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-1,
LE ZO D I A QUE
M Y S TE R I E U X
O DV
L ES O R A CLES
D E T T E I L L A.
\
*
• • • • • •
Å AM S T E R D A M ;
Et fe trouve
A P A R I S;
Chez Les c 1 A # A Řr, Libraire, Quai de Gêvres:
M. D C C LXX i I.
a v ERT I ss E M EN T.
Av ANT de confulter aucun de mes
Oracles, il faut abſolument aller à la
n de ce Livre, pour y voir l'explica
tion des lettres & des chiffres, ainſi que
la régle néceſſaire à l'intelligence de
tous ceux qu’on fera curieux d'interro
ger, tant pour foi, que pour les autres;
foit pour un jour ſeulement, ou pour
tout le cours de la vie ; car ce Zodia
que ne pronoſtiqueroit rien, fi on le li–
foit au hazard, & fans cette opération
préliminaire qui aſſure la vérité de mes
prédiélions.
#:#Ecteur,
į Kº=G=** |-
Etteilla flatté d'avoir
-
A ij
6 -
L o u i s q u i n z e:
12. 9. o. 1 1. 4. .8. o. I I. I. I. 3. 12.
R o y d e F r a n c e,
|12. 9. 2. 18. 12. 4. 12, 4, 1 I. 26. 12.
E t d e N a v a r r e.
| 2. 6. 18. 12. I 1. 4. 9. 4, 12. 12. 12.
Total . . . . . . 3 15. ,
b i e n ſ u r , i. 1 ſ e r a
6. 1 1. 12. 1 1.4. o. 12. 1 i. 12. 4, 12. 12.4.
u n i o u r, ſ u r n o m m é
Q. I 1. o. 9. o. 12.4. O. 12. l I. 9. I 9. 19. I2.
z
B i E N A i M #.
6. I I. 12. I 1. 4. II. 19. I 2.
*— -º
En voici une bien différente, vue par
* une autre fcience des nombres Caldéens,
rapportée par un fçavant Antagonifte des
connoiffances occultes. |
o • • 7O. g - 2 OO.
• I OO.
* et • • • I•
g • 2OO.
A iv
3
Je reviens à l’objet de ma Préface, pour
rendre compte au Lecteur des raifons qui
m’ont porté à nommer cet Ouvrage Zo
diaque. Si j'ai préféré ce titre, ce n’eſt
as que je ne fçache bien que Palingene,
#:: ux Poëte Italien du quinzieme fiécle,
a fait un Poëme moral, fous le titre de
Zodiaque de la vie humaine ; mais ce Sça
vant n'a eu d’autre intention quede donner
des préceptes de fageffe aux hommes; &
Etteilla n’a d’autre but que de leur dévoiler
l'avenir. Palingene ufant de la licence
;: , n’a penſé qu’à donner à fon
oëme un titre phantaſtique, qui n’a d’au
tre rapport avec la ceinture du Ciel, com
ofée de douze maifons, qu’en ce qu’il eft
diviſé en douze Livres ; & Etteilla trai
tant de la fcience divinatoire, s’ęft cru
obligé de donner à fes Oracles un titre re
latif à la fage Cabale : d’ailleurs l’étude
qu’il a faite : cette haute fcience, l’a mis
à portée de découvrir dans la fucceſſion &
le retour périodique des événemens de la
vie, une efpece de rotation perpétuelle,
qui l’a amené de néceſſité à fon titre de
Zodiaque Myſtérieux; reffemblanten cela,
s'il ofe le dire, à ces anciens Philoſophes
qui appelloient chaîne d'Homere, ou an
neau de Platoa, la coherence & conjonction
de tº:#s créatures, par laquelle, dit à peu
.*
|9
près un Ancien, comme par une cordeile
vetzaat du Ciel, & accrochant les cho/es
aférieures d'ici-bas, elles fe lioient & joi
gnoient en/emble. -
A P P A R I T I O N.
A rombre de l’un des Palais de nos
Rois * ; je me préparois à goûter les dou
ceurs du repos, après une longue & pé
nible carriére fcientifique,1orfqu’un nuage
léger m’environna tout-à-coup, & répan
dit fur moi une douce fraîcheur, fembla
ble au fouffledu zéphir; je crus même fen
tir une main bienfaifante,qui paffoit lége
rement un linceul fur mon : CIICOTC
-- - -
Que me veux-tu ?
T’interroger.
J'y confens.
Qui t'a donné le pouvoir de fonder les
décrets du deftin ?
Mon art. - |
i z Zo d i A çü E.
#::=w*:#*: :#
*: * x::ys, jº #:.“\ x::x.*
- -
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ÈK-Z= FN-NG-EN-AR-ZEZZ-3»
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* <=>-Z=Z==N−N=}
LE ZODIA QUE
My sT ER I E Ux.
| **
MA R S U WIVERSE L.
L E c T E U R, foit que la régle de miori
Zodiaque t'amene à débuter par ce pre
mier jour, ou qu’ayant commencé par un
autre, tu fois de même arrivé à cet article
premier, reffouviens-toi qu’Etteilla t’a af.
furé qu’un an ne fe pafferoit pas fans que
tes penſées varient à fon égard; mais tes
louanges ou tes mépris ne peuvent rien fur
l'efprit d’un Oracle connu pour parler
fans interroger.
Si tu me vois en centurie, ne lis jamais
un non pour un oui, & quand de la iné
taphore
. . . . . . . . . . Mon eſprit emprunte l'embléme ;
Crois entendre la voix de la vérité même.
B
| 8 M A R s. |
*#:##
" +":"fs"
- A v R 1 L. 29
sẹº f? -— »
AV R IL U W IV E R S E L.
|
| 34 A v R 1 L.
V. 46. Aujourd'hui eſt pour toi grand
jour; tu devineras, tu prédiras, tu prophé
tiferas; mais fi je te fais connoitre fi grand
jour, ne fouhaite rien d'injufte.
Si aujourd'hui tu fouffres,
En avenir, ta peine ne t’aura pas été inu
tile.
En paffé, tu méprifas des foins důs à ta
fanté. *
/
*
M A I. 41
M A 1 v W 1 v E R 5 E L.
T A I s ez-vous, Philoſophes fyſtémati
ques; vous fuppofez des faits pour tirer des
conféquences. Vous recherchez la vérité
dans un nuage, elle s’évanouit avec cette
vapeur. Le stage feul tire des conféquences
des vrais principes; il développe l’enchaî
nement de la vie, parce qu’il en connoît
bien la trame cachée. Ses yeux feuls voyent
le Globe lumineux où repofe la vérité ref
plendiffante. Taifez-vous, dis-je encore;
ô vous , eſprits fubtils & ignorants, qui
avez voulu outrager les Mages, vous n'a
vez pu que blaſphémer un nom qui jadis fut
chéri des Dieux !
M A I.
perdu.
E. 8o. Aujourd’hui, que tu fçaches ou ne
fçaches pas qu’il eſt homme en pays éloi
gné, qui penfe à toi, & que tu connois; je
te l’attefte, tu ne tarderas pas à en avoir nou
velle : fi tu dis je fçais qu’il en eſt pluſieurs,
mais il n’en eſt qu’un qui n’intéreffe, certes
celui-là t'écrira: un autre que tu ne defires
pasvoir, arrive avant tapenfée, & detel côté
que tu te retournes, la vi&toire eſt pour lui ;
s’il y a tempête, crains le naufrage.
Si
~~
. . . M A i. : 43
Si aujourd'hui tu vois étoile fler, -
Díj
52 M A I.
En paffé, tu fus piquéjudicieuſement contre
un qui te refu/oit ce qu’il pouvoit te donner.
L. 86. Aujourd’hui tu feras conduit par
la curiofité d’être inftruit; mais avant, arme
tes eſprits de politique, de force & de pru
dence ; l’unę de ces trois te fera avantageufe.
Si aujourd'hui tu demandes chemin droit
dans le deffein de prendre route oppo/če, tu
fais bien, Ji tu as tes deffeins ju/ies & ſecrets;
car / tu n’avois pour but que defuivre ta téte,
En avenir, te feroit inquiétude relative à
cet objet.
En paffé, tuplai/antas les diſciples d'Hip
Focrate; mais peu après tu leur demandas
com/eil. |
J U I N.
D is
56 J U I N. -
JU) I L L E T U W IV E R J E L.
J U I L L E T.
Y. I 23. Aujourd’hui amour ne répond
pas à amour; chagrin chimérique, quelque
fois raifonnable; en ce même jour en gran
des penſées, & en fommeil, tu domineras
fur ta nation. -
J U I L L e T. 69
Si aujourd'hui tu perds, ne foupçonneper
Jonne,
En avenir, tu /eras in/fruit amplement.
En paffé, toa valet prit ton nom , & toi
celui de ton valet.
Z. 124. Aujourd’hui, écoute ceci, non
pour te fervir, mais pour te garantir. Qui
dans ce jour donnera des fers à l’innocent,
de telle maniere que ce puiſſe être, éprou
vera bouleverfement en fa maifon, fon pro
tegé le foulera, & défirant d'y mettre ordre,
le oui qu’il voudra prononcer s’étouffera fur
le bord de fes lévres ; en fon déclin pierre
fe détruira du fond de fes murs, & fes def
cendans chercheront le foc de fa charrue,
& le feuil de fa porte; preuve dominante en
ce jour que j’ai ſuivie d'après un très-Sça
vant en la haute fcience.
Si aujourd'hui tu confignes argent pour
mettre bâtiment hors de la rade,
En avenir, fois certain d'être fatisfait.
En paffé, tunefus pas trop honnête homme,
s’il eſt permis de m'exprimer ainſi. Sur ce
réfléchis & penſe à qui tu eus affaire.
&. 125. Aujourd’hui te fera un bon jour
de reffouvenir; un événement que tu regar
deras nonchalamment, te fera plus utile que
celui que tu fuis.
Si aujourd'hui, tu trouves bestiaux morts
E iij
7o J U I L L e T.
d'eux-mêmes, & que tu leur ouvres les en
trailles , -
E iv
72 J U I L L E T.
Si aujourd'hui homme & femme ver/ent des
larmes , f
A O UŽ S T U W I V E R S E L.
Bayeriscne
Stsatsbibiłctheg
MünƠnen
98 S E P T E M B R E.
s#= @ ===-#
S E P TE M B R E U W IV E R S E L.
s E P T E M B R E.
K. 135. Aujourd'hui tu apprendras la pu
nition d’un mauvais fujet; tu entendras un
bon coeur qui aura mauvaife langue. Le ha
* Nom d'un Roman de Voltaire.
S E P T E M B R E, 99
zard pourra faire que ce foit un homme ;
mais la nature veut que ce foit uhe femme.
Si aujourd'hui tu entends ufurier debiter
morale relative à u/ure, -
Gij
1 po S E P T E M B R. E.
N. 188. Aujourd’hui eſt bon à prendre
éclairciffement en tout; & en ce jour l’en
fant qui naîtra fera bien dela mere; mais.....
Si aujourd’hui tu vois animaux fraîche
ment tués ; qu'étant ouverts fang ou derniers
e/prits vitaux /e meuvent für la droite avec
grande chaleur,
En avenir, gain /era en bataille ; ceci eff
/cience artificielle de nos anciens, &c.
En paffé, tu voulus combattre en lice,
mais la barriere te fut fermée.
O. 189. Aujourd'hui fais - toi defirer,
mais non attendre; & en ce jour qui te fera
morfondre en l’attendant, te fournira oc
cafion de lui donner le change.
Si aujourd’hui il te vient remerciment d'a
voir/oulagé l'innocent ou le coupable qui a
expié/a faute ,
En avenir, d'un bonheur qu’aujourd'hui tu
nerecherches, ni ne demandes, ni ne croispas
poſſible, t’adviendra cho/e qui te furprendra
randement ; s’ižne ťadvient après au-deſſus
de ton eſpoir, fais mepris de moi ; mais/onge
avant, que de tomber d'une tour en bas, & fe
kien porter après, eſt un bonheur, &c. &c.
En paffé, tu nefus pas d'accord d payer
Za taxe. · · -
************* ###########
O C T O B R E U W I V E R J E L.
* O C T O B R E.
:
En paffé, tu admiras les dehors d'un báti
:
ment ; mais tu méprifas le dedans. - -
124 O C T O B R E:
En paffé, tu appris la chíîte d’un homme
qui t'avoit offen/e; cherche en toi-même qui te
ft cette offenfe, & tu ne /eras pas long
tempsá t’en reſouvenir.
Q. 241. Aujourd’hui tu repafferas en tamé
moire divers événemens paffés ; tu croiras
un fecret enfeveli, il t’en fera bien-tôt parlé.
Si aujourd'hui tu es grandement curieux
de cho/es admirables, dont la cau/e, quoique
naturelle , approche de la haute fcience ,
écoute: de grand matin, en lieux folitaires &
obſcurs, comme Parc ou Forêt, cherche une
ourmilliere : l'ayant trouvée, tu t'arréteras
& regarderas fixement travailler /es habi
tans ; alors en toi-même, demande qui les
invite / matin au labeur? qui leur a dit d’a
gir? É c'eſt le jugement qui les dirige au tra
vail ? & /i ces infećřes pen/ent au preſent, &
prévoyent l'avenir ? Bientôt étonnement te
fera grand d'entendre diffinſtement une voix
haute, répondre à tes queſtions, & t’en faire
d'autres : je te le dis, tu defireras /çavoir de
moi toute autre chofe ; ceci n'eſt pas magie :
en la nuit d'avant garde le coi.
En paffé, il te vint grande idée qui teủt
conduit à la haute /cience; tu fs des remar
ques furtoi, ... tac, ... tache...picotement, ...
inais tu ne Fourſuivis pas tes recherches.
R. 242. Aujourd’hui à la Cour nouvelle
intéreſſante ; à la Ville un Bultin; au Châ
- O C T O B R E. 12;
teau grand fouci; au Village il n’eſt rien.
Si aujourd’hui tu te trouves pris ou troublé
par quelque boiſſon contre ton ordinaire ,
En avenir, tu feras une réflexion qui te –
conduira à beaucoup d'autres.
En paffé, tu t'avifas de chanter une Chan
Jon ; mais tu ne pas monter à la repri/e.
S. 243. Aujourd’hui argent vaut mieux;
mais fi tu veux effet, achete, & tu y pen
feras; & en ce jour ne te fera pas inutile
d'apprêter ta maifon pour y recevoir com
modément un arrivant. " -
'126 O c T o B R z.
par le befoin tu fois obligé de t'en fervir;
alors tu appelleras, ou tu iras chercher le
plus indigent de ta famille, ou, à défaut, de
tes amis ou connoistances, tu lui donneras
le tiers de cette fomme, pour aller chercher
un billet de loterie, lui faifant préfent du fe
cond tiers pour fubvenirà fes befoins, & te
réſervant le dernier pour faire l’achat que
nous avons dit t’être néceffaire.Et fitu gagne,
ce qui doit arriver, fuivant mon fçavoir, en
une ou pluſieurs fois, tu lui donneras en
fecret & fans marque de dedain un tiers ,
du lot, tu employeras le fecond tiers pour
ton utilité préfente, & referveras le troi
fieme pour les néceſſités à venir. De cette
forte tu verras que le bien donné porte
intérêt ; & aujourd'hui eſt auffi pour les
Souverains ce que voici : fi l’un d’eux
monte ce jour même en la montagne de Sa
pience, & fe recueille en la folitude du
Dieu vivant ; mâne lui fera donnée en
l’an; il vivra & régnera paifiblement fur
fon Peuple, & coupera le manteau de fon
Adverfaire. Ceci eſt pour l'an entier.
Si aujourd'hui tu dis verité qui retire
Ž'affligé de Jon defeſpoir,
En avenir, un grand Prince te devra la
vie : n’en cherche nullement l’occaſion , elle
viendra /eule.
En paffé, le deſir de bien faire te ft trée
bucher. - -
O c T o B R E. 127
U. 245. Aujourd'hui tu auras fujet de
changer; mais en tout fois prudent. Certain
:} pour incertain, il faudroit plutôt dormir;
& en ce jour il te fera utile d’éprouver qui
· tu crois ton ami: tu pourras fuppofer avoir
un projet fou, dans lequel tu prétendras rif
. quer ta fortune. Si cet homme te confeille
de l’exécuter, crois-le flateur ou de peu de
jugement; en conféquence , bon à connoî
tre, mais non à rechercher.
Si aujourd’hui tu vois vieillard parlaat pett,
En avenir , tu apprendras qu'il pouvoit
ťétre utile. -
“)
|
i 28 . N o v E M B R É.
########################
No vā MB RE U VI VE RsE L.
Us homme ennuyé de l’yvreffe des paf.
fions vicieufes, prétend tout-à-coup fortir .
de fa léthargie; mais la vertu eft-elle prête
à lui tendre les bras ? N’eſt-ce pas plutôt le
vice qui le plonge dans un nouveau délire,
fous le mafque de la fage raifon ? Faux
repentir, hypocrifie, font pis que la dé
bauche.
N O V E M B R E.
V. 246. Aujourd'hui ne confulte aucun
qui fe dira Prophete ou Devin; car il ne
te diroit rien que de faux : & en ce jour
toi-même ne bâtis nulle chimère fur
preſtige, rêve ou víſion quelconque; en
tel jour ne t'en rapporte qu’à ce que tu
vois, & dois vraiment croire, telle eſt ta
loi. - *
132 N o v E M B R E.
Si aujourd'hui t’eff juffe & prudente ré
flexion /ur ta pen/ee la plus dominante,
En avenir, tu feras affestueu/ement recher
ché, un chacun te voudra grand bien, &
ten fera plus que tu n’en destreras, ne ťen
/ouciant nullement.
En paſſé, tu fus frappé d'une viſion, u
la crus chimérique. \,
N o v E M B R E. 137
En paffé, la nuit te /embla bien longue,
& le jour ſuivant tu ne fis pas grand
cho/e. t 1 --
que
En paffé, tu fus évité de gens plus à fuir
îOl.
N o v E M B R E. 141
Y. 273. Aujourd'hui ne fouris ni n'ac
corde nulle approbation au bon mot d’un
vicieux, pas même par folle complaifance;
tu lui prophétiferas mentalement & fans le
vouloir, un mal-encontre qui t’étonnera.
Je fçais qu’en ce même jour tu attends; mais
tu feras bien tôt éclairci. . . . . *
DE CE M B R E U W I V E R S E L.
«-» D É c e M B R E. 14;
E. 28o. Aujourd'hui tu chercheras les
ténébres, & la luniere te cherchera; n’abats
pas ton courage.
Si aujourd’hui un vrai ami te vient donner
con/ei/, - - - - -
-
K
746 D É c e M B R E.
Si aujourd'hui tu as tuteur, je dis, pere,
mere, oncle, parens & autres à qui tu doive
honneur, & que tu mépriſes leurs confeils ou
fờibleſës, -
de vi/Ze. - - -
1 ;6 t D É C E M B R E.
fon tonneau; crois-moi, ne t’en rapporte Paº
à un avorton de littérature qui mit par igrzo
rance le mot : Oftentation.
F. 3o6. Aujourd'hui à tous maux remède.
N’en prends point de violent. Peu de dro
gues, mais bonnes: au villaget’en est l’exem.
}: on y vit en général fort long-temps :
ais, dis-tu, les Villageois travaillent, cela
les fortifie. Ce jour auffi te feroit favorable
au labeur. -
JA M VI E R U W IV E R 5 E L.
C E LUI-là feul mérite le non de fage;
qui regardant d’un mêne ceil tous les évé
nemens de cette vie, les confidere comme
un effet des juftes & impénétrables décrets
du Souverain Etre ; & s'attendant à tout
ce qui peút lui arriver, fe fait de la vertu,
* un boucliër contre l’infortune. . . :::2:: :
- - ** .
|- : }
J A N V I E R.
G. 367. Aujourd'hui étant prêt à paffer la
nuit, défie-toi d’un événement. Si en la
nuit tu dors , un fonge te réveillera.
Homme oublie fon labeur. .. .
Si aujourd'hui tu apprends grande fortine
d'un quidam autrefois n'étant rien ; *** . - |
L
1 62 J A N v L E R.
T. 3 19. Aujourd'hui plaifir pour toi à la
campagne; fi tu n’y es pas, tu refpireras un
air moins pur; air s’entend de pluſieurs ma
Il 162ICS.
17o J A N v 1 E R.
En avenir, tu fauras de l'argent faire de
A’or.
En paffé, tu foulas aux pieds carastère na
turellement tracé /ur terre, qui t’auroit indi
qué un grand chemin.
M. 337. Aujourd'hui tu te rappelleras un
oubli; s'il eſt encore tems, ne fois pas pa
refeux. Evenement indirect t'intéreffera par
contre-coup; & en ce jour, tu verras un
menteur ou un fol conduit par un autre fol,
en impofer à des infenfés.
Si aujourd'hui tu écris tout ce que l'écho
publiera,
En avenir, tu reconnoſtras une injuſtice,
& tu déte/teras l’auteur de l'echo.
En paffé, parlant ouvertement, un cen/eur
te fit taire.
F É y R 1 E R. 171
FE V R I E R U W I VE R S E L.
F É V R I E R.
N. 338. Aujourd’hui tu attends d’autrui,
c’eſt bien, fi ce n’eſt argent; & en ce jour,
tu apprendras qu’un manoeuvre, pour avoir
enduit de plâtre un bâtiment, fe dira plus
fçavant que l’Architećte.
Si aujourd’hui tu entrevois belle paffion,
& que tu y répondes, tu ne Joupireras que de
tems qu’il faut pour l'occafon ; mais
En avenir, Jera refroidiſſement de l'un qui
piquera l'autre. -
* Officiers de Galères.
172 F É v R I E R.
En paffé, croyant monter, tu fus obligé de
de/cenare. -
En
* · F f v R i k R. 177
En avenir, en reconºtras avoir mangu,
en ita point. - - · · ···· · -
En paffé, tu eus sraad deſir de fruits ;
"ºie à peine touchas iu desfleurs.
A. 351. A: jourd'hui à l'enfant ne caufè
nul fouci; s'il est piteux Spectacle, fauve
toi au loin; & en ce jour fuis foibleſſe dč
*ººt Point, car tu en pourrois foug:
Si aujourd'hui tu vois arze dëffèche à
- moitie,
En avenit ; tu verras quelqu'un avoir
graad"peur de/afn. -
, maiſon
Za : " manguas
d'ün......: 7": "edeftrepei dans
grace; }
chatiment feste cau/#plus de répeaſ;."
... B. 352. Aujourd'hui tu 3.PPrendras malu.
eur d'un autre; renforce #e8efprits; car cu
feras obfédé, fans que fu doives rien dire #
emain tu auras rėvanche. Et en ce jour
:ne fais où aller pour av: l'eſprit.
tranquille; prends patience. |
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teur, 2- : ; - : : . . . . . -3.
En avenir, tuffauras qu’il avoit Juivi
la Fable du Lion »; qui partagea /a chaffe.
En paffé, /i tu tetois. arme de courage,
tu ferois demeuré vainqueur. ... · · · -
184 F É v R T E R.
veux guerre, ou te le faffe entendre, dis: je
te depouillerai; n’en dis pas davantage » tu
lui auras dit vrai. · · -
Si aujourd'hui tu manques à t'expliquer
clairement, | 0 :
En avenir, il te fera dit: que ne vous expli
quiez-vous ? tu n’en croiras que la moitié.
En paffé, l'on te demanda ce que tu igno
rois, croyant que tu le/çavois. . '. -
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- L E c T E U R, cette Régle eſt auffi nécef
faire que facile pour interpreter avec fatis
faćtion le grand nombre des Oracles con
tenus en ce chef-d’oeuvrę de la divination.
Pour parvenir à ce même chef-d’oeuvre,
- Etteilla a fuivi la foule d’évenemens arri
vés à nombre de perfonnes de tous âges
& de tous états. Le foin d’écrire l’heure fixe
où arrivoient ces évenemens, de telte na
-ture qu'ils fuffent, n'a pas été une des moin
i dres attentions de l’Auteur; mais les fati
-gues d'un homme accoutuné au labeur,
ne le rebuterent pas; il voyoit de jour en
jour la roue de la vie tourner fur fon axe,
fans changer nullement de place; il fen
toit qu’il approchoit de la perfection de
fon ouvrage; encouragé par le fuccès de
fes obſervations, il ne lui manquoit plus
que le point d’où il falloit partir, pour pou
voir rendre fon ouvrage public; mais où
trouver ce point, inconnu jufqu’alors, &
dont nul Sage Cabaliste n’avoit parlé? Quoi
que la réflexion foit une habile ouvriere,
qui conduife à la découverte de ce que l’on
cherche, l'Auteur ne prétend pas fe flatter
d'avoir trouvé ce point en le cherchant, car
|
-
L-errux , Etteilla ayant eû la permiſſion de te
dévoiler une partie de ſes combinaifons fcientifiques,
t’offre auſſi de faire ton horofcope, tel qu'il l'a fait
pour pluſieurs Grands.
Il ne lui eſt pas néceffaire de te voir, mais il lui
fuffit d’avoir les lettres initiales de tes noms, avec
l'an & le jour de ta naiffance.
En occupant l’Auteur à ce travail, tu ne pourras
t’empêcher de remarquer clairement, ou tout au
moins d’une maniere métaphorique, juſqu’où ce
prétendu Oracle a fçu porter ce genre d’amuſement.
Le paffé, le préſent, l'avenir, rien ne l'arrête; il
dit ce qui occupe le plus la perſonne, avec tant de
fagacité & de jufteffe, que l’on en augure fur le
champ qu’il pourroit pénétrer plus avant ; mais on
ne peut l’accufer de chercher à en impofer ; car à
chaque mot qu'il trace, il a foin de dire que l'ho
roſcope même qu’il fait n’eſt qu'un amufement. Tel
qu’il foit, il demande jo liv. pour chaque.
Sa demeure eſt par note dans l'Apparition méta
phorique qui eſt à la tête de cet Ouvrage.
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IL E T T R JE
S U R
MAR QU'Ise,
Vo v s êtes mon amie ; vous devez partager
mes peines & mes plaifirs. Je vais faire éprouver à
votre ame toutes les dernieres affećtions de la
mienne. Je commence...
Apprenez la nouvelle la plus défefpérante, le
couple plus foudroyant ! ETTEILLA, l’objet de nos
paffe-tems, l'Oracle de l’Amour; ETTEILLA va partir;
les Anglois, jaloux de nos modes, envieux de nos
Sçavans, nous l’enlevent, lui, fes Livres & fes Jeux
de Cartes. Comment vivre , ma chère, fans ce
Médecin des Eſprits, cet homme à la mode ? Ce
pendant il n’eſt que trop vrai que nous le perdons;
car le Chevalier et venu me l'aſſurer ce matin com
me j’allois me mettre au lit ; &, fans contredit, le
Chevalier eft l’homme le mieux inſtruit de toutes les
anecdotes qui intéreffentlesjolies femmes; au moins
ne ceffe-t'il de nous en rapporter depuis que M. le
Duc le loge à notre Hôtel. . . . . Ah ! ma belle amie,
je n’en puis plus, la tête me tourne de cette nou
A ij
4
velle ; je ne fçais ce que j'écris. . . . . Je m’inter
romps, & je cours chez ETTEILLA ; car il m'a pro
mis de ramener par fon art . . . . Vous le fçavez....
Vous étiez préfenre .... Mais quelle heure eft-il :
Deux heures!... Oh ! il dormira.... Non, car il
m’a dit qu’il ne dormoit jamais. . . . . Allons, mes
gens, mes chevaux , ma voiture. . . . . ou prenons
plutôt le cabriolet du Chevalier qui eſt fous la
remife, & partons. |
SE P T E M B R E VN I V E R s E L.
14 -
LA DUCHEssE DE ***a
/* $stvarison8
i Staatsbibtictħ8ã
Måòrichen
№*** ~ !! !!!!!!!!!! - ----
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