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Généralement, Une banque est une entreprise qui a une activité

financière. Elle constitue, juridiquement, une institution financière


régie par le code monétaire et financier. Sa fonction principale
consiste à proposer des services financiers tels que collecter
l'épargne, recevoir des dépôts d'argent, accorder des prêts, gérer
les moyens de paiement

 La banque classique est une entreprise spécialisée dans le


commerce de l’argent, il joue le rôle de l’intermédiaire financier
entre les déposeurs de l’argent et les demandeurs de prêts, il
reçoit de l’argent de gens qui veulent les réserver sous forme
de dépôts, et les prêtent à ceux qui en ont besoin
 une banque islamique est une institution qui reçoit des dépôts
et mène toutes les activités bancaires à l’exception de
l’opération de prêt et d’emprunt à intérêt. Elle accepte des
dépôts à vue qui sont considérés comme des prêts sans intérêt
des clients, et de ce fait, sont garantis. Elle joue le rôle d’un
manager d’investissement vis-à-vis des déposants. Elles
représentent donc des institutions financières regroupant les
fonds et effectuant leur placement dans le cadre de Chari‘ah. Il
en découle que le refus de l’usure dans les transactions est un
pilier essentiel dans le travail des banques islamiques.

les objectifs des banques islamiques, nous pouvons citer


 Proposer une alternative islamique à toutes les transactions
bancaires
 Accomplir les prescriptions de la Chari‘ah dans les différentes
activités de la banque et respecter la loi du « licite-illicite »
 Fournir d’une manière licite les fonds nécessaires aux
investisseurs afin de soutenir les projets économiques utiles

Historique et Apparition
 Années 40:le pakistanais, Sayyid abu al ala maududi, fut le premier
à établir les principes de la finance islamique
 1963-1967:l’apparition de la première banque islamique en Egypte
Mit Ghamr sous l’impulsion du Docteur Ahmed Al najjar.
 1969: Fondation de l’organisation de la conférence islamique OCI
qui avait comme objectif la création d’un marché commun islamique
et lance l’idée de la banque islamique
 1971 :la création de Nasser Social Bank. elle a débuté comme une
banque sociale avant de se transformer en banque islamique
 1975 : l’avènement de la banque islamique de développement BID
 1975 : la naissance de Dubai Islamic Bank, Kuwait finance house et
Bahrein Islamic Bank
 1979 : la création d’Association internationale des banques
islamiques AIBI
 1979 : le Pakistain islamise son secteur bancaire
 1981 : l’apparition de Dar al Maal al Islami DMI qui a crée de
nombreuses BI notamment en Afrique de l’Ouest au niger, Sénégal
et en Guinée
 1981 : Al Banking Group
 1983 : le Soudan et l’Iran convertissent leurs secteurs bancaires
et nombreux sont les pays de golf et de l’Asie qui ont suivi
(l’Arabie saoudite, l’émirat unis, la Malysie …..)
 2000-2009 : la propagation des banques islamiques en Nord
Afrique et en Europe notamment au Royaume Uni et en Allemagne.
La valeur ajoutée :

Le Maroc à tout à gagner en intégrant la finance islamique cette


dernière peut apporter des ressources fraiches au Maroc.

 ressources estimées entre 3 et 7 milliards de dollars venant


des pays du Golfe, de la Malaisie, de l’Indonésie mais, aussi, des
communautés arabo-musulmanes vivant en Europe.
 , d’augmenter le taux de bancarisation en répondant à une
frange de la population marocaine en attente de ce type de
produit financier conforme à la (charia ).
 financer davantage les PME/PMI, à financer la croissance et à
améliorer leurs services, au de là de la situation de monopole qui
pénalise le client marocain
 la banque islamique va permettre au Maroc de se positionner
véritablement comme hub financier régional an Afrique et dans
la région MENA, Ainsi elle ne représente pas une activité à la
mode mais Elle repose sur de nombreux principes sous-jacents
et se distingue notamment par son caractère participatif. Les
modifications à apporter doivent consister à les rendre,
compatibles avec les principes de la Charia, de façon à ce qu’ils
bénéficient à l’ensemble du cadre juridique marocain, lequel a
des implications au niveau de la finance islamique.

Le taux de bancarisation

Le taux de bancarisation, mesurant le nombre de comptes ouverts sur les livres


des banques rapporté à la population totale C’est à dire pourcentage de la population
ayant accès aux services bancaires. Elle reflète le degré de pénétration du système
bancaire dans les rouages de l’économie et renseigne sur le niveau de développement de
l’offre des services financiers. Elle constitue un élément clé pour le développement des
systèmes de paiement.

Le taux de bancarisation au Maroc


selon le rapport annuel sur la supervision bancaire réalisé par la Banque centrale
au titre de l’exercice 2014 s’est accru de près de 4 points à 64%, proche du niveau ciblé
dont le nombre d’établissements de crédit et organismes assimilés agréés au Maroc s’est
maintenu à 84 établissements, répartis entre 19 banques, 34 sociétés de financement, 6
banques offshore, 13 associations de microcrédit, 10 sociétés intermédiaires en transfert
de fonds, la Caisse de dépôt et de gestion (CDG) et la Caisse centrale de garantie
(CCG).

Le Maroc en tant que pays musulman, les taux de bancarisation ne dépassent pas
les 64% alors la question qui se pose ou sont les actifs des autres 36% ? Il n’est pas
facile de trouver une réponse à une telle question. Le tissu économique marocain se
forme d’une partie inferieure structuré dans des modes de productions organisées, et une
grande partie difficile à capter et l’intégrer dans le circuit économique. Le premier
obstacle que trouve ce secteur dit informel est sans doute l’accès au financement. Une
autre réalité qui ne peut être pas nié est que les musulmans les plus respectueux des
principes de l’Islam préfèrent garder leurs économies sous le matelas plutôt que les
confier à une banque conventionnelle. Dés lors le rôle de l’introduction des banques
participatives c’est de satisfaire cette part de clientèle non négligé et de l’intègre dans la
machine économique.

Perspectives d’évolution1

Une accélération du rythme de développement de la bancarisation est


envisageable durant les années à venir, compte tenu des actions engagées en vue : de la
stratégie de développement du secteur financier à horizon 2020 mise en place par Bank
Al-Maghrib, notamment à travers l’élargissement de l’inclusion financière,
l’accélération de la couverture des segments les moins bien servis (« Low Income
Banking » pour les populations rurales/périurbaines, PME et TPE), le recours à des
solutions innovantes basées sur

 de nouvelles technologies et le positionnement de Casablanca comme


centre financier régional

1
Conseil de la Concurrence ETUDE SUR LA CONCURRENTIABILITE DU SECTEUR BANCAIRE-
Rapport de synthèse Mars 2013 p 30
 du renforcement du cadre légal et réglementaire ;

 de la modernisation et de la sécurisation des systèmes de paiement ;

 de l’augmentation de la capacité d’innovation des banques ;

 de la transformation des associations de microcrédit ;

 de l’agrément de banques islamiques.

La finance islamique pour booster le taux de bancarisation

D une part selon l’Article 150 de Projet de loi n°103-12 relative aux
établissements de crédit et organismes assimilés, « toute personne ne disposant pas d’un
compte à vue et qui s’est vu refuser, par une ou plusieurs banques, l’ouverture d’un tel
compte après l’avoir demandé par lettre recommandée avec accusé de réception, peut
demander à Bank Al-Maghrib de désigner un établissement de crédit auprès duquel elle
pourra se faire ouvrir un tel compte. Lorsqu’elle estime que le refus n’est pas fondé,
Bank Al-Maghrib désigne l’établissement de crédit auprès duquel le compte sera ouvert.
Ce dernier peut limiter les services liés à l’ouverture du compte aux opérations de
caisse».2

D’autre part, Selon les spécialistes de la finance, le potentiel est énorme. Une
étude réalisée en 2012 par l’IFAAS « Islamic Finance Advisory et Assurances
Services», montre que 94% des Marocains interrogés seraient intéressés par des
produits financiers conformes à la Charia. De plus, au Maroc, le taux de bancarisation
n’est que de 64 % car une large part de la population juge le circuit financier classique
non conforme à ses convictions religieuses. Des clients potentiels qui pourraient être
séduits par les nouveaux établissements. «Il reste 36% à capter. Nous avons évalué le
potentiel à quelque 100 milliards de dirhams. Les prévisions tablent sur 20% pour les
deux premières années. Si on arrive à 10%, c’est excellent », espère Amaghdir. Les
sondages de la BCP montrent que plus de 30 % des personnes bancarisées sont prêtes à
migrer vers la banque participative. Mais selon les responsables de la banque il ne s’agit
là que d’intentions, la réalité sera probablement en deçà de ce chiffre. Et la
cannibalisation affectera probablement plus les crédits que les dépôts.

2
l’Article 150 de Projet de loi n°103-12 relative aux établissements de crédit et organismes assimilés
« Cette nouvelle formule de financement au Maroc présente d’abord l’avantage
de l’ouverture des opérateurs économiques scrupuleux des préceptes islamiques vers la
bancarisation et l’investissement. L’enquête menée par Thomson Reuters 3 en 2013
révèle que 79% des particuliers interrogés dans une dizaine de villes du Royaume
affirment être très intéressés par l’arrivée prochaine des produits islamiques. Du côté
des entreprises, un taux plus mitigé de 22% affirme vouloir utiliser ces produits, contre
71% de «peut-être» et 7% de «non» » 4 . Sur le plan macro-économique ensuite, les
banques participatives s’inscrivent dans la perspective de l’investissement solidaire et
responsable, qui offre une meilleure corrélation entre l’enrichissement des banques et la
croissance de la valeur ajoutée économique des entreprises.

l’encouragement de la consommation :

Au Maroc, Un consommateur est une personne physique ou morale qui acquiert


ou utilise à des fins excluant tout caractère professionnel des produits ou service mis sur
le marché ,une autre définition cette fois donnée par l'Association Professionnelle des
Sociétés de Financement (APSF) met l'accent sur l'utilisation du crédit la consommation
: « Le crédit à la consommation permet le financement d'achats de biens de
consommation ou de biens d'équipement à crédit. Il prend la forme de prêts affectés, de
prêts non affectés, de crédits renouvelables ou de location avec option d'achat ».

Dont le crédit à la consommation s'agit de "toute opération de crédit, consentie


au consommateur à titre habituel par des établissements de crédit, quelle soit a titre
onéreux ou gratuit "

La synthèse de toutes ces définitions nous pouvons dire que le crédit à la


consommation est un crédit (onéreux ou gratuit), offert à des personnes physiques
ou morales par des établissements de crédit pour financer l'achat de biens de
consommation ou de biens d'équipement.

Le crédit à la consommation présentera les années prochaines un


développement dû essentiellement à trois facteurs : La diversité des produits offerts ;

3 Thomson Reuters est une agence de presse canadienne et une société d'édition professionnelle

4 leconomiste Édition N° 4561 du 2015/07/03


l'entrée sur le marché de nouveaux établissements ( 17 établissements ont déposé les
demandes d’agréments pour l’intégration au marché marocain) , et la simplicité des
procédures pour l'octroi du crédit. Toutes ces caractéristiques ajoutées aux différents
modes de publicité que pratiquent les sociétés de crédit poussent les agents à
consommer de plus en plus.

Comme beaucoup de pays du tiers monde le Maroc connaît une grande crise
d'habitat, que les crédits traditionnels, n'ont pas pu résoudre, et encore plus, les banques
sont même soupçonnés de l'accentuer notamment par la spéculation , et par des crédits
qui ne répondent pas aux demandes d'un grand nombre de clients, qui ont des
convictions religieuses contraires aux principes sur lesquelles ces crédit sont basées,
surtout les taux d'intérêts prohibés par les préceptes de la charia ( ceux qui refusent les
crédits bancaires au Maroc c'est pour des motifs religieux).

Donc l'introduction de ces produits va certainement encourager cette catégorie


de citoyen, pour acheter leurs propres maisons, par des produits bancaires comme a la
consommation qui prennent la forme Mourabaha et , qui répondent à leurs attentes, et de
cette façon on va remédier au moins partiellement à ce fléau qui peut engendrer des
problèmes sociaux, qui menace la stabilité sociale du pays, notamment les bidonvilles
que le Maroc combatte avec voracité.

RELATION BANQUE-CLIENT

Le principe sur lequel repose la nouvelle loi de la banque islamique va totalement modifier la
relation banque-client telle qu'elle était jusqu'alors définie dans le système conventionnel.
Etant donné que le client devient un investisseur et qu'il partage quasi les mêmes risques que
la banque, on ne pourra plus parler d'une relation prêteur-emprunteur neutre mais plutôt d'une
véritable relation entrepreneur-investisseur, semblable à celle rencontrée dans les opérations
d'investissement direct.

Cela veut donc dire que les deux parties seront directement impliquées et partageront les
mêmes intérêts et seront d'autant plus attentives à la qualité de leur partenaire. Ainsi, la
solvabilité du client ne sera plus le facteur décisif, mais la banque s'attardera beaucoup plus
tant sur sa qualité d'entrepreneur et sur sa motivation que sur l'éthique et la productivité de son
projet. De la même manière, le client musulman ne choisira pas de déposer son argent dans
une banque au lieu d'une autre en comparant les rendements offerts. Il va plutôt sélectionner
celle qui lui permettra d'investir son argent de façon tant rentable que bénéfique pour lui et la
société.

Evidemment, la banque islamique ne détient pas l'exclusivité d'une telle relation. De plus
en plus, les banques conventionnelles s'impliquent dans des opérations à risque, essayant de
réduire leur activité basée sur le crédit. De la même manière, les banques islamiques ne vont
pas toujours jouer le rôle d'investisseur mais vont adopter une attitude plus axée sur la
solvabilité du client, lorsqu'elles utiliseront, pour les transactions commerciales, des produits
qui sont, comme la Murabaha, basés sur la dette.
Par ailleurs, le financement bancaire pour l’acquisition de logements et le crédit à la
consommation, dont le développement s’est accéléré ces dernières années, constituent des
vecteurs importants pour la bancarisation de nouvelles franges de la population. Le segment
de la très petite entreprise, qui constitue en nombre l’essentiel du tissu économique national,
présente également des perspectives prometteuses de bancarisation, eu égard aux actions
engagées pour assainir ses relations avec les établissements de crédit, notamment en matière
de transparence financière, de tarification des services en fonction du profil du risque et à la
politique régionale et de proximité initiée par les banques. De son côté, le secteur de la micro-
finance, qui s’est élargi ces dernières années, pourrait être un prélude à la bancarisation d’une
partie de sa clientèle et le renforcement de leur inclusion financière à travers notamment le
Low Income Banking. En outre, certaines catégories de la population qui ne recourent pas au
système bancaire, pour des considérations religieuses, pourraient être captées par ce dernier à
travers l’offre de produits et services adaptés (produits dits « alternatifs »). Les associations
professionnelles ont aussi un rôle important à jouer dans ce domaine par l’élaboration de
guides à caractère pédagogique à l’attention du public, vulgarisant notamment la notion
juridique du droit au compte, les opérations bancaires les plus courantes, les libellés figurant
sur les relevés des comptes bancaires et le mode de tarification des services. Enfin, la mise en
œuvre de quelques mesures opérationnelles, telles que l’obligation des entreprises de virer les
salaires de leurs employés sur leurs comptes bancaires respectifs, le recours à des solutions
innovantes (telles le Mobile Banking) que certains établissements ont déjà adoptées,
l’agrément de la Banque Postale ainsi que le développement de produits islamiques dits
alternatifs, devraient donner une impulsion plus forte à la stratégie d’élargissement de l’accès
aux services financiers.

Le poids de l’industrie de la finance islamique (FI) a doublé en quatre ans dans le


monde. Il représente aujourd’hui 2000 milliards de dollars, avec un taux de
croissance annuel moyen supérieur à 15%. Selon les prévisions de différents
organismes spécialisés, les actifs de la FI devraient dépasser les 4.000 milliards de
dollars en 2020.Quelque 40 millions des 1,6 milliard de musulmans dans le monde
sont aujourd’hui clients de la finance islamique, qui n’était qu’un marché de niche au
début des années 70. La Malaisie reste, de loin, le principal marché émetteur devant
l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis.

Le Maroc dont le marché bancaire et assurantiel est classé deuxième en Afrique et


premier au niveau de la région MENA veut rattraper son retard en matière de finance
islamique. D’après Said Amaghdir, président de l’Association marocaine pour les
professionnels de la finance participative Sharia Compliant (AMFP), cette finance
permettra au pays d’attirer d’importants capitaux des pays du Golfe, d’améliorer le
taux de bancarisation et de promouvoir l’entrepreneuriat à travers le financement
des PME/PMI.

Le Royaume se prépare aujourd’hui à accueillir ce nouveau système qui devait voir le


jour l’année dernière. Les textes de lois sont là et le comité chargé de vérifier la
conformité des produits participatifs avec les préceptes de la religion est nommé.
Mais les agréments ne seront octroyés qu’en fin d’année. D’après Amaghdir, cette
phase transitoire est nécessaire pour préparer le terrain, former les RH nécessaires
et communiquer via des conférences et workshops sur le concept.

D’autre part, l’entrée en vigueur de cette nouvelle loi devrait également être
accompagnée par la mise en place d’un régime fiscal spécifique, et ce afin
d’éviter la double taxation et de rendre possible le montage d’un certain nombre
de produits participatifs telles que les opérations de Ijara ou encore
definancements participatifs (Moucharaka). Il s’agit en particulier de prévoir un
traitement fiscal spécifique des revenus locatifs et des plus-values réalisées sur la
vente de marchandises ou de biens meubles et immeubles dans le cadre des
produits d’investissement et/ou de financement que proposent les banques
participatives. Il en est de même pour les frais d’enregistrement à la conservation
foncière et autres droits similaires, et qui, sauf dispositions spécifiques,
donneraient lieu à une double taxation desdites transactions.

En matière de banque islamique, le Maroc saura-t-il tirer le meilleur parti de


la stratégie d’attentisme qui semble avoir été adoptée depuis près de vingt-
cinq ans? Les premières demandes d’implantation chez nous de banques
islamiques saoudiennes datent en effet de 1987, suivies de l’essai non
transformé par Wafabank en 1991 d’ouvrir des guichets islamiques. En 2007,
Bank Al-Maghrib avait autorisé, par la circulaire du 13 septembre, une timide
application du concept sous l’appellation de «produits alternatifs», à laquelle
il manquait cruellement le cadre fiscal et juridique adéquat. Malgré la
tentative entreprenante du Groupe Attijariwafa bank de créer une entité
dédiée, offrant quelques produits islamiques de retail, le Business model
réglementaire était voué à l’échec, et la faible évolution de l’encours le
démontra rapidement. Avec la nouvelle loi 103-12 promulguée en janvier
dernier, le législateur semble vraiment vouloir se rattraper. De l’avis de
beaucoup d’analystes, le corpus juridique qui s’offre aux opérateurs présente
les garanties d’opérabilité, à savoir a) des produits variés et une ouverture
sur l’ingénierie financière; b) un dispositif de contrôle de - See more at:
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participatives-au-marocpar-abderrahmane-lahlou#sthash.hUHYiH4S.dpuf
l

Le Maroc a tout à gagner en intégrant la finance islamique. La finance islamique peut apporter des
ressources fraiches au Maroc. Des ressources estimées entre 3 et 7 milliards de dollars venant des
pays du Golfe, de la Malaisie, de l’Indonésie mais, aussi, des communautés arabo-musulmanes vivant
en Europe. L’arrivée de la finance islamique permettra, également, d’augmenter le taux de
bancarisation en répondant à une frange de la population marocaine en attente de ce type de
produit financier conforme à la « charia ». D’après certains pronostics, le taux de bancarisation
passerait ainsi de 69% à 55% avec l’implantation de la banque islamique. Autre aspect positif,
l’arrivée des banques islamiques va favoriser la «culture entrepreneuriale», actuellement en perte de
vitesse, ainsi que le climat de confiance dont a cruellement besoin l’environnement des affaires dans
notre pays. En effet, avec l’arrivée de la banque islamique, les banques conventionnelles qui sont
confortablement installées, seront amenées à financer davantage les PME/PMI, à financer la
croissance et à améliorer leurs services, audelà de la situation de monopole qui pénalise le client
marocain. Enfin, la banque islamique va permettre au Maroc de se positionner véritablement comme
hub financier régional an Afrique et dans la région MENA. La finance islamique ne représente pas une
activité à la mode. Elle repose sur de nombreux principes sous-jacents et se distingue notamment par
son caractère participatif. Les modifications à apporter doivent consister à les rendre, compatibles
avec les principes de la Charia, de façon à ce qu’ils bénéficient à l’ensemble du cadre juridique
marocain, lequel a des implications au niveau de la finance islamique.

PROJET DE REFORME DE LA LOI BANCAIRE Le Conseil de Gouvernement réuni le 16 janvier 2014 a


adopté le projet de loi n° 103- 12 relative aux établissements de crédit et organismes assimilés qui
doit porter réforme de la loi n° 34-03 du 14 février 2006 (« loi bancaire »). En substance, le projet de
loi : > introduit des dispositions relatives à de nouvelles catégories d’établissements (les banques
participatives et les établissements de paiement) ; > prévoit des nouvelles dispositions relatives à
l'encadrement de l'activité des associations de microcrédit et des banques offshore ; > révise le cadre
institutionnel ; > renforce la réglementation prudentielle ; > met en place un cadre de surveillance
macro-prudentielle et de gestion des crises systémiques.

Nouvelles catégories d’établissements : banques participatives et établissements de paiement Le


projet de loi instaure un cadre législatif régissant l’activité des banques participatives, compte tenu
du potentiel d'investissement lié à cette activité et de sa contribution attendue à la mobilisation de
l'épargne et à l'inclusion financière. Les dispositions prévues en la matière portent sur : > les
principes de base, la définition des concepts et des formules de contrats ; > le champ d'application et
les activités autorisées ; > la supervision des banques participatives par Bank Al-Maghrib ; > la
protection de la clientèle. De même, tenant compte du développement de nouveaux canaux de
paiement (cartes prépayées, mobile banking) et d'acteurs sur le marché des paiements, le projet de
loi introduit le statut d'établissements de paiement. L’article 15 du projet de loi définit les
établissements de paiement et l’article 16 les services de paiement (voir encadré, ci-contre).
Encadrement de l'activité des associations de microcrédit et des banques offshore Le projet de loi
prévoit des dispositions relatives à l'encadrement de l'activité des associations de microcrédit et des
banques offshore. Ces entités, tout en restant régies par leurs textes spécifiques, seront soumises
aux dispositions de la « loi bancaire » relatives à l'octroi et au retrait d'agrément, à la réglementation
prudentielle et comptable et au régime des sanctions.

Révision du cadre institutionnel Le CEC, dont l'avis est requis par le Gouverneur de Bank Al-Maghrib,
se voit confier de nouvelles attributions concernant l'octroi et le retrait d'agrément des associations
de microcrédit et des banques offshore ainsi que l'activité des banques participatives et des
établissements de paiement. Renforcement de la réglementation prudentielle Le renforcement de la
réglementation prudentielle concerne principalement les aspects suivants : > les prises de
participation : le projet de loi permet à BAM de s'opposer à toute prise de participation, même en
cas de respect des limites imposées, si elle juge que la participation considérée peut altérer la
situation de l'établissement sur le plan de la solvabilité, de la liquidité ou de la rentabilité, ou de lui
faire courir un risque excessif ; > la gouvernance bancaire : le projet introduit la notion
d'administrateur indépendant et prévoit l'obligation de mettre en place des comités d'audit et des
risques ; > la lutte contre le blanchiment de capitaux : le projet désigne BAM pour veiller au respect,
par les organismes soumis à son contrôle, des dispositions applicables à la lutte contre le
blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme.. Mise en place d’un cadre de surveillance
macro-prudentielle et de gestion des crises systémiques Le projet de loi prévoit la création d'un
«Comité de Coordination et de Surveillance des Risques Systémiques» qui remplacera l'actuel
«Comité de Coordination des Organes de Supervision du Secteur Financier».

Le nouveau Comité est chargé d'analyser les risques pesant sur la stabilité du système financier et de
proposer les mesures appropriées permettant d'atténuer les effets de tels risques. Le projet prévoit
aussi de nouvelles dispositions permettant le traitement des difficultés de tout établissement
considérées comme systémiques et arrête les conditions de fonctionnement du système de garantie
des dépôts. La gestion des fonds de garantie des dépôts serait confiée à une société anonyme placée
sous le contrôle de Bank AlMaghrib, avec un tour de table constitué par les établissements de crédit
adhérents et BAM. Mise en conformité de la «loi bancaire» avec d'autres textes législatifs Le projet
de réforme de la « loi bancaire » prévoit des passerelles entre les autorités de la concurrence et Bank
Al-Maghrib. Ainsi, au cas où ces autorités seraient saisies en matière de concentration de litiges
concernant, directement ou indirectement, un établissement de crédit ou un organisme assimilé,
elles devraient recueillir, au préalable, l'avis de BAM. De même, lorsque BAM, à l'occasion de
l'examen d'une demande d'agrément ou de fusion-absorption entre un ou plusieurs établissements
de crédit ou organismes assimilés, estimerait que l'opération envisagée peut ou est susceptible de
constituer une violation des dispositions de la loi sur la concurrence, elle surseoirait à statuer sur la
demande et solliciterait l'avis de l'autorité de la concurrence.
PROJET DE REFORME DE LA LOI RELATIVE AU MICROCREDIT En vertu du projet de réforme de la «loi
bancaire», les associations de microcrédit seront soumises au contrôle de BAM, notamment en ce
qui concerne l’agrément et le retrait d’agrément, les dispositions comptables et prudentielles, le
contrôle et la surveillance macro-prudentielle. Aussi, pour faciliter la lisibilité du dispositif législatif et
réglementaire régissant le microcrédit, et compte tenu du nombre conséquent des dispositions de la
loi n° 18- 97 à réviser, un projet de loi a été élaboré (projet n° 34-13). REFORME DE LA LOI RELATIVE
A LA TITRISATION DES ACTIFS En vue notamment de les rendre plus en phase avec certaines
dispositions du projet de loi n° 103-12 relative aux établissements de crédit et organismes assimilés,
certains articles de la loi n° 33-06 relative à la titrisation des actifs sont appelés à être révisées en
vertu du projet de loi n° 05-14 relative à la titrisation des actifs. Il s’agit en l’occurrence de l’article 7-
1 qui introduit la notion de sukuk. Le Conseil de Gouvernement réuni le 16 janvier 2014 a approuvé
ledit projet de loi. PROJET DE REFONTE DE LA CHARTE DE LA PME-TPE Dans le cadre des travaux
engagés par le MICIEN pour la refonte de la charte de la TPEPME, l’ANPME a lancé une étude pour
analyser la charte actuelle, en évaluer l’application et réaliser un benchmark sur les dispositifs
existants dans d’autres pays. L’objectif et d’élaborer un nouveau texte qui répond aux besoins et
attentes de cette catégorie d’entreprises. La nouvelle charte de la PME-TPE devrait constituer un
dispositif national qui : > définit un cadre réglementaire et institutionnel favorable pour ces
entreprises ; > précise les engagements de l’Etat pour améliorer l’environnement d’évolution des
TPME ; > engage en contrepartie les PME-TPE sur plusieurs volets (fiscal, environnemental, social).

Gestion de la Zakât

Une caisse de gestion de la Zakât est généralement prévue dans la structure d'une banque
islamique. Elle possède un rôle dual: elle collecte les Zakât de ses actionnaires, des détenteurs
de comptes, de ses employés et de tout autre dévot qui souhaite l'utiliser comme intermédiaire
pour cette obligation. La banque peut charger des frais pour la gestion de cette caisse. Elle se
chargera du calcul et de la ponction du montant requis par la loi islamique sur les fonds qui lui
ont été confiés. En collaboration avec d'autres instances spécialisées et très souvent avec
l'Etat, elle s'occupera ensuite de la réaffectation de la somme ainsi collectée aux bénéficiaires
désignés.

Conserver l'équilibre social:

D'autre part la finance islamique en interdisant l'intérêt, il va empêcher le favoritisme du


capital par rapport au travail, le capital doit par conséquent profiter à son détenteur et à celui
qui le profite par son travail. Et d'une autre côté elle vise à empêcher la formation au sein de
la société d'une classe détentrice des capitaux et d'une autre misérable qui travaillerait pour le
bien être de la première, et c'est le but de la mucharaka qui va créer une complémentarité
entre ces deux classes pour le bien de la société toute entier.

Enfin il vaut mieux signaler qu'en acceptant la commercialisation de ces produits, l'Etat
marocain va rompre la route contre toute éventuelle utilisation politique de ces modes de
financement, surtout par l'opposition islamique, et de cette manière il n'y aura aucun
changement sur le niveau sociopolitique interne. Et d'ailleurs c'est la principale cause qui a
poussé l'Etat pour autoriser la commercialisation des produits bancaires islamiques.
Article 150 Toute personne ne disposant pas d’un compte à vue et qui s’est vu refuser, par une ou
plusieurs banques, l’ouverture d’un tel compte après l’avoir demandé par lettre recommandée avec
accusé de réception, peut demander à Bank Al-Maghrib de désigner un établissement de crédit
auprès duquel elle pourra se faire ouvrir un tel compte. Lorsqu’elle estime que le refus n’est pas
fondé, Bank Al-Maghrib désigne l’établissement de crédit auprès duquel le compte sera ouvert. Ce
dernier peut limiter les services liés à l’ouverture du compte aux opérations de caisse.

Plan

 Introduction

 Contexte historique

 1/-Définition

 3/-Les causes

 4/-Les conséquences

 5/-Les mesures prises pour faire face à cette crise

 6/- Les politiques économiques dominantes dans le 1erchoc pétrolier

 Conclusion

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