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n'est pas une cause, c'est une raison qui nous fait passer de la pres-
sion au volume la variation de volume est pour nous une consé-
quence logique (ici simplement syllogistique) de la variation de pres-
sion (mineure) et de la loi (majeure).
Il doit pourtant y avoir dans la réalité
physique quelque chose
qui fait que la loi se vérifie. La loi empirique n'est qu'une unifor-
mité. Elle rend intelligibles les faits singuliers, puisqu'elle permet
de les prévoir et de les calculer, c'est-à-dire de les déduire; mais elle-
même n'est pas intelligible. Il reste à découvrir la cause intérieure
et'cachée qui oblige les faits à être uniformément tels que nous les
voyons; il reste à saisir la nécessité dont l'uniformité est la mani-
festation.
S'il s'agit d'une nécessité physique, nous ne la connaîtrons jamais.
L'expérience ne nous la fera pas découvrir.~car une nécessité est
plus qu'un fait. Interpréter un fait, c'est raisonner à son sujet; ce
que vous trouverez, ce sera donc la nécessité de votre raisonnement.
II ne peut s'agir que d'une nécessité logique, c'est-à-dire d'une
déduction. C'est la théorie cinétique des gaz qui explique la loi
de Mariotte. On peut donner encore le nom de cause au principe à
partir duquel la déduction rejoint l'expérience, si par cause on veut
entendre tout ce qui explique. Mais on aura un langage plus clair
en réservant le nom de cause à l'antécédent constant, qui n'est
tel que par la loi. Ou plutôt, cause et causalité sont des termes
obscurs qu'on ne peut employer qu'à propos de faits imparfaite-
ment analysés. Ils appartiennent à la langue vulgaire plutôt qu'à
la langue scientifique. Il faut les ranger parmi ces concepts scolas-
tiques dont la science, depuis Descartes et Galilée, a tant de peine
à-s'affranchir et qui, loin de servir à saisir la vérité, s'interposent
comme un écran opaque entre la nature et l'esprit.
fonction scientifique; d'où il résulterait que, s'il n'est pas tout à fait
interdit au physicien de consulter la nature, du moins il convien-
drait de voir dans l'expérimentation un procède de portée et d'intérêt
secondaires, destiné en déiini!:ive a vériner le bien fondé de l'anti-
cipation philosophique (p. 6). Rien ne ressemble moins à un tableau
que la connaissance rationnelle qu'est-ce qu'un tableau sur lequel
rien n'est représenté? mais il est bien vrai que la science n'est
entièrement intelligible que si elle est entièrement a priori. La phy-
sique mathématique, supposée achevée, serait bien une détermina-
tion a priori de la fonction scientifique, mais ne contiendrait aucune
anticipation philosophique » des faits et des lois de la nature. Elle
nous montrerait la forme que doit revêtir la physique pour devenir
intelligible, mais une forme vide qui, par elle-même, ne serait la con-
naissance d'aucun objet réel.
On ne gagnerait rien à vouloir réduire l'opposition essentielle,
le contraste radical entre science rationnelle et science empirique.
Ce n'est pas par un effort d'assimilation qu'il faut essayer de les
rapprocher confondre n'est pas un moyen de résoudre. On réus-
sira mieux en étudiant les fonctions réciproques des deux sortes
de connaissance. Car différence ne veut pas dire indépendance. En
partant de définitions librement construites et d'hypothèses arbi-
trairement choisies, non seulement l'esprit n'a aucun droit de croire
que ce qu'il en déduit existe, mais il n'a aucune chance–M. Bruns-
chvicg a raison de le faire remarquer d'aboutir à des résultats
qui puissent s'appliquer a des données empiriques. –Mais ces con-
cepts et ces hypothèses, choisis librement, ne le sont pas sans raison.
Il n'y a pas deux systèmes de sciences aussi indépendantes qu'hété-
rogènes, les unes empiriques et inductives, les autres déductives
et intelligibles leur convergence serait inexplicable.
D'abord, c'est la science empirique qui devient intelligible, pro-
gressivement, à mesure qu'elle découvre la nécessité logique des
uniformités observées. Si elle peut devenir entm si parfaitement
intelligible qu'elle n'ait plus rien d'empirique, c'est qu'un progrès
lent et pénible l'a amenée à découvrir de quelles définitions et de
quelles hypothèses elle doit partir. Jusqu'à présent, il n'y a guère
que les mathématiques pures qui aient réussi à rendre leurs hypo-
thèses fondamentales indépendantes de toute vérification empiriques
elles sont devenues ainsi purement intelligibles et sciences de tous
63 REVUE PHILOSOPHIQUE
]. Une exception apparente on cite les Coniques d' Apollonius comme exemple
de pure curiosité scientifique, personne ne pouvant prévoir, avant Képter et
(jaii)ée, que ces courbes seraient utiles à l'astronomie et a la balistique. En
réalité, ces courbes étaient, au moins en partie, connues et employées; Apol-
lonius étudiait des probièmes posés par )a science de son temps. La numéra-
tion écrite des anciens se prétait mal aux opérations de l'arithmétique: quand
on ne pouvait se servir de calculs faits d'avance, on avait recours à des sub-
terfuge, géométriques ou autres. Tel était sans doute l'objet de la /~t's~t;f'
ou art de calculer, que les Grecs distinguaient de l'arithmétique, science des
nombres. Platon parle comme d'une opération courante (qu'il appelle TcxpxTStv~.v
~n(/re le long de.) de la construction sur une tongueur donnée d'un rectangle
équivalent à un carré donné ;rt/ = m~. La ligne cherchée <~ Kxpx-stvo'jTc:,
ta paraténuse) est le quotient d'une division et Je lieu du point cherché est une
hyperbole. L'originaHté d'ApoHonius fut de découvrir que ces courbes connues
et emptoyées étaient des sections coniques et dérivaient les unes des autres.
64 REVOJK PHfLOSOPlUQOE
ticien ne se défend pas toujours de croire que les choses sont telles
qu'il les conçoit parce qu'il ne peut tes concevoir autrement. L'expé-
rimentateur qui raisonne sur les faits, ou mieux sur les notions
abstraites qu'il en dégage, peut se figurer qu'aux relations logiques
qui contraignent son esprit à penser comme il pense, correspondent,
dans la réalité profonde des choses, des relations analogues qui les
contraignent à être comme il les perçoit. Réaliser l'intelligible, c'est
faire de la métaphysique. Or n'évite pas qui veut le paralogisme
métaphysique Nous l'avons soupçonné dans la théorie de la
Relativité; il nous a semblé manifeste dans les écrits de la plupart
de ceux qui l'ont fait connaître aux profanes 2. La confusion du
réel et de l'intelligible nous paraît plus que jamais être la cause de
l'obscurité qui règne soit dans la théorie elle-même soit dans les
discussions provoquées par elle.
Pour oser formuler un avis sur la théorie de la Relativité, il faut
être physicien autrement, on s'entendra dire par un physicien
(M. Bouasse par exemple) « Taisez-voust vous êtes incompétent
Mais nul ne peut interdire au philosophe de s'occuper de logique et
de théorie de la connaissance. M. Bergson ne pouvait manquer de
confronter avec les vues d'Einstein sur le temps sa propre distinc-
tion entre le temps « réel » ou « psychologique », qui est personnel à
chacun de nous, qui dure, qui a un avant et un après, mais n'a pas
d'instants, n'est pas divisible, ni par conséquent mesurable, et
le temps « spatialisé s ou « mathématique )>,pur symbole que le phy-
cien, d'accord en cela avec le sens commun, substitue au temps réel
pour le mesurer, et qui ne reste ou ne redevient du temps qu'autant
que le symbole est interprété. Le point de vue du physicien et celui
du philosophe sont fort différents, car il s'agit pour l'un d'une théorie
physique, pour l'autre d'une théorie de la connaissance. Mais de
points de vue différents on voit souvent les mêmes choses. Le temps
mathématique de M. Bergson est bien le temps du physicien. Comme
il est, pour M. Bergson, unique et universel, comment le concilier
avec la multiplicité des temps et la dislocation des simultanéités?
M. Bergson ne conteste pas la théorie de la Relativité c'est, dit-il,
1. Nous avons cité à ce sujet des textes de Kant dans notre article de tn
Revue philosophique de juillet 1922.
2. Ibid.
E.GOBLOT. –t.HfthEL ET ).MËLH(;t))LE 6S
V~
et le temps employé à le parcourir est
21
–
Ces résultats du raisonnement et du calcul, obtenus en
appli-
quant purement et simplement la règle classique de la
composition
des vitesses, sont en désaccord avec les résuitats de
)'expérience de
Michelson. On n'observe aucune différence entre les deux
trajets
qui, d'après ia théorie, devaient être inégaux,
l'expérience étant
faite dans des conditions qui de percevoir des difîé-
permettraient
rences 30 fois plus petites
que celles que la théorie faisait prévoir.
Mais J'expéricnce de Michelson concerne des ondes lumineuses
transmises par l'éther. On obtiendrait sans doute le
même résultat
avec des ondes
électromagnétiques quelconques. Supposons qu'il
s agisse des ondes les plus faciles à observer de toutes, celles
qu'on
peut voir et mesurer à la surface d'une eau calme. Aucun
ne nous a dit que les mesures effectuées physicien
sur une rivière sont iden-
tiques à celles effectuées sur un lac et
que la vitesse, mesurée par
un observateur immobile, soit la même
pour la propagation dans
le sens du courant ou en sens contraire
et pour la propagation per-
pendiculaire au courant. Supposons des ondes sonores propagées
dans l'air. Aucun
physicien ne nous a dit que la vitesse de propaga-
68 REVUE PHILOSOPHIQUE
~/1~ c2
V
et si le chemin parcouru par le rayon parallèle au mouvement est
le même, alors que, d'après la théorie, il devait être
2/
-¡j2
c2
2
21 UL
_1`~ L-- = i
2
(lÿ
4~i 11
même question.
facteur de Lorentz; c'est se poser exactement la
Et cette question ne comporte qu'une réponse de physicien, c~r il
en fait, dans l'éthe)-
s'agit de savoir ce qui se passe,
copient
En analysant le facteur de Lorentz, on y trouve ce qu'il
en effet, renoncé d'un problème physique; on n'y trouvera pas la
la traduction du fait
solution de ce problème, puisqu'il n'est que
la vitesse de la
à expliquer. On lit dans le facteur de Lorentz que
t~
lumière est la plus grande possible, puisque l'expression 1
c. Gardons-nous d'en
serait imaginaire si on pouvait avoir >
de la lumière est une
conclure qu'une vitesse supérieure à celle
est vrai dans les conditions de /'e:Ep~nce
impossibilité logique. Cela
facteur de Lorentz traduit justement en langage
de Michelson. Le
le fait que, dans cette expérience, la vitesse de la
mathématique
lumière ne reçoit ni l'augmentation ni la diminution qu'on attendait.
la formule participe naturellement à
Remarquons 'touteiois que
l'universalité du langage algébrique; mais il y aurait paralogisme
à lui donner une signification dépassant la portée
métaphysique
à celle de la
des faits qu'elle exprime. Une vitesse supérieure
se rencontre jamais dans la nature s,
lumière, en admettant qu'elle ne
des raisons d'ordre
en admettant même qu'elle soit impossible pour
d'inconcevable. Dans le cas d'un transport de
physique, n'a rien
des Sciences par
1. M Ë Brylinski, dans une note présentée à l'Académiedifficultés relative-
M Daniel Berthelot, 1G janvier 1922, soulève quelques
ment à l'interprétation physique de l'expérience de Michelson. On suppose
~er absolument immobile, aussi bien au voisinage de lavides Terre, où il pénètre
de toute autre
les corps transparents, que dans les espaces célestes,
de la masse de la Terre sur t ether
matière. Onsuppose en outre que l'action
sans quoi la vitesse de
estnuue ou négligeable. Or l'éther a une densitéilfinie, donc vraisemblable
la lumière n'y serait pas finie; paraît,
propagation de la masse est énorme par rapport aux objets isolés que nous
que la Terre, dont
d'éther qui l'avoisine ilnmérliate-
muions à sa surface, exerce sur la portion manière à produire un entra.nemenL
ment une attraction très importante, de
total ou presque total de cette portion d-éther L'expérience de Pizeau a d'ail-
matière en mouvement, même en massé très petite par rap-
leurs montré que la
port à celle de la Terre, entraîne partiellement l'éther
Si ré~cr est entraîné dans le mouvement de la Terre, totalement ou presque
de Michelson est celui qu'eUe devait
totalement, le résultat de l'expérience
donner. trouve que presque
consultant un recueil de constantes physiques, on
2.
En
tous les indices de réfraction sont supérieursceux à l'unité; qUeIqUes-~s cep~
du sodium à l'état solide et
dant, celui de l'argent en lames très minces, à ce qui signiaeque la )umier.
desvapeurs de sodium sont inférieurs l'unité,
kHometres
cnX Travers <-csmétaux avec une Vitesse de plus de 300 000
à la seconde.
E.GOBLOT.–f.ERÉEL ET f.'tNTEU.IOBï.E 71
les mesures doivent être exprimées. Or, pour les ondes transmises
ne se compose avec
par l'éther, dont la vitesse de propagation
aucune autre, on ne peut plus appliquer la règle de la composi-
tion des vitesses ni utiliser les transformations de Galilée sans y
introduire le facteur de Lorentz. Il signifie, nous dit-on, que le
du mouvement, une
corps en mouvement subit, dans la direction
à sa vitesse. Cette contraction ne sera
contraction proportionnelle
au système en
pas perçue par l'observateur Paul, appartenant
mouvement S', parce que le mètre avec lequel il la mesurait
la subit aussi; mais elle se manifestera, si les mesures sont sumsam-
ment approchées, à l'observateur Pierre qui, placé dans le système
ou lumi-
S, est obligé de se servir de signaux électromagnétiques
neux. L'observateur Pierre (M. Bergson le remarque avec raison)
ne devra pas seulement tenir compte de la contraction de Lorentz.
Comme la détermination d'un événement comporte à la fois celle
de
de son lieu et celle de son temps et dépend, non d'un système
trois coordonnées spatiales, mais d'un système de quatre coor-
dans
données dont la quatrième est le temps, il faudra introduire
les équations de temps un facteur analogue au facteur de Lorentz
et joindre à la contraction des corps l'allongement du temps. Paul,
ne s'apercevra pas que son temps
qui est dans le train en marche,
s'est allongé, parce que ses horloges retardent; mais Pierre, qui est
direction de
sur la voie, lui dira Tes mesures de longueur, dans la
se sont contractés tes
ton mouvement, sont trop longues, car les corps
mesures de temps sont trop courtes, car tes secondes se sont dilatées.
M. Bergson fait répondre à Paul Je ne changerai pas mes mesures,
car elles concordent entre elles; tout deviendrait incohérent dans
mon système si j'adoptais les tiennes. Il me suffit que le mouvement
mètre qui
affecte de la même manière les longueurs mesurées et le
et les mesure. Paul
les mesure, les durées mesurées l'horloge qui
Mes mesures sont vraies, car elles sont
pourrait aussi répondre
l'intermédiaire d'un éther où
directes. Les tiennes sont faites par
nous savons mal ce qui se passe. La contraction des corps et l'allon-
du sont pour toi des apparences. Au lieu de les attri-
gement temps
tu dois
buer à une altération réelle des grandeurs de mon système,
ondes de
les attribuer à quelque propriété encore inexpliquée des
rend tes
l'éther, puisque aussi bien c'est une telle propriété qui
mesures différentes des miennes.
E.GOBLOT.–~H RÉEL Et J.'f~TELDCtBhE 73
pas. Mais nous risquons de nous égarer dès que nous voulons lire
en langage ordinaire ce que nous avons écrit c'est alors que le péril
métaphysique commence. En disant, par exemple, que l'éther est
un corps ou une matière, nous étendons la signification de ces mots,
car il nous faut admettre une espèce de matière qui n'obéit pas à
la loi d'attraction universelle, laquelle n'est plus universelle. Si
l'éther est un corps, c'est un corps qui vibre comme un solide, un
solide, pourrait-on dire, beaucoup plus solide que tous les autres.
Et ce corps si rigide, si peu déformable qu'une action exercée sur
lui ne met qu'une seconde à se transmettre à 300 000 kilomètres,
n'oppose aucune résistance au mouvement des autres corps. Il
pénètre tous les corps transparents et il est pénétré par tous les
corps. Dire que l'éther est une matière, c'est ôter à la matière deux
caractères qu'on était habitué à lui attribuer la gravité et l'impéné-
trabilité. On ajoute qu'il est immobile, ce qui signifie qu'on ne
lui attribue aucun mouvement: par rapport à quoi se mouvrait-il?
Tout cela est bien obscur et bien confus. Nous ne savons de l'éther
que ce qui est écrit dans les formules. L'expérience de Michelson
nous apprend une nouvelle propriété de l'éther et Lorentz s'est
chargé de l'écrire. Tâchons de la lire sans nous tromper.
Aussi bien, que pourraient signifier une contraction, non pas
apparente, mais réelle des corps, une dilatation, non pas apparente,
mais réelle du temps?
Si cette contraction est une réalité physique, il est vraiment bien
singulier qu'elle dépende de la seule vitesse et soit la même pour
tous les corps. Si différente que puisse être leur constitution intime,
tous les corps opposeraient à cette contraction une résistance égale,
ou également nulle? Il n'y aurait à cet égard aucune différence entre
un barreau d'acier et un bâton de guimauve? Ceci revient à dire
que cette contraction intéresse moins le corps que l'espace qu'il
occupe, en tant que cet espace est mesuré. Comment alors ne pas
penser qu'il s'agit d'une apparence, due à des procédés de mesure?
L'allongement du temps est-il une réalité physique? « Entendons-
nous bien, dit M. Bergson aucun changement ne s'est produit dans
le mécanisme de l'horloge ni dans son fonctionnement. Le phéno-
mène n'a rien de comparable à l'allongement d'un balancier.
Je le crois bien Car alors l'horloge du train ne pourrait plus servir
à mesurer les durées des événements du train. Or Paul les mesure
LE RÉEL ET L'~TELUG~DLE 78
E. GOBLOT.
sans diniculté avec son horloge. C'est pour Pierre, qui est sur la
voie, que se sont allongées les secondes, non seulement de l'horloge
du train, mais de tout ce qui se passe dans le train. M. Bergson
continue « Ce n'est pas parce que des horloges vont plus lente-
ment que le temps s'est allongé; c'est parce que le temps s'est
allongé que les horloges, restant telles quelles, se trouvent marcher
Par l'effet du mouvement, un temps plus long,
plus lentement.
étiré, dilaté, vient remplir l'intervalle entre deux positions de
s'écoule plus de
l'aiguille » (p. 11). Qu'est-ce à dire, sinon qu'il
dans le même temps, comme on semblait nous dire tout à
temps
l'heure qu'il y a moins d'espace dans le même espace? Ici encore,
il ne peut être question que d'une apparence. Si Pierre, qui est
sur la voie, mesure les minutes de Paul, qui est dans le train, il
les trouve plus longues parce que l'effet Michelson-Lorentz inter-
vient dès qu'on se sert de signaux lumineux.
IV. CONCLUSION.