Oral : (impact de l’OMC sur la gouvernance financière internationale)
• Le financement du commerce : L'OMC s'efforce d'encourager la reprise
des relations et des réseaux complexes opérant sur le marché du financement du commerce afin de maintenir les flux de financement pour le commerce et d'atténuer ainsi au moins l'une des causes de la contraction des échanges commerciaux.Les programmes de facilitation du financement du commerce mis en place par les organismes de développement régionaux ou multilatéraux prévoient aussi la fourniture d'une assistance technique pour aider les établissements financiers des pays en développement Membres à créer des départements de financement du commerce. Grâce aux fonds d'affectation spéciale des donateurs, des équipes de professionnels peuvent être envoyées auprès de ces banques pour les aider à mettre en place l'infrastructure nécessaire.
La création d'un groupe de travail du commerce, de la dette et des finances a été
proposée initialement à la Conférence ministérielle de l'OMC tenue à Seattle en 1999, à un moment où de nombreux pays en développement craignaient réellement que leurs possibilités et leurs politiques commerciales soient compromises par divers problèmes financiers internationaux, au premier rang desquels les flux de capitaux instables, la menace de crises financières récurrentes et un endettement extérieur insoutenable.
La libéralisation des échanges :L’OMC Favorise autant que possible la
liberté des échanges et poursuit progressivement la libéralisation par voie de négociation.L’OMC veille à la coopération internationale et la libéralisation des échanges en contrôlant les tarifs douaniers, elle repose désormais sur le principe d’absence de discrimination entre les pays/ l’élimination progressive des barrières tarifaires et non tarifaires/ l’interdiction de pratiquer le dumping (vente à perte).
L’OMC libéralise et multilatéralise les échanges commerciaux : relatifs
aux marchandises, aux services, à la propriété intellectuelle et aux investissements liés au commerce. Elle encourage l’échange libre et concurrentiel par l’abaissement général et progressif des droits de douanes également la prohibition des restrictions quantitatives qui nuisent à un développement harmonieux du commerce international. Ainsi, cette libéralisation vise à permettre un accroissement de production (se faisant elle aspire à une croissance économique soutenue) et du bien être international. Lutte contre la pauvreté:L’OMC s’est engagé à travailler en faveur des PVD et des PMA, mais jusqu’à ce jour, les règles du commerce mondial continuent à être biaisées et à favoriser les pays développés. Les théories économiques du commerce ont toujours soutenu qu’un pays qui participe au commerce international bénéficie d’une croissance économique plus soutenue et que cette ouverture peut avoir un impact positif sur la réduction de la pauvreté. L’analyse de l’impact des accords de l’OMC ne va pas toujours dans ce sens : la croissance économique a eu lieu dans certains pays mais les PMA n’ont pas atteint le développement espéré ni retiré d’avantages économiques significatifs liés à l’ouverture du commerce.