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En retórica, el homoioteleuton u homeotéleuton (del griego ὁμοιοτέλευτον), también

llamado similidesinencia, es una de las figuras de repetición que consiste en la igualdad o


semejanza de los sonidos finales de palabras que cierran enunciados consecutivos. Se trata, por
decirlo de alguna manera, de la rima en la prosa (una asonancia).
Ejemplo:
"No es crimen fallado más grave que la fornicación, digna de traer al hombre a
perdición." (Arcipreste de Talavera, Corbacho).
En paleografía, crítica textual y tipografía homoioteleuton es una forma de error de copia en
la que el copista accidentalmente se saltea una porción del texto porque hay más adelante
otra palabra con la misma terminación.

Un homéotéleute (en grec ancien : ὁ μοιοτέλευτος /homoiotéleutos1, de ὅ μοιος /hómoios :


« semblable » et τελευτή /teleutế : « fin, finalité »2), parfois écrite « homoïotéleute »3, ou encore
« homoïotéleuton », est une figure de style qui consiste en la répétition d'une ou de
plusieurs syllabes finales homophones, soit de mots, de vers ou de phrase.
La prose utilise particulièrement les ressources stylistiques de l'homéotéleute, comme dans cette
phrase de Raymond Queneau, dans Exercices de style (chapitre « Homéotéleutes »), qui joue
sur la répétition du groupe phonique « -cule » et de ses variables harmoniques « -ulbe » et « -
ule » :
ex. : « Un jour de canicule sur un véhicule où je circule, gesticule un
funambule au bulbe minuscule »4.
L'homéotéleute est une ressource phonique dans la fabrication de jeu de mots, proche
d'autres figures sonores comme l'allitération, l'assonance ou le tautogramme. La visée
recherchée peut alors être le comique ou l'insistance. Utilisée en poésie, au théâtre, dans le
conte, le roman ou dans les slogans publicitaires, l'homéotéleute participe surtout de la
création d'un rythme poétique, en faisant résonner l'homophonie des mots mis en reliefs,
dans les vers ou les phrases.

Sommaire
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 1Nature et définitions
o 1.1Nature
o 1.2Définitions
 1.2.1Rhétorique
 1.2.2Poétique
 2Types et limites
o 2.1Rime et homéotéleute
o 2.2Homéotéleute et dérivation
o 2.3Homéotéleute typographique
 3Homéotéleute et polyptote
 4Usage stylistique
o 4.1Jeux de mots
o 4.2Suggestion de rythme
 5Genres concernés
o 5.1Poésie
o 5.2Conte et roman
o 5.3Slogan
o 5.4Musique
 6Notes et références
 7Annexes
o 7.1Articles connexes
o 7.2Liens externes
o 7.3Bibliographie
 7.3.1Bibliographie générale
 7.3.2Bibliographie spécialisée

Nature et définitions[modifier | modifier le code]


Nature[modifier | modifier le code]
L'homéotéleute (terme parfois masculin selon les auteurs) opère une transformation
phonique identique par la répétition d'un même ensemble de phonèmes(consonnes et
voyelles ensembles) ou de syllabes dans un membre de phrase ou en fin
de proposition comme dans : miraculeuse / merveilleuse ou étonnante / surprenante. En
somme, elle consiste à placer à la fin des phrases (ou des vers pour la poésie), ou de ses
membres, des mots de même finale5. En conséquence, cette succession de mots
suffisamment proches les uns des autres est sensible à l'oreille, ce qui traduit la présence de
la figure de style6 :
ex. : « ...pipeur, buveur de pavés, ribleur s'il en était à Paris... » — Rabelais, Pantagruel7
La figure peut porter sur n'importe quel emplacement syntagmatique mais concerne très
souvent (définition stricte) des fins de segments phrastiques homophones. Elle vise un
effet de mise en relief des termes répétés afin de créer soit un tout phonique cohérent,
soit une harmonie imitative. Elle est proche de l'homéoptote qui est la répétition du
même cas grammatical2 comme dans : « bellis ac castris ». Enfin, les différents éléments
d'une homéotéleute doivent appartenir à la même catégorie morpho-
syntaxique : adjectifs, adverbes, substantifs, verbes, etc8.

Définitions[modifier | modifier le code]


Rhétorique[modifier | modifier le code]
L'homéotéleute est, selon le rhéteur grec Gorgias, l'une des trois grandes figures
rhétoriques dans le domaine sonore. Gorgias passe pour avoir introduit dans la proseles
ressources de la poésie les figures poétiques, qui sont nommées de fait les
« gorgianismes » et qui sont de trois types : les assonances, le parallélisme et
l'antithèse. Les assonances comprennent : l'homéoteleute, l'homéopton (homéoptote) et
la paromoeosis (paronomase)9. Cicéron en évoque l'usage par les sophistesdans De
l'orateur. Il évoque la figure qui joue sur les « désinences semblables », ou encore
la « correspondance de nombre ou similitude de désinence ». Cicéron explique que cette
figure participe du rythme élégant du discours : « quand il y a, soit corrélation entre les
membres de la phrase, soit opposition de contraires, soit retour de la même consonance
ou de la même chute, la période se termine presque toujours par une cadence
harmonieuse »10.
Au sein de la rhétorique médiévale, elle est considérée comme la variante en prose du
rythme poétique. Ramus notamment fait de la rime et de l'homéotéleute des figures
équivalentes, la première pour la poésie (rythme poétique), la seconde pour la prose
(rythme oratoire). Avec l'isocolon, l'homéotéleute est une figure de l'évocation poétique11.
Dans ses Rhetorices Elementa (1533), le réformateur et rhétoricien allemand Philippe
Melanchthon classe l'homéotéleute comme une figure de grammaire, aux côtés de
l’ellipse, de l’hypallage ou de la paronomase12.
Poétique[modifier | modifier le code]
En poétique, Georges Molinié classe l'homéotéleute dans la catégorie stylistique des
figures microstructurales, c'est-à-dire qu'elles sont « attachées à des éléments formels
précis dont elles dépendent et qu'elles renvoient à un microcontexte » (dans la phrase).
Elle appartient au processus de la répétition de syllabes, à savoir des « syllabes finales
de plusieurs mots identiques ». L'homéotéleute est donc proche d'autres figures
microstructurales telles : le polyptote (base verbale identique, désinences différentes) —
avec laquelle elle est souvent confondue (voir infra) — et la figure dérivative (base de
mot identique, dérivation lexicale différente). Elle est aussi proche de l'anaphore et de
l'épiphore13.

Types et limites[modifier | modifier le code]


Rime et homéotéleute[modifier | modifier
le code] « Homéotéleutes »
par Raymond
Pierre Fontanier note dans Les figures du
Queneau(Exercices de style)4
discours (1821-1830), que « l’Homoioteleuton, qui
revient à-peu-près à la rime, y [en français] est de
nécessité indispensable en poésie ». L’à-peu-près de Un jour de canicule sur un
Fontanier tient sans doute au fait que, la rime étant véhicule où je circule,
« de nécessité indispensable » en poésie française, gesticule un funambule au
elle n’est pas proprement une figure si l’on considère bulbe minuscule, à la
qu’une figure est un écart par rapport à la norme. mandibule en virgule et au
Fontanier d’ailleurs désapprouve l’usage de cette capitule ridicule. Un
figure dans la prose, « par la même raison que les somnanbule l'accule et
Latins n’aimaient pas à trouver dans leur prose des l'annule, l'autre articule:
moitiés de vers » : la clausula heroica, phrase se « crapule », mais
terminant par un dactyle et un spondée (– U U | – U) dissimule ses scrupules,
comme un hexamètre dactylique, est rigoureusement recule, capitule et va poser
proscrite par les traités d’éloquence. Pour Bernard ailleurs son cul. Une hule
Dupriez, l'homéotéleute n'est « rien d'autre que la aprule, devant la gule
rime ou l'assonance introduites dans la prose »5,6. Saint-Lazule je l'aperçule
Henri Suhamy rappelle en effet que la rime fait partie qui discule à propos de
des hométotéleutes, qu'elle répète des phonèmes ou boutules, de boutules de
des syllabes14. La confusion entre rime et pardessule.
homéotéleute est ancienne, et apparaît même dans
la rhétorique et la poésie romaines15. En versification
latine, la rime est en réalité une homéotéleute plus
insistante et plus repérable à l'oreille16. Pour Jean Dubois, la rime est un cas particulier
d'homéotéleute, puisque cette dernière est, en termes d'éléments linguistiques, plus
importante (la rime ne porte que sur l'identité phonique de la syllabe finale)17.
La figure peut également porter sur des rimes intérieures :
Et il frissonne, sans personne !...
— Jules Laforgue, L'Hiver, Derniers Vers
Cependant, pour Patrick Bacry, l'homéotéleute n'en est pas pour autant une rime : pour
que la figure se manifeste, « il ne suffit pas que les mots rapprochés s'achèvent de
manière phonétiquement identique, il faut encore que la terminaison représente un
même élément grammatical ou lexical », ou au moins que l'identité des mots soit
graphique. Ainsi, l'identité phonétique, comme dans les mots « concret » et « craie », ne
suffit pas pour former l'homéotéleute ; l'exemple des mots rapprochés : « concret » /
« secret » par contre en constitue une. Enfin, l'homéotéleute est évidente lorsque les
deux mots rapprochés comportent le même suffixe(« savamment » / « galamment »)18 :
ex. : « ...un parler (...) non pédantesque, non fratesque [de moine], non plaideresque,
mais plutôt soldatesque... » — Montaigne, Essais, chapitre XXV, « De l'institution des
enfans »
Ces terminaisons identiques peuvent être une désinence nominale (par exemple,
en latin, il existe plusieurs accusatifs en « -am » permettant la proximité phonétique),
ou une désinence verbale (formes de futur en « -rai », participes présents, en
français par exemple)19.
Homéotéleute et dérivation[modifier | modifier le code]

Ne fais pas tout


ce qu'ils font tous
sans quoi
tout sera
(à nouveau) fait
à tous

(adaptation20 du poème en langue allemande de Helmut Seethaler (homéotéleute de « alle(s)


tun »)

L'homéotéleute peut aussi se fonder sur une identité des lexèmes reposant elle-
même sur une dérivation lexicale :
ex. : « tels sont les hermétismes que notre exégèse résout, les équivoques que notre
invocation dissout, les artifices que notre dialectique absout » — Jacques Lacan, Écrits21
Les verbes utilisés : « résoudre », « dissoudre » et « absoudre » sont formés à
partir du même verbe simple « soudre », disparu en français moderne8.

Homéotéleute typographique[modifier | modifier le code]


Sans être une figure de style mais une coquille typographique, la répétition d'un
mot, formée lors de la copie d'un texte, est une haplographie nommée
homéotéleute, par métonymie de la cause. Il est dû à une erreur du copiste. Cet
inconvénient disparaît avec l'utilisation systématique du duplicata5.
Pour Claude Lafleur, en philologie, il existe deux types de variantes par
homéotéleute. L'omission par homéotéleute tout d'abord, ou « saut du même au
même », traduit l'erreur du copiste lorsqu'il ramène ses yeux vers son modèle et
qu'il croit, en raison de la ressemblance, être revenu là où il s'était rendu et alors
qu'en fait ses yeux se sont fixés ailleurs sur la page. L'addition par homéotéleute
quant à elle ajoute un élément, pour la même raison de lecture. La première est
notée, dans l'appareil des abréviations, om. per hom., la seconde add. per
hom.22.

Homéotéleute et polyptote[modifier | modifier le code]


L'homéotéleute est la figure inverse au polyptote, cette dernière rapprochant
des racines identiques pourvues de terminaisons différentes alors que la
première rapproche des mots différents possédant des terminaisons identiques8 :
Temps passés Trépassés Les dieux qui me formâtes
Je ne vis que passant ainsi que vous passâtes
— Guillaume Apollinaire, Cortège, Alcools
Le polyptote est ici formé sur le verbe « passer » conjugué à des temps
différents, mais également sur une dérivation de « passés » et « trépassés » (de
même racinemais de sens différents). Il consiste donc à faire apparaître dans la
même phrase ou le même vers plusieurs fois le même mot à des cas
grammaticaux différents. En français, qui ne dispose plus de cas, le polyptote
s'entend pour des variations morpho-syntaxiques et en particulier pour les
différentes formes conjuguées d'un même verbe23.

Usage stylistique[modifier | modifier le code]


Jeux de mots[modifier | modifier le code]
L'homéotéleute peut être une ressource phonique dans la fabrication de jeu de
mots. Elle est proche d'autres figures phoniques comme l'allitération,
l'assonance ou le tautogramme6. La visée recherchée est alors le comique. La
pièce du Malade imaginaire (1673) de Molière en use régulièrement, en
particulier dans la confrontation entre Monsieur Purgon et Argan, à l'acte III,
scène 5. La figure porte alors sur la racine étymologique savante de termes réels
ou inventés, qui est de fait tournée en trivialité3 :

Scène du Malade imaginaire

MONSIEUR PURGON : Et je veux qu'avant qu'il soit quatre jours, vous deveniez
dans un état incurable.
ARGAN : Ah, miséricorde !
MONSIEUR PURGON : Que vous tombiez dans la bradypepsie.
ARGAN : Monsieur Purgon !
MONSIEUR PURGON : De la bradypepsie dans la dyspepsie.
ARGAN : Monsieur Purgon !
MONSIEUR PURGON : De la dyspepsie dans l'apepsie.
ARGAN : Monsieur Purgon !
MONSIEUR PURGON : De l'apepsie dans la lienterie.
ARGAN : Monsieur Purgon !
MONSIEUR PURGON : De la lienterie dans la dysenterie.
ARGAN : Monsieur Purgon !
MONSIEUR PURGON : De la dysenterie dans l'hydropisie.
ARGAN : Monsieur Purgon !
MONSIEUR PURGON : Et de l'hydropisie dans la privation de la vie, où vous aura
conduit votre folie.

— Molière, Le Malade imaginaire, acte III, scène 5

La figure aboutit souvent à des formules frappantes selon Patrick Bacry, comme
dans cette phrase de Saint-Simon qui, s'adressant à un cardinal, lance qu'il
est « un des plus capables et des plus papables ». L'homéotéleute en « -ables »
est renforçée par « la paronomase puisque les mots « capables » et
« papables » ne diffèrent que par leur initiale19. » La figure « cherche à frapper
l'esprit et l'impression créée dépendra souvent du suffixe employé » selon Nicole
Ricalens-Pourchot18. Cette dernière cite Jules Romains, qui cherche à ridiculiser
les paroissiens d'Issoire en usant de deux homéotéleutes24 :
ex. : « En face, il y avait le banc d'œuvre, et deux rangs d'hommes quadragénaires,
quinquagénaires et sexagénaires, cossus, pansus et cuissus... » — Jules
Romains, Les Copains25
Suggestion de rythme[modifier | modifier le code]
L'homéotéleute est, dès les traités de rhétorique de la Renaissance,
comprise comme une ressource du poète, distincte du rythme poétique.
Pour Du Bellay, l'homéotéleute désigne l'homophonie finale du vers, alors
que le rythme est compris dans le sens de cadence (mineure, majeure)26.
La figure permet de mettre en relief les énumérations5, comme dans cet
extrait de la pièce Ubu roi (1896) :
ex. : « Tiens ! Polognard, soûlard, bâtard, hussard, tartare, calard, cafard, mouchard,
savoyard, communard ! » — Alfred Jarry, Ubu roi27
L'homéotéleute peut aussi souligner une gradation dramatisante,
comme dans la rapide description de la pension Vauquer, chez Honoré
de Balzac, dans Le Père Goriot (1835)3 :
ex. : « elle pue le service, l'office, l'hospice » — Honoré de Balzac, Le Père Goriot28
L'assonnance et la rime sont ainsi des cas particuliers de
l'homéotéleute selon Jules Marouzeau29. Dans la prose,
l'homéotéleute est souvent associée à l'isocolon pour créer un
rythme particulier, binaire ou ternaire.

Genres concernés[modifier | modifier le code]


Poésie[modifier | modifier le code]
L'homéotéleute concerne principalement, comme toutes les figures
de transformation phonique, la poésie. Elle est « un des principaux
ressorts de la structuration phonique et rythmique du blason », et
elle apparaît souvent dans les listes dialoguées destinées à célébrer
mais en même temps tourner en dérision la personnalité visée30.
L'homéotéleute est particulièrement utilisée en poésie arabe ; elle
est nommée « « muwâfiq fi l-nihâya » », le verbe yuwâfiqsignifiant
« correspond, qui est identique », notamment chez Abdullah ibn al-
Mu'tazz31.
La figure est souvent combinée à d'autres ressources poétiques,
comme dans ces vers de Paul Claudel :
Le temps qui meut et dispose tout
Se retire de nous comme la mer,
Et voici que sur la terre solide se tient debout
Pour la première fois un roi.
— Paul Claudel, Tête d'or32
La strophe met ici en œuvre trois procédés, conjugués ensemble de
manière à bâtir une prosodie particulière et évocative.
La rime en [u] (« tout / debout ») est renforcée par celle, interne au
vers, du mot « nous ». Deux allitérations, l'une en [m] (« meut,
comme la mer »), et l'autre en dentales sourdes et sonores
([t] et [d]) (« temps, dispose tout, se retire, terre, se tient debout »)
participent à créer un rythme suggestif. Enfin, deux homéotéleutes,
la première en [εr] (« comme la mer, terre ») et une seconde, finale,
en [wa] (« fois / roi ») conclut l'extrait33.
Dans la poésie moderne et expérimentale, elle est très souvent
employée, notamment par l'Oulipo et les surréalistes :
ex. : « Il y avait cette rumeur de foule qui s'amuse et cette clameur de charlatans qui
rusent et ce grondement d'objets qui s'usent » — Raymond Queneau, Pierrot mon ami34
Conte et roman[modifier | modifier le code]
L'homéotéleute permet des jeux de sonorités dans la prose ;
elle est très employée dans le conte, chez Perrault et
la comtesse d'Aulnoy par exemple :
ex. : « un mortel, deux mortelles, tous trois également fidèles » Marie-Catherine
d'Aulnoy, Le Mouton35
La répétition de finales identiques en [l], renforcées par la
dentale sourde [t] (répétée deux fois, et accentuée une fois
par sa correspondante sonore [d]), contribue à mettre en
relief la gradation des personnages.
Le roman y a recours, comme figure permettant d'imiter
le rythme poétique. Victor Hugo l'utilise ainsi dans Notre-
Dame de Paris, pour accentuer les caractéristiques de la
flèche de l'église de la Sainte-Chapelle, sur l'île de la Cité,
aux abords de la cathédrale :
ex. : « Cette tour était la flèche la plus hardie, la plus ouvrée, la plus menuisée, la plus
déchiquetée, qui ait jamais laissé voir le ciel à travers son cône dentelle. » — Victor
Hugo, Notre-Dame de Paris, livre troisième36
Slogan[modifier | modifier le code]
Les jeux de mots permis par l'homéotéleute sont
adaptés à la rhétorique publicitaire :
ex. : « Pas d'erreur, c'est Lesieur »
ex. : « Bien dire fait rire, bien faire fait taire »
ex. : « Quand les automobiles sont immobiles, je file file toujours facile dans
la ville sur mon V'Lille » (publicité diffusée dans le métro de Lille pour le V'Lille,
équivalent lillois du Vélib' parisien)
ou politique :
ex. : « La Corrèze avant le Zambèze » (Raymond Cartier).
Selon Claude Van Hoorebeeck, du groupe µ, l'homéotéleute est préférée à la rime car,
contrairement à cette dernière, elle est totalement libre au regard des règles de versification. De
plus, elle imprime un effet répétitif à l'interlocuteur37.
Le langage populaire en use également, à travers des images frappantes :
ex. : « À la tienne, Étienne! »

Notes et références[modifier | modifier le code]


↑ Définitions lexicographiques [archive] et étymologiques [archive] de « Homéotéleute » du Trésor de la langue
française informatisé, sur le site du Centre national de ressources textuelles et lexicales

↑ a et b Dictionnaire des termes littéraires, 2005, Entrée « Homéotéleuté », p. 238.

↑ a, b et c Jean-Jacques Robrieux, 2004, p. 48-49.

↑ a et b Raymond Queneau, Exercices de style, Gallimard, 1982, « Homéotéleutes », p. 35.

abcdBernard Dupriez, 2003, Entrée « Homéotéleute », p. 232-233.

1. ↑ a, b et c Anne Quesemand, 2005, p. 54.


2. ↑ François Rabelais, Œuvres de Rabelais, Garnier frères, 1856 (lire en ligne [archive]), chap. XVI, p. 9.
3. ↑ a, b et c Patrick Bacry, 1992, p. 215.
4. ↑ Jean Molino, « Sur le parallélisme morpho-syntaxique. », Langue française, no 49, 1981, p. 83-
84 (DOI 10.3406/lfr.1981.5084, lire en ligne [archive] [PDF]).
5. ↑ Cicéron, « De l'orateur, 206 » [archive], sur remacle.org (consulté le 17 mai 2011).
Etymology[edit]
di- + colon

Noun[edit]
dicolon (plural dicolons or dicola)

1. (prosody) A verse or period consisting of two cola or members.


Related terms[edit]

 dicolic
 tricolon

COLON COLA : II. Transf., a member of a verse (pure Lat. membrum),


* Quint. 9, 4, 78; of a poem, Aug. ap. Don. Vit. Verg. c. 12.

isocolo
di Sergio Bozzola - Enciclopedia dell'Italiano (2010)

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isocolo

1. Definizione

L’isocolo o parisosi è una figura retorica che consiste nell’allineamento


coordinato di due o più membri (periodo, frase o segmento di frase),
ciascuno strutturato al proprio interno con il medesimo ordine lineare
dei suoi costituenti minori. In poesia, la figura va riferita alle unità
metriche della strofa e del verso, e non a quelle sintattiche del periodo,
della frase o di un suo segmento (Mortara Garavelli 1988: 232). La
figura è definita modernamente anche come parallelismo.

La tradizione retorica (sintetizzata in Lausberg 1967: §§ 719-754)


introduce più dettagliate distinzioni che concernono l’identità o la
variazione dei membri, il loro numero e il loro incardinamento
sintattico.

Lausberg (1969: § 337) propone inoltre la distinzione tra «grande


parallelismo» (corrispondenza della successione lineare di proposizioni
tra frasi complesse) e «piccolo parallelismo» (corrispondenza di parole
aventi la medesima funzione tra frasi semplici o loro parti); distinzione
che viene tuttavia parzialmente riassorbita nelle categorie antiche
della subiunctio e dell’adiunctio (vedi oltre).

2. Aspetti

L’identità dei membri va riferita precipuamente alla struttura sintattica,


in subordine al numero delle parole; essa non va viceversa riferita alla
loro consistenza sillabica:

(1) Onorò l’umiltà con l’essempio e vituperò la superbia col paragone


(Torquato Tasso, Dialoghi, Firenze, Sansoni, 1958, p. 739)

(2) Vado in sella ritto come un fuso, duro come un corno (Francesco
Fulvio Frugoni, Tribunal della Critica, § 52).

All’identità sintattica possono sovrapporsi corrispondenze di ordine


fonico, come l’omeoteleuto, il quale, in quanto portato da parole con la
medesima funzione sintattica, si risolve nella figura dell’omeottoto, cioè
in una ripetizione non solo fonica ma anche morfologica (desinenze,
suffissi):

(3) Huic socios vestros criminanti et ad bellum vos cohortanti «a lui che
incrimina i vostri alleati ed esorta voi alla guerra» (Marziano
Capella, De nuptiis Philologiae et Mercurii, l. 5 § 532)

La combinazione di entrambe le figure e l’estensione della somiglianza


fonica ad altri elementi della pericope può stringere ulteriormente i
membri dell’isocolo:

(4) et l’on peut me réduire à vivre sans bonheur,

mais non pas me résoudre à vivre sans honneur «mi si può obbligare a vivere
senza felicità, ma non indurmi a vivere senza onore»

(Pierre Corneille, Le Cid II, 1, v. 395)

Sotto il rispetto del numero, i membri possono essere ovviamente da


due a più, e la figura prende di conseguenza il nome
di dicolon, tricolon, tetracolon, ecc. Sintatticamente, i membri dell’isocolo
possono essere autonomi (frasi indipendenti: subiunctio, es. 5) oppure
segmenti o frasi sintatticamente dipendenti da una comune reggenza
(adiunctio, es. 6):

(5) Si sbandiscono le monete di cuoio e di carta e si battono quelle


d’oro e d’argento purissimo (Tasso, Dialoghi, cit., p. 203)

(6) Non è dunque l’odio contrario ad amore, sì come colui ch’alle


maravigliose forse d’amore non può far resistenza, non contrasto: che
si dissolve al suo foco, che si dilegua al suo lume e che sparisce
incontanente a l’apparire del suo divino spirito (Tasso, ivi, p. 812)

Dal punto di vista semantico, i membri paralleli possono


corrispondersi oppure contrapporsi. Nel primo caso essi convergono
su parole o gruppi lessicali che tendono alla sinonimia (➔ sinonimi):

(7) Ogni fragidume di cadavero corrotto ed ogni sozzura di qualsisia


altra cosa putrefatta ingenera i vermini e gli produce (Francesco
Redi, Esperienze intorno alla generazione degl’insetti ..., in M.L. Altieri Biagi
& B. Basile (a cura di), Scienziati del Seicento, Milano - Napoli, Ricciardi,
1980, p. 592)

Nel secondo sviluppano un’antitesi:

(8) Satis eloquentiae, sapientiae parum «sufficientemente dotato in


eloquenza, poco in sapienza» (Aulo Gellio, Noctes atticae 1, 15, 18)

(9) Quando taccion gli augelli alto risponde,

quando cantan gli augei più lieve scote

(Tasso, Ger. lib. XVI, 12, vv. 5-6).

Studi

Lausberg, Heinrich (1967), Manual de retórica literaria. Fundamentos


de una ciencia de la literatura, Madrid, Editorial Gredos, 1966-1968, 3
voll. (ed. orig. Handbuch der Literarischen Rhetorik. Eine
Grundlegung Litteraturwissenschaft, München, Max Hueber Verlag, 2
voll.).
Lausberg, Heinrich (1969), Elementi di retorica, Bologna, il Mulino (ed.
orig. Elemente der literarischen Rhetorik, München, Hueber, 1949).

Mortara Garavelli, Bice (1988), Manuale di retorica, Milano, Bompiani.


VEDI ANCHE
sinonimiabiologia Nella sistematica zoologica e botanica, la posizione in cui viene a trovarsi il
nome di un taxon dichiarato sinonimo rispetto al nome riconosciuto valido dai sistematici
competenti, o perché pubblicato regolarmente ma senza la descrizione dell’oggetto relativo, o
perché pubblicato posteriormente ... fonicoIn grammatica, si dice fonico l’accento grafico usato
per indicare il timbro di e, o toniche. Valori f. In un testo letterario o poetico, i valori di suono
che la parola, la sillaba, o la singola vocale o consonante hanno in rapporto all’ispirazione lirica e
ai fini dell’espressione estetica. ● Nella ...sostantivo In grammatica e in linguistica, nome
sostantivo (o sostantivo in assoluto), parte del discorso che indica una singola persona, un singolo
animale o una singola cosa, o una classe di persone, animali o cose. Nella grammatica greco-
latina, il sostantivo non formava una parte del discorso autonoma, ma costituiva, ... lessicoIl
complesso dei vocaboli e delle locuzioni che costituiscono una lingua, o una parte di essa, o la
lingua di uno scrittore, di una scuola, o di un qualsiasi parlante. Anche, l’insieme dei vocaboli
comuni a più lingue dal punto di vista della comparazione. Unità lessicale è ogni singolo elemento
di ...

congeries acumulación de sinónimos. Etimología[editar]

Del latín congeriēs, congeriēī,1 de congerō, congerere ("juntar". "acumular"), y este


de gerō, gerere ("llevar").
Los recursos estilísticos. Introducción

Es un recurso estilístico cualquier modificación que realiza el emisor de un


mensaje de uso común a los constituyentes lingüísticos de tal mensaje para
incrementar su expresividad de forma que tal texto, transformado en literario,
impresione la imaginación o la memoria del lector o receptor del mismo; la
literatura viene a constituir así una especie de “tratamiento de belleza” que
recibe el significado y el significante del signo literario para asegurar su
perduración en el tiempo y en la psicología humana, de forma que pueda
recordarse con facilidad su forma o su efecto, bien por su abundancia de
repeticiones o ritmos, bien por su abundancia en asombro o extrañeza. Estos dos
últimos elementos, la repetición y la alienación, son los dos elementos que en
proporción variable se presentan en todo lenguaje literario y constituyen las
referencias fundamentales a que puede reducirse todo recurso estilístico:
recurrencia y/o diferencia. Mediante operaciones de adición de elementos
verbales (adiectio), supresión (detractio), transposición (transmutatio) y
sustitución (inmutatio) en la lengua de uso común se crea el lenguaje ‘estilizado’
o literario.

Este tratamiento estético, esta función que Jakobson ha denominado poética del
lenguaje literario y que llama la atención sobre la forma misma del mensaje de
forma que cause placer y estructure fuertemente el interior de una cláusula
literaria para hacerla durar en el tiempo protegida por su belleza, a pesar de su
falta esencial de utilidad pragmática en el momento de elocución, constituye lo
que llamamos literatura. Sin embargo, de la misma manera que una receta de
cocina no constituye arte, pero sí lo es un plato cocinado según dicha fórmula,
porque la receta no causa placer estético, la literatura no es en sí misma un
conjunto de procedimientos estilísticos, sino el efecto humano o la huella
sensible que produce en las percepciones, experiencias y vida de un individuo.

La poesía muy rítmica y repetitiva suele ser propia de la inspiración popular:


reúne a la gente para que asuma una tradición recurrente, rememorial. La poesía
en la que abunda el otro elemento de extrañeza o alienación, por el contrario,
resulta mistérica y aísla al poeta de la sociedad, es una tendencia aristocrática y
cortesana que puede representar por ejemplo un Góngora o un Quevedo.

Se suelen clasificar los recursos estilísticos en tres grandes grupos: recursos


fónicos, semánticos y sintácticos, pero esta denominación, aunque es la que voy
a seguir, es problemática en cuanto que muchos de los efectos aquí reproducidos
son mixtos y difícilmente pueden clasificarse en un solo lugar. Más atinada me
parece, por ejemplo, la clasificación semiótica de Miguel Ángel Garrido:

LICENCIAS:

Transgresiones de una norma lingüística que no vuelven el enunciado ininteligible


como si fueran contra reglas fundamentales del código.

En cuanto a la relación significante/significado, tenemos licencias poéticas como


sinalefa, dialefa, sinéresis y diéresis, y metaplasmos como aféresis, síncopa,
apócope (versos de cabo roto, por ejemplo), prótesis, epéntesis y paragoge;
también la aliteración, onomatopeya y armonía imitativa, acróstico, anagrama,
palíndromo, quiasmo, retruécano, calambur, paronomasia y similicadencia.
En cuanto a la sintaxis: elipsis, braquilogía, zeúgma, dilogía, reticencia,
interrupción e hipérbaton.

Por lo que toca a semántica: epíteto, sinquisis o mixtura verborum, equívoco o


antanaclasis, sinonimia etábole o expolición, histerología, paradiástole,
oxímoron, sinécdoque, metonimia, metáfora, alusión, metalepsis, paradoja y
perífrasis.

En cuanto a la relación signo/referente, preterición, permisión, ironía, sarcasmo,


asteísmo, hipérbole, lítote, plural de modestia o asociación, dubitación,
anacoenosis o comunicación, concesión e interrogación.

INTENSIFICACIONES.

Cuando no se transgrede la norma lingüística, pero podemos distinguir


elementos del enunciado como especialmente significativos a causa de su
insistente reiteración o por cualquier otro motivo, nos hallamos ante el segundo
gran grupo de las figuras, las intensificaciones.

En cuanto a relación significante/significado, anáfora, epífora o conversión,


complexión, reduplicación (epanalepsis, geminación o epizeuxis), diácope,
anadiplosis, concatenación, epanadiplosis, derivación, políptoton.

En cuanto a sintaxis, asíndeton, polisíndeton, sujeción, dialogismo (estilo directo,


indirecto, sermocinación o idolopeya), exclamación, apóstrofe.

En cuanto a semántica, expolición, símil, antítesis, anticipación o prolepsis,


coreección, gradación (ascendente o descendente), suspensión.

Relación signo/referente: descripción o écfrasis (prosopografía, etopeya,


pragmatografía, cronografía, topografía), enumeración, sinatroísmo o congeries,
sentencia, epifonema.

Por otra parte, los recursos estilísticos se clasifican también habitualmente por la
intencionalidad de los mismos, como recursos de logos, de ethos o de pathos.
Los recursos de logos apelan a la razón del hombre (entimema, silogismo,
sorites, etiología, razonamiento, antipófora, apofasis, contrario, expeditio,
posapódosis, proecthesis); los del ethos apelan a la credibilidad (anamnesis,
litotes, paronomasia), y los del pathos a los sentimientos y pasiones comunes, a
las respuestas emocionales (apóstrofe, adynaton, aposiopesis, conduplicación,
epanortosis, epímone, ominatio o presagio, sinonimia, perclusio, deesis,
descripción).

Apóstrofe

Figura de pathos que consiste en un corte en el discurso del orador para invocar
con vehemencia a alguien presente o no en el auditorio o a un ser imaginario.
Véase optación.

Pleonasmo

Redundancia viciosa de palabras distintas pero con el mismo significado o


parecido. Estilísticamente sirve para intensificar el significado. Se presenta en el
lenguaje común como una forma de resaltar o destacar el significado: “subir
arriba”, “salir afuera”, “entrar adentro”, “bajar abajo”, “verla con mis propios
ojos” etc…

Paráfrasis
Explicación de un texto mediante la amplificación. También se denomina
así a la traducción libre que utiliza más palabras que el original. Como
ejemplo, los famosos versos de Góngora:

Estas que me dictó rimas sonoras


Culta sí, aunque bucólica, Talía,
-¡oh excelso Conde!- en las purpúreas horas
que es rosas l’alba y rosicler el día…

Se pueden resumir en esta prosa:

Conde: estos versos me los inspiró al amanecer la musa Talía, culta aunque
campesina.

Histerología o hísteron próteron


Figura retórica consistente en trastornar el orden lógico de las ideas, como hace
Virgilio en Eneida II, 353: Moriamur et in media arma ruamus! ¡Muramos y
caigamos en medio de las armas!

Sínquisis o mixtura verborum

Extrema dislocación sintáctica consecuencia de hipérbatos de todo tipo:

Epifonema

Exclamación final que resume una idea anterior, como lamento las más de las
veces:

Epífora

Repetición de una o varias palabras al final de los versos de una estrofa. Es lo


contrario que la anáfora.

No digáis que la muerte huele a nada,


que la ausencia de amor huele a nada,
que la ausencia del aire, de la sombra huelen a nada.Vicente Aleixandre.

Epanortosis

Figura retórica del pathos que consiste en ampliar o rectificar una expresión:

Que caducáis sin duda alguna creo;


creo… No digo bien, mejor diría
que toco esta verdad y que

Sinestesia

Tropo emparentado con la enálage que consiste en enlazar dos imágenes o


sensaciones percibidas por distintos órganos sensoriales. Aunque es un recurso
desarrollado en el Simbolismo y el Modernismo del siglo XIX, se viene usando
desde la Antigüedad. Por ejemplo, Virgilio escribió clamore incendunt coelum y
en el Siglo de Oro Góngora dijo relámpagos de risas carmesíes:
Dos cosas despertaron mis antojos
extranjeras no al alma, a los sentidos:
Marino, gran pintor de los oídos,
y Rubens, gran poeta de los ojos… Lope de Vega.

Tan vivo está el jazmín, la pura rosa


que, blandamente ardiendo en azucena… Lope de Vega.

En colores sonoros suspendidos


oyen los ojos, miran los oídos... Francisco López de Zárate.

Escucho con los ojos a los muertos… Francisco de Quevedo

...Y tenía un olor ácido, como a yodo y a limones.. Rafael Sánchez Ferlosio, Industrias y
andanzas de Alfanhuí

Una variante es la sinestesia de segundo grado, en la que un adjetivo


concreto acompaña a un sustantivo abstracto, como “verde esperanza”, o a un
objeto o sentimiento. Federico García Lorca complicó mucho este procedimiento,
como cuando escribió en uno de sus Sonetos del amor oscuro:

Corazón interior no necesita


la miel helada que la luna vierte

Parastasis

Acumulación de frases que responden a un pensamiento análogo. Con frecuencia


va apoyado en una anáfora:

Por eso no levanto mi voz, viejo Walt Whitman,


contra el niño que escribe
nombre de niña en su almohada;
ni contra el muchacho que se viste de novia
en la oscuridad de su ropero;
ni contra los solitarios de los casinos
que beben con asco el agua de la prostitución;
ni contra los hombres de mirada verde
que aman al hombre y queman sus labios en silencio… F. García Lorca, Poeta en Nueva
York

Litotes

Tipo de atenuación perifrástica mediante la cual se niega lo opuesto de lo que se


quiere afirmar, muchas veces por eufemismo, para evitar una palabra demasiado
vulgar, por respeto o por no violentar un tabú o provocar vergüenza; puede
hacerse con una negación, o de forma sintética, con un sufijo privativo. Es un
recurso frecuente en el humor cervantino e incluso en el lenguaje vulgar.

Del un ojo tuerta y del otro no muy sana… Cervantes, Don Quijote I.

No le faltó gracia a Miguel de Cervantes… “Introducción” a las Novelas a Marcia


Leonarda, Lope de Vega

Delfín no fue pequeño


al inconsiderado peregrino… Góngora, Soledad primera.

Entrome gana de descomer… Quevedo, Buscón.

En la lengua oral es frecuente encontrar litotes expresivas:

No muy agraciada = Fea

Atanaclasis

Juego de palabras en el que se repiten las mismas palabras pero con significados
distintos. Véase también Anfibología.

Anfibología

Del griego anphibología, ‘ambiguo, equívoco’. Doble sentido de una palabra a la


que se le puede dar más de una interpretación; es recurso estilístico cuando se
usa voluntariamente para exhibir el ingenio, como ocurre en el conceptismo, que
lo tiene por uno de sus tropos preferidos; es vicio estilístico si es involuntaria y
provoca ambigüedad pecando contra la precisión, por ejemplo tu/tú que puede
ser determinante posesivo o pronombre personal. Normalmente se resuelve,
como prescribe la Ortografía académica, acentuando una de ellas en función
diacrítica o distintiva.

Salió de la cárcel con tanta honra, que le acompañaron doscientos cardenales, sino que a
ninguno llamaban señoría… Francisco de Quevedo, Buscón.

Isotopía

Un texto suele estar formado por isotopías, acoplamientosde campos semánticos


que dan homogeneidad de significado al texto. Un campo semántico formado por
hipónimos, hiperónimos, merónimos, holónimos y sinónimos que da
homogeneidad a un texto constituye una isotopía semántica. Emparentado con
este concepto está lo que Bousoño denomina signos de sugestión: “Signos
naturales, síntomas que actúan desde la propia sustancia del contenido y
convergen sobre una determinada palabra cuya significación potencian,
superlativizan”, Bousoño, 1966.

Oxímoron

Del griego oxymoron, figura retórica que une en un solo sintagma dos palabras
de significado opuesto:

Que tiernamente hieres (San Juan de la Cruz)

La música callada (San Juan de la Cruz)

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 Metagoge

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 Humorismo o jocosidad

 Metáfora o traslación

 Interrogación retórica

 Exclamación

 Epanortosis

 Optación

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 Hipérbole

 Perífrasis o circunloquio

 Litotes

 Antítesis

 Asteísmo

 Meiosis

 Jitanjáfora

 Isotopía

 Ironía, dissimulatio o ilussio

 Atanaclasis

 Anfibología

 Paralelismo semántico, expolición o conmoración

 Paígnion

 Oxímoron

 Sinécdoque

 Metalepsis

 Metonimia

 Alegoría
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Recursos estilísticos semánticos

Manual elaborado por Ángel Romera

Un proyecto de Libro de notas

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Sinécdoque
Tropo muy frecuentado en el siglo XVIII que consiste en designar un todo
entero por una de sus partes (pars pro toto) o viceversa, pero siempre
que ambos elementos se relacionen por inclusión y no, como ocurre con
la metonimia, por contigüidad (pars pro parte). Existen como en esta
varios tipos:

a) La parte por el todo: vela por nave, alma por habitante, cabeza por animal…
“Odia los tricornios” = La Guardia Civil, la autoridad. “Le escribiré unas letras
(una carta)”

b) El todo por la parte: “España (el equipo de España) ganó a (el equipo de)
Francia”. “La ciudad (sus habitantes) se amotinó”.

c) Palabra más general por la más particular: trabajador por obrero, felino por
tigre.

d) El género por la especie: “Bruto” por “caballo”.

e) La especie por el género: “Ganarse _el pan_” por “ganarse la comida”

f) El singular por el plural: “El inglés es flemático, el español colérico”


g) El plural por el singular: “Los oros de las Indias”

h) La materia por el objeto: “Fiel acero toledano” por espada.

i) Lo abstracto por lo concreto “La Caridad es sublime”. “La juventud es rebelde”


“Las tropas no respetaron sexo ni edad”

j) El signo por la cosa representada: “Mensaje de _la Corona_” por mensaje del
Rey

k) La especie por el individuo: “El hombre (los astronautas) fueron a la luna”

Si designa a un nombre común por uno propio o viceversa, se


denomina antonomasia:

Ni un seductor Mañara ni un Bradomín he sido… A. Machado.

Batología o pleonasmo

La batología es el vicio lingüístico consistente en repetir vocablos de manera


inmotivada o enojosa; por extensión, incluir en una frase palabras que significan
lo mismo o que están implícitas (datismo). Por ej. Subir arriba. Estilísticamente,
se denomina pleonasmo o perisología: figura de construcción en que se usan
palabras innecesarias, pero que dan fuerza o gracia a la expresión:

El hombre gordo es mucho hombre y grande hombre en el peso y en la medida, no en el valor; porque en el

que es abundante de persona la vida está cargada y la mente impedida; y como sus acciones obedecen

perezosas a su demasía de cuerpo, así sus sentidos no pueden asistir desembarazados al dictamen del

juicio… Francisco de Quevedo, Vida de Marco Bruto Hoy es siempre todavía… Antonio Machado

Adínaton

El adynaton, los adynata o impossibilia encierran en sí una paradoja y podrían


incluirse también dentro de la hipérbole. Es la mención de cosas imposibles, casi
siempre en enumeraciones:

Materia diste al mundo d´speranza dando a quien diste el corazón malvado,


d’alcanzar lo imposible y no pensado quitándolo de mí con tal mudanza,
y d’hacer juntar lo diferente, que siempre sonará de gente en gente.
La cordera paciente que mayor diferencia comprehendo
con el lobo hambriento de ti al que has escogido.
hará su ayuntamiento, Salid sin duelo, lágrimas,
y con las simples aves sin ruido corriendo. Garcilaso de la Vega.
harán las bravas sierpes ya su nido,
Y Lope de Vega en Los cautivos de MORO
Argel:
¡Calla, rapaz!
LUIS
LUIS
¿Cuál hombre de Dios se olvida?
...en los elementos paz,
Antes veréis las estrellas
entre dos humildes guerra,
como peces en el mar
que ver mi padre sin fe.
y los delfines nadar
por donde relumbran ellas,
Tirso de Molina lo expresa muy bien
antes la tierra pesada
en este cuarteto:
sobre la esfera del fuego,
el sol en el limbo ciego, Quien promete no amar toda la vida
cuerpo y peso a lo que es nada, y en la ocasión la voluntad enfrena,
antes veréis que el sol yerra saque el agua del mar, sume su arena,
su curso… los vientos pare, lo infinito mida.

Un imposible es a veces muy expresivo para indicar situaciones absurdas o desgraciadas:

El ciego lleva a cuestas al tullido, que decía Quevedo: de mal en peor Jaime Campmany

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