Documente Academic
Documente Profesional
Documente Cultură
de formation
« La mort, parlons-en ! »
25 septembre 2017
Enquête qualitative :
Page 8
LA FIN DE VIE ET LA MORT RÉSULTATS DE L’ENQUÊTE
Des pratiques mises en place pour les condoléances
qui ne sont pas systématiques.
Page 9
LA FIN DE VIE ET LA MORT RÉSULTATS DE L’ENQUÊTE
Le décès d’un résident, un sujet presque tabou
au sein des établissements
Page 10
LA FIN DE VIE ET LA MORT RÉSULTATS DE L’ENQUÊTE
Le recueillement ne semble pas être un automatisme
dans tous les établissements.
Page 11
LA FIN DE VIE ET LA MORT RÉSULTATS DE L’ENQUÊTE
Des annonces de décès formelles qui peuvent parfois
frustrer le personnel soignant.
Page 12
LA FIN DE VIE ET LA MORT RÉSULTATS DE L’ENQUÊTE
Peu de rituels autour des départs des défunts mais
quelques uns à noter.
Page 13
LA FIN DE VIE ET LA MORT RÉSULTATS DE L’ENQUÊTE
Des hommages qui dépendent des établissements.
Page 14
LA FIN DE VIE ET LA MORT RÉSULTATS DE L’ENQUÊTE
Deux constats majeurs à retenir :
Page 15
III. Les obstacles culturels aux bonnes pratiques en fin de vie
Un constat : la mort reste tabou et le déni de la mort fait des ravages
Conséquences de ce déni : appauvrissement de la culture de l’accompagnement
Dans la population :
L’image de la bonne mort a changé
Le temps de mourir a perdu sa valeur
L’agonie n’est plus acceptée, on veut l’écourter
On ne sait plus accompagner
On a perdu les rites avant et après le décès
La population est mal informée et est sensible aux manipulations médiatiques
Une société qui intègre la mort à la vie est une société plus humaine
IV. Rappels de la législation : quelques définitions
Acharnement thérapeutique : emploi de thérapies lourdes,
disproportionnées par rapport à l’amélioration attendue.
Loi du 22 avril 2005, dite “loi Leonetti”, relative aux droits des malades en fin de vie
Droit de bénéficier des soins palliatifs
Droit d’exercer son droit à ne pas souffrir et à être soulagé de ses douleurs, au risque d’écourter la vie
Droit de refuser l’acharnement thérapeutique et tout traitement visant à prolonger la vie (la nourriture parentérale
est un traitement)
Droit de rédiger ses directives anticipées dans le cas où on est pas en mesure d’exprimer ses souhaits
Droit de nommer une personne de confiance
La loi Léonetti ne légalise pas l’euthanasie ni le suicide assisté
Loi du 16 février 2016 dit “Loi Claeys-Leonetti”, reprend et renforce la loi du 22 avril 2005 :
Renforcement des Directives anticipées qui s’imposent au médecin
Droit à la sédation profonde et continue pour les patients atteints d’une affection grave et incurable
L’euthanasie et le suicide assisté restent prohibés.
Rappel sur Les directives anticipées
Lorsqu’elles existent, les directives anticipées priment sur les autres avis non
médicaux (personne de confiance, famille et proches).
Les directives anticipées ne lient pas le médecin dans sa décision finale d’arrêt ou
de limitation du traitement. En effet, en vertu du code de déontologie médicale, «
l’exercice de la médecine est personnel ; chaque médecin est responsable de ses
décisions et des actes ».
Les directives anticipées doivent être consignées dans un document écrit, daté et
signé par la personne concernée avec mentions de ses nom, prénom, date et lieu
de naissance.
DIRECTIVES ANTICIPEES
Après avoir pris connaissance du recueil « pourquoi et comment rédiger une directives anticipées » édité
par la haute autorité de santé.
La durée de validité des directives 1. Je veux que les traitements médicaux servent avant tout à alléger mes souffrances OUI £ NON £
leur date de signature. 3. Je veux que les traitements et gestes médicaux dont seul effet de prolonger ma
vie artificiellement ne soient pas commencés ou continués
OUI £ NON £
Elles pourront être renouvelées tous 5. J’accepte que l’on me fasse de transfusion OUI £ NON £
• Quels sont les bons moments pour aborder la fin de vie avec un
résident ? L’équipe soignante ?
Comment répondre à …
Questions posées par des patients : Réponses proposées :
Constat :
- Il faut consentir au refus du patient à subir l’intervention
- Lorsque la situation de fin de vie s’étire dans le temps, cela peut être dur pour
l’équipe soignante et l’entourage.
- Des demandes d’euthanasies peuvent être formulées par les proches
- Importance de l’écoute entre équipes soignantes et les familles
Cas n°2 : Jean 73 ans
Ancien fumeur,
L’équipe médical soupçonne une récidive de son cancer du poumon
Ayant déjà subi une chimiothérapie, Jean refuse catégoriquement des investigations
complémentaires ou un nouveau traitement
Difficultés :
- Ne souhaite pas de traitement, les soignants doivent adopter une attitude
palliative
- La priorité est donc de répondre à ses demandes et de le soulager : soulager ses
douleurs, si possible lui redonner des forces.
La haie d’honneur
Cette démarche permet de :
• Clôturer le séjour du résident symboliquement avec un accompagnement
jusqu’à la sortie de l’établissement par la grande porte
• Rendre un dernier hommage au défunt
• Faciliter le deuil des soignants, des résidents et des familles
• Renforcer la communauté au sein de l’établissement, les résidents ne sont
plus seuls face à la mort