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Étude de cas :
Mise en pratique de la construction en
terre crue sur un chantier au Togo
Laetitia Meuriot
Nikos Topulos
2011
Introduction
En parallèle avec les différents exposés de notre cours ENAC � Learning
from vernacular, la terre crue �, nous avons eu l’opportunité de nous rendre
compte de certaines réalités de la construction en terre crue en approchant de
plus près un chantier d’une maison en terre crue au Togo.
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Table des matières
1 Présentation du projet 4
5 Conclusion 30
6 Annexe 32
6.1 CCL . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32
6.2 Quelques photos du chantier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32
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1 Présentation du projet
Le projet est une villa familiale à deux étages située à Lomé, capitale du
Togo. Les maı̂tres d’œuvre sont un couple togolo suisse, et la direction architec-
turale est assurée par d’anciens diplômés de l’EPFL :
– Cyril Royez
– Olivier Dalang
– Asako Berwert
Sur place la direction des travaux est assurée par Robert Pataveli, architecte
togolais.
L’idée initiale des architectes était de construire une maison durable, autant
que possible en matériaux naturels et locaux. Au cours des travaux préliminaires
sur le projet, cet idéal a dû être adapté aux contraintes locales.
Le chantier a commencé en février 2012, il est toujours en cours. Actuelle-
ment, le rez-de-chaussée est presque terminé.
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2 Adaptation aux spécificités de Lomé
Les architectes s’étaient déjà rendus à plusieurs reprises au Togo et y sont
retournés pour préparer ce projet. Voulant depuis le départ construire une mai-
son en terre, leur projet a été influencé et s’est en même temps adapté aux
différentes spécificités locales.
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Le principe des “bonnes bottes, bon chapeau” n’est ici plus suffisant pour
protéger un édifice en terre sans revêtement, puisque les pluies battantes
sont régulièrement accompagnées de vents forts.
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notamment car contrairement au pisé il offre la possibilité d’échelonner la fa-
brication tout au long du chantier. Étant donné que des modifications sont à
prévoir lors de la réalisation, une technique qui permet plus de souplesse dans
sa mise en œuvre est préférée.
Le façonnage direct ou la construction en briques d’adobe ne feraient pas
l’unanimité non plus : les murs créés avec ces techniques ont une esthétique
souvent associée au milieu rural par la population, cela serait mal perçu dans
la capitale. De plus, la résistance aux intempéries du mode de construction par
façonnage direct est médiocre 6 . Or dans cette région équatoriale, les pluies sont
abondantes en saison humide et souvent violentes ; elles vont jusqu’à endomma-
ger les constructions. Des techniques qui offrent une plus grande résistance aux
intempéries sont donc à préférer.
Pour toutes les raisons ci-dessus associées à l’absence de chaux (voir § 2.2)
c’est sur le BTC que s’est porté le choix des architectes.
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Figure 4 – Livraison de terre sur le chantier.
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Figure 6 – Tamisage de la terre.
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Figure 8 – Briques de terre entreposées.
Figure 9 – Les briques sèchent 3 jours en cuve humide, puis 3 semaines en cuve
sèche. Elles sont protégées par des bâches des intempéries et d’un séchage trop
brusque.
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2.4 L’introduction de piliers en béton armé
Malgré la présence du CCL, la terre crue est utilisée principalement comme
remplissage et non pas comme structure porteuse dans la majorité des bâtiments
à Lomé. Cela entraı̂ne des méfiances lors de la construction en BTC : la maçonnerie
a dû sous la demande de l’architecte local être renforcée par des piliers en béton
armé.
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3 Les limites de l’analyse de cycle de vie
Le projet initial et celui effectivement réalisé sont différents. Il nous a semblé
intéressant de comparer les deux avec la méthode de l’Analyse de Cycle de Vie
(ACV). L’ACV est une méthode d’analyse environnementale qui permet une
évaluation des impacts à grandes échelles de temps et d’espace. Elle intègre le
cycle de vie complet des produits, et repose sur une évaluation multicritère.
Réaliser cet ACV pourrait nous permettre de déduire si l’utilisation de la terre
crue a réellement une plus grande performance environnementale que l’utilisa-
tion du béton sur le projet de la maison au Togo.
Cependant, l’application de cette méthode d’analyse environnementale est
problématique dans notre cas pour les raisons qui suivent. Tout d’abord, il
n’était pas possible d’inclure tous les processus de production, de fabrication,
et de fin de vie de notre maison. Or dans la méthode d’analyse de cycle de vie,
il est primordial d’introduire dans les limites du système les processus depuis le
berceau jusqu’à la tombe 9 .
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qui traversent les limites du système est problématique. Cette étape, nommée
inventaire des émissions et extractions, est fondée sur des facteurs d’émissions
répertoriés dans des bases de données telles qu’EcoInvent, North America, etc. . .
La qualité de ces données repose sur plusieurs critères : elles ne sont représentatives
que si le procédé qu’elles décrivent est en corrélation géographique, temporelle
et technologique avec le procédé que l’on souhaite décrire. La base de données
couvre l’Europe occidentale seulement et il ne serait pas réaliste de l’utiliser
pour un projet au Togo. De plus, les matériaux de construction vernaculaires
n’y figurent pas. Or Il n’existe pas de base de données fiable pour cette région
d’Afrique. La méthode de l’ACV ne peut donc pas être appliquée pour effectuer
notre comparaison.
Suite à ces difficultés, nous avons finalement décidé de faire une analyse
quantitative simplifiée, en comparant les matériaux et les coûts des différentes
composantes de la maison. Cette méthode a ses limites aussi, mais elle est plus
simple et nous a semblé plus propice à la communication.
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4 Mini analyse du projet
4.1 Introduction
Notre but fut de mener une analyse non seulement qualitative de ce projet
en terre, mais aussi quantitative.
4.2 Approche
Quantifier les différents matériaux utilisés peut paraı̂tre simple de premier
abord. Toutefois, un bâtiment est par nature un objet complexe, sans oublier
que nous étudions ici une construction en cours de réalisation, dont toutes les
valeurs ne sont pas encore fixées. Ajoutons à cela, le caractère artisanal de cette
petite entreprise où la flexibilité prend le dessus sur une stricte organisation.
L’étude s’appuie sur plusieurs documents à notre disposition :
– les devis estimatifs des architectes
– la comptabilité du chantier
– les plans et coupes du bâtiment
La synthèse de ces différentes sources s’est faite moyennant certaines hy-
pothèses, précisées par la suite, et en s’informant auprès des architectes.
4.2.1 Matériaux
L’étude se porte sur les quantités des matériaux principaux de construc-
tion utilisés ainsi que leurs composants plus élémentaires que nous appellerons
� matériaux élémentaires � : le matériau de construction BTC est par exemple
4.2.2 Domaine
La plus importante partie des matériaux utilisés dans la construction d’une
habitation l’est dans le gros œuvre, soit les étapes depuis la préparation du site
jusqu’à la mise en place de la structure du bâtiment. La terre étant justement
un matériau s’appliquant à ce domaine, c’est de cette manière que nous avons
délimité le champ d’études.
Toutefois, bien que ne faisant pas partie intégrante du gros œuvre, les enduits
et revêtements sont présents en quantités importantes et doivent par conséquent
êtres inclus dans l’analyse.
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des bétons utilisés, et qu’il faut donc en faire de même pour les BTC par exemple
où cette approche est moins adaptée.
Se baser sur la masse aurait sûrement été pertinent et très précis pour une
construction existante, puisque les quantités de matériaux livrés, auraient était
facilement reportées depuis les documents du chantier. 10
4.3.1 Prix
Sur la base des documents de comptabilité du début du chantier, nous avons
pu estimer le prix de la plupart de matériaux.
10. À la fin du chantier il sera très instructif de comparer nos estimations avec les quantités
qui auront réellement été utilisées.
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Table 3 – Impact environemental par [m3 ] de matériaux. Valeurs tirées de “Construire Atlas des matériaux”, PPUR, 2009
Energie primaire [MJ] Effets de serre Dégradation de l’ozone Acidification Surfertilisation Smog d’été
Non-renouvelable Renouvelable [kg CO2 eq] [kg R11 eq] [kg So2 eq] [kg PO4 eq] [kg C2H4 eq]
Acier de construction a 187200.00 4212.00 13260.00 5.16E-04 39.7800 3.2760 6.3960
Béton local (C 35/45) 1764.00 23.00 320.00 1.60E-05 0.6800 0.1000 0.0780
BMc b 540.25 6.75 97.25 5.00E-06 0.2125 0.0325 0.0248
Bois (pin local) c 609.00 9512.00 -792.00 9.00E-06 0.3700 0.0410 0.3100
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BTC 466.35 4.95 67.08 5.70E-06 0.1887 0.0294 0.0248
Mortier de ciment 2161.00 27.00 389.00 2.00E-05 0.8500 0.1300 0.0990
Pisé 158.00 1.00 9.70 3.00E-06 0.0680 0.0110 0.0110
Fibrociment 26839.00 116.00 2200.00 2.00E-04 4.3000 0.6000 1.0400
Vvides = 0.15
C’est ici notre hypothèse la plus problématique, ignorant comment est
calculé le volume de terre en vrac et de la terre contenue dans les BTC,
nous avons estimé une valeur par rapport au celle du béton.
– Pisé
Vvides = 0.1
Même remarque que pour les BTC.
– Briques de ciment
Constituées de sable et de ciment les briques sont fabriquées sur place
selon la recette d’un sac de ciment de 18 [kg] pour 18 briques. Connais-
sant la masse volumique du ciment et la taille des briques, et on faisant
l’hypothèse de 15% de vides, nous avons :
3
ρciment = 2900 [kg/m ]
3
Vbrique = 0.2 ∗ 0.2 ∗ 0.4 [m ]
Vciment /Vbrique = 0.06
Vsable /Vbrique = 0.79
– Béton préfabriqué
Un béton préfabriqué sera considéré de bonne qualité, avec un rapport
e/c = 0.6.
D’où :
Vciment /Vbeton = 0.18
Vsable /Vbeton = 0.21
Vgravier /Vbeton = 0.49
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Vsable /Vbeton = 0.21
Vgravier /Vbeton = 0.49
Armatures utilisées :
– Darma = 12 [mm]
– Detrier = 6 [mm]
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4.4 Analyse
Sur la base de la maison en cours de réalisation, nous allons nous pencher
sur 3 cas, que nous tenterons de comparer :
1. La maison en BTC (telle que projetée et réalisée)
2. La maison en briques de mortier de ciment (BMc)
3. La maison en pisé
Le premier cas détaillera ce projet concret et dès lors complexe à appréhender,
le deuxième sera une bonne illustration d’une technique habituellement utilisée à
Lomé, quant au troisième cas il permettra d’illustrer les optimisations possibles
et souhaitables lors de l’utilisation du matériau terre.
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4.4.1 Projet en cours de réalisation
Grâce aux valeurs posées dans la section précédente, nous avons pu calculer
les quantités de matériaux de construction principaux, ainsi que leur répartition
dans les différents éléments.
Le résultat se trouve dans le tableau 4, et la synthèse graphique est visible
à la figure 14.
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BTC BCm Béton Fbr Bois Paille
simple armé
Fondation
Béton de propreté 4.72
Semelle 18.88
Soubassement 57.40
Longrine 11.39
Dalle RDC
Dalle RDC 20.72
Chape 7.77
Dalle ETAGE
Dalle en hourdis 11.91
Dalle béton 8.26
Chape 12.36
Maçonnerie
Murs porteurs 110.60
Bas en agglo 13.20
Chaı̂nage 5.54
Murs simples 41.28
Marches 7.28
Escalier 1.00
Garde corps 4.06
Colonnes 2.45
Toiture
Charpente 7.15
Paillotte 35.68
Couverture 5.35
Amngmt. ext.
Rvtmt. cour 3.48
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Impact écologique Les quantités sont une chose, mais ces différents matériaux
n’ont pas les mêmes impacts écologiques et coûts économiques. En nous basant
sur les valeurs que nous avons exposées à la section 4.3, nous pouvons établir
les tendances qui suivent :
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Figure 18 – Valeurs en [kg eq. So2]
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Finalement, il apparait que la consommation d’énergie primaire est représentative
de la plupart des autres impacts dans le cadre de la précision de ce travail. Pour
simplifier, nous utiliserons donc uniquement cette mesure par la suite.
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Parts dans les dépenses Le coût, lui aussi très différent d’un matériau à
l’autre, conduit une répartition des dépenses très différente de celle des volumes.
Rappelons que seul le prix du matériau est considéré sans la main d’œuvre qui
lui est associée sur le chantier.
Malgré le faible volume d’acier utilisé, celui-ci représente 30% des coûts
des principaux matériaux élémentaires ! La terre quant à elle arrive à hauteur
d’environ 5% malgré sont utilisation massive.
Le ciment fait clairement grimer le prix du bâtiment avec 60% de la dépense
en matériaux. Ce résultat explique bien pourquoi un certain intérêt pour la
construction en terre est en train de réapparaı̂tre à Lomé.
L’acier et le béton étant les deux matériaux à l’impact écologique, mais aussi
économique, les plus importants, nous voudrions savoir où ils sont utilisés dans
la bâtisse. Pour le premier c’est évidemment les éléments en béton armé qui
sont concernés (dalle en hourdis, escaliers et colonnes), pour le second voici le
résultat :
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Colonnes en béton Les architectes ont beaucoup regretté l’incorporation de
nombreuses colonnes en béton armé à l’intérieur de leur mur ainsi que le rempla-
cement des briques de terre inférieures des murs par des BMc. Ces deux modi-
fications découlent directement du manque d’expérience locale de construction
en BTC comme composante structurale et des incertitudes qui en découlent.
Nous pouvons ici voir l’influence que ces modifications ont eues sur l’utilisa-
tion des matériaux.
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4.4.2 Maison en briques de mortier de ciment
Voyons maintenant ce qu’il se passe lorsqu’on remplace les murs en BTC par
des murs en briques de mortier de ciment (BMc). Rappelons que les BMc consti-
tuent l’une des manières les plus simples et rapides de construire actuellement
à Lomé.
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4.4.3 Variante en pisé
Une grande part du ciment est utilisée pour la fabrication des BTC, les
architectes auraient volontiers réalisé ce projet avec la technique du pisé si celle-
ci était bien maitrisée sur place.
Cette fois l’impact sur les coûts est significatif avec une économie de plus de
4000 CHF. On remarque sur la figure 26 que le ciment est toujours une compo-
sante non négligeable de la construction, il a toutefois reculé d’une position.
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4.4.4 Variante en pisé et dalles de terre
Puisque la plupart du ciment est encore consommé par les dalles (par dalles
nous entendons ici autant la dalle du rez sans aucune armature, que la dalle
de l’étage composé de hourdis puis remplis de béton). Nous voyons ici ce que
pourrait apporter le remplacement de ces éléments en béton par des éléments
en terre :
– au rez : remplacement total de la dalle béton par une dalle en terre
– à l’étage : remplacement du remplissage en béton du sol en hourdis.
Nous gardons toutefois dans les deux cas une chape en mortier de ciment à
la surface pour la finition.
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5 Conclusion
Résultats Le projet réalisé en BTC est une évolution positive par rapport aux
BMc, il apporte de légers gains (très probablement sous-estimés dans cette ana-
lyse 11 ), mais il ouvre surtout une voie nouvelle qu’est la construction moderne
en terre.
Au vu des gains de la construction en pisé avec des dalles en terre, on est en
droit de se demander pourquoi ces techniques ne sont pas largement répandues
au Togo.
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La construction en terre a de nombreuses conditions favorables pour son
développement aux Togo, manque seulement une impulsion de départ.
Autres avantages Notre petite analyse ne portait que sur un aspect parmi
d’autres de la construction en terre, relevons ici encore trois d’entre eux parti-
culièrement significatifs dans le contexte local.
1. Flux de captiaux
L’investissement financier lié à la construction en terre est à 70% destiné
à la main d’œuvre, les 30% restant au matériau 13 . Ce rapport est à peu
près inverse pour le béton.
Cette répartition prend une signification toute particulière au Togo où la
main-d’œuvre est bon marché contrairement le ciment. Le seul fournisseur
de ciment est actuellementCimTogo 14 , entreprise appartenant au groupe
allemand HeidelbergCement 15 La terre n’est pas seulement moins chère,
son utilisation permet aussi aux capitaux de rester dans le pays.
2. Durabilité
Les bâtiments, construits il y a 20 à 30 ans, commencent à poser de gros
problèmes de durabilité : diverse altération des bétons, corrosion des ar-
matures, etc. Assumer le coût de réparation risque d’être problématique.
Paradoxalement, le fait que la construction moderne de bâtiments de
faible envergure en terre demande un savoir-faire plus important qu’une
construction similaire en béton a aussi pour conséquence une plus grande
durabilité des dites constructions en terre.
3. Santé
La terre, contrairement au ciment, permet de travailler sans protection
particulière face au contact avec le matériau. Pratique sur les chantiers
Suisses, cet avantage est d’autant plus appréciable au Togo où la réglementation
des chantiers est quasi-inexistante et les moyens matériels plus limités.
Plus largement cette étude nous a permis de nous rendre compte des dif-
ficultés à appliquer des méthodes strictes à un environnement ouvert, surtout
lorsque celui-ci s’avère éloigné des cas classiques visés par la méthode d’analyse
en question.
Nous avons aussi pu découvrir la forte dépendance qu’a un projet aux res-
sources locales tant matérielles que de savoir-faire. Et qu’il n’est pas possible
- à moins d’apporter soi-même l’expertise nécessaire dans tous les domaines -
d’imposer une méthode de construction lorsque celle-ci n’est pas l’apanage sur
place.
13. source
14. http ://www.aget-togo.org/entreprises-togo-59-CIMTOGO.html
15. http ://en.wikipedia.org/wiki/HeidelbergCement
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6 Annexe
6.1 CCL
Le CCL fut initialisé par la coopération danoise, abandonné par celle-ci pour
des raisons politiques. Il est actuellement directement financé par l’État togolais.
Au sein du centre, une division architecturale a pour tâche la prospection ar-
chitecturale dans le domaine de la construction traditionnelle. De plus, maçons,
menuisiers et ouvriers y sont formés. Trois presses mécaniques de type Tersta-
ram en bon état sont à disposition. Au niveau de la technologie et du savoir-faire
le CCL propose uniquement la construction en BTC.
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Figure 31 – Construction des fondations superficielles.
Figure 32 – On distingue les BMc utilisées dans la partie supérieure des fon-
dations.
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Figure 33 – Mise en place des longrines.
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Figure 35 – La construction des murs en BTC peut commencer.
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Figure 37 – Un travail soigné est réalisé par les maçons du CCL.
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Figure 39 – Avancement du projet sur les dernières photos à notre disposition.
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