Documente Academic
Documente Profesional
Documente Cultură
2.1. Introduction
La forme d'onde d'impulsion de base consiste en une seule impulsion de durée variable dans chaque
demi-période. La figure 2.1.a montre le principe de la modulation avec une impulsion centrée autour
de et .
Le développement en série de Fourier de cette forme d’onde est donne par l’équation (2.1)
( ) ( ) (2.1)
Figure 2.1 : les formes d’onde de la tension : (a) modulation simple (N=1) ; (b) modulation
double (N=2) ; (c) modulation triple (N=3).
√ (2.2)
La valeur maximale de chaque harmonique d’ordre n, à partir de l’équation (2.1), e st donnée par :
(2.3)
⁄ √
√
(2.4)
√
Pour une onde de N impulsions identiques par demi-période, symétriquement espacées, les
coefficients des n harmoniques sont donnés par :
∑ ( ) * ( )+ (2.5)
- Pour N=1, fig 2.1.a, , l’équation (2.5) sera réduite à l’équation (2.3).
- Pour N=3, ,fig 2.1.c, l’équation (2.5) devient :
( )* ( ) ( ) ( )+ (2.6)
Plus le nombre N d’impulsions augmente, plus la valeur de augmente pour une valeur fixe de .
Certains harmoniques peuvent être éliminés par un choix judicieux des valeurs de N, et .
Pour le forme d’onde de la figure 2.1, le rapport cyclique est donné par :
(2.7)
Figure 2.2 : Effets de largueurs d’impulsions sur la composante fondamentale : (a) Impulsion large ;
(b) Impulsion étroite.
La valeur efficace de l’onde de la tension de la figure 2.1 est donnée par :
√ (2.8)
Figure2.3. Forme d’onde de tension avec de multiples impulsions : (a) principe ; (b) forme d’onde du
signal modulé.
(2.9)
Le fondamental de la tension de sortie ( ) peut être modulée par la variation du signal carrée
et la largueur d’impulsion varie entre 0 et ( ).
La largeur des impulsions, de l’onde de tension de sortie, est liée à l’indice de modulation M telle
que :
( )
d’où : ( ) (2.10)
√ ( ) (2.11)
La caractéristique commune a toutes les techniques de modulation est que la fréquence de la
modulante (ici signal carré) est égale à la fréquence d’onde du fondamental de la tension de sortie.
(2.12)
Remarque : Avec cette technique les largueurs d’impulsions varient, connue dans la littérature par la
modulation de largueur d’impulsion (MLI) triangulo-sinusoidale.
2.1.3. Elimination d’harmoniques d’une onde MLI
La figure 2.5 représente l’onde de tension de sortie, d’un bras d’un onduleur, générée par la
technique MLI, les angles de commutations se répètent sur chaque période .
Figure2.5. Forme d’onde de tension de sortie d’un bras d’onduleur pour m commutations par
période.-
Compte tenu de la symétrie de l’onde l’analyse de Fourier peut être réduire au quart de la période.
Les coefficients et les sont donnés par :
⁄
∫ ( ) ( ) (2.13)
Application à l’exemple de la fig 2.5, quatre angles de commutation sont mentionnés, l’onde de
tension est définie par :
( ) , , (2.14)
( ( ) ( ) ( ) ( )) (2.15)
L’équation (2.15) peut être généralisée pour un nombre d’angle de commutation quelconque,
telle que :
[ ∑ ( ) ( )] (2.16)
Avec l’exemple de la figure 2.5, , il est possible d’éliminer quatre harmonique, donc il va falloir
résoudre simultanément le système d’équations suivant :
( )
( )
(2.17)
( )
{ ( )
Un onduleur est un convertisseur DC/AC, très répondu dans l’industrie. Différentes stratégies de
commande des onduleurs sont utilisées dont l’objectif est de synthétiser une onde de tension de
sortie la plus proche possible de la sinusoïde.
La topologie de base de l’onduleur triphasé est illustrée par la figure 2.6, les composants de
puissance sont représentés par des interrupteurs bi-directionnels en courant. Le N représente le
neutre de la charge et le O le point milieu de la source DC.
A. Type 180°
Dans le cas d’une charge résistive triphasée et équilibrée, montée en étoile avec neutre isolé, pour
chaque intervalle de conduction on peut écrire :
⁄
(2.18)
L’analyse des conductions durant la demi-période (0° et 180°), peut se faire à l’aide des schémas
représentés sur la figure 2.7 sur trois intervalles.
⁄
Figure2.7. Schéma de connexions de la charge pour chaque intervalle
⁄ ⁄
⁄
B. Type 120°
Figure2.8. Chronogrammes de tensions de sortie d’un onduleur triphasé- Commande type 120o
L’analyse des conductions durant la demi-période (0° et 180°), peut se faire à l’aide des schémas
représentés sur la figure 2.9 sur trois intervalles.
⁄
Figure2.9. Schéma de connexions de la charge pour chaque intervalle
⁄ ⁄
(2.19)
√ ∫ ( ( )) √ (2.21)
a.Principe
Figure
2.9.
Avec :
L’indice de pulsation :
L’analyse de la forme d’onde de la tension de sortie montre les rangs d’harmoniques qui subsistent
sont :
(2.22)
Avec :
Représente la famille d’ordre des harmoniques et Représente la bande au sein d’une famille
d’harmoniques.
Figure 2.11 : Formes d’ondes d’un onduleur de tension triphasé commandé en MLI triangulo-
sinusoidale, (a) Principe, (b), (c) et (d) formes d’ondes de chaque bras, (e) tension entre phases pour
et
La décomposition en série de Fourier de l’onde de tension de sortie d’onduleur (figure 2.11) est très
complexe, elle peut être donnée par l’équation (2.23)
∑ ( ) ( ) ( )
( )
∑ ∑ *( ) + ( )
(2.23)
Les et représentent les termes du premier ordre des fonctions de Bessel, la pulsation de la
modulante (du fondamental de la tension de sortie) et la pulsation de la porteuse.
(2.24)
√
√
(2.25)
√
Les équations (2.24) et/ou (2.25) montrent que le fondamental de la tension de sortie est
directement proportionnel à l’indice de modulation, un résultat très intéressant dans les
entrainements électriques a vitesses variables des machines à courant alternatif.
Pour les valeurs de l’indice de modulation , figure 2.12 , des ratés de commutation
apparaissent et la linéarité fondamental/indice de modulation est perdue.
Il s’agit d’une modulation numérique à pas régulier, un signal de modulation est généré à partir
de la référence , les instants d’échantillonnage correspondent aux valeurs crêtes positives de la
porteuse . Fig.2.14.
⃗⃗⃗ √ ( ) (2.26)
Ou :
Vecteur tension ⃗⃗⃗ est délivré par un onduleur de tension triphasé, dont l’état des interrupteurs
supposés parfaits, est représenté en théorie par 3 grandeurs booléennes de commande (
) telles que (figure 2.17) :
Une analyse fonctionnelle de convertisseur permet de déterminer les séquences de conduction telles
que (figure 2.16) :
Tableau 2.1 : Combinaisons des interrupteurs et valeurs des vecteurs tension associées.
→
0 0 0 0 0 0 0 0 →
0 0 1 →
√ √
0 1 0 →
√ √
0 1 1 0 →
√
1 0 0 0 →
√
1 0 1 →
√ √
1 1 0 →
√ √
1 1 1 0 0 0 0 0 →
Ces huit états du vecteur d’espace définissent les limites de 6 secteurs (figure 2.17) dans le plan
complexe ( ). Deux des huit états sont des vecteurs nuls : ⃗⃗⃗ ( ) et ⃗⃗⃗ ( ).
Il s’agit de déterminer la position du vecteur de consigne dans ce repère et le secteur dans lequel il se
situe. Celui-ci est limité par deux vecteurs définis dans le tableau… et si on lui affecte l’angle ; on
arrive à reconstituer les tensions de référence par la moyenne de ces vecteurs. Ainsi, on définit :
√
De la figure……. ( ) ( ⁄ )
d’où ( )
√
alors
√
(2.27)
de même ( ⁄ ) ( ⁄ )
√ √ √
d'ou ( ⁄ ) ( )
Alors
√ √
(2.28)
Comme l’on veut que la MLI soit symétrique et centré sur la période , on utilise les vecteurs → et
→ en répartissant 2 au centre et 2 à l’extérieur dans cette période pendant une durée totale
valant :
( ) (2.29)
Généralisation
Les temps d’application des séquences varient en fonction du secteur, soit n le numéro du secteur
(n=1..6), ses temps peuvent être exprimés comme suit :
√
* ( ) ( ) +
√
* (( ) ) (( ) ) +
( )
La conduction de chaque interrupteur est déterminée sur chaque intervalle comme suit :
Secteur 1
Secteur 2
Secteur 3
Secteur 4
Secteur 5
Secteur 6