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Assurance Participative TAKAFUL au Maroc :

Etat d’avancement

Rédacteur : BELLALI Mohamed

Date : 30 Mai 2017


Assurance Participative TAKAFUL au Maroc : Etat d’avancement

Etat d’avancement du projet de lancement de l’Assurance


Participative TAKAFUL au Maroc :
Depuis la promulgation de la loi 59.13 modifiant et complétant la loi n° 17.99 portant
Code des Assurance et introduisant l’Assurance TAKAFUL et sa publication au
Bulletin Officiel en date du 19 Septembre 2016, l’Autorité de Contrôle des
Assurances et de la Prévoyance Sociale (ACAPS) a pris les choses en main pour sa
mise en application.

D’après la dernière sortie de l’ACAPS, les circulaires d’application de cette nouvelle


activité sont désormais prêtes.

Toutefois, le démarrage effectif de l’Assurance TAKAFUL au Maroc ne pourra avoir


lieu avant plusieurs mois car le processus d’adoption des nouvelles circulaires et leur
mise en application passe obligatoirement par les étapes suivantes :

 Partage avec la profession pour avis technique

 Transfert à la Commission chariatique pour la Finance Participative (CCFP)


du Conseil Supérieur des Oulémas (CSO) pour avis chariatique

 Validation par le Secrétariat Général du Gouvernement

 Publication au Bulletin Officiel (BO)

 Dépôt des demandes d’agrément par les intéressés

 Etude des demandes par l’ACAPS et la CCFP-CSO et octroie des agréments

 Publication des agréments au Bulletin Officiel (BO)

 Dépôt des demandes d’homologation des produits

 Etude des demandes par l’ACAPS et la CCFP-CSO

 …

Donc sauf accélération exceptionnelle de ce processus, les premiers contrats


TAKAFUL ne pourront être commercialisés avant la fin du premier trimestre 2018.

BELLALI Mohamed - https://www.linkedin.com/in/bellali-mohamed-17694331/


Assurance Participative TAKAFUL au Maroc : Etat d’avancement

Que peuvent faire les Banques Participatives en attendant ?


Le lancement officiel des activités de la première Banque Participative Marocaine,
Umnia Bank, a suscité beaucoup d’interrogations à propos de l’Assurance
TAKAFUL, et pour cause.

En effet, la Banque Participative a besoin de l’Assurance TAKAFUL au moins pour


garantir ces clients demandeurs de financement Mourabaha contre le décès ou
invalidité totale et absolue. Elle en a aussi besoin pour couvrir les biens financés en
Mourabaha ou Ijara ou toute autre forme de financement, car la Banque a tout intérêt
à garder ce bien en bon état dans le cas où elle aura besoin d’exercer son hypothèque.

Si les Banques participatives désirent lancer leurs solutions de financement sans


attendre le démarrage effectif de l’Assurance TAKAFUL, elles ont le choix entre
plusieurs scénarios, dont ci-dessous 3 :

En attente du TAKAFUL

1 2
Ne pas exiger
l’Assurance
Proposer l’Assurance
-
conventionnelle
Faire porter le
Risque au client

Risque de conformité Risque de contrepartie


Risque de réputation Risque de réputation

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Assurance Participative TAKAFUL au Maroc : Etat d’avancement

En attente du TAKAFUL

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- Ne pas exiger l’Assurance les premiers mois
- Faire signer au client un engagement contraignant de soucrire un contrat
TAKAFUL dés qu’il y’en a un sur le marché
- Intégrer le risque de ces mois à la marge du contrat

Pas de Risque de conformité


Pas Risque de réputation
Risque de contre partie compensé par la marge augmentée

Il est clair qu’avec le premier scénario qui consiste à proposer l’Assurance


Conventionnelle, la Banque va se confronter à un risque de conformité aux avis du
CSO ainsi qu’un énorme risque de réputation et de crédibilité qui peut toucher
l’ensemble de l’activité Banque Participative.

Le second scénario ne présente pas de risque de conformité mais le fait de faire


porter le risque au client augmentera l’exposition de la Banque aux risques de
contrepartie et de réputation : Elle aura toutes les difficultés du monde à exercer son
hypothèque avec toutes les lois qui protègent les occupants d’un bien, et quand elle y
arrivera, le fait d’expulser des ayants droits ou des orphelins de leur maison ne
passera pas au niveau des clients et entachera sensiblement son image et sa
réputation.

Avec le troisième scénario, la Banque prendra en charge le risque tout en intégrant


son coût à sa marge. La Banque maitrisera donc mieux ses risques de contrepartie et
de réputation. Il reste par ailleurs des questions sur la légalité de la promesse
contraignante de souscrire à une Assurance TAKAFUL qui n’existe pas encore. Une
autre question pourrait se poser concernant quoi faire si le client ne respecte pas sa
promesse contraignante, une des solutions est d’inclure dans l’acte de promesse un
article stipulant que dans ce cas, le risque sera transféré au client et que la Banque
aura le droit d’exercer son hypothèque en cas de décès ou invalidité totale et absolue
du client.
3

BELLALI Mohamed - https://www.linkedin.com/in/bellali-mohamed-17694331/

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