du patrimoine
d
maçonnique. L’objectif de ce site est
eI
d’informer le public, les maçons et
on
les non-maçons, de l’existence des
nombreux musées et biblio-
I.C thèques maçonniques petits
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conserve des collections
ra d’une histoire ma-
Alexandru tia çonnique longue
Vaida - Voievod
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La volonté de la nation.
- Ioan Nenitescu
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EDITORIAL
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Fr:. Viorel DANACU 330
Grand Maître
GRANDE LOGE NATIONALE DE ROUMANIE
Loge de Ritualistique Comparée et Recherche Maçonnique
Président, Le Centre Régional d’Etudes Franc-maçonniques Paris Bucarest
Roumanie
LA GRANDE LOGE NATIONALE DE ROUMANIE - Loge de Ritualistique Comparée et
Recherche Maçonnique - est la seule Obédience maçonnique pure qui puisse régénérer
la Maçonnerie de nos jours de Roumanie par le réveil de tous les frères afin de faire
un front commun contre l’ignorance, le mensonge, les fraudes, la corruption, le trafic
d’influence etc qui, tout le monde le dit : TUENT.
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Année XII-N.1 / 2017
Lumière ? Naturellement que nous ne pouvons pas le faire. Mais nous, en tant que symbolistes, nous savons qu’après
une juste préparation, nous pouvons faire quelqu’un sentir et vivre le symbole. Nous donnons le symbole de la
Divinité en Lumière et nous indiquons la voie. En nous ouvrant les cœurs devant une âme humaine qui aspire vers
la Lumière en l’introduisant dans notre cercle dédié à la Lumière, nous réussirons que nous et lui, en même temps,
vivrons et sentons le grand symbole.
A présent dans nos rituels, qui doivent rester la colonne vertébrale de l’Ordre maçonnique, lorsqu’on enlève
le ruban des yeux de l’initié, pratiquement celle petite, très petite Lumière, une étincelle divine que l’être humain
contient en soi-même depuis sa naissance, nous devons imaginer que le Vénérable de la Loge la tient dans sa paume,
celui qui offre de la Lumière au candidat, en éveillant cet esprit-la, en revigorant la conscience, en éliminant toute
ombre ou toute obscurité et les autres Dignitaires et Officiers de la Loges ne font une autre chose que d’envoyer un
petit souffle, de leur souffle intérieur à la petite étincelle de la paume du Vénérable, ne faisant rien de spécial que
d’aider intensifier, augmenter en intensité, devenir plus forte , brillante tel que la voie que chaque initie prendra , soit
une voie Illuminée et pas une voie Obscure où il pourrait se perdre dans les labyrinthes de l’obscurité. Cette Lumière
éclaire les symboles de l’intérieur du temple pour la première fois, étant ainsi accessible au nouvel initié mais elle
produira une ambiance propre à l’initié, ambiance nécessaire à son perfectionnement, sentiment, pensée et vie
maçonnique dans la Lumière. Pratiquement lorsqu’on enlève le ruban des yeux, il voit pour la première fois une
lumière vive, étincelante, qui revigore l’esprit et anime la conscience.
Nous aidons le sens de l’âme par l’éclairage artificielle de la réalité du sens, en faisant apparaitre l’initié dans
notre chaine fraternelle, dans la Lumière radieuse, après que ce voyage a été fait en obscurité. C’est bien que nous
essayions à rendre grande la puissance symbolique de notre rituel par dignité et beauté, ceux qui veulent simplifier
le rituel étant de mauvais psychologues.
Ainsi, tel que l’initié devrait voyager dans l’obscurité il y a 4000 années lorsqu’il était reçu en mystère, aussi
l’homme du territoire du nord vivait l’hiver sans Soleil, en obscurité.
Mais c’est au moment où le Printemps arrivait et le Soleil faisait son apparition, que leur cœur sentait une
grande joie grâce à la Lumière. C’est à ce moment là où ils recevaient la Lumière. Et ils fêtaient ce moment comme
le plus heureux, comme la plus grande fête de l’année. Toute initiation Maçonnique est une fête de la Lumière. Le
souvenir des siècles et des milles d’années brille dans notre Rituel.
Afin de pouvoir atténuer le sentiment et l’existence du symbole nous avons rendu le plus beau possible, plus
digne et plus actif le rituel donc nos Temples doivent-ils être dépouillés de parures ? Pourquoi nos ouvrages soient-
ils humbles ? Pourquoi faire disparaitre toutes celles qui sont en serrée liaison - depuis milles années – avec nos
symboles ?
Notre vie de chaque jour est monotone et assez fragile sous la dictature de l’obscurité. Nous ne voulons pas
qu’on nous souvienne dans nos Temples de la vie mécanisée de nos temps. Nous, les êtres humains d’un temps sans
couleur, voulons de la Lumière.
Nos frères viennent directement des bureaux et des fabriques dans le Temple. Ils portent encore sur leurs
vêtements comme aussi sur leurs âmes la poussière des heures de travail. Pendant l’Antiquité le monde était plus
intelligent que celui d’aujourd’hui de point de vue ésotérique.
A ce moment-là n’existait aucune action symbolique sainte ésotérique qui ne fut pas précédée par un
nettoyage corporel, par un habit spécial et autres diverses préparations.
Nous sommes beaucoup plus négligents par rapport à cet aspect et ainsi nous rendons l’action spirituelle
plus pauvre que nous nous imaginons. La coutume adoptée dans beaucoup de Loges de venir habillé avec les
vetements de travail et fatigués après une journée de travail doit être supprimée.
Lorsque les Frères sont invités a un diner ils n’hésitent pas de s’habiller dans les vetements de gale. Pourquoi les
Frères n’aurions-ils pas le temps d’habiller les vetements noirs ? Ils marchent vers notre grand symbole.
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Le symbole de la Lumière reste au-dessus de toute réception de gale, n’importe pas l’éclat de la réception.
Ne laissons pas mourir la dignité extérieure. Cela n’est pas harmonique et produit une disposition non
harmonique si nous faisons des actions extérieures manquées de respect qui ont effet seulement lorsqu’elles
sont faites avec la pénétration de la plus grande dignité. Aussi, la légende de la Maçonnerie qui correspond aux
enseignements du degré de Maitre n’est pas autre chose qu’un symbole de la Lumière.
Le problème symbolique de la Maçonnerie est celui d’éveiller, d’activer et de l conduire vers le but. Mais la
Tendance vers la Lumière, elle est quoi ? Est-elle la tendance après la conception intellectuelle ?
Alors cela serait inutile car les frontières naturelles de l’Intellect sont fermées. La lumière de la connaissance
humaine est une petite et minuscule flamme qui avec beaucoup de difficulté illumine à peine autour d’elle.
La tendence vers la Lumière est donnée à l’être humain, lumière que son intellect ne verra jamais mais qui
remplit son âme avec un saint tremblement. La tendance vers l’union avec la Divinité, vers le sentiment de la Divinité,
vers la Patrie de la vie.
De la nuit du but de l’humanité, de sa faiblesse, de la poursuite tumultueuse de la mécanisation sans âme, des
prisons du démonique, du terrible froid du désert entre les deux pôles : Moi et le Monde, s’élève la tendance vers
le dernier but, vers la tranquillité qu’une personne sent après avoir achevé avec du succès un ouvrage commencé,
vers la liberté du libéré, vers la chaleur de la communauté spirituelle de l’être, où, sans temps et sans espace, l’âme
n’est plus torturée par la conscience de séparation liée de la terre, entre Moi et tout. C’est la Lumière. La Lumière qui
n’est pas matérielle, le grand symbole de tous les ésotériques, plus ancien que toutes les églises, plus ancien que
toutes les religions. C’est le symbole de ceux, qui par hasard, pendant le XVIII-eme siècle ont reçu le nom de Franc-
maçonnes mais qui depuis milles années étaient les adeptes de la Lumière.
Et dans cette tendance vers la Lumière, pas vers la flamme fragile et trouble du rationalisme obscure, dans
cette tendance vers la Lumière brillante et lumineuse de la profondeur de l’initié que les bases de l’être ésotérique
de la Maçonnerie sont mises.
Ce que Rousseaux a dit : « Retournons à la nature » pourrait se traduire par « Retournons au symbole vécu
avec intensité, à la profondeur du cœur ».
Conclusion :
« ….La Lumière éclaire dans l’obscurité et l’obscurité ne réussit pas l’attraper…. »
Selon l’Apôtre Jean,
Afin d’avoir plus de Lumière, on doit séparer le bon grain de l’ivraie.
Braves gens, la Maçonnerie a été et reste l’une de plus importantes écoles initiatiques du monde qui a toujours
contribué à la construction d’un monde meilleur et d’un monde plus pacifique.
Nos précurseurs ont complètement accompli leur devoir, il nous reste de les suivre avec beaucoup d’honnêteté,
en connaissant l’histoire de la Maçonnerie, en pratiquant les vertus et ayant de la foi en Dieu, le Grand Architect de
l’Univers.
Aujourd’hui, nous devons éveiller les êtres humains, seulement en recevant plus de Lumière, notre voie sera
une voie plus droite, plus illuminée, plus facile à voyager vers le jour de demain.
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The jurisdiction of English freemasonry extended not just over these
1odges but also over a further 1,300 lodges located across the British Empire
and its trading partners from Uruguay to Nova Scotia, throughout Africa from
Egypt to the Cape, across the Indian subcontinent to China and south to New
Zealand. Informal links were established by the founding of “imperial lodges”.
The first of these was Empire Lodge No. 2108, founded in London in 1885, to
strengthen “the bonds that unite the Dominions with the Mother Country, by
bringing the Brethren from Overseas into close relationship with Freemasons
in the Metropolis of the Empire”.
The first mention of celebrating the Bi-centenary of Grand Lodge can
be found in the proceedings of the Grand Lodge meeting held on 3rd June
1914. The Pro Grand Master, Lord Ampthill, proposed that the Board of General
Purposes be requested “to prepare a scheme for the fitting celebration in 1917
of the Bi-centenary of the foundation of Grand Lodge, with due regard to the
fact that genuine Freemasons in every part of the world are looking forward to
this occasion with deep interest and with the hope that it may be the means
of strengthening the bonds of the fraternity and confirming the true principles
of our Order”. Ampthill noted that he had received letters from across the
world asking what the Grand Lodge of England was going to do. At the next
meeting in September 1914 it was reported that the Board had appointed a
sub-committee to prepare “a preliminary sketch” of a scheme for a “fitting
celebration”. However the intervening months had seen the assassination
of Archduke Franz Ferdinand which had plunged Europe, including Britain,
into war. Accordingly the September report went on to say that, although the
committee had met, it had adjourned without taking any steps partly because
the Pro Grand Master had been absent on active service.
Despite the First World War, a celebration was organised in 1917. There Lord Ampthill
are no further reports in Grand Lodge until the actual events but how those celebrations developed can be pieced
together from the papers of Sir Alfred Robbins, the President of the Board of General Purposes, which are held by the
Library and Museum.
Robbins had been appointed as President only in 1913. He was a newspaperman, a well- respected and
influential lobby correspondent. The evidence throughout his papers is that he and Ampthill quickly built up a close
and effective working relationship. It was Ampthill who seems to have originated the wording of the motion proposed
at the June 1914 meeting.
After the June meeting, in a much longer letter dated 21st June and circulated to the sub-committee, Ampthill set
out his ideas for the bicentenary as a basis for discussion. “Is it to be domestic or imperial or International?”he asked.
Ampthill, an internationalist and the son of a leading diplomat, was quite clear that the event should not be purely
domestic given the extent of interest by overseas grand lodges. “Hospitality on an extensive scale is therefore expected
of us”, he wrote, “We should incur most damaging reproaches for insularity and selfishness if we did not respond to
the friendly expectations of …other Constitutions”. The celebration was to be “both Imperial and International and our
scheme must be sufficiently large in its conception and in its scope to be worthy of such pretensions”. Ampthill felt
that taking this approach ruled out events only applicable in a domestic situation such as “the erection of buildings,
unlimited distribution of “jewels”, wholesale promotions to Grand Rank (and) Gargantuan banquets on record lines”.
For Ampthill, the event should be “a feast of reason and a flow of soul”. It should demonstrate real hospitality
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by which he meant not just a banquet but “we must receive [our guests] into our homes and show them something
of our lives and of English life in general”. Provincial Grand Masters who were owners of stately homes, he suggested,
should be prominent in this element but “brethren of all grades will be able to assist in accordance with their means
and their opportunities”.
The intellectual side of freemasonry was for Ampthill by far the most important although he noted “unhappily
it is the most neglected”. The Bi-centenary was “to prove that the light of our ideal is burning as brightly as ever and
has not be(en) obscured or extinguished by the dust and fog of materialism and [it was] to proclaim a new message
of hope and enthusiasm to Freemasons all over the world”. He envisaged conferences to be an important part of the
celebration in order to ensure “serious business of mutual importance”. “We must seek the advice of our scholars and
pundits in this matter and so lay down the lines of the Conferences before we send out any invitation”.
Ampthill then turned to practical matters: the date, “June in the week of the Quarterly Communication of Grand
Lodge” and the place – “we shall want the Albert Hall”. However the celebration was not to be confined to London but
festivities and conferences were to be held in provincial centres such as Liverpool and Bristol.
The masonic press, which reported the proceedings of Grand Lodge meetings, soon endorsed the idea of a bi-
centenary celebration. In an article in The Freemason, ten days after the June Grand Lodge meeting, three particular
ideas were advanced: a two day conference of “English and Foreign” masons, the appointment (and payment) by
Grand Lodge of a dozen lecturers on the historical side of freemasonry to lecture to members across the country
and the publication by Grand Lodge of a book called “Our Forefathers in the Craft” which was to be given to all
members in 1917, “the cost will be well repaid by the interest and enthusiasm created in the Craft, and the book will
become a treasured one to be kept and handed down to our descendants”. It seems likely that the article’s author,
“Prospector”, was Albert Calvert, a former mining engineer turned masonic author. In the following month on 25th
July, the Freemason published a further article about the bi-centenary written by the pioneering masonic historian,
Robert Freke Gould, which argued for a leading role to be played in the event by the Time Immemorial lodges in
England and the oldest lodges in Scotland.
The first Committee meeting was scheduled for 5th August 1914. War was declared the day before and as
several of its members were unable to attend, the committee was adjourned without doing any business as reported
at the September Grand Lodge meeting. The next note in Robbins’ files is dated 4th October 1915 at which time the
Committee felt that it was quite impossible to take any action. They were agreed that some celebration should be
held but further consideration was to be postponed until May 1916.
By that time an outline of the celebration had been developed: an Especial Grand Lodge meeting at the Royal
Albert Hall on Saturday 23rd June to be followed by a masonic church service on Sunday 24th June. On Monday 25th
June guests were to be invited to the opening of the extension to Freemasons’ Hall in Great Queen Street, then being
built as a memorial to Edward VII.
By January 1917 the dates, ticket allocation and timings of the meetings were all agreed as was the design of
the Bi-centenary jewel although “special difficulties” attended its production. Replicas in gold were to be presented
to the Grand Master, Pro Grand Master, Deputy Grand Master and the Grand Secretary and the Grand Masters of
Ireland and Scotland if they attended.
It was to the Grand Director of Ceremonies, J. S. Granville Grenfell, that most of the responsibility for the
ceremonial elements fell. He was headmaster of a Hampstead prep school and worked closely with the Assistant
Grand Secretary, William Resbury Few, as he explained to Robbins in a letter dated 30th May 1917,
“I was working one night up to four o’clock… Few has managed to get 150 [charity]collecting boxes … and I am
arranging to see the men who have managed the collecting when the [Albert] Hall has been full to find out exactly
how it has been done. It is the little details in these matters which make the difference between anything being
methodically and quickly done and being muddled…4000 medals are finished, the seats …have all been allotted to
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the Lodges; the Grand Officers’ tickets have also been allotted and are ready for printing”.
As well as affecting the production of the Bi-centenary jewel, the war was also, of course, affecting travel and transport.
It was left to Grenfell as the Grand Director of Ceremonies to invite “distinguished Foreign Brethren who might be in
this country at the time of the Commemoration”.
The organising committee had asked the Librarian and Curator, William Hammond, to produce a short
pamphlet on the historical background which was reproduced in the official record of the proceedings. But others
had taken matters into their own hands. Albert Calvert had prepared a bi-centenary history called The Grand Lodge
of England 1717-1917. This was lavishly produced with 280 full page illustrations amidst its 300 pages of text. An
extensive review by The Freemason on 2nd June was followed by a full page advertisement in the 30th June edition,
the same edition which reported on the events at the Royal Albert Hall.
A typed summary of the tickets requested and allocated in Robbins’
papers demonstrates a successful programme of events at the Royal
Albert Hall, particularly for the service of prayer and thanksgiving on
the Sunday. Over 10,500 tickets were requested for that day but space
constraints meant that only 7,316 could be allotted. Taking into account
tickets issued to the Grand Officers and event stewards, attendance was
8,246.
Ampthill had clearly stated his opposition to “wholesale promotions”
so only a modest number of names were promoted or appointed to
Grand Rank at the Especial Grand Lodge. Amongst those who received
promotions was John Hilton Carter, the manager at the Royal Albert Hall.
The war had also undermined Ampthill’s ambition to create an imperial
and international event. As well as deputations from the Grand Lodges
of Ireland and Scotland, a number of overseas freemasons attended
although they were only able to do so because they were already in
Britain. They included Sir George Ruthven Le Hunte, a former Governor
of South Australia and Past Grand Master there, Sir Newton J Moore,
a past premier (and Past Pro Grand Master) of Western Australia who,
whilst Agent-General for Western Australia in London between 1911-
1918, had responsibility for Australian forces’ depots in the UK. Sir Henry
McMahon, diplomat and Past Grand Master of Egypt, was only able to
attend because he had been dismissed from his government position
in the Middle East a few months before. Telegrams and loyal addresses
were, however, received from around the world.
Sir Alfred Robbins The idea of extending the event to three days and opening the Edward
VII Memorial extension to Freemasons’ Hall on the Monday fell victim to war time restrictions on building work which
postponed its construction to such an extent that it was never completed and the monies raised for the Memorial
were eventually put towards the postwar building of an entirely new Hall financed by the Masonic Memorial Fund.
Ampthill’s idea of individual members receiving guests into their homes was never mentioned perhaps because the
lack of overseas visitors rendered the idea unnecessary. Wartime food controls, although never on the scale of the
Second World War, ruled out any idea of a banquet.
The Bi-centenary breast jewel was able to be worn by all freemasons eligible to attend Grand Lodge on 23rd
June 1917 (but not all members). Those attending the Especial Grand Lodge were entitled to wear a special bar on the
ribbon and the jewels of those volunteers acting as Special Stewards on the day had an additional S.
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Robbins’ papers include a handwritten note of the costs and
income from the event. The Royal Albert Hall hire costs were £356 (about
£28,000 today). 8,272 bi-centenary jewels were sold each at 10 shillings
(about £39 today). The 18ct gold jewels given to the Grand Master and
others cost 7 guineas each (about £575). The charity collection at the
Royal Albert Hall raised £643 equivalent to £50,000 today.
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Voilà la Philosophie de la Franc-Maçonnerie résumée (La Flûte Enchantée 2e acte, Nr. 15): Sarastro chante:
*Les informations aux sujets de l’affiliation et la vie maçonniques de Mozart sont grace à Frère Peter Back-Vega, Directeur passé de
l’Österreichisches Freimaurermuseum, Rosenau (Musée Franc-maçonnique Autrichienne, Rosenau -- sous la Grande Loge d’Autriche).
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S elon la définition le devoir est un accord fixé ou une entente, dont le non
respect conduit à un avertissement ou à une sanction, lesquels sont dans les
rituels des différents degrés clairement spécifiés et communiqués d’une manière
drastique au candidat.
Nous connaissons les devoirs envers l’état, la société, la famille, le partenaire et
soi-même.
Il y a:
Δ - les obligations légales comme, les devoirs de la mère ou du père, des parents, les devoirs d’assistance, les
obligations fiscales, militaires, etc…
Δ - devoirs moraux, humanitaires, sociaux, comme parrainage ainsi que les obligations d’assistance envers les
personnes dans le besoin.
Δ - les devoirs autodéterminés et volontaires, chez nous particulièrement les devoirs envers sa loge et ses frères,
mais aussi les devoirs émotionnels envers soi-même et les devoirs que l’on partage avec son / sa partenaire.
Les risques et les difficultés en rapport avec les devoirs sont extrêmement variés :
Δ - Nous pouvons faussement évaluer les devoirs, respectivement sous-estimer, totalement les négliger ou bien les
surestimer, ou au pire en tirer parti pour exercer un pouvoir sur les autres !
Δ - Les devoirs dans la famille: combien dois-je en prendre en charge – combien puis-je les imposer aux autres ?
Est-ce que je peux aussi les refuser ?
Δ - Est-ce que « faire son devoir » est synonyme d’ « assumer sa responsabilité » ? Ce qui est sûr, c’est que à partir
des devoirs il est possible d’intervenir, même sans prendre de responsabilité.
Les devoirs peuvent avoir aussi pour certains un aspect négatif, notamment lorsqu’ils sont imposés, pour
ainsi dire forcés, comme la nomination par le maître pour un poste. Ainsi ils apparaissent souvent contraignants. Les
devoirs sont souvent rationnels, factuels et peuvent être impersonnels. « Assumer sa responsabilité » inversement
ils sont autodéterminés et agissent plutôt en déployant la responsabilité personnelle et un sentiment positif.
Le franc-maçon n’a qu’un seul, vrai devoir à savoir travailler en silence à sa pierre brute comme faisant partie
de son développement éthique et moral personnel et de sa mise en œuvre quotidiennement. Ceci est l’état d’esprit
du devoir comme maxime suprême pour les intégrer dans son parcours de vie. Cependant chacun d’entre nous frère
franc-maçon sait ce que veut dire prendre en charge le devoir, il serait judicieux d’y penser concrètement. En plus les
serments pris lors de la réception au grade d’apprenti, de compagnon et l’élévation au grade de maître, ainsi que
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l’installation solennelle du maître en chair aident à comprendre et sont résumés ainsi :
LE SERMENT de l’apprenti
Je le jure et promets sur mon honneur et ma conscience :
Δ - De me dévouer de tout cœur et de toute ma force au service de l’humanité.
Δ - D’accomplir par conséquent en toute conscience mes devoirs envers ma famille, ma commune, mon pays et la
communauté de tous les êtres humains.
Δ - De maintenir avec honneur la tradition maçonnique, ne pas communiquer les affaires internes de ma loge à
l’extérieur et préserver la confidentialité ce qu’un frère m’a confié.
Δ - De suivre avec obéissance, les lois de la fraternité et des coups maillet du maître.
Δ - De soutenir avec force les travaux de ma loge, lui consacrer temps et soutien et ne pas la quitter sans raison
importante.
Δ - De soutenir et conseiller mes frères et les promesses du maçon consciencieusement.
LE SERMENT du compagnon
Je le jure et promets sur mon honneur :
Δ - De m’acquitter avec ardeur des devoirs promis lors de ma réception.
Δ - De prendre volontairement en charge des tâches supplémentaires.
Δ - De pratiquer la maîtrise de soi et travailler sans cesse à mon perfectionnement.
Δ - De garder le secret au sujet de la tradition maçonnique du compagnon.
Δ - De préserver et de promouvoir l’amitié et la fraternité de notre communauté.
LE SERMENT du maître
Je le jure et promets sur mon honneur :
Δ - D’être efficace dans notre communauté, moi comme frère et maître.
Δ - De pratiquer l’art de rester silencieux.
Δ - De lier ma vie présente à la mesure de l’éternité.
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En France, à partir du XVIIIe siècle, la musique était de plus en plus présente dans les Tenues de la Loge.
En 1737, le compositeur Jacques-Christophe Naudot a fait paraître le premier recueil : Chansons notées de la trés
vénérable Confrérie des Maçons libres, précédées de quelques pièces de poésie convenables au sujet et d’une
Marche.
Après lui, ce sont les frères Lansa et Tierce qui ont traduit de l’anglais et ont mis en musique des textes.
D’autres frères ont commencé à créer des recueils de chansons d’après leur goût.
À la fin du règne de Louis XV « la musique tient une place considérable, intégrant en loge des véritables ensembles
instrumentaux composés de 7 musiciens » ! . Cette musique était composée par des francs-maçons et l’audition
n’était accessible qu’à des Maçons initiés.
D’après M. Strebel, le Groupe de Recherche Alpina, « la pratique de la musique et du chant en loge contribue
essentiellement au maintien de la communion des esprits lors des travaux rituels, mais aussi – dans la mesure où
elle est en adéquation avec le texte et la gestuelle – à marquer plus intensément la perception du déroulement du
rituel » .
L’analyse de la premiere édition du recueil Chansonnier de Naudot, qui contient 35 chansons, permet de
constater que notre manuscrit est bien plus grand, car il possède 73 pièces.
En tenant compte des textes qui y sont inclus, on peut reporter le manuscrit à une date ultérieure, l’apparition
du recueil de Naudot, puisqu’il contient également des textes du Recueil de chansons des francs-maçons à l’usage
de la Loge de Ste Geneviève (1763) et une série de chansons qu’on trouve à d’autres auteurs du XVIIIe siècle.
Le manuscrit est composé de 250 pages et il renferme: 199 pages écrites à la main, 27 planches et 24 pages
qui n’ont que des portées, sans notes de musique.
Les planches contiennent des gravures liées au symboles bibliques et maçonniques, où on a ajouté des
cherubins, des créatures légendaires ou encore des fleurs de lys. Les gravures sont découpées en papier avec
précision et fidélité des détails et ensuite collées sur des cartons peints en bleu. Les planches sont complétées par
de petits messages : « Salomon puise la justice dans la Nature », « Justice, Sagesse, Prudence dirigent nos mœurs.
La force nous soutient », « Plan du Temple de Jerusalem », « La source des sciences », « Travaillez jusqu’a l’heure
indiquée et venez ensuite recevez votre salaire », « La conaissance des temps », « Trois nous gouvernent suivons
leur lumière », « L’amour de la science doit accompagner celuy de la vertu », « La Sincérité nous met tous d’accord
», « Celui qui cherche la lumière la trouvera », « Venez à Moi vous qui estez dans les ténèbres et je vous feray voir
la lumière », « Rien n’eschape à son regard », « PONE COR
TVVM ET VIDE OCVULIS TVIS, ET AVRIBVS TVIS AVDI QVAE
LOQVOR AD TE DE VNIVERSIS CAEREMONIIS DOMINVS
DOMINI. Ezechiel. 44 », « La droiture est la base de tout »,
« Etudiez pour apprendre », « Mes rayons radieux semblent
quitter les cieux pour vous faire voir la lumière venez vous
eclairer en force »...
Le manuscrit se compose d’un fragment de l’Evangile
selon St Jean, un acrostiche, le Portrait d’un franc-maçon, 8
discours , 62 chansons et poèmes.
Il n’y a que deux poèmes qui mentionnent les noms
d’auteurs. Le premier c’est l’Apologie des Francs-Maçons par
le F.[rère] Procope Couteaux.
( Photo BU Archives )
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Michel Procope-Couteaux (1684–1753) - médecin et franc-maçon, c’est le frère de Francesco Procoppio
Coltelli, alias François Procope Couteaux (le célèbre propriétaire du plus ancien Café de Paris). « [Michel Procope-
Couteaux ] fit l’objet de poésies maçonniques diverses où il se trouve comparé à Socrate (Fréron) ou à Esope (Momus,
Registres de la Calotte). Le café Procope, tenu par son frère était un lieu de rendez-vous pour les Francs-Maçons
français et étrangers [...].
1
Plusieurs fois on nomme le roi Louis
24. Menuet maçon Accordé nous votre Souffrage, [accompagné d’ un petit 91
couplet]
25. Chanson. Rare discretion Qu’un franc-maçon ne se demonte pas 94
26. Ronde maçonne Etre impenetrable, jusqu’a la table 95
27. Autre. Freres que des plus doux accords 97
28. Chanson Lorsque sous le regne d’Astrée 100
29. Chanson. Sur le menuet des Maçons Pour passer doucement la vie 101
30. Chanson Ah ! qu’il est doux de passer la vie 104
31. Chanson Apprentifs, Compagnons et Maitres 105
32. Chanson Comus ne peut de la Table 108
33. Chanson Dans ces banquets delicieux 109
34. Chanson Cher amant tu es franc-Maçon 112
35. Chanson La lanterne a la main, 113
36. Chanson de tous les Capucins Nous possedons l’Art de nous taire 116
37. Chanson Tous les plaisirs de la vie 117
38. Chanson. Comme la Precedente Les plaisirs purs et tranquiles 120
39. Eloge des Maçon[s] Frères maçons dans cette Loge 121
40. Chanson Dans nos Loges nous batissons 125
41. Chanson Aimable Maçonnerie 128
42. Autre La Justice et l’Innocence 128
43. Chanson Par trois fois trois mes frères 129
44. Chanson. Les Pelerins Nous agissons avec franezise 134
45. Chanson Il m’est donc permis 135
46. Chanson Des francs-maçons le Saint langage 137
47. Chanson C’est icy le Sejour 140
48. Chanson Du moindre rang au Diadême 141
23
49. Chanson Nous vivons tous en bon accord 144
50. Chanson Quel est ce monde enchantés 145
44. Chanson. Les Pelerins Nous agissons avec franezise 134
45. Chanson Il m’est donc permis 135
46. Chanson
Magazine Des francs-maçons
édité par le LE CENTRE REGIONAL D’ETUDE le Saint langage
FRANC - MAÇONNIQUE PARIS - BUCAREST 137
47. Chanson C’est icy le Sejour Année XII-N.1 / 2017 140
48. Chanson Du moindre rang au Diadême 141
49. Chanson Nous vivons tous en bon accord 144
50. Chanson Quel est ce monde enchantés 145
51. Chanson... Ioconde Iris si ton Ambition 150
52. Chanson D’une innocente vie 151
53. Chanson Aujourd’hui rien n’est compassé 154
54. Couplex nouveaux. Quoy ma Voisine es tu fachée A mes doux daigne enfin te rendre 155
55. Autre. Ou s’en vont ces gays Bergers Ou s’en vont ces francs-maçons 157
56. Chanson Noe maçon tres venerable 162
57. Chanson Nous seuls des secrets des maçons 163
58. Chanson [...] ... Nous jouissons dans nos hameux D’une aimable fraternité 167
59. Chanson. Loin d’icy le chagrin et le soucy. Cherissons l’ordre que nous professons 169
60. Chanson Je viens devant vous 171
61. Chanson Recevés tres aimable frères 173
62. Chanson Puis que cet air plait a la ronde 177
63. Chanson... du frere Cuvillier Jadis tu chansonnois si bien 179
64. Chanson Dans nos banquets point de melancolie 182
65. Chanson Tes charmes sont toujours nouveaux 183
66. Chanson Buvons, buvons de ce vin frais 185
67. Chanson Quel plaisir d’etre maçons 187
68. Chanson Dans ce doux et charmant festin 191
69. Chanson Vous voulé du franc-maçonnage 192
7O. Chanson Faisons remplir tous nos barils 193
71. Autre Dans une égalié parfaite 194
72. Chanson Mes cheres soeurs jusqu’a demain 195
73. Autre [...] ... des fanatiques. Frères buvons à la santé 198
Parmi les textes du manuscrit on a pu identifier 27 chansons qui se trouvent aussi dans deux recueils de
Naudot. Il s’agit des numéros : 3, 17, 18-22, 24, 27, 30, 32, 33, 35, 37, 40, 43, 45, 47-48, 52, 55, 59-60, 62, 64, 66, 70.
D’autres 9 chansons ici présentes proviennent du Recueil de chansons des francs-maçons à l’usage de la Loge de
Ste Geneviève. Il s’agit donc des numéros : 6,13, 31, 38, 39,42, 49, 58, 73.
Les historiens français consultés estiment que le manuscrit ne peut être antérieur aux années 1740, car les
plus anciens textes franc-maçonniques ont fait l’apparition après cette date, ni postérieure à 1780, car il aurait eu un
aspect un peu différent.
D’après l’ordre chronologique d’événements, dans le manuscrit on rencontre deux textes qui parlent du roi
Louis XV (1710 – 1774): le no. 16 , Morphée, franc-maçon. [Incipit : Sur un gazon fleuri, près les bords de la Seine et vers
la fin : Sous l’Auguste Louis, dont l’amour le plus tendre Couronne les Vertus [...] et le no. 23, La Convalescence du Roy
sur la Marche des maçons. [Incipit : Réunissons mes frères, on retrouve à plusieurs reprises le nom du roi Louis XV].
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Il s’agit de la période comprise entre 1744, ”L’épisode de Metz » quand Louis XV tomba malade (la chanson
no. 23) et jusqu’aux années 1760/1770 (la chanson no. 16) lorsque le roi Louis XV était encore populaire.
Une pièce importante comme point de repère pour la datation du document est le no. 17, Chanson sur la
Marche des Francs-Maçons., qui provient d’une autre version du chansonnier de Ste Geneviève publié en 1765.
Notre estimation pour les années 1760/1770 peut être soutenue par ces deux textes y inclus. On peut situer le
manuscrit entre la date de l’impression du recueil de Naudot et celle de l’apparition de chansonnier de Ste Geneviève.
Bien que le recueil reste inédit, sur la dernière planche, il y a des lettres qui rappellent la calligraphie du
XVIIIe siècle, caractéristique à l’époque de Versailles. Ce sont les lettres : AMBPLEOV. Ou peut-etre il s’agit de la
lettre Β écrit en effet miroir. Est-ce qu’elles ont une signification ?
Le manuscrit est « habillée » dans une reliure très soignée en peau de truie, de couleur rouge sombre.
Le décor « à la dentelle » (apparue vers 1740 et présente jusqu’ à la Révolution) présente un encadrement doré
spécifique a cette période. Les plats sont recouverts de quatre filets et un miroir ornées d’une palette à motif floral,
pointillée, ou bien avec des étoiles et des motifs maçonniques : des équerres et des compas. Le centre des plats
est laissé nu. Le dos de la reliure est orné à 5 faux nerfs séparés par un triple filet d’or. Entre eux, il y a de différents
symboles maçonniques : l’équerre, le compas, la truelle, le niveau avec le fil à plomb, la hache, entourés des fleurs
de lys, des étoiles, deux griffons, etc.
La pièce de titre en peau bleu marin est gravé en lettres d’or. Les tranches du corps d’ouvrage sont également
dorées. Un signet est fixé en tête du livre. Le contreplat est faite en papier deminoté (notamment un papier blanc
étoilé d’or, typiquement pariesien) . Ce type d’assemblage est intimement lié à la Régence et au regne de Louis XV,
qui voient la remise à l’honneur des arts décoratifs conçus comme un tout, mouvement auquel participe la reliure .
Pendant l’analyse du manuscrit des questions naissaient sur son histoire. La recherche de provenance des
gravures a pris du temps. Sur les planches on ne voyait pas de traces permettant d’identifier leur origine. Et pourtant,
sur la planche no. 4, il y avait un nom du graveur : N. Regnesson ! Le fondateur d’un réseau parisien de graveurs
rémois au XVIIe siècle. ₁₀
₁₀ *
Bulletin du Centre de recherche du château de Versailles : Sociètés de cour en Europe, XVIe-XIXe siècle.
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l’initiateur de l’illustre Robert Nanteuil, comme lui Rémois ; accessoirement comme le
beau-père de Gérard Edelinck.
Est-ce que l’environnement, où cette compilation a été faite, est bien Lorient,
en Bretagne ou plutôt L’Orient à Paris ?
Pour ceux qui désirent toujours dépister l’auteur du manuscrit, un scan a
été mis en ligne et il est accessible sur le site Bibliothéque numérique de la Grande
Pologne: http://www.wbc.poznan.pl/publication/481714.
Pour les historiens qui souhaitent approfondir des documents de la Collection
maçonnique en d’autres langues, la Bibliothèque Universitaire de Poznań posséde un
catalogue exhaustive sur le site : http://buuam.digital-center.pl - masoniki. Dès début
de l’année 2016, un Catalogue des imprimés francs-maçons en langue française vous
attends à consulter 2395 des titres sur le site : http://hdl.handle.net/10593/14305 . 11
11 *
Iuliana Grażyńska, Materiały do katalogu druków w języku francuskim w zbiorach
masońskich Biblioteki Uniwersyteckiej w Poznaniu, 278 s.; 2016. http://hdl.handle.
net/10593/14305 .
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L
puisqu’on doit savoir une fois pour toujours que les
e réveil,
de nuit rouge, années de fil de fer barbelé, les maçonnes
ont été détenus dans les plus épouvantables prisons
communistes, les fortunes confisquées, beaucoup
maçonnes roumains, soit ceux de l’intérieur du pays, d’entre eux y trouvant leur mort, sans avoir jamais revu
prisonniers dans les camps d’extermination communistes, leurs familles.
soit ceux de l’étranger, en exile, ont maintenu la lumière On peut àprésent apprendre des informations
maçonnique toujours allumée, lumière qui ne s’est jamais concernant cette oppression barbare de la sécurité
éteinte. de l’état roumain contre les maçonnes par l’étude des
Le lendemain de la révolution de 1989, à la archives du Conseil National pour l’Etude des Archives de
maison du frère Nicu Filip sont venus les frères de sa la Sécurité, le fond documentaire « Le Problème Occulte
génération et notamment :Costică Bărbulescu, Dinu » que moi aussi j’ai, en détail,étudiéles annéesdernières,
Roco, Gheorghe Cercel, Edmond Nicolau, et autres, tous la surveillance et l’interdiction de la maçonnerie qui a été
initiés avant 1945. disposée jusqu’au mois de décembre 1989.
Ils se sont pris dans les brans et ont commencé Donc, le fondement, le point zéro, le premier et
à pleurer comme les enfants puisqu’ils n’ont jamais le plus important moment de l’histoire de la maçonnerie
penséd’arriver vivre le moment de la liberté, le moment roumaine est celui de la réunion pour la première fois,
de la réapparition de la maçonnerie libre en Roumanie. en tenue maçonnique, du décembre 1989, lorsque
Mamiţa, l’épouse du frère Nicu Filip a pris un drap, les maçonnes ont repris le contact entre eux et ont
l’a rompu en morceaux, de son ourlet a fait les cordons et commencé, à la suite de ce moment-là,s’organiser en
ainsi on a créé les premiers tabliers maçonniques que les loges maçonniques, etc.
frèresprésents a ce moment-la ont portés. Le moment 24 janvier 1993 constitue le deuxième
Ce moment a été un moment de grande émotion, moment historique, un moment purement administratif
avec une signification initiatique les plus profondes, et d’organisation, moment déclaré par des faussaires de
sacrées et inoubliables qui a pratiquement marqué la l’histoire, en spécial par des communistes et espions des
cesse de la persécution contre les maçonnes et contre services spéciaux du pays et de l’étranger, faussaires qui
la maçonnerie. ont opprimé la maçonnerie, avant et après 1989, vraiment
On ne doit pas oublier que, pendant les 45 années
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sous un autre masque, comme étant le moment réel de contestés, par les maçonnes, en spécial, et par les
la renaissance de la lumière maçonnique sur le territoire profanes en général.
de Roumanie. Entre ces années, à partir de 1989 et jusqu’en 1993
Faux, rien de plus faux, puisque, comme je vous on a fait des nombreuses initiations maçonniques, sur
l’ai déjà dit, la lumière ne s’est jamais éteinte, même lesquelles on ne sait plus rien, le Registre Maçonnique de
pendant la période du communisme, dans les prisons, cette période-là a pratiquement disparu, par le soin des
la flamme est vivement restée a llumée dans l’âme services d’après 1989 qui ont eu un ordre de supprimer
de chaque frère, puis en liberté, ceux qui ont réussié toute trace concernant les initiations faites pendant les 3
chapper, ont communiqué en secret entre eux, c’est vrai, années de débuts maçonniques.
sans avoir réussi se réunir dans des tenues maçonniques D’ailleurs en octobre 2006 aussi, on a rendu
ou dans des temples maçonniques, mais la lumière public l’effraction du siège du Suprême Conseil Roumain
maçonnique a été éternellement vive dans les cœurs et de degré 33 et dernier pour la Roumanie, conduit par le
consciences de chacun d’entre eux. frère Costel Iancu lorsque l’entière archive maçonnique a
Le 24 janvier 1993 a plutôt signifié un réveil de la été volée, les ordinateurs aussi, etc., objets qui n’ont plus
maçonnerie, une revigoration des maçonnes, un repris été trouvés, quelle coïncidence ! Les Roumains disent : «
des contacts avec les frères d’exil, une sortie a la lumière le loup mourra dans sa peau », Mon Dieu comme cela est
de la maçonnerie, en passant de secret au discret, vrai !
recevant aussi un soutien venu de l’extérieur de la part Le frère Nicu Filip a été choisi conduire la
de la maçonnerie américaine et italienne. maçonnerie roumaine et comme son premier désir- celui
On doit savoir que le Fr :.Nicu Filip a reçu soutien d’être oint par les frères d’Yougoslavie- a été opprimé,
maçonnique pour la première fois de la part de la Grande cette fois-ci, il a demandé que le réveil de la maçonnerie
Loge Nationale de l’Yougoslavie de ce temps-la, mais roumaine se fit dans un cadre organisé, c’est–à-dire dans
puisque les services, qui ont toujours voulu contrôler un Convent Maçonnique, le 24 janvier.
et tout savoir, y sont intervenus, comme de nos jours La signification de ce jour de 24 janvier, je
aussi, ont détourné cet appui des frères d’Yougoslavie, pense que je ne doit pas la présenter de point devue
imposant le soutien de la part des frères d’Italie et profane, historique, mais je seulement dois dire que,
Amérique. des discussions que j’ai eues avec le frère Nicu Filip
Hélas, quel néfaste moment, en droit on aurait , j’ai compris que la maçonnerie travaillait et parlait au
du immédiatement contacter les frères roumains d’exil, monde à l’intermède des symboles, c’est la raison pour
de Paris, frères qui avaient continué travailler dans les laquelle il a souhaité marquer ce début d’organisation,
loges de la Grande Loge de France, sous la direction du d’administration, ce jour profondément symbolique pour
frère Marcel Schapira, qui avaient une grande expérience tous les Roumains, qui soient réunis, en se serrant les
maçonnique, une culture et une raison maçonnique, mains, éternellement, ayant un seul sentiment et un seul
même si formée à Paris, mais sentie et vécue de manière battement de cœur, comme dans le cadre d’une vraie
roumaine. fraternité, pour la Roumanie.
Dans le livre que j’écris a présent : « LA Depuis le début, on doit préciser qu’afin de
FRANCMACONNERIE TELLE QU’ELLE L’A ÉTÉ » tome II, soutenir la maçonnerie sur le territoire de Roumanie,
qui contient la période à partir de 1989 jusqu’à présent, je immédiatement après 1989, n’ont été présents ni les
vais décrire en détail des déclarations des frères qui j’ai frères Anglais, respectivement de la Grande Loge Unie
connus le lendemain de la révolution, a ce moment, uns d’Angleterre- United Grand Lodge of England (U.G.L.E),
se trouvent a l’Orient Eternel, autres sont en vie, leurs ni les frères de la Grande Loge de France- Grande Loge
témoignagesétant essentiaux pour la connaissance de France (G.L.F), celle qui avait hébergé la maçonnerie
de la vérité historique et pas de mensonges dits par la roumaine en exile pendant le temps du communisme de
maçonnerie d’après 1989, mensonges qui sont durement Roumanie.
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Le frère Nicu Filip m’a toujours dit qu’il aurait été Anglais n’ont réagi ou intervenu d’aucune manière, pour
plus honnête et juste que nous eussions été oints par des raisons manquées de substance, le frèreNicu Filip
les frèresserbes, nos voisins, puisque ceux de la Grande disait de toute son âme, mêmeétanttrès indigné que le
Loge de France ont eu beaucoup de bon sens, attendant Duc de Kent, le Grand Maitre, pratiquement le lendemain
de notre part le début des démarches dans ce sens, de 1989, comme un frère ainé, il aurait du venir et aider les
comme un remerciement et reconnaissance pour toute frères roumains tombés à genoux, après 45 années de nuit
l’aide offerte pendant la période que nous avons vécu rouge, mais il ne l’a pas fait et jusqu’à présent on n’a pas
des difficiles temps pendant le communisme. signé un Traité d’Amitié et Reconnaissance Réciproque
Concernant la Grande Loge de France, entre la maçonnerie roumaine et celle anglaise, il existe
après le Convent Extraordinaire de Brașov de 2002, seulement un Diplôme de reconnaissance et ce diplôme
lorsqu’ensemble avec le frère Nicu Filip nous avons a été donnétrès tard, approximativement en 2009, mais ,
dévoilé pour la première fois la corruption de la Grande je répète, il n’existe pas jusqu’à présent un Traité d’Amitié
Loge Nationale de Roumanie (la ligne anglo-saxonne), et Reconnaissance Réciproque signé, puisque le diplôme
une année en avant, à Paris ont été arrêtés presque est une chose et une autre chose est le Traite, ces
tous les membres du Grand Conseil de la Grande Loge documents constituant des documents maçonniques
Nationale de France (G.L.N.F., la ligne anglo-saxonne), différents.
toujours pour des faits de corruption, la Grande Loge de C’est très important de savoir qu’au long de
France (G.L.F) m’a envoyé une lettre par laquelleon m’a l’histoire, les relations maçonniques roumaines-anglaises
sollicité d’annoncer toutes les autres Grandes Loges de ont été spéciales, mais voilà que pas toujours les frères se
Roumanie de l’arrivée d’une délégation officielle de la comportent comme les frères, il y a aussi des moments
Confédération Grandes Loges Unies d’Europe (G.L.U.D.E), de conservation, de prudence, d’indifférence comme
composée par lesfrères suivants : l’ancien président probablement les Anglais ont fait.
G.L.U.D.E, Fr. Bernard Bertry et ancien Grand Maitre de la En conclusion, les Anglais et les Français ont fait leur
Grande Loge Traditionnelle et Symbolique Opéra de Paris, apparition plus tard dans le paysage maçonnique
Jean Claude Bousquet, le président G.L.U.D.E ex exercice roumaine, je répète, au début, c’étaient les Italiens et
et ancien Grand Maitre de G.L.F. et Charles Jameaux, le les Américains et bien sûr, les influences des services
Secrétaire G.L.U.D.E qui souhaitaient avoir des entretiens de toutes les parties, mais je parlerai plus tard de ces
avec toutes les Grandes Loges maçonniques de notre aspects dans le livre que j’écris, avec des exemples etc.
pays. Ainsi qu’à 24 janvier 1993, à Bucarest, à Casa Vernescu,
Nous avons organisé ces entretiens et à la Salle des Miroirs, le Premier Convent Maçonnique a
la fin , quelques jours après, j’ai été annoncé que eu lieu, avec un but administratif et d’organisation de
d’entre tous, nous avons été sélectionné s puisque la maçonnerie roumaine, je répète, pas pour allumer
nous accomplissions tous les critères de régularité de nouveau la lumièremaçonnique, puisque la lumière
maçonnique, signant ainsi pour la première fois après ne s’est jamaiséteinte, a l’aide offerte par des frères du
1989, ce n’est qu’a la date de 12 décembre 2003, le Traite Grand Orient d’Italie, par la présence du Grand Maitre, I1 :
d’Amitié et Reconnaissance Réciproque avec G.L.F, Le Fr. Giuliano di Bernardo et des frères d’Amérique, Douglas
Grande Maître à ce moment-làétant Fr:. Yves Max-Vyton Lemons, Fred Kleinknecht, D.Wdoord, ElvioScubba,
et immédiatement après nous avons été admis à pleins Alfredo Diomede etc.
droits dans le cadre de la Confédération des grandes Le 24 janvier 1993 a été le moment où les
Loges Unies de l’Europe et avec cette occasion nous Américains, les frères de la Grande Loge de la Base
avons signé la Carte Blanche Maçonnique de l’Europe et N.A.T.O ont offert aux maçonnes Roumains des cadeaux,
le Traité d’Adhésion aux Grandes Loges Unies d’Europe. des garanties, des diplômes de degré 32 à plus de
Concernant U.G.L.E, pratiquement la Grande 176 franc-maçonnes Roumains au Cercle Militaire
Loge Mère du Monde comme elle est appelée, les frères de Bucarest donc un encouragement extraordinaire
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pour que la maçonnerie roumaine prenne essor, se Comparée et Recherche Maçonniqu, nous réussirons
développecomme elle le fait partout dans le monde. en temps, avec le soutien et l’aide de tous ceux qui
La malchance est que ces gestes symboliques sentent encore de manière roumaine, rebâtir une
offerts, ont été mal compris par beaucoup d’entre les maçonnerie authentique, une maçonnerie roumaine
frères Roumains, par ignorance ou avec intention, tel que et une maçonnerie a la portée des Roumains, une
la maçonnerie roumaine a dérapé, arrivant aujourd’hui maçonnerierégulière, de rituel, traditionnelle, morale et
une maçonnerie dégénérée, compromise, corrompue, spirituelle.
sans aucun but, sans aucune direction. Je demande aux Roumains de conscientiser que la
Je ne souhaite pas faire l’analyse de quelqu’un maçonnerie au long de l’histoire a fait entièrement
mais, chaque année, le 24 janvier, je ne peux ne pas dire son devoir, a contribuà a la modernisation du pays, les
aux générations d’aujourd’hui comment les choses se maçonnes ontbâti des hôpitaux, des demeures pour les
sont passées à ce moment-la, je ne peux pas garder le vieux, les actes de charité et humanitaires n’ont jamais
silence puisque le Frère Nicu Filip et tous les autres frères manqué de la part de la confrérie maçonnerie.
de ce temps-la tordraient dans leurs tombeaux, c’est Aujourd’hui on ne doit pas rester de coté mais on doit
pour cela que même si la vérité dérange, je continuerai se réunir dans les fraternités de jadis qui commencent
être un Apôtre de la Vérité, un Fils de la Lumière, pour la rebâtir ce pays, dévalisé les 27 années, par tous, de
Gloire de dieu, le Grand Architecte de l’Univers. partout.
Bon anniversaire à la maçonnerie roumaine, La Roumanie peut redevenir ce qu’elle a été seulement
LA GRANDE LOGE NATIONALE DE ROUMANIE- Loge par le réveil du sommeil où elle s’est trouvée
de Ritualistique Comparée et Recherche Maçonnique, pendant les 45 années de nuit rouge et puis dans les
la seule qui souhaite la régénération de la maçonnerie suivantes presque 20 années de compromission et
en Roumanie, la seule qui en 2002 a commencé la lutte dégradationcoordonnées, la sortie de l’ignorance, le
contre la corruption de la maçonnerie Roumanie, moi et retour aux valeurs et principes humanistes, morales,
le frère Nicu Filip, étant les seuls à ce temps-là qui avons spirituelles, pour qu’elle occupe la place légitime que
dévoilé la corruption de la maçonnerie, puis j’ai été celui nous méritons avoir dans le monde.
qui adéclaré que la maçonnerie se délimite de toutes les Chaque fois à 24 janvier que Dieu nous aide
institutions de l’état qui sont corrompues et politisées. par beauté, force et sagesse, que la volonté d’unité,
Qu’en voulez-vous de plus, j’ai eu raison, harmonie, travail et défense des droits de l’homme,
aujourd’hui j’entends que pas seulement la classe celles de la Liberté, Egalité, Fraternité, les trois principes
politique, mais les institutions administratives sont ainsi fondamentaux écrits en or sur le frontispice de tout
affectées, mais on est même arrive que les institutions Temple Maçonne, renaissent dans les cœurs de tous les
qui doivent assurer la sécurité de l’état soient politisées et Roumains !
corrompues, on parle de manière politique, la corruption
tue et on a vue au Club Colectiv et puis a l’intérieur des Bon anniversaire Roumanie !
hôpitaux ; le système malfaisant corrompu du pays est Vive la Roumanie !
celui qui conduit le pays, pratiquement, on constate Que Dieu bénit la Roumanie !
comment tous nos aspirations de 1989 se ruinent, les J’ai dit,
tensions et les intentions de nos voisins sont de projets
d’avenir dans la région et nous resteront comment nous
l’avons été.
Malheur à nous et a nos descendants !
Je pense que les frères de la GRANDE LOGE
NATIONALE DE ROUMANIE- Loge de Ritualistique
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Année XII-N.1 / 2017
Nicolae BĂLCESCU
historien, écrivain et
révolutionnaire
roumain
Venerable
Or:. Bucarest
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EXEMPLE VS ANTI-EXEMPLE
1918 La Grande Union
Fr:. Ciprian CRISTEA 330
Grand Premier Surveillant
GRANDE LOGE NATIONALE DE ROUMANIE
Loge de Ritualistique Comparée et Recherche Maçonnique
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Né le 14 décembre 1862 à Sistarovat près de Arad, avocat, homme politique, militant du mouvement de
libération nationale des roumains en Transylvanie. L’un des 15 membres du Conseil Dirigeant de Transylvanie, Banat
et les terres roumaines hongrois. Il est mort en 1939 à Arad et est enterré au cimetière Eternitatea.
Sachant très bien l’aversion des communistes vers le phénomène maçonnique, nous savons tous que depuis
45 ans ils ont chassé toute l’élite roumaine, ont détruit tout ce qui pourrait faire le lien entre l’union et la maçonnerie,
et pas seulement, ont détruit tout ce que représente le phénomène maçonnique. Les gens, documents, objets, livres,
etc.
J’ai été étonné quand dans les Archives Nationales de Arad, j’ai trouvé perdues deux lettres adressées à dr.
Ioan Suciu, des lettres où le mode d’adressage est initiateur. L’un des deux documents est conservé en partie, la
deuxième partie de la lettre dans laquelle on pouvait se référer à certaines questions qui pourraient perturber est
disparue, et dans le second document il est mentionné clairement un post-scriptum à un troisième document, qui
devait être et a été remis au “maître”. Je peux conclure, en tant qu’homme simple, connaissant le fonctionnement
de l’ancienne sécurité communiste, que tout ce qu’était lié à ce sujet, devait être vraiment supprimé pour toujours
de l’histoire, devait disparaître, afin qu’on croie que l’Union a été faite par des gens qui pensaient comme eux, ou,
pourquoi pas, qu’a été faite par eux.
Impossible à falsifier l’histoire dans le traité, ils ont tenté de minimiser même l’importance de l’acte de l’Union,
n’étant fait par des communistes, ils devaient la mettre quelque part dans l’ombre, l’utiliser seulement quand elle
leur était utile, voici pourquoi, la journée nationale de Roumanie a été fixée le 23 Août, un jour qui, autrement, ne fait
pas honneur au peuple roumain.
Même si stratégiquement, diplomatiquement et moralement elle était justifiée, il reste un jour de trahison,
alors que la Grande Union est le jour le plus important dans l’histoire de ce peuple, tourmenté.
Aujourd’hui, les Roumains croient que la Maçonnerie est un adversaire à détruire par tous les moyens. Mais l’histoire
le contredit. Je cite l’article de V. Surcel dans 2004 Le Journal: «La plupart de nos grandes personnalités ont reçu, à
un certain moment, l’initiation maçonnique. Que ce soit des politiciens au commande du pays dans les moments les
plus délicats de l’histoire ou des savants et des artistes qui ont marqué notre civilisation, presque tous avaient eu des
liens avec la «Fraternité».
LE «ROSICRUCIEN» CANTEMIR. La première personnalité roumaine faisant partie d’une société secrète
européenne a été Dimitrie Cantemir. Nous savons de lui qu’il était affilié à l’Ordre Rosicrucien, dont Isaac Newton
était lui aussi l’un des membres d’honneur. Une légende, pas confirmée par les historiens, dit qu’après la mort de
Cantemir, sa tête a été enterrée avec les honneurs d’un initié, dans un cimetière rosicrucien en Ecosse.
La franc-maçonnerie est arrivée en Roumanie dans le XVIIIe siècle. Tout d’abord, a été fondé «la Loge de Galati»,
fondée en 1734. Plus tard, Mavrocordat a établi «la Loge de Moldavie» dont le premier «vénérable» a été Mgr Leon
Gheuca, évêque de Husi. Les idéaux maçonniques sont également entrés en Ardeal. En 1767, à Sibiu il y avait «la
Loge de St. André avec les trois Feuilles de Mer». Certains historiens de la franc-maçonnerie affirment que Horea, le
dirigeant de la révolte qui a secoué l’Ardeal en 1784, fut lui aussi un franc-maçon.
UN SIECLE MAÇONNIQUE. La franc-maçonnerie en Roumanie a été étendue dans le XIXe siècle, lorsque les
maçons étaient de plus en plus conscients de leur propre force, l’influence de la Maçonnerie Spéculative est comparu
comme un fort courant politique nationaliste. Sa première représentation fut la révolte de Tudor Vladimirescu,
«connecté» à la franc-maçonnerie par Etheria..... les intellectuels roumains qui étudiaient à Paris ont reçu l’initiation
maçonnique dans la Loge de l’Athénée des étrangers. Vasile Alecsandri, Mihail Kogalniceanu, Ion Heliade Radulescu,
C.A. Rosetti, les frères Golescu, Alecu Russo ne sont que quelques-uns d’entre eux. Retournés à la maison, ils ont
constitué la «génération des 1848», impliqué dans la Révolution de 1848, mais aussi dans la modernisation politique
de principautés. Les Loges «Lumière», «Fraternité» ou «Fils de la colonie de Trajan» ont été établies et opératives à
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Bucarest et Iasi. Après la Révolution de 1848, les «fraternités» maçonniques roumaines ont changé leurs objectifs, et
ont commencé à préparer l’Union. A cet effet, les «unionistes» ont utilisé tout argument possible. Et le plus efficace
a été justement leur appartenance à la franc-maçonnerie. Après quelques activités politiques laborieuses le 24
janvier 1859, le premier souverain des Principautés Roumaines Unies a été élu «l’illustre frère Alexandru Ioan Cuza»,
«Vénérable de la Loge Étoile du Danube». Son élection a été favorisée par l’influence de la délégation européenne,
composée de francs-maçons, dirigé par le «frère» A. Carance. Sous occupation «les Loges de Transylvanie» sont
secrètes et discrètes. Les frères de cette loges vivent dans l’ombre des puissantes loges hongroises. Cela est une
autre raison importante à considérer lors de la discussion sur les documents restants.
Pratiquement, il n’y a aucun événement ou personnalité de la Roumanie moderne qui n’eut pas un lien avec
la franc-maçonnerie. En 1905, la Maçonnerie autochtone était composé du Conseil suprême du 33ème degré et
de la Grande Loge Nationale, à 20 ateliers, dont deux à l’étranger. Au total, 618 membres. Tous les grands hommes
politiques étaient francs-maçons. La Grande Union du 1er décembre 1918, a été faite grâce à l’héroïsme montré par
les soldats roumains sur le front, et à la «guerre cachée» menée par les politiciens maçons sur les «fronts» invisibles.
Peu de temps après la réunification, en 1919, Jean Pangal a fondé le Conseil suprême du degré 33 de la Grande
Roumanie et le 1er mai 1923 sont entrées en vigueur la Constitution et le Règlement général des Loges, déclare le
même auteur.
Quelques questions rhétoriques font leur chemin dans ma tête:
Comment organiser un tel moment historique, sans communication?
Il est évident, ON NE PEUT PAS!!!
et alors où sont les lettres, où est la communication, les lettres, sachant qu’à l’époque la communication était
faite uniquement par écrit et rarement par voie orale.
Heureusement, pour un profane, l’expression «Cher frère Jean» ne veut dire rien, bien que dans la lettre,
comme on puet le noter dans la photo ci-jointe, il n’y a aucun lien de parenté entre les deux, ils sont amis dans la vie
profane et frères francs-maçons. La question se pose, pourquoi on a perdu la deuxième partie de la lettre? Est-elle
perdu?
Aussi, dans le dossier personnel de l’Illustre dr. Ioan Suciu, on a perdu une autre lettre encore, émise par
l’Office de la paroisse orthodoxe roumain de Jermata, comté de Arad, écrite par Ioan Bota, pour l’Illustre dr. Ioan Suciu,
et cette lettre, ainsi comme on le peut lire dans le post-scriptum, était accompagnée d’une seconde, et je cite:
“PS: La lettre ci-jointe, s’il vous plaît la remettre au maître qui a fait...“
peut-être il y a seulement des coïncidences, mais jusqu’à présent, la vie m’a démontré qu’elles se produisent surtout
quand il y a un motif inavoué.
Il est connu par les initiés, qu’au cours de l’histoire, l’Église Orthodoxe, par le biais de divers représentants et
des loges maçonniques roumaines, ont eu une étroite coopération, pour le bien du peuple roumain. Le plus souvent
non officiel, mais aussi de manière visible. Par exemple, voir la Loge de Moldavie qui était dirigée par un évêque de
Husi. Aucune personne intelligente ne peut nier ce fait. En outre, dans la période étudiée, parmi les francs-maçons
roumains il y avait de nombreux membres du clergé.
Cette étude sur la participation de la Maçonnerie roumaine dans l’événement principal du 1er décembre
1918 est seulement un commencement. Les recherches sont menées au niveau de la Grande Loge Nationale de
Roumanie – Loge de Ritualistique Comparée et Recherche Maçonnique, cette loge respectable a comme but la mise
en lumière de la véritable histoire derrière ce moment important de notre nation. Et pour célébrer le centenaire de
la Grande Union on veut trouver des preuves inégalable, des documents, des brochures ou tout autre document
probant, avec lequel on peut prouver clairement que la plupart des personnes impliquées dans cet acte historique
ont été Initiés.
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Maintenant, la plupart des sources historiques nous disent que la génération de 1848, francs-maçons sans doute, initiés
dans les Grande Loges de Paris, à la suite des événements tragiques de 1948, ont saisi l’occasion et ont proposé un
nouvel but, très audacieux pour ceux jours-là, respectivement, la Grande Union. Cela a été rendu possible grâce au
peuple d’un dévouement exemplaire.
Pendant l’étude des dossiers en cause, j’ai lu inévitablement la correspondance personnelle aussi. Elle est
navrante. Leur amour pour ce peuple coule comme le sang d’un martyr des lignes mises sur le papier et envoyées aux
parents, amis, frères, ces mots vous font exclamer:
Cela est le patriotisme!!!
Je vais résumer certains d’entre eux “...seulement ça, cher père. Je n’ai rien, mais je suis heureux que j’ai réussi à
voir mon rêve réalisé, le reste n’a pas d’importance, tant que je peux respirer, je vais lutter pour mon peuple...” , tant de
dévotion, tant d’amour, tant de force de caractère, et tant d’esprit de sacrifice!
Est-ce que nous, aujourd’hui, nous les honorons suffisamment? Est-ce que nous, aujourd’hui, nous avons de tels
sentiments?
La Maçonnerie Roumaine a une obligation morale d’intervenir et de dire la vérité sur ces ancêtres des nôtres,
tous Frères, dans toutes les Loges ont cette obligation.
Réveillez-vous mes frères!!!
Ce qu’on fait aujourd’hui, va nous suivre dans l’histoire. Qu’est-ce que ceux qui viendront après nous vont dire de
nous?
Il y avait de petits hommes, aux intérêts personnels mesquins, plein de vices et de corruption. Ne soyez pas!
Après 45 ans de communisme sauvage, on ne sera jamais capable d’aimer désintéressé, de se sacrifier pour
l’idée de pays, pour cette nation troublée. On ne saura jamais, mais on peut essayer, l’histoire va nous juger.
En contraste avec ces titans, il y a Ana Pauker, Gheorghe Gheorghiu-Dej, Nicolae Ceauşescu, Elena Ceauşescu,
toutes les soi-disant politiciens de la période communiste, je suis désolé, je n’aurais pas dû les mentionner, ils n’ont pas
le droit.
Mais nous, les hommes d’aujourd’hui, nous annulons notre droit de rester dans l’histoire?!
Quel dommage, dommage...
Et pour nos frères de l’Ouest, je voudrais retourner à Constantin Noica, qui dit:
“Ne demandez nous jamais de grands témoignages, les esprits du lieu étaient plus forts... mais oubliez que
l’histoire nous a envoyé un certain temps sur des rues latérales, à entrées secondaires par des portes étroites... Demandez
nous, en échange, témoins de la joie dans ce monde triste d’un grand nombre de possibles, mais sans réel.”
Nous vous dirons donc, dans votre langue:
«QUI N’A PAS VECU LA REVOLUTION N’A PAS CONNU LA DOUCEUR DE VIVRE»
A travers ces lignes, je veux sensibiliser les frères de l’Europe occidentale, afin qu’ils comprennent que ce à quoi
on est arrivé au cours des dernièrs 28 ans en Roumanie, est due au communisme féroce, et n’a rien à voir avec le génome
de ce peuple respectable.
Enfin, je vous demande, tout le soutien que vous, comme de vrais Frères, êtes en mesure de nous donner, pour
nous aider dans notre approche européen pour nous retrouver finalement.
Cette nation, depuis les premières années, plus tard Zamolxe et nos ancêtres, les daces et les artisans de la
Grande Union, était, est et sera ici pour toujours.
Nous remercions nos ancêtres pour tout ce qu’ils ont fait!
Aujourd’hui, nous pouvons dire:
Gloire au Grand Architecte Universal!
et grâce à eux.
On l’a dit.
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La Transylvanie maçonnique
Fr :. Cosmin-Gabriel Porumb-Ghiurco
Grand Maître Régional – Transylvanie
GRANDE LOGE NATIONALE DE ROUMANIE
Loge de Ritualistique Comparée et Recherche Maçonnique
est
L a Transylvanie
auréolée et
Tout comme la voûte céleste appuie son infinité sur
les confins montagneux des Carpates, toujours ainsila
voûte du Temple Maçonniquede Transylvanie s’est
ennoblie de certains élevée sur ses piliers les plus vigoureux.
des plus sublimes La Transylvanie est ce « pays fier et béni de Dieu
cognominaengendrés sur terre » , comme le disaitNicolae Bălcescu, l’un des
dans le creuset plus grands et des plus célèbres maçons roumains.
métaphorique de la langue roumaine. On l’appelle, entre Au seuil du centenaire de la constitution de l’État
autres,la Cité de Montagnes ou le Château d’Eaux. Et national roumain, souverain et indépendant, unitaire et
une cité de montagnes ne peut être qu’un Temple. Car indivisible, conformément à l’article 1 de la loi suprême,
l’âme de n’importe quelle cité du temps jadis, le cœur la Constitution de la Roumanie, il convient de prendre
pulsatoire du peuple,siégeaitdans son temple. Le temple conscience de la contribution cruciale de la communauté
doré était en même temps le dépositaire de la richesse maçonne transylvaine apportée à la Grande Union du 1er
spirituelle de la cité. Notre Transylvanie, celle de tous les décembre 1918. Mais je traiterai davantage ce sujet dans
Roumains, non seulement celle des francs-maçons, est un matériel ultérieur.
sacrée. Elle comble de sacralité tout sentiment roumain On retient absolument nécessaire de faire un
sincère et honnête à l’égard de ses origines. court historique du thème abordé. Les germes de la
La sacralité lui est conférée par le martyre franc-maçonnerie transylvaine remontent à la tradition
bimillénaire auquel a été soumis ce « pays d’au-delà médiévale des ordres chevaleresques, fortement
des forêts », berceau du peuple roumain. L’histoire a été imprimée dans la mentalité de l’aristocratie autochtone.
implacable avec la Transylvanie. Les vicissitude ssubies, Ces ordres sont attestés depuis le début du XIVe siècle,
les invasions barbares et les occupations étrangères qui lorsque Charobert (Charles Robert) d’Anjou a fondé
s’y sont succédées au fil du temps – comme les dix plaies l’Ordre de Saint-Georges, dont certains membres étaient
bibliques vétérotestamentair estombées sur l’Égypte des dignitaires transylvains. Un siècle plus tard, en 1408,
– ont sillonné, endeuillé et rempli de larmes le visage l’empereur-roi Sigismond de Luxembourg a créé le fameux
saint de la Transylvanie, sans pour autant aboutir à en Ordre du Dragon, auquel ont été initiés des membres
défigurer sa beauté inégalable.Cité transfigurée dans un issus des familles nobles détenant des propriétés en
Temple de Montagnes, la Transylvanie se présente à nos Transylvanie . Dans l’Ordre ont été intronisés aussi des
yeux enveloppéed’une Lumière d’une autre nature. représentants des familles princières de Valachie,
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notamment le prince Vlad, admis en 1431 et gagnant par par un groupe formé de huit jeunes, présidés par Simon
la suite le surnom le Dragon. Quoique l’on connaisse très Friedrich vonBaussnern, qui étaient revenus de leurs
peu de choses sur l’activité de cet ordre de chevalerie, études universitaires en Allemagne. Celle-ci a eu des
on sait avec certitude que son existence a fortement filiales à Brașov, Cluj et Alba Iulia (et probablement à
marqué à l’époque la symbolique du pouvoir dans la Sighișoara aussi). La loge St. André était en contact avec
tradition politique transylvaine. Cela se doit au symbole les loges maçonniques de Bucarest, Bucovine, Iassy,
de l’Ordre, le Dragon à la Croix ou le Dragon Ouroboros, Braunschweig, Erlangen, Hildesheim, Peste, Prague et
le serpent qui se mord la queue, devenu emblème du Vienne. Elle a été dissoute en 1790.
pouvoir princier transylvain après l’effondrement du La franc-maçonnerie saxonne de Transylvanie
Royaume de Hongrie à la suite de la défaite de Mohács. a été à l’origine de la presse, du mouvement théâtral
La longue et inespérée transmission de la tradition de organisé, du mouvement associationiste, par la création
l’Ordre du Dragon, jusqu’après le milieu du XVIIe siècle, d’une « société de lettrés », ainsi que par la constitution
représente l’un des témoignagesles plus puissants des cercles et des sociétés littéraires, philosophiques,
de la continuité de la tradition et de la symbolique historiques et de sciences naturelles.
d’une chevalerie ésotérique, que les sources écrites ne La Loge Saint André aux trois feuilles de nénuphar
mentionnent que vaguement. Beaucoup d’historiens de Sibiu était une organisation qui avait incorporél’élite
se demandent si cette tradition chevaleresque pourrait intellectuelle transylvaine. Elle comptait dans ses
être mise en corrélation avec la propension de la plupart rangs une majorité saxonne de Transylvanie, groupée
des princes de Transylvanie à l’ésotérisme, la magie, autour de deux pôles d’attraction différents, d’un côté
l’alchimie et les pratiques occultes .Bien que les familles Samuel von Brukenthal, d’autre côté, l’imprimeur Martin
princières de Transylvanie aient incontestablement eu Hochmeister l’Ancien. La loge a également accueilli
des liens forts et solides avec le monde occulte, on est en son sein des Hongrois et des Roumains, comme
loin d’en avoir trouvé une réponse définitive. par exemple le baron Gheorghe (György) Bánffy, futur
La franc-maçonnerie transylvaine passe gouverneur de Transylvanie, ou le médecin occultiste
généralement pour un produit du siècle des Lumières.Si Ioan Piuariu Molnar. Tout en transgressant les barrières
on la considère aussi comme instrument de propagation ethniques et confessionnelles, les idéaux maçonniques
de l’espritdes Lumières, il est clair que les promoteurs de humanistes et humanitaires, quoique bâtis sur un
la franc-maçonnerie transylvaine ont été les Saxons de échafaudage chimérique (la résurrection de l’ordre du
Transylvanie . Elle apparaît au milieu du XVIIIe siècle, étant Temple), ont unifié et solidarisé ses adeptes pour une
diffusée, en premier lieu, par l’intermédiaire des troupes courte période de temps, dans l’accomplissement d’une
impériales présentes dans la province et des loges cause commune .
militaires crées dans les garnisons de celles-ci. Il n’est L’activité de la Loge Saint André s’est
pas étonnant alors que la maçonnerie ait trouvéle terrain concentrée sur les aspects d’ordre culturel, sur la
de manifestation le plus fertile à Sibiu, ville allemande stimulation de l’activité journalistique et littéraire. Les
et résidence préférée de l’armée et de l’administration réunionsse tenaient le plus souvent dans la maison de
impériale en Transylvanie. D’autre côté, la maçonnerie l’imprimeurHochmeister.
se répand à traversl’initiation directe,dans les loges de La loge représentait un lieu de rencontre destiné
la capitale impériale,de certains des représentants de à la haute société et était dominée par les intérêts de
premier rang de l’aristocratie transylvaine. la noblesse, et par conséquentfaiblement réceptive
La Loge Saint André aux trois feuilles de nénuphar aux réformes joséphistes, surtout pendant la deuxième
(FreimaurerlogeSt. Andreas zu den dreiSeeblettern, en partie du règne de Joseph II, lorsqu’elle se manifeste
allemand) a été l’une des premières loges maçonniques ouvertement hostile à la nouvelle politique. Cependant,
de Transylvanie et probablement la plus importante en la loge était composée d’intellectuels animés par l’esprit
son temps. La loge a été fondée à Sibiu, en mai 1767, des Lumières, par ses idées humanitaires, de tolérance
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et d’égalité des droits. La Loge se proposait d’« anéantir légiférait l’activité de la maçonnerie en Autriche et la
les contradictions nationales et religieuses » – ce qui plaçait sous le contrôle direct de l’État. Suite à cette
correspondait à une tendance tout à fait nouvelle dans loi, la loge de Sibiu se voyait obligée de présenter
la société transylvaine –, de promouvoir l’esprit de régulièrement devant les autorités la liste des membres
tolérance tout en éduquant la foule et de combattre les et de signaler les jours de tenues, ce qui affectait
superstitions. Pourtant leurs actions avaient un impact manifestement le caractère secret de l’association. Par
réduit sur la paysannerie, puisque le théâtre, la presse, conséquent, les filiales ont été dissoutes et l’activité de la
les revues, les livres ou les collections scientifiques, loge a été suspendue pour quelques mois. Enfin, à cause
qui étaient au centre de leurs préoccupations, ne des conditions hostiles, la loge maçonnique a décidé de
concernaient que très peu les masses. Le seul aspect cesser son activité en 1790.
qui visait les paysans était l’introduction de méthodes À cette époque-là, la maçonnerie comportait
performantes en agriculture. une partie importante de l’élite sociale et intellectuelle
Les Statuts prévoyaient que pour être accepté de la société transylvaine. Le penchant des maîtres de
dans la franc-maçonnerie, tout membre potentiel devait la maçonnerie pour la mutation et la modernisation
remplir deux conditions obligatoires : avoir accompli 24 ans de la société s’inscrit dans le climat propre à l’époque
et être un citoyen libre. Au cours de son fonctionnement, joséphiste, lorsque l’empereur lui-même descend au
entre 1767-1790, la loge a eu 276 membres au total, milieu de ses sujets, et les gens de condition modeste
d’origine allemande, hongroise, grecque ou roumaine. pénètrent dans les salons aristocratiques et même à la
Parmi ses membres se trouvaient : le gouverneur et le cour impériale. Un tel exemple a été Horea, le chef de la
général commandant de Transylvanie, des conseillers révolution transylvaine déroulée dans les monts Apuseni
impériaux, des conseillers gouvernementaux, des en 1784-1785, dont les rapports mystérieux avec des
nobles hongrois, des évêques saxons de Transylvanie, personnalités influentes proches à la cour impériale ont
des prêtres et certains des plus importants politiciens. été mis en lumière par l’historien Ioan Chindriș. Selon
Parmi les Roumains – assez nombreux – on compte des celui-ci, le contact de Horea avec la cour viennoise a
noms comme Ioan Molnar Piuariu (inscrit en 1781), un été assuré par l’une des personnalités maçonniques les
important représentant des Lumières roumaines, ou le plus remarquables de l’époque, Ignaz Edlervon Born,
prince Mavrocordato.D’autres membres marquants ont géologue et minéralogue originaire de la ville d’Alba
été Martin Hochmeister, Anton Joszika, FarkasKemény, Iulia, un des proches de l’empereur Joseph II. Dans la
Alexandru Bethlen, Samuel von Brukenthal ou Gheorghe maison viennoise d’Ignaz Born fonctionnait un cénacle de
Bánffy. savants et d’artistes adeptes des réformes joséphistes,
En analysant les listes des membres de la loges, parmi lesquels on compte le graveur Jakob Adam, qui a
on a observé que des 276 francs-maçons, 147 étaient réalisé les portraits de Horea et de Crișan. Quoique l’on ait
catholiques, 73 évangéliques luthériens, 37 calvinistes,8 du mal àprouver le ralliement de Horea à la maçonnerieà
orthodoxes, 2 unitariens, et 9 de religion inconnue. De partir des données existantes, ses rapports avec les plus
par leur origine, 82 étaient issus de l’Empire, 72 du reste importants cercles maçonnique de Transylvanie et de
de la Transylvanie, 26 de Hongrie et de Croatie, 56 des Vienne sont à présent de plus en plus difficile à contester
territoires héréditaires des Habsbourg et 40 venaient Les échos de la révolution transylvaine de 1784, dirigée
de l’étranger. Du point de vue social, 38% des membres par Horea, Cloșca et Crișan, ne cessent de retentir
étaient fonctionnaires, 22% officiers, 14% nobles, 11% jusqu’à nos jours. L’hypothèse la plus incitante part de
habitants ayant droit à la citoyenneté et propriétaires, 8% la prémisse de l’immixtion étrangère, par l’influence de
prêtres et enseignants, 4% médecins et pharmaciens et l’idéologie maçonnique révolutionnaire qui a présidé au
3% serviteurs. déclenchement de cet évènement historique majeur.
En 1785, Joseph II a promulgué un décrit qui Lors d’un entretien , l’historien Tudor Sălăgean,
directeur du Musée Ethnographique de Transylvanie,
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déclarait : « En Transylvanie, la maçonnerie s’est remarqué en tant queministre de l’Intérieur et ministre
retrouvée sur un terrain fertile. Au XVIIIe siècle, on fonde des Affaires Étrangères. Il a soutenu le régime autoritaire
les premières loges. À cette époque-là, la maçonnerie imposé par le roi Charles II, quittant le Parti National
réunissait l’élite de la société transylvaine : les riches Paysan pour ainsi fonder son propre parti politique. Après
et les intellectuels. Plus tard, ils ont promu le principe l’instauration de la monarchie autoritaire, il a été nommé
de l’égalité, les élections par vote direct et secret. Ils conseiller royal. Alexandru Vaida-Voevod a été le chef de
ont commencé à admettre parmi eux les serviteurs des la délégation roumaine à la Conférence de Paix de Paris,
maisons nobiliaires et les paysans ». du 28 octobre 1920, après la retraite du Premier ministre
Parmi les francs-maçons transylvains les plus Ion I. C. Brătianu.
remarquables on comptait : Simion Bărnuțiu (1808- Une liste étendue de maçons de Transylvanie
1864), politicien, historien, philosophe et professeur des ou de maçons en rapport direct avec cette ancienne
universités ; le baron Samuel von Bruckental (1721-1803), province roumaine pourrait inclure des personnalités
gouverneur de Transylvanie ; Octavian Goga (1881-1938), telles : Bram Stoker, le fameux écrivain irlandais qui,selon
poète et politicien ; Cristian Friedrich Hahnemann (1755- certaines sources écrites, aurait été Grand Maître de la
1843), médecin roumain d’origine allemande ; Eftimie Loge « Golden Dawn » (« Aube dorée ») de Londres ;
Murgu (1805-1870), juriste, professeur de philosophie et Arminius, personnage mystérieux du roman Dracula,
politicien ; Ștefan Péterfi (1906-1978), botaniste hongrois ou bien Arminius Vambery, le plus grand orientaliste
de nationalité allemande, membre de l’Académie hongrois, savant et membre de l’Académie de Budapest,
roumaine ; Ioan Molnar Piuariu (1749-1815), le premier expert en vampirologie, qui avait été le conseiller secret
médecin diplômé, occultiste célèbre et philologue ; et l’ami intime du grand écrivain. La translation entre les
Alexandru Vaida-Voevod (1872-1950), politicien, médecin mythes celtiques anciens et les mythes fabuleux des
et publiciste ; Traian Vuia (1872-1950), grand aviateur Daces, soulignée par Vambery, a profondément influencé
roumain et pionnier de l’aviation mondiale. la vision du romancier irlandais, qui l’a transformé par la
Vu qu’à peu prèsune année et demie nous suite dans le personnage « absent » de son roman. Le
séparedu centenaire de la constitution de l’État national franc-maçon Arminius Vambery faisait, lui aussi, partiede
unitaire roumain, en ce qui suit nous évoquerons la loge de Stoker. Il passe à l’Orient éternel – terre des
succinctement la personnalité du franc-maçon Alexandru Lumières – le 15 septembre 1913 . D’aucuns soutiennent
Vaida-Voevod, en raison de rôle décisif qu’il joué dans la que même Vlad Dracul aurait été franc-maçon. Cette
reconnaissance internationale de la Grande Union de présupposition est le plus probablement redevable à
Transylvanie avec la Roumanie, du 1er décembre 1918, l’appartenance du célèbre prince roumain à l’Ordre du
et dans l’effort de tracer les frontières du pays réunifié, Dragon.
à l’occasion de la Conférence de Paix de Paris. Politicien Le premier Temple maçonnique de Transylvanie
réputé, médecin et publiciste, Vaida-Voevod a été a été fondé à Cluj-Napoca par la Loge Unio. Celui-
l’un des principaux leaders du Parti National Roumain ci se trouvait 7 Place Avram Iancu. En ce qui concerne
de Transylvanie, et ensuite du Parti National Paysan. la symbolique maçonnique, le bâtiment qui abritait
Il a débuté dans la vie politique dans l’entourage de le Temple garde encore de nos joursl’emblème
l’archiduc François-Ferdinand, en tant que défenseur des représentant une ruche. À cette époque-là, les membres
droits des Roumains de Transylvanie. Après l’unification de la loge ont fondé des écoles destinées aux jeunes
de Transylvanie avec la Roumanie et la fusion entre des mères, où elles suivaient des cours qui leur permettent
nationaux transylvains et les nationaux paysans du Vieux de s’intégrer dans la société ;ils ont milité pour le
Royaume, il est devenu l’un des chefs du nouveau Parti maintien de l’éducation religieuse dans les écoles et ont
National Paysan. Pendant sa carrière politique, Alexandru appuyé la création des écoles spécialisées pour non-
Vaida-Voevod a occupé la fonction de Premier ministre voyants et pour sourds-muets. Selon Tudor Sălăgean , la
de Roumanie pour trois mandats ; en outre, il s’est construction de l’actuelle Gare de Cluj est due à cette
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même loge. héros de la lutte sans trêve menée pour la protection
De nombreux atlantes ont soutenu la voûte du du fonds roumain de ces terres sacrées, combattants de
Temple transylvain. Ils étaient tous des francs-maçons l’émancipation et de la libération.
ayant cultivé l’Art Royal, dans l’esprit duquel ils ont fait L’Ill :. Fr :.Nicu Filip, Premier Grand Maître de la
de leurs vies des œuvres au service du peuple roumain, maçonnerie roumaine après 1989, a tenu un propos
s’étant sacrifiés avec une avidité rédemptrice sur l’autel de sublime et d’une beauté inégalable à l’Assemblée
la langue roumaine, de la défense de l’identité nationale Générale du Grand Conseil de la Grande Loge Nationale
et de l’intégrité territoriale. Nous, qui faisons partie des de Roumanie – Logede Ritualistique Comparée et
dernières générations, avons un unique devoir souverain : Recherche Maçonnique, convoquée à l’occasion de
leur rendre hommage et honorer leur sacrifice. Continuer l’installation de l’Ill :. Fr :. Viorel Danacu dans le siège
leur œuvre. Accomplir notre Devoir, comme le dit très de Grand Maître. Lors de cette Tenue de référence
bien l’Ill :. Fr :. Viorel Danacu 33°, Grand Maître de la Grande pour le sort de la franc-maçonnerie roumaine, qui a eu
Loge Nationale de Roumanie – Loge de Ritualistique lieu à l’Église fortifiée de Cisnădioara en 6002 (année
Comparée et Recherche Maçonnique : « Nous les francs- maçonnique), le Frère Nicu Filip a transféré toutes les
maçons roumains, nous devons envisager et construire prérogatives maçonniques à son successeur en disant :
une maçonnerie pour les Roumains, c’est-à-dire une « Et si tu veux entendre battre le cœur de la terre, incline
maçonnerie à la portée des Roumains et en dépendance ton front sur la terre transylvaine et tu y entendra retentir
directe avec notre culture millénaire » . la voix du frère Iancu, qui a quitté le monde pour rejoindre
En réalité, cette injonction essentialise et esquisse l’éternité il y a déjà 130 ans [en 2002], mais les années
la mission de l’Ordre Maçonnique Roumain. Ne laissons n’ont pas d’importance pour nous. Nous travaillons dans
pas cette mission en proie à la perception commune et l’éternité […] » .
profane de ceux qui n’en voient que des passéismes et Illustres, Bien Aimés et Très Chers Frères
des idéalismes anachroniques. Le sentiment noble du transylvains, formons la chaîne de l’union fraternelle
devoir est l’apanage de la vraie virilité – moribonde à autour des Colonnes du Temple transylvain, et en tant
présent –, de la chevalerie. qu’autorité tutélaire spirituelle, morale, historique et
C’est au nom du sacrifice trop souvent suprême de légitimes, scellons et perpétuons, en portant serment
ces piliers indestructibles que nousdevons adresser,dans de défendre au prix de nos propres vies, la sacralité
la langue ancestrale, nos prières incessantes et durables et les richesses spirituelles, humaines et naturelles
à la voûte céleste du Grand Temple de Montagnes, fait – le patrimoine transylvain animé et inanimé, mobile
de millions d’âmes d’atlantes en garde et de cariatides et immobile, tangible et intangible – de la Cité de
agenouillées en prière. Loués soient-ils, cerbères Montagnes, source du peuple roumain.
veillant la porte de bois de l’âme roumain, martyrs et J’ai dit.
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CONSTANTIN MOROIU
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ION (IANCU) NISTOR ET LES FRERES DUGAN-OPAJETZ
Le modèle d’organisation de ces sociétés académiques est entièrement celui de la société de Junimea
d’Iassy. Parfois, elles en portent le nom après avoir porté d’autres dénominations auparavant ou après que les
autorités autrichiennes aient défendu le fonctionnement d’autres sociétés. (Voir le cas de la Société d’Arboroasa de
Tchernowitz.) Ce modèle s’impose aussi dans les territoires roumains occupés, ce type de sociétés étant directement
liées à l’institution maçonnique par le fait qu’elles fonctionnaient d’une manière discrète, n’étant pas organisées
officiellement, par un acte formel (comme c’est le cas de l’Académie Roumaine, par exemple, constituée en même
temps à Bucarest). De telles sociétés culturelles rassemblaient plutôt une communauté d’intérêts culturaux et socio-
politiques. Suivant le modèle de la Société Junimead’Iassy, ces sociétés comprenaient aussi un cénacle littéraire,
une typographie et un système de librairies, une ou plusieurs revues littéraires et humoristiques pour distribuer la
propagande nationaliste roumaine. Elles détenaient aussi des salles de spectacles et elles devenaient aussi les «
parents » d’autres sociétés qui s’y revendiquaient et qui fonctionnaient d’habitue dans les villages, telles les Archeries
de Bucovine. Les sociétés académiques qui se fondaient d’après le modèle d’une loge maçonnique et qui, à leur
tour, créaient des sociétés culturelles-nationalistes qui leurs étaient inférieures du point de vue du statut, avaient
comme modèle primordial de fonctionnement celui d’une loge maçonnique, basé surtout sur la discrétion, l’initiation,
l’examen des candidats, l’avancement en grade, les contributions financières des membres basées sur un montant
fixe et aussi sur des dons (appelés « offrandes »), des rencontres, l’organisation des évènements d’envergure à fort
caractère public pour attirer toute une population et pour éveiller l’esprit et la conscience nationale. Les membres de
marque jouissaient du statut d’éméritat et avaient un rôle bien défini dans la continuation de la dite société, comme
nous allons voir dans le cas du « renard » Arcadie Dugan-Opajetz.
ILIE DUGAN-OPAJETZ
Le 26 juin 1917, Ilie Dugan-Opajetz signe le Pacte militaire par lequel : « Le soussigné, Ilie Dugan-Opajetz de
Tchiresh (Bucovine), ancien cadet dans l’armée autrichienne, pourtant d’origine roumaine, jure sur mon honneur et
ma conscience de lutter dans l’armée roumaine pour la libération de tous nos territoires roumains se retrouvant sous
la domination austro-hongroise et pour leur union à la Roumanie. » Accomplissant ainsi un désirspirituel profond
de son peuple et inculqué par la forte volonté de sa mère qui a décidé que son fils aille à l’école pour « élevage et
ciselage spirituel », Ilie Dugan-Opajetz devient, en commençant avec le mois d’octobre 1917, sous-lieutenant dans
l’Armée Roumaine et ensuite, en décembre, membre du Bataillon selecte des Chasseurs de montagne, bataillon qui
se retrouvait sous la commande directedu Prince Charles, l’héritier du trône de la Roumanie. Pourtant, Ilie Dugan-
Opajetz n’est pas le seul membre du « clan » qui lutte dans la Grande Guerre pour la réunification du Pays, dans
l’Armée Roumaine.
LE COMMANDANTCONSTANTIN DUGAN-OPAJETZ
Le commandant Constantin Dugan-Opajetz, adjudant de la Maison Royale – le cousin des frères Ilie et
Arcadie Dugan-Opajetz – qui avait depuis longtemps passé dans le Royaume de Roumanie étant devenu officier de
l’Armée Roumaine, est, à son tour, blessé sur le front et lutte avec le même « fanatisme » pour la réunification du pays
et pour que le Nord de la Moldavie revienne à la patrie-mère, étant lui-aussi membre de la société d’Arboroasa de
Tchernowitz pendant sa jeunesse d’étudiant.
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des bureaux de lecture, par celui des bibliothèques, des spectacles de théâtre et d’opéra, par la défense du drapeau
tricolore et des valeurs nationales roumaines, par le soutient de la presse nationale en Bucovine et dans tous le
territoires occupés par les Empires environnants, par la dissémination de la littérature et de l’histoire nationale, par le
soutient des jeunes gens. A l’occasion de la célébration du Jubilé de la Société d’Arboroasa (le 28 février 1926) et de
la Société académique de Junimea (le25-27 octobre1928), les chefs-d’œuvre du « renard » Arcadie Dugan-Opajetz
comprenant les quatre volumes duGrand Album des Sociétés académiques d’Arboroasa et de Junimea, l’Album des
Renardeauxet Le Livre des offrandes sont exposés.
Ces sociétés dérivées de la structure d’organisation et fonction de l’institution maçonnique continuent leurs
travaux et leur lutte infatigable de recrutement et de formation des futurs membres même après la Grande Union
de tous les territoires roumains de 1918, se constituant elles-mêmes en vraies trampolines vers la propulsion des
meilleurs membres dans les vraies loges maçonniques du pays.
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A.L.G.D.G.A.D.L.U.
Rite Ecossais Ancien et Accepté
Sous les auspices de la Grande Loge de France
« Liberté, Egalité, Fraternité »
Pour y répondre, j’ai choisi d’évoquer certains aspects de notre travail en articulant ma réflexion autour de
trois questions du rituel :
Pourquoi vous êtes vous fait FM ?
Qu’est vous venu faire ici ?
Qu’est-ce que la FM ?
Cette planche ne saurait envisager l’exhaustivité de l’analyse ; une partie des aspects que je n’ai pas développé
feront l’objet des échanges qui suivront.
Au préalable, je précise que toutes les citations sont celles du Rituel officiel de la G.L.D.F.
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Ce caractère unique la rend encore plus précieuse, car nous garderons seulement le souvenir du commencement
de notre initiation, là-bas dans l’intimité du Cabinet de réflexion.
En suivant le fil conducteur de mes 3 questions j’aborde d’abord la 1e.
= = = = =Réflexion sur la 1e question = = = = = = =
« Pourquoi vous êtes-vous fait F.M. ?
Parce que j’étais dans les Ténèbres et que j’ai désiré la Lumière»
Après l’épreuve de la Terre dans le cabinet de réflexion et les 3 autres épreuves dans le Temple, j’ai enfin reçu
la Lumière. Mais comme le rituel le précise :
Il ne suffit pas d’être mis en présence de la Vérité pour qu’elle nous soit intelligible. …. Tant que l’illusion et les préjugés
nous aveuglent, l’obscurité règne en nous et nous rend insensibles à la splendeur du Vrai. »
De ce fait, ce n’est pas parce que la lumière de l’initiation m’a permis de voir que j’ai pour autant tout compris.
« Qu’avez-vous aperçu en entrant en Loge ?
Rien que l’esprit humain puisse comprendre: un voile épais me couvrait les yeux »
En Loge, nous nous retrouvons ensemble Apprentis, Compagnons et Maîtres pour travailler sur le chantier symbolique,
chacun comprenant ou interprétant avec la profondeur de réflexion que lui a permis d’acquérir l’assiduité de son
travail en F.M.
Mais rappelons-nous ce que dit l’Apprenti FM : je ne sais ni lire ni écrire, je ne sais qu’épeler.
Cette réponse, empreinte d’une profonde modestie, constitue un guide de conduite en L. mais aussi en dehors de la
Loge.
Dans nos Loges nous abordons les sujets sous l’angle du symbolisme, à qui nous donnons une prévalence, sans pour
autant exclure d’autres approches.
Un symbole est comme une fenêtre qui ouvre vers l’infini de l’univers, ou dans notre cas vers le vaste univers de la
pensée et des interprétations …
Je ne sais lire peut ainsi avoir comme sens : je ne perçois pas tout ce que peut signifier le symbole … Dans
la mesure où le sens ultime d’un symbole sera toujours à venir, cette affirmation est vraie quel que soit le grade ou
qualité d’un Frère en Loge d’Apprenti.
Transposé en dehors de la Loge, cet aveu d’ignorance est la prise de conscience de nos limites par rapport à la
complexité du réel. Nous « épelons » des faits épars, ce qui est accessible à notre intelligibilité, forcément subjective,
du monde. La globalité est inaccessible à notre finitude.
Rappelons-nous ce qui valut à Socrate d’être considéré comme étant le plus sage par la Pythie de Delphes : ce fut
son aveu « Je ne sais qu’une chose, c’est que je ne sais rien ». (Platon – Apologie de Socrate )
Si je devais résumer en un seul mot l’essence de ce que nous faisons dans nos Loges pour moi ce serait le mot :
écoute. Ce mot est à décliner comme verbe (injonction) ou comme substantif (attitude de l’être).
Pour moi la F.M. est d’abord une école de l’écoute. Une fois que les travaux sont ouverts, et que donc nous
ne sommes plus dans le monde profane, nous travaillons à dégrossir la pierre brute par le travail de l’écoute. Nous
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apprenons à écouter les autres, à entendre et comprendre ce qu’ils ont à dire.
Beaucoup de violences partent du fait que les gens ne se parlent pas, ou parce qu’ils n’écoutent pas ce que l’autre
a à dire. Ce qui se passe entre les deux premiers frères Caïn et Abel constitue le paradigme de l’absence de parole
qui mène au meurtre.
La parole en Loge suit une triangulation. La parole ne circule pas directement d’un FF à un autre, mais passe
toujours par le VM. Le VM est le Médiateur de la parole, et il remplit ce rôle important du « tiers » qui apaise les
relations et évite les conflits. Il est le garant de l’unité du groupe en sachant « concilier les oppositions nécessaires
et fécondes », que symbolisent les deux branches de l’équerre qui décore son sautoir. La triangulation de la parole
opère le passage du binaire vers l’unité.
Dans le Volume de la Loi sacrée, au livre de l’Exode (25:18-22), le texte précise que dans le Temple de Jérusalem, sur
l’Arche de l’Alliance, deux statues de Chérubin se faisaient face.
La Tradition enseigne que la résidence ou présence de Dieu, la Shekina ()ה נ י כ ש, était dans cet espace vide entre les deux
statues.
Il est surprenant de constater qu’une tradition qui s’interdit toute représentation de Dieu place le nom de
Dieu entre deux statues. Mais la subtilité de ce dispositif c’est justement de situer Dieu dans l’espace vide entre
statues. C’est par l’entre-deux que l’Autre entre. Le tiers réside comme le Un qui relie les deux parties séparées.
Soumettre sa volonté c’est apprendre à respecter les règles qui régissent une alliance dans laquelle l’initié est reçu.
Une fois que j’ai pris connaissance des règles j’ai deux choix :
1/les rejeter, car non conformes à ma conception de la vie, et donc partir, ou
2/les accepter, les respecter et les transmettre.
En étant reçu à la G.L.D.F. j’ai prêté un serrement ; c’est une question d’honneur que de respecter le serrement. Celui
qui est reçu n’a pas à imposer sa volonté à ceux qui l’ont reçu.
Que dire des passions? Deux penchants sont en constante confrontation dans l’homme : « penchant pour le mal »
et « penchant pour le bien ». (Le Talmud analyse longuement ces deux penchant Yetzer Rah ( ער רצי ) et Yetzer Tov ( ב ו ט ) רצי.
Une passion est porteuse d’un élan, d’une énergie. Tout est question vers quoi est dirigé l’énergie de la passion. Elle
peut être destructrice et tournée vers la mort, ou constructrice et orientée vers la vie.
En Loge, la maîtrise des passions, ou du moins l’intention de le faire, nous la manifestons par le symbole du
signe d’ordre. Rappel du signe d’ordre de l’Apprenti FM :
« Etant debout, pieds en équerre à angle droit, le gauche devant orienté Ouest-Est, talon contre talon, porter la main
droite étendue (quatre doigts joints et pouce écarté formant équerre) placée en équerre sous la gorge, main, avant
bras et bras droit dans un plan horizontal dans le prolongement de l’épaule, bras gauche allongé normalement le
long du corps. Lorsque l’on reste en cette position, on est à l’ordre »
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C’est en cette position que les FF se tiennent à l’appel du VM, ou après avoir reçu la parole.
La pratique stricte du geste dans sa simplicité a les vertus d’un exercice spirituel qui traduit en acte l’intention de
Vaincre mes passions, soumettre ma volonté …
En pratique, nous pouvons nous rendre compte que cette position s’avère bien difficile à garder en toute circonstance.
Si ce simple exercice est rarement réussi, nous pouvons nous imaginer ce qu’il en est de la maîtrise des passions
dans d’autres situations.
Abordons la symbolique du signe d’ordre. Que signifie se tenir à l’ordre ? Le rituel le précise :
« La main droite, placée en équerre sous la gorge, contient le bouillonnement des passions qui s’agitent dans la
poitrine et préserve ainsi la tête de toute exaltation fébrile, susceptible de compromettre notre lucidité d’esprit. Le
Signe d’ordre de l’Apprenti signifie: je suis en possession de moi-même et je m’attache à tout juger avec impartialité.
»
La maîtrise des passions devra se manifester dans la prise de parole en Loge. N’oublions pas que la langue
peut être coupante comme une d’épée, et qu’il y a des mots qui tuent !
La maîtrise des passions est de la plus haute importance, et de ce fait elle est rappelée constamment lors de
l’initiation, comme le prouvent les rappels suivants.
Le 1e voyage symbolique du Récipiendaire est l’emblème de la vie humaine par le symbole des bruits qui figurent
les passions qui l’agitent.
«Le bandeau qui couvre vos yeux est le symbole de l’aveuglement dans lequel se trouve l’homme dominé par ses
passions …»
Lors du 2e voyage symbolique ces bruits diminuent, tout comme il y a moins d’obstacles « sous les pas de
l’homme qui persévère dans les sentiers de la Vertu ».
Cependant, il n’est pas encore délivré des combats qu’il est obligé de soutenir pour triompher de ses passions et de
celles des autres hommes.
Ce n’est qu’avec le 3e et ultime voyage initiatique, celui où le récipiendaire subit l’épreuve du feu, qu’il n’y a
plus de bruit. L’interprétation symbolique étant que « si l’on persévère résolument dans la Vertu, la vie devient calme
et paisible ». C’est-à-dire la flamme des passions se transmuera en Charité qui inspirera les paroles et les actions.
Sur la maîtrise des passions nous retrouvons dans le Volume de la Loi Sacrée, au livre de Proverbe 16.32 cette
réflexion sobre et riche d’enseignements:
« Celui qui est lent à la colère vaut mieux qu’un héros, Et celui qui est maître de lui-même, que celui qui prend des
villes. » (Pv 16 :32)
Une courte réflexion sur un autre mot qui est mentionné en contrepoint des passions : Vertu. Si le mot vertu
est maintes fois entendu lors de la cérémonie d’Initiation, il moins entendu dans le rituel. Nous l’entendons dans la
définition du FM : homme libre et de bon meurs, également ami du riche et du pauvre, s’ils sont vertueux.
Le statut d’homme vertueux n’est pas comme une distinction qui récompense les mérites et les efforts
passés. La vertu n’est jamais acquise, la chute est possible à tout moment.
Rappelons-nous ce qu’il était écrit dans les Cabinet de réflexion : « VIGILENCE et PERSEVERENCE »
Le titre d’homme vertueux, à mon humble avis, ne peut être que … posthume.
= = 3/ = = = = Quelques réflexions sur la 3e question qui a guidé ma réflexion :
« Qu’est-ce que la FM ? « C’est une alliance universelle d’hommes éclairés, groupés pour travailler en commun au
perfectionnement intellectuel et moral de l’humanité.»
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Cette phrase du rituel indique la finalité de notre travail en Loge. Mais le perfectionnement dont il est question passe
d’abord par le travail sur soi. En nous changeant nous-mêmes nous contribuerons à changer le monde dont nous
faisons partie.
Nous apprenons en Loge à écouter, à nous connaître (nous-mêmes et les autres), à nous entre-aider. Mais
tout le travail commencé dans ce laboratoire qu’est la Loge trouvera son accomplissement dans le monde. Avant
fermeture des travaux le VM dit:
« Que la Lumière qui a éclairé nos Travaux continue à briller en nous pour que nous achevions en dehors l’œuvre
commencée dans ce T…»
SYNTHESE
Un symbole me semble faire la synthèse de ce que nous faisons en Loge, pour désigner comme un fil conducteur la
finalité du travail. Il s’agit de … la corde.
Considérons d’abord la présence cachée de la corde lorsque nous sommes à l’ordre d’Apprenti. Le geste de la main
droite sous la gorge semble indiquer la maîtrise des pulsions remontant du bas. Mais le geste de la main sous la
gorge, symbolise aussi une maîtrise du siège de la voix, donc des cordes vocales dont les vibrations génèrent les
paroles (ou d’autres sons !) que nous prononçons.
Une autre corde, visible mais bien discrète, nous pouvons l’apercevoir sur le sautoir du FF Hospitalier…où est
représenté un cœur posé sur une bourse fermée par une corde. Dénouer cette corde, ouvrir les cordons de la
bourse, c’est ouvrir son cœur, témoignant de la compassion envers nos semblables. Compassion qui se prolonge
dans l’acte d’aide envers ceux qui sont dans le besoin, en détresse matérielle ou psychique.
S’il y a un officier de la Loge qui symbolise la Fraternité, c’est bien le FF Hospitalier.
Après le passage du FF. Hospitalier avec le Tronc de Bienfaisance, nous formons la Chaîne d’Union. Notre Chaîne
d’union est à rapprocher de la Corde à 12 lacs qui décore la frise.
Les 12 lacs d’amour correspondent à la ceinture zodiacale et à ses douze Signes zodiacaux qui symbolisent le Monde
(κόσμος = cosmos en grec). Le mot Zodiac, contient en racine le mot grec Zoï (ζωή = vie en grec).
La Chaîne d’Union est constituée des maillons qu’incarnent les FF. Une chaîne est aussi faible que le maillon le plus
faible. Il en est tout autrement d’une corde.
Une corde est d’autant plus forte qu’il y a des brins qui la constituent. Chaque brin, en « s’accordant » aux autres
brins de la corde, ne fait que renforcer sa solidité.
Quand étant en Chaîne d’union le VM dit « levons ensemble nos cœur vers notre idéal » l’un des sens qui peut
être donné est de faire sublimer notre chaîne d’union (terrestre) dans ce que symbolise la corde (céleste) à 12 lacs
d’amour.
Le symbole de la corde, dans les 3 instanciations décrites ci-dessus, me semble indiquer une voie à suivre. Par la
maîtrise des passions (corde vocales), et l’ouverture du cœur (en dénouant le cordon de la bourse), l’Apprenti s’élève
de maillon faible en Chaîne d’Union en en un brin de la corde à 12 nœuds symbole d’une Humanité unie.
C’est le lointain idéal vers lequel nous ouvrons sans relâche dans nos Loges.
CONCLUSION
En guise de conclusion je vous raconterai une brève histoire pour souligner ce qui me semble être au centre de ce
que je suis venu faire ici : Vaincre mes passions ….
C’est un conte de l’Orient lointain...
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Un Samouraï au faîte de sa gloire se présenta devant un Maître Zen et lui demanda :
- J’ai entendu dire que tu es un grand Sage. Dis-moi à quoi ressemblent l’enfer et le paradis !
- Qui es-tu ?, demanda le Maître.
- Je suis un Samouraï renommé !
- Toi, un samouraï ?!, s’exclama le Maître.
La colère s’empara du samouraï qui saisit son sabre et dégaina comme l’éclair.
Le Maître poursuivit :
- Ah bon, tu as même un sabre?!
Au moment où le samouraï allait abattre son sabre le Maître lui dit :
- Ici s’ouvrent les portes de l’enfer.
Surpris par la tranquille et l’assurance du moine, le samouraï rengaina son sabre et s’inclina.
- Ici s’ouvrent les portes du paradis, lui dit alors le Maître.
J’ai dit
Mihai CHIRESCU
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O n accomplit 15 années de 13-14 avril 2002, data à laquelle la maçonnerie a été la première institution
de l’entier territoire de Roumanie qui a dévoilé la corruption de son intérieur comme une réponse à l’appel des
institutions autorisées à ce moment-la.
Jusqu’à présent, personne ne parlait de la lutte contre la corruption, personne ne discutait de ce fléau, qui
puis a connu une ampleur générale, arrivant aux déclarations publiques communes a partir des conducteurs du pays
et jusqu’au peuple de la rue, notamment : LA CORRUPTION TUE !
Nous considérons que la date de 13-14 avril 2002 est un tournant de l’histoire de notre pays puisque ce
signal fort d’alarme que j’ai fait public ensemble avec le frère Nicu Filip, Le Premier Grand Maitre de la Grande Loge
Nationale de Roumanie, après 1989, nous l’avons assumé, sous une immense vague de tout sorte de menaces,
démasquant pour la première fois la corruption de la maçonnerie roumaine.
Si l’on avait pris en sérieux ce signal, la situation actuelle aurait été certainement différente, au lieu de nous
unir les forces contre la corruption, beaucoup d’autres maçonnes ayant des fonctions importantes dans le cadre
des institutions de l’état ont fait une opposition, cela pratiquement donnant naissance aux deux groupements
maçonniques pro et contre. Voilà le niveau auquel les maçonnes du groupement pro corruption sont-ils arrivés
aujourd’hui. Incroyable !
Le groupement maçonnique pro corruption, c’est-a-dire la Grande Loge nationale de Roumanie , de laquelle
j’ai fait partie, ayant la qualité de Grand Trésorier Adjoint et le Vénérable de la Respectable Loge Athenaeum de
l’Orient Bucarest, a sanctionné ce proteste anticorruption maçonnique de manière inqualifiable, antimaçonnique,
immoral, par mon exclusion et du frèreNicu Filip, ensemble avec tous les frères qui nous ont suivi le 13-14 avril
2002 a Brasov, la raison étant celle que nous avons dévoilé la corruption, un mal qui , aujourd’hui, est devenu une
apparition à chaque pas. Incroyable ! Cette sanction d’exclusion se fait lorsqu’on apporte des préjudices a l’état, à la
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souveraineté et l’indépendance ou lorsqu’on s’associe avec des personnes viles, qui complotent contre la sape de
la maçonnerie, contre ton pays, la Roumanie, mais nous souhaitions exactement le nettoyage de la maçonnerie, la
séparation le bon grain de l’ivraie, le développement de la maçonnerie et du pays.
Inutilement ils nous ont frappé avec la haine et la peur, la maçonnerie mondiale régulière n’a pas pris cela
en considération, elle n’a pas reconnu notre exclusion de la maçonnerie, cette sanction étant sans fondement, anti
maçonnique, antinationale et anti roumaine, nous soutenant et nous encourageant de créer une maçonnerie propre,
signant plus de 72 Traites d’Amitié et Reconnaissanceré ci proque, en spécial avec la Grande Loge de la France (qui
a hébergé la franc-maçonnerie roumaine en exil pendant la période communiste) par la conclusion le 12 décembre
2002 du traité que nous avons signé ensemble avec l’Ill :.Fr :.Yves Max Viton, Grand Maitre de la Grande Loge de
France.
Il est visible actuellement que tous ceux qui faisaient partie du groupe maçonnique pro corruption, beaucoup
d’entre eux ont été arrêtés, tel que la presse a relaté pendant cette période de 15 ans, jusqu’ a ceux qu’on voit
en agonie aujourd’hui, portant l’étiquette de pénaux, condamnés ou pas, ils restent éternellement sals de parjure,
étantdéclarés indignes et infâmes pour toujours.
Coupables de l’état de fait d’aujourd’hui de Roumanie, sont tous ces personnes qui ont délibérément favorisé
le phénomène de la corruption, en couvrant le passé, soit communiste, soit sécuriste, sous le masque de l’honorabilité
de l’Ordre Maçonnique, blessant exactement en nous ceux qui n’avons rien fait contre les coutumes maçonniques,
nous avons seulement fait notre devoir d’honneur et conscience qui caractérise un maçonneréellement initié.
Laplupart des maçonnesne sont pas ciselés, l’initiation ne constituant pour eux une préoccupation, la maçonnerie
ne signifiant rien pour eux, beaucoup sont entrés dans la maçonnerie mais la maçonnerie n’est pas entrée en eux,
improprement dit des maçonnes, rien à faire avec les vrais maçonnes.
Je ne raconterai rien sur les événement santérieures aux jours de 13-14 avril 2002, puisque ces événements
ont été terribles, des institutions et personnes situées au plus haut niveau ont été impliquées, et le tremblement a eu
un degré maximum, personne ne s’y attendait, tous ont été pris par surprise par notre courage et verticalité. Ne pas
oublier que Nicu Filip a fait des grandes sacrifices pour la maçonnerie roumaine et celle universelle.
Les documents maçonniques et le déroulement des événements feront le délice historique dans le tome 2 du livre
« FRANC-MAÇONNERIE TELLE QU’ELLE L’A ÉTÉ », la période 1989- présent.
Je regrette énormément que les personnes au lieu de comprendre ce qu’ils ont à faire, ont inversement réagi
et les effets ont été ceux que nous tous voyons aujourd’hui et dans l’avenir.
Mes remerciements pour les actions concrètes que nous avons réalisées en qualité de Grand Maitre, ensemble
avec mes frères, comme par exemple celle d’intégration de la Roumanie en NATO et aussi l’impulsion de lutte contre
la corruption, sont tel que résulte dumessage transmis par la lettre du 02 décembre 2002, celles de l’ambassadeur
des Etats Unis de l’Amérique a Bucarest, Son Excellence, Monsieur Michael E. Guest, que je peux mettre à disposition
à tout moment, représentant pour moi et mes frères un signal très fort que nous avons pris la bonne voie.
Ainsi, j’ai su à partir de ce moment-là que la seule possibilité de progresser etait celle de consolider l’état
de droit et la démocratie en Roumanie, la maçonnerie ayant l’opportunité d’offrir à la société les hommes d’état,
verticaux, moraux, que le Grand Architecte crée par retouche, perfectionnement et foi en Dieu pour la Gloire duquel
nous travaillons.
J’espère et j’ai confiance dans l’actuel Président de la Roumanie, Monsieur Klaus Johannis qu’il réussira
finalement et soutenu par les citoyens de Roumanie d’apporter de la lumière, la morale, la vérité et la justice dans la
maison de chacun.
Les frères de la Grande Loge Nationale de Roumanie- la Loge de Ritualistique Comparée et Recherche
Maçonnique, la seule maçonnerie propre de Roumanie qui a été fondée juridiquement le 18 avril 2002, immédiatement
après le Convent Extraordinaire du 13-14 avril 2002 de Brasov, déposent continument tous les efforts même aujourd’hui
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, voilà, après 15 années de travail assidu, afin de régénérer la maçonnerie de Roumanie, de redonner à celle-ci la
place légitime qu’elle mérite dans le monde, pour la récupération du prestige qu’elle a eu jadis dans l’histoire.
Il y a 15 années la Grande Loge Nationale de Roumanie- la Loge de Ritualistique Comparée et Recherche
Maçonnique été fondée de manière maçonnique en conformité avec toutes les règlesmaçonniques universellement
acceptées par la maçonnerie mondiale, avec le respect strict de tous les critères de régularité, c’est-a-dire : le cadre
maçonniquerégulier d’un Convent Maçonnique, respectivement celui du 13-14 avril 2002 de Brasov, convoqué par
lettre de recommandation de réception de tous les Vénérables de loges du pays entier, de la Grande Loge Nationale
de Roumanie, tel comme cela a été fait, dans la présence de minimum 3 loges régulièresconstituées, tel comme
on a vu, 16 loges ont été présentées de la Grande Loge nationale de Roumanie, l’élection du Grand Maitre et du
grand Conseil tel comme on a été fait, la cérémonie du rituel réalisée par l’Ill Fr :. Nicu Filip, Le Premier Grand Maitre
de la Grande Loge Nationale de Roumanie, après 1989, j’ai eu l’honneur que celui-ci m’installe, consacre et investit
comme Grand Maitre, en me transférant toutes les prérogatives maçonniques, la lumière maçonnique, le marteau
maçonnique et le sabre maçonnique (voir le film avec le rituel d’installation sur youtube, de Cetatea Cisnadioara, près
de Sibiu).
On accomplit aujourd’hui 15 années, j’aurais voulu dire : fêter, mais on n’a pas encore quoi feter puisque notre
idéal de régénérer et de redonner le prestige de la maçonnerie roumaine se trouve encore dans la phase de début,
en phase de lutte contre la mafia, on voit comment il est difficile de nos jours de prouver la corruption, on voit le
spectacle misérable de la société roumaine mais j’ai l’obligation que par mon serment envers l’Ill:. Fr :.Nicu Filip et
tous les maçonnes de l’histoire, de m’arrêter jamais, jusqu’à la fin de mes jours, et c’est exactement ce que je ferai.
Je recommande à tous les maçonnes moraux qui existent égarés parmi les loges maçonniques de
comprendre que s’ils ne viennentbâtir ensemble avec nous, les frères de la Grande Loge Nationale de Roumanie-
la Loge de Ritualistique Comparée et Recherche Maçonnique, une maçonnerie roumaine, une maçonnerie pour les
roumains et une maçonnerie à la portée des roumains, une maçonnerie morale, spirituelle, de rituel, traditionnelle
et régulière, c’est mieux qu’ils oublient qu’ils ont fait partie de l’Ordre, qu’ils ne doivent pas y rester seulement pour
compliquer les choses, de se retirer pour qu’ils ne soient pas plus tard condamnes par l’histoire.
La maçonnerie doit parler au monde par les faits, tel que nous l’avons fait ces 15 années et notamment : à
Alba Iulia , à l’aide du Vénérable de la Respectable Loge Horia, Closca et Crisan et Pro Grand Maître a ce moment-
là, en 2002, l’Ill :. Fr :. Mircea Ioan Chira, un franc-maçonne absolu, on lui a bâti un Monument Candela en bronze,
en mémoire du martyr et en même temps de l’héros et frère Horis, étant initié à Vienne, puis la première loge
maçonnique rurale du pays, a Hobiţa, le village où le titane de la sculpture universelle est né, Constantin Brancusi,
des conférencesmaçonniques publiques, des expositions maçonniques, des livres maçonniquesédités, la revue «
CuvântMasoni » dans la langue roumaine et française, la première revue roumaine et beaucoup d’autres.
J’ai la conviction que les Roumains se sont éveillés, on ne se trouve plus dans l’état de confusion de
premièresannéesaprès 1989 tel que si nous devenons conscients de l’importance de la maçonnerie, le rôle que
celle-ci l’a joué dans l’histoire, nous réussirons de rendre a César ce qui est àCésar.
En 2018 on accomplira 100 années du moment de la Grande Union que tous les franc-maçonnes s’assument
par écrit en première page de la Constitution maçonnique comme étant l’œuvre de leur réalisation, moment très
important pour nous les Loges de Cérémonies RituellesComparées et Recherches Maçonniques, de démontrer avec
des documents maçonniques que la maçonnerie ou certains maçonnes se sont impliqués dans l’acte de l’Union,
sinon, signifie que la Déclaration de Principes de la Constitution Maçonnique, qui stipule cela , est une grande erreur.
Cette année je serai présent à la Grande Loge Unie de l’Angleterre (U.G.L.E.), La Grande Loge Mère du Monde, le
Seul Grand Maitre de Roumanie, à l’occasion de la réunionannuelle de l’Association des Musées, Bibliothèques et
Archives Maçonniques ayant le siège en Bruxelles (A.M.M.L.A.) dont les membres nous sommes par le Centre Régional
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d’études Franc-maçonniques Paris Bucarest, visionnant la plus complexe exposition maçonnique qui a jamais existé,
contenant l’histoire de 300 années de maçonnerie (de 1717 d’Anderson), fêtée cette année a Londres.
Je transmettrai à cette occasion aussi, notre effort aux frères roumains, de continuer la construction d’une maçonnerie
régulière, morale et spirituelle, traditionnelle et de rituel.
Je remercie aux frères qui sont à coté de moi, qui croient dans une maçonnerie propre et qui sont convaincus
que la GRANDE LOGE NATIONALE DE ROUMANIE- Loge de Ritualistique Comparée et Recherche Maçonnique, est la
seule qui pourrait régénérer la maçonnerie roumaine.
Tout cela est proclamé au nom de la Vérité dont ses apprentis nous sommes, dans la Gloire du Grand
Architecte de l’Univers, c’est-a-dire Dieu.
J’ai dit,
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