Sunteți pe pagina 1din 138

Développement d’une méthode de calcul

parasismique pour les bâtiments multiétagés à


ossature légère en bois

Mémoire

Jean-Philippe Tremblay-Auclair

Maîtrise en sciences du bois


Maître ès sciences (M.Sc.)

Québec, Canada

© Jean-Philippe Tremblay-Auclair, 2016


Résumé

L’objectif principal du projet de recherche est le développement d’une méthode de calcul


parasismique pour les structures multiétagées à ossature légère en bois de moyenne hauteur.
Actuellement, l’analyse dynamique linéaire (LDA) est très peu utilisée par l’industrie de la
construction en bois dû à la complexité de modéliser le comportement non linéaire ce type de
structure. La méthode de la charge statique équivalente (ESFP) est la plus utilisée en raison
de sa simplicité. Cette étude est basée sur une récente méthodologie qui utilise un processus
itératif pour simuler le comportement non linéaire d’une structure à ossature légère en bois
dans une LDA. Dans la méthode proposée, la rigidité minimale des murs de refends est utilisée
afin d’éliminer le processus itératif et le comportement non linéaire. L’utilisation de la LDA
pour la conception de structures multiétagées à ossature légère en bois est ainsi simplifiée.
Aux fins de validation de la méthode, une comparaison de la distribution du cisaillement,
des moments de renversement, des flèches inter étages ainsi que de la flèche totale inélastique
est effectuée pour des murs de refends de six-, quatre- et deux étages ayant des rapports
géométriques variant de 0.6 à 6.0. Les murs utilisés pour la comparaison sont tirés d’un exemple
de calcul sur un bâtiment de six étages à ossature légère en bois situé dans la ville de Québec. Ce
projet démontre que l’ESFP sous-estime les forces de cisaillement dans les étages supérieurs et
surestime les moments de renversement à la base des structures multiétagées à ossature légère
en bois en comparaison avec la LDA. Les résultats démontrent que l’utilisation de la méthode
simplifiée de LDA permet d’optimiser la conception de murs de refends à ossature légère en
bois de moyenne hauteur.

iii
Abstract

The main objective of the research project is to develop a seismic design methodology for
mid-rise multi-storey light-frame wood structure. Currently, linear dynamic analysis (LDA)
is rarely used in design of light-frame wood structures because of the complexity of modelling
the non linear behaviour. Equivalent static force procedure (ESFP) is mostly used because
of its simplicity. The study is based on a recently developed methodology using an iterative
process to simulate non linear behaviour of light-frame wood structure in LDA. In the proposed
methodology, the iterations are eliminated by using the minimum shear stiffness of shear
walls. To validate the proposed simplification, shear force distributions, overturning moments,
interstorey drifts and total inelastic deflections of shear walls with different aspect ratios, from
0.6 to 6.0, in six-, four- and two-storey buildings located in Quebec City were calculated and
compared against the results obtained with iterative LDA and with ESFP. The results show
that ESFP underestimates the storey shear at the top floor and overestimates the overturning
moment at the base of a multi-storey light-frame wood structure in comparison with LDA.
The results show that the simplified LDA can be used to optimize the design of mid-rise
light-frame wood shear walls.

v
Table des matières

Résumé iii

Abstract v

Table des matières vii

Liste des tableaux ix

Liste des figures xi

Remerciements xix

Avant-propos xxi

Introduction 1

1 Revue de littérature 3
1.1 Conception parasismique au Canada . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1.2 Méthode d’analyse parasismique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
1.3 Modèles numériques de murs de refend à ossature légère en bois . . . . . . . 10
1.4 Détermination de la période fondamentale d’une structure . . . . . . . . . . 11
1.5 Conception parasismique de structure en bois . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
1.6 Méthode mécanique pour le calcul de la flèche des murs de refend en ossature
légère . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
1.7 Calcul de la flèche des murs de refend à ossature légère en bois selon le
Special Design Provisions for Wind and Seismic 2015 (AWC, 2015) . . . . . 15
1.8 Rigidité en plan des diaphragmes : méthode de l’enveloppe . . . . . . . . . . 16
1.9 Exemple de calcul d’un bâtiment de six étages à ossature légère en bois . . 17
1.10 Approche d’analyse dynamique linéaire itérative . . . . . . . . . . . . . . . . 18

2 Simplified linear dynamic analysis design methodology for shear walls


in mid-rise light-frame wood buildings 23
2.1 Abstract . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
2.2 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24
2.3 LDA method development . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27
2.4 Validation of the simplified LDA method - Methodology . . . . . . . . . . . 30
2.5 Validation of the simplified LDA method - Results and discussion . . . . . . 36
2.6 Recommendations for design . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43
2.7 Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44

vii
3 Programme de calcul de mur de refend à ossature légère en bois 47
3.1 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47
3.2 Calcul des charges sismiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47
3.3 Résistance des murs de refend . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48
3.4 Calcul de la flèche . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 49

Conclusion 51

A Exemple de calcul détaillé - conception parasismique d’un mur de re-


fend à ossature légère en bois de six étages 53
A.1 Pré-dimensionnement du mur de refend MR7 selon ESFP . . . . . . . . . . 54
A.2 Calcul de la flèche du mur de refend MR7 selon ESFP . . . . . . . . . . . . 69
A.3 Calcul du cisaillement aux étages, des moments de renversement, des flèches
inter-étages et de la flèche inélastique total du mur MR7 selon LDA (iter.) . 77
A.4 Calcul du cisaillement aux étages, des moments de renversement, des flèches
inter-étages et de la flèche inélastique totale du mur MR7 selon LDA (simp.) 88
A.5 Optimisation de la conception du mur MR7 selon LDA (simp.) . . . . . . . 91

B Fonctionnement du programme de calcul de mur de refend à ossature


légère en bois 97
B.1 Ouverture du programme et menu File . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 97
B.2 Building configuration . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 101
B.3 Seismic load . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 102
B.4 Shear wall configuration . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 105
B.5 Wall design . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 107
B.6 Wall displacement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 109
B.7 LDA input parameters . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 110

Bibliographie 113

viii
Liste des tableaux

2.1 Shear wall details . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31


2.1 Shear wall details (continued) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32
2.2 Shear wall design configurations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33
2.3 Comparison of fundamental natural period (s) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35
2.4 Original and optimized six-storey shear wall design configurations . . . . . . . . 43

A.1 Données des étages du mur MR7 (art. 4.1.8.4) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 54


A.2 Résumé des forces et des efforts sismiques du mur MR7 selon ESFP . . . . . . 60
A.3 Charges gravitaires sur le mur MR7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 61
A.4 Détail des murs de refend du mur MR7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64
A.5 Coefficient de surcapacité d’étage et ratio de résistance du mur MR7 . . . . . . 68
A.6 Détail des murs de refend du mur MR7 optimisé . . . . . . . . . . . . . . . . . 93
A.7 Coefficient de surcapacité d’étage et ratio de résistance du mur MR7 optimisé . 94

ix
Liste des figures

1.1 Carte des tremblements de terre au Canada de 1627-2012 . . . . . . . . . . . . 4


1.2 Modes de vibration d’une structure à multiple degré de liberté dynamique . . . 5
1.3 Composantes typiques d’un mur en ossature légère pour un bâtiment de moyenne
hauteur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
1.4 Systèmes structuraux (adapté de Humar et Rahgozar (2000)) . . . . . . . . . . 8
1.5 Distribution des forces de cisaillement (adapté de Humar et Rahgozar (2000)) . 8
1.6 Distribution des moments de renversement (adapté de Humar et Rahgozar (2000)) 9
1.7 Processus de conception d’un bâtiment . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
1.8 Définition géométrique des termes θ et α (adaptée de CSA O86-14) . . . . . . . 15
1.9 Comparaison de la portion de la flèche due à la déformation du panneau struc-
tural et des clous (rigidité apparente) entre l’équation 1.4 et 1.7 . . . . . . . . . 16
1.10 Disposition des murs de refend . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
1.11 Coupes du bâtiment de Chaurette et al. (2015) . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
1.12 Dispositif de retenue verticale entre les planchers . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
1.13 Vue en élévation de l’ossature d’un mur à ossature légère en bois . . . . . . . . 21
1.14 Mur de refend transformé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21

2.1 Transformation of a light-frame wood shear wall into a beam element . . . . . . 28


2.2 Storey heights of the case study shear walls . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30
2.3 Storey shear forces distribution . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37
2.4 Overturning moment distribution . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38
2.5 Interstorey drift . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39
2.6 Contribution of the cumulative rotation on the total inelastic deflection . . . . 40
2.7 Total inelastic deflection . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41
2.8 Comparison between LDA (simp.) and ESFP . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42

A.1 Configuration mur de refend MR7 de 6 étages . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 53


A.2 Force sismique selon ESFP sur MR7 de 6 étages . . . . . . . . . . . . . . . . . 56
A.3 Efforts de cisaillement et moment de renversement selon ESFP sur MR7 de 6
étages . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 58
A.4 Charges gravitaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 61
A.5 Position des tiges d’acier dans un mur de refend . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62
A.6 Forces et efforts sismiques pour le calcul de la flèche selon ESFP . . . . . . . . 69
A.7 Modèle numérique du mur MR7 fait d’éléments poutre . . . . . . . . . . . . . . 77
A.8 Forces et efforts sismiques pour la conception selon LDA (iter.) . . . . . . . . . 86
A.9 Forces et efforts sismiques pour le calcul de la flèche selon LDA (iter.) . . . . . 86
A.10 Forces et efforts sismiques pour la conception selon LDA (simp.) . . . . . . . . 90

xi
A.11 Forces et efforts sismiques pour le calcul de la flèche selon LDA (simp.) . . . . . 91
A.12 Modèle numérique du mur MR7 a) modèle poutre et b) modèle poutre (extrusion) 92
A.13 Forces et efforts sismiques pour l’optimisation de la conception selon LDA (simp.) 94
A.14 Forces et efforts sismiques pour le calcul de la flèche du mur optimisé selon LDA
(simp.) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 95

B.1 Programme à l’ouverture . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 98


B.2 Menu File . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 98
B.3 Fenêtre Open project . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 99
B.4 Fenêtre Save project . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 99
B.5 Fenêtre Project information . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 100
B.6 Fenêtre Preferences . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 100
B.7 Onglet Building configuration . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 101
B.8 Fenêtre Add a wall . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 102
B.9 Onglet Seismic Load (Seismic properties) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 103
B.10 Fenêtre Add seismic data . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 103
B.11 Onglet Seismic Load (Seismic force distribution de ESFP) . . . . . . . . . . . . 104
B.12 Onglet Seismic Load (Seismic force distribution de LDA) . . . . . . . . . . . . 104
B.13 Onglet Shear wall configuration . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 105
B.14 Fenêtre Add species et grade . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 106
B.15 Fenêtre Add wood panel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 106
B.16 Fenêtre Add nail . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 106
B.17 Fenêtre Add Continuous steel rod . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 107
B.18 Onglet Wall design . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 108
B.19 Onglet Wall design (choix de la Configuration du mur de refend) . . . . . . . . 108
B.20 Onglet Wall design (affichage Summary) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 109
B.21 Onglet Wall displacement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 110
B.22 Onglet LDA input parameters (Simplified method ) . . . . . . . . . . . . . . . . 111
B.23 Onglet LDA input parameters (Iterative method ) . . . . . . . . . . . . . . . . . 111

xii
Liste des symboles

∆a flèche due à la déformation des ancrages, mm

∆b flèche due à la flexion, mm

∆élastique flèche totale élastique, mm

δélastique flèche inter-étage élastique, mm

∆el flèche linéaire élastique, mm

∆inélastique flèche totale inélastique, mm

δinélastique flèche inter-étage inélastique, mm

∆n flèche due à la déformation des clous, mm

∆r flèche due à la rotation, mm

∆s flèche due au cisaillement, mm

A section transversale de l’élément-limite, mm2

Ab aire d’appui, mm2

Ac aire de la section de l’élément en compression, mm2

Ag aire brute de la tige d’acier continue, mm2

An aire nette de la tige d’acier continue, mm2

At aire de la section de l’élément en tension, mm2

Ac,⊥ aire de l’élément comprimée perpendiculairement au fil, mm2

Att r aire transformée de la section de l’élément en tension, mm2

b largeur de la section de l’élément poutre remplaçant le segment de mur de refend,


mm

Bv rigidité au cisaillement en épaisseur du revêtement, N/mm

c distance horizontale entre l’extrémité du segment de mur de refend et la tige


d’acier continue, mm

xiii
CC élancement des éléments comprimés

Ci coefficient de surcapacité d’étage

d dimension dans la direction du flambage, mm

hauteur de la section de l’élément poutre remplaçant le segment de mur de


refend, mm

da élongation verticale totale des ancrages (y compris le fluage des attaches, l’al-
longement du dispositif, l’allongement de l’ancrage ou de la tige, etc.) sous la
charge de cisaillement induite, mm

dF diamètre des clous, mm

dF 1 diamètre des clous non standard, mm

dF 2 diamètre des clous standard, mm

dmax glissement maximum des ancrages ou écrasement maximum de la lisse et sablière,


mm

E module d’élasticité de l’élément-limite (élément vertical situé à l’extrémité du


segment de mur de refend), N/mm2

E05 module d’élasticité pour les calculs des éléments comprimés, N/mm2

Eb module d’élasticité de l’élément poutre remplaçant le segment de mur de refend,


N/mm2

Ec,eq module d’élasticité équivalent en compression du segment de mur de refend,


N/mm2

Eck module d’élasticité parallèle au fil de l’élément-limite, N/mm2

Ec⊥ module d’élasticité perpendiculaire au fil de la lisse, N/mm2

en déformation des clous, mm

en,max déformation des clous pour un chargement vr , mm

E⊥ module d’élasticité perpendiculaire au fil, N/mm2

Et module d’élasticité de l’élément en tension, N/mm2

Et,eq module d’élasticité équivalent en tension du mur, N/mm2

EI rigidité en flexion du segment de mur de refend, N∗mm2

ESFP Méthode de la force statique équivalente (equivalent static force procedure)

F force latérale agissant à l’étage, kN

fc résistance prévue à la compression parallèle au fil, N/mm2

xiv
fcp résistance prévue en compression perpendiculaire au fil, N/mm2

Ft partie de V qui doit être concentrée au sommet de la structure, kN

Fu Limite ultime de la tige d’acier continue, N/mm2

Fy Limite élastique de la tige d’acier continue, N/mm2

g accélération gravitationnelle, mm/s2

Ga module de cisaillement apparent du segment de mur de refend, N/mm2

Gb module de cisaillement de l’élément poutre remplaçant le segment de mur de


refend, N/mm2

Gp module de cisaillement effectif du segment de mur de refend, N/mm2

Ga,SDPWS rigidité apparente en cisaillement du segment de mur de refend, N/mm

h hauteur du segment de mur de refend, m

H hauteur de la structure, m

Hi élévation du dessus de l’étage i, m

hk longueur de l’élément-limite avec le fil parallèle à la charge appliquée, mm

h⊥ épaisseur de la lisse et la sablière avec le fil perpendiculaire à la charge appliquée,


mm

Ieq inertie équivalente du segment de mur de refend, mm

Itr Inertie transformée du segment de mur de refend utilisant des tiges d’acier conti-
nues, mm4

J coefficient numérique de réduction du moment de renversement à la base

Jx coefficient numérique de réduction du moment de renversement à l’étage x

Jhd coefficient relatif à l’effet des ancrages de retenue verticale pour un segment de
mur de refend

Jsp coefficient relatif à l’essence pour les matériaux d’ossature

Jub coefficient de correction de la résistance pour les murs de refend sans entremises

KB coefficient de longueur d’appui

KC coefficient d’élancement des éléments comprimés

KD coefficient de durée d’application de charge

KH coefficient de système

KT coefficient de traitement

xv
KScp coefficient de condition d’utilisation pour la compression perpendiculaire au fil

KSc coefficient de condition d’utilisation pour la compression parallèle au fil

KSE coefficient de condition d’utilisation pour le module d’élasticité

KSF coefficient de condition d’utilisation pour les attaches

KZc coefficient de dimensions pour la compression dans le bois de sciage

KZcp coefficient de dimension pour l’appui

L longueur associée à la dimension de l’élément, mm

longueur la plus courte du diaphragm, m

Lc distance horizontale entre le centre des éléments-limite, mm

distance horizontale entre le système de tiges d’acier continues, mm

Ls longueur du segment de mur de refend, mm

L⊥ épaisseur de la lisse + sablière, mm

LDA analyse dynamique linéaire (linear dynamic analysis)

M moment de renversement en haut du segment de mur de refend, N∗mm ou kN∗m

Mv facteur tenant compte de l’effet du mode supérieur sur le cisaillement à la base

n facteur d’équivalence entre deux matériaux

nombre d’étage

Pc charge gravitaire agissant sur l’extrémité en compression du segment de mur de


refend, kN

Pf effort de compression agissant sur l’extrémité comprimée du segment de mur de


refend, kN

Pr résistance pondérée à la compression parallèle au fil, kN

Pt charge gravitaire agissant sur l’extrémité en tension du segment de mur de refend,


kN

Qr résistance pondérée à la compression perpendiculaire au fil, kN

s espacement des clous au périmètre du revêtement, mm

S(T ) réponse spectrale de l’accélération de calcul exprimée sous forme de rapport à


l’accélération de la pesanteur, pendant une période T

Sa (T ) réponse spectrale de l’accélération avec un amortissement de 5%, exprimée par


rapport à l’accélération de la pesanteur pendant une période T

xvi
SRFS système de résistance aux forces sismiques

T période, s

Ta période du mode fondamental de vibration latérale du bâtiment ou de la struc-


ture dans la direction considérée, s

Tf effort de tension agissant sur l’extrémité tendue du segment de mur de refend,


kN

Tr résistance en tension, kN

Temp période empirique défini à l’article 4.1.8.11 3) du CNBC 2010

teq épaisseur équivalente du segment de mur de refend, mm

Tmec période définie selon une méthode mécanique

V effort de cisaillement dans le segment de mur de refend, N ou KN

V effort de cisaillement dans le segment de mur de refend, N

force de calcul sismique latérale agissant à la base de la structure, kN

v cisaillement maximal dû aux charges spécifiées au haut du mur, N/mm

vd résistance prévue au cisaillement d’un segment de mur de refend revêtu de pan-


neaux OSB

Vn cisaillement par clou, N

vr résistance pondérée au cisaillement du segment de mur de refend, N/mm ou


kN/m

W poids sismique, kN

ytr positionnement du centre d’inertie du mur de refend transformé, mm

xvii
Remerciements

Je tiens tout d’abord à remercier mon directeur de recherche, Alexander Salenikovich, d’avoir
toujours pris le temps pour m’aider et répondre à mes questions tous au long de ma maîtrise.
J’aimerais aussi le remercier de m’avoir fait confiance dès le moment ou j’ai pris contact avec
lui deux ans avant le début de ma maîtrise. Il a su me guider à travers ce processus et m’épauler
dans les demandes de bourses d’excellences qui sont exigeantes à compléter. Finalement, je
veux le remercier d’avoir pris le temps de créer des liens avec ses étudiants en organisant des
soirées mémorables de ping-pong.

Je tiens aussi à remercier ma codirectrice de recherche, Caroline Frenette, qui s’est jointe à
moi au milieu de ma maîtrise. Elle a su m’éclairer dans les moments un peu plus difficiles de
mon parcours et m’aider à prendre des décisions réfléchies pour ma future carrière. Je suis très
reconnaissant pour le temps qu’elle m’a accordé au cours de ma maîtrise.

Je veux aussi remercier les organismes subventionnaires fédéral (CRSNG) et provincial (FQRNT)
d’avoir contribué monétairement à la réalisation de ce projet de recherche.

Je tiens à remercier la chaire industrielle de recherche sur la construction écoresponsable


en bois (CIRCERB) pour permettre aux étudiants d’avoir un contact direct avec les grands
joueurs de l’industrie de la construction en bois.

Finalement, je tiens à remercier ma conjointe et mes parents de m’avoir supporté moralement


tous au long de mon parcours universitaire et de m’encourager à poursuivre mes rêves.

xix
Avant-propos

Le présent mémoire est de type "par article", c’est-à-dire que le contenu principal du mémoire
est composé d’un ou plusieurs articles scientifiques.

L’introduction présente principalement les hypothèses et les objectifs du projet.

Le chapitre 1 est composé de la revue de littérature sur la conception parasismique en générale


et, plus spécifiquement, pour les bâtiments multiétagés à ossature légère en bois.

Le chapitre 2 est constitué de l’intégrale de l’article soumis à la revue scientifique Canadian


Journal of Civil Engineering présentant le développement de la méthode de calcul parasis-
mique.

Le chapitre 3 présente les références de calcul utilisées dans le programme développé pour
calculer les propriétés équivalentes pour l’analyse dynamique linéaire d’un mur de refend à
ossature légère en bois.

La conclusion effectue un retour sur le processus de développement de la méthode ainsi que


les résultats obtenus.

Finalement, les annexes A et B présentent, respectivement, un exemple de calcul parasismique


d’un mur de refend à ossature légère en bois de six étages et les fonctionnalités du programme
développé pour le calcul des propriétés équivalentes pour l’analyse dynamique linéaire de ce
type de structure.

xxi
Introduction

Au cours des dernières années, l’industrie de la construction en bois a connu une forte expan-
sion (Ni et Popovski, 2015) principalement due au bénéfice sur l’environnement que l’utilisation
du bois apporte. En effet, l’utilisation d’une tonne de bois en remplacement du béton ou de
l’acier permet l’évitement de l’émission de 1.1 tonne de CO2 équivalents pour l’extraction,
la fabrication et le transport (Sathre et O’Connor, 2010; Frühwald et al., 2003). De plus,
la construction de bâtiment à ossature légère en bois de cinq et six étages a été introduite
graduellement dans les différentes provinces du Canada. La Colombie-Britannique a été la
première province à émettre l’autorisation en 2011 (APEGBC, 2011). Par la suite, le Québec
fait de même en 2013 (RBQ, 2013). Finalement, le Canada en entier dans le Code Natio-
nal du Bâtiment du Canada (CNBC) 2015 (CNRC, 2015). Au Québec, les règles régissant la
construction sont émises dans le Code de Construction du Québec (CCQ), dont la dernière
version adoptant le CNBC 2010 (CNRC, 2010) et certaines parties du CNBC 2015 (CNRC,
2015) est entrée en vigueur le 15 juin 2015 (RBQ, 2015). Avec l’émission de cette autorisation,
la construction en ossature légère de cinq et six étages a pris définitivement son envol.

Actuellement, l’analyse dynamique linéaire (LDA) n’est pratiquement pas utilisée pour conce-
voir des bâtiments multiétagés à ossature légère en bois. La raison principale est la complexité
à modéliser le comportement non linéaire de ce type de structure. Par contre, la LDA est
utilisée pour la conception de structures en béton et en acier depuis plus de 25 ans. La concep-
tion de bâtiments multiétagés de moyenne hauteur à ossature légère en bois est généralement
faite avec la méthode de la force statique équivalente (ESFP) qui mène généralement à des
dimensionnements conservateurs (Karacabeyli et Lum, 2014). Jusqu’à tout récemment, les
constructions à ossature légère en bois étaient limitées à quatre étages et les concepteurs ne
ressentaient pas le besoin d’utiliser une méthode d’analyse plus avancée afin d’optimiser la
conception. Avec la nouvelle limite de hauteur fixée à six étages, l’optimisation de la concep-
tion parasismique prend un plus grand sens pour produire des structures sécuritaires à des
coûts compétitifs.

Récemment, Newfield et al. (2013a) ont développé une méthode de modélisation permettant
d’utiliser la LDA pour concevoir des bâtiments multiétagés à ossature légère en bois. Par
contre, la méthode utilise un processus itératif qui rend l’analyse d’un bâtiment long et com-

1
plexe, mais qui permet de simuler le comportement non linéaire des murs de refends.

L’hypothèse du projet est de déterminer s’il est possible d’analyser une structure non linéaire
avec l’aide d’un modèle numérique linéaire. L’objectif principal est de simplifier l’utilisation
de la LDA par le développement d’une nouvelle méthode de calcul afin de rendre ce type
d’analyse plus accessible aux ingénieurs-concepteurs. La méthode développée doit permettre
l’optimisation de la conception de bâtiments multiétagés à ossature légère en bois. Finalement,
le but du projet à long terme est de contribuer à l’augmentation du nombre de constructions
multiétagées en bois grâce à la méthode de calcul permettant l’optimisation et la réduction
des coûts.

2
Chapitre 1

Revue de littérature

1.1 Conception parasismique au Canada

1.1.1 Introduction

La conception des structures pour résister aux tremblements de terre, communément appelée
conception parasismique, est un aspect important de la conception de bâtiments multiétagés
situés dans des zones sismiques. En effet, au Canada plusieurs régions sont propices à recevoir
des tremblements de terre de forces majeures. En 2013, le Conseil National de Recherche du
Canada a publié une cartographie de tous les séismes qui se sont produits au Canada de 1627
à 2012 (figure 1.1). Les secteurs importants sont principalement la côte ouest du pays, le nord
du Canada et la vallée du Saint-Laurent, située au Québec. En Colombie-Britannique, les
villes majeures du pays sont situées sur la côte ouest. Au Québec, la majorité de la population
est localisée dans la vallée du Saint-Laurent. Ces faits dénotent l’importance d’effectuer une
conception parasismique adéquate pour n’importe quel type de bâtiments et particulièrement
pour les constructions multiétagées. De plus, les caractéristiques des séismes varient à travers
le Canada. Dans l’ouest du pays, les séismes sont plus riches en basses fréquences et les ondes
se propagent sur de courtes distances en raison du sol composé de roche tendre. Par ailleurs,
dans l’est du pays, les séismes sont riches en hautes fréquences avec des ondes qui se propagent
sur de longues distances en raison du sol composé de roche dure. La différence entre ces deux
zones à une importance sur l’impact de l’effet des modes supérieurs sur le comportement
dynamique des bâtiments multiétagés (Humar et Mahgoub, 2003; Humar, 2015).

1.1.2 Modes de vibration d’une structure

Le comportement dynamique d’une structure se caractérise par ses modes de vibration. Le


premier mode de vibration d’une structure est dénommé le mode fondamental et se caractérise
par un mouvement latéral de la structure (Figure 1.2a). De plus, il s’agit du mode avec la
période la plus élevée et qui est utilisé pour déterminer l’effort maximum de cisaillement

3
Figure 1.1 – Carte des tremblements de terre au Canada de 1627-2012 (Source : SeismesCa-
nada.rncan.gc.ca)

horizontal à la base de la structure produite par un tremblement de terre. Les modes suivants
sont dénommés modes supérieurs, incluant le 2e (Figure 1.2b), 3e (Figure 1.2c) et les suivants,
et peuvent avoir un impact important sur le comportement dynamique d’une structure selon
les conditions du site et de la région où elle se situe. Ces modes sont seulement étudiés dans des
analyses dynamiques. Par contre, pour des analyses statiques, des coefficients de pondération
sont utilisés pour tenir compte de la contribution sur les efforts sismiques de ces modes de
vibration.

1.1.3 Principe de la conception parasismique au Canada


Actuellement au Canada, les séismes de référence pour la conception ont une récurrence de
1 : 2500 ans, c’est-à-dire un séisme d’une intensité qui se produit environ 1 fois sur 2500 ans
ou 2 % de chance de se produire sur une période de 50 ans. Puisqu’il s’agit de séismes peu
fréquents, faire la conception de bâtiments pour qu’ils se comportent seulement de façon
linéaire est beaucoup trop coûteux. Pour pallier à ce problème, le principe de la conception
parasismique est de dissiper l’énergie d’un séisme en intégrant de la ductilité, comportement
non linéaire, au système structural du bâtiment. Par ce principe, l’intégrité structurale d’un
bâtiment est conservée après un séisme majeur et la vie des occupants du bâtiment au moment
de l’évènement est préservée. Par contre, le bâtiment devra possiblement être détruit puisqu’il
ne sera plus habitable (Fragiacomo et al., 2011). En effet, pour dissiper de l’énergie grâce
à la ductilité, le bâtiment subit de grandes déformations qui sont irréversibles. Pour une

4
a) b) c)

Figure 1.2 – Modes de vibration d’une structure à multiple degré de liberté dynamique a)
1er mode, b) 2e mode et c) 3e mode

construction typique à ossature légère en bois (figure 1.3), la ductilité est obtenue à l’aide de
la déformation plastique des clous en acier qui joignent les panneaux structuraux, permettant
la résistance latérale de la structure, à l’ossature composée de bois de sciage, généralement en
2 x 6 (38 mm x 140 mm).

Pour réaliser la conception parasismique, le CNBC propose deux types d’analyse possible,
soient l’ESFP et l’analyse dynamique.

L’ESFP a été développé pour simplifier l’analyse parasismique de structures régulières dans
des zones de faible sismicité. L’hypothèse principale de cette méthode est d’estimer les efforts
produits par un séisme selon le premier mode de vibration d’une structure. La distribution
des forces sismiques se caractérise par une distribution triangulaire inversée des forces, c’est-
à-dire que la force maximale se retrouve au niveau du toit. Il s’agit d’une hypothèse qui
représente bien le comportement de structures multiétagées de faible hauteur, mais qui peut
être problématique pour les bâtiments de moyenne et grande hauteur.

L’analyse dynamique peut être soit linéaire (LDA) ou non linéaire. Cette dernière n’est pas
utilisée dans ce projet.Pour le cas de la LDA, deux techniques d’analyse sont possibles. Pour
la première technique de LDA, l’analyse modale du spectre de réponse se caractérise par
l’utilisation d’un spectre de réponse sismique représentant un séisme d’une intensité ayant une
récurrence de 2 % dans 50 ans pour des structures avec un amortissement de 5 %. Ces spectres
de réponse sont fournis par le CNBC et sont dénommés "Uniform Hazard Spectra (UHS)".
Adams et Atkinson (2003) expliquent l’élaboration des cartes de UHS pour les différentes
périodes de références. De plus, cette technique permet au concepteur d’observer le compor-
tement et la contribution de chacun des modes de vibration de la structure. Tout en étant
une technique simple à utiliser dans un logiciel commercial, l’estimation des efforts sismiques

5
Clou Sablière Montants de bout
Panneau strutural

Lisse basse Montant


Système de retenue vertical

Figure 1.3 – Composantes typiques d’un mur en ossature légère pour un bâtiment de moyenne
hauteur

est représentée par des enveloppes maximums des efforts que subit la structure. Par contre,
ces efforts maximaux ne sont pas tous simultanés et c’est ce qui explique que les moments de
renversement ne concordent pas avec les efforts de cisaillement. Pour la deuxième technique
de LDA, l’analyse temporelle linéaire par intégration numérique fait subir à la structure des
séismes réels afin d’obtenir le comportement de la structure au fil de la progression des séismes.
Cette technique demande plus de connaissances et de temps au concepteur pour l’analyse dy-
namique d’une structure. De plus, il n’est pas possible de savoir la contribution de chacun des
modes de vibrations dans la détermination des efforts.

En principe, pour réaliser une analyse linéaire, toutes les propriétés des éléments de la struc-
ture doivent être linéaires. Dans le cas où un ou plusieurs éléments de la structure ont un
comportement non linéaire, une analyse non linéaire est requise ce qui exige la connaissance
approfondie du système de la part du concepteur et des temps d’analyse beaucoup plus long
(Karacabeyli et Lum, 2014).

6
1.2 Méthode d’analyse parasismique
Dans cette section, les deux méthodes d’analyse parasismique utilisées dans ce projet, soit
l’ESFP et la LDA modale, sont présentées plus en profondeur afin de comprendre les particu-
larités, les avantages et les contraintes de ces méthodes.

1.2.1 Méthode de la force statique équivalente

Tel que mentionné précédemment, l’ESFP est la méthode la plus utilisée actuellement pour
réaliser la conception de bâtiments multiétagés en bois (Karacabeyli et Lum, 2014). Puis-
qu’il s’agit d’une méthode statique pour représenter un comportement dynamique, plusieurs
coefficients sont utilisés pour simuler une distribution des efforts plus représentative d’un
comportement dynamique. Le coefficient Mv est utilisé pour tenir compte de l’effet des modes
supérieurs sur les efforts de cisaillement engendrés par un tremblement de terre. De plus, le co-
efficient Ft permet d’attribuer au toit une portion du cisaillement à la base puisque les modes
supérieurs ont tendance à faire augmenter le cisaillement dans les étages supérieurs (Humar
et Mahgoub, 2003). Le fait d’augmenter les efforts de cisaillement a pour effet d’augmenter
le moment de renversement. Pour pallier cette surestimation, le coefficient J est utilisé afin
de calculer les coefficients Jx qui permettent de réduire le moment de renversement dans les
étages inférieurs du bâtiment (Humar et Mahgoub, 2003). L’ESFP ne s’applique qu’aux bâti-
ments réguliers qui sont peu sensibles à la torsion. Pour vérifier ce critère, le coefficient B doit
être inférieur à 1.7 pour que la structure ne soit pas considérée sensible à la torsion Humar
et al. (2003).

Au cours du développement de ces coefficients, plusieurs hypothèses ont été émises afin de
représenter le mieux possible les efforts pour tous types de structures situées au Canada. Par
contre, certaines de ces hypothèses font en sorte que les structures de type "porte-à-faux en
cisaillement" sont mieux estimées que les structures de type "porte-à-faux en flexion", comme
les murs de refend en ossature légère (Figure 1.4). De plus, la précision de l’estimation des
efforts est influencée par l’importance de l’effet des modes supérieurs. En effet, il a été démontré
par Humar et Rahgozar (2000) que les efforts de cisaillement au sommet d’une structure,
amplifiés par le coefficient Ft , peuvent être sous-estimés par l’ESFP pour des bâtiments situés
dans l’est du Canada (Figure 1.5). Finalement, il a été observé par Humar et Rahgozar (2000)
que pour tous types de structures, les moments de renversement sont surestimés par l’ESFP.
La surestimation la plus élevée est faite pour les structures de type "porte-à-faux en flexion"
situé dans l’est du Canada (Figure 1.6).

1.2.2 Méthode d’analyse dynamique linéaire modale

La méthode LDA modale du spectre de réponse est utilisée depuis plus de 25 ans par les
concepteurs de bâtiments en béton et en acier, mais elle est encore très peu utilisée pour les

7
a) b)

Rotule plastique

Figure 1.4 – Systèmes structuraux (adapté de Humar et Rahgozar (2000)) : a) porte-à-faux


en cisaillement et b) porte-à-faux en flexion.

(a) 1.0 (b) 1.0

0.8 0.8
Hi /H

Hi /H

0.6 0.6

0.4 LDA 0.4


ESFP
0.2 0.2

0 0
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1.0 0 0.2 0.4 0.6 0.8 1.0
V /Vb V /Vb
(c) 1.0 (d)
1.0

0.8 0.8
Hi /H
Hi /H

0.6 0.6

0.4 0.4

0.2 0.2

0 0
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1.0 0 0.2 0.4 0.6 0.8 1.0
V /Vb V /Vb

Figure 1.5 – Distribution des forces de cisaillement (adapté de Humar et Rahgozar (2000)) :
a) porte-à-faux en cisaillement à Vancouver, b) porte-à-faux en flexion à Vancouver, c) porte-
à-faux en cisaillement à Montréal, et d) porte-à-faux en flexion à Montréal.

8
(a) (b)
1.0 1.0

0.8 LDA 0.8


Hi /H ESFP

Hi /H
0.6 0.6

0.4 0.4

0.2 0.2

0 0
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8
Mb /V H Mb /V H
(c) 1.0 (d) 1.0

0.8 0.8

Hi /H
0.6 0.6
Hi /H

0.4 0.4

0.2 0.2

0 0
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8
Mb /V H Mb /V H

Figure 1.6 – Distribution des moments de renversement (adapté de Humar et Rahgozar


(2000)) : a) porte-à-faux en cisaillement à Vancouver, b) porte-à-faux en flexion à Vancouver,
c) porte-à-faux en cisaillement à Montréal, et d) porte-à-faux en flexion à Montréal.

constructions en bois (Newfield et al., 2014). Tel que mentionné précédemment, la méthode
est basée sur l’utilisation de UHS d’un séisme ayant une probabilité de 2% dans 50 ans qui
produit une enveloppe des efforts maximaux. L’utilisation d’une méthode dynamique permet
de tenir compte des modes supérieurs sur le comportement de la structure et permet donc une
estimation des efforts plus précise que l’ESFP. Il est recommandé de prendre en considération
les modes permettant d’atteindre une contribution de la masse d’au moins 90 % de la masse
totale réelle dans chacune des directions orthogonales de la structure. Cette règle permet de
simplifier l’analyse pour des bâtiments de grande hauteur qui possède une grande quantité de
modes de vibration ne contribuant pratiquement pas au comportement de la structure. Afin de
créer les enveloppes d’efforts maximaux, une combinaison des efforts de la structure doit être
effectuée. Pour ce faire, la méthode de la racine carrée de la somme des carrés (SRSS) peut
être utilisée. Cette méthode peut produire des valeurs non conservatrices lorsque deux modes
de vibration sont pratiquement identiques. Elle peut donc être utilisée lorsque les périodes
sont bien distribuées, comme pour l’analyse individuelle de murs de refend. Dans le cas où
les périodes sont plus rapprochées, une combinaison quadratique complète (CQC) doit être

9
utilisée. De plus, la méthode CQC peut aussi bien être utilisée dans les cas où les périodes
sont bien distribuées, mais sera un peu moins précise que la méthode SRSS (Karacabeyli et
Lum, 2014).

Selon les spécifications du CNBC (CNRC, 2010), la méthode d’analyse dynamique est à pré-
coniser pour la conception parasismique de structure. En effet, les sollicitations sismiques sont
dynamiques et une analyse dynamique permet une meilleure évaluation du comportement de
la structure. Par contre, pour des raisons de sécurité, le cisaillement à la base calculé avec
une méthode d’analyse dynamique (Vd ) doit être calibré selon l’équation 4.1.8.11 2) (V ) du
CNBC 2010 (CNRC, 2010). Cette précaution est prise pour éviter des erreurs d’estimations
des efforts produites par un modèle numérique comportant des erreurs de modélisation et des
hypothèses non conservatrices. En plus, pour les structures régulières le code permet de cali-
brer à seulement 80 % du cisaillement à la base. Par contre, l’édition 2015 du CNBC (CNRC,
2015) ne permet pas cette réduction pour les constructions faites avec des matériaux combus-
tibles, telle que les structures en bois. De plus, pour réduire le risque d’avoir un étage faible
dans ces mêmes structures, le V doit être majoré de 1.2, quelque soit la méthode d’analyse,
pour une structure de quatre étages et plus dont la période est calculée avec une méthode
mécanique.

1.3 Modèles numériques de murs de refend à ossature légère


en bois

Afin de faire une analyse dynamique d’une structure, l’utilisation de modèle numérique est
essentielle pour faciliter la détermination des efforts. Le modèle doit être fiable et représen-
tatif du comportement réel de la structure. Pour les murs de refend en ossature légère, des
dizaines de modèles numériques ont été développés par divers chercheurs au cours des 25 der-
nières années (Kirkham et al., 2013). La quasi-totalité de ces modèles numériques est faite
pour représenter le comportement non linéaire de la structure. En effet, le comportement d’un
mur en ossature légère est majoritairement déterminé par des clous qui se déforment de façon
non linéaire sous un chargement. C’est pourquoi, la réalisation d’une analyse dynamique non
linéaire est un processus très complexe qui prend beaucoup de temps et est essentiellement
utilisée dans le milieu de la recherche. Récemment, Newfield et al. (2013a) ont développé un
modèle linéaire qui permet une utilisation de la LDA pour analyser des structures à ossature
légère en bois. Ce modèle est expliqué plus en détail dans la section 1.10. Les travaux de Kir-
kham et al. (2013) indiquent qu’il est important qu’une synthétisation des modèles numériques
réalisés jusqu’à maintenant soit effectuée afin d’apporter un ou des modèles utilisables pour la
conception par les ingénieurs-concepteurs. L’objectif principal du projet répond exactement à
cette observation par la simplification du modèle linéaire de Newfield et al. (2013a).

10
1.4 Détermination de la période fondamentale d’une structure
Pour déterminer la période fondamentale d’une structure, il existe plusieurs méthodes mé-
caniques. Par contre, le CNBC 2010 a prévu des équations empiriques afin de contrôler et
encadrer les périodes de structures qui sont calculées mécaniquement. En effet, si les hypo-
thèses de calcul de la période sont erronées, la période fondamentale de la structure peut
être sous-estimée (conservateur) ou surestimée (non conservateur). Trois raisons ont motivé le
choix de fournir des équations empiriques dans le CNBC (Saatcioglu et Humar, 2003) :
1. Incertitudes causées par la participation des éléments ne faisant pas partie du système
de reprise des forces sismiques (SRFS) sur la rigidité ;
2. Possibilité d’erreurs dans le modèle analytique utilisé pour calculer la période ;
3. Possibilité d’avoir des différences entre le modèle et la structure "telle que construite"
du bâtiment sur la masse et la rigidité.
Pour les murs de refend, l’équation empirique est la suivante, quel que soit le matériau de
structure :

Temp = 0.05(H)3/4 (1.1)

L’équation 1.1 a été validée par l’étude de murs de refend en béton armé et n’est pas adaptée
aux murs de refend en bois qui sont moins rigides que ceux en béton (Hafeez et al., 2014).
De plus, pour la conception de murs de refend, le CNBC 2010 impose une limite de 2 × Temp
lorsque la période est calculée à l’aide d’une méthode mécanique. Par contre, pour le calcul
de la flèche, la limite de la période est de 4.0 secondes.

Dans le cadre de ce projet, deux méthodes mécaniques ont été utilisées pour calculer la période
fondamentale de murs de refend en ossature légère. La première méthode est l’équation de
Rayleigh (équation 1.2 ; Rayleigh (1945)) qui est basée sur les déplacements de la structure
sous un chargement latéral.
v
u n W ∆2
uP
u i el,i
Tmec = 2π u i=1n (1.2)
u
t P
g Fi ∆el,i
i=1

La seconde méthode est l’analyse des vecteurs propres (eigenvectors analysis) d’un modèle
numérique dans le logiciel ETABS.

L’équation empirique du CNBC 2010 (équation 1.1) ne tient pas compte de la flexibilité du
diaphragme (flexible, semi-rigide ou rigide) alors qu’en utilisant une méthode mécanique à
l’aide d’un modèle numérique, la rigidité réelle du diaphragme peut être considérée dans le
calcul de la période. Chen et al. (2013) ont démontré que dans les cas où le diaphragme est
flexible, la période est plus grande que pour les cas de diaphragme rigide ou semi-rigide. Dans

11
le CNBC 2015, cette considération a été prise en compte et l’équation 1.1 a été modifiée pour
les diaphragmes flexibles (équation 1.3).

Temp,f lex = 0.05(H)3/4 + 0.004L (1.3)

Finalement, il est recommandé pour le calcul de la période via une méthode mécanique de
tenir compte des éléments ne faisant pas partie du SRFS, pour le calcul des efforts pour la
conception et la sensibilité à la torsion du bâtiment, si la période est réduite de plus de 15
% (CNRC, 2010). Dans le cadre de ce projet de recherche, cette considération n’a pas été
évaluée dans le développement de la méthode de calcul. Par contre, elle doit faire l’objet de
travaux futurs. En effet, il a déjà été démontré que le gypse qui recouvre les murs de bâtiments
à ossature légère en bois peut apporter une contribution importante à la rigidité et modifier
la période fondamentale du bâtiment (Filiatrault et al., 2002, 2010). Dans ces recherches, la
contribution du gypse (revêtement intérieur) et du stucco (revêtement extérieur) a été calculée.
Par contre, on ne sait pas la contribution indépendante de chacun des deux revêtements.

1.5 Conception parasismique de structure en bois


La procédure ci-dessous est adaptée de celle présentée par Popovski et al. (2009) et intègre les
particularités pour la LDA et pour l’utilisation d’un modèle numérique. La figure 1.7 présente
schématiquement la procédure de conception d’un bâtiment. Les références à l’exemple de
calcul présenté à l’annexe A sont entre parenthèses.
1. Produire le spectre de réponse en fonction de la ville et de la catégorie d’emplacement
(A.1.2) ;
2. Déterminer le poids sismique du bâtiment (W ; A.1.2) ;
3. Déterminer les valeurs du coefficient de modification de force liée à la ductilité du SRFS
(Rd ) et du coefficient de modification de force de sur résistance (Ro ) (A.2.11) ;
4. Déterminer la période fondamentale (Ta ) du bâtiment selon l’article 4.1.8.11. 3) (A.1.2) ;
5. Déterminer la force sismique de cisaillement à la base (V ) selon l’équation 4.1.8.11. 2)
du CNBC en majorant cette valeur par un facteur de 1.2 (A.1.4) ;
6. Distribuer la force sismique à chaque étage selon l’article 4.1.8.11.6 (A.1.5) ;
7. Calculer les efforts de cisaillement et de moments de renversement à chaque étage selon
l’article 4.1.8.11. 6) (ESFP ; A.1.6) ;
8. Déterminer les efforts de conception (A.1.8) ;
9. Effectuer la conception préliminaire des murs de refend à chaque étage selon les efforts
produits par l’ESFP (A.1.10) ;
10. Déterminer le coefficient de surcapacité (Ci ) à chaque étage (Tableau A.7) ;

12
11. Vérifier que le coefficient de surcapacité de l’étage 2 (C2 ) divisé par celui de l’étage 1
(C1 ) est entre 0.9 et 1.2. Si le ratio n’est pas dans cet intervalle, modifier la résistance
des murs de refend de l’étage 1 ou de l’étage 2 (Tableau A.7) ;
12. Vérifier le ratio Ci+1 /Ci pour le reste des étages (recommandé surtout pour les structures
allant jusqu’à 6 étages ; Tableau A.7) ;
13. Calculer la flèche du bâtiment selon les efforts produits par l’ESFP (A.2) ;
14. Effectuer un modèle numérique du bâtiment (A.3.1 ou A.4.1) ;
15. Recalculer la période fondamentale du bâtiment avec l’aide du modèle numérique (A.3.2
ou A.4.2) ;
16. Calculer les efforts de cisaillement et de renversement à chaque étage selon l’article
4.1.8.12. Pour la LDA, le cisaillement à la base doit être 100% de V , incluant le facteur
de 1.2 (A.3.3 ou A.4.3) ;
17. Optimiser la conception des murs de refend à chaque étage selon les efforts produits par
la LDA (A.5) ;
18. Répéter les étapes 10 à 12
19. Calculer la flèche du bâtiment selon les efforts produits par la LDA (A.3.4 ou A.4.4) ;
20. Déterminer le coefficient de surcapacité pour les diaphragmes (CDi ) à chaque étage ;
21. Effectuer la conception des diaphragmes selon la force Fi multipliée par (CDi ) à chaque
étage.
La vérification du rapport entre les coefficients de surcapacité de l’étage et du rez-de-chaussée
permet d’éviter le risque d’avoir un étage souple au premier étage et que la déformation non
linéaire du deuxième étage commence à se produire peu de temps après celle du premier
étage. La limite inférieure permet d’assurer qu’il n’y aura pas de formation d’étage souple
au deuxième étage. En effet, des essais dynamiques sur un bâtiment de 4 étages en ossature
légère de type plateforme ont déterminé que les deux premiers étages contribuaient le plus à la
réponse sismique et à la dissipation d’énergie. Puisqu’aucun essai n’a été fait sur des bâtiments
de plus de quatre étages, il est recommandé pour les bâtiments de 5 et 6 étages de vérifier le
rapport de surcapacité pour chaque étage (Popovski et al., 2009; CSA, 2010).

1.6 Méthode mécanique pour le calcul de la flèche des murs


de refend en ossature légère
Dans la norme CSA O86-09 (CSA, 2010), l’équation pour calculer la flèche d’un mur de refend
n’est pas adaptée aux bâtiments multiétagés (équation 1.4), car il est seulement valide pour
des murs de refend d’un étage. Pour pallier à ce problème, APEGBC (2011) propose trois
termes additionnels (équation 1.5) pour tenir compte de la flèche produite par le moment de

13
Conception préliminaire
des éléments

Modélisation numérique
du bâtiment
Choisir une procédure
appropriée à la structure

Analyse statique
Modifications équivalente Oui
structurales Structure régulière et non
sensible à la torsion ?
Non
Analyse dynamique
Flèche et résistance
Non linéaire Non
structurale
Flèche et résistance
adéquates ?
structurale adéquates ?
Oui
Oui Conception terminée Oui
Optimisation possible ?

Figure 1.7 – Processus de conception d’un bâtiment

renversement et l’accumulation de la rotation engendrée par les autres étages. Ces termes ont
été intégrés à l’annexe de la norme CSA O86-14 (CSA, 2014).
2vi h3i v i hi hi
∆i = + + 0.0025hi en,i + da,i (1.4)
3(EA)i Ls Bv,i Ls

i−1 i−1
Mi h2i X X
∆r,i = + hi θ j + hi αj (1.5)
2(EI)i
j=1 j=1

i−1 i−1
!
Mi h2i X Mj hj Vj h2j X da,j
= + hi + + hi
2(EI)i (EI)j 2(EI)j Ls
j=1 j=1

La rotation se divise en deux parties, premièrement, celle produite par les efforts agissants sur
le mur et, deuxièmement, celle produite par l’élongation des ancrages. La figure 1.8 présente
graphiquement l’explication géométrique de ces deux termes. La rotation contribue à une
grande part de la flèche totale de la structure. Il est donc primordial de considérer cet effet dans
le calcul de la flèche. Par contre, une des hypothèses de cette méthode est que le diaphragme
est considéré complètement flexible dans la direction hors du plan de celui-ci. Chen et al.
(2014a) ont démontré par l’analyse dynamique non linéaire d’un bâtiment à ossature légère
en bois de six étages que cette hypothèse a pour effet de surestimer la flèche. Contrairement à
l’équation 1.4, l’addition de l’équation 1.5 à cette équation produit des résultats conservateurs.

14
a) b)
∆1
θ1 (h2 + h3 + h4 + h5 + h6 )
∆2
θ2 (h3 + h4 + h5 + h6 )
∆3
θ3 (h4 + h5 + h6 )
∆4 Ls
θ4 (h5 + h6 )
∆5
θ5 h6
Étage 6 ∆6 Glissement 6
α6

Étage 6
h6
Étage 5 α6 Étage 5 h6
Glissement 5
α5 h5
θ4 h5 Étage 4
h5 α5
Étage 4 θ3 (h4 + h5 )
θ2 (h3 + h4 + h5 ) h4
Glissement 4 α4 α4 Étage 3
θ1 (h2 + h3 + h4 + h5)
h4
h3
Étage 3 θ3 h4
α3 Étage 2
θ2 (h3 + h4 ) Glissement 3 α3
h3 h2
θ1 (h2 + h3 + h4 )
Étage 2 α2 Étage 1
θ2 h3 Glissement 2 α2
α1 h1
h2 θ1 (h2 + h3 ) Sol
Étage 1
α1
θ1 h2 Glissement 1

h1
Ls
Sol

Figure 1.8 – Définition géométrique des termes (adaptée de CSA O86-14) a) θ et b) α.

1.7 Calcul de la flèche des murs de refend à ossature légère en


bois selon le Special Design Provisions for Wind and
Seismic 2015 (AWC, 2015)
L’équation 1.4 présentée à la section 1.6 est non-linéaire en raison du terme de la déformation
des clous (en ). L’équation 1.6 présente le détail de ce terme provenant originalement des
recherches de l’APA (APA, 2002) et introduit dans le CSA-O86-14 (CSA, 2014).
 2
0.013vs
en = (1.6)
d2F

Dans le Special Design Provisions for Wood and Seismic (AWC, 2015), le calcul de la flèche
d’un segment de mur en ossature légère est fait avec une équation linéaire (équation 1.7).

2vi h3i v i hi hi da,i


∆i = + + (unité SI) (1.7)
3(EA)i Ls Ga,SDPWS Ls

15
En effet, le terme Ga,SDPWS (équation 1.8) vient définir une rigidité apparente en cisaillement
du mur en intégrant la rigidité du panneau structural et la déformation des clous sous un
chargement maximal égal à la résistance en cisaillement du segment de mur de refend (vr ).

1.2
Ga,SDPWS =   (1.8)
1 en,max
+ 0.0025
Bv vr

Cette méthodologie facilite le calcul de la flèche tout en étant conservatrice. La figure 1.9
présente la comparaison de la portion de la flèche due à la déformation du panneau structural
et des clous (rigidité apparente) entre l’équation 1.4 et 1.7.

9.0

8.0

7.0

6.0
Force (N/mm)

5.0

4.0

3.0
vi hi
Bv,i + 0.0025hi en,i (éq. 1.4)
2.0
Ga,SDPWS (éq. 1.7)
vi hi

1.0

0.0
0.00 1.00 2.00 3.00 4.00 5.00 6.00 7.00
Déplacement (mm)
Figure 1.9 – Comparaison de la portion de la flèche due à la déformation du panneau struc-
tural et des clous (rigidité apparente) entre l’équation 1.4 et 1.7

1.8 Rigidité en plan des diaphragmes : méthode de l’enveloppe


En raison de l’incertitude liée à la rigidité en plan du diaphragme, APEGBC (2011) recom-
mande d’utiliser la méthode de l’enveloppe pour déterminer les efforts dans chacun des murs
de refend lorsqu’il y a une différence de plus de 15% entre les forces calculées avec un dia-
phragme flexible et un diaphragme rigide. En effet, la distribution des efforts dans les murs
de refend est liée au comportement du diaphragme. Dans le cas d’un diaphragme flexible,
l’aire tributaire est utilisée, alors que la rigidité relative des murs de refend est utilisée dans
le cas d’un diaphragme rigide. La méthode consiste donc à calculer la distribution des efforts

16
dans les murs selon les deux cas de rigidité du diaphragme et de prendre la plus grande des
valeurs. À première vue, il s’agit d’une méthode conservatrice qui fournit une enveloppe de
cisaillement maximum. Hors, il a été démontré par Chen et al. (2014b) que cette méthode
peut être non-conservatrice. En effet, dans le cas où un diaphragme semi-rigide est utilisé, un
mur peut être soumis à de plus grand effort que lorsque la méthode de l’enveloppe est utilisée.
De plus, l’utilisation d’un diaphragme semi-rigide permet de ne pas surestimer les efforts dans
certains murs causés par la méthode de l’enveloppe. Finalement, l’utilisation de la méthode
de l’enveloppe devrait être révisée et l’emploi d’un modèle numérique de la structure pour
permettre de modéliser un diaphragme semi-rigide est fortement recommandé (Chen et al.,
2014b).

1.9 Exemple de calcul d’un bâtiment de six étages à ossature


légère en bois
Dernièrement, Chaurette et al. (2015) ont publié un exemple de calcul sur la conception d’un
bâtiment en ossature légère de six étages. Il s’agit d’un exemple très complet, détaillé et
soucieux des détails de construction liée au retrait du bois sur plusieurs étages. Le bâtiment a
une forme rectangulaire, 57.45 m de longueur et 19.51 m de largeur, et les murs de refend sont
disposés selon les configurations de la Figure 1.10. Les murs extérieurs nord et sud ne font pas
partie du système de murs de refend en raison du grand nombre d’ouvertures (fenêtres) présent
sur ces murs. Les étages ont une hauteur de 2.908 m, sauf pour le premier étage et le toit, qui
sont respectivement de 2.87 m et 3.466 m (Figure 1.11a). Le détail de la composition du toit
et des planchers est fourni sur les Figures 1.11b et c. Des tiges d’acier continues sont utilisées
comme système de retenue verticale pour les murs de refend. Ce système permet d’intégrer des
compensateurs de retrait aux tiges afin de suivre les mouvements verticaux des étages causés
par le retrait du bois.

L’ESFP a été utilisée pour effectuer la conception parasismique des murs de refends à ossature
légère en bois. La distribution des efforts dans les murs a été déterminée selon la méthode de
l’enveloppe. Pour le calcul de la période du bâtiment, seulement le SRFS a été considéré et la
contribution du gypse et des murs ne faisant pas partie du SRFS n’a pas été prise en compte.
La période fondamentale utilisée pour la conception est égale à 2 × Temp . Finalement, une
analyse des efforts latéraux due aux vents a démontré que les efforts sismiques contrôlaient la
conception des murs de refend du bâtiment.

Aux fins de la présente recherche, cinq murs de refend tirés de l’exemple de Chaurette et al.
(2015) ont été sélectionnés, soient les murs MR8-B, MR10, MR8-A, MR7 et MR11. Le choix
des murs a été fait sur la base de la sollicitation des murs par rapport à leur résistance et leur
rapport géométrique (H/L). Les murs ont respectivement les rapports H/L suivant : 6.0, 4.6,
3.7, 2.2 et 1.7.

17
a)
MR1-A MR1-B MR2-A MR3-A MR4-A MR5-A MR7

MR8-A

MR2-B MR3-B MR4-B MR5-B MR6 MR8-B


b)

MR10 MR12 MR14 MR16 MR18 MR19

MR9 MR11 MR13 MR15 MR17 MR20

Figure 1.10 – Disposition des murs de refend a) mur de refend nord-sud et b) mur de refend
est-ouest (adapté de Chaurette et al. (2015))

1.10 Approche d’analyse dynamique linéaire itérative


Récemment, Newfield et al. (2014) ont développé une méthode de modélisation pour réaliser
une LDA sur des murs de refend à ossature légère en bois. Le principe de la méthode est de
substituer les murs de refend par une série d’éléments poutre avec des propriétés équivalentes
(Figure A.7). La première étape consiste à calculer l’inertie équivalente (Ieq ) des murs de
refend. Pour ce faire, deux équations sont proposées dépendamment du dispositif de retenue
verticale utilisé. Pour le cas d’un dispositif de retenue verticale entre les planchers (Figure 1.12),
l’équation 1.9 doit être utilisée.
AL2c
Ieq = (1.9)
2

Dans ce calcul, seulement l’aire de l’élément-limite est considérée comme contribuant à l’inertie
du mur. L’impact des montants de l’ossature n’est pas considéré.

Pour un dispositif de retenue verticale composé de tiges d’acier continues (voir système de
retenue verticale sur la Figure 1.3), l’équation suivante est utilisée :
2
Ieq = At,tr · ytr + Ac · (Lc − ytr )2 (1.10)

18
a)

930 mm
b) Membrane élastomère

3466 mm
2536 mm OSB 16 mm

Hauteur du toit
Ferme 914 mm
2908 mm

975 mm

Barre résiliente
13 mm
2908 mm
17968 mm

Double gypse
16 mm
2908 mm

c)
Finition 13 mm
Béton 38 mm

OSB 16 mm
2908 mm

Hauteur
des planchers
468 mm Poutrelle 356 mm
Barre résiliente
13 mm
2870 mm

Double gypse
16 mm

Figure 1.11 – Coupes du bâtiment de Chaurette et al. (2015). a) coupe de la hauteur du


bâtiment b) coupe type du toit et c) coupe type des planchers

19
Dispositif
de retenue
verticale entre
les planchers

Figure 1.12 – Dispositif de retenue verticale entre les planchers

Dans ce cas-ci, la tige d’acier continue est considérée comme l’élément-limite pour reprendre
les efforts en tension dans le mur de refend. Les montants d’extrémité sont considérés comme
l’élément-limite pour reprendre l’effort de compression (Figure 1.13).

Pour le calcul de l’inertie, l’aire de la tige d’acier doit être transformée en une section de bois
équivalent. Pour ce faire, les équations 1.11 à 1.13 permettre de calculer la position du centre
de gravité (ytr ) du mur de refend transformé (Figure 1.14).

Et,eq
n = (1.11)
Ec,eq

At,tr = At · n (1.12)

Ac · Lc
ytr = (1.13)
At,tr + Ac

Le module d’élasticité en tension équivalent (Et,eq ) est calculé pour tenir compte de l’effet
de l’élongation de la tige sur le module d’élasticité de l’acier. L’équation suivante présente ce
calcul :
h
Et,eq =   (1.14)
h At
+ dmax
Et Tr

Le module d’élasticité en compression équivalent (Ec,eq ) est calculé avec l’équation 1.15. Cette
équation permet de tenir compte du module d’élasticité parallèle au fil de l’élément-limite ainsi
que du module d’élasticité en compression perpendiculaire au fil de la lisse et de la sablière.

hk + h⊥ Ec⊥ Eck
Ec,eq = (1.15)
hk · Ec⊥ + h⊥ · Eck

20
Montants de bout
Système de retenue vertical

Lc

Figure 1.13 – Vue en élévation de l’ossature d’un mur à ossature légère en bois

At,tr N.A. Ac

ytr Lc − ytr
Lc

Figure 1.14 – Mur de refend transformé

21
Une fois Ieq et Ec,eq calculés, les équations 1.16 à 1.19 sont utilisées pour calculer les propriétés
équivalentes des murs de refend.

b = Ls (1.16)

12Ieq
d = teq = (1.17)
L3s

Eb = Ec,eq (1.18)

1.2
Gb = Gp =   (1.19)
1 en s
teq + 0.0025
Bv Vn

Le module de cisaillement (Gb ) est égal au module de cisaillement effectif (Gp ) qui tient
compte de la rigidité effective du mur selon la déformation réelle des clous (en ) selon l’effort
de cisaillement dans le mur de refend. Cette hypothèse permet une estimation réaliste du
comportement du mur, mais introduit un processus itératif qui peut s’avérer très long pour
l’analyse d’un bâtiment multiétagé. Un exemple du calcul des propriétés équivalentes d’un
mur de refend de six étages est présenté à l’annexe A.3.

22
Chapitre 2

Simplified linear dynamic analysis


design methodology for shear walls in
mid-rise light-frame wood buildings

Jean-Philippe Tremblay-Auclair, Alexander Salenikovich and Ca-


roline Frenette

2.1 Abstract
Linear dynamic analysis (LDA) is rarely used in design of light-frame wood buildings because
commercial software is not adapted to dynamic analysis of this type of structures. In this
paper, a simplified method of modeling light-frame wood shear walls is proposed as an ex-
tension of a recently developed methodology. The assumptions, the calculating procedure,
the validation and design recommendations are presented. Comparisons of the shear forces
distribution, overturning moments, interstorey drifts and total inelastic deflections against the
iterative LDA procedure and the equivalent static force procedure are shown for shear walls
of five different aspect ratios in six-, four- and two-storey buildings located in Quebec City
in the eastern Canada. The results show that the simplified LDA is adequate for the seismic
design and optimisation of light-frame wood shear walls in mid-rise buildings.

Keywords: linear dynamic analysis, seismic design, light-frame, wood structure, shear wall,
mid-rise building, equivalent static force procedure, design methodology, six-storey, eastern
Canada

23
2.2 Introduction
Multi-storey wood construction has been growing in Canada in the last few years due to the low
impact of wood buildings on the environment. Currently, the most common method used for
seismic design of light-frame wood structures is the equivalent static force procedure (ESFP) of
the National Building Code of Canada (NBCC; NRCC (2010)). Since it has been authorized to
build wood frame structures up to six storeys in British Columbia (APEGBC, 2011), Quebec
(RBQ, 2015) and, most recently, all over Canada (NRCC, 2015), linear dynamic analysis
(LDA) method of the NBCC becomes an increasingly important tool for seismic design. Chen
et al. (2014a) showed that the dynamic analysis produces a more realistic response of the
structure due to consideration of the effect of higher modes of vibration on the distribution
of forces and deflections. In fact, dynamic analysis is the preferred procedure for irregular
structures and structures in high seismic zones in the NBCC. The LDA has been a common
practice in seismic design of steel and concrete structures for more than 25 years. However, it
is rarely used in design of wood frame structures (Karacabeyli et Lum, 2014) because of its
limited practicality for low-rise wood buildings. Furthermore, commercial software generally
is not adapted to this type of structures for the lack of established procedures to properly
determine the stiffness of wood-based systems. Recently, Newfield et al. (2014) presented a
methodology to perform an LDA on multi-storey light-frame wood structures using commercial
structural software where the stiffness and deflections of shear walls are determined using a
mechanics-based approach (Newfield et al., 2013b; APEGBC, 2011).

2.2.1 Shear wall deflection

The calculation of the interstorey drift of a light-frame shear wall segment at the i−th level of
a multi-storey building has been introduced into Annex A of CSA O86-14 (CSA, 2014), which
can be summarized as follows:
i−1 i−1
2vi h3i v i hi hi Mi h2i X X da,j
∆i = + + 0.0025hi en,i + da,i + + hi θj + hi (2.1)
3(EA)i Ls Bv,i Ls 2(EI)i Ls
j=1 j=1

Where,

vi = maximum shear due to specified loads at the top of the shear wall, N/mm
hi = height of shear wall segment, mm
Ei = elastic modulus of vertical boundary member, MPa
Ai = cross-sectional area of the boundary member, mm2
Ls = length of shear wall segment, mm
Bv,i = shear-through-thickness rigidity of sheathing, N/mm

24
en,i = nail slip, mm
da,i (da,j ) = vertical elongation of the wall anchorage system at the induced shear load, mm
Mi = overturning moment at the top of i−th storey, N ∗ mm
Xn
= Vj hj
j=1+1

Where,
n = number of total stories
Vj = shear force in the shear wall at j −th storey, N
hj = interstorey height of the j −th storey, mm
(EI)i = bending stiffness of the shear wall, N ∗ mm2
Mj hj Vj h2j
θj = +
(EI)j 2(EI)j

The first four terms in eq. 2.1 represent, respectively, the interstorey drift due to bending,
panel shear, nail slip and vertical elongation of the anchorage system of the segment itself and
the last three terms represent an additional drift due to bending, rotation and the anchorage
elongation accumulated from other storeys.

The nail slip in eq. 2.1 is calculated using a non-linear equation for nail:
0.013vs 2
 
en = (2.2)
d2F
Where,

v = maximum shear force per unit length at the top of the shear wall, N/mm
s = nail spacing at panel edges, mm
dF = nail diameter, mm

The non-linear deflection introduces iteration in the calculation of shear wall stiffness for LDA,
which is inconvenient and slows down the design process. To eliminate this non-linearity, Spe-
cial Design Provisions for Wind and Seismic (SDPWS; AWC (2015)) introduced a simplified
linear equation for shear wall deflection, which can be expressed in SI units as follows:

2vi h3i v i hi hi da,i


∆i = + + (2.3)
3(EA)i Ls Ga,SDPWS Ls
Where,

vi = maximum shear due to specified loads at the top of the shear wall, N/mm

25
hi = height of shear wall segment, mm
Ei = elastic modulus of vertical boundary member, MPa
Ai = cross-sectional area of the boundary member, mm2
Ls = length of shear wall segment, mm
Ga,SDPWS = apparent shear stiffness of the wall due to nail slip and panel shear
deformation, N/mm
da,i = vertical elongation of the wall anchorage system, mm

The values of Ga,SDPWS are tabulated in SDPWS depending on the sheathing material and
fastener size and spacing. These values represent the minimum shear stiffness of shear walls
eliminating the non-linearity of the nail slip, which simplifies the determination of the stiffness
properties of shear wall segments for LDA.

2.2.2 Equivalent static force procedure (ESFP)

The ESFP provides static forces to approximate the seismic behaviour of a structural system.
This equivalent static loading simplifies the calculation of the non-linear deflection of a struc-
ture. Nevertheless, during the development of the ESFP for the NBCC 2005 (NRCC, 2005)
Humar et Rahgozar (2000) identified some important concerns with regards to shear walls in
multi-storey buildings. The first problem is related to the shear force distribution along the
height of the shear wall. In the ESFP, shear wall is assumed to act as vertical cantilever beam
where shear forces are more dominant at the top and bottom storeys because of the higher
mode effect. An Ft factor is used to take this effect into account and to increase the shear
force at the roof level. However, Humar et Rahgozar (2000) have demonstrated that that the
ESFP can still potentially underestimate the shear force by 5 to 10% at the top storeys. It
is particularly important in eastern Canada where the higher mode effect is more significant
due to earthquakes rich in high frequencies. The second problem is related to the overturning
moment distribution. According to Humar et Rahgozar (2000), the overturning moment is
significantly overestimated in the ESFP for multi-storey shear walls located in eastern Canada.
The overturning moment is calculated using the shear force calibrated with Ft and Mv factors
to consider the effect of higher modes. Then, Jx factor is used to reduce the overturning
moment in the lower storeys. Nevertheless, the ESFP produced a better estimation of the
overturning moments for multi-storey shear walls in the west of Canada than for the ones
located in eastern Canada.

2.2.3 Linear dynamic analysis (LDA)

Newfield et al. (2014) have made progress to introduce the LDA in the seismic design of
light-frame wood structures. Their method uses however an iterative process that requires to

26
manually change the stiffness properties of each wall at each iteration which leads to a time
consuming procedure, especially in the design of a whole building.

The objective of our research is to develop a simplified LDA methodology and to demonstrate
its advantages for the seismic design of mid-rise light-frame wood structures in Canada. In this
paper we present the development of the simplified LDA method using linear shear stiffness
of shear wall segments modeled as beam elements. We validate the calculations via compar-
isons of the distribution of shear forces and overturning moments, interstorey drifts and total
inelastic deflections against the iterative LDA procedure and the ESFP for shear walls of five
different aspect ratios in two-, four- and six-storey buildings located in Quebec City in the
eastern Canada. Finally, we show that the simplified LDA is adequate for the seismic design
and optimisation of light-frame wood shear walls in mid-rise buildings and provide some design
recommandations.

2.3 LDA method development

2.3.1 Types of LDA

Two types of LDA can be performed: time history analysis and modal analysis. Time his-
tory analysis allows obtaining complete information on the behaviour of the structure during
specific earthquakes. However, this type of analysis being complex and time consuming, it is
rarely used in design practice. Modal analysis is much easier to use. This method determines
and juxtaposes several natural vibration modes of a structure in order to obtain maximum
forces and displacements. The modal analysis uses the uniform hazard spectra (UHS) as op-
posed to the time history analysis, which relies on the characteristics of specific earthquakes.
Furthermore, the modal analysis allows designers to analyse in detail the dynamic behaviour of
the structure by observing the period, shape and contribution of individual modes. Therefore,
this method allows the use of a limited number of modes to design the structure instead of
calculating the entire time history response to multiple earthquakes. To determine the number
of modes to use in the analysis of each orthogonal direction of a structure, a common rule is
to obtain at least 90 % of mass participation in both directions (Karacabeyli et Lum, 2014;
Filiatrault et al., 2013). For the purpose of this research, the modal analysis method is used
to perform LDA of light-frame wood shear walls.

2.3.2 LDA method proposed by Newfield et al. (2014)

The main principle of the LDA method proposed by Newfield et al. (2014) is to transform
a multi-storey light-frame shear wall into a series of vertical beam elements of rectangular
cross-section with equivalent properties at each storey (Figure 2.1). The bottom end of the
beam element at the first level is fixed in translation and rotation in all directions, while the
top end at the upper level is free. The intermediate nodes transfer shear force and overturning

27
Nailing Top plate
Sheating panel Chord

Beam element
fixed-fixed
b
d
Ec,eq
Gp

Translation fixed
Rotation fixed
Bottom plate Studs Continuous steel rod

Figure 2.1 – Transformation of a light-frame wood shear wall into a beam element

moment, but are free for translation and rotation. The equivalent properties are obtained
using a mechanics-based approach for calculating light-frame shear wall deflections (eq. 2.1).
In most commercial structural software, such beam elements can be represented by a section
with a depth (d) and a width (b) of isotropic material with a Young’s modulus (Eb ) and a
shear modulus (Gb ) determined as follows:

b = L (2.4)

12Ieq
d = teq = (2.5)
L3

Eb = Ec,eq (2.6)

1.2
Gb = Gp =   (2.7)
1 en · s
teq + 0.0025
Bv Vn
Where,

L = length of the wall, mm


teq = equivalent thickness or depth of the wall, mm
Ieq = equivalent inertia of the wall, mm4
Ec,eq = equivalent Young’s modulus in compression of the wall, MPa

28
Bv = shear-throught-thickness rigidity of the structural panel, N/mm
en = nail slip, mm
s = nail edge spacing, mm
Vn = shear per nail, N
Gp = effective shear modulus of the wall, MPa

One of the obstacles in the implementation of this method in the commercial software is the
non-linearity of the effective shear modulus, Gp , due to the nonlinear nail deformation en
(eq. 2.2). Since LDA operates with linear properties only, the Gp must be adjusted manually
and iteratively until convergence of the shear force and nail deformation. Although this
approach reflects the nonlinear behaviour of the structure realistically, achieving convergence
is time consuming. While the analysis of an individual shear wall takes few iterations, it is
practically impossible to achieve convergence for a complete building in a reasonable number
of iterations.

2.3.3 Simplified LDA method

To eliminate the obstacle described above and to simplify the LDA of a shear wall in a multi-
storey light-frame building, the following modification of the method developed by Newfield
et al. (2014) is proposed. We replace the effective shear modulus, Gp (eq. 2.7), with the
apparent shear modulus, Ga , of shear wall segment determined as follows:

1.2
G = Ga =   (2.8)
1 en,max
teq + 0.0025
Bv vr

Where,

teq = equivalent thickness or depth of the wall, mm


Bv = shear-throught-thickness rigidity of the structural panel, N/mm
en,max = nail slip corresponding to vr , mm
vr = factored shear resistance of the wall, N/mm

This value represents the minimum shear stiffness of the shear wall segment, which remains
constant throughout the LDA of the structure without iterations as long as the shear wall
construction details don’t change. It eliminates the need for updating the stiffness parameters
during the LDA, and therefore, saves the calculation time and minimizes the possibility of
errors. Ga equation is adapted from Ga,SDP W S presented in equation 2.3.

29
2.4 Validation of the simplified LDA method - Methodology
2.4.1 Case study
To validate the proposed simplification for the LDA of light-frame wood shear walls, we com-
pared the storey shear forces, overturning moments, interstorey drifts and total inelastic de-
flections calculated using the simplified LDA method (LDA (simp.)) versus those obtained
using Newfield et al. (2014) LDA method (LDA (iter.)) and the ESFP. To consider the effect
of the wall geometry on the results, we analysed five walls from a design example of a six-
storey building developed by Chaurette et al. (2015). The aspect ratios (total height (H) over
the length (L)) of the original six-storey walls varied from 1.7 to 6.0. Then we analysed the
same walls in four- and two-storey buildings to evaluate the effect of the number of storeys
on the results. For the four-storey walls, the aspect ratios varied from 1.2 to 4.1, and for the
two-storey walls, from 0.6 to 2.1. Since walls with higher aspect ratios are more flexible, and
therefore, have less contribution to the overall lateral resistance of the structure, they were
not considered in this case study. Figure 2.2 shows the storey heights of a shear wall in each
of the three buildings where the first storey is 2.870-m high, the top storey is 3.466-m high
and all intermediate storeys are 2.908-m high.
3466

3466
4 @ 2908

2 @ 2908

2870 3466
2870

2870

variable variable variable

Figure 2.2 – Storey heights (mm) of the case study shear walls

30
Table 2.1 – Shear wall details

Top and
Wall Nb. Nail Nb.
Sheathing† H-D‡ Framing bottom plates TP‖ BP¶
config. Sh.∗ spacing chord
type§
a 1 1R24/2F16 100/300 SR5 S-P-F No. 1/No. 2 4 LSL TS 1.5E 2 1
b 1 1R24/2F16 100/300 SR6 S-P-F No. 1/No. 2 4 LSL TS 1.5E 2 1
c 1 1R24/2F16 100/300 SR6 S-P-F No. 1/No. 2 6 LSL TS 1.5E 2 1
d 1 1R24/2F16 100/300 SR7 S-P-F No. 1/No. 2 4 LSL TS 1.5E 2 1
e 1 1R24/2F16 100/300 SR7 S-P-F No. 1/No. 2 6 LSL TS 1.5E 2 1
f 1 1R24/2F16 100/300 SR8 S-P-F No. 1/No. 2 6 LSL TS 1.5E 2 1
g 1 1R24/2F16 75/300 SR5 S-P-F No. 1/No. 2 4 LSL TS 1.5E 2 1
h 1 1R24/2F16 75/300 SR7 S-P-F No. 1/No. 2 6 LSL TS 1.5E 2 1
i 1 1R24/2F16 75/300 SR8 S-P-F No. 1/No. 2 6 LSL TS 1.5E 2 1
j 1 1R24/2F16 75/300 SR9 S-P-F No. 1/No. 2 6 LSL TS 1.5E 2 1
k 1 1R24/2F16 75/300 SR9 S-P-F No. 1/No. 2 8 LSL TS 1.5E 2 1
l 1 2R32/2F16 75/300 SR5 S-P-F No. 1/No. 2 4 LSL TS 1.5E 2 1
m 1 2R32/2F16 75/300 SR5 S-P-F MSR 2100Fb -1.8E 4 LSL TS 1.5E 2 2
n 1 2R32/2F16 75/300 SR5 S-P-F MSR 2100Fb -1.8E 6 LSL TS 1.5E 2 2
o 1 2R32/2F16 75/300 SR6 S-P-F MSR 2100Fb -1.8E 4 LSL TS 1.5E 2 2
p 1 2R32/2F16 75/300 SR9 S-P-F No. 1/No. 2 8 LSL TS 1.5E 2 1
q 1 2R32/2F16 75/300 SR9 S-P-F MSR 2100Fb -1.8E 8 LSL TS 1.5E 2 2
r 2 1R24/2F16 100/300 SR5 S-P-F No. 1/No. 2 4 LSL TS 1.5E 2 1
s 2 1R24/2F16 100/300 SR6 S-P-F No. 1/No. 2 4 LSL TS 1.5E 2 1
t 2 1R24/2F16 100/300 SR6 S-P-F No. 1/No. 2 6 LSL TS 1.5E 2 1
u 2 1R24/2F16 100/300 SR9 S-P-F No. 1/No. 2 8 LSL TS 1.5E 2 1

31
v 2 1R24/2F16 75/300 SR5 S-P-F No. 1/No. 2 6 LSL TS 1.5E 2 1
32
Table 2.1 – Shear wall details (continued)

Top and
Wall Nb. Nail Nb.
Sheathing† H-D‡ Framing bottom plates TP‖ BP¶
config. Sh.∗ spacing chord
type§
w 2 1R24/2F16 75/300 SR6 S-P-F No. 1/No. 2 4 LSL TS 1.5E 2 1
x 2 1R24/2F16 75/300 SR7 S-P-F No. 1/No. 2 6 LSL TS 1.5E 2 1
y 2 1R24/2F16 75/300 SR8 S-P-F No. 1/No. 2 6 LSL TS 1.5E 2 1
z 2 1R24/2F16 75/300 SR9 S-P-F No. 1/No. 2 8 LSL TS 1.5E 2 1
aa 2 2R32/2F16 75/300 SR6 S-P-F No. 1/No. 2 8 LSL TS 1.5E 2 1
ab 2 2R32/2F16 75/300 SR7 S-P-F No. 1/No. 2 4 LSL TS 1.5E 2 1
ac 2 2R32/2F16 75/300 SR8 S-P-F No. 1/No. 2 6 LSL TS 1.5E 2 1
ad 2 2R32/2F16 75/300 SR8 S-P-F No. 1/No. 2 8 LSL TS 1.5E 2 1
ae 2 2R32/2F16 75/300 SR9 S-P-F No. 1/No. 2 8 LSL TS 1.5E 2 1
af 2 2R32/2F16 75/300 SR9 S-P-F MSR 2100Fb -1.8E 6 LSL TS 1.5E 2 2
ag 2 2R32/2F16 75/300 SR9 S-P-F MSR 2100Fb -1.8E 8 LSL TS 1.5E 2 2
ah 2 2R32/2F16 75/300 SR9H S-P-F No. 1/No. 2 8 LSL TS 1.5E 2 2
ai 2 2R32/2F16 75/300 SR9H S-P-F MSR 2100Fb -1.8E 8 LSL TS 1.5E 2 2
aj 2 2R32/2F16 75/300 SR9H S-P-F MSR 2100Fb -1.8E 10 LSL TS 1.5E 2 2
∗ Number of sheating panel
† Sheating : OSB, CSA O325
‡ Continuous steel rod hold-downs type (ATS: Strong-Rod™, Simpson Strong-Tier )
§ LSL TS 1.5E = LSL TimberStrand 1.5E
‖ Number of top plate member
¶ Number of bottom plate member
The construction details and the nomenclature of the six-storey walls were taken from the
design example of a six-storey light-frame wood building (Chaurette et al., 2015) located in
Quebec City, a region with a moderate seismic activity. The construction details for the four-
and two-storey walls were determined from the ESFP analysis as it was done by Chaurette
et al. (2015). Tables 2.1 and 2.2 summarize the design details of each shear wall. In all walls,
the studs are 2 x 6 (38 x 140 mm) spaced at 16 in. (0.4 m) c/c; sheathing is blocked; and
continuous steel rods are used as overturning restraint. The nails used for OSB 1R24/2F16
and 2R32/2F16 are, respectively, gun nails of 0.120 in. (3.05 mm) and 0.131 in. (3.33 mm) of
diameter and 2.5 in. (63.5 mm) and 3.0 in. (76.2 mm) of length.

Table 2.2 – Shear wall design configurations

Wall∗ MR8-B MR10 MR8-A MR7 MR11


Lenght (m) 3.0 3.9 4.9 8.2 10.4
6 storey
Height (m) 17.97
H/L 6.0 4.6 3.7 2.2 1.7
Level Storey design
6 c a c a a
5 e b e l o
4 i b i t x
3 p h q y ae
2 u i u z ai
1 u j u ah aj
4 storey
Height (m) 12.15
H/L 4.1 3.1 2.5 1.5 1.2
Level Storey design
4 a a a a a
3 a a g m r
2 a g l w ab
1 g l n ac af
2 storey
Height (m) 6.34
H/L 2.1 1.6 1.3 0.8 0.6
Level Storey design
2 a a a a a
1 m l l l l
∗ Nomenclature of the walls are taken from Chaurette et al. (2015)

For each shear wall, the lateral loads due to wind were checked for both ultimate and ser-
viceability limit states; however, in all cases, the seismic load controlled the design. Eq. 2.9
presents the UHS values for Quebec City with a soil of category D, which were used to estimate

33
the seismic load. (CSA, 2014) has been used.

Fa = 1.18 Table 4.1.8.4.B. NBCC 2010 (NRCC, 2010)


Fv = 1.35 Table 4.1.8.4.C. NBCC 2010 (NRCC, 2010)
S(0.2) = 0.649
S(0.5) = 0.432 (2.9)
S(1.0) = 0.2025
S(2.0) = 0.0702
S(4.0) = 0.0351

2.4.2 Fundamental periods


To estimate the design base shear for ESFP, the fundamental period (Ta ) of a shear wall was
calculated according to the empirical formula of clause 4.1.8.11 of NBCC 2010. As shown in
eq. 2.10, it was doubled because the values obtained with the Rayleigh’s method (Rayleigh,
1945) (eq. 2.11), were always higher (Table 2.3).

Ta = 2 × Temp = 2 × 0.05(H)3/4 (2.10)


v
u n w ∆2
u P
u i i
u i=1
T = 2π u n (2.11)
t P
g Fi ∆i
i=1

Where,

H = height of the structure, m


n = number of storeys
wi = seismic weight assigned to level i, kN
∆i,el = linear elastic static lateral displacement at level i due to the force Fi , mm
Fi = seismic lateral force at level i, kN
g = gravity acceleration, mm/s2

Table 2.3 also shows the Ta values obtained using an eigenvectors analysis with ETABS with
the effective shear modulus (Gp ) and the apparent shear modulus (Ga ) for the LDA (iter.)
and LDA (simp.), respectively.

It can be observed from Table 2.3 that all Ta values obtained with the mechanics-based
methods (eq. 2.11 and ETABS) were more than 1.5 times the 2 x Temp . It confirms the
observation made by Chen et al. (2014a) that the empirical formula in the NBCC 2010 does not

34
Table 2.3 – Comparison of fundamental natural period (s)

Wall 2 · Temp Rayleigh’s method ETABS Gp ∗ ETABS Ga †


MR8-B 0.87 1.38 1.45 1.57
MR10 0.87 1.50 1.52 1.64
MR8-A 0.87 1.51 1.52 1.66
MR7 0.87 1.47 1.51 1.63
MR11 0.87 1.48 1.50 1.63
∗ Beam model with equivalent properties using the effective shear modulus
† Beam model with equivalent properties using the apparent shear modulus

represent true dynamic behaviour of light-frame wood shear walls. Also, it can be noted that
the use of the apparent shear modulus (Ga ) produced an overestimation of the fundamental
natural period by approximately 10% in comparison with the model using the effective shear
modulus (Gp ). This issue is discussed further below.

2.4.3 Design base shear

The design base shear for ESFP was calculated using clause 4.1.8.11 of NBCC 2010, with
Ta = 2 x Temp , and adjusted by a factor of 1.2 as required by NBCC 2015 to reduce the risk
of soft-storey effect for combustible construction, as follows:

S(Ta ) · Mv · IE · W
V = 1.2 · (2.12)
Rd · Ro

Where,

V = seismic base shear, kN


S(Ta ) = spectra response value at the period Ta
Mv = higher mode factor
IE = coefficient of seismic risk of the structure
W = seismic weight, kN
Rd = ductility factor
Ro = over-capacity factor

For the LDA (iter.), the beam model properties were calculated with equations 2.4 through 2.7.
For the LDA (simp.), eq. 2.7 was replaced with eq. 2.8. For both LDA methods, the SRSS
procedure was used to combine the results of each mode until 100% of mass participation was
reached for each wall. The base shear was then increased to the values of eq. 2.12, because,
according to NBCC 2010, the LDA design base shear is not permitted to be less than the one
determined with the ESFP.

35
Base shear determined with eq. 2.12 was used to calculate shear wall deflection with the Ta
values from Table 2.3. These Ta values did not exceed the limit of 4.0 s imposed by NBCC
2010 for calculation of deflections.

2.5 Validation of the simplified LDA method - Results and


discussion

2.5.1 Storey shear forces distribution

Figure 2.3 presents the shear distributions in the six-storey walls calculated using the ESFP,
LDA (iter.) and the LDA (simp.). On the graphs, the Y-axis represents the i−th storey
elevation (Hi ) as a fraction of the total height of the wall (H) and the X-axis presents the
storey shear (Vi ) as a fraction of the base shear determined with the ESFP (Vb ).

Although the base shears were all calibrated to the ESFP values, it is still possible to observe
differences in the distributions of storey shears at different levels between the ESFP and the
LDA methods. While the discrepancies in shear distributions between the LDA (simp.) and
LDA (iter.) were insignificant (less than 5%), the shears at the top storey predicted by the
LDA methods were 35 to 45% higher than those obtained with the ESFP. On the other hand,
the ESFP overestimated the shear load in the intermediate storeys up to 25% relative to the
LDA methods.

Humar et Rahgozar (2000) demonstrated that, in a shear wall acting as a flexural cantilever,
the shear forces determined by LDA are lower than ESFP forces in the intermediate storeys
and greater in the upper stories due to the contribution of higher vibration modes. The differ-
ences in the shear distributions between ESFP and LDA are not unique to wood structures.
In fact, Humar et Rahgozar (2000) have indicated that a building code, like the NBCC, pro-
vides proper procedures to estimate equivalent static forces produced by a design earthquake,
while it is up to material design standards to specify how to apply these forces properly in
structural design. Nevertheless, the fact that the shear forces calculated with the ESFP may
be significantly underestimated in the upper storey of a multi-storey light-frame wood shear
wall is not currently addressed in CSA O86. As a consequence, the shear walls at the top story
may be under designed, which may be detrimental to the performance of the building in a
major earthquake. Our analysis shows that both LDA methods allow avoiding such mistakes.
In addition, more accurate determination of shear forces in the intermediate stories using LDA
allows potential optimization of the shear wall design as is demonstrated further in this paper.

2.5.2 Overturning moment distribution

Figure 2.4 presents the overturning moment distributions in the six-storey walls calculated
using the three methods. The Y-axis is the same as in Figure 2.3, and the X-axis presents the

36
1.0

0.9

0.8

0.7

0.6
Hi /H

0.5

0.4

0.3 ESFP LDA (iter.) LDA (simp.)


MR8-B MR8-B MR8-B
0.2 MR10 MR10 MR10
MR8-A MR8-A MR8-A
0.1 MR7 MR7 MR7
MR11 MR11 MR11
0.0
0.0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1.0
Vi /Vb

Figure 2.3 – Storey shear forces distribution

overturning moment of the i−th storey (Mi ) as a fraction of the overturning moment at the
base calculated with the ESFP (Mb ).

Similar to the storey shear distribution, it can be observed that the discrepancies between
LDA (simp.) and LDA (iter.) were less than 5 %, while the moments in the upper storey in
all cases were underestimated nearly 30 % when using ESFP. At the same time, the ESFP
overestimated the overturning moment at the base between 10 and 23 % depending on the wall
aspect ratio. Indeed, the differences between the ESFP and LDA are more important for the
buildings located in eastern Canada, where the contribution of higher modes is greater than in
western Canada (Humar et Mahgoub, 2003; Humar, 2015). It is also important to note that
this effect is more significant for shear walls acting as a flexural cantilever than for shear walls
acting as a shear cantilever structural system, which has been also previously demonstrated by
Humar et Rahgozar (2000). According to these results, using LDA has an advantage over the
traditional ESFP to optimize the design of hold-down hardware in light-frame wood buildings.

As shown below, the overestimation of the overturning moment in the lower storey has a
significant consequence on the design of the overturning restraint of shear walls in multi-
storey buildings. Like in the case of the shear distribution, Humar et Rahgozar (2000) have
alluded to the need for taking into account this limitation of the ESFP in the material design
standards. However, no special considerations are currently given in CSA O86 in this respect.

37
1.0
ESFP LDA (iter.) LDA (simp.)
0.9 MR8-B MR8-B MR8-B
MR10 MR10 MR10
0.8 MR8-A MR8-A MR8-A
MR7 MR7 MR7
MR11 MR11 MR11
0.7

0.6
Hi /H

0.5

0.4

0.3

0.2

0.1

0.0
0.0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1.0
Mi /Mb

Figure 2.4 – Overturning moment distribution

2.5.3 Interstorey drift

Figure 2.5 presents the interstorey drift at each level of the six-storey walls calculated with
the three methods. The Y-axis is the same as in the previous graphs, and the X-axis indicates
the interstorey drift (δi ) as a percent ratio of the corresponding storey height (hi ). According
to the LDA methods, the interstorey drifts were less than 1.5% of the storey height, although,
the predictions with LDA (simp.) were slightly higher than with LDA (iter.). Except for the
first storey, the estimates with ESFP were up to 30% higher than with LDA (simp.). The
LDA (simp.) provides slightly higher interstorey drifts for the lower storey than the two other
methods, since it uses the minimum shear stiffness of the wall.

2.5.4 Total inelastic deflection

As mentioned above, eq. 2.1, introduced in CSA O86-2014, includes an additional drift due
to cumulative effect of bending, rigid body rotation and the anchorage elongation from other
storeys, which we will call cumulative rotation effect. Figure 2.6 shows the contribution of the
cumulative rotation effect to the total inelastic deflection of the shear walls estimated with the
three methods. The total inelastic deflection is calculated using the total elastic deflection,
provided by a linear analysis, multiplied by RD RO and divided by IE (NBCC 2010). The
Y-axis is the same as in the previous graphs and the X-axis represents the deflection at each

38
1.0

0.9

0.8

0.7

0.6
Hi /H

0.5

0.4

0.3 ESFP LDA (iter.) LDA (simp.)


MR8-B MR8-B MR8-B
0.2 MR10 MR10 MR10
MR8-A MR8-A MR8-A
0.1 MR7 MR7 MR7
MR11 MR11 MR11
0.0
0.00 0.25 0.50 0.75 1.00 1.25 1.50 1.75 2.00 2.25 2.50
δi /hi (%)

Figure 2.5 – Interstorey drift

storey due to the cumulative rotation (∆r,i ) as a fraction of the total inelastic deflection at the
roof level calculated using ESFP (∆top_ESF P ). The contribution of the cumulative rotation to
the total deflection was between 35 and 50%, according to the LDA, and between 45 and 70%,
according to the ESFP. These results indicate that the cumulative rotation has an important
contribution to the total wall inelastic deflection. Obviously, the higher the wall aspect ratio,
the higher is the contribution. The LDA (iter.) and LDA (simp.) produced essentially same
results, because the shear stiffness of the wall does not contribute directly to the rotation
effect.

Figure 2.7 presents the total inelastic deflection of the six-storey walls calculated using the
three methods. The Y-axis is the same as in the previous graphs, and the X-axis represents
the cumulative deflection at the i-th storey (∆i ) as a fraction of the deflection at the roof
level calculated using ESFP (∆top_ESF P ). Distinctive differences between all three methods
can be seen on the graphs. The total inelastic deflection at the roof level calculated with
the LDA (iter.) was approximately 30% less than ∆top_ESF P , which demonstrates that the
ESFP overestimates the deflections of multi-storey light-frame wood shear walls. Chen et al.
(2014a) made similar observation based on a non-linear dynamic analysis on a six-storey light-
frame wood building. Indeed, the ESFP deflection calculations only consider the first mode
of vibration, whereas higher modes have a significant impact on the forces acting on the wall,
and thereby on the total deflection.

39
1.0

0.9

0.8

0.7

0.6
Hi /H

0.5

0.4

0.3 ESFP LDA (iter.) LDA (simp.)


0.2 MR8-B MR8-B MR8-B
MR10 MR10 MR10
MR8-A MR8-A MR8-A
0.1 MR7 MR7 MR7
MR11 MR11 MR11
0.0
0.0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1.0
∆r,i /∆top_ESFP

Figure 2.6 – Contribution of the cumulative rotation on the total inelastic deflection

The total inelastic deflections from the LDA (simp.) were 10 to 15% greater in comparison with
the LDA (iter.), because the minimum shear stiffness was used in the equivalent properties of
the walls. However, LDA (simp.) results were still 15 to 25% less than the ESFP deflections.
Therefore, in all cases the natural periods and the base shear determined from the ESFP were
governing the design and there was no risk of underestimating the design shear forces in the
shear walls.

2.5.5 Effect of number of storeys

The purpose of this section is to highlight the differences in the performance parameters
calculated with the ESFP and LDA (simp.) for the shear walls designed for the six-, four-
and two-storey buildings. The Y-axis in the graphs of Figure 2.8a trough 2.8d represents
the six-, four- and two-storey walls and the X-axis presents the shear at the top storey, the
base overturning moment, the maximum interstorey drift and the total inelastic deflection,
respectively, as fractions of the values obtained with LDA (simp.) to those calculated with
ESFP.

Figure 2.8a shows that for the four-storey shear walls, the top storey shear forces estimated
with the LDA (simp.) were 35 to 40% higher than the corresponding values estimated with
ESFP, which is similar to the observations made for the six-storey walls. For the two-storey

40
1.0

0.9

0.8

0.7

0.6
Hi /H

0.5

0.4

0.3 ESFP LDA (iter.) LDA (simp.)


MR8-B MR8-B MR8-B
0.2 MR10 MR10 MR10
MR8-A MR8-A MR8-A
0.1 MR7 MR7 MR7
MR11 MR11 MR11
0.0
0.0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1.0
∆i /∆top_ESFP

Figure 2.7 – Total inelastic deflection

shear walls, the differences were insignificant, between 3 and 7%, because only one higher
vibration mode affects the dynamic behaviour of the walls. Figure 2.8b shows that for the
four-storey shear walls the base overturning moments predicted with the LDA (simp.) were
between 7 and 17% lower than those estimated with ESFP. The results follow the same trend
as for six-storey shear walls: the higher the wall aspect ratio, the greater is the difference
from the ESFP. Overall, the differences were approximately 5% less for the four-storey shear
walls, due to fewer vibration modes. For the two-storey shear walls, the differences in the base
overturning moments between LDA (simp.) and ESFP were negligible, under 3%. Figures 2.8c
and 2.8d show that the maximum interstorey drifts and total deflections predicted with the
LDA (simp.) for the four-storey walls were, respectively, 10 to 14% and 6 to 10% less than
predicted with ESFP. As was previously discussed, the differences were even greater for the
six-storey walls due to the greater contribution of higher vibration modes. For the two-storey
walls, on the contrary, the deflections predicted with LDA (simp.) were up to 30% greater
than predicted with ESFP. Indeed, the deflections in the lower storey are over predicted with
LDA (simp.) using the minimum shear stiffness while the walls are overdesigned and the
contribution of higher vibration modes is negligible. Overall, it follows from the comparisons
that there is no advantages in using LDA (simp.) to design low-rise light-frame wood shear
walls, whereas certain advantages could be sought with the LDA (simp.) in design of mid-rise
buildings as is demonstrated below.

41
(a) (c)
6 6
Number of storeys

Number of storeys
4 4
MR8-B
MR10
MR8-A
2 MR7 2
MR11
0.70 0.80 0.90 1.00 1.10 1.20 1.30 1.40 1.50 0.70 0.80 0.90 1.00 1.10 1.20 1.30 1.40 1.50
Vtop_LDA (simp.) /Vtop_ESFP δmax_LDA (simp.) /δmax_ESFP

(b) (d)
6 6
Number of storeys

Number of storeys
4 4

2 2

0.70 0.80 0.90 1.00 1.10 1.20 1.30 1.40 1.50 0.70 0.80 0.90 1.00 1.10 1.20 1.30 1.40 1.50
Mb_LDA (simp.) /Mb_ESFP ∆top_LDA (simp.) /∆top_ESFP
Figure 2.8 – Comparison between LDA (simp.) and ESFP: (a) shear at top storey (Vtop ), (b)
base overturning moment (Mb ), (c) interstoreys drift (δmax ) and (d) total inelastic displace-
ment at top storey (∆top ).

2.5.6 Optimisation

To demonstrate the potential for optimisation of shear wall design, the five six-storey shear
walls designed using ESFP were redesigned using the LDA (simp.) output and the initial com-
binations of sheathing thickness, nail spacing and framing used by Chaurette et al. (2015).
Table 2.4 shows the original and the optimized shear wall design configurations. After optimi-
sation, the steel grade and the number of continuous steel rods were reduced in all walls due
to the reduction of the base overturning moment. Also, the sheathing thickness was reduced
and nail spacing was increased in several walls in the intermediate storeys where the LDA
produced lower shear forces. On the contrary, shear walls MR7 at the 6th storey and MR11
at the 5th and the 6th storeys were upgraded to resist the higher shear forces predicted with
the LDA.

Even after the optimisation, the differences in the predictions of shear wall deflections between
LDA (iter.) and LDA (simp.) cannot be eliminated because the shear walls at the first storey
must be overdesigned according to CSA O86 to avoid the soft storey effect.

42
Table 2.4 – Original and optimized six-storey shear wall design configurations

Storey MR8-B MR10 MR8-A MR7 MR11


orig. opt. orig. opt. orig. opt. orig. opt. orig. opt.
6 c a a a c c a g a g
5 e b b a e e l l o r
4 i d b a i i t l x s
3 p f h a q k y r ae x
2 u f i a u q z v ai ad
1 u k j g u u ah aa aj ag

The optimisation presented in this paper did not take into account the change in seismic
load distribution between shear walls that would occur when the stiffness properties of these
walls are modified. The load distribution calculated by Chaurette et al. (2015) was used
throughout the optimisation. This issue will be discussed in a future publication on the
design and optimisation of a complete light-frame wood building using the LDA (simp.).

2.6 Recommendations for design


While there are no sizable advantages in using LDA for design of two-story shear walls, signifi-
cant improvements in dimensioning and detailing of shear walls in four- to six-storey buildings
can be achieved using LDA. Following our analysis of shear walls with different aspect ra-
tios, we would recommend the following design procedure for mid-rise buildings in the eastern
Canada:
1. Design shear walls considering the forces obtained from ESFP, with a 40% increased
shear force at the top storey walls.
2. Optimise initial shear wall details in one step using the LDA (simp.) to reduce the
required amount of hold-down hardware, framing, sheathing and nailing.
3. Use LDA (simp.) to determine the interstorey drifts of the optimised shear walls to
make sure that the code serviceability limit is not exceeded.
The total inelastic deflection and the fundamental period of shear walls determined with
the LDA (simp.) are somewhat higher than those determined with the LDA (iter.) and
therefore, the base shears are lower. Since the NBCC requires using the highest base shear
obtained by different methods, the use of LDA (simp.) in lieu of LDA (iter.) might potentially
underestimate the design base shear in case it exceeds the value obtained with ESFP. However,
such cases were not observed in this study. In case where the base shear calculated with LDA
(simp.) is higher than the ESFP base shear, the LDA (simp.) can lead to unconservative
results and the method should not be used.

Finally, the use of beam elements for modeling of shear walls in 3D LDA of a complete building
may not be adequate, because the real length of the wall is not represented. Therefore, in

43
case of semi-rigid diaphragms, the shear forces and overturning moments are not distributed
properly between the walls. In a future publication, this issue will be addressed by the use of
a braced-frame model to represent shear walls.

2.7 Conclusion

Light-frame wood shear walls exhibit a non-linear behaviour, which requires numerous iter-
ations to perform proper LDA of mid-rise buildings where ESFP is not adequate. In this
paper, it is proposed to simplify LDA and eliminate the iterations by using the minimum
shear stiffness of the shear walls. To validate the proposed simplification, shear force distri-
butions, overturning moments, interstorey drifts and total inelastic deflections of shear walls
with different aspect ratios in six-, four- and two-storey buildings located in Quebec City were
calculated and compared against the results obtained with iterative LDA and with ESFP. The
differences in shear forces and overturning moments between simplified and iterative LDA
procedures were less than 5%, while the deflections were 10 to 15% greater with simplified
LDA, due to the wall’s underestimated shear stiffness. Nevertheless, except for the two-storey
buildings, total deflections of shear walls predicted with simplified LDA were 15 to 25% less
than estimated with ESFP. Natural periods and base shears determined with ESFP governing
the design, there was no risk of underestimating design forces in the shear walls using simpli-
fied LDA. According to the results, shear forces determined with ESFP were underestimated
by 40% at the top storey, which is higher than the 5 to 10% observed by Humar et Rahgozar
(2000), and were overestimated at the intermediate levels of mid-rise buildings in the eastern
Canada. Base overturning moments were also overestimated for these buildings. It has been
demonstrated that the simplified LDA procedure can be used adequately in lieu of iterative
LDA to speed up the design while keeping the advantages of LDA in the optimisation of
light-frame wood shear walls in mid-rise buildings.

In this work, the effect of non structural components, such as gypsum wallboard or stucco,
on the fundamental period has not been taken into account to simplify the development of
the methodology. It has been demonstrated by Hafeez et al. (2013); Filiatrault et al. (2002);
Ellis et Bougard (2001) that the impact of these components is not negligible because they
stiffer the shear walls by more than 15% (NRCC, 2010). However, all of these works have been
made on structures at their initial state, but in fact the analysis is performed at the ultimate
limited state (ULS). At this state, it is probable that the non structural components do not
contribute to the stiffness of the shear walls. More work needs to be done to evaluate it. For
the same reason, the fundamental periods obtained in this work are higher than those shown
in the three papers mentioned above.

This work is based on the interstorey drift calculation introduced in the annex A of CSA-14 and
that included the effect of cumulative rotation on the total displacement. Hafeez et al. (2013)

44
have demonstrated that it may be unconservative to use the effect of cumulative rotation to
determine the shear wall stiffness. In fact, this assumption could lead to overestimation of the
fundamental period. This limitation will be addressed in future work.

In a future publication, an analysis of a six-storey light-frame wood building using the simpli-
fied LDA procedure with braced-frame models of shear walls will be presented to demonstrate
its possibilities in design optimisation and to achieve more precise predictions of the building
performance in seismic events.

45
Chapitre 3

Programme de calcul de mur de refend


à ossature légère en bois

3.1 Introduction

Dans le but d’automatiser les calculs des murs de refend et des propriétés équivalentes pour
performer des LDA, un programme avec interface graphique, codé en C++, a été développé.
Ce programme permet, à ce jour, de calculer les forces sismiques agissant sur un bâtiment,
d’effectuer la conception des murs de refend du bâtiment et de calculer la flèche de ceux-ci.
Finalement, le programme permet de calculer les propriétés équivalentes pour des murs de
refend modélisés en élément poutre dans un logiciel commercial de structure et de performer
une LDA.

Dans ce chapitre, les équations et les normes de calcul utilisées dans le programme sont pré-
sentées. L’annexe A présente un exemple de calcul d’un mur de refend. La même procédure
de calcul est utilisée dans le programme. L’annexe B présente comment utiliser le programme
et ses fonctionnalités.

3.2 Calcul des charges sismiques

Dans cette section, à moins d’indication contraire, toutes les références proviennent du CNBC
2010.

3.2.1 Spectre de calcul

Les valeurs de Fa et Fv sont calculés à l’aide des tableaux 4.1.8.4.B. selon le spectre et la
catégorie d’emplacement choisi par l’utilisateur. Le calcul du spectre de calcul se fait selon
l’article 4.1.8.4. 7).

47
3.2.2 Méthode de calcul de la force statique équivalente

Les choix de SRFS pour les murs en bois travaillant en cisaillement sont tirés du tableau
4.1.8.9. Mv et J sont calculées selon le tableau 4.1.8.11. La période empirique (Temp , éq. 1.1)
est obtenue avec l’aide de l’article 4.1.8.11. 3) c) et la période fondamentale (Ta ) est déterminé
selon l’article 4.1.8.11. 3) d) iii). Le calcul de la force latérale minimale (V ) est calculé selon
l’article 4.1.8.11 2) et majoré de 1.2 selon les spécifications de l’article 4.1.8.11 11) du CNBC
2015. Ft , Fx , Jx et Mx sont obtenues à l’aide des articles 4.1.8.11 6) et 7).

3.2.3 Calcul de la période mécanique

Dans le programme, la période fondamentale présentée dans l’onglet Wall displacement est
calculée avec la méthode de Rayleigh (éq. 1.2).

3.2.4 Analyse dynamique linéaire

Le calcul de V et de Vd suit les spécifications de l’article 4.1.8.12 12).

3.3 Résistance des murs de refend


Dans cette section, à moins d’indication contraire, toutes les références proviennent de la
norme CSA O86-09.

3.3.1 Résistance au cisaillement (vr )

La résistance au cisaillement des murs de refends cloués est déterminée à l’aide de l’article
9.5.1. La résistance est calculée pour chaque mur individuellement et est présenté par unité
de longueur du mur, c’est-à-dire que l’équation 9.5.1 b) est divisée par Lw qui représente la
longueur du segment de mur de refend.

3.3.2 Résistance en compression parallèle au fil de l’élément-limite (Pr )

La résistance en compression parallèle au fil de l’élément-limite est calculée avec l’article


5.5.6.2.3. De plus, la dimension des montants perpendiculaire au revêtement est utilisée pour
le calcul de l’élancement tel que spécifié à l’article 5.5.6.5.

3.3.3 Résistance à la compression perpendiculaire au fil de la lisse (Qr )

L’article 5.5.7.2 est utilisé pour déterminer la résistance à la compression perpendiculaire au


fil de la lisse. Le coefficient KB est fixé à 1.0 puisque la compression est appliquée à l’extrémité
de l’élément.

48
3.3.4 Résistance à la traction parallèle au fil de l’élément-limite (Tr )
Dans le cas où une tige d’acier continue est utilisée comme système de retenue vertical, la
résistance de la barre d’acier seulement est utilisée. Le calcul de la résistance en tension de
la tige d’acier est effectué selon l’article 13.2 de la norme CSA S16-09. Pour les autres cas, la
résistance à la traction parallèle au fil de l’élément-limite est calculée selon l’article 5.5.9.

3.4 Calcul de la flèche


Dans cette section, à moins d’indication contraire, toutes les références proviennent de la
norme CSA O86-14.

3.4.1 Calcul de la déformation des clous


L’équation (éq. 1.6) de l’article A.11.7 est utilisée pour calculer la déformation en raison de
sa simplicité en comparaison avec le tableau A.9.7 de la norme CSA O86-09.

3.4.2 Calcul de la flèche d’un segment de mur de refend


Le calcul de la flèche, pour les charges calculées avec l’ESFP, est effectué selon l’article A.11.7.1.
Le détail de l’équation est présenté à la section 1.6 du présent mémoire.

49
Conclusion

L’objectif principal de ce projet était de développer une méthode de calcul pour simplifier
l’utilisation de la LDA pour la conception des murs de refend en ossature légère. Comme
il a été démontré dans le chapitre 2, la méthode simplifiée de LDA permet de rendre le
processus de conception de bâtiments multiétagés à ossature légère en bois accessible aux
ingénieurs-concepteurs. En effet, en éliminant le processus itératif, les avantages obtenus sur
la distribution des efforts de cisaillement et de moment de renversement lors de l’utilisation
de la LDA sont conservés et les flèches calculées sont réduites par rapport à l’ESFP.

Pour simplifier la méthode itérative de LDA, la rigidité minimale des murs de refend est
utilisée. Aux fins de validation de la méthode simplifiée de LDA développé lors de ce projet,
une analyse comparative basée sur la distribution du cisaillement aux étages, les moments de
renversement, les déplacements inter étages ainsi que les déplacements totaux inélastiques a été
réalisée pour des murs de refend à ossature légère en bois de différent rapport géométrique de
deux, quatre et six étages. Les murs étudiés proviennent d’un exemple de calcul d’un bâtiment
de six étages situé dans la ville de Québec, dans l’est du Canada. Il a été démontré que la
LDA simplifiée produisait des efforts de cisaillement aux étages et de moments de renversement
différents d’un maximum de 5 % en comparaison avec la LDA itérative. Par contre, les flèches
étaient de 10 à 15% supérieures en raison de l’utilisation de la rigidité minimale des murs
de refends. Néanmoins, les flèches produites par la LDA simplifiée étaient de 15 à 25% plus
petites que celles produites par l’ESFP. Les résultats démontrent que les forces de cisaillement
produites par l’ESFP étaient sous-estimées jusqu’à 40% au niveau du dernier étage des murs
de refend. De plus, les moments de renversement à la base étaient pour leur part surestimés
entre 5 et 25% par l’ESFP en comparaison avec la LDA simplifiée pour les murs de quatre
et six étages. Pour les murs de refends de deux étages qui ont été évalués, il a été montré
qu’il n’y avait pas d’avantage à utiliser la LDA simplifiée pour réalisation la conception de ces
murs de refend. Finalement, il a été démontré que la LDA simplifiée peut être utilisée pour
la conception et l’optimisation de bâtiments multiétagés à ossature légère en bois de moyenne
hauteur.

Suite à l’étude effectuée, des recommandations ont été émises afin de guider les ingénieurs
concepteurs dans le processus de conception de bâtiments multiétagés à ossature légère en

51
bois lors de l’utilisation de la LDA simplifiée. De plus, un exemple détaillé de la conception et
l’optimisation d’un mur de refend en ossature légère de six étages sont présentés à l’annexe A
de ce mémoire. Les recommandations pour le processus de conception sont les suivantes :
1. Effectuer la conception préliminaire des murs de refend selon les efforts obtenus avec
l’ESFP en augmentant de 40% la force de cisaillement au dernier étage ;
2. Optimiser la conception préliminaire en performant la LDA simplifiée présentée dans le
chapitre 2 ;
3. Utiliser la LDA simplifiée pour déterminer les déplacements inter étages des murs de
refend optimisés.
Pour la réalisation de tous les calculs dans le développement de la LDA simplifié, un programme
avec une interface graphique a été développé avec l’aide du langage C++. Ce programme
permet de calculer les charges sismiques ainsi que la résistance, la flèche et les propriétés
équivalentes de murs de refend à ossature légère en bois.

Il a été démontré qu’il existe une différence importante entre le calcul de la période d’un
bâtiment à ossature légère en bois à son état initial et à l’état limite ultime (ELU). Des travaux
supplémentaires doivent être effectués dans ce domaine pour déterminer la contribution des
éléments non structuraux, tel que les panneaux de gypse et le stuc, sur la rigidité de la structure
à l’ELU.

Dans un cadre de travaux futurs reliés à ce projet, l’analyse avec la LDA simplifiée d’un
bâtiment à ossature légère en bois de six étages serra effectuée pour connaître l’impact de
l’utilisation de la LDA sur l’optimisation de la structure d’un bâtiment. Ces travaux seront
présentés dans le cadre du World Conference on Timber Engineering (WCTE) 2016.

52
Annexe A

Exemple de calcul détaillé - conception


parasismique d’un mur de refend à
ossature légère en bois de six étages

Cet annexe présente un exemple de calcul détaillé sur la conception parasismique d’un mur
de refend à ossature légère en bois de six étages. Le mur de refend MR7 tiré de l’exemple de
Chaurette et al. (2015) est utilisé pour cet exemple. La figure A.1 présente la configuration
du mur MR7. La longueur du mur est de 8200 mm, la hauteur du premier étage est de 2870
mm, les quatre étages intermédiaires sont d’une hauteur de 2908 mm et le dernier étage à une
hauteur de 3466 mm. Les articles et tableaux référencés entre parenthèses font référence au
CNBC 2010.
3466
4 @ 2908
2870

8200

Figure A.1 – Configuration de mur de refend MR7 de 6 étages (les dimensions sont en mm)

53
A.1 Pré-dimensionnement du mur de refend MR7 selon ESFP
Cette section présente la procédure de dimensionnement d’un mur de refend en ossature légère
de 6 étages avec les efforts déterminés avec l’ESFP.

A.1.1 Données
Le poids sismique de chaque étage (Wi ) provient du calcul de distribution des forces sismiques
réalisés par Chaurette et al. (2015) selon la méthode de l’enveloppe.

Ls = 8200 mm

Table A.1 – Données des étages du mur MR7 (art. 4.1.8.4)

Étage Hi (m) hi (m) Wi (kN) Wi Hi (kN ∗ m)


6 17.968 3.466 262.7 4720.2
5 14.502 2.908 358.2 5194.6
4 11.594 2.908 363.1 4209.8
3 8.686 2.908 375.3 3259.9
2 5.778 2.908 379.5 2192.8
1 2.870 2.870 383.7 1101.2

A.1.2 Données sismiques


ville = Québec
catégorie de sol = D
catégorie de risque = normal (IE = 1.0) (Tableau 4.1.8.5)
poids sismique (W ) = 2122.5 kN

Spectre sismique de Québec Fa = 1.18 (Tableau 4.1.8.4.B.)


Sa (0.2) = 0.550 Fv = 1.35 (Tableau 4.1.8.4.C.)
Sa (0.5) = 0.320
Sa (1.0) = 0.150
Sa (2.0) = 0.052

S(0.2) = 0.55 · 1.18 = 0.649


S(0.5) = min(0.32 · 1.35, 0.55 · 1.18) = 0.432
S(1.0) = 0.15 · 1.35 = 0.2025
S(2.0) = 0.0.52 · 1.35 = 0.0702
S(4.0) = 0.0702/2 = 0.0351

54
Coefficients de modification de force liée à la ductilité du SFRS
et sur-résistance (art. 4.1.8.9)
SRFS = Mur travaillant en cisaillement cloué : panneaux dérivés du bois
Rd = 3.0 Ro = 1.7

A.1.3 Calcul de la période fondamentale du mur (art. 4.1.8.11 3))


Formule empirique du CNBC 2010

Temp = 0.05(H)3/4 (éq. 1.1)


3/4
Temp = 0.05(17.968) = 0.436 s

Période pour la conception


Le CNBC 2010 permet d’utiliser une période calculer selon une méthode mécanique sans que
celle-ci ne soit supérieure à 2·Temp . Comme hypothèse de départ, il est considéré que la période
calculée mécaniquement sera supérieure à 2 · Temp donc :

Ta = 2 · Temp = 2 · 0.436 s = 0.873 s

Période pour calcul de la flèche


Le CNBC 2010 permet d’utiliser une période calculer selon une méthode mécanique sans que
celle-ci ne soit supérieure à 4 s au fin du calcul de la flèche de la structure. Lorsque le design
préliminaire va être effectué, la période est calculée à l’aide de la formule de Rayleigh (éq. 1.2).

A.1.4 Calcul de la force sismique latérale minimale (art. 4.1.8.11)

Sa (0.2)/Sa (2.0) = 0.55/0.052 = 10.58


Mv = 1.0 (tableau 4.1.8.11 CNBC 2010)
J = 0.851 (tableau 4.1.8.11 CNBC 2010)
S(Ta ) = S(0.873) = 0.2609

S(4.0) · Mv · IE · W 0.0351 · 3.0 · 1.0 · 2122.5 kN


Vmin = = = 43.8 kN
Rd · Ro 3.0 · 1.7
2 S(0.2) · IE · W 2 0.649 · 1.0 · 2122.5 kN
Vmax = · = · = 180.1 kN
3 Rd · Ro 3 3.0 · 1.7

55
S(Ta ) · Mv · IE · W 0.2609 · 1.0 · 1.0 · 2122.5 kN
V = 1.2 · = 1.2 · = 130.3 kN
Rd · Ro 3.0 · 1.7

V = min(max(Vmin ; V ); Vmax ) = min(max(43.8 kN; 130.3 kN); 180.1 kN) = 130.3 kN

A.1.5 Distribution de la force sismique selon ESFP (art. 4.1.8.11 6))


La distribution de la force sismique selon ESFP est présentée à la figure A.2 et les équations
suivantes présentent le calcul de ces forces.

F6 + Ft = 35.9 kN

F5 = 30.7 kN

F4 = 24.9 kN

F3 = 19.3 kN

F2 = 13.0 kN

F1 = 6.5 kN

Figure A.2 – Force sismique selon ESFP sur MR7 de 6 étages

, n 
X
Fi = (V − Ft )Wi Hi  W j Hj 
j=1

Ft = min(0.07 · Ta · V ; 0.25 · V ) = min(0.07 · 0.873 · 130.3 kN; 0.25 · 130.3 kN) = 8.0 kN
, 6 
X (130.3 kN − 8.0 kN) · 4720.2 kN · m
F6 = (V − Ft )W6 H6  Wj Hj  = = 27.9 kN
20678.5 kN · m
j=1
, 6 
X (130.3 kN − 8.0 kN) · 5194.6 kN · m
F5 = (V − Ft )W5 H5  W j Hj  = = 30.7 kN
20678.5 kN · m
j=1

56
, 6

X (130.3 kN − 8.0 kN) · 4209.8 kN · m
F4 = (V − Ft )W4 H4 Wj Hj  = = 24.9 kN
20678.5 kN · m

j=1
, 6

X (130.3 kN − 8.0 kN) · 3259.9 kN · m
F3 = (V − Ft )W3 H3 Wj Hj  = = 19.3 kN
20678.5 kN · m

j=1
, 6 
X (130.3 kN − 8.0 kN) · 2192.8 kN · m
F2 = (V − Ft )W2 H2  Wj Hj  = = 13.0 kN
20678.5 kN · m
j=1
, 6 
X (130.3 kN − 8.0 kN) · 1101.2 kN · m
F1 = (V − Ft )W1 H1  Wj Hj  = = 6.5 kN
20678.5 kN · m
j=1

A.1.6 Effort de cisaillement et moment de renversement selon ESFP


Les efforts de cisaillement et de moment de renversement pour le mur MR7 sont présentés
à la figure A.3. Les équations sont présentés ci-dessous. Les moments de renversement sur la
figure A.3 sont déjà réduit du facteur Jx .

Calcul des efforts de cisaillement (art. 4.1.8.11 6))


 
Xn
Vi =  Fj  + Ft
j=i+1

V6 = 0.0 kN
V5 = F6 + Ft = 27.9 kN + 8.0 kN = 35.9 kN
V4 = V6 + F5 = 35.9 kN + 30.7 kN = 66.6 kN
V3 = V5 + F4 = 66.6 kN + 24.9 kN = 91.5 kN
V2 = V4 + F3 = 91.5 kN + 19.3 kN = 110.8 kN
V1 = V3 + F2 = 110.8 kN + 13.0 kN = 123.8 kN
V0 = V2 + F1 = 123.8 kN + 6.5 kN = 130.3 kN

57
M6 = 0 kN ∗ m
V6 = 0.0 kN

M5 = 124 kN ∗ m
V5 = 35.9 kN
M4 = 318 kN ∗ m
V4 = 66.6 kN
M3 = 567 kN ∗ m
V3 = 91.5 kN
M2 = 843 kN ∗ m
V2 = 110.8 kN
M1 = 1128 kN ∗ m
V1 = 123.8 kN
M0 = 1396 kN ∗ m
V0 = 130.3 kN

Figure A.3 – Efforts de cisaillement et moment de renversement selon ESFP sur MR7 de 6
étages

Calcul du moment de renversement (art. 4.1.8.11 7))

n
X
Mi = Jx Fj (Hj − Hi )
j=x

Jx = 1.0 si Hi ≥ 0.6H ; et Jx = J + (1 − J)(Hi /0.6H) si Hi < 0.6H

J6 = 1.0
J5 = 1.0
J4 = 1.0
J3 = 0.851 + (1 − 0.851)(8.686/0.6 · 17.968) = 0.851 + 0.120 = 0.971
J2 = 0.851 + (1 − 0.851)(5.778/0.6 · 17.968) = 0.851 + 0.080 = 0.931
J1 = 0.851 + (1 − 0.851)(2.870/0.6 · 17.968) = 0.851 + 0.040 = 0.891
J0 = 0.851 + (1 − 0.851)(0.000/0.6 · 17.968) = 0.851 + 0.000 = 0.851

58
6
X
M6 = 1.0 Fj (Hj − 17.968) = 1.0 · 0.0 kN ∗ m = 0.0 kN ∗ m
j=6
6
X
M5 = 1.0 Fj (Hj − 14.502) = 1.0 · 124.4 kN ∗ m = 124.4 kN ∗ m
j=5
6
X
M4 = 1.0 Fj (Hj − 11.594) = 1.0 · 318.1 kN ∗ m = 318.1 kN ∗ m
j=4
6
X
M3 = 0.971 Fj (Hj − 8.686) = 0.971 · 584.2 kN ∗ m = 567.3 kN ∗ m
j=3
6
X
M2 = 0.931 Fj (Hj − 5.778) = 0.931 · 906.3 kN ∗ m = 843.8 kN ∗ m
j=2
6
X
M1 = 0.891 Fj (Hj − 2.870) = 0.891 · 1265.9 kN ∗ m = 1127.9 kN ∗ m
j=1
6
X
M0 = 0.851 Fj (Hj − 0.000) = 0.851 · 1640.3 kN ∗ m = 1395.9 kN ∗ m
j=0

A.1.7 Résumé des forces et des efforts sismiques


Le tableau A.2 présent le résumé des forces et des efforts sismiques agissant sur le mur MR7
de 6 étages.

A.1.8 Forces gravitaires applicables au calcul parasismique du mur MR7


Le tableau A.3 présente le résumé des charges permanentes et d’utilisation pondérés (surcharge
d’utilisation (L) et neige (S)) appliquées sur le mur MR7. Pour le calcul des forces de tension
et compression à chaque extrémité du mur, les charges Pc,i et Pt,i sont calculés en utilisant
la largeur tributaire la plus petite entre la demi longueur du mur (Ls /2) et la hauteur du
mur (hi ) (figure A.4). La charge Pc,i représente la charge gravitaire qui augmente l’effort de
compression dû au moment de renversement. La charge Pt,i représente la charge gravitaire qui
réduit l’effort de tension dans les montants d’extrémités dû au moment de renversement.

Pc,i = Pc,i+1 + (wd,i + wl,i ) · min(Ls /2, hi )


Pt,i = Pt,i+1 + wd,i · min(Ls /2, hi )

59
Table A.2 – Résumé des forces et des efforts sismiques du mur MR7 selon ESFP

Étage Hi (m) Wi (kN) Wi Hi (kN∗m) Fi (kN) Vi (kN) Jx Mi (kN∗m)


6 17.968 262.7 4720.2 35.9 0.0 1.000 0.0
5 14.502 358.2 5194.6 30.7 35.9 1.000 124.4
4 11.594 363.1 4209.8 24.9 66.6 1.000 318.1
3 8.686 375.3 3259.9 19.3 91.5 0.971 567.3
2 5.778 379.5 2192.8 13.0 110.8 0.931 843.8
1 2.870 383.7 1101.2 6.5 123.8 0.891 1127.9
0 0.000 0.0 0.0 0.0 130.3 0.851 1395.9

Pc,6 = Pc,6+1 + (wd,6 + wl,6 ) · min(Ls /2, h6 )


= 0.0 kN + (1.54 kN/m + 0.27 kN/m) · min(8.2 m/2, 3.466 m) = 6.3 kN
Pc,5 = Pc,5+1 + (wd,5 + wl,5 ) · min(Ls /2, h5 )
= 6.3 kN + (4.91 kN/m + 1.92 kN/m) · min(8.2 m/2, 2.908 m) = 26.2 kN
Pc,4 = Pc,4+1 + (wd,4 + wl,4 ) · min(Ls /2, h4 )
= 26.2 kN + (4.91 kN/m + 1.92 kN/m) · min(8.2 m/2, 2.908 m) = 46.1 kN
Pc,3 = Pc,3+1 + (wd,3 + wl,3 ) · min(Ls /2, h3 )
= 46.1 kN + (4.91 kN/m + 1.92 kN/m) · min(8.2 m/2, 2.908 m) = 66.0 kN
Pc,2 = Pc,2+1 + (wd,2 + wl,2 ) · min(Ls /2, h2 )
= 66.0 kN + (4.91 kN/m + 1.92 kN/m) · min(8.2 m/2, 2.908 m) = 85.9 kN
Pc,1 = Pc,1+1 + (wd,1 + wl,1 ) · min(Ls /2, h1 )
= 85.9 kN + (4.89 kN/m + 1.92 kN/m) · min(8.2 m/2, 2.870 m) = 105.5 kN
Pt,6 = Pt,6+1 + wd,6 · min(Ls /2, h6 )
= 0.0 kN + 1.54 kN/m · min(8.2 m/2, 3.466 m) = 5.3 kN
Pt,5 = Pt,5+1 + wd,5 · min(Ls /2, h5 )
= 5.3 kN + 4.91 kN/m · min(8.2 m/2, 2.908 m) = 19.6 kN
Pt,4 = Pt,4+1 + wd,4 · min(Ls /2, h4 )
= 19.6 kN + 4.91 kN/m · min(8.2 m/2, 2.908 m) = 33.9 kN
Pt,3 = Pt,3+1 + wd,3 · min(Ls /2, h3 )
= 33.9 kN + 4.91 kN/m · min(8.2 m/2, 2.908 m) = 48.2 kN
Pt,2 = Pt,2+1 + wd,2 · min(Ls /2, h2 )
= 48.2 kN + 4.91 kN/m · min(8.2 m/2, 2.908 m) = 62.5 kN
Pt,1 = Pt,1+1 + wd,1 · min(Ls /2, h1 )
= 62.5 kN + 4.89 kN/m · min(8.2 m/2, 2.870 m) = 76.6 kN

60
(a) (b)
wl,i Pc,i Pt,i
wd,i
hi

hi
Ls
min(Ls /2, hi )
Ls

Figure A.4 – Représentation des charges gravitaires. (a) charges uniformément réparties (b)
charges uniformément réparties transformées en charges ponctuelles

Table A.3 – Charges gravitaires sur le mur MR7

Étage wd,i ( kN/m) wl,i ( kN/m) Pc,i ( kN) Pt,i ( kN)


6 1.54 0.27 6.3 5.3
5 4.91 1.92 26.2 19.6
4 4.91 1.92 46.1 33.9
3 4.91 1.92 66.0 48.2
2 4.91 1.92 85.9 62.5
1 4.89 1.92 105.5 76.6

A.1.9 Efforts de compression et tension dans les éléments-limites


Les équations suivantes permettent de calculer les efforts de compression et de tension dans
les éléments-limites produit par le moment de renversement et les charges gravitaires.

Pour un dispositif de retenue verticale entre les plancher

Pf,i = Pc,i + Mi−1 /Ls


Tf,i = (Mi−1 /Ls ) − Pt,i

Pour un dispositif de retenue verticale composé de tiges d’acier continues

Pf,i = Pc,i + Mi−1 /Lc


Tf,i = 1.2 · ((Mi−1 /Lc ) − Pt,i )
où,
Lc = Ls − (2 · c)
note : le facteur de 1.2 provient de l’art. 9.8.2 CSA O86-09

61
Pour le cas du mur MR7, des tiges d’acier continues sont utilisés comme dispositif de retenue
verticale. La Figure A.5 présente la position de la tige d’acier dans le mur de refend.

c Lc c
Ls

Figure A.5 – Position des tiges d’acier dans un mur de refend

Lc = 8.2 m − (2 · 0.227 m) = 7.746 m

Pf,6 = Pc,6 + M5 /Lc


= 6.3 kN + 124.4 kN ∗ m/7.746 m = 22.4 kN
Pf,5 = Pc,5 + M4 /Lc
= 26.2 kN + 318.1 kN ∗ m/7.746 m = 67.3 kN
Pf,4 = Pc,4 + M3 /Lc
= 46.1 kN + 567.3 kN ∗ m/7.746 m = 119.3 kN
Pf,3 = Pc,3 + M2 /Lc
= 66.0 kN + 843.8 kN ∗ m/7.746 m = 174.9 kN
Pf,2 = Pc,2 + M1 /Lc
= 85.9 kN + 1127.9 kN ∗ m/7.746 m = 231.5 kN
Pf,1 = Pc,1 + M0 /Lc
= 105.5 kN + 1395.9 kN ∗ m/7.746 m = 285.7 kN

Tf,6 = 1.2 · ((M5 /Lc ) − Pt,6 )


= 1.2 · ((124.4 kN ∗ m/7.746 m) − 5.3 kN ) = 12.9 kN
Tf,5 = 1.2 · ((M4 /Lc ) − Pt,5 )
= 1.2 · ((318.1 kN ∗ m/7.746 m) − 19.6 kN) = 25.8 kN
Tf,4 = 1.2 · ((M3 /Lc ) − Pt,4 )
= 1.2 · ((567.3 kN ∗ m/7.746 m) − 33.9 kN) = 47.2 kN

62
Tf,3 = 1.2 · ((M2 /Lc ) − Pt,3 )
= 1.2 · ((843.8 kN ∗ m/7.746 m) − 48.2 kN) = 72.9 kN
Tf,2 = 1.2 · ((M1 /Lc ) − Pt,2 )
= 1.2 · ((1127.9 kN ∗ m/7.746 m) − 62.5 kN) = 99.7 kN
Tf,1 = 1.2 · ((M0 /Lc ) − Pt,1 )
= 1.2 · ((1395.9 kN ∗ m/7.746 m) − 76.6 kN) = 124.3 kN

A.1.10 Dimensionnement du mur MR7

Le tableau A.4 présente le dimensionnement des étages du mur MR7. Les sous-sections sui-
vantes présentent les calculs de résistance des murs de refend. Le résumé des résistances des
murs de refend est présenté dans le tableau A.7.

Calcul de la résistance au cisaillement (art. 9.5.1 CSA O86-09 (CSA, 2010))

vr,i = φvd KD KSF Jub Jsp Jhd Jn


où,
φ = 0.7
KD = art. 9.4.1 CSA O86-09
KSF = art. 9.4.2 CSA O86-09
vd = tableau 9.5.1A CSA O86-09,
Jub = art. 9.4.4 CSA O86-09
Jsp = art. 9.4.3 CSA O86-09
Jhd = art. 9.4.5 CSA O86-09
Jn = (dF 1 /dF 2 )2 avec dF 1 < dF 2

vr,6 = 0.7 · 1.15 · 1.0 · 10.3 kN/m · 1.0 · 0.8 · 1.0 · (3.05/3.25)2 = 5.84 kN/m
vr,5 = 0.7 · 1.15 · 1.0 · 16.3 kN/m · 1.0 · 0.8 · 1.0 · (3.33/3.66)2 = 8.69 kN/m
vr,4 = 0.7 · 1.15 · 1.0 · 20.6 kN/m · 1.0 · 0.8 · 1.0 · (3.05/3.25)2 = 11.68 kN/m
vr,3 = 0.7 · 1.15 · 1.0 · 26.6 kN/m · 1.0 · 0.8 · 1.0 · (3.05/3.25)2 = 15.09 kN/m
vr,2 = 0.7 · 1.15 · 1.0 · 26.6 kN/m · 1.0 · 0.8 · 1.0 · (3.05/3.25)2 = 15.09 kN/m
vr,1 = 0.7 · 1.15 · 1.0 · 32.6 kN/m · 1.0 · 0.8 · 1.0 · (3.33/3.66)2 = 17.38 kN/m

63
64
Table A.4 – Détail des murs de refend du mur MR7
Nb.
Nb. Diamètre Esp. Type lisse et
Étage Pa. Struc.† Ancrage‡ Ossature montant Sablière‖ Lisse¶
Pa.∗ clous clous sablière§
extrémité
6 1 1R24/2F16 0.120" 100/300 SR5 S-P-F No. 1/No. 2 4 LSL TS 1.5E 2 1
5 1 2R32/2F16 0.131" 75/300 SR5 S-P-F No. 1/No. 2 4 LSL TS 1.5E 2 1
4 2 1R24/2F16 0.120" 100/300 SR6 S-P-F No. 1/No. 2 6 LSL TS 1.5E 2 1
3 2 1R24/2F16 0.120" 75/300 SR8 S-P-F No. 1/No. 2 6 LSL TS 1.5E 2 1
2 2 1R24/2F16 0.120" 75/300 SR9 S-P-F No. 1/No. 2 8 LSL TS 1.5E 2 1
1 2 2R32/2F16 0.131" 75/300 SR9H S-P-F No. 1/No. 2 8 LSL TS 1.5E 2 1
∗ Nombre de panneau structural
† Panneau structural : OSB, CSA O325
‡ Ancrage de retenue verticale (ATS : Strong-Rod™, Simpson Strong-Tie® )
§ LSL TS 1.5E = LSL TimberStrand 1.5E
‖ Nombre d’élément composant la sablière
¶ Nombre d’élément composant la lisse
Résistance en tension des tiges d’acier du dispositif de retenue verticale (art. 13.2
S16-09 (CSA, 2009))

Tr,i = min(φAg Fy , φu An Fu )
où,
φ = 0.9
φu = 0.75
Ag = art. 12.2 CSA S16-09
An = art. 12.3 CSA S16-09

Tr,6 = min(0.9 · 159 mm2 · 297 MPa, 0.75 · 146 mm2 · 400 MPa) = 42.5 kN
Tr,5 = min(0.9 · 159 mm2 · 297 MPa, 0.75 · 146 mm2 · 400 MPa) = 42.5 kN
Tr,4 = min(0.9 · 234 mm2 · 297 MPa, 0.75 · 215 mm2 · 400 MPa) = 62.6 kN
Tr,3 = min(0.9 · 420 mm2 · 297 MPa, 0.75 · 391 mm2 · 400 MPa) = 112.1 kN
Tr,2 = min(0.9 · 531 mm2 · 297 MPa, 0.75 · 492 mm2 · 400 MPa) = 142.0 kN
Tr,1 = min(0.9 · 531 mm2 · 634 MPa, 0.75 · 492 mm2 · 827 MPa) = 303.7 kN

Résistance en compression parallèle au fil de l’élément-limite (art. 5.5.6.2.3 CSA


O86-09)

Pr,i = φFc AKZc KC


où,
φ = 0.8
Fc = fc (KD KH KS cKT )
où,
fc = tableau 5.3.1A CSA O86-09
KD = art. 5.4.1 CSA O86-09
KH = art. 5.4.4 CSA O86-09
KSc = art. 5.4.2 CSA O86-09
KT = art. 5.4.3 CSA O86-09
KZc = 6.3(dL)−0.13 ≤ 1.3

65
−1
Fc KZc Cc3

KC = 1.0 +
35E05 KSE KT
où,
longueur effective associée à la grande face
CC =
grande face
longueur effective associée à la petite face
CC =
petite face
note : Cc ≤ 50
E05 = 0.82E pour le bois classé mécaniquement par résistance (MSR)
= 0.75E pour le bois évalué par machine (MEL)
= tableau 5.3.1A pour le bois classé visuellement par contrainte
KSE = art. 5.4.2 CSA O86-09

Calcul détaillé du mur de refend - étage 6

Pr,6 = φFc AKZc KC


Fc = 11.5 MPa · (1.15 · 1.1 · 1.0 · 1.0) = 14.55 MPa
KD = 1.15 (charge de courte durée)
KH = 1.1 (plus de trois éléments composent l’extrémité des murs)
KSc = 1.0 (milieu sec)
KT = 1.0 (non-traité)
A = 38 mm · 140 mm · 4 = 21280 mm2
KZc = 6.3(140 mm · (3466 mm − 930 mm − 3 · 38 mm))−0.13 = 1.20
note 1 : les montants peuvent seulement flamber dans la direction hors-plan du mur
note 2 : les fermes de toit sont appuyer sur le mur et ont une hauteur de 930 mm
3466 mm − 930 mm − 3 · 38 mm
CC = = 17.3
140 mm
KSE = 1.0 (milieu sec)
−1
14.55 MPa · 1.20 · 17.33

KC = 1.0 + = 0.716
35 · 6500 MPa · 1.0 · 1.0

Pr,6 = 0.8 · 14.55 MPa · 21280 mm2 · 1.20 · 0.716 = 212.8 kN

66
Calcul murs de refend - étage 5 à 1

Pr,5 = 0.8 · 14.55 MPa · 21280 mm2 · 1.18 · 0.625 = 182.6 kN


Pr,4 = 0.8 · 14.55 MPa · 31920 mm2 · 1.18 · 0.625 = 274.0 kN
Pr,3 = 0.8 · 14.55 MPa · 31920 mm2 · 1.18 · 0.625 = 274.0 kN
Pr,2 = 0.8 · 14.55 MPa · 42560 mm2 · 1.18 · 0.625 = 365.4 kN
Pr,1 = 0.8 · 14.55 MPa · 42560 mm2 · 1.18 · 0.634 = 370.6 kN

Résistance en compression perpendiculaire au fil de la lisse et de la sablière (art.


5.5.6.2.3 CSA O86-09)

Qr,i = φFcp Ab KB KZcp


où,
φ = 0.8
Fcp = fcp (KD KScp KT )
où,
fcp = tableau 5.3.1A CSA O86-09
KD = art. 5.4.1 CSA O86-09
KScp = art. 5.4.2 CSA O86-09
KT = art. 5.4.3 CSA O86-09
KB = art. 5.5.7.6 CSA O86-09
KZcp = art. 5.5.7.5 CSA O86-09

Calcul détaillé du mur de refend - étage 6

Qr,i = φFcp Ab KB KZcp


Fcp = 9.37 MPa · (1.0 · 1.0 · 1.0) = 9.37 MPa
KD = 1.0 (charge de courte durée, lisse et sablière en LSL, voir bulletin technique TB-752F (À mettre d
KScp = 1.0 (milieu sec)
KT = 1.0 (non-traité)
Ab = 38 mm · 140 mm · 4 = 21280 mm2
KB = 1.0 (appui à l’extrémité de l’élément)
KZcp = 1.0 (Lisse et sablière en LSL, voir fiche technique TB-752F)

Qr,6 = 0.8 · 9.37 MPa · 21280 mm2 · 1.0 · 1.0 = 159.5 kN

67
Calcul murs de refend - étage 5 à 1

Qr,5 = 0.8 · 9.37 MPa · 21280 mm2 · 1.0 · 1.0 = 159.5 kN


Qr,4 = 0.8 · 9.37 MPa · 31920 mm2 · 1.0 · 1.0 = 239.3 kN
Qr,3 = 0.8 · 9.37 MPa · 31920 mm2 · 1.0 · 1.0 = 239.3 kN
Qr,2 = 0.8 · 9.37 MPa · 42560 mm2 · 1.0 · 1.0 = 319.0 kN
Qr,1 = 0.8 · 9.37 MPa · 42560 mm2 · 1.0 · 1.0 = 319.0 kN

Table A.5 – Coefficient de surcapacité d’étage et ratio de résistance du mur MR7

Étage Ci∗ Ci+1 /Ci † ‡ Tf,i /Tr,i Pf,i /Pr,i Pf,i /Qr,i
6 0.75 - 0.30 0.16 0.14
5 0.93 0.81 0.61 0.37 0.42
4 0.96 0.97 0.75 0.44 0.50
3 0.90 1.07 0.65 0.64 0.73
2 1.00 0.90 0.70 0.63 0.73
1 0.91 1.10 0.41 0.77 0.90
∗ Ci = vi /vr,i , vi = Vi−1 /Ls
† Ci+1 /Ci doit être entre 0.9 et 1.2
‡ C2 /C1 est requis par l’art. 9.8.3.2 CSA O86-09

68
A.2 Calcul de la flèche du mur de refend MR7 selon ESFP
Dans cette section, la procédure pour le calcul de la flèche du mur MR7 avec les éq. 1.4 et
1.5 sous un chargement produit par l’ESFP est présentée. Trois itérations ont été nécessaire
pour obtenir la flèche présentée ci-dessous. À chaque itération, la période fondamentale est
recalculée et, par le fait même le cisaillement à la base, jusqu’à la convergence de la période
fondamentale.

A.2.1 Résumé des efforts


La même procédure présenté à la section A.1.4 à A.1.6 est utilisée pour calculer les efforts
pour la flèche du mur MR7. La figure A.6 présente le résumé de ces efforts.

M6 = 0 kN ∗ m
F6 = 27.6 kN V6 = 0.0 kN

M5 = 96 kN ∗ m
F5 = 20.2 kN V5 = 27.6 kN
M4 = 235 kN ∗ m
F4 = 16.4 kN V4 = 47.9 kN
M3 = 390 kN ∗ m
F3 = 12.7 kN V3 = 64.3 kN
M2 = 530 kN ∗ m
F2 = 8.5 kN V2 = 77.0 kN
M1 = 640 kN ∗ m
F1 = 4.3 kN V1 = 85.6 kN
M0 = 706 kN ∗ m
V0 = 89.9 kN

Figure A.6 – Forces et efforts sismiques pour le calcul de la flèche selon ESFP

69
A.2.2 Flèche due à la flexion (∆b )

Mi · h2i Vi · h3i
∆b,i = +
2 · E · Itr 3 · E · Itr
où,
Itr = At,tr · ytr + Ac · (Lc − ytr )2
où,
At,tr = At · n
où,
n = Eacier /Ebois
Ac · Lc
ytr =
At,tr + Ac

0 N ∗ mm · (3466 mm)2 27600 N · (3466 mm)3


∆b,6 = + = 0.243 mm
2 · 9500 MPa · 1.661 × 1011 mm4 3 · 9500 MPa · 1.661 × 1011 mm4

95800000 N ∗ mm · (2908 mm)2 47900 N · (2908 mm)3


∆b,5 = + = 0.506 mm
2 · 9500 MPa · 1.661 × 1011 mm4 3 · 9500 MPa · 1.661 × 1011 mm4

235100000 N ∗ mm · (2908 mm)2 64300 N · (2908 mm)3


∆b,4 = + = 0.653 mm
2 · 9500 MPa · 2.453 × 1011 mm4 3 · 9500 MPa · 2.453 × 1011 mm4

390300000 N ∗ mm · (2908 mm)2 77000 N · (2908 mm)3


∆b,3 = + = 0.598 mm
2 · 9500 MPa · 4.017 × 1011 mm4 3 · 9500 MPa · 4.017 × 1011 mm4

529700000 N ∗ mm · (2908 mm)2 85600 N · (2908 mm)3


∆b,2 = + = 0.604 mm
2 · 9500 MPa · 5.126 × 1011 mm4 3 · 9500 MPa · 5.126 × 1011 mm4

640100000 N ∗ mm · (2870 mm)2 89900 N · (2870 mm)3


∆b,1 = + = 0.687 mm
2 · 9500 MPa · 5.126 × 1011 mm4 3 · 9500 MPa · 5.126 × 1011 mm4

A.2.3 Flèche due au cisaillement (∆s )

Vi · hi
∆s,i =
Ls · Bv

70
27600 N · 3466 mm
∆s,6 = = 1.061 mm
8200 mm · 11000 N/mm

47900 N · 2908 mm
∆s,5 = = 1.544 mm
8200 mm · 11000 N/mm

64300 N · 2908 mm
∆s,4 = = 1.036 mm
8200 mm · 22000 N/mm

77000 N · 2908 mm
∆s,3 = = 1.241 mm
8200 mm · 22000 N/mm

85600 N · 2908 mm
∆s,2 = = 1.380 mm
8200 mm · 22000 N/mm

89900 N · 2870 mm
∆s,1 = = 1.430 mm
8200 mm · 22000 N/mm

A.2.4 Flèche due à la déformation des clous (∆n )

∆n,i = 0.0025 · hi · en
où,
 2
0.013 · vi · s
en =
d2F

2
0.013 · 3.37 N/mm · 100 mm

∆n,6 = 0.0025 · 3466 mm · = 1.921 mm
(3.05 mm)2
2
0.013 · 5.84 N/mm · 75 mm

∆n,5 = 0.0025 · 2908 mm · = 1.917 mm
(3.33 mm)2
2
0.013 · 3.92 N/mm · 100 mm

∆n,4 = 0.0025 · 2908 mm · = 2.182 mm
(3.05 mm)2
2
0.013 · 4.70 N/mm · 75 mm

∆n,3 = 0.0025 · 2908 mm · = 1.764 mm
(3.05 mm)2
2
0.013 · 5.22 N/mm · 75 mm

∆n,2 = 0.0025 · 2908 mm · = 2.176 mm
(3.05 mm)2

71
2
0.013 · 5.48 N/mm · 75 mm

∆n,1 = 0.0025 · 2870 mm · = 1.666 mm
(3.33 mm)2

A.2.5 Flèche due à la déformation des ancrages (∆a )

hi
∆a,i = · da
Ls
où,
   
Tf,i /1.2 Pf,i
da = · dmax + · L⊥
Tr,i E⊥ · Ac,⊥
note : Tf doit être dépondéré de 1.2 pour le calcul de la flèche
où,
E⊥ = Ebois /20 = 10342 MPa/20 = 517 MPa

8500 N/1.2 18700 N


   
3466 mm
∆a,6 = · · 1.0 mm + · 114 mm = 0.152 mm
8200 mm 42500 N 517 MPa · 21280 mm2

12900 N/1.2 56600 N


   
2908 mm
∆a,5 = · · 1.0 mm + · 114 mm = 0.298 mm
8200 mm 42500 N 517 MPa · 21280 mm2

19800 N/1.2 96500 N


   
2908 mm
∆a,4 = · · 1.0 mm + · 114 mm = 0.330 mm
8200 mm 62600 N 517 MPa · 31920 mm2

24200 N/1.2 134400 N


   
2908 mm
∆a,3 = · · 1.0 mm + · 114 mm = 0.393 mm
8200 mm 112200 N 517 MPa · 31920 mm2

24200 N/1.2 168500 N


   
2908 mm
∆a,2 = · · 1.0 mm + · 114 mm = 0.360 mm
8200 mm 142000 N 517 MPa · 42560 mm2

17400 N/1.2 196600 N


   
2870 mm
∆a,1 = · · 1.0 mm + · 114 mm = 0.390 mm
8200 mm 303200 N 517 MPa · 42560 mm2

72
A.2.6 Flèche due à la rotation (∆r )

i−1 i−1
!
X Mj h j Vj h2j X da,j
∆r,i = hi + + hi
(E · Itr )j 2(E · Itr )j Ls
j=1 j=1

où,
Itr = At,tr · ytr + Ac · (Lc − ytr )2
où,
At,tr = At · n
où,
n = Eacier /Ebois
Ac · Lc
ytr =
At,tr + Ac
   
Tf,i /1.2 Pf,i
da = · dmax + · L⊥
Tr,i E⊥ · Ac,⊥

∆r,6 = 3466 mm · 0.0019416 + 3466 mm · 0.0006105 = 8.845 mm


∆r,5 = 2908 mm · 0.0016367 + 2908 mm · 0.0005082 = 6.237 mm
∆r,4 = 2908 mm · 0.0012266 + 2908 mm · 0.0003948 = 4.715 mm
∆r,3 = 2908 mm · 0.0008439 + 2908 mm · 0.0002596 = 3.209 mm
∆r,2 = 2908 mm · 0.0004533 + 2908 mm · 0.0001359 = 1.713 mm
∆r,1 = 2870 mm · 0.0000000 + 2870 mm · 0.0000000 = 0.000 mm

A.2.7 Flèche inter-étage élastique (δélastique )

δélastique,i = ∆b,i + ∆s,i + ∆n,i + ∆a,i + ∆r,i


δélastique,6 = 0.243 mm + 1.061 mm + 1.921 mm + 0.152 mm + 8.845 mm = 12.22 mm
δélastique,5 = 0.506 mm + 1.544 mm + 1.917 mm + 0.298 mm + 6.237 mm = 10.50 mm
δélastique,4 = 0.653 mm + 1.036 mm + 2.182 mm + 0.330 mm + 4.715 mm = 8.92 mm
δélastique,3 = 0.598 mm + 1.241 mm + 1.764 mm + 0.343 mm + 3.209 mm = 7.21 mm
δélastique,2 = 0.604 mm + 1.380 mm + 2.176 mm + 0.360 mm + 1.713 mm = 6.23 mm
δélastique,1 = 0.687 mm + 1.430 mm + 1.666 mm + 0.390 mm + 0.000 mm = 4.17 mm

73
A.2.8 Flèche totale élastique (∆élastique )

i
X
∆élastique,i = δélastique,j
j=1
6
X
∆élastique,6 = δélastique,j = 49.25 mm
j=1
5
X
∆élastique,5 = δélastique,j = 37.03 mm
j=1
4
X
∆élastique,4 = δélastique,j = 26.53 mm
j=1
3
X
∆élastique,3 = δélastique,j = 17.61 mm
j=1
2
X
∆élastique,2 = δélastique,j = 10.40 mm
j=1
1
X
∆élastique,1 = δélastique,j = 4.17 mm
j=1

A.2.9 Flèche inter-étage inélastique (δinélastique )

Rd · Ro
δinélastique,i = δélastique,i · , δinélastique,i /hi
IE
3.0 · 1.7
δinélastique,6 = 12.22 mm · = 62.32 mm, 62.32 mm/3466 mm = 1.80% < 2.5%
1.0
3.0 · 1.7
δinélastique,5 = 10.50 mm · = 53.57 mm, 53.57 mm/2908 mm = 1.84% < 2.5%
1.0
3.0 · 1.7
δinélastique,4 = 8.92 mm · = 45.47 mm, 45.47 mm/2908 mm = 1.56% < 2.5%
1.0
3.0 · 1.7
δinélastique,3 = 7.21 mm · = 36.77 mm, 36.77 mm/2908 mm = 1.26% < 2.5
1.0
3.0 · 1.7
δinélastique,2 = 6.23 mm · = 31.79 mm, 31.79 mm/2908 mm = 1.09% < 2.5%
1.0
3.0 · 1.7
δinélastique,1 = 4.17 mm · = 21.29 mm, 21.29 mm/2870 mm = 0.74% < 2.5%
1.0

74
A.2.10 Flèche totale inélastique (∆inélastique )

i
X
∆inélastique,i = δinélastique,j
j=1
6
X
∆inélastique,6 = δinélastique,j = 251.2 mm
j=1
5
X
∆inélastique,5 = δinélastique,j = 188.9 mm
j=1
4
X
∆inélastique,4 = δinélastique,j = 135.3 mm
j=1
3
X
∆inélastique,3 = δinélastique,j = 89.9 mm
j=1
2
X
∆inélastique,2 = δinélastique,j = 53.1 mm
j=1
1
X
∆inélastique,1 = δinélastique,j = 21.3 mm
j=1

A.2.11 Calcul de la période fondamentale (Ta )


Une des méthodes mécaniques pour calculer la période fondamentale d’une structure est d’uti-
liser l’équation 1.2 tel que montré ci-dessous.
v
u n W ∆2
uP
u i i
T = 2π u i=1n (formule de Rayleigh)
u
t P
g Fi ∆i
i=1

W6 · ∆2élastique,6 = 262.7 kN · (49.25 mm)2 = 637195 kN · mm2


W5 · ∆2élastique,5 = 358.2 kN · (37.03 mm)2 = 491171 kN · mm2
W4 · ∆2élastique,4 = 363.1 kN · (26.53 mm)2 = 255565 kN · mm2
W3 · ∆2élastique,3 = 375.3 kN · (17.61 mm)2 = 116385 kN · mm2
W2 · ∆2élastique,2 = 379.5 kN · (10.40 mm)2 = 41047 kN · mm2
W1 · ∆2élastique,1 = 383.7 kN · (4.17 mm)2 = 6672 kN · mm2
6
X
Wi · ∆2élastique,i = 1548035 kN · mm2
i=1

75
F6 · ∆élastique,6 = 27.6 kN · 49.25 mm = 1359.3 kN · mm
F5 · ∆élastique,5 = 20.2 kN · 37.03 mm = 748.0 kN · mm
F4 · ∆élastique,4 = 16.4 kN · 26.53 mm = 435.1 kN · mm
F3 · ∆élastique,3 = 12.7 kN · 17.61 mm = 223.6 kN · mm
F2 · ∆élastique,2 = 8.5 kN · 10.40 mm = 88.4 kN · mm
F1 · ∆élastique,1 = 4.3 kN · 4.17 mm = 17.9 kN · mm
6
X
Fi · ∆élastique,i = 2872.3 kN · mm
i=1

s
1548035 kN · mm2
T = 2π = 1.47 s
9810 mm/s2 · 2872.3 kN · mm

Pour la conception, 2×Temp peut-être utilisé puisque T = 1.47 s est plus grand que 2×0.436 =
0.873 s.

76
A.3 Calcul du cisaillement aux étages, des moments de
renversement, des flèches inter-étages et de la flèche
inélastique total du mur MR7 selon LDA (iter.)
Pour calculer le cisaillement aux étages, les moments de renversement, les flèches inter étages
et la flèche inélastique totale, un modèle numérique composé d’éléments poutre (Figure A.7)
doit être créé avec les propriétés équivalentes du mur calculées selon les équations 1.16 à 1.19
et 1.10 à 1.14 puisque le système de retenu vertical est composé de tiges d’acier continues. Une
valeur de Gp est calculé pour la conception et une autre pour la flèche. Les deux valeurs sont
différentes puisque le calcul de Gp dépend de la déformation des clous calculée à partir de la
charge appliquée qui est différente pour les deux situations. Un processus itératif est requis
pour obtenir une convergence du Gp selon les efforts de cisaillement obtenue par une LDA.
3466

Eb
d = teq
Gb b

Eb
d = teq
Gb b

Eb
d = teq
4 @ 2908

Gb b

Eb
d = teq
Gb b

Eb
d = teq
Gb b
2870

Eb
d = teq
Gb b

Figure A.7 – Modèle numérique du mur MR7 fait d’éléments poutre

77
A.3.1 Calcul des propriétés équivalentes


hk + h⊥ Ec⊥ Eck
Ec,eq =
hk · Ec⊥ + h⊥ · Eck

h
Et,eq =  
h At
+ dmax
Et Tr

Et,eq
n=
Ec,eq

At,tr = At · n

Ac · Lc
ytr =
At,tr + Ac

2
Ieq = At,tr · ytr + Ac · (Lc − ytr )2

b = Ls

12Ieq
d = teq =
L3s

Eb = Ec,eq

1.2
Gb = Gp =  
1 en s
teq + 0.0025
Bv Vn

78
Étage 6

(3352 mm + 114 mm) · 517 MPa · 9500 MPa


Ec,eq = = 6045 MPa
3352 mm · 517 MPa + 114 mm · 9500 MPa

3466 mm
Et,eq =   = 165935 MPa
3466 mm 151.2 mm2
+ 1.0 mm
200000 MPa 42500 N

165935 MPa
n= = 27.5
6045 MPa

At,tr = 151.2 mm2 · 27.5 = 4158 mm2

21280 mm2 · 7746 mm


ytr = = 6480 mm
4158 mm2 + 21280 mm2

Ieq = 4158 mm2 · (6480 mm)2 + 21280 mm2 · (7746 mm − 6480 mm)2 = 208.7 × 109 mm4

b = 8200 mm

12 · 208.7 × 109 mm4


d = teq = = 4.54 mm
(8200 mm)3

Eb = 6045 MPa

1.2
Gb,conception = Gp =   = 664 MPa
1 0.7734 mm · 100 mm
4.54 mm + 0.0025 ·
11000 N/mm 629.3 N

1.2
Gb,flèche = Gp =   = 888 MPa
1 0.3498 mm · 100 mm
4.54 mm + 0.0025 ·
11000 N/mm 423.2 N

79
Étage 5

(2794 mm + 114 mm) · 517 MPa · 9500 MPa


Ec,eq = = 5651 MPa
2794 mm · 517 MPa + 114 mm · 9500 MPa

2908 mm
Et,eq =   = 160684 MPa
2908 mm 151.2 mm2
+ 1.0 mm
200000 MPa 42500 N

160684 MPa
n= = 28.4
5651 MPa

At,tr = 151.2 mm2 · 28.4 = 4294 mm2

21280 mm2 · 7746 mm


ytr = = 6445 mm
4294 mm2 + 21280 mm2

Ieq = 4294 mm2 · (6445 mm)2 + 21280 mm2 · (7746 mm − 6445 mm)2 = 214.4 × 109 mm4

b = 8200 mm

12 · 214.4 × 109 mm4


d = teq = = 4.67 mm
(8200 mm)3

Eb = 5651 MPa

1.2
Gb,conception = Gp =   = 1025 MPa
1 0.5285 mm · 75 mm
4.67 mm + 0.0025 ·
11000 N/mm 620.1 N

1.2
Gb,flèche = Gp =   = 1295 MPa
1 0.2391 mm · 75 mm
4.67 mm + 0.0025 ·
11000 N/mm 417.1 N

80
Étage 4

(2794 mm + 114 mm) · 517 MPa · 9500 MPa


Ec,eq = = 5651 MPa
2794 mm · 517 MPa + 114 mm · 9500 MPa

2908 mm
Et,eq =   = 160685 MPa
2908 mm 222.7 mm2
+ 1.0 mm
200000 MPa 62600 N

160685 MPa
n= = 28.4
5651 MPa

At,tr = 222.7 mm2 · 28.4 = 6325 mm2

31920 mm2 · 7746 mm


ytr = = 6464 mm
6325 mm2 + 31920 mm2

Ieq = 6325 mm2 · (6464 mm)2 + 31920 mm2 · (7746 mm − 6464 mm)2 = 317.0 × 109 mm4

b = 8200 mm

12 · 316.7 × 109 mm4


d = teq = = 6.89 mm
(8200 mm)3

Eb = 5651 MPa

1.2
Gb,conception = Gp =   = 1106 MPa
1 0.4116 mm · 100 mm
6.89 mm + 0.0025 ·
22000 N/mm 459.1 N · 2 panneaux

1.2
Gb,flèche = Gp =   = 1439 MPa
1 0.1874 mm · 100 mm
6.89 mm + 0.0025 ·
22000 N/mm 309.8 N · 2 panneaux

81
Étage 3

(2794 mm + 114 mm) · 517 MPa · 9500 MPa


Ec,eq = = 5651 MPa
2794 mm · 517 MPa + 114 mm · 9500 MPa

2908 mm
Et,eq =   = 160400 MPa
2908 mm 402.4 mm2
+ 1.0 mm
200000 MPa 112100 N

160400 MPa
n= = 28.4
5651 MPa

At,tr = 402.4 mm2 · 28.4 = 11428 mm2

31920 mm2 · 7746 mm


ytr = = 5704 mm
11422 mm2 + 31920 mm2

Ieq = 11428 mm2 · (5705 mm)2 + 31920 mm2 · (7746 mm − 5704 mm)2 = 504.9 × 109 mm4

b = 8200 mm

12 · 504.7 × 109 mm4


d = teq = = 10.99 mm
(8200 mm)3

Eb = 5651 MPa

1.2
Gb,conception = Gp =   = 906 MPa
1 0.3286 mm · 75 mm
10.99 mm + 0.0025 ·
22000 N/mm 410.2 N · 2 panneaux

1.2
Gb,flèche = Gp =   = 1130 MPa
1 0.1525 mm · 75 mm
10.99 mm + 0.0025 ·
22000 N/mm 279.4 N · 2 panneaux

82
Étage 2

(2794 mm + 114 mm) · 517 MPa · 9500 MPa


Ec,eq = = 5651 MPa
2794 mm · 517 MPa + 114 mm · 9500 MPa

2908 mm
Et,eq =   = 160527 MPa
2908 mm 507.7 mm2
+ 1.0 mm
200000 MPa 142000 N

160527 MPa
n= = 28.4
5651 MPa

At,tr = 507.7 mm2 · 28.4 = 14419 mm2

42560 mm2 · 7746 mm


ytr = = 5786 mm
14419 mm2 + 42560 mm2

Ieq = 14419 mm2 · (5786 mm)2 + 42560 mm2 · (7746 mm − 5786 mm)2 = 646.2 × 109 mm4

b = 8200 mm

12 · 646.2 × 109 mm4


d = teq = = 14.06 mm
(8200 mm)3

Eb = 5651 MPa

1.2
Gb,conception = Gp =   = 614 MPa
1 0.5088 mm · 75 mm
14.06 mm + 0.0025 ·
22000 N/mm 510.4 N · 2 panneaux

1.2
Gb,flèche = Gp =   = 781 MPa
1 0.2372 mm · 75 mm
14.06 mm + 0.0025 ·
22000 N/mm 348.5 N · 2 panneaux

83
Étage 1

(2756 mm + 114 mm) · 517 MPa · 9500 MPa


Ec,eq = = 5621 MPa
2756 mm · 517 MPa + 114 mm · 9500 MPa

2870 mm
Et,eq =   = 162207 MPa
2870 mm 507.7 mm2
+ 2.0 mm
200000 MPa 303700 N

162151 MPa
n= = 28.9
5621 MPa

At,tr = 507.7 mm2 · 28.9 = 14673 mm2

42560 mm2 · 7746 mm


ytr = = 5760 mm
14673 mm2 + 42560 mm2

Ieq = 14673 mm2 · (5760 mm)2 + 42560 mm2 · (7746 mm − 5760 mm)2 = 654.7 × 109 mm4

b = 8200 mm

12 · 654.7 × 109 mm4


d = teq = = 14.25 mm
(8200 mm)3

Eb = 5621 MPa

1.2
Gb,conception = Gp =   = 689 MPa
1 0.4872 mm · 75 mm
14.25 mm + 0.0025 ·
22000 N/mm 595.4 N · 2 panneaux

1.2
Gb,flèche = Gp =   = 861 MPa
1 0.2267 mm · 75 mm
14.25 mm + 0.0025 ·
22000 N/mm 406.1 N · 2 panneaux

84
A.3.2 Période fondamentale

Période pour la conception


Le CNBC 2010 permet d’utiliser une période calculer selon une méthode mécanique sans que
celle-ci ne soit supérieure à 2 · Temp . On calcul donc la période avec le modèle numérique. Il
faut prendre note que dans cet exemple la période mécanique présentée est celle obtenu à la
fin du processus itératif et pour les propriétés selon Gflèche .

Ta = min(2 · Temp , Tmec )


Ta = min(2 · 0.436 s, 1.51 s) = 0.873 s

Période pour calcul de la flèche


Le CNBC 2010 permet d’utiliser une période calculer selon une méthode mécanique sans que
celle-ci ne soit supérieure à 4 s au fin du calcul de la flèche de la structure.

Ta = 1.51 s

A.3.3 Forces et efforts sismiques selon LDA (iter.)

Puisque la période fondamentale pour la conception reste la même dans ce cas-ci, le cisaillement
à la base calculé à la section A.1.4 est utilisé pour calibrer le cisaillement à la base obtenu
avec le modèle numérique. Pour le cisaillement à la base pour le calcul de la flèche, la même
équation présentée à la section A.1.4 est utilisée avec la période Ta calculée précédemment.
Les figures A.8 et A.9 présentent le résumé des forces et des efforts sismiques, respectivement,
pour la conception et pour le calcul de la flèche produites par LDA (iter.).

A.3.4 Calcul de la flèche selon LDA (iter.)

Flèche inter-étage élastique (δélastique ) et flèche élastique (∆élastique )

δélastique,6 = 9.8 mm ∆élastique,6 = 37.1 mm


δélastique,5 = 7.5 mm ∆élastique,5 = 27.3 mm
δélastique,4 = 6.1 mm ∆élastique,4 = 19.8 mm
δélastique,3 = 5.1 mm ∆élastique,3 = 13.7 mm
δélastique,2 = 4.8 mm ∆élastique,2 = 8.6 mm
δélastique,1 = 3.8 mm ∆élastique,1 = 3.8 mm

85
M6 = 0 kN ∗ m
F6 = 51.6 kN V6 = 0.0 kN

M5 = 179 kN ∗ m
F5 = 16.2 kN V5 = 51.6 kN
M4 = 348 kN ∗ m
F4 = 7.5 kN V4 = 67.8 kN
M3 = 518 kN ∗ m
F3 = 14.4 kN V3 = 75.3 kN
M2 = 700 kN ∗ m
F2 = 21.9 kN V2 = 89.7 kN
M1 = 926 kN ∗ m
F1 = 18.6 kN V1 = 111.6 kN
M0 = 1210 kN ∗ m
V0 = 130.2 kN

Figure A.8 – Forces et efforts sismiques pour la conception selon LDA (iter.)

M6 = 0 kN ∗ m
F6 = 34.7 kN V6 = 0.0 kN

M5 = 120 kN ∗ m
F5 = 10.9 kN V5 = 34.7 kN
M4 = 235 kN ∗ m
F4 = 5.2 kN V4 = 45.6 kN
M3 = 349 kN ∗ m
F3 = 10.3 kN V3 = 50.8 kN
M2 = 473 kN ∗ m
F2 = 15.1 kN V2 = 61.1 kN
M1 = 628 kN ∗ m
F1 = 12.6 kN V1 = 76.2 kN
M0 = 823 kN ∗ m
V0 = 88.8 kN

Figure A.9 – Forces et efforts sismiques pour le calcul de la flèche selon LDA (iter.)

86
Flèche inter-étage inélastique (δinélastique ) et flèche inélastique (∆inélastique )

δinélastique,6 = 50.0 mm, 1.44% ∆inélastique,6 = 189.2 mm


δinélastique,5 = 38.3 mm, 1.31% ∆inélastique,5 = 139.2 mm
δinélastique,4 = 31.1 mm, 1.07% ∆inélastique,4 = 101.0 mm
δinélastique,3 = 26.0 mm, 0.89% ∆inélastique,3 = 69.9 mm
δinélastique,2 = 24.5 mm, 0.84% ∆inélastique,2 = 43.9 mm
δinélastique,1 = 19.4 mm, 0.68% ∆inélastique,1 = 19.4 mm

87
A.4 Calcul du cisaillement aux étages, des moments de
renversement, des flèches inter-étages et de la flèche
inélastique totale du mur MR7 selon LDA (simp.)
La même procédure pour calculer le cisaillement aux étages, les moments de renversement,
les flèches inter-étages et la flèche inélastique totale présenté à la section A.3 est utilisée, par
contre, l’équation 1.19 (Gp ) est remplacée par l’équation 2.8 présentée ci-dessous :

1.2
Gb = Ga =  
1 en,max
teq + 0.0025
Bv vr

Pour LDA (simp.), il y a seulement un Gb puisque Ga est calculé selon la résistance du mur,
contrairement aux efforts que subis le mur, et est donc identique pour la conception et la
flèche.

A.4.1 Calcul des propriétés équivalentes


Tel que mentionné, les propriétés équivalentes sont les mêmes que celles calculées à la sec-
tion A.3 à l’exception du Gp qui est remplacé par Ga .

Étage 6

1.2
Gb = Ga =   = 703 MPa
1 0.666 mm
4.54 mm + 0.0025 ·
11000 N/mm 5.84 N/mm

Étage 5

1.2
Gb = Ga =   = 992 MPa
1 0.584 mm
4.67 mm + 0.0025 ·
11000 N/mm 8.69 N/mm

Étage 4

1.2
Gb = Ga =   = 926 MPa
1 0.666 mm
6.89 mm + 0.0025 ·
22000 N/mm 11.68 N/mm

Étage 3

1.2
Gb = Ga =   = 733 MPa
1 0.625 mm
10.99 mm + 0.0025 ·
22000 N/mm 15.09 N/mm

88
Étage 2

1.2
Gb = G a =   = 573 MPa
1 0.625 mm
14.06 mm + 0.0025 ·
22000 N/mm 15.09 N/mm

Étage 1

1.2
Gb = G a =   = 650 MPa
1 0.584 mm
14.25 mm + 0.0025 ·
22000 N/mm 17.38 N/mm

A.4.2 Période fondamentale

Période pour la conception


Le CNBC 2010 permet d’utiliser une période calculer selon une méthode mécanique sans que
celle-ci ne soit supérieure à 2 · Temp . On calcul donc la période avec le modèle numérique.

Ta = min(2 · Temp , Tmec )


Ta = min(2 · 0.436 s, 1.63 s) = 0.873 s

Période pour calcul de la flèche


Le CNBC 2010 permet d’utiliser une période calculer selon une méthode mécanique sans que
celle-ci ne soit supérieure à 4 s au fin du calcul de la flèche de la structure.

Ta = 1.63 s

A.4.3 Forces et efforts sismiques selon LDA (simp.)

Puisque la période fondamentale pour la conception reste la même dans ce cas-ci, le cisaillement
à la base calculé à la section A.1.4 est utilisé pour calibrer le cisaillement à la base obtenu
avec le modèle numérique. Pour le cisaillement à la base pour le calcul de la flèche, la même
équation présentée à la section A.1.4 est utilisée avec la période Ta calculée précédemment. Les
figures A.10 et A.11 présentent le résumé des forces et des efforts sismiques, respectivement,
pour la conception et pour le calcul de la flèche produites par LDA (simp.).

89
M6 = 0 kN ∗ m
F6 = 51.8 kN V6 = 0.0 kN

M5 = 180 kN ∗ m
F5 = 16.2 kN V5 = 51.8 kN
M4 = 351 kN ∗ m
F4 = 7.4 kN V4 = 68.0 kN
M3 = 520 kN ∗ m
F3 = 13.8 kN V3 = 75.4 kN
M2 = 697 kN ∗ m
F2 = 21.6 kN V2 = 89.2 kN
M1 = 918 kN ∗ m
F1 = 19.0 kN V1 = 110.8 kN
M0 = 1197 kN ∗ m
V0 = 129.8 kN

Figure A.10 – Forces et efforts sismiques pour la conception selon LDA (simp.)

A.4.4 Calcul de la flèche selon LDA (simp.)


Flèche inter-étage élastique (δélastique ) et flèche élastique (∆élastique )

δélastique,6 = 10.1 mm ∆élastique,6 = 40.8 mm


δélastique,5 = 7.9 mm ∆élastique,5 = 30.7 mm
δélastique,4 = 6.7 mm ∆élastique,4 = 22.8 mm
δélastique,3 = 5.9 mm ∆élastique,3 = 16.1 mm
δélastique,2 = 5.6 mm ∆élastique,2 = 10.2 mm
δélastique,1 = 4.6 mm ∆élastique,1 = 4.6 mm

90
M6 = 0 kN ∗ m
F6 = 28.5 kN V6 = 0.0 kN

M5 = 99 kN ∗ m
F5 = 9.0 kN V5 = 28.5 kN
M4 = 193 kN ∗ m
F4 = 4.0 kN V4 = 37.5 kN
M3 = 287 kN ∗ m
F3 = 7.7 kN V3 = 41.5 kN
M2 = 384 kN ∗ m
F2 = 11.9 kN V2 = 49.2 kN
M1 = 506 kN ∗ m
F1 = 10.4 kN V1 = 61.1 kN
M0 = 660 kN ∗ m
V0 = 71.5 kN

Figure A.11 – Forces et efforts sismiques pour le calcul de la flèche selon LDA (simp.)

Flèche inter-étage inélastique (δinélastique ) et flèche inélastique (∆inélastique )

δinélastique,6 = 51.5 mm, 1.48% ∆inélastique,6 = 208.1 mm


δinélastique,5 = 40.3 mm, 1.38% ∆inélastique,5 = 156.6 mm
δinélastique,4 = 34.2 mm, 1.18% ∆inélastique,4 = 116.3 mm
δinélastique,3 = 30.1 mm, 1.03% ∆inélastique,3 = 82.1 mm
δinélastique,2 = 28.6 mm, 0.98% ∆inélastique,2 = 52.0 mm
δinélastique,1 = 23.5 mm, 0.82% ∆inélastique,1 = 23.5 mm

A.5 Optimisation de la conception du mur MR7 selon LDA


(simp.)
Pour effectuer l’optimisation de la conception d’un mur de refends en ossature légère avec une
LDA (simp.), il faut suivre la procédure suivante de façon itérative jusqu’à l’obtention d’une
conception satisfaisant le concepteur.

91
1. Créer un modèle numérique avec les propriétés équivalentes du mur selon LDA (simp.) ;

a) b)
Figure A.12 – Modèle numérique du mur MR7 a) modèle poutre et b) modèle poutre (ex-
trusion)

2. Calculer la période de la structure ;


Le calcul de la période s’effectue avec le modèle numérique.

Ta = 2.10 s

3. Performer une analyse dynamique linéaire modale pour déterminer le cisaillement à la


base dynamique (Vd ) ;
4. Calibrer la valeur du cisaillement à la base de l’analyse dynamique linéaire modale selon
le cisaillement à la base de conception ;

Vd = 43.5 kN
Vb = 130.3 kN
130.3 kN
Calibration = = 2.995
43.5 kN
5. Performer une analyse dynamique linéaire modale pour déterminer les efforts de concep-
tion de cisaillement et de moment de renversement ;
6. Optimiser la conception des murs de refends ;
Le Tableau A.6 présente le détail des murs de refend du mur MR7 après l’optimisation
et le Tableau A.7 présente les ratios de résistance ainsi que les coefficients de surcapacité
d’étage.

92
Table A.6 – Détail des murs de refend du mur MR7 optimisé

Nb.
Nb. Diamètre Esp. Type lisse et
Étage Pa. Struc.† Ancrage‡ Ossature montant Sablière‖ Lisse¶
Pa.∗ clous clous sablière§
extrémité
6 1 1R24/2F16 0.120" 75/300 SR5 S-P-F No. 1/No. 2 4 LSL TS 1.5E 2 1
5 1 2R32/2F16 0.131" 75/300 SR5 S-P-F No. 1/No. 2 4 LSL TS 1.5E 2 1
4 1 2R32/2F16 0.131" 75/300 SR5 S-P-F No. 1/No. 2 4 LSL TS 1.5E 2 1
3 2 1R24/2F16 0.120" 100/300 SR5 S-P-F No. 1/No. 2 4 LSL TS 1.5E 2 1
2 2 1R24/2F16 0.120" 75/300 SR5 S-P-F No. 1/No. 2 6 LSL TS 1.5E 2 1
1 2 2R32/2F16 0.131" 75/300 SR6 S-P-F No. 1/No. 2 8 LSL TS 1.5E 2 1
∗ Nombre de panneau structural
† Panneau structural : OSB, CSA O325
‡ Ancrage de retenue verticale (ATS : Strong-Rod™, Simpson Strong-Tie® )
§ LSL TS 1.5E = LSL TimberStrand 1.5E
‖ Nombre d’élément composant la sablière
¶ Nombre d’élément composant la lisse

93
M6 = 0 kN ∗ m
F6 = 53.9 kN V6 = 0.0 kN

M5 = 187 kN ∗ m
F5 = 8.1 kN V5 = 53.9 kN
M4 = 340 kN ∗ m
F4 = 4.8 kN V4 = 62.0 kN
M3 = 435 kN ∗ m
F3 = 14.2 kN V3 = 57.2 kN
M2 = 487 kN ∗ m
F2 = 31.9 kN V2 = 71.4 kN
M1 = 593 kN ∗ m
F1 = 27.0 kN V1 = 103.3 kN
M0 = 829 kN ∗ m
V0 = 130.3 kN

Figure A.13 – Forces et efforts sismiques pour l’optimisation de la conception selon LDA
(simp.)

Table A.7 – Coefficient de surcapacité d’étage et ratio de résistance du mur MR7 optimisé

Étage Ci∗ Ci+1 /Ci † ‡ Tf,i /Tr,i Pf,i /Pr,i Pf,i /Qr,i
6 0.87 - 0.53 0.21 0.19
5 0.87 1.00 0.68 0.38 0.44
4 0.80 1.09 0.63 0.56 0.64
3 0.75 1.07 0.41 0.70 0.81
2 0.83 0.90 0.40 0.59 0.68
1 0.91 1.10 0.58 0.57 0.67
∗ Ci = vi /vr,i , vi = Vi−1 /Ls
† Ci+1 /Ci doit être entre 0.9 et 1.2
‡ C2 /C1 est requis par l’art. 9.8.3.2 CSA O86-09

7. Modifier les propriétés équivalentes du mur selon les changements effectués ;


8. Performer une analyse dynamique linéaire modale pour calculer la flèche du mur.

94
M6 = 0 kN ∗ m
F6 = 31.4 kN V6 = 0.0 kN

M5 = 109 kN ∗ m
F5 = 4.7 kN V5 = 31.4 kN
M4 = 198 kN ∗ m
F4 = 2.8 kN V4 = 36.1 kN
M3 = 254 kN ∗ m
F3 = 8.3 kN V3 = 33.3 kN
M2 = 283 kN ∗ m
F2 = 18.5 kN V2 = 41.6 kN
M1 = 345 kN ∗ m
F1 = 15.8 kN V1 = 60.1 kN
M0 = 483 kN ∗ m
V0 = 75.9 kN

Figure A.14 – Forces et efforts sismiques pour le calcul de la flèche du mur optimisé selon
LDA (simp.)

95
Annexe B

Fonctionnement du programme de
calcul de mur de refend à ossature
légère en bois

Dans cette annexe sont présentés les différents onglets et fonctionnalités du programme ainsi
que les références à l’exemple de calcul de l’annexe A.

B.1 Ouverture du programme et menu File


La Figure B.1 montre le programme à l’ouverture. On observe dans le haut de la fenêtre six
onglets, soient Building Configuration, Seismic load, Shear wall configuration, Wall design, Wall
displacement et LDA input parameters. Ceux-ci sont expliqués plus en détail dans les sections
suivantes. Par le menu File (Figure B.2), l’utilisateur peut ouvrir un projet (Figure B.3) ou
sauvegarder un projet sous l’extension ".cpe" (Figure B.4). De plus, les informations sur le
projet peuvent être entrées dans la fenêtre Project information (Figure B.5) et l’intervalle de
temps pour la sauvegarde automatique du programme est éditable dans la fenêtre Preferences
(Figure B.6).

97
Figure B.1 – Programme à l’ouverture

Figure B.2 – Menu File

98
Figure B.3 – Fenêtre Open project

Figure B.4 – Fenêtre Save project

99
Figure B.5 – Fenêtre Project information

Figure B.6 – Fenêtre Preferences

100
B.2 Building configuration
L’onglet Building configuration (Figure B.7) permet d’entrer la configuration des étages du
bâtiment. Les cases en gris ne sont pas modifiables par l’utilisateur et sont calculées automa-
tiquement par le programme. Le bouton Add Level permet d’ajouter un niveau au-dessus du
dernier et le bouton Delete level permet de supprimer le dernier niveau. Pour chaque étage,
la longueur et la largeur de l’étage doivent être spécifiées pour permettre l’affichage des murs
et du contour du bâtiment dans la fenêtre du bas. De plus, la hauteur, le poids sismique et la
hauteur du plancher doivent être indiqués. La dernière colonne permet d’indiquer si le plan-
cher ou le toit est appuyé sur le mur ou accroché sur le côté du mur. La Figure 1.11 dans la
section 1.9 montre que les planchers sont fixés aux murs par des étriers, par contre le toit est
appuyé directement sur les murs et la hauteur des murs n’est pas égale à la hauteur de l’étage.
Cette colonne permet donc de déterminer la hauteur réelle des murs en ossature légère. Le
bouton Add wall permet d’ajouter un mur de refend en indiquant sa longueur, sa position en
X et Y par rapport au coin inférieur gauche et sa direction orthogonale (Figure B.8). Chaque
mur peut être modifié en sélectionnant le mur avec le menu déroulant et en cliquant sur le
bouton Edit wall.

Figure B.7 – Onglet Building configuration

101
Figure B.8 – Fenêtre Add a wall

B.3 Seismic load


L’onglet Seismic load permet d’indiquer les propriétés sismiques de la localisation du bâtiment
(Figure B.9). Le bouton "+" à droite du menu déroulant de City permet l’ajout d’une ville
et de son spectre sismique (Figure B.10). Le facteur de risque IE peut être changé avec
l’aide du menu déroulant. La partie Irregularities permet à l’utilisateur de sélectionner les
irrégularités du bâtiment et d’obtenir les restrictions reliées à ces irrégularités. Ces parties ne
sont pas encore actives dans la version présentée dans ce mémoire. Dans la section Seismic
force distribution, les cas de chargement sismique peuvent être créés pour l’ESFP (Figure B.11)
et la LDA (Figure B.12). Le bouton "+" à droite de Seismic load case permet d’ajouter un cas
de chargement sismique. Les trois types de SRFS en bois du CNBC 2010 sont disponibles. La
période calculée par une méthode mécanique peut être indiquée. De plus, la case Deflections
calculation peut être cochée pour permettre d’utiliser la période mécanique avec une limite
supérieure de 4 s pour le calcul de la flèche. Pour l’ESFP (Figure B.11), le calcul des forces
sismiques, des forces de cisaillement aux étages et des moments de renversement est effectué
automatiquement par le programme selon les spécifications du CNBC 2010. Un exemple de
ces calculs est présenté à la section A.1.5. Pour la LDA (Figure B.12), le facteur de calibration
du cisaillement à la base est calculé selon le cisaillement à la base dynamique obtenue avec une
LDA. Suite à la calibration, les efforts de cisaillement et de moments de renversement obtenus
avec une LDA peuvent être insérés dans le tableau. L’utilisateur peut coller des données dans
les cases blanches du tableau et peut copier les données des cases grises dans son presse-papier.

102
Figure B.9 – Onglet Seismic Load (Seismic properties)

Figure B.10 – Fenêtre Add seismic data

103
Figure B.11 – Onglet Seismic Load (Seismic force distribution de ESFP)

Figure B.12 – Onglet Seismic Load (Seismic force distribution de LDA)

104
B.4 Shear wall configuration
L’onglet Shear wall configuration (Figure B.13) permet de créer des configurations de mur
de refend. Le bouton "+" à droite de Shear wall configuration name permet d’ajouter une
nouvelle configuration de mur de refend. Les conditions de durée de chargement, de service et
de traitement peuvent être définies. Les boutons "+" à droite de Species/grade dans Framing,
Chord et Plates permettent d’ajouter dans le menu déroulant un grade de bois pour les diffé-
rentes espèces (Figure B.14). Le bouton "+" dans Wood panel permet d’ajouter un panneau
structural (Figure B.15). Le bouton "+" dans Sheating nail permet d’ajouter un type de clou
(Figure B.16). Le bouton "+" dans Hold-downs permet d’ajouter un système de retenue ver-
ticale selon le type choisi, par exemple un Continuous steel rod (Figure B.17). La résistance
par unité de longueur est indiquée dans la section Shear resistance. Les calculs sont effectués
tel que présenté à la section A.1.10 et les détails du calcul de vr seront disponible en cliquant
sur le bouton Details. Finalement, l’espace blanc affiche les avertissements à l’utilisateur selon
les choix effectués.

Figure B.13 – Onglet Shear wall configuration

105
Figure B.14 – Fenêtre Add species et grade

Figure B.15 – Fenêtre Add wood panel

Figure B.16 – Fenêtre Add nail

106
Figure B.17 – Fenêtre Add Continuous steel rod

B.5 Wall design


L’onglet Wall design (Figure B.18) permet d’effectuer la conception de chacun des murs de
refend du bâtiment. Pour chacun des murs, une analyse de la répartition des efforts sismiques
dans chacun des murs de refend doit être effectué afin de déterminer le ratio de V que chacun
des murs reprend. Le bouton "+" à droite de Seismic load case permet d’associer un cas
de chargement sismique au mur sélectionné. La section Seismic forces distribution affiche les
forces et efforts sismiques pour le mur sélectionné. L’utilisateur peut coller des données dans
les cases blanches du tableau et peut copier les données des cases grises dans son presse-papier.
Le tableau dans la section Shear wall design permet d’effectuer la sélection de la configuration
de chacun des murs de refend (Figure B.19) et d’insérer les charges permanentes (wd ) et
d’utilisation (wl ) applicable tel qu’indiqué à la section A.1.8. Les efforts Pf et Tf sont calculés
tel que présenté à la section A.1.9. Un exemple du calcul de Tr , Pr et Qr est présenté à la
section A.1.10. Les coefficients Jhd et Kzcp peuvent être édités par l’utilisateur pour chaque
étage de chacun des murs. La sélection de l’option Summary permet d’afficher uniquement les
ratios de résistance (Figure B.20) au lieu de l’option Detailled qui présentent les valeurs des
efforts et des résistances. Le bouton Copy shear wall permet de copier les configurations des
murs de refend d’un autre cas de chargement sismique au cas de chargement sismique en cours
de design. Le coefficient de surcapacité d’étage de l’étage 2 sur celui de l’étage 1 est présenté
dans le bas de la fenêtre.

107
Figure B.18 – Onglet Wall design

Figure B.19 – Onglet Wall design (choix de la Configuration du mur de refend)

108
Figure B.20 – Onglet Wall design (affichage Summary)

B.6 Wall displacement


L’onglet Wall displacement présente le calcul de la flèche à chacun des étages pour le mur
sélectionnée et selon le cas de chargement sismique. Les calculs sont effectués selon la même
procédure présentée à la section A.2. La période du mur de refend est calculée selon la méthode
de Rayleigh (section A.2.11). L’utilisateur peut copier les données des cases grises dans son
presse-papier.

109
Figure B.21 – Onglet Wall displacement

B.7 LDA input parameters


L’onglet LDA input parameters présente les propriétés équivalentes, pour le mur sélectionné,
à utiliser pour performer une LDA avec un modèle constituer d’éléments poutre verticaux. Les
propriétés peuvent être calculées selon la méthode simplifiée (Figure B.22 ; section A.4.1) ou
selon la méthode itérative (Figure B.23 ; section A.3.1). Les propriétés présentées à partir de
la colonne Ew sont pour un modèle numérique représentant un cadre contreventé utilisé pour
l’analyse de bâtiment complet et qui n’est pas abordé dans ce mémoire. L’utilisateur peut
copier les données des cases grises dans son presse-papier.

110
Figure B.22 – Onglet LDA input parameters (Simplified method )

Figure B.23 – Onglet LDA input parameters (Iterative method )

111
Bibliographie

Adams, J. et Atkinson, G. (2003). Development of seismic hazard maps for the proposed
2005 edition of the national building code of canada. Canadian Journal of Civil Engineering,
30(2):255–271.

APA (2002). Shear wall deflection and predictive equations. APA Report T2001L, 65.

APEGBC (2011). Structural, Fire Protection and Building Envelope Professional Engineering
Services for 5 and 6 Storey Wood Frame Residential Building Projects (Mid-Rise Buildings).
Association of Professional Engineers and Geoscientists of BC, British Columbia, Canada.

AWC (2015). ASD&LRFD. Wind & Seismic. Special Design Provision for wind and seismic.
American Wood Council. ANSI/AF&PA SDPWS, Washington DC, USA.

Chaurette, F., Lajoie, K. et Frenette, C. (2015). Guide technique sur la conception


de bâtiments de 5 ou 6 étages à ossature légère en bois. Volume 2 : Exemple de cal-
cul d’un bâtiment de six étages à ossature légère en bois. cecobois, Québec, Canada.
Available from http://www.cecobois.com/publications_documents/CECO-5214_Guide_
5-6etages_Ossature_Legere_Part2_WEB.pdf [consultée le 1 septembre 2015].

Chen, Z., Chui, Y. H., Doudak, G., Ni, C. et Mohammad, M. (2014a). Simulation of the
lateral drift of multi-storey light wood frame buildings based on a modified macro-element
model. In World Conference on Timber Engineering 2014, WCTE 2014, August 10, 2014 -
August 14, 2014. WCTE 2014 Committee.

Chen, Z., Chui, Y. H., Ni, C. et al. (2013). Seismic performance of mid-rise hybrid light
wood frame buildings and influence of diaphragm flexibility. In Structures Congress 2013@
sBridging Your Passion with Your Profession, pages 1229–1241. ASCE.

Chen, Z., Chui, Y. H., Ni, C., Doudak, G. et Mohammad, M. (2014b). Load distribution
in timber structures consisting of multiple lateral load resisting elements with different
stiffnesses. Journal of Performance of Constructed Facilities.

CNRC (2010). Code national du bâtiment du Canada. Commission canadienne des codes du
bâtiment et de prévention des incendies, Ottawa, ON.

113
CNRC (2015). Code national du bâtiment du Canada. Commission canadienne des codes du
bâtiment et de prévention des incendies, Ottawa, ON.

CSA (2009). CSA S16-09 Design of Steel Structures. CSA (Canadian Standard Association),
Mississauga, Canada.

CSA (2010). CSA O86-09 Règles de calcul des charpentes en bois. Normes CSA, Mississauga,
Canada.

CSA (2014). CSA O86-14 Règles de calcul des charpentes en bois. Groupe CSA, Mississauga,
Canada.

Ellis, B. et Bougard, A. (2001). Dynamic testing and stiffness evaluation of a six-storey


timber framed building during construction. Engineering Structures, 23(10):1232–1242.

Filiatrault, A., Christovasilis, I., Wanitkorkul, A. et van de Lindt, J. (2010). Ex-


perimental seismic response of a full-scale light-frame wood building. Journal of Structural
Engineering, 136(3):246–254.

Filiatrault, A., Fischer, D., Folz, B. et Uang, C.-M. (2002). Seismic testing of two-story
woodframe house : Influence of wall finish materials. Journal of Structural engineering,
128(10):1337–1345.

Filiatrault, A., Tremblay, R., Christopoulos, C., Folz, B. et Pettinga, D. (2013).


Elements of earthquake engineering and structural dynamics. Presses Internationales Poly-
technique, Canada, third édition.

Fragiacomo, M., Dujic, B. et Sustersic, I. (2011). Elastic and ductile design of multi-
storey crosslam massive wooden buildings under seismic actions. Engineering Structures,
33(11):3043–3053.

Frühwald, A., Welling, J. et Scharai-Rad, M. (2003). Comparison of wood products


and major substitutes with respect to environmental and energy balances. In Proceeding of
the Seminar Strategies for the Sound Use of Wood, pages 149–160.

Hafeez, G., Doudak, G. et McClure, G. (2014). Effect of non-structural components on


the natural period of wood light-frame buildings. In v=World Conference on Timber Engi-
neering 2014, WCTE 2014, August 10, 2014 - August 14, 2014. WCTE 2014 Committee.

Hafeez, G., Mustafa, A., Doudak, G. et McClure, G. (2013). Predicting the fundamental
period of light-frame wood buildings. Journal of Performance of Constructed Facilities.

Humar, J. (2015). Background to some of the seismic design provisions of the 2015 national
building code of canada. Canadian Journal of Civil Engineering, 42(11):940–952.

114
Humar, J. et Mahgoub, M. A. (2003). Determination of seismic design forces by equivalent
static load method. Canadian journal of civil engineering, 30(2):287–307.

Humar, J. et Rahgozar, M. (2000). Application of uniform hazard spectra in seismic design


of multistorey buildings. Canadian Journal of Civil Engineering, 27(3):563–580.

Humar, J., Yavari, S. et Saatcioglu, M. (2003). Design for forces induced by seismic
torsion. Canadian Journal of Civil Engineering, 30(2):328–337.

Karacabeyli, E. et Lum, C. (2014). Technical guide for the design and construction of tall
wood buildings in Canada. Special Publication (SP-55E), Pointe-Claire, Québec, FPInno-
vations, Canada.

Kirkham, W., Gupta, R. et Miller, T. (2013). State of the art : Seismic behavior of
wood-frame residential structures. Journal of Structural Engineering, 140(4):04013097.

Newfield, G., Ni, C. et Wang, J. (2013a). Linear dynamic analysis for wood-based shear
walls and podium structures. Rapport technique, FPInnovation and Canadian Wood Coun-
cil.

Newfield, G., Ni, C. et Wang, J. (2013b). A mechanics-based approach for determining de-
flections of stacked multi-storey wood-based shear walls. Rapport technique, FPInnovation
and Canadian Wood Council.

Newfield, G., Ni, C. et Wang, J. (2014). Design of wood frame podium structures using
linear dynamic analysis. In World Conference on Timber Engineering 2014, WCTE 2014,
August 10, 2014 - August 14, 2014. WCTE 2014 Committee.

Ni, C. et Popovski, M. (2015). Mid-rise wood-frame construction handbook. Special Publi-


cation (SP-57E), Pointe-Claire, Québec, FPInnovations, Canada.

NRCC (2005). National Building Code of Canada 2005. National Research Council of Canada,
Ottawa, ON.

NRCC (2010). National Building Code of Canada 2010. National Research Council of Canada,
Ottawa, ON.

NRCC (2015). National Building Code of Canada 2015. National Research Council of Canada,
Ottawa, ON.

Popovski, M., Karacabeyli, E., Ni, C., Lepper, P. et Doudak, G. (2009). New seismic
design provisions for shearwalls and diaphragms in the canadian standard for engineering
design in wood. In 42st CIB-Meeting, Duebendorf, Switzerland.

Rayleigh, J. W. S. (1945). The Theory of Sound. Dover, New York, NY.

115
RBQ (2013). Construction d’habitations en bois de 5 ou 6 étages. Directives et guide explicatif.
Régie du bâtiment du Québec (RBQ), Québec, Canada.

RBQ (2015). Code de construction du Québec–Chapitre 1 : Bâtiment et Code national du


bâtiment 2010 (modifié). Régie du bâtiment du Québec.

Saatcioglu, M. et Humar, J. (2003). Dynamic analysis of buildings for earthquake-resistant


design. Canadian journal of civil engineering, 30(2):338–359.

Sathre, R. et O’Connor, J. (2010). A synthesis of research on wood products and greenhouse


gas impacts 2nd edition. Rapport technique No. TR-19R, FPInnovations, Canada.

116

S-ar putea să vă placă și