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GERIATRIE
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Éditions Médicilline
599 rue de la Nivelle -45200 Amilly
contact@medicilline.com
www.medicilline.com
ISBN 978-2-915220-56-8
© 2015 Éditions Médicilline, première édition
Toute représentation ou reproduction, intégrale ou partielle, faite sans
le consentement de l'auteur ou de ses ayants-droit ou ayants-cause,
est illicite (loi du 11 mars 1957, alinéa l er de l'article 40). Cette
représentation ou reproduction par quelque procédé que ce soit, consti-
tuerait une contrefaçon sanctionnée par les articles 425 et suivant du
Code Pénal.
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INTRODUCTION
L'AUTEUR:
Yohan ALTERVAIN
S'orientant plutôt vers la médecine du sport, ses stages -
d'internat lui ont permis d'acquérir de très bonnes bases
concernant les soins du sujet âgé en passant notamment
par l'hôpital gériatrique Rothschild.
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AUTRES OUVRAGES
AUX ÉDITIONS MÉDICILLINE
2 exemples :
- Sérologie pour dater une infection ancienne : lgG (in-
fection ancienne) penser: "GOLD" (lgG=Old, par suite
lgM = Infection récente).
- Diabète type 1, les 4 axes du traitement : " DIDS" :
Diététique (GLP 50%-30% 20% ) - Insuline (1 U/kg/
Jr) - Discipline (horaires réguliers,... ) - Surveillance
An/Sem/Tri/M/Jr)).
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Sachez sélectionner les 10 mémos adaptés à votre ni-
veau et personnalité (de très nombreux mémos visuels
ont été incorporés) et vous avez de l'or entre les mains.
Ouvrages disponibles
en librairie
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AVERTISSEMENTS
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SOMMAIRE
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DÉDICACES
À SAVOIR:
•Pour chaque cas clinique (cf. ci-contre) sont indiqués en pre-
mière page le niveau de difficulté, sur une échelle de 3, ainsi que
le degré de «tombabilité » (thermomètre) sur une échelle de 5.
• Le concours se déroulera sur tablette tactile avec déroulement pro-
gressif du cas clinique, réponses à fournir sans possibilité de lire
le cas en intégralité et de revenir sur les réponses précédentes.
L'idée est de réaliser le cas en conditions réelles sans le lire dans
son intégralité mais question par question.
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CAS CLINIQUE n· 1
Difficulté : 3
QCMI
..,
Cas clinique n°1
QCM2
..,
Cas cliniques en gériatrie
QCM LI
QCM6
QCM7
...
Cas cliniques en gériatrie
A-TSH
8- Calcémie
C - Sérologie VIH
D - Bilan vitaminique (812 et Folates)
E - lonogramme sanguin et bilan de fonction rénale
QCM9
Six mois plus tard, alors que vous êtes de garde aux ur-
gences, vous revoyez par hasard Monsieur A. Sa femme
vous dit que son mari va « beaucoup moins bien depuis
quelques jours », qu'il marche de plus en plus mal et se
plaint de maux de tête, surtout le matin. Son traitement n'a
pas changé. L'observation succincte de l'externe vous si-
gnale un déficit moteur du membre supérieur, des réflexes
vifs et diffusés et un signe de Babinski du côté gauche.
QCMIO
QCMl2
.,.
Cas cliniques en gériatrie
QCM ILI
.,.,
Cas clinique n°1
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IL
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Cas cliniques en gériatrie
Réponses commentées
Q1.ABD
Le tableau clinique correspond aux critères diagnostiques de la maladie
d'Alzheimer selon le DSM IV : voir le lien de l'HAS en fin de cas qui ne fait
qu'une page et rappelant ces critères.
Dans sa forme débutante, le syndrome démentiel peut être confondu avec
une dépression du sujet âgé et un traitement d'épreuve par antidépresseur
peut être instauré.
C. C'était le diagnostic du côté droit !
E. Le genu varum est une déviation de l'axe du membre vers l'intérieur
avec saillie du genou en dehors. Il favorise bien l'arthrose fémoro-tibiale
interne.
.,.
Cas clinique n°1
Q2. BD
A. Lorsque l'on veut étudier les interlignes articulaires dans les pathologies
mécaniques, les clichés sont réalisés en charge. Le décubitus est plutôt
réalisé si l'on veut étudier la trame osseuse dans les atteintes infectieuses
ou infiammatoires.
C. Le pincement articulaire est localisé au niveau de l'atteinte (fémoro-ti-
biale interne ou fémoro-patellaire).
Q3.ACE
C. Les recommandations imposent l'association d'un IPP chez le patient de
plus de 65 ans traité par AINS. S'il a moins de 65 ans, cela dépendra de ses
facteurs de risques (antécédent de pathologie ulcéreuse, ou association
avec un anticoagulant oral, un corticoïde ou de l'aspirine).
D. Pas de contre-indication à associer de la metformine et un AINS.
E. La surveillance de l'efficacité est avant tout clinique : index algo-fonction-
nel de Lequesne avec la douleur (EVA), le périmètre de marche, la qualité
de vie. On peut également surveiller l'évolution de l'épanchement et les
mobilités articulaires.
Le poids du patient sera également un bon refiet de l'efficacité de son ré-
gime. Une surveillance radiographique annuelle est également indiquée.
Q4. CDE
A. C'est un inhibiteur sélectif de recapture de la sérotonine.
BCDE. Le contexte n'évoque en rien un diabète insipide (qui est à bien
connaître également pour les ECN) mais bien sûr un SIADH survenu après
l'instauration d'un antidépresseur (effet classique et bien connu).
L'hyponatrémie est ici isolée (hyperhydratation intracellulaire isolée) avec
un secteur extracellulaire normal. Il faut étudier la réaction du rein à ce
trouble ionique :
- une osmolarité urinaire élevée (NaU > 20 mmol/I) est une réaction anor-
male du rein soumis à l'hormone antidiurétique (ADH).
Cas cliniques en gériatrie
Q5.ABCD
Q6. BOE
Q7. BCD
QS.ABE
Selon les recommandations de l'HAS le bilan de premiére intention à
réaliser dans l'exploration d'un syndrome démentiel est à résumer par un
moyen mnémotechnique : GACHIT (gâchis mais avec un T)
Glycémie à jeun - Albuminémie - Calcémie - Hémogramme - lonogramme
avec bilan rénal (urée et créatininémie) - TSH.
Ensuite en fonction du terrain on réalise le bilan vitaminique et hépatique,
(en pratique fait d'emblée par les gériatres), les sérologies VIH et syphyli-
tiques.
Cas clinique n°1
Q9. BD
A. 6 items sont testés. Lorsque le patient sait réaliser l'item de façon au-
tonome il gagne 1 point. S'il le réalise partiellement Y, point. S'il ne peut le
réaliser, aucun.
Ainsi le résultat va de zéro à 6 et plus celui-ci est haut, plus te patient est
autonome!
B. Le test IADL est coté de 0 à 5 pour tes hommes et 0 à 8 pour tes femmes.
Les items testés sont la gestion du téléphone, des courses, du ménage, de
ta cuisine, du linge, du transport, des médicaments et de l'argent.
C. L'index de Barthe! permet également d'évaluer te degré de dépendance.
Il est sensible au changement et permet de voir l'évolution d'une personne
en rééducation.
Q10. ACE
B. L'examen des pupilles est !rés important dans ce contexte à la recherche
d'une anisocorie. Une mydriase aréactive évoquerait un signe imminent
d'engagement cérébral. L'HTIC peut provoquer une atteinte du nerf VI mais
sans aucune valeur localisatrice.
C. Retenir que devant toute symptomatologie neurologique, il faut réaliser
une glycémie capillaire. Surtout chez un patient diabétique connu. Lors d'un
stage en médecine interne, une patiente diabétique a présenté une hémipa-
résie sévére sur une hyperglycémie massive. Donc c'est du vécu !
O. Pas vraiment besoin d'explication. Pour avoir un rappel sur l'hydrocépha-
lie à pression normale qui est un diagnostic à connaître en gériatrie (souvent
oublié par les médecins et diagnostiqué des années plus tard en service de
gériatrie) nous vous invitons à revoir votre polycopié de neurologie et à bien
connaître la triade diagnostique d'Adam et Hakim. En tisant la suite du cas
et en voyant le scanner, on comprend rapidement que faire une PL dans ce
contexte relèverait du crime.
E. Patient polyathéromateux qui peut avoir embolisé une plaque. Il est inté-
ressant de rechercher ta présence ou la disparition d'un souffle carotidien
dans ce contexte.
.,..,
Cas cliniques en gériatrie
Q11. DE
La question est plutôt simple mais piégeuse sur les formulations (ne pas se
tromper de côté lors de l'interprétation du scanner : l'hématome est bien à
droite et pas à gauche !
L'hématome SouS-dural apparait comme un croiSSant (lentille biconcave).
L'hématome Extra-durai apparait comme un cErcle (lentille biconvexe).
La disparition des sillons corticaux, l'effacement du ventricule cérébral à
droite sont des signes d'HTIC et la déviation de la ligne médiane indique un
engagement sous-falcoriel.
Q12. ABCDE
Q13. ABD
B. La GOS (Geriatric Depression Scale) permet d'aider au diagnostic de la
démence du sujet âgé.
C. L'évaluation AGGIR n'est pas définitive et peut se refaire
D. Le syndrome post-chute se caractérise par une composante motrice et
psychologique : une attitude en rétropulsion, un appui podal postérieur et
les orteils soulevés. La marche lorsqu'elle est possible se fait à petit pas,
élargissement du polygone de sustentation, genoux fléchis et absence de
déroulement du pied au sol. Sur le plan psychologique, les patients présen-
tent une anxiété intense à l'idée de marcher.
Q14. ABDE
C. Le diagnostic n'est pas exclu même après une mesure bien réalisée.
Il faut la reproduire surtout si la clinique est évocatrice (voile noir, vertige,
chute au lever). La mesure de la fréquence cardiaque est importante en cas
de diagnostic positif pour déterminer si l'adaptation cardiaque à l'orthosta-
tisme se fait bien (tachycardie réactionnelle).
Les autres propositions sont vraies.
'>0
Cas clinique n°1
Q15. CD
Je vous renvoie à vos cours de cardiologie pour cette question.
Ici on a une dissociation totale entre les auricules et les ventricules signant
un BAV3
Grosso modo, dans les blocs auriculo-ventriculaires il faut savoir qu'à partir
du BAV2 Mobitz 2 on a affaire à un BAV de haut grade. La prise en charge
est donc différente et impose généralement la pose d'un stimulateur car-
diaque.
Dans le cas clinique, le patient est déjà porteur d'un pacemaker il faut donc
le lui changer.
Le patient est à risque de torsade de pointes, de fibrillation ventriculaire et
d'un arrêt cardiaque. Il peut être nécessaire en cas de mauvaise tolérance
de recourir à l'atropine, l'isoprénaline voire la pose d'une sonde d'entraîne-
ment systolique avant la pose d'un pacemaker.
Items abordés
Références
- Critères diagnostiques de la maladie d'Alzheimer: http://www.has-sante.
fr/portail/upload/docs/application/pdf/2012-04/dms-iv-tr.pdf
- http://www.has-sante.fr/portail/upload/docs/application/pdf/2009-07/
lap_alzheimer_finale_webjuin2009.pdf
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CAS_C_L_l_N_IQ
_ U_E_ n _
0
_2
Difficulté : 2
QCMI
.,.
Cas cliniques en gériatrie
QCM3
QCM LI
.,.,
Cas cliniques en gériatrie
?A
Cas clinique n°2
QCM6
?C
Cas cliniques en gériatrie
QCMS
QCM9
..
.,
Cas cliniques en gériatrie
Réponses commentées
Q1 :ABCE
B. Notamment l'extrémité des membres supérieurs (geste d'émiettement).
D. Au contraire il est majoré par le stress, l'effort intellectuel et les émotions.
Q2:BCDE
A. classiquement un surdosage en Levothyrox ou une hyperthyroïdie.
BCD. le tremblement d'attitude est causé par l'activation des muscles proxi-
maux lors du maintien d'une attitude. Plusieurs étiologies :
- Tremblement essentiel.
- Sevrage alcoolique.
- Médicaments (beta2 mimétiques, antidépresseurs tricycliques,valproate).
- Neuropathies démyélinisantes chroniques.
- Lésions cérébrales.
E. Réponse vraie. Le tremblement d'action se manifestant par des oscilla-
tions dans la trajectoire du geste
?O
Cas clinique n°2
Q3 :ADE
La question teste vos connaissances sur la triade diagnostique de la mala-
die de Parkinson (tremblement de repos, akinésie et hypertonie plastique
parkinsonienne) mais aussi des fameux drapeaux rouges qui sont des
signes négatifs de la maladie.
ABC : les drapeaux rouges qui ne doivent pas apparaître dans la maladie
de parkinson sont :
- déficit sensitivo-moteur ;
- syndrome pyramidal ;
- syndrome cérébelleux ;
- troubles oculomoteurs ;
- chute, troubles cognitifs ou dysautonomie en début de maladie.
DE. Ces signes sont des symptômes témoignant de l'akinésie du patient
parkinsonien.
Q4: BCD
A. L'hérédité ne joue pas de rôle déterminant dans la transmission : concor-
dance entre jumeaux monozygotes non supérieure à celle des jumeaux
dizygotes.
CD. Le diagnostic est clinique et repose effectivement sur une triade : le
tremblement de repos, l'akinésie (trouble de l'initiation motrice et rareté des
mouvements automatiques) et l'hypertonie plastique parkinsonienne.
QS :BCDE
A. Le patient a un adénome prostatique et les anticholinergiques majorent
le risque de rétention aigüe d'urines.
E. Implantation d'électrodes créant une stimulation chronique du noyau
sous-thalamique chez les patients jeunes (70 ans) en cas de maladie sé-
vére et non contrôlée par traitement médicamenteux.
Q6. BCDE
Cas cliniques en gériatrie
Q7. c
A. La diplopie est monoculaire dans la cataracte : elle ne disparaît pas à
l'occlusion d'un œil.
B. Un PIO élevée (au dessus de 21 mmHg) est en faveur d'un glaucome
chronique à angle ouvert et pas d'une cataracte isolée.
C. Une photophobie qui se manifeste par un éblouissement par les phares
des voitures lors de la conduite de nuit est un signe fréquent.
DE. Aucun rapport avec la cataracte.
QS.A
Le diagnostic est purement clinique.
Le traitement est chirurgical et à ne réaliser que si l'on est sûr que l'inter-
vention permettra de régler les soucis visuels du patient : un fond d'œil
est donc indispensable pour détecter par exemple une DMLA avancée ou
une rétinopathie diabétique selon le terrain. Si le fond d'œil est invisible
(cataracte totale ou hémorragie du vitré) une échographie mode B (comme
c'est le Bordel dans l'œil du patient) est réalisable en posant la sonde sur
le globe oculaire fermé du patient (et en baissant au préalable l'indice mé-
canique de votre machine au risque de créer des lésions oculaires) pour en
étudier le fond d'œil.
L'échographie en mode A fait partie du bilan préopératoire pour mesurer la
longueur axiale de l'œil (cAtArActe: échographie mode A : longueur Axiale
de l'œil) qui avec la mesure de la puissance de la cornée (kératométrie)
permettra d'utiliser un implant adapté.
La cataracte sous-capsulaire postérieure est plutôt métabolique : cortico-
thérapie locale ou générale, diabéte mais aussi hypoparathyroïdie !
Q9. BCDE
A. L'anesthésie est classiquement locale dans « ce type » d'intervention !
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Cas clinique n°2
Q10. BCD
Une petite question sur l'endophtalmie.
Les diagnostics différentiels à évoquer sont ceux de l'œil rouge douloureux
avec BAV dans ce cas clinique. Cependant les GAFAs n'apparaissent pas
sur œil aphake donc c'était un petit piège.
Si on vous le demande, lorsque le fond d'œil est inaccessible, il faut réaliser
une échographie en mode B et mettre en évidence l'existence d'une hyalite
(nécessaire au diagnostic).
Les prélèvements bactériens sont importants et le traitement repose sur
une antibiothérapie locale et générale.
Le patient risque de perdre son œil, le pronostic fonctionnel est mauvais.
Items abordés :
Références
Maladie de Parkinson :
http://www.has-sante.fr/portail/upload/docs/application/pdf/2012-04/
guide_parcours_de_soins_parkinson.pdf
CAS_C_L_l_N_IQ
_U_ E_n_ _3
0
Difficulté : 3
..,
Cas cliniques en gériatrie
QCM2
AA
Cas clinique n°3
QCM3
QCM~
1 QCM5
QCM6
...
Cas cliniques en gériatrie
QCMB
AO
Cas clinique n°3
QCM9
QCMIO
A - Testostéronémie
B - PSA sérique
C - Bilan lipidique
D- NFS
E -Aucun examen, la surveillance est basée sur le bien-
être clinique du patient
An
Cas cliniques en gériatrie
QCMl2
Réponses commentées
Q1 :B
- Ce sont des taches de kératose actinique : Il s'agit d'une lésion cutanée
colorée, un peu rouge et squameuse, indurée, rugueuse située au niveau
d'une zone exposée au soleil (visage, mains, avant-bras, cuir chevelu
pour les patients chauves).
- Les éphélides sont des taches de rousseur.
- Les leucoplasies sont des lésions muqueuses blanchâtres bien limitées,
asymptomatiques, adhérentes et ne saignant pas au contact et souvent
dues au tabac.
Q2:B
La kératose actinique est la lésion précancéreuse du carcinome épider-
moïde.
Q3:BCD
D'aprés le collége des enseignants de dermatologie, le traitement se fait
par : destruction par cryothérapie (azote liquide), électrocoagulation ou
laser C02, application locale quotidienne de 5-fluoro-uracile (Efudix) en
créme ou de diclofénac sodique en gel (Solaraze).
Cas cliniques en gériatrie
Q4 : CE
Il s'agit d'un carcinome basa-cellulaire nodulaire :
- Lésion caractéristique par l'aspect perlé, télangiectasique, lisse, grisâtre,
friable et érosif au centre, en peau saine exposée au soleil.
- FOR : âge (> 50 ans) ; exposition solaire (agriculteur) ; phototype clair.
QS:A
A. Que ce soit la testostérone biodisponible ou totale, un taux normal éli-
mine le diagnostic.
B. Il faut en revanche avoir DEUX dosages bas à un mois d'intervalle, asso-
ciés aux signes cliniques pour pouvoir penser au DALA.
C. La testostérone biodisponible comprend la libre et celle fixée à l'albu-
mine.
D. Un bilan est effectivement souhaitable en plus du taux de testostérone
(cf après). Mais pas d'imagerie en première intention.
E. La testostérone est produite par les cellules de Leydig.
Q6
CD. Les FOR selon l'AFU :
- Obésité.
-Alcoolisme chronique.
-Atrophie testiculaire (post-infectieuse, traumatique, iatrogène).
- Pathologie chronique (cancer, VIH, hémochromatose, lupus).
- Traitement médicamenteux.
- Sédentarité.
Q7:BDE
C. c'est un signe retrouvé à la fois dans le DALA et dans l'adénome hypo-
physaire. Sa présence ne permet pas de trancher entre l'un ou l'autre des
diagnostics.
E. une gynécomastie est retrouvée dans les cancers testiculaires, à dépis-
ter donc.
.,.,
Cas cliniques en gériatrie
QB:ABC
En première intention pour èliminer les diagnostics différentiels :
-TSH .
- Prolactinémie.
- LH et FSH dont le taux doit être élevé.
-Aucun autre examen en première intention.
Q9:ABDE
Selon l'AFU, 3 contre-indications absolues :
- Cancer prostatique.
- Cancer du sein.
- Délinquance sexuelle.
Les autres contre-indications sont relatives :
- Polyglobulie.
- Hématocrite> 55 %.
- Risque de thrombose.
- Risque de rétention aiguë d'urine sur adénome de prostate symptoma-
tique.
- Syndrome d'apnée du sommeil.
Q10: ABCD
Ce sont les 4 paramètres biologiques à surveiller pour évaluer la tolérance !
L'efficacité s'évalue cliniquement sur le bien-être général et l'activité
sexuelle du patient.
Q11: ABCDE
La question est un peu particulière et touche un item où peu de questions
seraient tombables.
CA
Cas clinique n°3
Q12: ADE
L'alopécie androgénétique a un caractère héréditaire, débute au niveau des
lobes temporaux puis du vertex. Son traitement n'est pas pris en charge par
les caisses d'assurance maladie.
Le minoxidil est un traitement qui peut s'appliquer chez l'homme et chez
la femme, il est actif à partir de 3 mois d'application avec des résultats
significatifs à 8-9 mois. Il n'obtient des résultats que dans un tiers des cas
environ.
Son principal effet secondaire, notamment chez la personne âgée, est l'hy-
potension.
Items abordés :
_4
Difficulté : 3
QCM2
CO
Cas clinique n°4
QCM :3
en
Cas cliniques en gériatrie
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Cas clinique n°4
QCM5
QCM6
QCMS
QCM9
QCM Il
QCMl2
Réponses commentées
Q1 :ACE
A. Primo-infection classiquement respiratoire du virus VZV puis dissémina-
tion hématogène.
B. L'incubation du VZV est en moyenne de 14 jours.
E. Les douleurs peuvent précéder l'éruption de trois à quatre jours et sont
particulièrement trompeuses.
Q2:BDE
On ne fait de prélèvement que lorsque le diagnostic est incertain.
L'examen de référence est le prélèvement d'une vésicule et réalisation d'une
culture virale. La PCR à la recherche de l'ADN du virus (VZV est un virus à
ADN !) est une méthode rapide, sensible et efficace pour poser le diagnostic.
Q3:BDE
Le traitement antirétroviral s'instaure selon certaines indications lors d'un
zona non ophtalmique :
- sujet de plus de 50 ans ET éruption datant de moins de 72 h ;
- immunodépression.
Pas d'immunodépression :
- Si atteinte ophtalmique, quel que soit l'âge on instaure un traitement géné-
ral (en plus du traitement local ophtalmologique).
- S'il ne présente pas d'atteinte ophtalmique mais qu'il a plus de 50 ans --.
traitement par Zelitrex (Valaciclovir) per-os 1 g x 3/j pendant une semaine.
Si immunodépression (notre cas, sur une Leucémie Lymphoïde Chronique)
Aciclovir en IV à la dose de 10 mg/kg toutes les 8 h.
Q4:BCDE
Depuis mai 2011 , les spécialités à base d'oxacilline orale ont été retirées du
marché, donc on ne peut plus lui proposer cette thérapeutique. La cloxacil-
line orale garde son AMM dans le traitement des infections cutanées.
QS:BCD
Les douleurs post-zostériennes sont des douleurs neuropathiques de désaffé-
rentation sur lesquelles les antalgiques classiques n'ont pas ou peu d'action.
Cas clinique n°4
Il est inutile ici de mettre de la morphine surtout chez le sujet âgé, le rapport
bénéfice/risque n'étant pas en faveur.
Les antiépileptiques et antidépresseurs tricycliques ont un effet sur les dou-
leurs neuropathiques.
Les douleurs post-zostériennes peuvent durer de nombreuses années.
Q6:C
La leucémie lymphoïde chronique se classe selon Binet en 3 stades, de A à
C ! (à l'époque des dossiers, si on mettait un chiffre à la place d'une lettre on
n'avait pas les points, j'imagine qu'un piège aussi vicieux pourrait tomber).
C'est un score pronostique se basant sur l'atteinte de la lignée plaquettaire,
de l'hémoglobine et du nombre d'aires ganglionnaires atteintes.
Ici c'est un stade A : Hémoglobine et plaquettes normales, 2 aires ganglion-
naires atteintes.
Q7:E
Dans les cas typiques, le diagnostic ne se pose que via un prélèvement
sanguin avec :
- Réalisation d'un hémogramme {hyper-lymphocytose).
- Réalisation d'un frottis sanguin : ombres de Gumprecht correspondant à
des lymphocytes en apoptose.
- lmmuno-phénotypage des lymphocytes circulants confirmant le caractère
monoclonal des lymphocytes et déterminant leur phénotypage pour calcul
du score de Matutes. Un score à 4 ou 5/5 confirme le diagnostic.
QB:B
Le score de Matutes est un score diagnostique et pas pronostique.
Il comprend 5 items : un score à 5/5 signifie :
- expression de marqueurs phénotypiques lymphocytaires B matures :
CD23 (aussi CD19 et CD 20 mais qui ne sont pas dans le score) ;
- faible expression d'une lg de surface ;
- expression de CDS (marqueur phénotypique lymphocytaire T) ;
- faible expression du marqueur CD22 et CD79b ;
- l'absence du marqueur FMC7.
Les LDH ont avec la beta2microglobuline un intérêt pronostique (représen-
tent le volume tumoral) et n'appartiennent pas au score de Matutes.
Cas cliniques en gériatrie
Q9:C
A. C'est évidemment l'inverse (comme pour les LDH dans la question pré-
cédente).
B. Le bilan comporte obligatoirement une EPP. Seulement le patient pré-
sentera très vraisemblablement une hypogammaglobulinémie. En effet sa
récurrence zostérienne est probablement due à une diminution de son im-
munité humorale.
C. Le traitement en lui-même n'est pas au programme. Savoir simplement
que le stade A de Binet (car le Scanner TAP montre qu'on reste au stade A)
se traite par l'abstention thérapeutique et la surveillance simple.
Les autres stades se traitent par chimiothérapie (même si la maladie n'est
pas curable par cette voie).
L'allogreffe de moelle est proposée dans les formes à mauvais pronostic
(mutations particulières) chez patient en bon état général.
Q10: BE
Les schizocytes sont retrouvés dans des anémies hémolytiques de cause
mécanique.
Q11: CD
Les réticulocytes effondrés font penser à une atteinte centrale dans ce
contexte de LLC.
Le proche de zéro fait penser à une érythroblastopénie qui sera confirmée
par un myélogramme montrant une grande pauvreté en érythroblastes.
La cause est souvent auto-immune mais il faut éliminer une étiologie infec-
tieuse par le Parvovirus B19.
Le syndrome d'Evans est le nom donné à une anémie hémolytique et une
thrombopénie auto-immunes associées (retrouvé également dans le lupus)
Une atteinte de la lignée rouge change le stade selon Binet (devient C)
Q12 :ABCDE
Aucune explication à donner sur ces questions. Tous les items de la ques-
tion sont bons et à savoir dans le chapitre de la LLC.
Cette complication est de trés mauvais pronostic et se traite comme un
lymphome non hodgkinien.
eo
Cas clinique n°4
Items abordés :
Références
Commission de transparence oxacilline :
http://www.has-sante.fr/portail/upload/docs/application/pdf/2012-04/bristo-
pen_ 14032012_avis_ct_11939_2012-04-16_11-44-22_894.pdf
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CAS_C_L_l_N_IQ
_U_ E_n_ _5
0
Difficulté : 3
QCM2
QCM3
...,
Cas cliniques en gériatrie
QCM5
QCM6
QCM7
.,,,
Cas clinique n•s
QCMS
Il retrouve:
CRP: 3 mg/L
TSH : 1 mU/L (N)
Ca : 2,47 mmol/L
Ph : 0,65 mmol/L
Albuminémie : 33 g/L
EPP: normal
Vit D: 35 ng/mL
QCM9
70
Cas clinique n•s
QCMIO
QCM Il
QCMl3
A - Un phéochromocytome
B - Un gastrinome
C - Cancer thyroïdien vésiculaire
D - Adénome hypophysaire
E - Toutes les réponses sont exactes
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Cas clinique n•s
Réponses commentées
Q1 :B
La ménopause dite précoce survient avant 40 ans.
La multiparité la retarde, le tabac et la nulliparité l'avancent.
On évoque le diagnostic aprés une période de un an sans règles.
L'insuffisance est alors ovarienne (cessation de l'activité folliculaire ova-
rienne) donc périphérique avec effondrement des hormones sexuelles (pro-
gestérone puis œstrogènes).
Q2:ABCDE
Les bilans biologiques peuvent être réalisés en cas de ménopause précoce,
en cas de prise de contraception œstroprogestative ou d'hystérectomie.
Q3:BD
Ces symptômes décrits sont ceux du syndrome pré-ménopausique : irrégu-
larité des cycles, douleurs pelviennes, mastodyn ies.
Ils sont dûs à une hyperœstrogénie relative : effectivement durant cette
phase, le taux de progestérone s'effondre à un taux bien inférieur à celui
des œstrogènes. Ce déséquilibre cause la symptomatologie.
Q4:ABDE
Le bilan para-clinique pré-thérapeutique comprend :
- Exploration des anomalies lipidiques et glycémie à jeun.
- Frottis cervico-vaginal avec discussion sur échographie pelvienne (donc
non obligatoire).
- Mammographie bilatérale obligatoire.
- Ostéodensitométrie à discuter selon les indications.
L'ostéodensitométrie si elle est réalisée, sera prise en charge par l'assu-
rance maladie car nous sommes dans le cas d'une femme ménopausée
avec un IMC < 19 kg/m2.
Cas cliniques en gériatrie
QS:D
Aucune contre-indication pour cette patiente.
L'indication à mettre un traitement hormonal substitutif est le syndrome cli-
matérique jugé gênant par la patiente.
La progestérone n'est pas administrée si la patiente est hystérectomisée,
ce qui n'est pas le cas ici.
Q6:ABCE
Plusieurs grands essais randomisés réalisés, notamment le Women Health
Initiative.
Bénéfices attendus du traitement hormonal substitutif :
-Atténuation des symptômes climatériques (effet quasi immédiat).
- Prévention de l'ostéoporose (après plusieurs années de traitement).
-Atténuation des symptômes vaginaux et prévention des infections uri-
naires récidivantes.
Les risques documentés sont, l'augmentation d'incidence :
- Du cancer du sein.
- Des accidents coronariens.
- Des accidents vasculaires cérébraux et des démences.
- Des accidents thromboemboliques.
Même si le traitement prévient le risque ostéoporotique, la SEULE indi-
cation à son utilisation est un syndrome climatérique jugé gênant par la
patiente.
La durée maximale de son utilisation est de 5 ans, mais il faut réévaluer son
indication le plus de fois possible, tenter son arrêt fréquemment et voir si les
symptômes gênants ne réapparaissent pas.
Q7:BE
La diminution de la taille est évocatrice d'une fracture vertébrale sans pré-
sager de la cause exacte.
Une lyse osseuse ou l'atteinte du mur postérieur est évocateur d'une ori-
gine néoplasique.
La radiographie du rachis peut révéler des fractures ostéoporotiques plus
anciennes : elles sont alors dorsales ou lombaires Oamais cervicales).
Cas clinique n•s
QBC
La patiente n'est ni à hospitaliser ni à opérer étant donné que l'examen
clinique est normal (pas de déficit sensitivomoteur, aucune signe de com-
pression médullaire).
La prise en charge pourra se faire en ambulatoire.
Les deux traitements anti-ostéoporotiques pourraient être indiqués dans la
situation mais ce ne sont jamais des traitements d'urgence curatifs. Ils sont
préventifs de toute conséquence de l'ostéoporose post-ménopausique.
On ne les instaure jamais avant recharge du stock en vitamine D et sup-
plémentation calcique (et bilan stomatologique pour les biphosphonates).
Q9:BC
Pensez à corriger la calcémie.
La calcémie corrigé est élevée : 2,64 mmol/L.
Calcémie corrigée: (40 - albuminémie) / 40 à rajouter à la calcémie dosée.
Une PTH élevée témoigne d'un hyperfonctionnement des parathyroïdes
donc d'une hyperparathyroïdie.
Elle peut être primitive, secondaire ou tertiaire.
Une PTH basse doit faire penser à une cause néoplasique par sécrétion de
PTH rp, peptide produit par la tumeur elle-même.
Y penser dans le cancer du rein, de l'œsophage, de l'utérus et du poumon
(surtout chez notre patiente fumeuse).
Q10: AB
Attention, j'ai volontairement mis une valeur de PTH normale haute.
Il s'agit bien ici d'une hyperparathyroïdie, l'inverse aurait montré une PTH
effondrée. Le taux est anormalement normal ce qui ne va pas en défaveur
du diagnostic et qui rend fausses les propositions D et E. On peut tout de
même faire une radiographie thoracique chez cette patiente fumeuse, mais
pas parce que le taux de PTH est normal.
La formulation est un petit peu litigieuse et la radiographie thoracique n'est
pas de trop chez la patiente, je voulais juste vous piéger sur le fait qu'une
hypercalcémie et une hypophosphatémie avec PTH normale est tout de
même une hyperparathyroïdie !
0 ')
Cas cliniques en gériatrie
Si le taux avait été effondré, il aurait fallu réaliser dans ce contexte une
radiographie thoracique et un dosage de la PTH rp.
Les examens possibles à réaliser dans l'hyperparathyroïdie sont l'échogra-
phie cervicale avec la scintigraphie MIBI.
On peut également réaliser une TDM cervicale en coupes fines et une IRM
cervicale notamment à la recherche de localisations ectopiques.
En pratique, on réalise en premiére intention l'échographie cervicale et la
scintigraphie MIBI.
Dans ce cas la réponse C est plus que fausse, car la patiente présente un
corps étranger corporel et contre-indique formellement l'IRM.
Q11: BCDE
Le traitement de premiére intention est la réhydratation dans la prise en
charge d'une hypercalcémie.
La diurèse forcée par furosémide se fait très rarement et majore la déshy-
dratation. Elle n'a de sens qu'après obtention d'une réhydratation efficace
et n'est jamais instaurée de façon immédiate.
Les biphosphonates IV ont une action prolongée dans le temps mais qui
n'est pas immédiate. On peut administrer de la calcitonine en IV, IM ou SC
dont l'action est plus rapide mais la tolérance médiocre.
Effectivement en cas d'hypercalcémie sévère une prise en charge en réani-
mation peut être nécessaire avec perfusion de grand volume de soluté, au
décours de laquelle on utilise de fortes doses de diurétiques. Dans certains
cas sévères, une épuration extra rénale est même pratiquée.
Q12: ACE
L'hyperparathyroïdie peut être causée par un carcinome de la parathyroïde.
L'étiologie la plus fréquente est l'adénome parathyroïdien puis l'hyperplasie
des parathyroïdes.
Elle peut intégrer une néoendocrinopathie multiple de type 1 ou 2A (cf ques-
tion suivante).
OA
Cas clinique n•s
Q13: ABD
L'adénome parathyroïdien peut s'intégrer à une neuroendocrinopathie mul-
tiple (NEM).
Il s'agit de la NEM de type 1 (hyperparathyroïdie, tumeur hypophysaire,
tumeur du pancréas (insulinome et gastrinome), de transmission autoso-
mique dominante) ou de la NEM de type 2A (carcinome médullaire de la
thyroïde, hyperparathyroïdie, phéochromocytome).
Pour rappel les cancers thyroïdiens peuvent se développer aux dépens des
cellules folliculaires (cancer vésiculaire ou papillaire) ou des cellules C : ce
sont les cancers médullaires de la thyroïde.
Items abordés :
Références
THS:
http://www.has-sante.fr/portail/jcms/c_ 1754596/fr/traitements-hormonaux-
de-la-menopause (Références plutôt prises au collége des enseignants de
gériatrie)
oc
CAS_C_L_l_N_IQ
_U_ E_n_ _6
0
Difficulté : 2
o-.
Cas cliniques en gériatrie
QCMI
QCM2
QCM3
A - Fracture de Pouteau-Colles
B - Fracture de Gayrand-Smith
C - Fracture en « F » avec refend articulaire
D - Fracture de Gérard-Lemarchand
E - Fracture radiale cunéenne externe
on
Cas cliniques en gériatrie
QCM5
Concernant l'ostéodensitométrie :
QCM6
A - Son gabarit
B - Sa ménopause dite précoce si elle n'a plus eu ses
règles à 38 ans
C - Son antécédent de cancer de l'utérus
D - Sa fracture du poignet récemment traitée
E - Toutes les réponses précédentes sont exactes
A- Un bilan phosphocalcique
B- Une radiographie du rachis lombaire Face et Profil
C - Électrophorèse des protéines plasmatiques
D-TSH
E-PTH
1 QCMB
QCM9
[ QCM Il
A - Une pachymétrie
B - Un fond d'œil pour étudier les papilles optiques
C - Un champ visuel en périmétrie cinétique plutôt que statique
D - Un champ visuel en périmétrie statique plutôt que ci-
nétique
E - Une tomographie à cohérence optique (OCT)
Cas clinique n°6
Le FO est le suivant :
ne
Cas cliniques en gériatrie
A- Une NOIAA
8- Une OACR
C - Une membrane épimaculaire
D - Un décollement de rétine à début supérieur
E - Aucune de ses affirmations
QCMl3
QCM IL!
Réponses commentées
Q1 :ABCE
Les signes de gravité d'une fracture à rechercher sont : atteinte cutanée
(fracture ouverte), lésion vasculaire (pouls), lésion nerveuse (nerfs) : c'est
le fameux « peau/pouls/nerf ».
Le statut vaccinal tétanique est important devant une blessure causant une
effraction cutanée (dermabrasion de la paume de la main).
Il faut également savoir quelle est la main dominante de la patiente lors
d'une fracture du poignet. L'enjeu de la question était de reconnaître sur la
radiographie qu'il s'agissait du cliché d'un poignet gauche.
Effectivement, l'énoncé ne précisait pas volontairement de quel côté il
s'agissait.
Q2:CDE
Pour connaître le sens du déplacement, se servir de la colonne du pouce
qui est en avant, de l'os pisiforme en avant du carpe également et de la
concavité palmaire des métacarpes !
Q3:D
Fracture radiale sus-articulaire transversale avec bascule postérieure asso-
ciée à une fracture de la styloïde ulnaire.
Cas cliniques en gériatrie
Q4:BCD
L'apparition du syndrome régional douloureux complexe se fait plutôt en
cas de kinésithérapie agressive ne respectant pas la douleur du patient.
QS:E
A. Il faudra prendre au contraire la densité la plus basse pour poser le dia-
gnostic. Le score le plus haut est souvent au niveau du rachis lombaire qui
est siége d'arthrose et de plateaux d'ostéo-condensation.
C. Classiquement le rachis lombaire et l'extrémité supérieure du fémur. Si
un des sites n'est pas accessible, on peut utiliser l'extrémité inférieure du
radius.
D. Le score décrit est le Z-score. La comparaison doit se faire avec une
population d'adultes jeunes pour calcul du T-score.
Mnémotechnique : Z est la derniére lettre de l'alphabet (donc apparaît loin
dans l'alphabet), et correspond au groupe de sujets âgés (qui sont loin en
âge), et T correspondra à Teenager, désignant le groupe de sujets plus
jeunes.
Q6:BD
Notre patiente est ménopausée donc il s'ajoute des critères de prise en
charge par rapport aux femmes non ménopausées de la population gé-
nérale.
A. L'IMC de la patiente est supérieur à 19Kg/m2•
D. Une fracture périphérique sur faible cinétique est une condition qui s'ap-
plique également aux femmes non ménopausées (en dehors de fracture
des doigts/orteils, du crâne et du rachis cervical).
NB : Indications de l'ostéodensitométrie pour un premier examen dans la
population générale (quels que soient l'âge et le sexe) :
·En cas de signes d'ostéoporose :
- découverte ou confirmation radiologique d'une fracture vertébrale (défor-
mation du corps vertébral) sans contexte traumatique ni tumoral évident ;
- antécédent personnel de fracture périphérique survenue sans trauma-
tisme majeur (sont exclues de ce cadre les fractures du crâne, des orteils,
des doigts, du rachis cervical).
• En cas de pathologie ou traitement potentiellement inducteur d'ostéopo-
rose:
no
Cas clinique n°6
Q7:ACD
On recherche une cause d'ostéoporose secondaire avec ce bilan : il doit
être négatif.
Il comprend :
- NFS, VS, CRP, EPP.
- Bilan phosphocalcique complet.
-TSH .
AUCUN EXAMEN RADIOLOGIQUE INDIQUÉ (sauf si clinique évocatrice
d'une fracture vertébrale par exemple, mais pas le cas ici et donc pas obli-
gatoire).
La vitamine D et la PTH ne se font que si anomalie du bilan phosphocal-
cique donc pas obligatoirement.
QS:BC
Le THS est le traitement le plus physiologique dans un contexte d'ostéo-
porose primitive chez la femme ménopausée et donc carencée en œs-
trogènes. Son hystérectomie la dispense de recevoir de la progestérone
associée.
nn
Cas cliniques en gériatrie
Q9:ABCD
La toxicité des biphosphonates est un sujet à connaître.
En effet la toxicité digestive de contact est fréquente et impose de prodiguer
des conseils d'administration au patient : prendre le traitement assis ou
debout avec un grand verre d'eau sans se recoucher après la prise.
Il existe un syndrome pseudo-grippal pouvant survenir après administration
de la perfusion annuelle.
L'ostéonécrose de la mâchoire est une complication redoutable mais raris-
sime heureusement.
Q10: BOE
L'abandon des lunettes de presbyte pour lire témoigne d'une myopie d'in-
dice, signe clinique fréquent dans la cataracte nucléaire.
Les chiffres tensionnels intra-oculaires élevés ne font pas partie des signes
cliniques de la cataracte mais éventuellement du glaucome chronique à
angle ouvert (rappelons qu'il existe des hyperpressions intraoculaires sans
glaucome et des glaucomes chroniques sans hypertension intraoculaire).
Le diagnostic est clinique par examen à la lampe à fente retrouvant une
opacification du cristallin.
Le fait de retrouver une diplopie monoculaire (persistant à la fermeture de
l'autre œil) est en faveur du diagnostic.
Q11: ABDE
La pachymétrie permet de mesurer l'épaisseur de la cornée qui peut dans
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Cas clinique n°6
Q12: E
Le fond d'œil et la clinique sont évocateurs d'un décollement de rétine à
début inférieur (amputation du champ visuel supérieur et décollement infé-
rieur au fond d'œil).
Toutes les réponses sont donc fausses.
Q13: BOE
Phosphènes : éclairs lumineux.
Myodésopsies : sensation de mouches volantes.
Les deux sont annonciateurs d'un éventuel décollement de rétine. Le fait
que l'acuité visuelle soit effondrée signifie que le décollement de rétine qui
ampute le champ visuel, a fini par gagner et soulever la macula.
Le décollement de rétine est une complication classique de la phako-émul-
sion, traitement chirurgical de la cataracte.
Q14: AC
C'est une urgence chirurgicale !
Le laser argon permet de traiter les zones de fragilité de la rétine, il est
préventif et jamais curatif lorsque le décollement de rétine est constitué !
La récupération visuelle est très lente après l'intervention.
Items abordés :
Références
Ostéoporose :
http://www.has-sante.fr/portail/upload/docs/application/pdf/osteoporose_
synthese.pdf
Les autres items du cas clinique sont traités dans leur collège respectif.
CAS CLINIQUE n· 1
Difficulté : 3
QCMI
QCM2
QCM3
QCM LI
QCM5
Votre patient est pris en charge dans les plus brefs dé-
lais : son état s'améliore et vous le reprenez dans votre
service de Gériatrie après 5 jours de réanimation.
Vous avez « fait le ménage dans son ordonnance » et
mis sous Coumadine depuis 15 jours, les INRs sont
satisfaisants, le patient récupère bien.
Cas clinique n°7
QCM7
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Cas clinique n°7
QCM9
QCM Il
QCMl2
QCMl3
.. .,
Cas cliniques en gériatrie
Réponses commentées
Q1 :BCD
Le traitement de la cardiopathie ischémique impose au minimum et en plus
de la correction des facteurs de risque cardio-vasculaires la mise sous bé-
tabloquant, antiagrégant, statine, IEC, et dérivés nitrés en spray en cas de
crise angineuse.
Les dérivés nitrés en patch, dans le traitement de l'insuffisance coronaire,
n'ont pas d'efficacité démontrée et ne sont que rarement utilisés de façon
chronique, et de toute façon jamais sans une association avec un bétablo-
quant. De plus, ils sont pourvoyeurs de chute chez le sujet âgé.
Q2:E
Le traitement antalgique de premiére intention est le paracétamol. Il devrait
apparaître sur l'ordonnance du patient.
Les AINS ne sont prescrits qu'en cas d'inefficacité du premier traitement, en
seconde intention et associés au paracétamol. Chez notre patient l'utilisa-
tion d'AINS est impossible car il est déjà sous IEC (Ramipril) et l'association
des deux est formellement contre-indiquée devant le risque d'insuffisance
rénale aiguë.
Les anti-arthrosiques d'action lente ont une action assez décevante dans
la prise en charge de la pathologie arthrosique : ils ne permettent pas une
diminution significative de l'utilisation des AINS, ne protégent pas de la des-
truction articulaire et ne présentent qu'un effet antalgique modeste dans les
3 mois aprés utilisation.
Q3:CD
L'acidose induit une hyperventilation alvéolaire par stimulation des chémo-
récepteurs carotidiens, centra-bulbaires et des centres respiratoires. Rete-
nir qu'en état d'acidose métabolique, le corps va réagir en hyperventilant
pour chasser le gaz carbonique qui est un acide également.
La dyspnée de Kussmaul est une hyperventilation classiquement rencon-
trée dans l'acidose métabolique qui est décrite en 4 temps : inspiration pro-
fonde, pause bréve, expiration bréve, nouvelle pause.
La dyspnée de Cheyne-Stokes s'observe lors d'anomalies neurologiques
centrales : séquences de mouvements d'amplitude croissante puis décrois-
sante, séparées par des pauses prolongées .
...
Cas clinique n°7
Q4:AE
Le calcul du trou anionique est utile lors des acidoses métaboliques pour
orienter l'étiologie du trouble.
Le trou anionique refiéte les anions du plasma qui ne sont pas mesurés,
comme les protéines, les acides organiques, les sulfates et les phosphates.
On peut répartir les acidoses métaboliques en deux groupes :
- à trou anionique augmenté : plus grande présence d'acides organiques.
Acidose lactique (notre cas), acidocétose, certaines intoxications (acide
acétylsalicylique) ;
- à trou anionique normal : l'acidose est due à la perte de bicarbonates.
Trou anionique = cNa+ + cK+ - cCI- - cHC0-3.
D'autres formules existent en négligeant la kaliémie, et donc les normes
sont variables selon la formule utilisée.
Nous retiendrons une norme entre 8 et 16 meq/L.
Dans notre cas où le patient est en acidose lactique, le TA sera augmenté,
et 10 meq/L est une valeur normale.
Certaines pathologies ou anomalies peuvent provoquer une diminution du
trou anionique (ex : hyponatrémie sévére) mais on ne le calcule pas pour
objectiver cet abaissement, mais uniquement pour savoir s'il est normal
ou augmenté dans un contexte d'acidose métabolique comme expliqué ci-
dessus.
Q5:ABCE
AE. L'association IEC et AINS n'est pas vraiment recommandée car à
risque de produire des insuffisances rénales (à éviter surtout lorsque l'on
prend de la metformine).
La metformine a une action hypoglycémiante par inhibition de la formation
de glucose à partir du lactate hépatique. Elle augmente également la pro-
duction de lactate au niveau intestinal.
Elle provoque rarement d'hypoglycémie organique, mais crée cependant
une légére hyperlactatémie plasmatique.
Donc la metformine provoque de base une légère hyperlactatémie qui a été
majorée par une insuffisance rénale iatrogène (association IEC et AINS)
puis aggravée par l'imagerie injectée.
Cas cliniques en gériatrie
Q6:ABC
- L'alcalinisation est un sujet à controverse et en pratique il sera difficile de
vous interroger sur ses modalités précises.
L'utilisation du bicarbonate de sodium expose à des effets secondaires limitant
son utilisation (acidose intracellulaire paradoxale par exemple). Il faut retenir
qu'on utilise des tampons à base de bicarbonate associés à d'autres tampons
au pouvoir alcalinisant dans les cas graves d'acidose, ce qui est le cas ici.
- Une ventilation artificielle est bien entendu bénéfique dans les cas graves.
S'il existe des troubles de la conscience ou de la vigilance évidemment
mais également pour aider à évacuer les acides volatiles en évacuant le
C02 plus facilement.
- Il faut bien évidemment modifier le traitement antidiabétique en arrêtant
la metformine et instaurer un relais par insulinothérapie. Il faudrait arrêter
également les AINS et les IEC.
- Il ne faut pas oublier de traiter le patient pour sa phlébite mais contre-indi-
cation formelle d'utiliser les HBPM dans un contexte d'insuffisance rénale
aigüe: utilisation d'héparine non fractionnée .
Cas clinique n°7
Q7:BD
D'après le tableau de l'HAS : un INR à 6 sans signe hémorragique impose
l'arrêt du traitement par AVK (et pas le simple saut d'une prise) et l'admi-
nistration d'une demi-ampoule de vitamine K à dose pédiatrique ou d'une
entière soit 1 à 2 mg de vitamine K.
QB:BC
Toujours d'après l'HAS, le contrôle de l'INR se fait à 24 h dans ce cas précis.
Un contrôle plus rapproché se fait en cas d'hémorragie nécessitant l'admi-
nistration de 10 mg de vitamine K et d'un concentré de complexe prothrom-
binique.
Certains antifongiques potentialisent, d'autres inhibent et d'autres encore
n'ont aucun effet sur l'action des AVK.
Les antibiotiques classiquement potentialisent les effets des AVK et accen-
tuent le risque hémorragique : il faut rapprocher la surveillance des INR et
diminuer la posologie des AVK si nécessaire.
S'il n'existe pas d'ulcère gastroduodénal, l'association AVK et aspirine à
dose antiagrégante est possible surtout dans ce cas clinique où le patient
est coronarien.
Dans la vraie vie et les cas difficiles, une concertation entre les cardiolo-
gues et les gériatres se fait pour savoir s'il ne faut pas arrêter les antiagré-
gants le temps du traitement par AVK et les réintroduire après.
En revanche PAS d'association possible entre les deux, même sans notion
d'ulcère gastro-duodénal si l'aspirine est à dose antalgique/antipyrétique
(> 500 mg/prise).
Q9:CE
Question très difficile avec des formulations alambiquées pour vous induire
en erreur.
Test de Rinne :
Le diapason est mis en vibration. Son pied est d'abord appliqué sur la mas-
toïde (Conduction Osseuse Relative =COR). Lorsqu'il n'est plus entendu,
le diapason est présenté à 10 cm du pavillon (Conduction Aérienne= CA.)
....
Cas cliniques en gériatrie
Test de Weber :
Le diapason est appliqué sur le vertex ou sur le front par son pied. Le sujet
perçoit les vibrations transmises sous forme d'un bourdonnement.
Les résultats obtenus sont illustrés dans le tableau suivant :
Sujet nonnal Surdité de perception Surdité de lr.lnsmission
Son perçu par les 2O!Mles
OU Weber latërallsè du coté
Weber tatéralisé du cote malade
Le SU)et ne peut pas préaser IE sa11
coté (1nddférent)
Dans le cadre d'une presbyacousie simple qui est une surdité de perception
bilatérale nous aurons :
Un Weber indifférent (si l'atteinte est symétrique).
Un Rinne positif.
Si un bouchon de cérumen obstrue une oreille, celui-ci provoque une surdi-
té de transmission et donc un Rinne négatif de l'oreille atteinte et un Weber
latéralisé du côté atteint également (réponse E).
Q10: ABD
La maladie commence par une dégénérescence de la base de la cochlée,
ce qui correspond aux sons aigus (fréquences élevées).
Q11 : ABCDE
Q12: B
Evaluation du déficit auditif:
- Surdité légére: entre 20 et 39 dB de perte auditive.
- Surdité moyenne : entre 40 et 69 dB de perte auditive.
- Surdité sévére : entre 70 et 89 dB de perte aud itive.
- Surdité profonde : plus de 90 dB de perte auditive.
HO
Cas clinique n°7
Q13: BCD
Les questions sont assez précises pour départager les étudiants.
Effectivement la prise en charge est assez lourde financièrement et mal
remboursée.
Une seule prothèse est d'environ 1500 euros et l'appareillage est bilatéral.
En cas d'échec d'appareillage, une prothèse d'oreille moyenne ou un im-
plant cochléaire peuvent être posés.
Il faut éviter les médicaments ototoxiques sauf s'ils sont indispensables: la
gentamicine est un aminoside, classe ototoxique.
La prise en charge orthophonique fait partie intégrante du traitement et
apprend notamment au patient la lecture labiale.
L'orthophoniste peut lui-même redemander de son propre chef à la CPAM
une nouvelle série de séances de rééducation. Cependant s'il juge néces-
saire à la suite de cette série de poursuivre les séances, il envoie un bilan
de fin de traitement au médecin en proposant de prolonger la rééducation :
le médecin pourra rédiger une nouvelle prescription.
La surdité produit un isolement social, et ramène le patient à son état de
vieillissement : la prise en charge psychologique et le dépistage d'une dé-
pression réactionnelle font partie intégrante du traitement.
Items abordés :
Références
- Recommandations de bonne pratique sur traitement de l'arthrose HAS :
http://www.has-sante.fr/portail/jcms/c_1725979/fr/prise-en-charge-de-larth-
rose-le-paracetamol-en-premiere-intention-lors-des-crises-douloureuses
- Recommandations de bonne pratique sur les accidents des anticoagu-
lants HAS :
http://www.has-sante.fr/portail/upload/docs/application/pdf/2008-09/sur-
dosage_en_avk_situations_a_risque_et_accidents_hemorragiques_-_
synthese_des_recommandations_v2.pdf
- Guide sur les AVK de l'ANSM :
http://ansm. sante. fr/var/ansm_site/storage/orig inal/application/6d550a9311
848623e57d311 ccOebacbe.pdf
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CAS_C_L_l_N_IQ
_U_ E_n_ _8
0
Difficulté : 1
..,.,
Cas clinique n°8
.....,
Cas cliniques en gériatrie
QCM5
..,.
Cas clinique n°8
QCMS
..,.,
Cas clinique n°8
QCMIO
.......
Cas cliniques en gériatrie
Réponses commentées
Q1:C
La présentation est assez typique mais même une simple céphalée persis-
tante et inhabituelle chez le sujet âgé doit faire suspecter une maladie de
Horion, tout comme un syndrome inflammatoire traînant.
Ici, la patiente présente des céphalées parfois unilatérales, une symptoma-
tologie évocatrice de pseudo-polyarthrite rhizomélique, un amaigrissement
et une fébricule : peu de doutes à avoir.
La VS augmentée est le premier examen à récupérer.
D'autres seront sûrement nécessaires notamment pour rechercher un dia-
gnostic différentiel mais la VS (ou la CRP) sera le premier examen qui nous
orientera vers un Horion.
Attention il faudra aussi penser aux diagnostics différentiels de la maladie
de Horion, à savoir :
- infection : notamment une endocardite subaiguë pouvant également se
manifester par des douleurs articulaires ou un foyer infectieux profond ;
- une pathologie néoplasique : AEG, sujet âgé et fébricule : le terrain est
propice ;
- autres causes rhumatologiques différentielles devant le tableau de pseudo-
polyarthrite rhizomélique.
Q2: B
Sans même lire l'énoncé du résultat de l'examen ophtalmologique, le dia-
gnostic est facile à trouver. En effet par argument de fréquence, la NOIAA
est le premier diagnostic à évoquer devant une baisse d'acuité visuelle avec
œil blanc sur maladie de Horion.
D'autres atteintes sont possibles (OACR, NORB) mais moins fréquentes.
La description du fond d'œil vous confortera vers la NOIAA qui est un dia-
gnostic clinique !
L'angiographie à la fluorescéine est trés utile néanmoins :
- elle confirme la présence de l'œdéme papillaire ;
- elle peut mettre en évidence des signes d'ischémie choroïdienne associée
(défaut de remplissage choroïdien), !rés en faveur d'une origine artéritique
(maladie de Horion) de la NOIAA.
Cas cliniques en gériatrie
Q3 :CE
Le scotome arciforme de Bjerrum est également dû à une atteinte du nerf
optique, il apparaît en arc-de-cercle et est également relié à la tâche aveugle.
Il est typique du glaucome chronique à angle ouvert.
Q4:ABD
Il existe deux étiologies à retenir dans la NOIAA:
- l'origine artéritique (maladie de Horton) ;
- l'origine non artéritique (artériosclérose).
QS:ABCDE
Ce sont tous des signes pouvant être retrouvés dans la maladie de Horton.
B : La maladie de Horton peut donner plusieurs complications vasculaires
pouvant aller jusqu'à l'infarctus du myocarde par coronarite.
Q6:AC
L'échographie peut retrouver un signe très évocateur au niveau des troncs
supra-aortiques et surtout de l'artère temporale : un halo circonférentiel hy-
poéchogène avec la lumière circulante bien centrée : si le terrain est évoca-
teur c'est un signe pathognomonique de la maladie.
Elle peut servir à guider le geste de la biopsie d'artère temporale. Le côté est
choisi en fonction de la palpation d'un pouls temporal ou non mais possible-
ment en fonction de la présence ou non des signes échographiques.
Aucun examen n'est absolument indispensable avant d'instaurer le traite-
ment d'attaque notamment lorsqu'une atteinte ophtalmologique est présente
(hormis le bilan infectieux de base avant instauration des corticoïdes) même
pour la biopsie d'artère temporale qui ne se fera qu'après instauration du
traitement.
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Cas clinique n°8
Q7:CE
On fait la biopsie du côté où le pouls temporal est absent.
À défaut on peut se servir de l'échographie des artéres temporales.
Le prélévement se fait sous anesthésie locale aprés arrêt des AVK et relais
par héparine.
Il doit être suffisamment long (plus d'un cm selon les ouvrages ou de 3 cm
selon d'autres) pour limiter le risque de faux-négatif, l'atteinte étant segmen-
taire et focale.
Le résultat n'est pas faussé par l'instauration récente de la corticothérapie et
ne doit donc pas retarder son instauration.
QB:BE
- Panartérite segmentaire et focale avec granulome inflammatoire atteignant
les 3 tuniques et présence de cellules géantes.
- Destruction de la limitante élastique interne .
- Thrombus intra-luminal, nécrose fibrinoïde.
Un résultat normal n'exclut pas le diagnostic (mais en général, on ne réitére
pas l'examen).
Q9:DE
Du fait de l'atteinte visuelle, le traitement initial est la corticothérapie par
voie intraveineuse à la dose d'1 g par jour de méthylprednisolone pendant
3 jours.
Aprés seulement, on fait un relais par corticothérapie orale à la dose d'1 mg/
kg/jour.
Le traitement ne permet pas une récupération de l'acuité visuelle de l'œil
atteint de NOIAA mais sert surtout à éviter une atteinte de l'œil adelphe.
La durée du traitement est classiquement de 18 mois avec diminution pro-
gressive de la dose de corticoïde tout en gardant la posologie minimale ef-
ficace.
Q10: ACDE
B. Chez la personne âgée, on évite les régimes hypocaloriques. On retien-
dra surtout que le régime doit être pauvre en sel d'autant que la patiente est
hypertendue, et hyperprotidique.
..,.
Cas cliniques en gériatrie
Q11: ABCDE
La corticothérapie entraîne une démargination des polynucléaires neutrophiles.
Face au bilan les deux étiologies majeures à évoquer sont le sous-dosage en
corticoïdes provoquant une reprise de la maladie causale, et l'apparition d'une
infection intercurrente chez la patiente prédisposée de par son traitement.
Sans faire d'examen complémentaire, la clinique permettra de faire la diffé-
rence entre ces deux possibilités : soit la reprise des symptômes initiaux, soit
l'apparition d'un point d'appel clinique associé au syndrome infiammatoire.
Items abordés :
..,.,
CAS_C_L_l_N_IQ
_U_ E_n_
0
_9
Difficulté : 1
. .,.,
Cas cliniques en gériatrie
A - Parasitose intestinale
B - Maladie de Horton
C - Maladie néoplasique
D - Syndrome dépressif majeur
E - Anorexie mentale
QCM2
..,.
Cas clinique n°9
QCM3
QCM~
A - Perte de poids
B - Transthyrétine
C - Mesure du pli adipeux
D - Indice de Masse Corporelle
E - Albuminémie
Cas cliniques en gériatrie
QCM6
..,.,
Cas clinique n°9
QCM7
A- Un érythème noueux
B - Une escarre sacrée stade 0
C - Une escarre sacrée stade 1
D - Une dermatophytose
E - Un début de gangrène de Fournier
QCMS
A - La mobilisation de la patiente
B - Le massage de la zone
C - Une renutrition efficace
D - La mise en place d'un support adapté lorsque la pa-
tiente est au fauteuil
E - Toutes les propositions sont exactes
..,..
Cas cliniques en gériatrie
QCM9
4')0
Cas clinique n°9
QCMIO
QCM Il
QCMl2
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Cas clinique n°9
Réponses commentées
Q1 :BCD
D'après l'ènoncè il faut èvoquer impèrativement une maladie de Horion (cèpha-
lèes chez personne âgèe avec altèration de l'ètat général et perte de poids).
Il faut également évoquer une pathologie néoplasique du fait du terrain, de
l'altération de l'état général et de la clinique : céphalée (métastases céré-
brales ?), arthralgies et rachialgies (métastases osseuses ?).
La perte de poids peut également rentrer dans le cadre d'un syndrome
dépressif majeur dans un contexte de deuil récent, date à laquelle la perte
de poids a commencé.
L'anorexie mentale est l'anorexie « maladie » alors qu'ici l'anorexie est un
symptôme s'incluant habituellement dans la triade « anorexie, amaigrisse-
ment, altération de l'état général » d'une pathologie plus générale. On ne de-
vient pas anorexique mentale à 79 ans (en tout cas ce n'est pas ce à quoi on
pense en premier lieu en lisant l'énoncè).
Q2:ABCD
La maladie de Horion peut toucher les artères pulmonaires et provoquer
une toux sèche rebelle.
Les IEC d'introduction récente sont aussi une cause possible de toux re-
belle lorsque toutes les autres étiologies ont été écartées.
Q3:BCD
Les céphalées dans les accès migraineux aigus typiques évoluent par
crises qui durent de 4 à 72 heures. Elles sont unilatérales mais ne touchent
pas toujours le même côté. Il existe un caractère pulsatile aggravé par l'ef-
fort et imposant le plus souvent le repos au calme et dans le noir.
Les signes associés sont une photo-phonophobie, des nausées et/ou des
vomissements.
Les auras précèdent la crise de moins d'une heure classiquement et aug-
mentent de façon progressive en tâche d'huile : elles sont de plusieurs
types (ophtalmique, sensitive etc.)
Q4:ADE
Selon l'HAS, 4 items à utiliser pour diagnostiquer une dénutrition du sujet âgé :
Perte de poids ; IMC ; Albuminémie ; MNA.(Mini Nutritional Assessment)
Cas cliniques en gériatrie
QS:C
Dans ses recommandations de 2007, la Haute Autorité de Santé a formulé
des critères de diagnostic pour identifier facilement une OPE modérée ou
sévère. La présence d'un critère suffit à poser le diagnostic. Mais si chacun
des critères diagnostiques considéré isolément n'est pas très spécifique, la
présence de plusieurs critères renforce le diagnostic de OPE. Ici l'IMC de la
patiente est de 18,5 kg/m2. Ici la patiente a perdu 10 kg en 6 mois, soit 16 %
de son poids corporel : elle est d'emblée classé dans la dénutrition sévère
quels que soient les résultats des autres données.
Q6:AC
Selon l'HAS, les objectifs sont :
-Apports protéiques de 1,2 à 1,5 g/kg/jour
- Apports calciques de 1,5 g/jour
-Apports énergétiques de 30 à 40 kcal/kg/jour
Q7:C
Les pathologies mycosiques se forment au niveau des zones de macéra-
tion donc plutôt au niveau du pli inter-fessier qu'au niveau du sacrum.
Une gangrène de Fournier commence par l'atteinte du périnée avant de
s'étendre. L'érythème noueux n'a strictement rien à voir avec le cas. Un
érythème sur point d'appui ne disparaissant pas à la vitro-pression dans un
contexte de dénutrition protéino-énergétique sévère doit faire évoquer le
diagnostic d'escarre (stade 1, il n'existe pas de stade 0).
4 A'>
Cas clinique n°9
QB:ACD
Les massages de la zone ne sont pas indiqués car favorisent les escarres
par cisaillement.
Les escarres :
Stade 1 : rougeur ne disparaissant pas à la pression ;
Stade 2 : phlycténe ou phlycténe ouverte ;
Stade 3 : escarre avec perte de substance superficielle ;
Stade 4 : escarre avec perte de substance mettant à nu les éléments en
profondeur.
Q9:BE
Devant une anémie microcytaire sans atteinte des autres lignées dans ce
contexte:
-Anémie par carence martiale (défaut d'apport dans un contexte d'anorexie
et de dénutrition, hémorragie passée inaperçue ?)
- Syndrome inflammatoire lié à la maladie de Horton.
La carence en acide folique donne une anémie macrocytaire. S'il existe une
carence en acide folique et en fer, on peut observer une anisocytose sur le
frottis sanguin (des GR sont microcytaires et d'autres sont macrocytaires).
La créatininémie est normale : ce qui n'écarte pas à elle seule le diagnostic
d'insuffisance rénale car la patiente présente une dénutrition protéino-éner-
gétique sévére. Cependant, la clairance de la créatinine est normale, per-
mettant d'exclure le diagnostic d'insuffisance rénale. L'insuffisance rénale
donne normalement des anémies normocytaires.
Q10 : ABCE
Globalement on peut retrouver toutes les manifestations biologiques de l'in-
flammation : VS et CRP augmentées, hyper alpha2 globulinémie, élévation
du fibrinogéne, thrombocytose réactionnelle.
On retrouve parfois une cholestase anictérique et parfois une cytolyse hé-
patique.
La présence d'anticorps antiphospholipides a été retrouvée chez 30 % des
malades avec maladie de Horton.
Il n'y a pas plus fréquemment d'autres auto-anticorps (facteur rhumatoïde,
anticorps antinucléaires) chez les patients atteints de pseudopolyarthrite
rhizomélique ou de maladie de Horton qu'il n'y en a dans la population
générale d'âge équivalent.
...,
Cas cliniques en gériatrie
Q11 : DE
La corticothérapie ne peut pas négativer le prélévement en si peu de temps. Il
faut mettre les patients chez qui on suspecte une maladie de Horion !rés rapide-
ment sous traitement pour limiter le risque d'atteinte ophtalmique : la BAT sera
réalisée au décours. En cas de résultat négatif, on pourra répéter le prélévement
au niveau de l'artère contra-latérale (peu fait en pratique), mais le caractère seg-
mentaire et focal de la panartérite n'exclut pas le diagnostic en cas de négativité.
Q12: BOE
Le signe de la « coquille d'œuf » apparaît au stade 3 de la maladie. Au
stade 1, les radiographies sont normales et on peut s'aider d'autres exa-
mens comme la scintigraphie osseuse, le scanner ou l'IRM qui est l'examen
le plus performant.
Ostéonécrose aseptique de la tête fémorale : au tout début, lorsque la radio-
graphie ne montre aucun signe (STADE 1), l'IRM apporte une aide importante
pour faire le diagnostic d'ostéonécrose de hanche. Le signe radiologique le plus
précoce est une densification au sein de la tête fémorale, avant l'apparition de
sclérose et de kystes (STADE Il), puis un effondrement osseux et une dissection
sous-chondrale (signe de la «coquille d'œuf »)ou la perte de la sphéricité de la
tête fémorale (STADE Ill). Le stade suivant est l'arthrose (STADE IV).
Références
Dénutrition sujet âgé: http://www.has-sante.fr/portail/upload/docs/applica-
tion/pdf/synthese_denutrition_personnes_agees.pdf
Items abQrdés :
certaines consultations.
Vous voyez Monsieur P, 77 ans qui présente une altération
de l'état général depuis 3 mois avec asthénie, anorexie et
amaigrissement de 4 kg en 3 mois.
Il a toujours mal au dos, mais c'est cette « foutue arthrose »
selon lui.
Il fume un paquet par jour depuis l'âge de 25 ans. Ses
autres antécédents sont : une hypertension artérielle trai-
tée par bisoprolol (Cardensief&), une appendicectomie dans
l'enfance.
Vous examinez votre patient et réalisez un toucher rectal
qui retrouve un nodule pierreux de plus de la moitié du lobe
gauche de la prostate sans extension extra-capsulaire à priori.
Il n'existe pas d'atteinte ganglionnaire périphérique.
Un dosage des PSA totaux vous revient à 24 nglmL
Cas cliniques en gériatrie
A - Cancer du sein
B - Cancer du côlon
C - Cancer du col de l'utérus
D - Cancer de la prostate
E - Toutes les réponses sont exactes
QCM2
....
Cas cliniques en gériatrie
QCM5
A- T1
B-T2a
C- T2b
D-T2c
E-T3a
Cas clinique n°10
QCM7
1 QCM9
A - La fuite en avant
B - Le déplacement
C - La banalisation
D - La régression
E - La fausse réassurance
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Cas clinique n°10
QCMIO
A - Prostatectomie totale
B - Radiothérapie externe
C - Curiethérapie
D - Pulpectomie bilatérale
E - Blocage androgénique hormonal
1 QCMl2
QCMl3
..,.,
Cas cliniques en gériatrie
QCM ILI
QCMl6
Réponses commentées
Q1:D
Les trois premiers sont soumis au dépistage de masse par la mammogra-
phie, le test Hémoccult, et le frottis cervico-vaginal.
Le cancer de la prostate a un dépistage individuel.
Q2:ACE
Dépistage individuel recommandé selon l'AFU :
- pour âge > 50 ans dans la population générale ;
- pour âge > 45 ans chez le patient ayant des antécédents familiaux (2 pa-
rents proches atteints du cancer de la prostate), ou d'origine africaine/
antillaise;
- par dosage du PSA et TR ;
- chez le patient ayant une espérance de vie> 10 ans.
Le rapport PSA libre/total apporte une aide en cas de première série de
biopsies négatives pour indiquer de nouvelles biopsies ou préciser le rythme
de surveillance.
Le rapport PSA libre/total est plus bas en cas de cancer qu'en cas d'hyper-
trophie bénigne de prostate. Un rapport supérieur à 25 % permettrait d'éviter
des biopsies inutiles, mais ne pas faire de biopsie dans ce cas entraîne un
risque de 5 à 10 % de méconnaître un cancer.
•cc
Cas cliniques en gériatrie
QJ:ABD
Le patient doit remplir une fiche de consentement écrit avant de subir le
geste.
Les complications les plus fréquentes sont : la rétention aiguë d'urines, la
prostatite, et les saignements (hémospermie, hématurie).
Une antibioprophylaxie est administrée au patient couvrant les BGN et les
anaérobies : classiquement une quinolone comme Oflocet 400 mg 1 heure
avant la biopsie (ou de la ceftriaxone 1 g si allergie).
Un bilan pré-thérapeutique est nécessaire avec notamment une NFS, un
bilan d'hémostase et un ECBU.
(NB : en cas de traitement par AVK, il faudra faire un relais par héparinothé-
rapie).
L'anesthésie est locale mais le nombre de biopsies est entre 10 et 12 au
minimum.
Q4:D
Le bilan est quasiment complet mais il manque les hémocultures qui sont un
élément primordial dans une question sur le versant infectieux.
Il faut drainer les urines pour faire le prélévement de l'ECBU et soulager le
patient, mais :
- Penser effectivement à clamper le montage tous les 500 cc pour éviter le
claquage vésical.
- Penser à perfuser et hydrater le patient pour compenser un éventuel syn-
drome de levée d'obstacle.
- Penser que dans un contexte de prostatite, la sonde urinaire est contre-
indiquée et qu'il faut poser un cathéter sus-pubien.
Un traitement alpha-bloquant n'est pas contre-indiqué et aidera le patient à
reprendre une diurése.
L'antibiothérapie de choix sera une C3G associée à un aminoside car le
patient a déjà bénéficié d'une antibio-prophylaxie par une quinolone avant la
réalisation des biopsies prostatiques.
QS :C
Cliniquement la taille de la tumeur correspond à un T2b car elle est plus
grande que la moitié d'un lobe.
Cas clinique n°10
Q6:BDE
La classification de D'Amico s'appuie sur la valeur du PSA, le toucher rectal,
et le score de Gleason.
D'après la classification de D'Amico, le cancer de prostate est à risque élevé :
En effet le PSA > 20 ng/mL le classe directement dans la case « risque
élevé » même s'il nous manque effectivement le score de Gleason.
Cette classification permet de définir s'il est nécessaire ou non de réaliser un
bilan d'extension : pour un risque élevé comme ici, la question ne se pose
pas et un bilan d'extension sera à réaliser.
Le score de Gleason est fondé sur le degré de différenciation (degré d'agres-
sivité) de la tumeur, coté du grade 1 à 5.
Ce score est la somme des deux grades le plus fréquemment représentés
dans la tumeur analysée. Il varie de 2 à 1O. Le score de 2 correspond à une
tumeur très proche d'un tissu bénin (cancer bien différencié). Plus le score
est élevé, plus la tumeur est agressive (indifférenciée).
Classification de D'Amico
- Risque faible : PSA < 10 ng/mL ET score de Gleason :S 6 ET stade clinique
T1c ou T2a.
- Risque intermédiaire : PSA compris entre 10 et 20 ng/mL ou score de Glea-
son de 7 ou stade T2b.
- Risque élevé : PSA > 20 ng/mL ou score de Gleason ~ 8 ou stade clinique T2c.
Q7:BCD
L'échographie endorectale n'est pas indiquée dans le bilan d'extension du carci-
nome prostatique mais uniquement pour la réalisation des biopsies transrectales.
Les explorations sont indiquées ici car le risque est élevé selon la classifi-
cation de D'Amico:
.
.,..,
Cas cliniques en gériatrie
QB:CDE
La fameuse consultation d'annonce d'une maladie grave.
Toujours une grille de correction différente lors des différentes questions po-
sées sur cet item. Je me suis essentiellement servi des écrits de l'HAS sur
ce sujet (lien en fin du cas clinique).
La premiére proposition est un piége. Vous êtes un interne du service, et
même si en pratique vous ferez seul l'annonce du diagnostic, c'est normale-
ment un médecin référent qui s'en charge.
Il est écrit noir sur blanc que le patient et le médecin doivent être assis face
à face. C'est un moyen de se mettre au même niveau que le patient, et cela
oblige le médecin à prendre son temps pour l'annonce.
Le patient ne doit pas être nécessairement vu seul, il peut choisir d'être
accompagné de sa personne de confiance ou même d'un membre du per-
sonnel soignant.
Il faudra adapter son discours pour le rendre compréhensible au patient et
délivrer l'information petit à petit avec possibilité de revoir le patient dans
une autre consultation rapprochée pour lui laisser le temps de « digérer les
données ».La consultation devra être retranscrite à l'écrit dans le dossier du
patient, accessible à tous les acteurs de la prise en charge.
Q9:BD
La question est assez difficile et les mécanismes de défense proposés sont
des mécanismes mélangés que peuvent adopter le patient ou le soignant.
Voici un récapitulatif de l'HAS.
Les mécanismes de défense des soignants face à l'annonce d'un diagnostic
difficile : (selon l'HAS) :
L'identification projective : mécanisme le plus fréquemment utilisé qui vise
à attribuer à l'autre ses propres sentiments, réactions, pensées ou émotions. Il
permet au soignant de se donner l'illusion qu'il sait ce qui est bon pour le patient.
•co
Cas clinique n°10
Q10: DE
Le cancer est métastatique donc le traitement sera palliatif à ce stade par
suppression androgénique.
Le blocage androgénique sera médical (hormonothérapie) ou chirurgical
(pulpectomie bilatérale).
Q11: c
Le patient présente l'effet FLARE-UP qui est dû au fait qu'il ait été traité
exclusivement par un agoniste de la LHRH qui a pour but d'en saturer la
voie. Seulement les premiéres doses provoquent un effet rebond avec élé-
vation brutale de la testostérone avant son effondrement. Cet effet peut être
prévenu par la co-prescription d'un anti-androgéne pendant environ 1 mois
(acétate de ciprotérone -Androcur).
Donc le patient a bien reçu son injection de Décapeptyl et le phénoméne est
normal compte tenu de son ordonnance.
Le patient aurait pu aussi être traité directement par un antagoniste de la
LHRH qui aurait évité de recourir à un anti-androgéne.
Q12: BOE
Les effets secondaires sont nombreux, majoritairement liés à la baisse de
la testostérone :
- sexuel : chute de la libido, dysfonction érectile ;
- bouffées de chaleur ;
- gynécomastie ;
- généraux : ostéoporose, majoration du diabète, du taux de cholestérol ou
de l'hypertension artérielle, prise de poids ou obésité, cardiopathie eUou
maladie dégénérative neurologique (syndrome métabolique) ;
- plus spécifique en fonction des traitements : cytolyse hépatique, fibrose
pulmonaire.
Source : Association française d'urologie
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Cas clinique n°10
Q13: B
Toutes les autres propositions peuvent être applicables dans le cadre des
douleurs osseuses métastatiques mais l'amitrypliline n'a pas d'effet dessus.
On s'en sert plutôt dans le traitement des douleurs neuropathiques.
Q14: BCDE
Le patient présente une hypercalcémie :
- Calcémie corrigée : calcémie mesuré+ 0,02 (40 - albumine)
- Calcémie corrigée : 3,15 + 0,02(40-15) = 3,65 mmol/L
Prise en charge :
- ECG en urgence et scope cardio-tensionnel.
- Hyperhydratation intraveineuse par sérum physiologique.
- Biphosphonates intraveineux.
- Calcitonine selon les ouvrages en IV ou IM.
- Possibilité de réaliser une diurése forcée aprés réhydratation (controver-
sé) : rarement fait en pratique.
- Épuration extrarénale dans les cas compliqués.
Q15: ACD
Vous l'aurez compris, un patient à un stade de cancer multimétastasé qui
s'aggrave va vous faire interroger sur l'item de soins palliatifs. Ainsi, il faut
privilégier le confort des malades et leur qualité de vie.
Pas d'acharnement thérapeutique : les injections de l'hormonothérapie ne
sont plus utiles. Prise en charge de la douleur à un niveau adapté : le patient
prenait déjà de la morphine, les patchs de Durogésic sont adaptés à la situation
(attention action en 12 h donc à poser juste au moment de la demiére prise
per-os de morphine).
Il faut lutter contre l'encombrement bronchique : kinésithérapie respiratoire,
fibroaspiration et scopolamine. (À noter que les morphiniques sont égale-
ment utilisés pour réduire la sensation de dyspnée du patient).
Aucune thérapeutique invasive, même pour l'alimentation (pas d'alimenta-
tion par sonde), privilégier les soins de bouche.
Prévention des escarres avec matelas adapté et kinésithérapie pour lutte
contre l'enraidissement et les rétractions.
Prise en charge psychologique du patient et de l'entourage, lutte contre l'an-
xiété par un traitement anxiolytique adapté.
Cas cliniques en gériatrie
Références
Cancer de prostate :
http://www.has-sante.fr/portail/upload/docs/application/pdf/2012-03/ald_30_
guide_ prostate_web.pdf
Annonce d'une mauvaise nouvelle :
http://www.has-sante.fr/portail/upload/docs/application/pdf/2008-10/mauvai-
senouvelle_vf.pdf
Accompagnement d'un malade en fin de vie :
http://www.has-sante.fr/portail/upload/docs/application/pdf/Accompagne-
ment_court.pdf
Items abordés :
..,.,
CAS CLINIQUE n· 11 ,
Difficulté : 2
QCMI
QCM~
QCM5
QCM7
QCMB
A - Une splénomégalie
B - Des atteintes nodulaires violacées des doigts
C - Une pression artérielle différentielle pincée
D - Des hémorragies au fond d'œil
E - Toutes les propositions sont vraies
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Cas clinique n°11
QCMIO
....
Cas cliniques en gériatrie
QCMl2
A- IRM myocardique
B - Radiographie du thorax
C - Échographie trans-thoracique
D - Échographie trans-œsophagienne
E - Scanner thoracique
Cas clinique n°11
QCMl3
.....,
Cas cliniques en gériatrie
Réponses commentées
Q1:C
La patiente est en arythmie complète par fibrillation auriculaire ayant en-
traînè une insuffisance ventriculaire gauche.
Q2:ACD
La patiente est en ètat d'insuffisance cardiaque : il faut administrer le traite-
ment de l'œdème aigu pulmonaire : oxygènothèrapie et diurètique de l'anse
au minimum (dèrivés nitrés IV en plus en fonction de l'hémodynamique)
Il faut ensuite traiter la cause de cette décompensation cardiaque : l'état
d'arythmie cardiaque par fibrillation auriculaire :
- Prendre en charge le risque embolique avec mise sous HNF
- Ralentir l'ACFA mal tolérée par administration de digitaliques
La réduction chimique par amiodarone ne se fait pas en urgence avant un
contrôle de la TSH et un contrôle échographique trans-œsophagien élimi-
nant un thrombus intracardiaque
....
Cas clinique n °11
QJ:B
La patiente présente une insuffisance cardiaque diastolique du sujet âgé à
fonction systolique conservée.
Les troubles de la relaxation et l'inversion du rapport E/A en témoignent.
Cette insuffisance cardiaque décompense souvent lors d'un passage en
ACFA car le ventricule moins compliant se remplit difficilement sans la sys-
tole auriculaire.
Le rapport E/A refléte le flux sanguin qui remplit le ventricule de façon pas-
sive lors de l'ouverture des valves par rapport au flux qui remplit le ventricule
pendant la systole auriculaire. Chez un sujet normal le flux « passif » est
plus important que lors de cette systole auriculaire. Chez notre patiente, il
est inversé.
L'hypertrophie myocardique concentrique est révélatrice d'une cardiopathie
hypertensive, signe que l'équilibre de la pression artérielle de la patiente
n'était pas optimal.
Q4:BE
Le score CHAD2DS2VASc est utile pour savoir si le bénéfice est supérieur
au risque de mettre la patiente sous anticoagulant en le comparant à un
score hémorragique (type HASBLED ou HEMORR2HAGES) en cas de fi-
brillation auriculaire.
Ses items sont :
- Insuffisance cardiaque : 1 point
- HTA : 1 point
- Âge > 65 ans : 1 point
- Âge > 75 ans : 2 points
- Diabéte : 1 point
-ATCD d'AVC/AIT (Stroke): 2 points
- Pathologie vasculaire (IDM, AOMI, athérome aortique) : 1 point
- Sexe féminin : 1 point
Le score n'est donc pas inférieur à 5 chez notre patiente.
QS:D
Le rappel du vaccin antitétanique se fait tous les 10 ans chez l'adulte.
Cas cliniques en gériatrie
C'est une anatoxine qui stimule l'immunité et qui n'existe plus actuellement
sous forme monovalente.
Pour rappel, il existe trois sortes de vaccins : les vivants atténués, les inacti-
vés, les antigénes vaccinaux purifiés (dont fait partie le vaccin antitétanique)
La radiographie du coude est à réaliser au cas par cas :
- Cependant chez la personne âgé, il est très facile de passer à côté d'une
fracture car les symptômes sont souvent plus frustres : si fracture il y a,
celle-ci sera considérée comme ouverte.
- La patiente va bénéficier quoi qu'il arrive d'une radiographie de sa hanche
droite, donc réaliser en même temps un cliché du coude est aisé.
- Dernier argument pour vous convaincre : la radiographie permet de déceler
d'éventuels corps étrangers dans la plaie. Le verre est radio-opaque et
sera vu à la radiographie.
Si une plaie est souillée il faut instaurer après désinfection, retrait des corps
étrangers et parage de la plaie, une antibiothérapie probabiliste, à bonne
pénétration cutanée, active contre le staphylocoque doré et les BG négatifs
(type Amoxicilline-Ac clavulanique pendant 5 j).
Q6:AC
Les fractures du col fémoral se classent en deux sortes : les fractures cer-
vicales vraies et les fractures pertrochantériennes : leurs évolutions sont
différentes l'une de l'autre.
En effet la face postérieure du col du fémur possède des rapports anato-
miques intimes avec l'artère circonflexe postérieure, principal élément de
vascularisation de la tête fémorale. Lors d'une fracture cervicale, cette artère
peut être lésée et entraîner une complication majeure : la nécrose aseptique
de la tête fémorale.
Cette artère circonflexe postérieure n'est pas atteinte lors d'une fracture per-
trochantérienne, n'exposant pas la tête fémorale à un risque de nécrose.
Une autre complication majeure pouvant survenir après le traitement ortho-
pédique ou chirurgical est la pseudarthrose du col fémoral, apanage des
fractures cervicales vraies.
Les classifications de GARDEN et PAUWELS sont toutes deux utilisées
dans les fractures cervicales vraies.
Cas clinique n°11
Q7:BCE
On observe une fermeture de l'angle cervico-diaphysaire (inférieur à 125°) :
la fracture est donc déjà déplacée et le déplacement est en coxa vara avec
horizontalisation des travées osseuses : élimine la Garden 1 et 2.
Il persiste un contact entre la tête et la diaphyse fémorale: Garden 3.
Rappel:
Garden 1 : Coxa Valga = Verticalisation des travées. Engrénement.
Garden Il : Absence de déplacement. Engrènement possible.
Garden Ill : Coxa Vara = Horizontalisation des travées. Absence d'engrènement.
Garden IV : Coxa Vara = Horizontalisation des travées. Perte de contact
entre la tête et le col. Risque d'ostéonécrose de la tête fémorale.
GARDE 1 GARDE a
QB :ABD
Dans l'immédiat, soulager la patiente avec traitement antalgique évidemment.
Mise en traction et immobilisation du membre également indiquées.
Consultation d'anesthésie et mise à jeun.
.....
Cas cliniques en gériatrie
Bilan préopératoire
Concernant le traitement étiologique, une fracture de Garden 3 chez le sujet
de plus de 60 ans impose un traitement chirurgical non conservateur par
arthroplastie.
L'évaluation de l'indication chirurgicale peut être revue dans les cas d'altération
majeure de l'état général du patient, et il est vrai que dans notre cas la patiente
a pas mal d'antécédents notamment cardiaques. C'est pourquoi j'ai rajouté la
mention « aprés consultation anesthésique» qui voulait dire « après accord de
l'anesthésiste pour endormir la dame » (et la réveiller si possible).
Q9:ABD
Signes cliniques extracardiaques de l'endocardite bactérienne : SEPHORA
Splénomégalie. Erythéme palma-plantaire de JANEWAY. Purpura vascu-
laire. Hippocratisme digital et hémorragies sous-unguéales et conjoncti-
vales. Osier: faux panaris. Roth : rétinite associant exsudats et hémorragies.
Anévrysmes mycotiques.
La pression artérielle différentielle est au contraire élargie (grande différence
entre la PAS et la PAO) signant une insuffisance aortique.
Q10: ABD
Les critéres de Dukes :
2 critéres majeurs :
- Hémocultures positives :
. 2 HC+ à germes typiques ;
. sinon, soit 3/3 (ou la majorité si plus de 3 hémocultures) espacées d'au
moins 1 h entre la 1" et la dernière
. soit 2 HC + espacées de plus de 12 h.
- Écho : lésion caractéristique d'endocardite ou nouveau souffle de régurgi-
tation valvulaire.
5 critères mineurs :
- Cardiopathie à risque ou toxicomanie intraveineuse.
- Fièvre > ou = 38°C.
- Phénomènes vasculaires et / ou immunologiques.
- HC+ mais ne répondant pas aux critères définis ci dessus.
- Échocardiographie d'aspect compatible sans être un critère majeur.
Diagnostic certain : 2 critères majeurs ou 1 critère majeur + 3 critères mi-
neurs ou 5 critères mineurs.
4"70
Cas clinique n °11
Q11: BCD
Hémocultures répétées :
3 PAIRES en 24 heures (séparées d'une heure) aéro- et anaérobies aprés
avoir prévenu le laboratoire de bactériologie de la suspicion d'endocardite
(les cultures doivent être gardées longtemps).
Répéter les hémocultures aux pics tensionnels, fébriles et en cas de frissons.
Prélévement de toute porte d'entrée suspectée !
Q12: D
Sensibilité proche de 1OO % !
Q13: ABE
D'aprés l'histoire de la maladie, l'endocardite est causée par un strepto-
coque oral. La patiente n'est pas porteuse de valve prothétique et est aller-
gique à la pénicilline.
Dans ce contexte l'antibiothérapie recommandée est la bithérapie vancomy-
cine et gentamicine pendant 2 semaines puis la vancomycine en monothé-
rapie pendant 4 semaines pour une durée totale de 6 semaines.
La patiente ne faisait pas partie du groupe A dit des patients « à risque »
de développer une endocardite infectieuse au moment où elle a réalisé ses
soins dentaires : aucune antibiothérapie n'était indiquée à ce moment là.
En revanche, le fait d'avoir développé une endocardite infectieuse la place
dans ce fameux groupe A pour de prochains soins dentaires : l'antibio-pro-
phylaxie sera de l'amoxicilline 1 h avant le geste ou de la clindamycine en
cas d'allergie comme dans notre cas.
Q14: CE
L'espace PR est constant.
Une onde P sur 2 est bloquée.
Le résultat du tracé montre un BAV 2 Mobitz 2 type 2/1 .
Son apparition dans ce contexte est trés évocatrice d'un abcès de l'anneau
atteignant alors le faisceau de His.
Après imagerie de contrôle pour certifier le diagnostic, une intervention
chirurgicale sera nécessaire.
Cas cliniques en gériatrie
Références
Cardiopathies valvulaires graves chez l'adulte :
http://www.has-sante.fr/portail/upload/docs/application/pdf/2008-07/guide_
medecin_ald_S_valvulopathies.pdf
Items abordés :
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CAS CLINIQUE n· 12 ,
Difficulté : 1
A- Un rétrécissement urétral
B - Un cancer de la prostate
C - Un cancer de la vessie
D - Une vessie neurologique
E - Une infection des voies urinaires
QCM2
A - Abstention thérapeutique
B - Extraits végétaux type Permixon
C - Alpha-bloquant type Alfuzosine
D - Inhibiteur de la 5 alpha-réductase type Duastéride
E - Traitement chirurgical
QCM~
QCM5
A - Diminution de la libido
B - Éjaculation verge molle
C - Persistance d'érection nocturne/matinale
D - Apparition brutale du trouble
E - Conflits conjugaux et troubles de l'humeur associés
QCM6
40A
Cas clinique n°12
QCM7
A-TSH
B - Folates globulaires
C - Vitamine 812
D - Test de Coombs
E - Fer sérique
QCMIO
QCMl2
400
Cas clinique n°12
QCMl3
QCMI~
A - Fibrose > 50 %
B - Moelle pauvre
C - Plasmocytes dystrophiques > 10 %
D - Blastes > 20 %
E - Aucune réponse
Cas cliniques en gériatrie
Réponses commentées
Q1:CE
Signes fonctionnels :
Signes irritatifs = troubles de la retenue, pollakiurie, impériosité, fuites uri-
naires.
Diagnostics différentiels : infection urinaire, tumeur vésicale, calcul vésical
ou corps étranger autre, potomanie.
Signes obstructifs =trouble de la vidange vésicale avec diminution de la
force du jet et augmentation de la durée de la miction.
Diagnostics différentiels : rétrécissement urétral, prostatite, cancer de pros-
tate, vessie neurologique.
Q2:E
Les examens à demander sont :
- Débimétrie urinaire.
- ECBU et sédiment urinaire.
- Créatininémie.
- Échographie réno-vésico-prostatique.
- Fibroscopie vésicale (hématurie, signes irritatifs).
- Dosage du PSA total.
QJ:BCD
Vue la gêne du patient qui se dit « très ennuyé » par ses mictions (critère
de gêne considéré comme très important dans le questionnaire IPSS d'éva-
luation symptomatique de la prostate), il n'est pas indiqué de s'abstenir de
traiter.
Le traitement chirurgical n'est indiqué qu'en cas de complications (rétention
aiguë d'urine récidivante, rétention chronique avec mictions par regorge-
ment, calculs vésicaux, diverticules vésicaux symptomatiques, une insuf-
fisance rénale liée à l'HBP) ou échec d'un traitement médicamenteux bien
mené.
Dans les recommandations de l'HAS rien n'indique quel traitement médica-
menteux est à privilégier en première intention.
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Cas clinique n°12
Q4:BCDE
Retenir sur les traitements médicamenteux que :
Inhibiteurs de la Sa-réductase
- ! le volume de la glande et le PSA
- Effets indésirables = ! libido et volume de l'éjacula!
a-bloquants
- ! le tonus urétroprostatique
- Effets indésirables =hypotension orthostatique
QS:B
Orientation étiologique cause organique vs cause psychogène (AFU)
Q6:ABD
Il s'agit du TRAITEMENT DE RÉFÉRENCE en première intention. Ils faci-
litent, lors d'une STIMULATION SEXUELLE, la MYORELAXATION INTRA-
CAVERNEUSE et donc l'afflux sanguin vers le tissu érectile à l'origine de
l'érection.
Trois molécules sont actuellement disponibles, NON REMBOURSÉES par
la sécurité sociale :
• le sidanéfil (Viagra®) à la demande (prendre au moins une demi-heure
avant le rapport, efficace 6 à 10 heures) ;
Cas cliniques en gériatrie
Q7:ADE
En cas d'adénome volumineux (supérieur à 60 g), on procède à une adé-
nomectomie. La résection trans-urétrale de prostate ne doit pas durer plus
de 60 minutes du fait de l'utilisation de glycocolle comme produit d'irrigation
pouvant causer un TURP syndrome, complication mortelle de l'intervention.
Les autres effets secondaires sont l'éjaculation rétrograde (80 % des cas) et
le rétrécissement du canal urétral dans une part bien inférieure.
QB:CE
Anémie macrocytaire : car VGM > 1OO fi.
Arégénèrative car réticulocytes <120 OOO/mm3 .
Leuconeutropénie.
Thrombopénie donc accentuation du risque hémorragique.
Donc il existe une pancytopénie.
(Dire qu'il existe une bi-cytopénie impliquerait qu'une des trois lignées se-
rait normale).
Q9:ABC
Dans ce contexte il faut réaliser: un dosage de la vitamine 812, des folates,
etde la TSH.
Le bilan d'hémolyse est inutile avec cette biologie.
Cas clinique n°12
Q10: BC
Nous sommes dans l'item myélodysplasie.
Les facteurs de risque sont :
- La chimiothérapie.
- Les toxiques : le Benzéne est le plus classique. La responsabilité du taba-
gisme est !rés probable.
- Les irradiations : par des sources de rayons X, d'autant que le débit est
important et que le champ d'irradiation est large.
- Les maladies hématologiques acquises: aplasie médullaire et hémoglobi-
nurie paroxystique nocturne.
- Les maladies constitutionnelles : syndrome de Dawn, syndrome de Fanco-
ni, syndrome de Kostmann. Quoique rares, elles sont en relation avec des
anomalies géniques spécifiques éclairant la physiopathologie des SMD.
Cliniquement, il n'est pas rare d'observer une splénomégalie dans cette pa-
thologie.
Le myélogramme confirme le diagnostic et la biopsie médullaire n'est indis-
pensable et utile qu'en cas de moelle pauvre ou fibreuse ce qui est observé
dans 15 %des cas.
Q11: ABDE
Le score de Matutes est un score utilisé pour le diagnostic des leucémies
lymphoïdes chroniques !
Q12: ABD
La chimiothérapie doit être réservée à des patients jeunes dont le risque
d'évolution leucémique est élevé.
Pas d'indication chez le sujet âgé comme ici.
Prise en charge essentiellement symptomatique avec prévention des
risques infectieux, transfusion érythrocytaire et utilisation d'EPO, utilisation
de facteurs de croissance plaquettaires.
On évite effectivement autant que possible la transfusion plaquettaire pour
limiter le risque d'allo-immunisation.
La greffe allogénique est la seule thérapeutique curative des SMD. L'âge
élevé des patients fait préférer les greffes à conditionnement atténué, moins
toxiques que les greffes à conditionnement myélo-ablatif.
Cas cliniques en gériatrie
Q13: D
Attention il est demandé de donner les réponses fausses.
Les risques majeurs sont en effet :
- l'évolution vers une leucémie myéloblastique secondaire ;
- l'évolution vers l'insuffisance médullaire avec aggravation significative des
cytopénies.
Il faut surveiller de maniére réguliére l'hémogramme, la ferritinémie, et l'ap-
parition d'agglutinines irréguliéres en cas de transfusion pour dépister une
hémochromatose secondaire. Refaire des myélogrammes avec au moins
6 mois d'intervalle dans le suivi permet la surveillance de l'apparition des
blastes (donc la proposition D est fausse).
Les patients ayant une neutropénie doivent avoir à disposition des antibio-
tiques à large spectre à commencer au moindre probléme infectieux.
Source : HAS 2008
Q14: D
C'est la définition d'une leucémie aiguë !
Références
HBP : http://www.has-sante.fr/portail/upload/docs/application/pdf/
hbp_2003_recommandations.pdf
Syndromes myélodysplasiques : http://www.has-sante.fr/portail/
upload/docs/application/pdf/guidem_syndrome_myelo_version_
web_2008_05_20~8_32_46_696.pdf
ttems abordés :
A - Endocardite bactérienne
B - Pneumopathie aigüe communautaire droite
C - Pneumopathie aigüe nosocomiale droite
D - Embolie pulmonaire
E - Infection grippale
A-Son âge
B - Ses conditions de vie
C - L'incertitude diagnostique
D - La gravité clinique de son infection
E - Ses antécédents
QCMLI
A - Amoxicilline
B - Ceftriaxone + Métronidazole
C - Amoxicilline +Acide clavulanique
D - Doxycycline
E - Triméthoprime-sulfaméthoxazole (Bactrim)
QCM5
QCM6
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'>nn Le trésor des Médecins ( www.facebook.com/LeTresorDesMedecins )
Cas clinique n°13
QCMS
A - Coproculture simple
B - Coproculture en spécifiant la recherche de C. Difficile
C - Coproculture avec recherche spécifique de E. Coli
0157: H7
D - Sérologie de Widal
E - Aucun de ces examens
QCMIO
QCM Il
QCMl3
A - Chirurgie de la cataracte
B - Infiltration épidurale
C - Détartrage dentaire
D - Résection endoscopique de la prostate
E - Biopsie cutanée
11 mois plus tard, il est amené aux urgences par son fils
pour syndrome confusionnel.
Il a d'abord présenté un syndrome de gastro-entérite
4 jours auparavant (nausées et vomissements) dans un
contexte de contage familial (son fils et sa famille ont
passé une semaine chez lui).
Un bilan réalisé la veille montrait une altération de sa
fonction rénale avec une créatininémie à 110 mmol/L.
Depuis ce matin il présente un tableau associant cépha-
lées, flou visuel, confusion et douleurs abdominales
avec nausées.
Il est bradycarde à 46/min.
QCM ILI
->ne
Cas cliniques en gériatrie
Réponses commentées
Q1:B
Le contexte clinique ne laisse pas de doute sur le diagnostic à évoquer.
Q2:E
L'hyperclarté du côté atteint se retrouvant au sommet est un signe de pneu-
mothorax.
Les signes radiographiques de l'embolie pulmonaire sont :
Coupole diaphragmatique ascensionnée
Opacité triangulaire à sommet hilaire
Comblement des culs-de-sacs pleuraux
Atélectasies en bandes au niveau des bases
(Mnémotechnique : COCA)
QJ :ABE
Il n'existe pas de critéres de gravité clinique de son infection pulmonaire.
Cependant c'est plutôt le terrain qui va nous faire hospitaliser le patient.
(l'âge, le fait de vivre seul dans des conditions précaires, l'antécédent de
maladie neuro-vasculaire).
Il existe plusieurs scores d'aide au clinicien pour la décision d'hospitalisation
du patient atteint d'une pneumopathie infectieuse mais aucun ne suffit à lui-
seul d'aprés le collège de pneumologie.
Ci-joint, le lien du collège de pneumologie avec à la page 6, une figure résu-
mant les critères devant faire hospitaliser le patient :
http://cep.splf.fr/wp-content/uploads/2015/01 /item_151 _INFECTIONS_
RESPIR.pdf
Q4:BC
Le tableau fait plutôt évoquer une infection à Pneumocoque.
D'après le collège de Pneumologie, les antibiotiques à ne pas utiliser dans le
traitement des PAC en raison d'une activité insuffisante vis-à-vis de l'épidé-
miologie des pneumocoques en France :
- céphalosporines orale de 1" , 2' et 3• génération,
Cas clinique n°13
- cyclines,
- triméthoprime-sulfaméthoxazole
Chez le sujet âgé, on met le patient en premiére intention sous Amoxicilline-
acide clavulanique ou C3G + Flagyl.
Surtout sur ce terrain où il existe un AVC ischémique ancien avec possibles
troubles de déglutition et de fausses routes éventuelles d'autant que la pneu-
mopathie est en base droite.
QS:B
Le patient est sous anticoagulant et il a été mis sous antibiotiques. Il y a de
fortes chances que son INR soit augmenté du fait des interactions médica-
menteuses et que le patient se retrouve en surdosage.
Le patient aurait eu des douleurs gastriques anciennes évocatrices de dou-
leurs ulcéreuses qui peuvent nous mettre la puce à l'oreille dans le dossier.
Une augmentation isolée de l'urée avec une créatininémie qui reste nor-
male peut témoigner d'un début d'insuffisance rénale aiguë. Cependant, vu
le contexte et la diminution du taux d'hémoglobine, il faut absolument penser
à une hémorragie digestive haute.
Les protéines du sang, une fois digérées font monter l'urée de façon isolée.
Q6:ABE
Il faut déjà suivre les recommandations de l'HAS sur les surdosages en AVK.
Ici on est dans le cas de figure où il existe une hémorragie associée au
surdosage, donc on se fiche du taux de l'INR pour agir (même si la dose
de PPSB peut être adaptée en fonction de l'INR, en pratique c'est 25 U/kg)
Arrêt des AVK.
Administration de vitamine K et du PPSB.
Re-contrôle à 30 minutes de l'INR et nouvelle dose de PPSB si celui-ci> 1,5.
Le patient doit être laissé à jeun et une fibroscopie gastroduodénale doit être
organisée en urgence pour réalisation d'un geste thérapeutique. On peut ad-
ministrer de l'érythromycine en l'absence d'allongement du QT qui accélère
la vidange gastrique pour la fibroscopie.
Mise sous IPP à la seringue électrique ou en administration IV rapprochée.
Transfusion de culots globulaires de groupe variable selon l'urgence (tolé-
rance du patient, hémorragie active ou non au TR etc.) : ici plutôt 0 négatif
car souffrance myocardique, urgence vitale.
Cas cliniques en gériatrie
Q7:C
Diarrhée fébrile hors contexte de taxi-infection alimentaire commune (seul
patient à présenter ce tableau clinique).
Contexte d'antibiothérapie récente devant faire penser directement à la
« case » diarrhée post-antibiothérapie avec deux possibilités à retenir :
- colite hémorragique à Klebsiella oxytoca
- colite pseudomembraneuse à Clostridium Difficile.
Le résultat de la coloscopie montre des fausses membranes typiques de la
colite pseudomembraneuse à Clostridium Difficile.
QB:E
Nous savons que le diagnostic est une colite pseudomembraneuse à C. Dif-
ficile (question précédente).
Aucun des examens évoqués dans la question ne permettra d'affirmer ce
diagnostic.
L'intitulé exact de l'examen à demander, et il devra se révéler positif, sera :
« recherche des toxines A et B de Clostridium Difficile ».
La présence de Clostridium Difficile dans la coproculture peut être normale
car c'est un germe commensal du tube digestif.
Seules les souches toxinogénes sont pathogénes.
Q9:ABD
Toute antibiothérapie, honnis les aminosides injectables peut causer une colite
pseudomembraneuse à C/ostridium Difficile.
Le traitement récent par Augmentin est un classique
L'infection est au contraire très contagieuse, le patient doit impérativement être
mis en isolement contact jusqu'à trois jours aprés retour d'un transit nonnal.
La coloscopie n'est pas toujours indiquée : on la réalise d'emblée si la
présomption clinique est forte. À défaut, quand les explorations microbio-
logiques sont négatives et que le terrain ou la biologie font présager une
évolution sévére de la diarrhée infectieuse.
'>no
Cas clinique n°13
Q10: DE
Ce sont les deux antibiotiques avec le schéma posologique que l'on donne
classiquement lors d'une diarrhée à C. Difficile.
On commence souvent par le métronidazole, la vancomycine en seconde
intention en cas d'échec ou d'emblée si la forme est sévère.
Les autres propositions sont le traitement :
- De la diarrhée cholériforme en A.
- De la diarrhée à Campylobacter jejuni en B.
- D'une Yersiniose en C.
Q11: ABCDE
Le DTP a un rappel tous les 10 ans.
La coqueluche peut être indiquée s'il garde parfois ses petits-enfants.
Le vaccin antigrippal du fait de son âge et de son antécédent d'AVC est
également indiqué chaque année.
Ce même terrain indique également la vaccination contre le pneumocoque
tous les 5 ans, d'autant que son infection pulmonaire probablement pneumo-
coccique est un argument de plus en faveur.
Q12: AB
Bien apprendre le chapitre sur l'éducation aux anticoagulants.
On ne propose pas de régime particulier notamment à la personne âgée.
Cependant il faut tout de même éviter d'avoir une alimentation exagérément
riche en aliments contenant de la vitamine K : choux, épinards, avocats, etc.
L'INR cible dans le traitement d'une ACFA est compris entre 2 et 3.
Il est nécessaire d'utiliser un pilulier chez la personne âgée pour faciliter
l'observance du patient.
Il faut éduquer le patient à la conduite à tenir en cas de saut de prise ou de
surdosage.
->nn
Cas cliniques en gériatrie
Le carnet de surveillance des INR, comme celui des glycémies chez le dia-
bétique, est très important.
Q13: ACE
La chirurgie de la cataracte est une chirurgie à très faible risque hémorra-
gique et pouvant être réalisée malgré un traitement anticoagulant !
Q14: ABE
Le patient a présenté une insuffisance rénale fonctionnelle sur une déshy-
dratation dans un contexte de gastro-entérite aiguë.
Il est ainsi victime d'une intoxication aux digitaliques, médicament à excré-
tion rénale. Le diagnostic est simple devant la symptomatologie et la bra-
dycardie.
Un des signes ECG montrant l'imprégnation à la digoxine est la cupule digi-
talique diffuse que dessine le sous-décalage du ST.
Le charbon activé administré plusieurs fois est très efficace dans cette in-
toxication, et il existe un antidote spécifique par anticorps antidigitaliques.
La complication la plus grave est la fibrillation ventriculaire.
Ci-dessous, les critères de mauvais pronostic du SFAR :
Cnt<rn Jt grC11'il.i m<'llunl immNtutrmrnl tn }tu Ir /1'("111J/ic 111u/ lj"'tilicml 11n 1ru11em.nt rurllli(.
1vu1rrwlull'< mtlll('•/tul J'<ll' un1tnxp1 1m1tdigttu/1qufl/
Al) lhm1< H'lll!Î<ulain: (la<:h}cardi< ou librilla1ion~ 11>)>1Ulk
· Frtqutllct c:ardiaqut 40 b ·mm apttrnroiime (1 mg)
· li.aliénue > 5 mmol · L
Choc cardi~tnique
F1Ateun tk mauraif pmnt>'ilt• IJINt/iam un iraiœm,.,,t pmphrlt1<1tq1w par a111tc"'111 a1111J1[(ttultqtH'>
\(7/lt·malalrr. lnrsqu.! Jru.r {ckl<'ll1' tmtt f'W<nl<I
· Se\t lll3SC1Jlin
Àgr 551Jb
· Cllldiop:ulue prtrxblalltt
Bloc auriculo1 en1ncul311e de '«Ofld ou lro1 ibn< 1kgti (BA VIl ou li Il
Frtquenœ canhaquc < 60 b· mm aprCHll\ll'lnt (1mg)
Kali<1111t > ü mmol 1
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Cas clinique n°13
Références
Accident des AVK :
http://www.has-sante.fr/portail/upload/docs/application/pdf/2008-09/sur-
dosage_en_avk_situations_a_risque_et_accidents_hemorragiques_-_
synthese_des_recommandations_v2.pdf
Items abordés :
., ..
CAS CLINIQUE n· 14.
Difficulté : 2
.
., .,
Cas cliniques en gériatrie
QCMI
.,. A
Cas clinique n°14
QCM3
1 QCM5
QCM6
.
., ..,
Cas cliniques en gériatrie
QCMS
A-Anémie
B - Atteinte osseuse
C - Hypoalbuminémie
D - Hypercalcémie
E - Insuffisance rénale
QCMIO
QCM Il
Le patient présente :
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Cas clinique n°14
QCMl2
Réponses commentées
Q1 : E
Ceci est une électrophorése des protéines sériques.
Les protéines représentées dans chaque bande d'électrophorése sont :
- a1 globulines: a1-antitrypsine. Valeurs normales 1-3 g/L.
- a2 globulines : a2-macroglobuline et autres protéines de l'inflammation.
Valeurs normales 6-12 g/L.
- p globulines : P2 microglobuline, transferrine et certaines immunoglobu-
lines (lgM, lgA). Valeurs normales 6-12 g/L.
- y globulines : la majorité des immunoglobulines. Valeurs normales
5-14 g/L.
Seules les y globulines sont augmentées de façon monoclonale.
Une infection virale ou bactérienne donne plutôt une augmentation polyclo-
nale des y globulines.
.,.,.
Cas cliniques en gériatrie
Q2:ABD
Il s'agit des examens complémentaires d'orientation vers une cause de gam-
mapathie monoclonale :
-Aspécifiques : NFS, plaquettes, réticulocytes, ionogramme sanguin, urée,
créatinine, LDH.
- Myélome : calcémie, albuminémie, immunofixation des protéines sériques,
protéinurie des 24 h, immunofixation des protéines urinaires.
Dosage des chaînes légères libres sériques et urinaires.
Radiographies du squelette : dont un crâne de face et profil et un thorax de
face.
On n'oubliera pas les examens à visée pronostique : ~2 microglobuline, CRP
etc.
- Discuter la réalisation d'un myélogramme en fonction des résultats ci-des-
sus.
Le dosage pondéral n'est pas utile en première intention : L'évaluation du
pic est mauvaise.
L'intérêt est en fait le dosage des autres lg résiduelles, notamment en cas
de suspicion d'hypogammaglobulinémie associée, afin d'évaluer le risque
d'immunosuppression par le manque d'lg «normales ».
Je ne l'ai donc pas mis dans le bilan de premiére intention.
La biopsie médullaire n'est pas à proposer en première intention. On peut
d'abord discuter de l'intérêt d'un myélogramme.
QJ:C
En cas de normalité de tous ces examens, il s'agit vraisemblablement d'une
gammapathie monoclonale de signification indéterminée (MGUS).
Ceci est assez fréquent (10 % après 80 ans !), néanmoins le taux de pro-
gression vers un myélome ou une autre hémopathie est d'environ 1 % par
an et par patient, justifiant une surveillance rapprochée.
Q4:B
Lors d'une gammapathie monoclonale avérée (aucun examen complé-
mentaire n'a donné d'autre diagnostic), la prise en charge repose sur une
surveillance active simple tous les 3 à 6 mois initialement, puis de façon
annuelle .
.,.,.,
Cas clinique n°14
QS:C
La surveillance se fera essentiellement biologiquement, par le contrôle de
l'électrophorése des protéines et la quantification du pic, tous les 3 mois
initialement, puis espacé à tous les 6 mois en cas de stabilité, ainsi que la
répétition des examens usuels (N FS, ionogramme sanguin, fonction rénale).
Il faudra également surveiller initialement tous les 3 à 6 mois les arguments
orientant vers un myélome : calcémie, protéinurie.
La surveillance pourra également se faire sur le dosage des chaînes légéres
libres sériques et urinaires.
Enfin, la réalisation de radiographies osseuses pourra s'effectuer sur point
d'appel osseux, en l'absence de myélome constitué. Enfin, le principe de
cette surveillance est d'être non-invasif : ON NE PROPOPOSERA DE
MYELOGRAMME QU'EN CAS DE SUSPICION D'ÉVOLUTION VERS UN
MYÉLOME, EN AUCUN CAS À TITRE SYSTÉMATIQUE DANS LA SUR-
VEILLANCE+++.
Q6:E
Myélome multiple évolutif stade lllB
Arguments clinique :
- terrain : âge, MGUS connue;
- altération de l'état général ;
- douleurs osseuses rachidiennes ;
Arguments biologiques :
- Hyperprotidémie, probablement liée à l'immunoglobuline monoclonale.
-Anémie: probable fausse anémie par dilution.
- Hyponatrémie : probable fausse hyponatrémie par dilution liée à l'hyper-
protidémie.
- Insuffisance rénale aiguë dans un contexte de myélome évolutif.
Protéinurie élevée probablement constituée de chaînes légères.
Hypercalcémie, malgré l'hyperprotidémie. Calcémie corrigée =Ca mesurée/
(0,55 + prot/160) =3,5. Peut expliquer la déshydratation et la soif.
Pour la classification, il faut utiliser celle de Salmon et Durie.
L'hypercalcémie au-dessus de 3 mmol/L (12 mg/dl } classe à elle seule le
myélome multiple au stade 3.
.,.,.,
Cas cliniques en gériatrie
Q7:ACDE
Sujet déjà traité plusieurs fois dans l'ouvrage. La nouveauté est de savoir
calculer la calcémie corrigée avec la protidémie.
Pour rappel :
- Calcémie corrigée (avec albuminémie) = calcémie en mmol/L - 0,025 x
(albuminémie - 40)
- Calcémie corrigée (avec protidémie) = calcémie en mmol/L / (0,55 + pro-
tidémie/160)
- Pas de diurése forcée dans l'hypercalcémie, à moins d'hydrater le patient
massivement avant !
Les corticoïdes, devant l'étiologie de cette hypercalcémie font partie inté-
grante du traitement.
QB:C
Le caractére symptomatique du myélome dont dépend l'indication du traite-
ment repose sur l'existence de symptômes cliniques ou d'une atteinte d'or-
gane définie par au moins une des anomalies suivantes (critères CRAB) :
C : hypercalcémie
R : insuffisance rénale
A: anémie
B: atteinte osseuse (Bane)
Ne pas confondre ces items avec ceux de la classification diagnostique et
pronostique de Salmon et Durie et ceux de la classification pronostique !SS
(international staging system) qui, elle, comprend l'albuminèmie et le taux
de bèta2microglobuline.
Q9:C
Le melphalan est un dérivé de la moutarde à l'azote faisant ainsi partie de
la famille des alkylants.
Les alkylants sont des cytotoxiques formant des adduits covalents avec !'ADN.
Les autres propositions correspondent à d'autres grandes classes de
chimiothérapie existantes .
.,.,.
Cas clinique n°14
Q10: AB
Bien différencier les effets secondaires communs à toutes les chimiothéra-
pies et ceux qui sont spécifiques à certaines molécules.
Bien différencier également les effets secondaires à court terme et ceux ap-
paraissant lors de l'utilisation prolongée.
Effets secondaires à court terme :
- Toxicité médullaire : aplasie.
-Alopécie.
- Toxicité muqueuse : mucite, colite.
- Toxicité rénale.
- Toxicité hépatique : cytolyse, cholestase.
- Nausées/vomissements chimio induits.
Toxicité à long terme :
- Risque leucémogène : LA (délai 5-10 ans).
L'ototoxicité est une complication spécifique à connaître lors de l'utilisation
du CISPLATINE notamment.
La cystite hémorragique est une complication spécifique à connaître lors de
l'utilisation du cyclophosphamide, un autre alkylant.
Q11 : D
C'est une amylose AL secondaire au syndrome lympho-prolifératif qui est
due au dépôt de substance amyloïde AL.
Son pronostic dépend de d'organe atteint : ici l'atteinte est cardiaque à pro-
nostic très sombre.
Arguments diagnostiques :
- Le terrain : un myélome lgG lambda.
- Clinique compatible : macroglossie, des troubles d'hémostase (hématomes
spontanés), une dysfonction du VG.
- Des arguments ECG et échographiques.
- L'augmentation de la troponine et du BNP sont des facteurs de mauvais
pronostic.
Cas cliniques en gériatrie
Q12: BCE
La coronarographie est inutile car le contexte clinique et échographique ne
fait pas penser à une atteinte ischémique. De plus, elle doit être évitée dans
cette situation à cause du grand risque de nécrose tubulaire aiguë (tubulo-
pathie du myélome, insuffisance rénale pré existante).
Confirmation diagnostique par biopsie des glandes salivaires accessoires et
coloration au rouge Congo montrant une biréfringence typique de la subs-
tance amyloïde.
L'immunofluorescence confirmera l'amylase AL par dépôt de chaînes lé-
gères lambda.
Si la biopsie des glandes salivaires accessoires et celle de la graisse sous-
cutanée sont négatives, une biopsie d'organe peut parfois être réalisée (ici
myocardique).
Références
Gammapathie monoclonale et myélome multiple des os :
http://www.has-sante.fr/portail/jcms/c_1149297/fr/myelome-multiple-dia-
gnostic-et-prise-en-charge
Myélome multiple des os :
https://www.mesvaccins.net/textes/ald_30_gm_myelome_vf.pdf
Items abordés :
.,.,.,
CAS CLINIQUE n· 15 ,
Difficulté : 2
..
.,.,
Cas cliniques en gériatrie
A - Sérologie VIH
8-TSH
C - Radiographie thoracique
D - Échographie abdominale
E - Créatininémie
QCM2
QCM LI
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Cas clinique n°15
QCM5
A - Bains antiseptiques
B - Alimentation enrichie
C - Dermocorticoïdes de niveau 1 (très fort niveau) pendant
6 à 12 mois
D - Traitement par immunosuppresseur en seconde inten-
tion
E - Toutes les propositions sont exactes
QCM6
A - Bilan biologique
B - Le compte du nombre de bulles
C - Biopsie et examen histologique
D - Biopsie et immunofluorescence directe
E - Biopsie et immunofluorescence indirecte
.,.,.
Cas cliniques en gériatrie
QCM7
A - Hallucinations
B - Syndrome extrapyramidal
C - Troubles sphinctériens
D - Troubles de la marche
E - Une évolution des troubles en marche d'escalier
.,.,.,
Cas clinique n°15
QCMS
A- Tutelle
B - Curatelle
C - Sauvegarde de justice
D - Mandat de protection future
E - Mandat d'accompagnement social personnalisé
QCM9
A - Antiglutamate
B - Inhibiteur de la cholinestérase
C - Bithérapie par inhibiteur de la cholinestérase et antiglu-
tamate
D - Piribédil (Trivastal)
E - Antioxydants
.,.,.,
Cas cliniques en gériatrie
A- Troubles digestifs
B - Troubles neurologiques
C - Risque de glaucome aigu par fermeture de l'angle
D - Bradycardie
E - Trouble de la conduction cardiaque
QCM Il
A - Perte neuronale
B - Dégénérescence neurofibrillaire
C - Dépôt de protéines tau phosphorylées
D - Plaques séniles
E - Atrophie corticale diffuse
.,.,.
Cas clinique n°15
QCMl2
A - Le tabagisme
B - Un haut niveau d'éducation
C - La consommation modérée de vin rouge
D - L'hypertension artérielle
E - Le sexe féminin
Réponses commentées
Q1 :A
Le bilan de première intention devant un prurit sans cause èvidente retrou-
vée est:
- NFS, plaquettes.
- GammaGT, phosphatases alcalines.
- Créatininémie.
-TSH.
- Radiographie de thorax.
- Échographie abdominale.
- Pas de biopsie cutanée indiquée
Source : Collège de dermatologie
Q2:BCE
Une bulle est une collection liquidienne superficielle à contenu clair ou séro-
hématique de taille > 5 mm. Elle peut siéger sur la peau ou les muqueuses.
Un contenu purulent place la lésion liquidienne dans la case « pustule».
Les bulles dites « vieillies » se percent et donnent ce qu'on appelle une
éruption post-bulleuse avant que la peau ne redevienne saine cliniquement.
Cas cliniques en gériatrie
Il existe une assez bonne concordance entre l'aspect clinique d'une bulle
récente et son type histologique selon le niveau de clivage :
- entre le derme et l'épiderme {bulle sous-épidermique) : bulle tendue, à
contenu clair parfois hématique.
- ou à l'intérieur de l'épiderme (bulle intra-épidermique) : bulle flasque et fragile
Q3:ACOE
La pemphigoïde bulleuse touche les patients âgés, en moyenne 80 ans.
Elle touche de façon préférentielle les patients présentant un terrain débili-
té : maladies neuropsychiques (Alzheimer), antécédent d'AVC ischémique.
Elle commence par un prurit généralisé qui peut survenir sur peau saine
initialement. Possibles placards eczématiformes ou urticariens.
Éruption caractéristique : bulles tendues, à contenu clair, souvent de
grande taille, siégeant sur base érythémateuse eczématiforme ou urtica-
rienne. Lésions symétriques avec une prédilection pour les faces de flexion
et la racine des membres, la face antéro-interne des cuisses et l'abdomen.
Elle respecte classiquement les muqueuses.
Le diagnostic de certitude se fait via une biopsie cutanée avec immunofluo-
rescence (cf après).
On observe fréquemment une hyperéosinophilie dans cette pathologie.
Q4:0E
La pemphigoïde bulleuse est la seule Dermatose Bulleuse Auto-Immune
(DBAI) à connaître car très tombable dans un cas de gériatrie.
Cette question et cette correction sont à mon sens les seules choses à
connaître (pas plus) sur le diagnostic de la pemphigoïde bulleuse.
Le diagnostic positif d'une DBAI repose sur l'examen en immunofluores-
cence directe (IFD) d'une biopsie de peau (ou de muqueuse externe) péri-
bulleuse qui objective des dépôts d'immunoglobulines G (lgG), ou A (lgA)
et/ou de C3,in vivo.
L'IFD est complétée par l'examen du sérum en immunofluorescence indirecte
(IFI) recherchant la présence d'auto-anticorps circulants anti-épiderme.
Histologie standard : bulle sous-épidermique (et pas intra-épidermique
comme le pemphigus) contenant des éosinophiles, sans acantholyse ni né-
crose des kératinocytes, associée à un infiltra! inflammatoire dermique poly-
morphe .
.,.,.,
Cas clinique n°15
QS:ABCDE
Toutes les propositions sont exactes.
Bains antiseptiques.
Hydratation et nutrition adaptées devant compenser les pertes hydro-élec-
trolytiques de la dermatose.
Une corticothérapie locale (supplantant la générale) avec des dermocorti-
coïdes de forte action (propionate de clobetasol - DERMOVAL) avec une
dose d'attaque puis diminution progressive une fois la maladie maîtrisée.
La durée du traitement est de 6 à 12 mois.
Si échec du traitement corticoïde : traitement immunosuppresseur.
Q6:B
La surveillance de l'efficacité du traitement se fait sur le décompte quotidien
du nombre de bulles.
Q7:CD
L'hydrocéphalie à pression normale s'évoque devant la triade clinique
d'Adam et Hakim :
- Syndrome démentiel.
- Troubles sphinctériens.
- Troubles de la marche.
Les hallucinations et le syndrome extrapyramidal sont évocateurs de la dé-
mence à corps de Lewy.
L'évolution des troubles cognitifs en marches d'escaliers font penser à une
démence vasculaire.
..
.,.,
Cas cliniques en gériatrie
QB:D
La patiente présente encore des facultés mentales satisfaisantes lui per-
mettant de choisir elle-même qui sera son tuteur lorsque la situation s'im-
posera.
Mandat de protection future : signature du mandat par la patiente en pré-
sence du mandataire et d'un notaire. Le mandataire aura les fonctions d'un
tuteur et la prise d'effet se fera lors de la perte des facultés mentales de la
patiente (un certificat médical doit l'attester). Loi du 5 Mars 2007 relative à
la protection des personnes.
Q9:B
Selon les recommandations de l'HAS (lien « résumé » en fin de cas clinique) :
Si MMSE > 20 : stade léger donc traitement par inhibiteur de la cholinestérase.
MMSE entre 10 et 20 : stade modéré donc traitement par inhibiteur de la
cholinestérase ou antiglutamate.
MMSE < 10: stade sévère donc traitement par antiglutamate.
Des études sur les antioxydants comme freinateurs de la maladie sont en
cours d'évaluation mais aucune recommandation officielle actuellement.
Le Piribédil (Trivastal) est un agoniste dopaminergique utilisé dans la ma-
ladie de Parkinson.
Q10: ABDE
Les médicaments anti-cholinergiques augmentent le risque de faire un
GAFA et non pas les inhibiteurs de la cholinestérase.
Les principaux effets secondaires à retenir sont les troubles du rythme car-
diaque et les risques de bradycardie imposant la réalisation d'un ECG avant
la mise sous traitement notamment chez une patiente sous bradycardisant
(Bisoprolol).
Q11: BCD
La perte neuronale n'est pas spécifique de la maladie d'Alzheimer.
Q12: ADE
La consommation modérée de vin est au contraire un facteur protecteur,
tout comme le haut niveau intellectuel des patients.
'>'>0
Cas clinique n°15
Références
Items abordés :
QCMI
.
., .,
Bonus : questions isolées
QCM3
.
., .,
Cas cliniques en gériatrie
'>A A
Bonus : questions isolées
QCM5
, QCM7
A-UnECG
B - Une glycémie capillaire
C - Une bandelette urinaire
D - Une TOM cérébrale
E - Une calcémie
., ...
Cas cliniques en gériatrie
QCM9
QCMIO
'>AO
Bonus : questions isolées
A - Complications psychologiques
B - Insuffisance rénale
C - Pneumopathie d'inhalation
D - Cytolyse hépatique
E - Escarre
QCM Il
A - Lymphopénie
B - Sous-dosage médicamenteux
C - Diminution de la T3 appelée syndrome de la T3 basse
D - Retard de cicatrisation des plaies
E - Augmentation de sensibilité à l'insuline
Cas cliniques en gériatrie
QCMl3
A - Sels de platine
B - Vancomycine
C - Aminoside
D - Aspirine forte dose
E - Diurétique de l'anse
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Bonus : questions isolées
QCMI~
QCMl5
QCMl6
QCMl7
Concernant le Raloxifène :
1 QCMl9
QCM20
Réponses commentées
Q1 :ABD
Dans l'item abordant la dépendance du sujet âgé, il existe plusieurs grilles
d'évaluation comme la grille de Kuntzmann ou la grille Géronte.
Celles utilisées en pratique dans les services de gérontologie, et à bien
connaître, sont les grilles AGGIR, ADL et IADL.
C. La grille AGGIR cherche à définir le profil de dépendance d'un sujet âgé
donné. La dépendance y est évaluée en terme de niveau de demande de
soins requis (appelé "Groupe Isa-Ressource (GIR)"). La grille comporte
10 items ou "variables discriminantes". Un algorithme classe les combinai-
sons de réponses aux variables discriminantes en 6 Groupes Isa-Ressources.
Le groupe 1 correspond aux personnes les plus dépendantes, alors que le
groupe 6 regroupe les personnes qui n'ont pas perdu leur autonomie pour
les actes discriminants de la vie courante.
O. Le test ou score de Tinetti est un moyen simple, reproductible, d'évaluer
le risque de chute chez le sujet âgé. La durée de passation est d'environ
5 minutes pour ce test.
E. La demande d'aide ménagére peut être faite par la personne ou sa fa-
mille auprès de l'association ou de la mairie du lieu de résidence. L'ordon-
nance du médecin n'est pas obligatoire pour demander une aide ménagère.
Néanmoins, sa rédaction peut en favoriser l'attribution.
Q2:DE
A. Seuls les résultats de la grille AGGIR permettent de classer les patients
en plusieurs groupes iso ressources (GIR). Cette grille est employée à des
fins réglementaires pour l'attribution de l'Allocation Personnalisée d'Auto-
nomie (APA) et la tarification des institutions. Elle est utilisée seulement en
France et n'a pas été validée sur le plan international.
B. Le calcul du montant de l'APA se fait en fonction du GIR attribué au pa-
tient mais aussi de ses ressources. Ceux ayant le plus de moyens recevant
une aide financière inférieure à dépendance éga le.
C. Les patients GIR 1, 2, 3 ou 4 peuvent bénéficier de l'APA après éva-
luation par la grille AGGIR. Ceux appartenant au groupe 1 étant les plus
dépendants, donc percevant les sommes les plus élevées. Les patients
GIR 5 et 6 ne bénéficient pas de l'allocation donc techniquement ce sont
les patients GIR 4 qui reçoivent l'allocation la plus basse.
Bonus : questions isolées
Q3:CD
A. L'échelle de Barthel est un outil permettant d'évaluer le degré de dépen-
dance du sujet âgé, en aucun cas de dépister ou d'évaluer la sévérité d'un
syndrome dépressif.
B. Le diagnostic est basé sur l'existence de plusieurs symptômes dépres-
sifs (au moins 5 parmi une liste validée par le DSM IV, à voir dans le collége
de gériatrie) comportant une tristesse de l'humeur et une baisse du plaisir
aux activités, se manifestant presque tous les jours depuis plus de 2 se-
maines.
C. À savoir sans en connaître les détails.
O. Le syndrome de Cottard est une forme de dépression délirante avec
souvent des idées d'incurabilité, de ruine, de persécution, ou encore de
négation d'organe.
E. L'électroconvulsivothérapie est efficace chez le sujet âgé. Elle est indi-
quée en cas de :
- dépression sévère ;
- dépression mélancolique ;
- dépression avec anorexie majeure ;
- dépression résistante à un traitement bien conduit.
Q4:E
A. Les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS) (fluoxé-
tine, fluvoxamine, paroxétine, sertraline, citalopram, escitalopram) sont ac-
tuellement recommandés en traitement de 11• intention chez le sujet âgé
présentant un syndrome dépressif. Les ISRS sont alors prescrits à la même
posologie que chez l'adulte plus jeune. Ils ont de nombreuses interactions
médicamenteuses, en particulier avec les anticoagulants oraux et majorent
le risque hémorragique. Ils ne sont alors pas les plus adaptés dans ce cas
précis.
Cas cliniques en gériatrie
B. La miansérine est efficace chez le sujet âgé notamment par son effet
anxiolytique. Elle est en général trés bien tolérée, et ne provoque parfois
qu'une légére somnolence.
Il n'existe d'ailleurs aucune interaction avec les anticoagulants oraux donc
ce traitement est parfaitement adapté dans ce cas précis.
C. L'efficacité est jugée sur la clinique à partir de 4 à 6 semaines de traite-
ment. En l'absence de réponse thérapeutique aprés un délai de 8 à 10 se-
maines, et aprés s'être assuré d'une bonne observance, il faut changer
d'antidépresseur en optant pour une autre classe pharmacologique.
D. La durée totale du traitement antidépresseur doit être classiquement :
a. d'au moins un an en cas de 1•r épisode dépressif ;
b. d'au moins 2 ans en cas de 2 épisodes ;
c. d'au moins 3 ans aprés un 3• épisode ou plus.
QS:BCD
A. Concernant le MMSE : Il comporte 18 questions ou épreuves et son
score varie de 0 à 30. Un score supérieur à 27 est normal, et un score
inférieur à 24 est anormal. Entre ces deux scores, l'interprétation dépend
de l'âge, et du niveau d'éducation du patient. Ainsi un score à 27 n'est pas
« fortement évocateur du diagnostic ».
B. La durée du MMSE est de l'ordre de 15 min et est parfois une limite à
son utilisation en médecine de ville. D'autres tests d'évaluation cognitive
plus rapides peuvent être réalisés comme alternatives au MMSE : c'est le
cas du test Codex qui dure en général 3 à 5 minutes.
C. C'est ce qui est recommandé effectivement.
D. Certains patients n'ont qu'un déficit cognitif isolé se manifestant par une
altération de la mémoire sans atteinte d'autres fonctions cognitives. Il s'agit
d'un syndrome appelé « déclin cognitif léger ».
11 faut alors rechercher :
- des troubles anxieux ;
- une dépression ;
- un syndrome d'apnée du sommeil ;
- le rôle éventuel de médicaments ayant des effets négatifs sur la cognition
comme des médicaments psychotropes, sédatifs, et/ou ayant des proprié-
tés anticholinergiques.
'> CO
Bonus : questions isolées
Q6:BC
A. La maladie de Pick fait partie des dégénérescences lobaires fronto-tem-
porales qui forment tout un groupe de maladies. Retenir que ce groupe
de maladie entraîne plutôt des troubles du comportement en avant-plan
par rapport aux troubles cognitifs avec un début précoce (en général avant
65 ans).
Des troubles de l'expression orale sont souvent associés.
Pour plus d'informations, vous pouvez consulter les critéres de Lund et
Manchester.
B. L'imagerie cérébrale isotopique par PET-Scanner marquant les trans-
porteurs de la dopamine montre un aspect caractéristique de la démence à
corps de Lewy (hypométabolisme) et peut être utile au diagnostic.
C. Un inhibiteur de l'acétylcholinestérase, la galantamine, s'est montré ef-
ficace dans les démences mixtes (Alzheimer associée à la démence vas-
culaire).
Aucune efficacité démontrée sur les démences vasculaires pures. La prise
en charge actuelle repose sur l'équilibre des facteurs de risque cardiovas-
culaires
D. Les recommandations de bonne pratique de la Haute Autorité de Santé
rappellent que le diagnostic de maladie d'Alzheimer doit être communiqué
au patient. Il doit être aussi communiqué à son aidant principal, bien sûr
avec l'accord du patient.
E. Les deux infections peuvent être responsables d'une démence.
Q7:ABCE
Les critéres DSM IV du syndrome confusionnel dans le premier tableau
(page suivante) permettent de répondre à la question.
Le deuxième tableau (page suivante) permet de différencier le syndrome
confusionnel, d'un éventuel syndrome démentiel.
Dans ce type de situations courantes, il faut pouvoir identifier rapidement
si un patient gériatrique présente des troubles du comportement dans un
contexte de démence, ou si la symptomatologie s'intrique dans un syn-
drome confusionnel.
À noter qu'un patient dément connu peut présenter un syndrome confu-
sionnel surajouté !
->en
Cas cliniques en gériatrie
~cilrnt
....
BnlJI ou~ PfOf'l55ÏI
(quelqœ pn)
dwlqjtOOO!
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lmidleul (> 6 molS)
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~ Mill~~ C'.â'*.IClllllll~
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Bonus : questions isolées
QB:D
Parmi la liste de propositions du QCM et d'après l'ènoncè, le scanner cèrè-
bral n'est pas indiquè en première intention.
Le collège de gériatrie ET la HAS sont en accord sur le sujet et recomman-
dent l'imagerie cérébrale :
- en cas de signes de localisation neurologique ;
- de suspicion d'hémorragie méningée ;
- de traumatisme crânien, même mineur ;
- si l'ensemble du bilan de première intention est négatif pour rechercher
un AVC ou un hématome sous-durai, surtout si le patient est traité par
anticoagulants ou antiagrégants plaquettaires.
Le bilan de première intention (de base, sans orientation clinique) est:
- ionogramme sanguin, urée, créatinine et estimation de la clairance de la
créatinine, calcémie, glycémie capillaire, troponine ;
- NFS, CRP;
- bandelette urinaire (leucocytes, nitrites);
-ECG.
D'autres examens peuvent être nécessaires en fonction des données cli-
niques et des examens de première intention : TSH, dosages vitaminiques,
bilan hépatique, gaz du sang ...
Source : Collège de gériatrie
Q9:CD
A. Les chutes seraient responsables à court terme de 10 000 décès par
an en France.
B. Au contraire, de façon physiologique, une personne âgée fera moins de
mouvements de balanciers stabilisateurs avec ses bras lorsqu'elle marche
qu'un sujet plus jeune.
Cas cliniques en gériatrie
Q10: D
La station au sol prolongée témoigne d'une insuffisance des aptitudes pos-
turales de l'individu et d'un certain degré d'isolement. Sa gravité repose sur
la survenue de complications spécifiques :
- rhabdomyolyse ;
- insuffisance rénale et hyperkaliémie ;
- pneumopathie d'inhalation ;
- hypothermie ;
- déshydratation ;
- escarres;
- conséquences psychologiques.
Q11 :ACD
A. La DPE entraîne un dysfonctionnement immunitaire se traduisant sur la
numération-formule sanguine par une lymphopénie.
La DPE accroît la déficience immunitaire physiologique liée au vieillisse-
ment et favorise les infections. Ces dernières aggravent la DPE par l'ano-
rexie qu'elles entraînent et l'hyper-catabolisme, d'où l'installation possible
d'un cercle vicieux pouvant aboutir au décés du malade .
.,.,.,
Bonus : questions isolées
Q12: ABC
Ces chiffres sont à bien connaître pour les épreuves.
Q13 : ABCDE
Tous ces médicaments peuvent avoir un effet ototoxique !
Q14: CDE
Devant toute compression médullaire non traumatique, on observe classi-
quement:
- Un syndrome lésionnel.
- Un syndrome sous-lésionnel.
- Un syndrome rachidien.
Le syndrome radiculaire lésionnel :
- Douleurs radiculaires.
- Topographie constante, signalant le dermatome lésionnel.
- Surviennent en éclairs, par salves, impulsives à la toux.
- Elles peuvent être associées à un déficit radiculaire objectif avec hypoes-
thésie en bandes dans le territoire douloureux avec abolition ou diminution
.,.,.,
Cas cliniques en gériatrie
Le syndrome rachidien :
- Douleurs permanentes et fixes, à type de pesanteur ou d'enraidissement
rachidien.
- L'effort les renforce, mais elles existent aussi au repos, en particulier la
nuit.
- Peu ou pas sensibles aux antalgiques usuels.
- La raideur segmentaire du rachis apparaît très prècocement et doit être
recherchée systématiquement.
- Douleur accrue lors de la percussion des épineuses ou à la palpation ap-
puyée de la musculature paravertébrale en regard de la zone lésionnelle.
Appliquons maintenant ce rappel de cours à l'atteinte arthrosique cervicale :
A. Aucune raison d'avoir une sciatalgie qui correspondrait à une irritation
du nerf sciatique, dans la myélopathie cervico-arthrosique (le syndrome
lésionnel est bien plus haut !).
B. Pas d'amyotrophie d'un membre inférieur pu isqu'il n'y a pas d'atteinte
des motoneurones périphériques innervant les membres inférieurs (le
syndrome lésionnel est bien plus haut !).
C. On peut par contre observer une amyotrophie d'un membre supérieur
qui s'intègrerait au syndrome lésionnel.
D. Toute compression de moelle, à un stade avancé, peut donner des at-
teinte sphinctériennes.
E. Un syndrome pyramidal s'intègre au syndrome sous-lésionnel.
Q15 : BE
A. L'arthrose digitale se traduit par le développement, à bas bruit, de tu-
méfactions nodulaires des interphalangiennes distales, parfois doulou-
reuses, entraînant des déformations importantes : les nodules d'Heber-
den. L'atteinte des interphalangiennes proximales, est moins fréquente,
caractérisée par les nodosités de Bouchard.
B. L'arthrose digitale est la plus fréquente des localisations arthrosiques
(touchant préférentiellement la femme) mais elle peut rester longtemps
asymptomatique. Elle siège aux interphalangiennes distales, proximales
et à la trapézométacarpienne (rhizarthrose).
Cet D. Faux.
E. Port d'orthèses pour essayer d'éviter les déformations notamment des
interphalangiennes distales et de la rhizarthrose ; le port d'une orthèse la
Cas cliniques en gériatrie
Q16: ABCE
A. Vrai.
La coxométrie évalue les angles de couverture du cotyle et l'obliquité du
col fémoral sur le cliché de face. On définit quatre angles fondamentaux :
- angle VCE, couverture externe du cotyle, normalement supérieur à 25° ;
- angle HTE, obliquité du toit du cotyle, normalement inférieur à 10° ;
- angle céphalo-cervico-diaphysaire, normalement inférieur à 135°.
Sur le faux profil de Lequesne, on définit l'angle VCA, correspondant à la
couverture antérieure de la tête fémorale, normalement supérieur à 25°.
B. Cette dysplasie résulte :
- D'une anomalie de l'extrémité supérieure du fémur avec un col trop verti-
cal (coxa valga) mise en évidence par le calcul de l'angle cervicodiaphy-
saire supérieur à 140°, mais aussi anormalement antéversé (coxa ante-
torsa). À un stade de plus, la perte du cintre cervico-obturateur définit la
maladie subluxante.
- D'une dysplasie du toit du cotyle (+++ ). La coxométrie montre une insuf-
fisance de couverture du toit du cotyle qui ne contient plus la tête
en dehors et en avant, avec des angles VCE et VCA inférieurs à 20°,
souvent associée à une obliquité excessive du toit avec un angle HTE
supérieur à 12 °.
C. Vrai.
D. Faux.
E. Vrai.
Pour comparaison avec l'évolution des formes classiques :
Il existe de grandes variations inter-individuelles dans la rapidité de l'ag-
gravation de la coxarthrose : l'évolution moyenne du pincement de hanche
est de 0,2 à 0,3 mm par an. Certaines formes de n'évoluent pas (moins de
10 %) ou peu (surtout les formes supéro-internes).
Q17: BOE
Cette classe comporte une seule molécule, le raloxifène (60 mg/j en
1 prise). Il agit en se liant aux récepteurs œstrogéniques qu'il stimule au
niveau osseux et qu'il bloque au niveau de la glande mammaire. Son effet
.,,,.,
Bonus : questions isolées
est neutre au niveau utérin. Les essais cliniques menés chez les femmes
post-ménopausées ayant une ostéoporose ont montré que le raloxifène ré-
duit le risque de fracture vertébrale et aussi le risque de cancer du sein. Le
raloxifène est sans effet sur le risque de fracture périphérique (fracture du
col du fémur), sur les troubles climatériques de la ménopause et augmente
le risque de thrombose veineuse. Il n'est pas indiqué dans l'ostéoporose
chez l'homme ni après 70 ans chez la femme, car il ne diminue pas le risque
de fracture non vertébrale, du col du fémur en particulier, dont la prévalence
augmente après 70 ans.
Q18: BD
La durée du traitement doit être limitée à quelques années car les symp-
tômes du climatère disparaissent spontanément au fil du temps. En pra-
tique, il faut interrompre le traitement chaque année. Le traitement hormo-
nal substitutif est repris seulement en cas de réapparition des symptômes
climatériques.
Les contre-indications sont :
- antécédent personnel de cancer du sein (donc la réponse A est fausse) ;
- antécédent de coronaropathie, dont infarctus du myocarde ;
- antécédent d'accident vasculaire cérébral ;
- antécédent de maladie veineuse thrombo-embolique ;
- femme à haut risque cardiovasculaire : ayant une maladie artérielle, une
HTA sévère, une hypercholestérolémie sévère, un diabète, ou encore des
facteurs de risques multiples témoignant d'un risque élevé de complica-
tions coronariennes.
Les études observationnelles avaient montré un risque de survenue de
démence plus faible chez les femmes ayant bénéficié d'un traitement hor-
monal substitutif. Toutefois, les essais randomisés semblent établir que l'in-
cidence de la démence et de l'altération cognitive est plus élevée chez les
femmes recevant le THS.
Q19: CD
L'espérance de vie correspond au nombre moyen d'années de vie des
personnes d'une classe d'âge donnée. L'espérance de vie à la naissance
est calculée de la façon suivante : pour l'espérance de vie à la naissance
des femmes nées en 1910 : on détermine la date à laquelle 50 % de ces
femmes sont décédées (par exemple 1992). L'espérance de vie à la nais-
..
.,.,
Cas cliniques en gériatrie
sance de ces femmes est la différence entre 1992 et 1910, soit 82 ans.
L'espérance de vie de la population actuelle peut être estimée par calcul en
appliquant à la population actuelle les taux de mortalité en cours.
L'espérance de vie peut aussi être calculée à un âge donné, par exemple
à 60 ans. Ainsi, l'espérance de vie des femmes ayant 60 ans en 1980, cor-
respond au nombre d'années qu'il faut attendre pour que 50 %d'entre-elles
soient décédées.
En 2010, l'espérance de vie d'une femme de 60 ans était de 27 ans environ.
L'espérance de vie sans incapacité est un concept intéressant car il
concerne le nombre d'années de vie sans handicap. Son mode de calcul
est comparable à celui de l'espérance de vie, en prenant en compte le délai
nécessaire pour que 50 % des personnes soient décédées OU atteintes
d'une incapacité. Les mesures d'espérance de vie sans incapacité ont
montré que l'allongement de la vie observé au cours des dernières années
s'est accompagné d'une diminution du nombre moyen d'années vécues en
incapacité par chaque individu.
Q20 :ACD
Le débit cardiaque de repos reste stable au cours du vieillissement. Pour
le même effort, le débit cardiaque augmente de la même façon chez les
sujets jeunes et âgés, même si l'effort maximal atteint par les sujets âgés
est moins élevé que celui atteint par les jeunes. Le vieillissement induit
une diminution de la compliance ventriculaire liée à une augmentation de
la masse cardiaque et de l'épaisseur pariétale du ventricule gauche, ainsi
qu'à des transformations de la matrice extracellulaire (fibrose, glycation
du collagène) et des myocytes. Ces modifications ont pour conséquence
une altération du remplissage passif ventriculaire en début de diastole, al-
tération habituellement compensée par une augmentation de contraction
des oreillettes (contribution de la systole auriculaire) en fin de diastole. En
revanche, la fonction contractile des ventricules (fonction systolique) n'est
pas modifiée par le vieillissement. Ces phénomènes de fibrose ont aussi
pour conséquence de favoriser la survenue de troubles du rythme et de la
conduction chez les personnes âgées.
Il survient une diminution de la compliance des gros troncs artériels, res-
ponsable d'une diminution de l'amortissement de la pression aortique et du
flux sanguin au cours de la systole. Aussi, on observe une augmentation de
la pression artérielle systolique avec l'âge.
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