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Revue d'histoire de la pharmacie

Plantes médicinales et remèdes secrets : G. Chapon, Contribution à


l'étude de la spécialité pharmaceutique : Le commerce des plantes
médicinales
Louis Irissou

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Irissou Louis. Plantes médicinales et remèdes secrets : G. Chapon, Contribution à l'étude de la spécialité pharmaceutique : Le
commerce des plantes médicinales. In: Revue d'histoire de la pharmacie, 40ᵉ année, n°133, 1952. pp. 351-352.

http://www.persee.fr/doc/pharm_0035-2349_1952_num_40_133_8607_t1_0351_0000_1

Document généré le 28/09/2015


Le Mouvement Historique

LIVRES

Plantes médicinales et remèdes secrets.


Le renouveau de l'importance de la phytothérapie dans l'art de
guérir invite à étudier la profession d'herboriste au temps jadis et
les nombreux remèdes secrets à base de simples proposes aux
malades des xvn* et xvme siècles.
Sans remonter aux herbarii et aux rhizotomes de l'antiquité, on
trouve des « herbiers » à Paris, au Moyen Age, comme le montre
le fameux c Dit de l'erberie ». Plus tard, l'herboriste se confondait
souvent avec l'apothicaire, lorsqu'il n'entrait pas, avec lui, en
concurrence plus ou moins licite, comme en font Coi bien des
procès intervenus entre eux.
Cependant, tous les herboristes n'étaient pas des irréguliers.
Edme Gillot fut diplômé, en 1778, par la Faculté de Médecine de
Paris, prêta serment et le fit savoir à tous les échos, comme, du
reste, son confrère Favier. La loi de germinal devait bientôt
réglementer la vente des plantes médicinales, sans, toutefois, empêcher
empiétements et procès.
A côté de la vente des simples, existait surtout celle des remèdes
secrets à base de drogues végétales. Ils étaient innombrables :
dépuratifs, laxatifs et purgatifs, vermifuges, vulnéraires, antivénériens,
thés pectoraux et stimulants, thés suisses...
La plupart de ces médicaments végétaux étaient qualifiés
d'universels, tous étaient certifiés comme infaillibles. Nos ancêtres, il
faut le croire, tenaient certainement compte de l'emphase
publicitaire. . j
(D'après G. Chapon : Contribution à l'étude de ta spécialité
pharmaceutique : Le commerce des plante* médicinales, 98 p., in-8°,
Cahors, Impr. Coueslant, 1951).
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Fait avec soin et méthode, ce travail donne beaucoup de renseignements


curieux sur bon nombre de remèdes secrets d'autrefois. Il ébauche aussi une
étude sur la profession d'herboriste.
Avec l'auteur, j'estime qu'un ouvrage spécial doit être entrepris sur ce sujet.
U fait appel à ses jeunes confrères pour le mener à bien. Serait-il déjà à bout
de souffle ? M. Chapon est en pleine forme, semble-t-il. Il a déjà débroussaillé
ia question et il me paraît le mieux qualifié pour réaliser lui-même son souhait
et nous donner une excellente histoire de l'herboristerie.
L. I.

Les sources thermales de la province de Cotopaxl


(Equateur).
(Dr José E. Munoz : Informe analitico de las fuentes de aguas
minérales de la provincia de Cotopaxi, Lacatunga-Ecuador, 1951,
52 p.).
Plusieurs sources de cette petite région de l'Amérique centrale sont exploitées
médicalement depuis un temps « immémorial ». C'est ce que nous apprend le
professeur José E. Munoz, le grand spécialiste de l'Université de Quito, au cours
des notices très complètes qu'il a consacrées à chacune de ces sources.
Car toutes ces notices comportent une partie historique, et dans son adresse
au lecteur, l'auteur a reproduit en caractères gras la dernière phrase de la belle
préface dont le professeur Laignel-Lavastine a honoré notre Prestigieux passé
aes eaux minérales (aimablement qualifié d'estupendo libro par le professeur
Munoz).
E.-H. G.

Deux pharmacopées anciennes rééditées.


(A facsimile of the first edition of the Pharmacopoeia Augustana,
New-York, 20 East, 70th Str. Ed. Henry Schuman, s.d., in-40)..
Reproduction photographique de la plu» vieille édition de la pharmacopée
d'Augsbourg (1581), dont la valeur est supérieure à celle des autres dispensaires
de l'époque, grâce à la personnalité de son auteur, Occo III, fils et petit-fils de
praticiens estimés et fort savant lui-même. Cette publication a bénéficié des
soins éclairés du professeur Edward Kremers et d'une Introduction de
M. Theodor Husemann.
{Pharmacopoeia Londinensis of 1618, reproduced in facsimile,
ut supra).
Réimpression photographique de la pharmacopée dont le « Royal College of
Physicians » de Londres avait ordonné la préparation en 1589. Elle est l'uvre
de Thomas Muftett, d'Henry Atkins et fut révisée par un Français, Théodore
de Mayerne. La réédition actuelle se présente accompagnée d'une précieuse
introduction historique du Pr George Urdang et d'un avant-propos de M. Edward
Porter Alexander.

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