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Les Applications

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I) Définitions d’une application et d’une fonction :

1°) Définition d’une application :

Soient A et B deux ensembles non vides. Une application de A dans B est une
relation de A vers B qui à chaque élément de l’ensemble de départ A associe un seul
élément de l’ensemble d’arrivée B.

2°) Exemple de représentation sagittale :

A B
2 4

16
3
9
4
10
25
5

3°) Notation :

f : A → B " f envoie A dans B "


2 a 7 " 2 a pour image 7 "
f : x a y Signifie que « x a pour image y » ou « x est l’antécédent de y ».

4°) Définition d’une fonction :


Une relation de A vers B est une fonction de A vers B, si chaque élément de
l’ensemble de départ A possède au plus une image dans l’ensemble d’arrivée B.

Remarque :
Toute application est une fonction, mais toute fonction n’est pas une application.

II – Applications particulières :
1°) Application bijective :
• Définition : Une application f de l’ensemble A dans l’ensemble B est une
application bijective (ou bijection), si tout élément de B possède un unique
antécédent dans A par f .

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• Théorème : Soit f : A → B

( f : A → B est bijective) ⇔ (∀ y ∈ B ∃! x ∈ A / y = f ( x))

• Exemple : Soit f : ℝ → ℝ
x a 3 x + 5 . f est-elle bijective ?

Réponse : Soit y un élément de ℝ tels que f ( x) = y .

y −5
f ( x) = y ⇔ 3x + 5 = y ⇔ 3x = y − 5 ⇔ x = unique d’où f est bijective.
3

2°) Application injective :

• Définition : Une application f de l’ensemble A dans l’ensemble B est une


application injective (ou injection), si tout élément de B possède 0 ou 1
antécédent dans A par f .

• Théorème : Soit f : A → B
( f : A → B est injective) ⇔ (∀ x ∈ A, ∀ x'∈ A, f ( x) = f ( x' ) ⇒ x = x' ) .
• Exemple : Soit f : ℝ+ → ℝ
x a x 2 + 1 . f est-elle injective ?
Réponse : Soient x et x’ deux éléments de ℝ+ tels que f ( x) = f ( x' ) .
f ( x) = f ( x' ) ⇔ x 2 + 1 = x'2 +1 ⇔ x 2 = x'2 ⇔ x = x' ou x = − x'∉ IR+
D’où f est injective.

3°) Application surjective :


• Définition : Une application f de l’ensemble A dans l’ensemble B est une
application surjective (ou surjection), si tout élément de B possède 1 ou
plusieurs antécédent dans A par f .
• Théorème : Soit f : A → B
• ( f : A → B est surjective) ⇔ (∀ y ∈ B ∃ x ∈ A / y = f ( x))
• Exemple : Soit f : ℝ → [–1 ; +∞[
x a x 2 − 1. f est-elle surjective ?
Soit y un élément de [–1 ; +∞[ tels que f ( x) = y .
f ( x) = y ⇔ x 2 − 1 = y ⇔ x 2 = y + 1 ⇔ x = y + 1 où x = − y + 1
D’où f est surjective.

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4°) Théorème :
Une application f de A dans B est bijective si elle est à la fois injective et
surjective.
5°) Remarque : Dans la pratique pour montrer qu’une application est soit bijective,
soit injective, soit surjective, on résout : ∀y∈ B l’équation f ( x) = y .
– Si f ( x) = y admet 1 solution unique x, alors f est bijective.
– Si f ( x) = y admet 0 ou 1 solution x, alors f est injective.
– Si f ( x) = y admet 1ou plusieurs solutions x, alors f est surjective.
III– Application réciproque d’une bijection :
1°) Définition : On appelle application réciproque d’une bijection f de A sur B, la
bijection notée : f −1 de B sur A. f : A → B ; f −1 : B → A
∀y ∈ B, ∀x ∈ A, y = f ( x) ⇔ x = f −1 ( y )
2°) Exemple : Soit g : IR − { 2 } → IR − { 1 }
x −1
x a g ( x) =
x−2
Montrer que g est bijective, puis déterminer g –1.

Réponse : Soit y∈ IR − { 1 } montrons ∃! x ∈ IR − { 2 } tel que g ( x) = y .


x −1 2y −1
g ( x) = y ⇔ = y ⇔ y ( x − 2) = x − 1 ⇔ x ( y − 1) = 2 y − 1 ⇔ x = unique
x−2 y −1
donc g est bijective . D’où g −1 : IR − { 1 } → IR − { 2 }
2t − 1
t a
t −1
IV– Composition des applications :
1°) Définition : f étant une fonction de E vers F, g une application de B vers G, la
fonction notée : g o f de E vers G est définie par :
f g
g o f : E → F →G
. x a ( g o f )( x) = g [ f ( x)] .
et s’appelle la composée de f par g .
2°) Exemples :
1
soit f : x a f ( x) = 2 x + 1; g : x a g ( x) = ; h : x a h( x) = x 2
x
Trouver les ensembles de définition de chacune des fonctions f ; g et h puis
calculer g o f (3) ; f o g (3) ; g o f (−2) ; f o g (−2) ; g o f ( x) ; h o f ( x) .

Réponse : g o f (3) = g [ f (3)] = g (7) = . f o g (3) = f [g (3)] = f ( ) = .


1 1 5
7 3 3
g o f ( x) = g [ f ( x)] = g (2 x + 1) =
1
2x + 1
(
; h o f ( x) = h[ f ( x)] = h(2 x + 1) = 2 x + 12 )

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V– Image directe – Image réciproque par une application :
1°) Image directe
a°) Définition : Soit f une fonction de E vers F d’ensemble de définition Df, et A
une partie de E. On appelle image directe (ou image) de A par f notée f ( A)
l’ensemble des images par f de tous les éléments de A ∩Df.
b°) Exemple : soit f : IR → IR
1
x→ .
x +1
Trouver les images par f de chacun des intervalles de IR -1suivants :
A = ]–1 ; 4] ; B = [–5 ; 3].

Réponse : f est définie si x+1 ≠ 0 ⇔ x ≠ -1 ; Df=IR- {− 1}.


• Image directe de A=]-1 ; 4] par f .
1 1
∀ x ∈ Df , x ∈ A, ⇔ −1 ≤ x ≤ 4 ⇔ 0 ≤ x + 1 ≤ 5 ⇔ ≤
5 x +1
1 1
⇔ ≤ f ( x); D' où f ( A) = [ ; + ∞ [ .
5 5
• Image directe deB=[-5 ; 3] par f .
∀ x ∈ Df , x ∈ B ⇔ x ∈ [− 5 ; − 1[ ∪ ]− 1; 3]
− 5 ≤ x p −1 ; −1p x ≤ 3
− 4 ≤ x +1p 0 ; 0 p x +1≤ 4
1 1 1 1
≤− ; ≤
x +1 4 4 x +1
 1 1 
D’où f (B ) =  − ∞; −  ∪  ;+∞  .
 4 4 
2°) Image réciproque
a°) Définition : Soit f une fonction de E vers F d’ensemble de définition Df, et B
une partie de F. On appelle image réciproque de B par f , la partie de Df,
notée : f −1 ( B ) constitué des antécédents par f de tous les éléments de B.
b°) Remarque : Comment chercher l’image réciproque ?
Pour trouver l’image réciproque d’un intervalle B de ℝ par une fonction f
d’ensemble de définition Df, on résout l’un des systèmes d’inconnue x suivants :
– Si B=[a,b] on résout x ∈ Df ; a ≤ f (x) ≤b.
– Si B=]a,b[ on résout x ∈ Df ; a < f (x) < b.
– Si B=[a,b[ on résout x ∈ Df ; a ≤ f (x) <b.
– Si B={b} on résout x ∈ Df ; f ( x) = b
– Si B=]-∞,a] on résout x ∈ Df ; f (x) ≤a.
– Si B=]a,+∞[ on résout x ∈ Df ; a < f (x) .

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c°) Exemples : soit f : IR → IR ; g : IR → IR
x a 2x − 1 x a x2 − x − 2
- Trouver l’image réciproque par f de B=[1 ; 3]
- Trouver l’image réciproque par g de B= { 0 }
VI– Coïncidence de deux fonctions sur un ensemble :
1°) Définition : soit f : IR → IR ; g : IR → IR
x a f ( x) x a g ( x)
Soit C un sous-ensemble de Df∩ Dg.

 f et g coïncident  si et seulement si  ∀ x ∈C 
.   ⇔   .
  f ( x) = g ( x)
 sur C   

2°) Exemple : soit f : IR → IR ; g : IR → IR


x a f ( x) = 2 x − 1 + 1 − x ; x a g ( x) = 3x − 2
- Trouver la partie C de ℝ sur laquelle f et g coïncident.
Réponse :
1
x –∞ 2 1 +∞

| 2 x –1 | – 2x + 1 0 2x – 1 2x – 1

|1– x | 1–x 1–x –1 + x


0

–3x + 2 x 3x – 2
f (x)
1 1
2
Pour x ∈ C = [1 ; + ∞ [ f ( x) = g ( x) donc f et g coïncident sur C.

VII– Restriction d’une application :


1°) Définition : Soit f une application de A dans B, et X une partie de A. On
appelle restriction de f à X l’application de X dans B notée : f définie par :
X
∀ x ∈ X ,  f ( x) = f ( x) .
 X
2°) Exemple : Soit f : x a f ( x) = 2 x − 1 + 1 − x et g : [1; + ∞ [ → IR
x a 3x − 2
g : [1; + ∞ [ → IR est la restriction de f à [ 1 ; + ∞[ ; et f est le prolongement de
g sur ℝ .

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