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PARTIE 8 : CONTRAT DE VENTE

1. Concept :
Vente : c’est un contrat par lequel un vendeur s’engage à transférer la propriété d’une chose à un acheteur qui s’engage à en payer le prix.
2. Conditions de validité :
Accord de volonté : le contrat ne voit le jour que lorsque le destinataire de l’offre l’a accepté (déclaration de volonté) de façon expresse (ex : écrit) ou tacite
(ex : présence à la caisse).
Vices de consentement : consentement sans erreur ni dol.
Capacité : chaque partie est légalement capable d’acheter et de vendre
Objet : un contrat de vente doit porter sur un objet défini et existe au moment de la vente.
3. Forme et preuve :
Forme : C’est un contrat par simple échange des consentements entre parties. La vente n’est donc normalement soumise à aucune formalité, mais il
est recommandé de rédiger un écrit pour preuve.
Preuve : transactions > 375€ : nécessite un support écrit et la présence de signature.
Transactions< 375€ : peuvent être prouvées par toutes voies de droit, en ce compris les témoignages et les présomptions.
4. Transfert de propriété et transfert des risques
a. Généralités : élément essentiel du contrat de vente
b. Dispositions contractuelles : les parties sont libres de régler les différents aspects de leur contrat. Le vendeur également insérer ans
le contrat une clause de réserve de propriété.
5. Obligation du vendeur
a. Obligation de délivrance : dans le délai convenu
b. Conformité : la chose doit être délivrée dans l’état où elle se trouvait au moment du contrat (marque, modèle, numéro de catalogue,
couleur..), sinon l’acheteur peut refuser la livraison, et ce dernier doit le signaler dès la livraison.
c. Garantie contre l’éviction et les vices cachés : le vendeur a l’obligation de garantir l’acheteur contre toute éviction, contre les vices
cachés, mais pas sur les vices apparents dont l’acheteur a pu se rendre compte.
Vice caché : un défaut grave qui rend la chose impropre à l’usage, un défaut quine peut être constaté au moment de la livraison.
6. Obligations de l’acheteur
a. Réceptionner le bien vendu
b. Payer le prix
7. Services :
8. Livraisons et problèmes de paiement

A. Inexécution des obligations :

Force majeure Exception Droit de Clause de Compensation Mise en


d’inexécution rétention réserve de demeure
propriété
C’est un Si une partie au Il confère à Elle permet de Lorsque deux Acte par lequel
événement contrat reste en une partie le récupérer auprès parties sont un créancier
imprévisible et défaut d’exécuter droit de ne de l’acheteur les réciproquement demande à son
irrésistible, ses obligations, pas restituer biens qui ont déjà créancières l’un débiteur
indépendant de l’autre partie peut une chose qui été livrés mais de l’autre. d'exécuter ses
la volonté d’une alors choisir de ne appartient à qui restent Les créances obligations, pour
personne et qui pas exécuter ses l’autre partie impayés. Aussi réciproques éviter les coûts et
rend impossible propres obligations. et de la pour les biens peuvent s’effacer les inconvénients
l’exécution de L’acheteur soulève conserver incorporels à concurrence du liés à
l’obligation. une exception aussi montant le plus l’introduction
d’inexécution ou longtemps faible de ces d’une procédure
Le débiteur n’est exceptio non que sa créances. judiciaire.
pas tenu de adimpleti contractus. créance n’a Adressée de
payer une Pas de texte de loi, pas été préférence par
indemnité, ni mais c’est comme payée. courrier
étant l’auteur un principe général recommandé
fautif d’une de droit. C’est une avec accusé de
rupture de mesure de réception
contrat. C’est une mesure de pression.
Elle doit être pression et
prouvée temporaire, dès
l’autre partie
respecte ses
obligations, l’on ne
peut plus l’invoquer.

B. Sommation : c’est pour poursuivre l’autre partie une éventuelle indemnisation prévue dans les conditions générales (intérêt de retard,
indemnités)

C. Protestation d’une facture : une facture inexacte doit être protestée.


D. Delai de prescription : 10 ans
6mois pour hôteliers et traiteurs, 1ans pou les huissiers pour le salaire des actes qu’ils exécutent. 2ans pour les prestataires de soins
médicaux, 5ans pour les avocats et les experts
E. Tribunal compétent : tribunal dans l’arrondissement duquel se trouve le domicile ou le siège social de la partie attraite devant le
tribunal

PARTIE 9 : CONTRATES DE PARTENARIATS COMMERCIAUX

CONCESSION DE VENTE CONTRAT D’AGENCE COMMERCIALE LA FRANCHISE

C’est tout contrat en vertu duquel le C’est un contrat par lequel une partie (l’agent commercial) C’est un contrat en vertu duquel l’une des parties (le
producteur ou l’importateur de produit est chargée de façon permanente, et moyennant franchiseur) concède à l’autre partie ( la franchisé) le
réservent le droit à une ou pls rémunération, par une autre partie (le commettant), de la droit d’exploiter une marque ou une formule
entreprises concessionnaires négociation et de la conclusion d’affaires, il agit en son commerciale, tout en lui assurant une aide et des
d’acheter en leur propre nom et pour
leur compte les produits qu’ils
nom et pour le compte du commettant. services réguliers destinés à faciliter cette exploitation.
fabriquent ou distribuent dans le but Il exerce son activité selon son bon vouloir, il est indépendant. Le franchiseur met son savoir faire technico commercial
d’en assurer la revente. Contrat déterminée ou indéterminée. concernant la commercialisation des biens et des services
C’est un contrat cadre c.à.d. les Obligation de l’agent commercial : il doit défendre les intérêts déterminées
parties ont défini le cadre général de du commettant et agir à son égard loyalement et de bonne foi. Il travaille pour son compte avec l’assistance permanente
leur collaboration et en exécution des Il doit s’employer coe il se doit à la négociation, et la du franchiseur
contrats d’achat-vente. conclusion des affaires. Le futur franchisé doit recevoir des informations
Les parties s’engagent souvent Obligation du commettant : il doit mettre à disposition de précontractuelles avant la conclusion de l’accord : kre
réciproquement à acheter et à vendre l’agent commercial les documents nécessaires, les intuitu personae de l’accord, les obligations et les
par le contrat de concession. informations conséquences de leur violation, le mode de calcul de la
Caractéristiques : Il doit informer l’agent dans un délai raisonnable de son rémunération…
 Le concessionnaire se voit acceptation, de son refus d’une affaire qu’il a négociée. Le franchisé bénéficie d’une exclusivité territoriale
interdire de démarcher des Rémunération : soit somme fixe, soit commission ou les 2 Le franchiseur proposera des services au franchisé : coe
clients établis en dehors du (page 120) l’étude de faisabilité, aides à l’obtention des crédits,
territoire défini. Fin du contrat : préavis de 1mois par année entamée avec l’emplacement commercial, le choix des produits / sces, la
 le producteur s’interdit max 6mois. publicité, marketing, le système informatique à utiliser.
d’approvisionner quelqu’un Si circonstances exceptionnelles ou manquements graves Avantage :
d’autre dans le territoire d’une partie, résiliation d’un délai de 7jours. Elle doit être Pour le franchisé : acquiert un savoir faire technique et
défini. motivée par lettre recommandée par exploit d’huissier. commercial du franchiseur, facilite l’obtention de crédit, pas
Si délai e préavis non respecter ou résiliation à tort, l’auteur de de forme de subordination entre les 2 parties, participe à un
 Le concessionnaire s’engage
la rupture sera tenu de verser une indemnisation. développement d’un réseau
à ne distribuer aucun produit
Indemnité d’éviction : si l’agent a apporté de nouveaux clients Pour le franchiseur : avec le réseau, il s’étend rapidement
d’un autre fabricant.
au commettant, après la cessation du contrat, et que cette avec un minimum d’investissement et de risques.
 Contrat déterminée ou activité doive encore procurer des avantages au commettant. Le système lui permet d’être un leader sur le marché.
indéterminée, prolongé Si il y a une clause de non concurrence, le commettant est Il reçoit le droit d’entrée (montant pour rejoindre le réseau
tacitement et à dater de la réputé recevoir des avantages substantiels. et droit d’exploitation) et des royalties par le franchisé
3eme prolongation =contrat Clause de non concurrence : l’agent s’engage à n’exercer, (montant mensuels, trimestriels ou annuels pour payer
indéterminé après fin du contrat, ni directement ni indirectement, une l’action permanente du franchiseur envers le franchisé).
 Les parties conviennent des activité qui soit concurrente à celle du commettant et si la
prix d’achats, des délais de clause a été stipulée par écrit, et elle concerne le type
livraison, des modalités de d’affaires dont l’agent est chargé, ne vise que le secteur
paiement et des garanties géographique confiés à l’agent, et n’excède pas 6mois après la
que le concessionnaire peut cessation du contrat
concéder.
 Peut convenir d’une
participation de concédant
dans les frais de publicité et
de promotion

PARTIE 10 : BANQUE ET CREDIT


I. Paiements :
COMPTE A VUE : un compte que l’on utilise pour la gestion des rentrées et pour le paiement à des tiers, ouvert au nom d’une ou pls personnes
Il peut octroyer un léger taux créditeur sur le solde positif du compte, et les intérêts débiteur .
Il peut être alimentés par les opérations de crédit (des versements en espèces et à tous les guichets automatiques de la banque, ou par ordre de paiement
d’un compte à un autre, ou par la remise à l’encaissement d’un chèque ou effet de commerce).
Opérations de débit (paiement à des tiers)

CHEQUES : un moyen de paiement légal par lequel le titulaire d’un compte donne ordre à sa banque de payer soit à lui-même, soit à un tiers, un montant
déterminé, à prélever sur les fonds ou le crédit dont il dispose auprès de la banque. C’est un effet de commerce.
Mentions nécessaires : la dénomination de chèque, l’ordre de payer une somme d’argent déterminée, le nom de la banque, l’endroit où le chèque est
payable, date et lieu d’émission, la devise et montant en chiffe et lettres, la signature de la personne qui a émis la chèque (titulaire).
Sorte de chèque :
Chèque au porteur : pas de nom du bénéficiaire, toute personne munie du document peut venir l’encaisser.
Chèque nominatif : (chèque à ordre) nom du bénéficiaire apparait, et il peut le céder a un tiers par voie d’endossement.
Chèque barré : chèque encaissés que via un compte bancaire.
Chèque certifié : chèque garanti par la banque durant un certain délai de présentation.
Chèque bancaire : chèque garanti par nature du fait qu’il est tiré sur la banque émettrice elle-même.
Chèque circulaire : lorsque le bénéficiaire ne dispose pas de compte, validité de 3mois et max 2500€.
Assignation postale : chèque circulaire mais émis par la banque de la poste.
Chèque commercial : destiné aux entreprises qui souhaitent effectuer des paiements via ce moyen.

PROTON, CARTE DE PAIEMENT ET DE CREDIT.


PROTON : porte monnaie électronique, avec la carte bancaire, min 5€ et max 125€.
CARTE DE PAIEMENT : pour faire des paiements électroniques, cartes liées aux Banksys.
CARTES DE CREDIT : pour faire des paiements via une simple signature à apposer sur un talon présenté par le commerçant. Débite le compte qu’a un
certain délai (une fois par mois), carte avec code secret, min 1250€.

LA LETTRE DE CHANGE :
La lettre de change est le titre par lequel une personne appelée le tireur (vendeur ou fournisseur) donne l'ordre à une autre personne débiteur
appelée le tiré (acquéreur ou le client) de payer une certaine somme d'argent à une certaine date à une 3ème personne appelée le bénéficiaire ou
porteur (la banque du fournisseur).

Le vendeur tire la traite sur le client dès la signature de la lettre de change.


 Le tireur peut garder l'effet jusqu'à l'échéance et le présenter alors au tiré, qui doit payer ;
 Le tireur peut déposer l'effet à sa banque jusqu'à l'échéance et elle le présentera alors au tiré, qui devra payer ;
 Le tireur peut endosser l'effet pour payer l'un de ses créanciers, qui devient le nouveau bénéficiaire et peut alors le présenter alors au tiré,
qui devra payer, ou en faire usage comme le tireur (par voie d’endossement)
 Le tireur peut négocier l'effet en banque avant l'échéance ; le tireur touche immédiatement son argent, moins les agios, la banque devient
le nouveau bénéficiaire et peut alors le présenter alors au tiré, qui devra payer, ou en faire usage comme le tireur.
Étape :

1. le tireur (vendeur ou fournisseur) vend sa marchandise à terme et envoie sa facture (à échéance, à terme) ;
2. le tireur (créancier de départ) tire une traite sur le tiré (débiteur de départ) et présente la traite au tiré (débiteur) pour acceptation ;
3. le tiré accepte l'effet ;
4. le tiré renvoie la traite acceptée au tireur; et au même moment, envoie un avis de domiciliation à sa banque ;

Si Endossement : le tireur ou le bénéficiaire d’une lettre de change en transmet la propriété à un tiers.

A. avant l'échéance, le tireur peut présenter la traite acceptée à un tiers pour paiement, il endosse la traite ; le tiers devient nouveau bénéficiaire
B. À l'échéance, le dernier bénéficiaire présente la traite à la banque du tiré (banque de domiciliation) pour paiement (encaissement) ;
C. la banque du tiré paie la somme et fait acquitter la traite par le bénéficiaire ;
D. la banque du tiré débite la somme du compte du tiré et garde la traite acquittée par le bénéficiaire

Si Escompte client :

A. avant l'échéance, le tireur présente la traite acceptée à sa banque pour escompte, cette dernière devient nouveau bénéficiaire ;
B. le tireur recevant la valeur actuarielle :-( , c-à-d le nominal moins les agios (c'est donc la banque du tireur qui accorde le crédit d'escompte) ;
C. à l'échéance, la banque du tireur présente la traite à la banque du tiré (banque de domiciliation) pour paiement (encaissement),
D. la banque du tiré paie le nominal ;o) au à la banque du tireur
E. la banque du tiré débite la somme (le nominal) du compte du tiré et garde la traite acquittée par le bénéficiaire.

Si Escompte fournisseur :
A. avant l'échéance, le tireur présente la traite acceptée à la banque du tiré pour escompte ; cette dernière devient nouveau bénéficiaire ;
B. le tireur ;o) reçoit le nominal (c'est donc la banque du tiré qui accorde le crédit d'escompte)
C. la banque du tiré débite les agios du compte du tiré :-( et garde la traite acquittée par le bénéficiaire ;
D. À l'échéance, la banque du tiré débite le compte du tiré de la valeur nominale de l'effet.

Mentions nécessaire :
La dénomination de la lettre de change, le montant à payer, le nom du tiré, le nom du bénéficiaire, la date de création, lieu de création, la signature
du tireur, l’échéance, le lieu de paiement.

Protestation d’une lettre de change :


En cas de non-paiement, il faut faire protester la lettre de change ; il faut faire établir ce non-paiement.
Cela doit se faire dans les deux jours ouvrables de la date à laquelle elle était devenue payable. Et la personne qui doit payer la somme reprise sur le
titre (le tiré) a jusqu’au 10 du mois suivant pour remplir ses obligations. En cas de non-paiement, le protêt sera alors transcrit au Moniteur belge et
connu de tous : assureurs, banques et organisations professionnelles. Il s’agit donc d’une sorte de liste noire des mauvais payeurs.
À noter encore que l’inscription sur cette liste entraîne des difficultés pour l’obtention d’un crédit au sein des différentes banques. De plus, pour
d’autres entreprises, cela constitue une incitation à ne plus effectuer de transactions avec ce client…"

Billets à ordre :
le billet à ordre est un document commercial par lequel l'émetteur (souscripteur) prend l'engagement pur et simple de payer une somme déterminée
au porteur légitime à un moment déterminé et en un lieu déterminé, en échange de l'effet présenté.
BANQUE ELECTRONIQUE : réalisables à partir du téléphone ou via internet, en utilisant des codes secrets.
Ex : Isabel : service d’électronique banking destiné au monde professionnel, pour faire des virements nationaux, paiement internationaux, l’ajout de
banques supplémentaires, individuels ou collectifs, import au logiciel comptable, historique des opérations, e-mail, échange de factures
électroniques….

PAIEMENTS INTERNATIONAUX :
Tout transfert de fonds en provenance ou à destination de l’étranger, ainsi que toute opération entre compte résident et un compte étranger.
IBAN : international bank account number : code ISO du pays ex : BE, FR et un check digit ou nombre de contrôle du numéro de compte national
existant (2chiffres).
BIC : bank identifier code : code international de la banque elle-même.

PAIMENTS TRANSFRONTALIERS EN EURO : à l’intérieur de l’espace économique européen, bénéficie du tarif des opérations nationales lorsque
les conditions suivantes sont respectées : montant du paiement < à 50 000€, le donneur d’ordre communique à sa banque le code IBAN et BIC du
bénéficiaire, le donneur d’ordre demande le partage des frais entre lui-même et le bénéficiaire.

II. Crédits bancaires :


Crédits de caisse Straight loan Crédit documentaire
Le client est autorisé à devenir débiteur en compte Avance de trésorerie consentie à court terme sous la C’est un engagement pris par une banque, pour le
courant (mettre son compte en négatif), pour pouvoir forme d’une ligne de crédit, réservé aux entreprises de compte d’un tiers, ou pr son propre compte, de payer à
disposer de liquidités, et justes pour des besoins à court 1er plan, durée d’1 an max. un bénéficiaire un montant déterminé sur présentation
terme. Ex : un commerçant attend une rentrée importante de de documents conformes (copie de la facture, certificat
Son but est le financement des opérations d’exploitation ses clients de 10 000€ dans 60jrs, il demande à la d’assurance…)
ou des besoins momentanés de fonds. banque une avance de ce montant, à l’échéance, ce Utilisé surtout lors de transactions internationales.
Intérêts chers : taux de base + de la commission qui est montant sera automatiquement débité de son compte.
la marge commerciale de la banque + de la commission Taux basé sur Euribor et + marge de la banque. La banque prête sa signature et garantit au vendeur
de réservation (trimestriel) d’être payé, à l’acheteur la certitude qu’il ne paiera les
Moins cher que le crédit de caisse. m/ses que si les sont conformes.
Factoring ou affacturage Crédit de cautionnement
Il s’agit d’une convention par laquelle l’entreprise (fournisseur) cède ses créances par Une forme de crédit par signature qui consiste pour la banque à s’engager à se
endossement des factures à une banque (l’affactureur) qui se charge de la gestion des porter garante jusqu’à concurrence d’un montant déterminé, des engagements
comptes « clients » du cédant. de son client envers des tiers.
Différentes formules : Et le client s’engage à rembourser à la banque les montants de celle-ci.
• La gestion du poste client : gère l’enregistrement des factures, relance, assure les Le but est de permettre au client bénéficiaire du crédit de ne pas devoir bloquer
encaissements. les fonds nécessaires à ses besoins de trésorerie pour garantir la bonne
• Le financement de la trésorerie : avance-le montant des créances dès leur cession par le exécution des ses engagements. Par signature la banque ajoute sa solvabilité à
client, limitées à 80% celle de son client.
• L’assurance crédit : le factor garantit le paiement de la créance

Coût est comparable d’un crédit de caisse alourdi par les frais d’envoie par recommandé
des factures.

Crédit d’investissement leasing


• Financer des investissements à caractère professionnel C’est le financement de l’acquisition d’un bien d’investissement meuble ou
• Constituer le fons de roulement immeuble.
C’est un crédit à moyen ou long terme remboursable périodiquement suivant un plan 3 parties en présence : le fournisseur du bien, le donneur de leasing (bailleur)
d’amortissement. et le preneur de leasing (locataire)
Min 3ans, max 20ans Leasing financier : une société achète un bien et donne en location au
Remboursement :
preneur de leasing pour une période fixe déterminée.
Mensuels constantes ou dégressives
Formules à intérêts fixes ou révisables Leasing full pay out : les paiements permettent de couvrir entièrement le cout
Franchise de remboursement possible initial du bien, en fin du contrat si le preneur exerce l’option d’achat il devient
Périodicité des remboursements plein propriétaire du bien.
Intérêts : payable à terme échu, Si l’option d’achat est < à 15%, leasing on balance.
Taux juste :( taux mensuel X 24Xdurée) / (durée+1) Leasing opérationnel est un droit d’usage d’un bien d’équipement par un
Remboursement du capital : locataire. Le total des paiements à effectuer par le preneur ne permet pas de
Par mensualités constantes : même montant chaque mois (K+i) reconstituer l’intégralité du capital investi, donc off balance
Par tranches constantes de capital : rembourse une fraction identique de capital, A la fin du contrat, on ne peut pas lever une option d’achat.
l’intérêt n’est calculé que sur le capital qui reste dû et diminue au fur et à mesure.
Avantage du leasing : source de crédit supplémentaire : on ne doit pas
Indemnités de remploi : lorsque les remboursements anticipés sont autorisés, une
indemnité de remploi est demandée au client qui consiste en une pénalité exigée par emprunter
la banque, = à X mois d’intérêts calculés sur le montant du remboursement anticipé. Peu ou pas de garanties
Principe du funding-loss : les crédits d’investissement ne peuvent pas être
remboursés de manière anticipative dans les 5 1ers années de l’acquisition du crédit,
sinon la banque a droit à un indemnité à la perte = somme actualisée des flux à
échoir relatifs au montant remboursé – le montant du remboursement anticipé en
capital.

ASPECTS FISCAUX DES CREDITS


FINANCEMENT VERSEMENTS ANTICIPES D’IMPOTS
PROFESSIONNELS

Le VAI est une opération à tempérament par laquelle la banque verse au Ministère des Finances, pour le compte de Si le prêt est fait dans un but
son client, un certain pourcentage du montant de l’impôt estimé de l’exercice en cours à chaque échéance professionnel, les intérêts du crédit
déterminée par ce service. sont déductibles de la base
Les avantages sont : imposable de la société. Ces intérêts
 Eviter la majoration de l’impôt en cas d’absence ou d’insuffisance de versements aux dates prévues sont donc déductibles à titre de
 La déductibilité fiscale des intérêts charges professionnels.
 L’étalement des charges sur 12 mois
 L’utilisation des liquidités pour des motifs plus rentables
Le VAI phase dépôt :
La banque verse le montant estimé de l’impôt au Ministère des finances à la 1ere échéance des versements. le prêt
se rembourse en 12 mensualités égales.
Le VAI annuel :
La banque verse le montant estimé à la 1ere échéance des versements anticipés d’impôts. Le prêt se rembourse en
8 ou 12 mois à partir du 1er jour du mois qui suit le versement.
Le VAI trimestriel :
A chacune des 4 échéances des VAI, la banque verse 25% du montant estimé, le prêt se rembourse en 4 fois trois
mensualités.

III. TYPES DE GARANTIE


Il s’agit d’une sureté donnée par le bénéficiaire du crédit, pour l’exécution des engagements résultant d’une ouverture de crédit.
Les suretés personnelles sont constituées d’un simple engagement d’une personne éventuellement autre que le débiteur
Les suretés réelles portes sur un bien meuble (gage) ou immeuble (hypothèque).

1. HYPOTHEQUES :
C’est une garantie pour un bien immobilier établi via un acte notarié. le débiteur donne un droit sur son immeuble, ce qui permettra au créancier de le faire
vendre en cas de non paiement, et de récupérer ce que le débiteur lui doit, en respectant la procédure de la saisie immobilière.
Cet acte notarié consiste en une inscription hypothécaire qui a une durée de vie de 30 ans, et est reprise au registre des hypothèques.
La constitution d’hypothèque engendre des frais d’actes : droit d’enregistrement et d’hypothèque, les frais du bureau des hypothèques, les couts de recherche
et l’honoraire notarié.

2. MANDATS HYPOTHECAIRE :

C’est un droit qu’à la banque de prendre une inscription hypothécaire effective sur le bien et ce via un notaire.
Par le mandat, le crédité autorise la banque à prendre inscription hypothécaire sur le bien et ce en cas de non paiement.
C’est une garantie moins forte pour la banque, car le crédité, entre l’octroi du crédit et l’inscription demandée par la banque, peut donner le bien en
hypothèque pour un autre crédit par une autre banque.
Dangereux pour le crédité aussi, car la banque pourra utiliser le mandat et prendre l’hypothèque sans devoir le signaler quand elle le désirera.
L’avantage : c’est l’économie de frais car pas de constitution d’hypothèque, pas de frais d’enregistrement…

3. CAUTION :
La caution personnelle est un contrat par lequel un tiers s’engage envers un créancier, à rembourser la dette à la place du débiteur principal.
L’acte peut : solidaire, indivisible, à caractère accessoire pour un montant déterminé.
La solidarité entre la caution et le crédité a pour conséquence que la banque peut immédiatement se retourner contre la caution lorsque le crédité ne remplit
pas ses obligations ;
Indivisible : les héritiers de la caution ne pourront pas invoquer le bénéfice de la division t la banque pourra exiger de chaque héritier le paiement de la dette.

4. SOLIDARITE ET INDIVISIBLE :
Qd pls personnes empruntent ens, les actes reprennent généralement une clause imposant une solidarité et une indivisibilité, c a d chacun est tenu pour la
totalité.

5. GAGES DU FONDS DE COMMMERCE :


Les banques peuvent demander la mise en gage du fonds de commerce en leur faveur. Il faut une description chiffrée des éléts du fonds (inventaire, valeur
comptable nette..)
C’est un acte sous seing privé et envoyé au bureau des hypothèque pour inscription

6. GAGES DE VALEURS :
C’est une garantie qui prévoit qu’une somme déterminée est bloquée sur un compte. Différents types de comptes peuvent être pris en considération, comptes
à vue, les comptes de placement, les carnets de dépôt…

IV. ASSURANCES DE CREDIT :


1. Assurance solde restant dû :
Il s’agit d’une assurance décès temporaire, à capital décroissant, couvrant un pourcentage du solde restant dû du crédit. Celui-ci doit être le conjoint, le
partenaire légal ou parent jusqu’au 2eme degré, si le crédité venait à décéder avant le remboursement du prêt, cette assurance prend en charge le
remboursement du crédit

2. Le revenu garanti :
Une assurance qui protège contre la perte de revenu que l’on subit en cas d’incapacité de travail, à la suite d’une maladie ou d’un accident.
80% du revenu net imposable, moins les éventuelles rentes d’invalidité assurées.
Payable mensuellement pour toute la durée de l’incapacité jusqu’à son 60e anniversaire, la prime est déductible fiscalement.

PARTIE 11 : FAILLITE ET LOI SUR LA CONTINUITE DES ENTREPRISES


I. FAILLITE :

A. Demande en faillite :

Le tribunal de commerce peut prononcer une faillite si les 3 conditions sont remplies :

1) La qualité de commerçant, le débiteur doit être un commerçant, une pp accomplit des actes de commerce, une société inclut la réalisation
d’acte de commerce.
2) Cessation persistante de paiement : problème de liquidités pour faire face aux créances exigibles.
3) Ebranlement du crédit : toute demande d’un crédit est refusée et que l’on ne peut plus obtenir le bénéfice d’aucun délai de paiement ni aucun
emprunt.

B. Déclaration de la faillite :
Qui peut introduire la procédure de faillite
 Sur aveu du débiteur quand le commerçant est en cessation de paiement et que le crédit est ébranlé.
 Sur citation lancée par un créancier, ou le Ministère public ou l’administrateur provisoire :

Devant quelle juridiction l’introduire :

Le tribunal de commerce compétent pour déclarer la faillite est celui ans le ressort duquel le commerçant a son établissement principal ou siège social pour la
société.

C. L’administration de la faillite :

1) Le curateur :
Désigner par le Tribunal de Commerce et choisi parmi les personnes inscrites sur une liste établie par l’assemblée générale du Tribunal de Commerce, et être
avocats inscrits au tableau de l’ordre d’un barreau belge.
Il assure l’administration et la liquidation de la faillite sous contrôle du juge commissaire et du Tribunal de Commerce.
Il agit dans l’intérêt de l’ensemble des créanciers, il vend l’actif, fixe le passif et veille à la répartition des sommes issues de la réalisation de l’actif entre les
différents créanciers.
La loi impose des obligations :
• La publication du jugement de faillite
• La signification du jugement de faillite au failli
• L’avertissement des créanciers connus afin qu’ils puissent déposer en temps utile leur déclaration de créance à la faillite
• La décision de la poursuite ou non des contrats conclus par le failli
• L’élaboration de l’inventaire des biens…

2) Le juge commissaire :
Le Tribunal nomme un juge commissaire
Il contrôle l’administration et la liquidation de la masse failli et doit veiller au bon suivi de la procédure de la faillite.
• Participation à la descente sur les lieux et surveillance de la confection de l’inventaire
• Signature du procès verbal de clôture de la vérification des créances
• Ordonnance sur la demande d’autorisation de vente
• Rapport au Parquet
• Contrôle de la gestion des fonds….

D. Date de cessation de paiement :


Le failli est présumé avoir cessé ses paiements à la date du prononcé du jugement déclaratif de faillite ou à dater de son décès qd la faillite a été prononcé
ultérieurement.
La période qui s’écoule entre la cessation de paiement et le jugement prononçant la faillite est appelée « période suspecte ».

E. Les effets du jugement déclaratif de faillite :


1. Pour le failli : il est dessaisi de plein droit de l’administration de tous ses biens, même de ceux qui peuvent lui échoir tant qu’il est en état de
faillite.
Tout paiements, opérations et acte fait par le failli et tout paiement fait au failli depuis ce jour sont inopposables à la masse.
Le dessaisissement du débiteur failli cède la place aux initiatives du curateur à qui il incombera d’administrer la masse failli.
Toutes les dettes non échues du failli deviennent exigibles de plein droit. Les intérêts produits par les créances qui ne bénéficient pas d’un privilège spécial
cessent de plein droit d’être dus

2. Pour les créanciers : le jugement déclaratif de faillite fait disparaitre le droit des créanciers de procéder à des mesures d’exécution, ni
poursuivre des procédures d’exécution, en vue de récupérer le montant de leur créance.
La faillite conduit à une liquidation collective avec les créanciers d’un privilège général, et ordinaire. La loi prévoit des dispositions dérogatoires au profit des
créanciers d’un privilège spécial (créanciers hypothécaires et titulaires d’un gage sur fonds de commerce).

3. Pour les cautions : ils ne bénéficient pas de l’excusabilité du failli, mais pour bénéficier de la décharge, les personnes physiques qui se sont
constituées sureté personnelle du failli sont tenues de déposer au greffe du Tribunal de Commerce une déclaration attestant que leur
obligation est disproportionnée à leur revenu et à leur patrimoine. Avec des pièces justificatives : identité, profession, domicile, copie de la
déclaration à l’impôt des personnes physiques, le relevé de l’ens des elts actifs ou passifs qui composent son patrimoine…

4. Réserve de propriété : Elle permet de récupérer auprès de l’acheteur les biens qui ont déjà été livrés mais qui restent impayés. Aussi pour
les biens incorporels
La clause est opposable à la masse des créanciers en cas de faillite pour autant que certaines conditions soient remplies :
 La clause à été convenue par écrit
 Mentionne que l’acheteur du bien deviendra propriétaire qu’au moment du paiement intégral du prix
 A été convenue au plus tard au moment de la livraison des biens.
Au moment où le vendeur invoque la clause de réserve de propriété, les biens vendus doivent tjrs se trouver en nature dans le patrimoine du failli et doivent
être identifiables.

5. Inopposabilité : les actes inopposables à la masse des créanciers, ceci signifie que seul le curateur peut agir, et prendre une décision
Ce sont :
 Les actes que le failli a posés après le jugement déclaratif de faillite
 Certains actes accomplis par le failli durant la période suspecte
Ex :
 tous actes de disposition à titre gratuit portant sur des immeubles ou meubles, ou à titre onéreux si la valeur de ce qui a été donné dépasse
notablement celle de ce qu’il a reçu en retour
 Tous paiements, en espèces, par transport, vente, compensation, pour dettes non échues et pour dettes échues et tous paiements ou effets de
commerce
 Toutes hypothèques conventionnelles et tous droits de gage constitués sur les biens du débiteur pour dettes antérieurement constatées.

F. Déclaration et vérification des créances :


Les créanciers sont tenus de déposer au greffe de Tribunal de commerce la déclaration (datée et signée) de leurs créances avec leurs titres, au plus tard le
jour indiqué par le jugement déclaratif de faillite, et y indiqué également s’ils estiment que leur créance est privilégiée ou non.
Vérification par le curateur d’un période de 30jrs max, cette vérification et contrôle donne lieu à l’établissement d’un 1er procès verbal, tous les 4mois après ce
1er dépôt et pendant 16 mois suivant cette date, le curateur dépose au greffe un procès verbal de vérification complémentaire
Le curateur peut accepter ou contester une créance, mais il doit mentionner les raisons s’il refuse la créance. A la fin de la procédure de vérification, le
curateur établit un dernier procès verbal.

G. Liquidation de la faillite :
Le curateur procède à la liquidation de la faillite des le dépôt du 1er procès verbal de vérification des créances.
Le failli est appelé par le juge commissaire et est entendu sur la meilleure réalisation possible de l’actif. Liquider c’est réaliser les actifs, apurer le passif et
répartir le solde positif entre les différents créanciers.
Le curateur procèdera à la vente des biens immobiliers, du stock et des biens mobiliers.
La répartition des actifs intervient à la fin de la procédure de liquidation.

H. Jugement de clôture de la faillite :


Lorsque toutes les contestations ont été tranchées par le Tribunal et que les comptes de la faillite ont été discutés et approuvés, le Tribunal peut ordonner la
clôture de la faillite. Elle met fin aussi un terme à la mission du curateur. Le failli retrouve la gestion de ses biens et les créanciers pourront à nouveau mettre
en œuvre des actes d’exécution sur la personne et le patrimoine du failli.
Si le Tribunal excuse le failli, celui-ci est libéré de la charge de ses dettes antérieures (seulement pour la personne physique)
2types de clôtures :
 La procédure sommaire de clôture : l’actif ne suffise pas pour couvrir les frais présumés d’administration et de liquidation de la faillite.
Le curateur et le failli sont entendus en chambre du conseil sur l’excusabilité et la clôture de la faillite, avant que le tribunal ne statue, et la clôture est publiée
par le greffe.

 La procédure normale de clôture :


Commence par une assemblée générale des créanciers, et ces derniers donnent leur avis sur l’excusabilité du failli.
Ensuite, le failli et le curateur soient convoqués devant le tribunal et entendus sur l’excusabilité et sur la clôture.
Le juge ordonnant la clôture de la faillite est notifiée et est publié par extrait au Moniteur belge.

I. Excusabilité du failli :
Permet d’obtenir une sorte d’effacement de ses dettes
Le principe est à savoir que la personne morale failli ne peut être déclarée excusable, seulement les personnes physiques.
Le failli qui est déclaré excusable ne peut plus être poursuivi par ses créanciers.

J. Différentes espèces de créanciers et leurs droits :


Créanciers munis d’un privilège général : si le législateur a déterminé qu’une créance en raison de sa qualité particulière devait être payée par priorité sur
le produit de la réalisation d’un ens de bien ( ex : les meubles)
Créanciers munis d’un privilège spécial : si un ou pls biens particuliers sont attribués à titre de sûreté d’une créance spécifique. Ils sont payés par
préférence sur le produit de la vente des biens
Créanciers titulaires d’un gage : bénéficient d’une cause de préférence
Le contrat consiste en un contrat par lequel un débiteur remet à son créancier un bien mobilier en vue de garantir le paiement de sa dette.
Créanciers hypothécaire :
L’hypothèque est une sureté réelle immobilière, elle confère au créancier le droit d’être payé par priorité sur le produit de la vente du bien immobilier.
Une hypothèque est opposable aux tiers après que la constitution de l’hypothèque ait été inscrite dans les registres des hypothèques.

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