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3

CHAPITRE

Écoulement uniforme

3.1 INTRODUCTION
Le présent chapitre présente les équations décrivant l’écoulement uniforme, principalement
l’équation de Manning.

3.2 PRINCIPALES ÉQUATIONS

3.2.1 Chézy

Chézy a été, en 1769, le premier à présenter une formule pour décrire les écoulements à surface
libre et uniforme dans les canaux. Elle est présentée sous la forme :

V = C Rh S [3.1]

V = vitesse moyenne de l’écoulement (L/T)


Rh = rayon hydraulique (L) )
S = pente hydraulique ou pente du cours d’eau (L/L)
C = coefficient de résistance (L1/2/T)
Elle est considérée comme l’équation générale en hydraulique et peut facilement être démon-
trée théoriquement. Elle est basée sur les hypothèses que la force de résistance à l’écoulement
est proportionnelle au carré de la vitesse de l’écoulement et que la surface de résistance est
égale au produit du périmètre mouillé et de la longueur du canal.
Les modèles qui ont été développés par la suite, utilisent, en général, l’équation de Chézy dans
laquelle ils cherchent à mieux décrire le coefficient ”C”.
22 ÉCOULEMENT UNIFORME

3.2.2 Ganguillet et Kutter


En 1869, deux ingénieurs suisses, suite à de nombreux relevés principalement sur de grandes
rivières, présentent une équation pour décrire le coefficient ”C” de l’équation de Chézy. Elle
est connue sous le nom de formule de Kutter :
0,00155
23 + S + 1n
C= [3.2]
1+ 
0,00155 n
23 + S Rh

n = coefficient de rugosité
Elle a été largement utilisée en Allemagne, en Angleterre, aux U.S.A. et au Québec. Elle peut
être présentée sous forme d’abaque ou de tables.

3.2.3 Manning
En 1809, un ingénieur irlandais nommé Manning présenta une formule qui, par la suite, a été
réduite à la forme que l’on connaît :

V = 1n Rh 23S 12 [3.3]

où le coefficient de Chézy a pour valeur :

C = 1n Rh 16 [3.4]

V = vitesse de l’écoulement (m/s)


Rh = rayon hydraulique (m)
S = pente (m/m)
n = coefficient de rugosité de Manning
Cette formule a été dérivée des formules existantes et vérifiée par 170 relevés qui sont tirés
principalement des expériences de Bazin (Chow, 1959).
En 1936, le comité exécutif de la Third World Power Conference recommande l’utilisation de
la formule de Manning à l’échelle internationale (Chow, 1959). Par la suite, elle est devenue la
plus usitée pour le calcul des écoulements uniformes en canaux ouverts. Les ingénieurs la pré-
fèrent à cause de sa simplicité et de sa facilité d’utilisation.
Plusieurs noms sont associés à la formule de Manning, soit parce qu’ils aient présenté la forme
simplifiée ou qu’ils aient obtenu une formule semblable de façon indépendante. Ces noms sont
G.H.L. Hagen en 1876, Philippe--Gaspard Gauckler en 1868 et Strickler en 1923 (Chow,
1959).
Chow (1959) rapporte que Bankhmeteff et Feodoroff ont comparé la formule de Manning,
Kutter et Bazin en utilisant les équations de distribution de vitesse. Leurs résultats montrent
que la formule de Manning est la meilleure de celles considérées.
COEFFICIENT DE RUGOSITÉ
23

À cause de sa simplicité, la formule de Manning peut se transposer en une abaque simple d’uti-
lisation (Appendice A). Pour les sections de géométrie simple, la formule de Manning présen-
tée sous forme de figure permet de calculer directement la profondeur normale d’écoulement
(Appendice B).

3.2.4 Autres formules


Plusieurs autres formules ont été dérivées mais elles ont connu une utilisation plutôt restreinte,
car elles possédaient souvent une précision moindre que celle de Manning ou Kutter sans être
plus simples. Les plus connues sont celles de Bazin (en 1897), Powell (en 1950).
À cause de la variabilité observée de l’exposant du rayon hydraulique Rh (0,65 à 0,84), certains
hydrauliciens ont essayé de décrire cet exposant. Ces formules sont plutôt présentées comme
des cas particuliers. Elles sont rencontrées principalement dans le cas des conduites fermées
comme celles des égouts.
L’écoulement uniforme peut aussi être estimé avec l’équation de Darcy--Weisbach avec le
coefficient “f”.

3.3 COEFFICIENT DE RUGOSITÉ ”n”

3.3.1 Variabilité
L’une des plus grandes difficultés lors de l’utilisation de la formule de Manning ou de Kutter,
est la détermination du coefficient de rugosité ”n”. Pour les deux formules, les coefficients de
rugosité ”n” sont presqu’identiques lorsque les pentes sont supérieures à 0,0001 et que les
rayons hydrauliques sont compris entre 0,3 m et 10 m. Les coefficients de rugosité ”n” sont
identiques pour les deux formules lorsque le rayon hydraulique égale 1.0 m.
Le coefficient de rugosité ”n” est influencé par plusieurs facteurs dont voici une description
sommaire :
Rugosité du lit et des parois : La granulométrie du lit du cours d’eau ou de son péri-
mètre mouillé influence le coefficient de rugosité. Plus la granulométrie est
grossière, plus la rugosité est élevée.
Irrégularités dans le lit : Les irrégularités dans le fond du cours d’eau telles que les
dépressions, les lames de sable occasionnées par l’envasement, l’ensable-
ment ou de l’affouillement dans le cours d’eau. Le matériel transporté dans
le fond du cours d’eau par l’écoulement contribue à augmenter la rugosité.
Changement dans la section : Des changements graduels et peu fréquents dans la sec-
tion du cours d’eau ont peu d’influence sur la rugosité générale du cours
d’eau. Par contre, des changements fréquents et brusques influent sur
l’écoulement d’une façon équivalente à une augmentation de la rugosité du
cours d’eau.
Obstacles : La présence d’obstacles, tels que les grosses pierres, ponceaux, freinent
l’écoulement et amènent une augmentation équivalente de la rugosité.
24 ÉCOULEMENT UNIFORME

Végétation : La présence de végétation sur les berges (talus) et dans le fond du cours
d’eau accroît la rugosité. Lorsque cette végétation est plus basse que la
demi hauteur de l’écoulement, les crues couchent la végétation et ramènent
le coefficient de rugosité à un ordre de grandeur de 0,05 à 0,06. Les plantes
en période végétative sont plus fortes et résistent mieux à l’écoulement. En
période morte, elles sont moins résistantes; en hiver et au printemps, le
coefficient de rugosité peut être plus faible qu’en été.
Rectitude ou sinuosité du cours d’eau : Les méandres et les courbes augmentent la
résistance à l’écoulement et amènent une augmentation équivalente de la
rugosité. Une courbe raide offre une plus grande résistance à l’écoulement
qu’une courbe longue et régulière. Pour une seule courbe, l’accroissement
équivalent est inférieur à 0,003.
Le coefficient de rugosité ”n” peut être déterminé selon quatre méthodes :
1. la méthode des facteurs;
2. les tableaux des valeurs typiques;
3. la comparaison avec des cours d’eau dont le coefficient de rugosité ”n” est
connu;
4. l’utilisation d’équations;
5. l’approche analytique en fonction de la répartition des vitesses.

3.3.2 Méthode des facteurs

Compte tenu de l’influence des différents facteurs, le coefficient de rugosité est évalué en addi-
tionnant à la valeur de rugosité du lit, l’influence des autres facteurs, de la façon suivante :

n =  n 0 + n 1 + n 2 + n 3 + n 4 n 5 [3.5]

n0 = coefficient dû à la rugosité du lit


n1 = coefficient dû à l’influence des irrégularités
n2 = coefficient dû à l’influence des variations de section
n3 = coefficient dû à l’influence des obstructions
n4 = coefficient dû à l’influence de la présence de végétation
n5 = coefficient dû à la sinuosité du cours d’eau
Cette méthode est utilisable pour les petits et moyens cours d’eau, mais elle est douteuse pour
les grands cours d’eau dont le rayon hydraulique est supérieur à 4.5 m (15 pieds ).
Le tableau C.1 de l’appendice C présente les valeurs des différents coefficients.
COEFFICIENT DE RUGOSITÉ
25

3.3.3 Tableaux des valeurs typiques


Les relevés de nombreux cas où les sections d’écoulement, le débit et les pentes ont été mesu-
rés ont permis de construire des tableaux utilisés par les ingénieurs. Le tableau C.2 présente
une synthèse des valeurs pour les canaux en terre et les cours d’eau naturels en présence de
différentes conditions de végétation. Le tableau C.3 présente une synthèse des valeurs recom-
mandés pour les canaux dont la surface est recouverte d’un revêtement.

3.3.4 L’examen des cours d’eau et des canaux


Chow (1959), Faskin (1963) et Barnes (1967) présentent les photographies de nombreux cours
d’eau, canaux en terre ou bétonnés dont le coefficient de rugosité ”n” a été mesuré. L’observa-
tion de ces photographies peut donner aux débutants une bonne idée des coefficients de rugo-
sité. Le document de Barnes (1967) fournit des photographies en couleurs et les données
détaillées des mesures pour l’estimation des coefficients. Le document de Faskim (1963) four-
nit des photographies en noir et blanc et les données détaillées des mesures pour l’estimation
des coefficients. Les documents de Faskin (1963) et Barnes (1967) sont disponibles sur le site
WEB du cours.
Les cas présentés correspondent à des coefficients de rugosité variant de 0,012 à 0,125.

3.3.5 Équations
De nombreux chercheurs ont essayé d’établir une relation entre le facteur “n” et la grosseur des
particules formant le lit des cours d’eau, tout particulièrement pour les lits composés de maté-
riel granulaire. Une des formules les plus utilisée est celle de Meyer--Peter et Muller (French,
1999) :
16
d 90
n= [3.6]
26
d90 = diamètre des particules dont 90 % sont plus petites (m)
Le NEH 654 ( ,2008) présente la formule de Strickler (Chang 1988, Chow, 1959) :
16
n = 0, 0474 d 50 [3.7]

d50 = diamètre des particules dont 50 % sont plus petites (m)


Ces formules sont d’intérêt lorsque le matériel du lit est grossier et que la grosseur des particu-
les domine par rapport aux aspérités du fond du cours d’eau.

3.3.6 Méthode analytique


Des méthodes analytiques ont été développées pour évaluer le coefficient de rugosité à partir
de la distribution de vitesse dans un canal et des aspérités de son périmètre mouillé. Ces métho-
des ne sont pas utilisables lors du design et leur intérêt est beaucoup plus de vérifier la validité
des lois empiriques comme celle de Manning ou les tableaux existants.
26 ÉCOULEMENT UNIFORME

3.4 COEFFICIENT DE RUGOSITÉ DE LA VÉGÉTATION

3.4.1 Rôle de la végétation

Face à l’écoulement, la présence de végétation augmente considérablement le coefficient de


rugosité de Manning. Tant que la végétation n’est pas submergée, le facteur de friction peut
facilement être augmenté de dix (10) fois par rapport au sol nu (figure 3.1). La résistance de
traînée des tiges est le principal facteur d’accroissement du coefficient de rugosité.

Figure 3.1 Rugosité d’un canal enherbé (”Bermuda grass” de longueur moyenne) possé-
dant une pente de 5%. (adapté de Ree, 1949).

Dans les canaux enherbées, le facteur de rugosité de Manning est variable et une relation a été
identifiée avec le produit de la vitesse et du rayon hydraulique (figure 3.2) et les nombreuses
expériences de Ree (1949) ont permis de préparer une synthèse (figure 3.3). La figure 3.3 a
permis de préparer des abaques de l’Annexe D (figures 3.5 à 3.8) pour calculer directement les
vitesses en fonction des différents types de résistance à l’écoulement et la formule Manning.
Les types de résistance à l’écoulement selon la végétation sont déterminés selon le tableau 3.1.
27

Coefficient de rugosité

Vitesse x Rayon hydraulique

Figure 3.2 Variation du coefficient de rugosité en fonction du produit de la vitesse et du


rayon hydraulique pour un canal enherbé de type “C” (Ree, 1949).

Figure 3.3 Coefficient de rugosité de la végétation en fonction de différentes classes de


résistance.
28

Tableau 3.1 Guide de sélection du type de résistance de la végétation (U.S. Soil Conservation
Service 1954).

Implantation Longueur moyenne Type de résistance


(cm)

> 90 A très élevée


30--60 B élevée
Bonne 15--25 C moyenne
5--15 D faible
<5 E très faible

> 90 B élevée
30--60 C moyenne
Satisfaisante 15--25 D faible
5--15 D faible
<5 E très faible

Les différentes courbes de la figure 3.3 peuvent être représente par des équations dont celle
incluse dans la figure 3.3 mais limités aux valeus de “n” < 0,2. HEC--15 (Chen et Cotton, 1998)
utilise les formules simplifiées suivantes pour les types de résistance A, B, C et D :

nA = Rh 16
[3.8]
15, 8 + 19, 97 log(Rh 1,4 S 0,4 )

nB = Rh 16
[3.9]
23, 0 + 19, 97 log(Rh 1,4 S 0,4 )

nC = Rh 16
[3.10]
30, 2 + 19, 97 log(Rh 1,4 S 0,4 )

nD = Rh 16
[3.11]
34, 6 + 19, 97 log(Rh 1,4 S 0,4 )
SECTION COMPLEXE D’ÉCOULEMENT
29

3.5 SECTION COMPLEXE D’ÉCOULEMENT


L’évaluation du coefficient de rugosité ”n” et du débit d’un cours d’eau s’écoulant dans une
plaine d’inondation (Figure 3.4) est plus complexe que dans le cas d’un simple canal possédant
une géométrie simple. Dans un tel cas, le cours d’eau présente plusieurs périmètres qui ont des
coefficients de rugosité différents. Il suffit de mentionner que le lit de la rivière est en général
nu et que les berges sont couvertes d’une végétation plus ou moins abondante.

Figure 3.4 Section d’un cours d’eau en période d’inondation.

La méthode la plus simple divise le cours d’eau en sections d’écoulement homogène et le débit
total est égal au débit de chacune des sections (Figure 3.4).
Q = V 1A 1 + V 2A 2 + V 3A 3
[3.12]

A 23 A 23 A 23


Q = n 1 Rh 1 S 12 + n 2 Rh 2 S 12 + n 3 Rh 3 S 12 [3.13]
1 2 3

et le coefficient de rugosité moyen ”n” est :

 AiRhi23
n=
 An Rhi23
i
i
[3.14]

Chow (1959) présente d’autres méthodes d’évaluation qui sont semblables à celle--ci.

3.6 CONCLUSION
Ce chapitre nous a permis de connaître les principales notions d’hydraulique nécessaires à la
compréhension des phénomènes hydrauliques qui existent dans les cours d’eau. Ces connais-
sances alliées à celles des procédures de design et de dimensionnement des cours d’eau fourni-
ront l’ossature de base pour entreprendre toute étude ou toute intervention dans les cours
d’eau.
30

BIBLIOGRAPHIE

Anonyme, 1954. Handbook of Channel Design for Soil and Water Conservation. United State
Department of Agriculture, Soil Conservation Service. SCS--TP--61.

Chow, Ven Te, 1959. Open--Channel Hydraulics. McGraw--Hill, Toronto.

Schwab, G.O., R.K. Frevert, T.W. Edminster et K.K. Barnes, 1966. Soil and Water Conserva-
tion Engineering. John Wiley and Sons, New York.

Simon, A.L., 1976. Practical Hydraulics. John Wiley and Sons, Toronto.

Ree, W.O. 1949. Hydraulic characteristics of vegetation for vegetated waterways. Agr. Eng.
Vol. 30: 184--187, 189.

U.S. Soil Conservation Service. 1954. Handbook for channel design for soil and water con-
servation. USDA, Soil Conservation Service. SCS--TP--61.

Fasken, G. B. 1963. Guide for selecting roughness coefficient “n” values for channels. U.S.
Department. of Agriculture, Soil Conservation Service. Lincoln, NE.

Barnes, H.H. 1967. Roughness Characteristics of Natural Channels. U.S. Geological survey--
supply paper 1849. United States Government printing office. Washington, DC.

Chen et Cotton, 1986.


ANNEXE A SOLUTION DE LA FORMULE DE MANNING
31

ANNEXE A SOLUTION DE LA FORMULE DE MANNING


32

ANNEXE B PROFONDEUR NORMALE D’ÉCOULEMENT

1000,00

y 1
z z = 12

b z=6

100,00 z=4
z=3
z=2
z = 1,5
Qn
S 12b 83 z=1

10,00

ARh 23
b 83

1,00

0,10

0,01
0,10 1,00 10,00
yb

Figure B.1 Courbes de la profondeur normale d’écoulement (Manning).


ANNEXE C COEFFICIENT DE RUGOSITÉ
33

ANNEXE C COEFFICIENT DE RUGOSITÉ ”n”

Tableau C.1 Coefficient de rugosité ”n”: méthode des coefficients

n = n 0 + n 1 + n 2 + n 3 + n 4n 5

Caractéristiques Valeurs
Terre 0.020
Matériel Roc n0 0.025
Gravier fin 0.024
Gravier grossier 0.028
Absentes 0.000
Irrégularités Faibles n1 0.005
Modérées 0.010
Importantes 0.020
Graduelles 0.000
Variations de la section Alternance occasionnelle n2 0.005
Alternance fréquente 0.010--0.015
Négligeables 0.000
Obstructions Faibles n3 0.010--0.015
Appréciables 0.020--0.030
Importantes 0.040--0.060
y* < 3--4 hauteur de végétation 0.005--0.010
Végétation y < 2 hauteur de végétation n4 0.010--0.025
y = 1 hauteur de végétation 0.025--0.050
y < 1/2 hauteur de végétation 0.050--0.100
Degré de sinuosité Faible 1.0 -- 1.2** 1.00
Modéré 1.2 -- 1.5 n5 1.15
Sévère > 1.5 1.30

* hauteur d’écoulement
Longueur de méandre
** =
Ligne droite
34

Tableau C.2 Valeurs typiques des coefficients de rugosité ”n” (Chow, 1959)

Type de cours d’eau et description Minimum Normal Maximum

A. EXCAVE OU DRAGUE
a. En terre, droit et régulier
1. Propre et récent 0.016 0.018 0.020
2. Propre, après quelques crues 0.018 0.022 0.025
3. En gravier, section uniforme, propre 0.022 0.025 0.030
4. Avec herbes courtes, un peu de mauvaises her- 0.022 0.027 0.033
bes
b. En terre, sinueux et paresseux
1. Sans végétation 0.023 0.025 0.030
2. Enherbé, quelques mauvaises herbes 0.025 0.030 0.033
3. Mauvaises herbes denses et plantes aquatiques 0.030 0.035 0.040
dans un canal profond
4. Lit pierreux et mauvaises herbes sur les talus 0.025 0.035 0.040
5. Lit caillouteux et talus propres 0.030 0.040 0.050
c. Excavé par une ”Dragline”
1. Sans végétation 0.025 0.028 0.033
2. Quelques broussailles sur les talus 0.035 0.050 0.060
d. Excavé dans le roc
1. Sans aspérité et uniforme 0.025 0.035 0.040
2. Déchiqueté et irrégulier 0.035 0.040 0.050
e. Non entretenu
1. Mauvaises herbes denses, hautes eaux 0.050 0.080 0.120
2. Lit propre, broussailleux sur les talus 0.040 0.050 0.080
3. Idem, avec hautes eaux 0.045 0.070 0.110
4. Broussailles denses, hautes eaux 0.080 0.100 0.140
B. COURS D’EAU NATURELS
B.1 Ayant moins de 30 m de large en période de crue
a. Cours d’eau dans une plaine
1. Propre, droit, sans cuvette, section pleine 0.025 0.030 0.033
2. Idem, mais avec plus de pierres et de mauvaises 0.030 0.035 0.040
herbes
3. Propre sinueux, avec quelques cuvettes et ban- 0.033 0.040 0.045
des de sable
4. Idem mais avec quelques pierres et mauvaises 0.035 0.045 0.050
herbes
ANNEXE C COEFFICIENT DE RUGOSITÉ
35

Type de cours d’eau et description Minimum Normal Maximum


5. Idem, basses eaux, sections et pente moins effi- 0.040 0.048 0.055
caces
6. Idem que (4) mais plus pierreux 0.045 0.050 0.060
7. Paresseux, cuvettes profondes, mauvaises her- 0.050 0.070 0.080
bes
8. Beaucoup de mauvaises herbes, cuvettes profon- 0.075 0.100 0.150
des ou section inondée avec une grande partie
occupée par des broussailles ou des débris
b. Cours d’eau de montagne, sans végétation dans le cours d’eau, berges abruptes,
recouvertes de broussailles et d’arbres et inondées en périodes de hautes eaux
1. Lit: graviers, cailloux et quelques grosses pierres 0.030 0.040 0.050
2. Lit: cailloux et d’énormes pierres 0.040 0.050 0.070
B.2 Cours d’eau en plaine d’inondation
a. Pâturage, sans broussailles
1. Herbe courte 0.025 0.030 0.035
2. Herbe longue 0.030 0.035 0.050
b. Surfaces cultivées
1. Sans culture (sol nu) 0.020 0.030 0.040
2. Culture sarclée mature 0.025 0.035 0.045
3. Culture de plein champ, mature 0.030 0.040 0.050
c. Broussailles
1. Broussailles éparses et grandes mauvaises her- 0.035 0.050 0.070
bes
2. Un peu de broussailles, arbres, en saison morte 0.035 0.050 0.060
3. Idem, mais en été 0.040 0.060 0.080
4. Broussailles de moyennes à denses, en saison 0.045 0.070 0.110
morte
5. Idem, mais en été 0.070 0.100 0.160
d. Arbres
1. Saules denses, cours d’eau droit, en été 0.110 0.150 0.200
2. Sol déboisé, souches d’arbres sans repousses 0.030 0.040 0.050
3. Idem, mais avec une forte croissance de repous- 0.050 0.060 0.080
ses
4. Grands arbres, quelques arbres renversés, sous-- 0.080 0.100 0.120
bois clairsemé, niveau de l’eau sous les branches
5. Idem, mais où le niveau d’eau atteint les branches 0.100 0.120 0.160
36

Tableau C.3. Coefficients de rugosité “n” pour des canaux recouverts -- faible gradient
hydraulique (<10%) (Chen et Cotton, 1986).
Catégorie Type de recouvrement Gamme de profondeurs d’écoulement
0--0,15 m 0,15 -- 0,6 m > 0,6 m
Rigide Béton 0,015 0,013 0,013
Roche bétonnée 0,040 0,030 0,028
Maçonnerie 0,042 0,032 0,030
sol--ciment 0,025 0,022 0,020
Asphalte 0,018 0,016 0,016
Non recouvert Sol nu 0,023 0,020 0,020
Roc excavé 0,045 0,035 0,025
Temporaire Papier tissé 0,016 0,015 0,015
Jute 0,028 0,022 0,019
Paille avec filet 0,065 0,033 0,025
Matelas de fibres de 0,066 0,035 0,028
bois
Fibres de verre 0,028 0,021 0,019
Matelas de fibres de verre 0,036 0,025 0,021
Garviers D50 25 mm 0,044 0,033 0,030
D50 50 mm 0,066 0,041 0,034
Enrochement D50 150 mm 0,104 0,069 0,035
D50 300 mm -- 0,078 0,040
ANNEXE C COEFFICIENT DE RUGOSITÉ
37

ANNEXE D VITESSES D’ÉCOULEMENT EN PRÉSENCE D’HERBES


Vitesse (m/s)

Rayon hydraulique (m)

Figure 3.5 Détermination de la vitesse d’écoulement dans un canal enherbé de type ”A”
(adapté au SI à partir du U.S. Soil Conservation Service, 1954).
38

Vitesse (m/s)

Rayon hydraulique (m)

Figure 3.6 Détermination de la vitesse d’écoulement dans un canal enherbé de type ”B”
(adapté au SI à partir du U.S. Soil Conservation Service, 1954).
39

Vitesse (m/s)

Rayon hydraulique (m)

Figure 3.7 Détermination de la vitesse d’écoulement dans un canal enherbé de type ”C”
(adapté au SI à partir du U.S. Soil Conservation Service, 1954).
40

Vitesse (m/s)

Rayon hydraulique (m)

Figure 3.8 Détermination de la vitesse d’écoulement dans un canal enherbé de type ”D”
(adapté au SI à partir du U.S. Soil Conservation Service, 1954).
41

PROBLÈMES SÉRIE 3.

3.1 Déterminez le débit que peut transporter un canal trapézoïdal possédant une base de
2 m, une profondeur de 1 m et des talus de pente 1,5:1. La pente du cours d’eau est de
0.15% et et le coefficient de rugosité est de 0,022.
3.2 Déterminez la vitesse de l’écoulement de l’eau et le débit dans le canal de la question
1.1 du chapitre 1. La pente du canal est de 0.1% et le coefficient de rugosité est de 0,018
3.3 Déterminez la vitesse de l’écoulement de l’eau et le débit dans le canal de la question
1.2. La pente du canal est de 0.4% et le coefficient de rugosité est de 0,025.
3.4 Estimez le coefficient de rugosité (Manning) d’un cours d’eau droit, propre et dont le
fond est en limon argileux.
3.5 Estimez le coefficient de rugosité (Manning) d’un cours d’eau légèrement sinueux dont
le fond est recouvert de cailloux d’environ 10 cm de diamètre.
3.6 Estimez le coefficient de rugosité (Manning) d’un cours d’eau de la question 3.1 si la
section du canal est occupé par des quenouilles de 90 cm de hauteur. Déterminez la
vitesse de l’écoulement de l’eau et le débit que peut transporter le canal dans ces condi-
tions.
3.7 Estimez la profondeur normale d’écoulement lorsque le canal de la question 3.1 trans-
porte 0,8 m3/s.
3.8 Estimez le coefficient de rugosité (Manning) d’un cours d’eau de la question 3.1 si les
talus sont occupés par des saules d’environ 90 cm de hauteur. Déterminez la vitesse de
l’écoulement de l’eau et le débit que peut transporter le canal dans ces conditions.
3.9 Quel serait la vitesse de l’eau dans une voie d’eau enherbé en alpiste roseau très luxuriant
(hauteur 90 cm) et de section trapézoïdale (base de 3 m, pente des talus de 4:1) s’il y
coule 30 cm d’eau. La pente de la voie d’eau est de 3 %. Quel serait alors le débit?
3.10 Quel serait la vitesse de l’eau dans la voie d’eau du problème précédent si l’alpiste
roseau était fauché? Quel serait alors la capacité?
3.11 Quel serait la profondeur d’écoulement si le débit du problème 3.9 était transporté alors
que l’alpiste roseau serait fauché?
42

3.12 Déterminez le débit que transporte le cours d’eau suivant coulant dans une plaine
d’inondation.
30 m

1 1
4 3m 4
2m

8m
4m
Type de sol : loam sableux.
Canal principal : en terre, présence de quelques cailloux au fond, pente des talus 1:1
Berme / plaine d’inondation : enherbées, mais l’herbe est fauchée (longueur 10 cm).
Pente du cours d’eau : 0.0001.
3.13 Déterminez le débit que transporte le cours d’eau de la question précédente en en fonc-
tion de la hauteur d’eau dans le cours d’eau. Vous pouvez procéder par des pas de 20 cm
de hauteur. Effectuez les calculs en considérant un coefficient de rugosité “n” constant
pour la berme en utilisant les tables de coefficients.
3.14 Pour le problème de la question 3.13, effectuez les calculs en considérant un coefficient
de rugosité “n” variable selon la profondeur d’écoulement et la classe de végétation.
3.15 Est--ce que la capacité du cours d’eau serait considérablement changée si la plaine
d’inondation était occupé par du mil (fléole des prés) (graminée de 70 à 90 cm de hauteur
à sa maturité.

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