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Le terme AUDIT trouve son origine dans la racine latine « Audio, Audire : écouter ».

Cette origine
montre la réelle signification d’écoute de la fonction. Son caractère générique est naturellement employé pour
tout ce qui constitue une analyse et une opinion sur une situation.

Cependant, la notion d’audit a marqué son existence dans plusieurs civilisations lointaines et
diversifiées.

300 avant JC ;

À Athéna : un contrôleur était responsable d’examiner les comptes de la trésorerie publique, et un autre
pour toutes les personnes occupant un poste impliquant la manipulation des fonds publics.

À cet égard, Aristote observe : «dix logistae et dix enthuni étaient choisi au sort, chaque responsable
public devait leur rendre des comptes, ils présentaient leurs résultats à la cour. Quiconque détournait des fonds
devait rendre dix fois la somme dérobée ; dans le cas d’erreur administrative, la cour l’évaluait et le
responsable devait le rendre sur un délai de 9 moi, à défaut le remboursement doublait.

à l’ère la Rome antique : Le terme AUDIT est devenu fréquemment pratique à l’époque de l’empire
romaine, le jugement des plaintes se faisait devant une jurisprudence à partir de l’audition des témoins ; ainsi
les gouvernements romaines avaient pris l’habitude de designer questeurs qui contrôlaient les comptabilités de
toutes les provinces.

Les Romains employaient ce terme pour désigner un contrôle au nom de l’Empereur sur la gestion des
provinces.

Le moyen Age :

En Europe, précisément la dynastie merovingien, le roi a charger des délègues « missi dominici », ils
sont des envoyées extraordinaires du seigneur. Or, ces agents ont devenus ordinaire lorsque le roi Charl 1er,
connu par charlemagne en fait des agents réguliers de contrôle de l’administration locale. Éventuellement, les
"missi dominici" étaient compose de deux personnes : un laïc (comte) et un clerc (évêque ou abbé) ; ils étaient
affectes chaque année à la visite d’une région –dite missticum-leurs compétences entaient théoriquement
collectives et universelles.

Après l’ère des charlemagnes, l’audit commença à être reconnu et ce a partir du 13eme siècle, cette
période a connu une révolution en matière d’audit :

 la cite de pise a demandé un comptable bien connu, FIBONCCI, d’exercer comme auditeur de la
municipalité moyennant des honoraires fixes.
 de même Venise avec, d’avantage d’ingéniosité, a introduit pour ces auditeurs un système de
paiement par résultat, les honoraires étaient calculés en fonction du nombre et de l’importance des
erreurs et des fraudes découvertes par l’auditeur.

La traite «la seneshaucie »en France recommandait aux barons de donner annuellement une lecture
publique des comptes des domaines devant les auditeurs.
Cependant, l’audit s’est développe suit à l’effort des anglais. les Anglo-Saxons l’ont introduit pour la gestion,
c’est pour cela au 14eme siècle, le Roi EDOUARD 1er a donné, par acte du parlement ; le droit aux barons de
faire nommer des auditeurs, il donnait lui-même l’exemple en faisant vérifier les comptes du testament de sa
femme ELENOR.

Alors l’idée était principalement de facilite la détection des fraudes, ainsi que la recherche d’erreurs et
enfin la publication d’opinion sur la validité des états financières et leurs régularité et sincérité.

Les arabo-musulmans :

Toutefois, les cite musulmanes étaient plus inspirer par les instructions islamique, a cet égard on peut
assimile l’audit a l’institution de la HISBA, cette dernière est base essentiellement sur un principe
fondamentale dans l’ISLAM : « l’ordonnancement du bien et l’interdiction du mal ‫االمر بالمعروف و النهي عن‬
‫» المنكر‬.

Ce principe est fonde a la base d’un certains versets coranique, notamment :

« ‫ الذين ان مكناهم في األرض يقيمون الصالة و يؤتون الزكاة و يأمرون بالمعروف وينهون عن المنكر‬: ‫» قال تعالى‬

Selon certaines versions, le prophète Mahomet aurait engagé Saïd ibn Zayd pour superviser
le souk de Médine après la conquête de La Mecque en 629. Il est aussi dit avoir employé une femme à ce
poste au souk de la Mecque, Samra bint Nuhayk al-Asadiyya. Le second calife, Omar ibn al-Khattâb, parfois
crédité comme étant à l'origine de la HISBA, aurait aussi employé une femme, Al-Shifa' bint Abdullah, pour
superviser le souk de Médine.

L'origine de la hisba est plus probablement située au début de la période abbasside, vers la fin
du VIIIe siècle, comme partie d'un effort d’islamisation des institutions byzantines existantes par cette
dynastie. L'institution de l'empire régulant les marchés et autres échanges commerciaux incluant la
vérification des poids et mesures

Éventuellement, plusieurs auteurs ont discuté la HISBA, notamment Ahmed-Ibn-Hanbal, à supporter


l’idée que "l’ordonnancement du bien et l’interdiction du mal" était un devoir individuel (‫ )فرض عين‬pour
chaque musulman. La première utilisation de la HISBA comme équivalent de "l’ordonnancement du bien et
l’interdiction du mal", était avec AL-GHAZALI (11eme siècle) qui a défini le muhtasib comme la personne
qui interdit le mal et accomplit la HISBA la personne fautive (muhtasab 'alayhi), comme la personne sur
laquelle la HISBA est accomplie, et la faute elle-même (muhtasab fihi) l'objet de la HISBA. Ibn
Taymiyya (xiiie siècle) associera l'apostasie (takfir) à la HISBA en considérant, contrairement à Ibn Hanbal,
que c'est un devoir pour le gouvernement d'implanter la charia .

Mais le meilleure exemple, Si l’on se réfère au contrôle dans une cité musulmane au XIIème siècle, on
retrouve le traité d’Ibn’Abdûn sur la vie urbaine et les corps de métiers à Séville. En effet, Ibn’Abdûn
commence d’abord par situer la HISBA dans son environnement, c’est - à - dire le contexte du système de
contrôle et de gestion de la cité.
Il mentionne aussi bien les attributions et qualités des différentes magistratures (muhtasib, cadi,
hakim . . .), que les principaux endroits publics faisant l’objet de contrôle spécial, et s’intéresse à un examen
détaillé des corps de métiers, en s’attachant surtout aux moyens démasquant les fraudes et malfaçons
auxquelles se livraient certains artisans et vendeurs.
Cela affirme que les principales règles et procédures de la HISBA ne constituent rien d’autre qu’un
système d’information, de comptabilité et de contrôle interne.
Le 13eme siècle :
En France, une procédure budgétaire base sur l’identification des recettes et des dépenses de chaque
département de l’administration par l’emploi des lignes budgétaires ; d’autre par l’audit publique fut Transfer
du ministère des finance a un service indépendant rattacher au ministère de la justice, c’était une précédente
intéressante.

Pendant le 13eme siècle et le début de 14eme siècle, 6 personnes furent élues à Londres pour constituer
un conseil d’auditeurs.

Toutefois la révolution industrielle a marqué la véritable naissance de l’audit comptable et financière ;


cependant les entrepreneurs ont employé des individus dans le service comptable a fin de vérifier, examiner la
exactitude des informations saisie dans les livres de comptes ainsi que leurs cohérences.

Par la suite, les pratiques de l’audit développaient grâce à l’évolution générale des structures
économique ainsi que des grandes organisations administrative et commerciales ; ce n’est qu’a partir du
19eme siècle que ces pratique sont développées de manière systématique, tant dans leurs ampleurs que dans
les méthodes, en parallèle avec l’émergence de l’entreprise moderne.

La première technique dont l’auditeur se basait pour faire son travail était le pointage détaillé, c’est une
technique qui consiste à comparer les écritures avec les documents des sources ; puis à cause de
l’augmentation des écritures à pointer, le pointage détaillé n’était pas satisfaisantes, cela a mené les auditeurs
ont adopté la technique du contrôle analytique, cette dernière consiste une étude approfondi de certains
aspects de comptes par billet de comparaison entre année. Or le problème d’exhaustivité se posait d’où le
passage à l’approche systématique qui se base essentiellement sur l’évaluation du contrôle interne pour
mieux orienter l’auditeur.

Donc, comme nous l’avons déjà mentionné, l’audit existait même avant JC, mais son intérêt va se
développer considérablement par l’accroissement de l’importance des organisations professionnelles des
auditeurs et experts comptable.

1941 a marqué la création de l’institut des auditeurs interne qui a permis aux auditeurs internes
d’étendre progressivement le domaine d’activité. L’année 1965 a connu la création de l’INSTITUT
FRANÇAIS DES AUDITEURS ET CONTROLE INTERNE (IFACI) qui groupe 600 membres, cet institut
organise des groupes de réflexion sur les techniques et les pratiques d’audit, il contribue au développement
des formations externes…etc.

D’autres association ont vu le jour, notamment la CONFEDRATION EUREPEENE DES INSTITUTS


D’AUDIT INTERNE (UCIIA), crée en 1988 ; ainsi que l’UNION FRANCOPHONNE DE L’AUDIT INTERNE
(UFACIA).

L’audit s’est institutionnalise aussi bien au niveau des pays développés qu’au niveau des pays sous
développes, le Maroc ne s’en est pas épargné. Toutefois l’audit a trouvé un environnement juridique et
macroéconomique encourageant sa diffusion et son développement grâce à la réforme des procédures
budgétaires et de la réforme fiscale, financière, juridique... qu’a connue le Maroc en 1986.

En effet, l’évolution et la croissance des transactions économiques des entreprises ont nécessité
l’intervention d’un homme indépendant et compétent pour examiner les représentations comptables et
financière pour garantir leur probité et leur crédibilité.
L’objectif du travail de l’auditeur a pourtant évolué progressivement d’une recherche spécifique des
fraudes et des écritures comptables jusqu’à une appréciation globale de la fidélité des rapports émis par une
entité économique et une analyse critique de la fiabilité des procédures et des structures de celle-ci, ainsi que
de l’efficacité, l’efficience et de la pertinence du système de contrôle interne et de faire toutes propositions et
recommandations pour l’améliorer.

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