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Intervention
Par
La Cour des Comptes du Maroc
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Monsieur le Directeur Général du CAFRAD,
Mesdames et Messieurs,
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administratif et comptable que juridictionnel des comptes des
comptables publics légué à l’organisme institué en 1960 relevant du
Ministère des Finances dit «la Commission Nationale des Comptes»,
puis érigée en 1979, en vertu de la loi N° 12-79, en une vraie Cour
des comptes en tant qu’organe juridictionnel chargé d’assurer le
contrôle supérieur des finances publiques. En 1996, le législateur
marocain a hissé la Cour des comptes à une véritable institution
constitutionnelle chargée du contrôle supérieur, indépendante des
pouvoirs exécutif et législatif.
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Quelles sont donc les innovations phares apportées par la réforme
des juridictions financières du Maroc ?
* L’indépendance ;
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* La présentation enfin, d’un exposé des activités de la Cour par le
Premier Président devant le Parlement, suivi d’un débat.
En plus de ces axes qui sont d’ordre légal, des actions d’ordre
managérial ont été mises en œuvre et portent essentiellement sur la
modernisation des méthodes de travail et le positionnement sur la
scène internationale.
1. S’agissant de la Constitutionnalisation :
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2. Concernant l’indépendance :
Tous les actes relatifs à leurs contrôles sont pris dans des formations
collégiales.
Les magistrats sont dotés d’un statut, objet du livre III du code des
Juridictions Financières. Ce statut considère les magistrats de la Cour
des comptes et des Cours Régionales des Comptes comme un corps
unique caractérisé par sa polyvalence (ingénieurs, juristes, économistes,
…) et consacre le principe de l’inamovibilité des magistrats.
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4. Concernant la création des Cours régionales des comptes
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Le code des Juridictions financières a délimité clairement les organismes
soumis au contrôle des Juridictions financières. Ainsi, pour la Cour des
comptes, elle exerce ses compétences sur les départements ministériels
et entreprises et établissements publics nationaux. Quant aux Cours
régionales des comptes, elles exercent leurs compétences sur les
Collectivités locales, entreprises et établissements publics locaux et les
concessions.
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contrôlées (Gestion comptable et financière, budgétaire, programmes,
ressources humaines, procédures, …).
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Renforcement du principe de la contradiction :
Consolidation de la collégialité
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Ce rapport qui est publié au Bulletin Officiel, constitue une véritable
source d’informations pour toutes les forces vives de la Nation.
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La Cour des comptes du Royaume du Maroc est un membre actif de
Capacities Building Comittee.
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socio-économique et démocratique, mais également appelées, en
raison des attentes des citoyens en matière d’information et de
moralisation de la vie publique, à exercer un rôle accru, à travers les
différentes attributions qui leurs sont dévolues par la loi, en terme de
transparence, de responsabilité et de reddition des comptes.
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1- S’agissant des missions et objectifs de la Cour des
comptes.
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patents, puis la Discipline Budgétaire et Financière exercée sur les
décideurs de la gestion publique ainsi que sur leurs subalternes dont la
responsabilité peut s’avérer engagée devant la Cour.
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Outre la soumission, à Sa majesté le Roi d’un rapport annuel sur
l’ensemble de ses activités, elle le transmet aussi au Chef du
Gouvernement et aux présidents des deux Chambres avant sa
publication au «Bulletin Officiel» du Royaume.
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2.2- S’agissant du contrôle de la Gestion.
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contrôler les déclarations de biens faites par les différents
responsables, gestionnaires et décideurs publics locaux et des
chambres professionnelles.
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Ce sont là quelques points de réflexion, inspirés essentiellement
de l’expérience marocaine en matière de contrôle, que nous
partageons avec vous, pour contribuer à l’amélioration du travail de
nos institutions afin qu’elles puissent être à la hauteur des aspirations
des citoyens de nos pays respectifs.
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