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INTRODUCTION
L’irrigation, qui est un apport artificiel d'eau à une culture dans le but d'obtenir une
production plus importante et plus régulière, est pratiquée un peu partout dans le monde
mais spécialement pour cet exposé, nous allons nous focaliser sur le Sénégal.
Dans un premier temps nous donnerons un bref aperçu du pays, puis nous parlerons de
la situation actuelle de l’irrigation qui y est pratiquée et donner en conclusion le but de
cette recherche.
APERCU DU SENEGAL
Potentiel irrigable
Les zones disposant de possibilités d’irrigation reconnues et sans contraintes
insurmontables de mobilisation sont au nombre de six (vallées des fleuves Sénégal,
Gambie, Casamance, l’Anambé-Kayanga, et la zone des Niayes), auxquelles s’ajoutent de
façon marginale le Bassin arachidier où l’irrigation est limitée par la profondeur
importante des nappes d’eau souterraine, et les vallées fossiles (dont le bas-Ferlo alimenté
à partir du lac de Guiers).
Superficies aménagées
Les superficies aménagées, toutes formes d’irrigation confondues, sont aujourd’hui
estimées à quelque 104 780 ha, répartis sur la vallée du fleuve Sénégal et ses dépendances
hydrographiques (75 600 ha), la Basse et la Moyenne Casamance (15 000 ha sécurisés
contre l’intrusion saline), la nappe phréatique des Niayes (10 000 ha), la vallée de l’Anambé
VIGNON Kinhole Hugues
IRRIGATION AU SENEGAL
(3 580 ha en prenant en compte l’extension récente du périmètre initial sur 2 500 ha), le
Sénégal oriental (600 ha), et le Bassin arachidier (pour mémoire).
Superficies exploitées
Les superficies effectivement mises en culture chaque année restent globalement faibles.
On estime en effet les superficies exploitées à 63 550 ha (soit un taux moyen d’utilisation
de 60%). Par zone d’irrigation, ce taux s’établit à 55% sur le fleuve Sénégal, 60% en Basse
et Moyenne Casamance, 84% sur l’Anambé, 52% sur le fleuve Gambie, et quasiment 100%
dans les Niayes.
Sénégal Oriental
- Gambie 4100 600 250
- Bas-fonds 5000 Pm pm
SPECULATION
CONCLUSION