Le P O P

CANAL FILM

Le président de Un taximan et son

acolyte enlèvent et
DEROUTE DES «LEOPARDS» FACE AUX «LIONS» GRAND-YOFF

la Fédéfoot de Rdc
disparaît du stade violent une prostituée

De l’opération «zéro»
ULAIRE
Quotidien d’informations de proximité - ISSN 0851 2444 - N° 3237 - Lundi 06 Septembre 2010 - Prix : 100 FCFA
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DEGRADATION TRES AVANCEE DES ROUTES DE DAKAR LE SENEGAL S’IMPOSE SUR LE TERRAIN DE LA RD CONGO (4-2)

à l’effet «mille nids-

de-poule»
* Thiaroye, Yeumbeul, Boune et Keur Ma
ssar

Les «Lions»
Dem
pris dans l’enclavement, les cars Tata et
Dikk boudent certaines zones * Hlm, Gra -
nd- Mamadou Niang auteur de triplé a été l’un
s l’en
Dakar, Ouakam, Parcelles Assainies…dan
des grands artisans du succès du Sénégal

fer des routes cahoteuses

échappent au
Page 12

piège de
Lubumbashi
Contre-Attaque
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Contre-Attaque Y DEME
Par Harouna

Une bonne entrée en matière avec un net succès de 4 buts

Cette route du marché Hlm illustre l’état à 2 à l’extérieur. Il y a longtemps que le Sénégal du football

Une maladie mystérieuse fait 4 morts

de dégradation du réseau routier à Dakar attendait une telle «résurrection». Des victoires loin de leur
base, les «Lions» ne nous y ont pas habitués ces dernières
années. Mais il faut éviter l’euphorie en pensant à consolid-
er les acquis.
VILLAGE DE BOUCAWOUR (GOUDOMP) La victoire d’hier est des plus précieuses pour la bande à
Amara Traoré, surtout après que le Cameroun en a fait
autant face à l’Ile Maurice (1-3). Mais elle ne doit pas
cacher les carences de cette équipe du Sénégal qui est loin
d’avoir trouvé son équilibre.
(lire en page 15)
Page 2
 Off… Off…
Visite
Le sénateur français Jacques Legendre,
président de la Commission de la culture, de
l'éducation et de la communication et mem-
bre du groupe «Union pour un mouvement
populaire», sera à Dakar à partir de mercredi.
Il va être reçu par Pape Diop, président du
Sénat. Mais, selon Politicosn.com qui livre
l’information, cette visite n’est pas vue d’un
bon œil par certains cercles du pouvoir. Pour
la bonne et simple raison que Legendre ne
leur a pas laissé de bons souvenirs. Pour
avoir notamment été celui qui avait invité Haj
Ñangal Sall, alors président de l’Assemblée
nationale, au Sénat français. Une invitation
qui avait suscité une levée de boucliers con-
tre Ñangal Visez la suite…
Visite (bis)
Le fait que Haj Ñangal Sall ait répondu à cette
invitation lui avait valu d’être accusé par cer-
tains responsables libéraux de mener des
activités fractionnistes. D’ailleurs, ses
détracteurs en avaient profité pour réclamer
son limogeage de la tête de l'Assemblée
nationale. Son séjour avait coïncidé avec
celui Rimka Wade et de son père chez
Nicolas Sarkozy. Ñangal Sall était accompag-
né des représentants des différents groupes
parlementaires : Doudou «Pinochet» Wade,
Oumar Khassimou Dia et Me Ndèye Fatou
Touré.
Wanted
La victoire des «Lions» sur les «Léopards»
de la Rdc (2-4) a causé beaucoup de désor-
dre au pays de Kabila. Et ce n'est pas le
président de la Fédération congolaise de
football association (Fecofa), Constant Omari
Selemani, qui dira le contraire. Car «nak», le
boss du foot au pays de Kabila a été la cible
des supporters. Et il a fallu l'intervention de la
police qui l'a évacué dare-dare du stade pour
échapper à la furie des mécontents. Selon
nos langues pendues, la vague de mécon-
tentement a commencé à déferler lorsque les
«Léopards» ont pris les trois buts. Les
«alkatis» commis à la sécurité des dirigeants
sportifs, ayant pris au sérieux les menaces
proférées, ont pris les précautions de faciliter
la sortie du stade au prési Selemani. Et c'est
de justesse qu'on lui a évité l'agression des
inconditionnels venus massivement soutenir
les «Léopards».
Wanted (bis)
Le président de la Fecofa faisait ainsi les frais
de la cuisante défaite de l'équipe congolaise.
Aussi, le public a lancé des slogans hostiles
à son encontre. Les spectateurs, vivement
remontés, ont exigé la démission du
dirigeant. Le revers des «Léopards» seniors
est la goutte d'eau qui a fait déborder le vase.
Puisque le feu couvait déjà depuis une
semaine. En effet, ses ennemis sont déjà
montés au créneau pour dénoncer le
«manque du sens d’organisation et l’improvi-
sation dans la préparation des grandes com-
pétitions de foot», au lendemain de la sévère
défaite à domicile de la sélection nationale
GROUPE COM7
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Mohamed NDAO
DIRECTEUR DE L’INFORMATION, EDITEUR
Pape Samba KANE
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LE POPULAIRE - Quotidien d’informations de proximité - N° 3237 - Lundi 06 Septembre 2010
cadette battue par celle du Mali (1-4). Et c'é-
tait en match comptant pour les éliminatoires
de la Can U-17 de 2011. Pour un match aussi
important que celui d’hier, les pro congolais
sont arrivés à Lubumbashi après les «Lions».
Lamine Ndiaye
L'ancien coach des «Lions», Lamine Ndiaye,
a trouvé une planque. Et ce sont les
dirigeants du Tp-Mazembe de Lubumbashi
de la Rd Congo qui l'ont recruté pour aider le
club à conserver son titre de champion
d'Afrique. Le technicien qui va signer offi-
ciellement son contrat en ce début de
semaine a déjà dirigé trois séances avec une
partie de son effectif. Le restant, soit 9
joueurs, étant en regroupement avec les
«Léopards» qui ont été battus par les
«Lions» (4-2), hier. La première sortie de
Lamine Ndiaye, c’est dimanche prochain con-
tre le Dynamo de Harare (Zimbabwe), en
match de poule de la Ligue des champions.
Les dirigeants qui ont proposé le poste de
Directeur technique à l'ex-coach Diego
Garzito ont officialisé l'arrivée de Lamine
Ndiaye sur le site du club.
Panique
C’est la panique totale au niveau du village de
Boucawour, situé dans la localité de
Goudomp, au sud de Sédhiou. Comme ce fut
le cas l’année dernière, une mystérieuse mal-
adie a frappé les populations au beau milieu
de la saison fortement pluvieuse dans la
zone. La pathologie encore inconnue des
populations et même du personnel médical
établi sur place a déjà fait quatre morts. Et si
les habitants de Boucawour ont paniqué,
c’est parce qu’en dehors des manifestations
cliniques de cette mystérieuse maladie que
sont la diarrhée, les vomissements, l’abon-
dante perte de liquide, les victimes entrent en
transe et délirent à haute voix.
Panique (bis)
Convaincue que cette mystérieuse maladie
serait liée à des facteurs irrationnels, une
bonne partie des ménages du village de
Boucawour a plié bagage pour déménager
vers les villages voisins. Suite à l’alerte don-
née par le médecin de district, le médecin-
chef de région a dépêché deux équipes d’in-
vestigations médicales dans la localité pour
diagnostiquer les causes du mal. Il est même
envisagé d’envoyer une équipe à partir du
niveau central, de Ndakaaru donc, pour que
la maladie en question soit très rapidement
neutralisée après l’analyse des premiers
prélèvements qui sera fait dans la capitale.
Malaise
Plus que jamais, le malaise persiste à
l’Agence de presse sénégalaise (Aps).
Figurez-vous que le Dg, Mohamed Joseph
Sarr boude tout simplement son bureau soi-
disant qu’il s’y sent mal à l’aise comme si…
on l’avait marabouté (kaawteef !) Pour vous
dire, nos radars de la place Washington rap-
portent que le Dg passe une fois par semaine
à son bureau pour juste un quart d’heure, his-
toire de signer des documents urgents, avant
de vider les lieux. Son bureau est lui désor-
mais squatté par son jeune frère. Embauché
comme planton par son aîné, ce dernier
passe tout son temps ou presque dans le
bureau climatisé de son frangin, loin de la
chaleur. Mais si le malaise est si pesant à
l’Aps, c’est aussi parce que la situation finan-
cière de la boîte est critique.
Malaise (bis)
Pour payer les salaires des mois de juillet et
août, l’Agence gouvernementale a dû
recourir à un découvert bancaire. Et c’est
parce qu’elle traîne une ardoise de 30 millions
de dettes et qu’elle ne peut même plus hon-
orer ses factures auprès de ses fournisseurs.
Inutile de vous dire que les salaires des
agents pour le mois de septembre sont men-
acés car les caisses sont vides. Et dans tout
ça, c’est bien le ministre de la
Communication qui a du souci à se faire. Car
en plein Conseil des ministres, lorsqu’il a pro-
posé Joe Sarr comme Dg de l’Aps,
Njomboor n’avait pas manqué de lui dire :
«Je ne le connais pas. Puisque c’est ton pro-
tégé, assume ses actes». A coup sûr, avec la
situation délétère à l’Aps, Guirassy ne doit
plus dormir que d’un œil.
Soutien
Mortier
T Des «Lions» qui donnent quatre
coups de patte à leurs adver-
E
saires «léopards», dans l’antre de
ces derniers, cela n’arrive pas
souvent. Et il faut aller chercher
très loin pour dégoter un résultat
U
aussi flatteur de nos footballeurs
dans leurs pérégrinations sur le
continent. En tout cas, la recon-
struction prend bien forme, avec
S
ces maçons locaux formé du duo
Amara-Laye Sarr et qui ont déjà
démontré qu’ils ont un bon coup
de truelle. Le mortier est aussi de
S
qualité, avec un bon dosage de
matériau pur jus mélangé à du
venant, passé au moule de l’ex-
L’ex-préfet de Nioro Adama Baye Racine
Ndiaye aura réussi là ou tous les ténors poli-
tiques proches du régime de l’«alternoce»
ont échoué. A savoir réconcilier le député
Wack Ly avec sa famille politique. Connu
pour ses prises de position anti-conformistes
et courageuses, la victime de l’administrateur
civil est aujourd’hui soutenue de toutes parts.
Dernier en date, Abdoulaye Diatta, le
Directeur de la communication et de la forma-
tion au ministère de Kal’s. Ce dernier qui se
trouve être un des Sg adjoint de la Fédération
libérale du Rip s’est dit consterné par l’agres-
sion de son frère de parti. «Il est inacceptable
qu’un responsable politique, qui plus est se
trouve être un député à l’Assemblée
nationale, soit la victime d’une agression car-
actérisée pour le seul tort de vouloir défendre
les populations contre une spoliation fon-
cière».
Soutien (bis)
Le responsable libéral de Keur Madiabel en a
profité pour s’en prendre à la gestion des
maires Bennoo de la zone qui, selon lui, ont
été à l’origine de cet incident. «Les popula-
tions doivent, au regard de ce qui s’est passé
à Nioro, s’interroger sur les capacités des
leaders de cette coalition (Bennoo) à diriger
ce pays, eux qui ont étalé leurs limites dans
la bonne gouvernance des collectivités
locales», a-t-il lancé. A sa suite, le bureau de
l’Ujtl de Nioro a apporté son soutien au
député tabassé. Abdou Ndiaye et Cie
réclame que la justice aille jusqu’au bout dans
cette affaire. Ces sauvageons libéraux met-
tent, par ailleurs, en garde contre toute tenta-
tive de sabotage de l’accueil du ministre de la
Jeunesse Mlk, le 8 septembre prochain, à
Nioro.
Justice
Abdoulaye Ba, président de l'Union des mag-
istrats du Sénégal (Ums), a plaidé, hier, dans
l'émission Grand Jury de la Rfm, pour une
meilleure prise en charge des magistrats. Et
contrairement à ce que tout le monde croit, le
président du Tribunal régional de Louga
avoue que les magistrats ne sont pas les
mieux payés au Sunugaal. D’autres corps
sont mieux lotis qu’eux, a-t-il dit, en révélant
qu'un magistrat à la retraite perçoit une pen-
sion de 200 000 francs. Et selon lui, les mag-
istrats méritent mieux que ça, même si des
améliorations ont été notées avec le régime
de Njomboor. En parlant de corruption, le
juge Ba a indiqué qu’elle est présente
partout, mais ne saurait être tolérée dans la
justice.
Justice (bis)
Pour ce qui est des 20 milliards de commis-
sion dans l'affaire Sudatel, le juge Ba a
martelé : «Si la justice était saisie, elle aurait
fait son travail. Les juges sénégalais ne
demandent qu'à faire leur travail et ils sont
formés pour ça. C'est le gage de leur légitim-
ité et de leur crédibilité». Et pour finir avec la
question de l'indépendance de la justice, il a
été formel. «L'indépendance de la justice doit
se développer sous l'ombre d'un État de droit
et dans un État de justice où nul citoyen ne
pourra jamais dire que quoi je puisse faire, je
n'aurais pas à répondre devant la justice», a-
t-il clamé.
Mendicité
L’interdiction de la mendicité portée par le
chef du gouvernement de l’«alternoce» S2N,
2
pertise du Nord. Du tout bon,
surtout quand le chaud soleil
d’Afrique aura bien tanné la
couenne de ces néophytes. Donc,
il n’y a pas à faire la fine bouche
par rapport au résultat de
Lubumbashi, d’autant qu’on
aurait signé des deux mains un
nul face aux «Léopards».
Seul hic, cette victoire des
«Lions» va éclipser le passage de
Latif devant le jury populaire, où
il nous a appris que les chèques
Sudatel étaient libellés en euros.
Du lii !
Samba ALAAR
continue d’alimenter la polémique. Après les
imams de Fouta, les maîtres coraniques de
Diourbel, Touba et Ziguinchor, c’était au tour
du Collectif national des associations d’é-
coles coraniques du Sénégal de plancher sur
cette affaire ce week-end. Au sortir d’une Ag
tenue aux Parcelles assainies, ce collectif
s’est fendu d’une déclaration pour condamn-
er la mesure gouvernementale et défier l’au-
torité. Lançant une sévère mise en garde
contre ce qu’il appelle les pressions
extérieures menées par des mouvements
occultes contres les «Daraas» (écoles
coraniques), ce collectif persiste et signe : il
n’est pas question d’arrêter la mendicité.
Mendicité (bis)
Parce que, disent ces goorgoorlu, la mendic-
ité des enfants talibés est une institution
sociale antérieure à toute autre entité de la
nation. Et sans alternative durable, elle con-
stitue le seul moyen de survie des «Daraas»,
laissés pour compte par l’Etat. Exigeant la
libération sans conditions de l’ensemble des
talibés (enfants mendiants) et des quelques
maîtres coraniques déjà arrêtés, la centaine
de membres du Collectif national des associ-
ations d’écoles coraniques jurent la main sur
le Saint Coran qu’ils sont prêts «à se sacrifi-
er pour la pérennisation des enseignements
du Coran». Attention donc au fanatisme sus-
cité par la mesure de S2N.
«Ñaxtu»
Déçue de l'attitude des autorités centrales et
municipales à leur égard, la population de
Xaxoum, victime des inondations de
Ndangane, est descendue samedi dans la
rue. Une manifestation réprimée par les
«coy» (policiers). Résultats des affronte-
ments, c’était le sauve-qui-peut avec des jets
de pierres contre des grenades lacry-
mogènes et une course-poursuite digne des
foulées d’Amy Mbacké Thiam, du temps de
sa splendeur. Les forces de l'ordre qui n'ont
pas fait le déplacement pour rien ont, selon
les protestataires, interpellé deux d'entre
eux.
Pain
La baguette de pain a été le centre des dis-
cussions au point de presse tenu ce week-
end par le Collectif des boulangers de
Ziguinchor. «Un point de presse dont l'objec-
tif est de sensibiliser les populations quant à
la commercialisation et la consommation de
ce pain qui a fini par gagner le marché,
surtout dans la partie sud du pays consom-
mation», a confié Omar Kouta, le Secrétaire
général du collectif, par ailleurs porte parole
du jour. En 2008, 1374 baguettes de pain arti-
sanal et 7 vélos de livraison. En 2009, 889
baguettes et 11 vélos. En 2010, 2928
baguettes et 27 vélos de livraison. Voilà les
statistiques des saisis de ce pain artisanal par
les autorités de la région sud. Aussi, au total,
c’est plus de 5000 baguettes et 45 vélos sai-
sis qui ont été saisi.
Nafila
27e nuit :
12"RAKÀ" AVEC POUR CHACUN :
- Fatiha (1 fois)
- Inaa anzal naahou (10 fois)
 Faits divers 3

Rouée de coups de poing et de bâton, M. Ndiaye

UN TAXIMAN ET SON ACOLYTE RASTAMAN FONT PASSER UNE NUIT CAUCHEMARDESQUE À UNE CLIENTE

a été sauvagement violée et abandonnée

M. Ndiaye a failli passer de vie à trépas, dans la nuit du 3 au 4 septembre commis leur sale besogne, le taximan a mis le cordes vocales, elle a hurlé de toutes ses
dernier. À bord d'un taxi qu'elle avait affrété nuitamment, elle a été ligo- moteur en marche, au moment ou son acolyte forces et a ainsi alerté un des vigiles des lieux,
tée, rouée de coups de poing et de bâton, puis sauvagement violée, avant rastaman s'activait à détacher leur «proie». qui est venu aux nouvelles. C'est ce dernier qui
d'être précipitée au moment ou le taxi roulait à tombeau ouvert. Le taxi- l'a secourue et fait acheminer aux urgences
man en question et son acolyte rastaman, auteurs de cet acte, sont active- Elle est sauvée à quelques mètres de dudit hôpital où elle a perdu connaissance,
ment recherchés par la police. Quand à la victime, elle lutte pour sa sur- la morgue de l'Hôpital général de sous le poids du supplice qu'elle venait de
vie aux urgences de l'hôpital de Grand-Yoff. Grand Yoff par un vigile subir. Vers 6h30mn, les limiers de Grand-Yoff
Ensuite, ils ont balancé la dame, alors que le ont été alertés. Le commissaire Daouda
Abdoulaye
B DIÉDHIOU
taxi roulait à tombeau ouvert. Très affectée par Bodian a dépêché sur les lieux ses éléments
Le pire a vraiment été évité de justesse, dans chemin, le taximan s'est dirigé vers le bassin de le sale quart d'heure qu'elle venait de subir, la qui n'ont pu arracher que de bribes d'informa-
la nuit du 3 au 4 septembre dernier, après qu'un rétention se trouvant derrière l'Hôpital général victime, précisent nos sources, s'est mise à tions à la dame qui avait légèrement repris ses
chauffeur de taxi et son acolyte rastaman ont de Grand-Yoff. Une zone obscure et haute- ramper jusqu'à quelques mètres de la morgue esprits. Sur ce, la police a ouvert une enquête
fait passer une nuit cauchemardesque à une ment criminogène, selon des sources proches de l'Hôpital général de Grand-Yoff. Là, à bout en vue de mettre la main sur le taximan et son
cliente prostituée. L'incident qui a failli virer au de cette affaire. Après quelques mètres par- de souffle, elle s'est étalée pour reprendre un acolyte rastaman, qui pourraient atterrir en
drame s'est produit aux environs de 5 heures courus, le taxi s'est soudainement arrêté dans peu d'énergie. Puis, usant de toutes ses Cour d'assises, s'ils venaient à être épinglés.

du matin. La victime, une dame répondant au
nom de M. Ndiaye, 41 ans, venait de quitter le
bar «Sansoly», sis à environ 800 mètres de
l'Hôpital régional de Grand-Yoff. Décidée à
regagner son domicile, au quartier
«Pharmacie» de Golf, elle a affrété un taxi et
négocié la course à 1300 F. Le taximan l'a prise
à bord de son véhicule avant de mettre le
moteur en marche. Seulement, en cours de
route, au lieu de prendre la direction «nor-
male», le taximan a fait cap sur la zone de cap-
tage. Un changement d'itinéraire qui n'a pas
échappé à la vigilance de sa cliente.
Tout est parti du bar «Sansoly» d'où
la victime a affrété un taxi pour
regagner son domicile
Elle ne se fait pas prier pour le signifier au con-
ducteur. Pour toute réponse, celui-ci lui a
rétorqué qu'il cherchait ainsi à éviter les
embouteillages et, mieux, qu'il voulait dans la
foulée prendre à bord du taxi son frère qui l'at-
tendait quelque part sur cet axe. Bien qu'in-
triguée, M. Ndiaye accepte l'explication qui lui
a été servie. C'est ainsi que, poursuivant son
USAID/EDUCATION PRIORITE QUALITE
la pénombre. Aussitôt, un homme a surgi, pré-
cisent nos sources, dreadlocks sur la tête,
pour prendre place à bord du taxi. Celui-ci qui
visiblement est un proche et complice du taxi-
man a décidé, soulignent nos interlocuteurs, de
concert avec le maître à bord, de faire passer
un sale moment à leur cliente. C'est ainsi qu'ils
se sont rués sur elle et l'ont solidement ligotée
et bâillonnée. Ayant désormais leur «proie à
leur merci», «ils se sont mis à l'injurier, avant de
la rouer de coups de poing, mais également de
'kuuru baay fall' (bâton)», ont confié nos
sources. Poursuivant, nos interlocuteurs ont
informé que c'est sur ces entrefaites qu'ils l'ont
sauvagement violée à tour de rôle.
«Bu kèn ki dooré ba daanu, keneen
ki rëlëve ko, le temps que le
premier recharge ses batteries»
«Bu kèn ki döore ba daanu, keneen ki rëlëve
ko, le temps que le premier recharge ses bat-
teries», (ndlr : lorsque l'un atteint l'orgasme, le
second prend le relais, le temps que son
acolyte retrouve son énergie», ont révélé des
sources proches de cette affaire. Après avoir
La Malienne Hawa Hamadou décède sur son siège à l'insu des passagers
DÉCOUVERTE MACABRE DANS UN BUS ASSURANT LA LIAISON DAKAR-KAOLACK
Une curieuse découverte du corps
sans vie d'une passagère malienne,
retrouvée sur le siège du bus qui l'a
transportée de Dakar à Kaolack,
défraie depuis avant-hier la chronique
dans la capitale du Saloum. La victi-
me, Hawa Hamadou qui était en route
pour le Mali, a finalement été inhu-
mée hier à Kaolack.
A. DIÉDHIOU
B ment sur place, les hommes du commissaire
Les passagers du bus de transport interurbain
immatriculé Dk 5839 AH, en provenance de
Dakar et ralliant Kaolack, n'en reviennent pas
d'avoir fait une bonne partie de ce trajet avec le
corps sans vie de l'un d'eux, décédé en cours
de route. Ce curieux scénario s'est produit
avant-hier, aux environs de 17 heures.
Le bus en question qui avait fait le plein de pas-
sagers parmi lesquels des Maliens qui comp-
taient rallier leur pays via Kaolack, est arrivé à
destination, aux environs de 17 heures. C'est
ainsi que le conducteur du bus est allé station-
ner son véhicule au niveau de la gare routière
«Nioro». Là, terminus, tous les passagers sont
descendus du bus, à l'exception d'une dame
sa question en haussant le ton. Décidé à amen-
er la dame à descendre du bus, l'apprenti est
alors venu vers elle. «Une fois à sa hauteur, il
l'a apostrophée à nouveau, puis touchée, his-
toire de l'a réveiller, en vain. L'apprenti a alors
craint le pire et a alerté ses collègues». Venus
aux nouvelles, ceux-ci ont constaté que la
dame inerte ne respirait plus.
Ils ont de fait alerté les limiers du Commissariat
central de Kaolack. S'étant rendus prompte-
Tamsir Diakhaté ont constaté le décès de la
dame, attesté par les sapeurs-pompiers. Ainsi,
après l'enlèvement du corps acheminé à la
morgue de l'hôpital El H. Ibrahima Niasse, les
limiers qui avaient ouvert une enquête sont par-
venus à prendre langue avec un des pas-
sagers, Omar Cissé qui se trouve être le
cousin de la victime. L'audition de ce dernier a
permis aux enquêteurs d'identifier la victime
sous le nom de Hawa Hamadou, 35 ans envi-
ron. Aussi, les limiers ont-ils appris que la
défunte qui est une ressortissante malienne,
était domiciliée à Thiaroye et qu'elle avait fait le
voyage avec son cousin O. Cissé qui devait
l'accompagner jusqu'au Mali, où elle devait se
faire soigner, certainement par un guérisseur.

Appel à manifestation d’intérêt

qui, selon nos sources, a été aperçue assise
sur son siège, comme si elle dormait à poings
fermés. L'apprenti l'a alors apostrophée en lui
demandant si elle ne voulait pas descendre du
bus, informent nos sources qui ont précisé que
face au silence de la dame, l'apprenti a réitéré
Toutefois, après autopsie, le médecin légiste a
conclu à une mort naturelle. Aux dernières nou-
velles, Hawa Hamadou qui était loin de s'imag-
iner qu'elle allait finir ses jours à Kaolack, a été
inhumée dans l'après-midi d'hier, dans la capi-
tale du Saloum.

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International se propose d’acheter :
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au mois d’Octobre.
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sciences de gestion :
Ministère de l’Education dans l’amélioration de la qualité de l’é- 3 d’une part, un diplôme sénégalais de l’UEA

ducation du Moyen au Sénégal. Le projet est logé dans les

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exactement comme si vous aviez effectué votre cursus en France.
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LE POPULAIRE - Quotidien d’informations de proximité - N° 3237 - Lundi 06 Septembre 2010

 Politique 4

«Le Conseil constitutionnel est une institution judiciaire,

ABDOULAYE BA, PRÉSIDENT DE L'UNION DES MAGISTRATS DU SÉNÉGAL

mais totalement politique, ses juges sont politiques»

La controverse autour de la nomination de Cheikh Tidiane Diakhaté à la Parquet leur totale indépendance. Il faut faire con- tions. La gestion transparente des candidatures
tête du Conseil constitutionnel ne laisse pas indifférent Abdoulaye Ba, fiance à tous les magistrats du Parquet». contribue à l'indépendance de la magistrature et
président de l'Union des magistrats du Sénégal (Ums). Invité de Grand Dans la même mouvance, le président de l'Ums que le ministère de la justice ne fasse pas des
Jury de la Rfm, il a souligné que «le Conseil constitutionnel est une insti- révèle qu'un projet de révision du statut du mag- propositions de nomination».
tution judiciaire, mais totalement politique» avec des «juges politiques», istrat est en cours. «Nous voulons que les propo- Abordant la question de la corruption dans la jus-
mais ne lui confère pas moins une «présomption d'impartialité» estimant sitions de nomination soient faites exclusivement tice, Abdoulaye Ba soutient que «la corruption
que «Diakhaté dispose des outils dont disposent tous les magistrats» pour par le pouvoir judiciaire. Et qu'à chaque fois qu'il y existe partout, mais elle est intolérable dans la jus-
statuer : «la conscience, la loi, son serment». a un poste disponible, que tout magistrat qui rem- tice. Elle gangrène la justice, elle lui donne une
plit le grade et l'ancienneté puisse se présenter. plaie. Et si elle n'est pas soignée, elle risque de
Moustapha BA
Y (Stagiaire) Le pré-conseil présidé par le Premier président de s'infecter et d'être dans tout le corps de Dame
Invité hier de Grand jury de la Rfm, Abdoulaye Ba, le président de la République. M. Ba d'ajouter : la Cour suprême doit pouvoir faire des proposi- justice. Ce serait regrettable».

Des cadres libéraux veulent assurer la transition

président de l'Union des magistrats du Sénégal
(Ums), s'est prononcé sur la nomination contro-
versée de Cheikh Tidiane Diakhaté à la tête du
Conseil constitutionnel. Il a d’abord dit son scep-
ticisme quant à cette institution. «Le Conseil con-
stitutionnel ne fait pas partie de l’ordre judiciaire,
les membres du Conseil constitutionnel sont
nommés par le président de la République et non
par le Conseil supérieur de la magistrature. Et
dans ce conseil il y a des membres qui ne sont
pas des magistrats. C’est une institution judici-
aire, mais totalement politique. Les juges de cette
cour (sic) sont politiques», dit-il en précisant :
«Nous ne pouvons pas répondre de ces mem-
bres qui ne sont pas dans l’ordre judiciaire».
Seulement, insiste-t-il, «tous les magistrats qui
sont au niveau du Conseil constitutionnel dis-
posent de la loi, du serment, de la conscience et
de la foi».
S’agissant de la polémique autour de Cheikh
Tidiane Diakhaté, le juge Bâ relève qu’il a été
nommé président du Conseil constitutionnel par
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«Cheikh Tidiane Diakhaté suscite une crainte de
partialité aujourd'hui, mais nous magistrats, nous LÉTHARGIE DE LA FÉDÉRATION DÉPARTEMENTALE PDS DE KAOLACK
lui conférons une présomption d'impartialité. Il dis-
pose des outils dont disposent tous les magis-
trats : la conscience, la loi, son serment. Et nous
Après de longs mois d’hibernation, la n’entendent pour rien au monde intégrer une
espérons qu'il en fera le meilleur usage possible».
fédération départementale Pds de fédération mixte. «Nous assumons la scission
Sur sa lancée, le Président de l’Ums rappelle que
Kaolack va-t-elle enfin sortir de sa avec l’instance communale et nous revendiquons
«Cheikh Tidiane Diakhaté est un haut magistrat
léthargie ? C’est le challenge que se notre propre entité quelque soit par ailleurs la
qui a fait plus de trente ans de carrière, comme
sont fixé des cadres politiques libéraux décision de la Direction du parti», précise Badara
tour à tour juge d’instruction, président de
qui ont mis en place, avant-hier, un Ndiaye de Gandiaye, le trésorier général de l’in-
Tribunal régional, Doyen des juges d’instruction,
cadre de concertation pour juguler le stance fédérale des libéraux des zones rurales.
président de Chambre d’accusation et Premier
dysfonctionnement de l’instance fédéra- Cette nouvelle donne risque-t-elle de sonner le
président de la cour d’Appel».
le. Ils assurent avoir réussi les retrou- glas de l’entité fédérale dirigée par le duo El Hadji
En tout état de cause, Abdoulaye Ba est d'avis
vailles entre le président El Hadji Malick Malick Guèye/Diène Faye ? Les initiateurs du
qu'«un pays sans justice, c'est un pays sans
Guèye et le Secrétaire général Diène cadre s’en défendent. «Le président Malick
droit, sans foi, sans loi. C'est un pays où le plus
Faye. Guèye est en voyage à l’étranger, mais il a
fort prendra toujours le dessus sur le plus faible.
envoyé ses responsables. Quant au Secrétaire
C'est un pays sans organisation où les droits des Elimane FALLY(Correspondant) général Diène Faye, il a lui-même donné sa con-
citoyens ne sont pas protégés».
tribution pour l’organisation de la première mani-
Sur l'indépendance de la magistrature, le prési-
KAOLACK - Vent de contestation ou reprise festation», souligne Babou Sarr.
dent du Tribunal régional de Louga souligne que
en main de la fédération départementale libérale Quid des absences du maire de Ndoffane, Mame
«l' idéal, c'est de donner aux magistrats du
de Kaolack ? Les jours à venir nous édifieront. Samba Ndiaye, et du directeur de l’Isra,
Mais, à coup sûr, l’instance politique Pds des Macoumba Diouf ? «Le cadre est ouvert à tous
VOTRE CABINET zones rurales du Saloum va sortir de l’ornière. les responsables libéraux soucieux de la réélec-
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Une structure dénommée Cadre d’animation et tion du président Wade en 2012», soutient Dr
de concertation des libéraux de Kaolack (Caclk) Malick Sène de la commune de Kahone.
TOUTE TRANSACTION IMMOBILIÈRE s’est fixé comme objectif de créer une nouvelle Les initiateurs du cadre susnommé qui comptent
LOCATION-ACHAT-VENTE-GERANCE dynamique politique en faveur du parti au pouvoir. se rendre dans les 13 collectivités locales du
«Au sortir de la débâcle des élections locales où département de Kaolack écartent toute idée de
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on a perdu les 9 communautés rurales du positionnement individuel dans cette dynamique.
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analyse Babou Sarr, porte-parole de la structure, Wade, pour le réélire en 2012», rassure Badara
3 Zac Mbao : 150m2 (Bail) à 5 000 000frs CFA
au cours d’un point de presse tenu avant-hier. Ndiaye de Gandiaye.
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LE POPULAIRE - Quotidien d’informations de proximité - N° 3237 - Lundi 06 Septembre 2010

 Politique
Aj/Pads dément Iba Der Thiam qui refuse de polémiquer dans la presse
CIRCONSTANCES DE LA DÉSIGNATION DE DECROIX COMME COORDONNATEUR DE L’AST
Les propos tenus par le Pr Iba Der Thiam, jeudi dernier, à la fin de la ren-
contre de l’Alliance Sopi pour toujours (Ast), selon lesquels Mamadou
Diop Decroix a été élu à la tête de ladite coalition «dans une réunion qui
comptait six personnes», n’ont pas eu l’heur de plaire du côté des
«Follistes». Ces derniers se sont fendus d’un communiqué, hier, pour rec-
tifier le Coordonnateur de la Cap21, non sans faire des précisions par
rapport à la marche de l’Ast.
Barka Isma
Y BA
«Follistes». Dans un communiqué signé par
Mouhamadou Daff, Secrétaire général
adjoint chargé des relations extérieures,
Aj/Pads livre sa part de vérité. «C’est le
jeudi 21 janvier 2010, à la salle des ban-
quets, en présence d’une quarantaine de
leaders (et non 06), que Mamadou Diop
Decroix a été proposé par le président de
l’Alliance, Maître Abdoulaye Wade, aux
leaders de celle-ci pour coordonner les
activités. Cette proposition a été acceptée
par tous les leaders présents, et c’est sur
cette base que le Sg de Aj a donné son
accord», lit-on dans ledit document.
«On ne sert pas l’Alliance
en la présentant comme
un espace où il n’y a que son
président qui est libre»
Le parti précité ajoute : «À la réunion du 12
Mamadou août 2010, au cours de laquelle le
Diop Decroix
Secrétaire général de Aj a passé le témoin à
Aliou Dia, le président de l’Alliance est
encore allé plus loin, car, au lieu de propos-
Jeudi dernier, au terme de la rencontre de la er d’emblée un nom, il a demandé à l’assis-
Conférence des leaders de l’Alliance Sopi tance s’il y avait des candidats au poste de
pour toujours (Ast), à la permanence El Hadj Coordinateur. Après un long silence qui
Omar Lamine Badji, le Pr Iba Der Thiam, montrait qu’il n’y en avait pas, le président a
prenant la défense de Aliou Dia qui avait demandé s’il y avait des propositions. C’est
essuyé les foudres du G12, avait jugé après avoir constaté que personne n’en fai-
nécessaire de faire un certain rappel. C’est sait que lui-même s’est mis à en faire. Et cet
ainsi qu’il avait déclaré : «Aliou Dia été exercice s’est terminé après plusieurs
nommé de la même façon que ses échanges où d’autres propositions étaient
prédécesseurs. Le premier Coordonnateur sorties, par le choix porté sur la personne
de l’Ast, Mamour Cissé, a été élu dans une de Aliou Dia, leader de la Crc. Tels sont les
réunion de cinq personnes. Mamadou Diop faits».
Decroix a été élu dans une réunion qui Partant de cela, Aj indique qu’«il apparaît
comptait six personnes». nettement que le président Wade ne
Des propos qui sont loin d’agréer les
LE POPULAIRE - Quotidien d’informations de proximité - N° 3237 - Lundi 06 Septembre 2010
désigne pas qui il veut».
Dans la même lancée, les «Follistes» soulig-
nent : «Faire accréditer la thèse selon laque-
lle, c’est le président de l’Alliance qui
désigne le Coordinateur, revient à présenter
celui-ci, même de façon involontaire, sous le
visage d’un non démocrate qui impose ses
vues, image très loin de la nature de
l’homme Wade». À les en croire, «au sein
de l’Ast, les décisions sont prises par con-
sensus dans le respect de la souveraineté
de chaque parti membre».
Pour finir, Decroix et ses camarades, tout en
réaffirmant leur soutien à Aliou Dia, n’en
Le maire de Wakhinane-Nimzatt dénonce une politisation
ASSISTANCE AUX SINISTRÉS DES INONDATIONS DE LA BANLIEUE
des actions de l’État envers les populations
La démarche adoptée par l’État du
Sénégal dans sa politique d’assis-
tance aux sinistrés de Wakhinane-
Nimzatt, dans le département de
Guédiawaye, répugne Alioune
Badara Faye, maire de la localité.
M. Faye, qui recevait, avant-hier,
un appui de la Croix-rouge, dans le
cadre de la lutte contre les inonda-
tions, parle de politisation des
actions de l’État.
Youssoupha MINE
Y (Stagiaire)
La situation qui prévaut dans la banlieue
avec les inondations est de la responsabilité
exclusive de l’État du Sénégal, si l’on en
croit le maire socialiste de Wakhinane-
Nimzatt, Alioune Badara Faye.
«Actuellement, les travaux au niveau des
bassins sont toujours en cours. Pour ce qui
concerne les motopompes aussi, on contin-
ue de les donner à des associations ou à
des privés. Ce serait bien que, lorsque les
partenaires au développement, que ce soit
les partenaires sociaux, que ce soit l’Etat,
5
martèlent pas moins : «Notre parti qui est un
parti libre et souverain ne marche pas à la
trique, mais sur la base de ce dont on le
convainc. On ne sert pas l’Alliance en la
présentant comme un espace où il n’y a que
son président qui est libre. D’autant plus
que cela est inexact».
Joint au téléphone tard dans la soirée, le Pr
Iba Der Thiam dit refuser de polémiquer
dans la presse. Toutefois, il donne rendez-
vous aux “follistes” dans le cadre de la
coalition présidentielle : “Je polémiquerai
dans l’Ast. Nous avons des statuts”
quand ils viennent intervenir dans une com-
mune, s’adressent au maire», déclare-t-il. Et
de préciser : «Même si, après, le matériel
ou les motopompes sont gérés par les
associations. Mais, au moins, que la com-
mune ou le maire puissent assurer la super-
vision. C’est cela une gestion apolitique
pour aider l’ensemble des populations».
Alioune Badara Faye, qui recevait, avant-
hier, un appui de la Croix-rouge, dans le
cadre de la lutte contre les inondations,
déplore également «le retard noté dans
l’exécution de l’écrêtage des bassins»,
comme l’État l’a annoncé. À l’en croire, «il
suffisait au niveau des points bas que la
commune et l’État mettent ensemble les
moyens en vue de mettre en place de gross-
es motopompes, pour que la population soit
totalement soulagée au niveau de la localité.
Nous avons des difficultés, parce que nous
avons réagi à la dernière minute».
Alioune Badara Faye, maire socialiste de
Wakhinane-Nimzatt, n’en est pas à sa pre-
mière dénonciation en ce qui concerne la
démarche de l’État à propos de la gestion
des inondations.
 Economie
Abdou Latif Coulibaly démontre l’implication de
AFFAIRE DES 20 MILLIARDS DE COMMISSION DE LA LICENCE DE SUDATEL
Thierno Ousmane Sy et de Kéba Keinde
Latif Coulibaly
C’est un Abdou Latif Coulibaly très à l’aise
dans ses explications qui s’est présenté devant
le Jury citoyen réuni en sa première session
par le Cadre de concertation de la Société
civile (Casc) pour éclairer l’opinion sur l’affaire
des 20 milliards de commission que de hautes
autorités se seraient partagés dans le dossier
Convaincu par les preuves du journaliste, le Casc
Sudatel. Revenant sur les bizarreries qu’il a
relevées dans cette opération de vente de la
réclame la tête de Cheikh Tidiane Sy
A. A.YSECK
Jugés par contumace, le conseiller en Tic du
chef de l’État, Thierno Ousmane Sy et le finan-
cier Kéba Keinde devraient se retrouver au
banc des accusés, aux yeux du Jury citoyen.
Ce dernier a d’ailleurs rendu un verdict accom-
pagné par des acclamations : «Abdou Latif
Coulibaly est de bonne foi, il a mis beaucoup
d’éléments et ses preuves sont irréfutables»,
ont tour à tour indiqué Mouhamadou Mbodj du
jury et Me Assane Dioma Ndiaye, le modéra-
teur.
Ainsi, convaincu par les preuves apportées par
Abdou Latif Coulibaly, le jury citoyen a réclamé
le départ du père de Thierno Ousmane Sy, le
ministre d’Etat, Cheikh Tidiane Sy, de la tête du
ministère de la Justice. «Il y a conflit d’intérêt et
le combat démocratique que la Société civile
doit mener doit viser la démission de Cheikh
Tidiane Sy», ont-ils dit.
Mouhamadou Mbodj du Forum civil théorise le boycott des produits de Sudatel
Du reste, pour Mouhamadou Mbodj du Forum
civil, il convient même de refuser d’aller à ce
A. A.YSECK
Après avoir attiré l’attention du tribunal popu-
laire et de l’opinion publique sur la nécessité de
la présence de l’Etat au procès relatif à la com-
mission de 20 milliards de Sudatel, parce qu’é-
tant le vendeur de la licence, Mouhamadou
Mbodj du Forum civil a soumis un plan «B» au
Cadre d’action de la société civile (Casc). En
effet, si le ministre de la Justice, Cheikh Tidiane
Sy, père de Thierno Ousmane Sy, partie au
procès du 14 courant, refuse de quitter ce
département, M. Mbodj offre aux Sénégalais
une nouvelle stratégie de combat contre les
corrompus, mais aussi contre les corrupteurs.
Il faut, selon lui, envisager sérieusement l’op-
tion d’appeler les Sénégalais épris de justice et
soucieux de la bonne gouvernance des affaires
publiques «au boycott des produits de
Sudatel».
Les leaders des formations politiques de l’op-
position qui étaient présent dans la salle d’au-
dience du Jury citoyen ont unanimement con-
LE POPULAIRE - Quotidien d’informations de proximité - N° 3237 - Lundi 06 Septembre 2010
Le journaliste Abdou Latif Coulibaly a été le premier à passer devant le
Jury citoyen, réuni en audience samedi dernier par le Cadre de concerta-
tion de la Société civile (Casc), pour faire la lumière sur l’affaire des 20
milliards de commission révélée par le journal «La Gazette» dans la procé-
dure «nébuleuse» de vente de la 3e licence de téléphonie à Sudatel.
Convaincu de l’implication de Thierno Ousmane Sy et du financier Kéba
Keinde, ce tribunal populaire enfonce davantage les tenants du pouvoir et
exige, dans son verdict, le départ de la tête du ministère de la Justice de
Cheikh Tidiane Sy, père de l’un des «impliqués».
Abdoul Aziz
Y SECK
3e licence de téléphonie à l’opérateur
soudanais, M. Coulibaly a expliqué que ce qui
intrigue le plus dans cette nébuleuse, c’est
qu’aucune des personnalités étatiques au c?ur
de ce dossier n’est en mesure de dire au peu-
ple sénégalais combien Sudatel a payé.
«On ne peut pas vendre une licence à un
Soudanais et que ni le président de la
République, ni le ministre des Finances, ni
l’Artp, qui est supposée vendre, ne soit en
mesure de dire aux Sénégalais à combien on
l’a vendue. Si ces derniers, qui détiennent l’in-
formation, ne parviennent pas s’entendre sur
les règles du jeu, sur la vraie information, c’est
terrible», a indiqué le journaliste, en relevant
que le ministère des Finances a fait état de 89
milliards, la Présidence de 100 milliards, alors
que l’Agence de régulation des télécommuni-
cations et des postes (Artp) a brandi un chiffre
tout à fait différent.
Exhibant des documents bancaires recoupant
la traçabilité des deux virements effectués par
procès tant que Cheikh Tidiane Sy, le père du
plaignant, est à la tête du département de la
Justice.
Les preuves de Latif sont irréfutables
Si le ministre d’Etat, garde des Sceaux, min-
istre de la Justice est démis de ses fonctions,
le problème du déséquilibre du procès de
Abdou Latif Coulibaly va demeurer entier, selon
Mouhamadou Mbodj du Forum civil. «Parce
que, fait remarquer M. Mbodj, il faut qu’on
redresse le procès entre Thierno Ousmane Sy
et Abdou Latif Coulibaly, pour poser le vrai
problème qui consistera à amener l’Etat à pren-
dre sa place dans cette affaire. L’État semble
être quasi-absent dans cette affaire».
Les personnalités de l’arène politique, de la
société civile et de simples citoyens qui s’é-
taient massés dans la salle d’audience ont
tous approuvé l’approche du Cadre de con-
certation de la Société civile (Casc) et la
démarche du journaliste Abdou Latif
Coulibaly par acclamation.
damné la manière dont les deniers publics sont
gérés par le régime libéral de Me Abdoulaye
Wade. D’ailleurs, le président du Fap, Ahmet
Khalifa Niasse, a profité de cette occasion pour
jeter de l’huile sur le feu en révélant qu’avant
même l’adjudication de la 3e licence de télé-
phonie, un ticket d’entrée dans la concurrence
de 100 millions de dollars (50 milliards) a été
imposé aux postulants.
Quant à Moustapha Niasse de l’Alliance des
forces du progrès (Afp), il a émis le v?u que le
procès d’Abdou Latif Coulibaly du 14 septem-
bre serve de prétexte pour exhumer tous les
actes de malversations, comme l’affaire du
combustible de la Senelec, le sombre deal sur
les réserves foncières de l’aéroport de Dakar,
mais aussi les opérations financières dou-
teuses de la Société africaine de raffinage
(Sar).
Convaincu que les libéraux en charge des
affaires publiques seront rattrapés par la jus-
tice, M. Niasse prédit la débandade dans le
camp du président Abdoulaye Wade. «Dans la
Sudatel pour disposer de sa licence, le journal-
iste a démenti les plus hautes autorités du pays
qui ont tenté d’expliquer le gap de 20 milliards
existant entre le prix de vente réel et la somme
encaissée par la variation du taux de change du
dollar. «C’est faux de dire que la licence a été
payée en dollars. Les versements, ont été faits
en euros», a martelé M. Coulibaly.
Des documents bancaires, aux mails
compromettants des autorités à la
disposition du juge
Mieux, Abdoul Latif Coulibaly, qui compte bal-
ancer toute cette paperasse contre les
autorités étatiques au juge en charge de son
procès, est allé plus loin dans sa démonstration
pour prouver la véracité de ses révélations. Il a
ainsi étalé devant le Jury citoyen des échanges
de mails entre la société facilitatrice de l’opéra-
tion de vente de la 3e licence à Sudatel, Kéba
Keinde, financier établi à Dubaï, et les autorités
étatiques du Sénégal. «Et Thierno Ousmane
Sy ne le nie pas», a indiqué M. Coulibaly qui
ajoute que, par ces mails, le facilitateur qui s’é-
tait engagé auprès de l’acquéreur de la licence
pour non seulement l’obtenir de manière abor-
dable et avec des avantages fiscaux – ce qu’il
a réussi – a écrit aux autorités du Sénégal
(vendeur) supposées ne pas connaître ce facil-
itateur pour qu’elles demandent à l’acquéreur
de lui payer sa part du gâteau.
C’est «le partage de Bukki» sans les
courtiers soudaniens qui a fait éclater
l’affaire
Et c’est quand «le partage du Bukki» s’est fait
sans les courtiers soudaniens que ces derniers
ont saisi la justice de leur pays. Expliquant au
tribunal populaire que Thierno Ousmane Sy et
Kéba Keinde ne sont pas les seuls à avoir été
impliqués dans cette affaire de commission de
20 milliards, il a démontré, preuves à l’appui,
avec des documents écrits en arabe et en
anglais, que trois hautes autres autorités séné-
galaises ont eu leur part du gain. Si les deux se
sont partagé les 5 milliards versés dans une
institution financière, un versement de 15 mil-
liards a, auparavant, été effectué sur un
compte dans une banque différente et au nom
d’une société. «Et aussitôt l’opération effec-
tuée, la société et la banque ont été dissoutes
longue marche de rectification de toutes les
décisions injustes et impopulaires prises par
ces gens-là, il y a en qui partiront comme des
rats. Il y a en aussi qui partiront vers des desti-
nations inconnues au moment de la chute», a-
t-il affirmé.
Le Pr Abdoulaye Bathily, de la Ligue démocra-
tique (Ld), qui revient d’une rencontre des
ambassadeurs et experts de l’Union africaine
(Ua), convoquée au Caire pour réfléchir sur la
résolution des conflits en Afrique, rapporte que
sur le plan international, dès que les gens
savent que vous êtes Sénégalais, ils vous
interpellent sur la mal-gouvernance du pays.
«Au Caire, des Soudanais m’ont approché
lorsque je me suis présenté comme professeur
à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, pour
me dire que nos deux pays partagent ce même
scandale des 20 milliards de commissions.
Cette affaire Sudatel fait beaucoup plus de
vagues au Soudan, sur le plan international,
qu’au Sénégal», s’est-il désolé.
6
pour qu’il n’y ait plus de trace», a-t-il précisé.
Quid de l’identité des trois autres
«bandits» ayant empoché les 15 milliards
restants ? Le journaliste se veut prudent. «Tout
le monde connaît qui a pris ces milliards. Mais
comme nous n’avons pas suffisamment de
preuves sur ces trois autorités qui se sont servi
des deniers publics, nous nous sommes limités
aux deux dont l’implication ne fait l’objet d’au-
cun doute», a-t-il expliqué.
Les producteurs décident
SE DISANT VICTIMES D’OSTRACISME
de saisir le chef de l’Etat et
la Banque mondiale
L’Union nationale des producteurs
agricoles (Unpa) a décidé de saisir le
chef de l’Etat et la Banque mondiale,
pour fustiger la mise à l’écart dont les
producteurs ont fait l’objet de la part
du ministre de l’Agriculture, au cours
de la tenue de la réunion sur le renfor-
cement du financement de la commer-
cialisation agricole.
Birane
Y LO
Le secteur agricole continue à être secoué par
des remous qui l’enfoncent dans des querelles à
un moment crucial où toutes les attentions
devaient être portées sur comment réunir tous
les atouts pouvant concourir à la réussite de la
présente campagne. Et cette fois-ci, c’est
l’Union nationale des producteurs agricoles
(Unpa) qui monte au créneau, pour déverser sa
bile sur le ministre de tutelle, Khadim Guèye. Ce
dernier est accusé d’avoir commis le crime d’é-
carter les principaux acteurs de la réunion sur le
financement agricole. Lui reprochant sa
«démarche tonitruante», l’Unpa souligne qu’il a
«fini de démontrer en un temps record ses
carences et ses incapacités managériales».
L’Unpa qui estime que Khadim Guèye a plongé
le monde rural dans «une situation léthargique et
cacophonique» n’arrive toujours pas à digérer la
tenue de cette rencontre qu’il qualifie de «soi-
disant réunion du vendredi 3 septembre 2010
entre, dit-on, les différents acteurs du secteur
agricole pour étudier les modalités du renforce-
ment des financements de la campagne de com-
mercialisation 2010/2012». Une rencontre qui a
été tenue sans la fixation au préalable du prix au
producteur, déplorent Babacar Sokhna, prési-
dent de l’Unpa.
«Dans cette réunion prématurée où il n’y avait
que les banquiers, les huiliers et le ministre lui-
même, tous les opérateurs, les producteurs et
les principaux acteurs étaient tous absents»,
déplore l'Unpa. «Khadim Guèye est en train de
tout mélanger, il s'est gouré dans le système
qu'il a connu à la Sonacos où c’était directement
l'Etat avec la Sonacos qui appartenait à cette
dernière», martèlent les amis de Babacar
Sokhna.
Demandant au président Wade «de revoir la
démarche de son actuel ministre», l’Unpa
souligne qu’il «présente beaucoup de lacunes et
fait des errements depuis son arrivée à la tête du
ministère de l'Agriculture». Selon Babacar
Sokhna, Khadim Guèye ne «fait que de la diver-
sion» et «ignore même que la commercialisation
est une affaire strictement privée». L’Unpa
explique que «les banquiers ne financent
les huiliers que s'ils soldent la campagne
passée».
Toutes choses qui font que l’organisation de pro-
ducteurs a décidé de «saisir directement le
président de la République, la Banque mondiale
et les autres concernés». Parce que la réunion
du 3 septembre «inquiète tous les producteurs
et personne ne s'est prononcé favorablement»
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Marie-Hélène Mottin Sylla et de Joëlle Palmieri
LIVRE : «EXCISION : LES JEUNES CHANGENT L'AFRIQUE PAR LES TICS»
mettent le doigt sur un point sensible
Marianne NDIAYE
Y (Stagiaire)
La société africaine de l'information est en
pleine expansion. Et les nouvelles technolo-
gies de l'information et de la communication
(Tics) n'y sont plus une nouveauté. Ce qui
bouleverse, quelque part, la vie quotidienne et
L’écrivain Mamadou Traoré Diop inhumé à Yoff, samedi
NÉCROLOGIE
De nombreux acteurs du monde de la culture et
de la politique, des personnalités dont le Premier
ministre Souleymane Ndéné Ndiaye ont rendu
hommage à l’écrivain et conseiller culturel du chef
de l’Etat Mamadou Traoré Diop, inhumé samedi
en fin de matinée au cimetière de Yoff, a constaté
un journaliste de l’Aps. Lors de la levée du corps
à l’hôpital Principal, il y avait à côté de sa famille le
chef du gouvernement, le député Iba Der Thiam,
vice-président à l’Assemblée nationale, le ministre
d’Etat Habib Sy, directeur de cabinet du président
de la République, Sahite Sarr Samb, directeur de
cabinet du ministre de la Culture.
Mamadou Traoré Diop est décédé vendredi à
l’hôpital Principal de Dakar à l’âge de 66 ans.
L’homme de lettres a été un membre fondateur
de l’Association des écrivains sénégalais (Aes). Il
a été un des précurseurs du laboratoire Agit Art
avec notamment l’artiste plasticien Issa Samb
alias Joe Ouakam. Il a aussi fondé avec Mame
Less Dia Le Politicien, premier journal satirique
sénégalais. Dans son hommage au défunt, le
président de l’Aes, Alioune Badara Bèye, a dit
que «c’est un moment pénible pour l’ensemble
de la famille artistique et littéraire du Sénégal».
Né le 14 mai 1944 à Rufisque, Mamadou Traoré
Diop était «l’un des plus brillants écrivains du
Sénégal. Il avait un immense talent. C’était l’ami
de tous les créateurs, un militant de l’art, un grand
patriote», a dit M. Bèye, ajoutant que l’homme a
été «pionnier et membre fondateur» de l’Aes
Mouvement Citoyen pour le Mérite et l’Egalité des Chances
«YAMALE»
COMMUNIQUE DE PRESSE
Le mouvement YAMALE informe l’ensemble des Sénégalais que la pétition pour réclamer la vérité sur les 20 milliards de com-
missions qui aurait été versés dans l’attribution de la 3ème licence de téléphonie à SUDATEL est maintenant disponible.
Vous pourrez la signer physiquement à compter du mardi 8 juin à Dakar et Rufisque aux endroits suivants :
3 Siège de JLS au Point E, Rue 4 X A
3 Bureau des Assises Nationales, Point E, Rue 3 X A, Immeuble TRG, 1er Etage
3 RADDHO,Villa 4024 Amitié 2, Allées Seydou Nourou TALL
3 FORUM CIVIL, Résidence Linguère Médina 40, Avenue Elh Malick SY, 1er ETAGE
3 CONFEDERATION DES SYNDICATS AUTONOMES DU SENEGAL – CSA,
Maison des Travailleurs Iba NDIAYE DIADJI, CITE SOPRIM
3 ONDH, 127 avenue Lamine GUEYE X Félix FAURE
3 Oumar FAYE LERAL ASKAN WI,Tel : 77 714 15 14 Rufisque
3 François GUEYE Convention des Cadres de Rufisque,Tel : 77 635 78 93
3 Dan LO Rufisque,Tel 77 559 07 99
3 THIES : Promenade des Thiessois
3 THIES : Pape GUEYE Tel : 77 614 77 51
3 Siège Com 7 : Médina, rue 9 X 6
3 Siège de l’Alliance JEF JEL
3 PIKINE : Mairie de Pikine Ouest
3 COLOBANE : Siège du Parti Socialiste
3 TOUBA : Chez Serigne Modou Bousso DIENG
3 FATICK : M. BARRO Tel : 77 101 85 46
3 SCAT URBAM près de l’école Assia :Talla Gaye,Tél : 70 104 04 01
3 KAOLACK : Elimanel FAYE SAM,Tèl : 76 490 45 77
3 MBACKE : Fallou Galasse NDAO Ndoyenne,Tél : 76 581 88 04
3 MBOUR : Momar Kandji, Saly,Tél : 77 643 09 75
3 PIKINE : Moussé Touré,Tél : 77 632 98 91
3 DIOURBEL : El Hadji SOW, Keur Yély,Tél : 77 605 79 05 - 33 971 18 17
3 SAINT-LOUIS : Fatou DIAGNE, Pikine - Guinaw RAIL,Tél : 77 816 43 04
D’autres lieux de signatures vous seront communiqués dans les prochains jours, au fur et à mesure de la mise en place des
registres dans ces localités.
Il est également possible de signer la pétition sur internet, disponible en français, en anglais, en arabe et en wolofal à l’adresse
suivante :
www.petition20 milliards.com
LE POPULAIRE - Quotidien d’informations de proximité - N° 3237 - Lundi 06 Septembre 2010
modifie certaines pratiques. Une situation qui
a poussé Enda Tiers-monde à se demander
«s'il ne serait pas pertinent de voir les implica-
tions que cela peut avoir, en Afrique et ailleurs,
sur la façon dont l'excision est envisagée,
abordée et traitée ?»
Cette interrogation est résolue grâce au travail
avec Léopold Sédar Senghor et Birago Diop.
Selon Alioune Badara Bèye, Mamadou Traoré
Diop, secrétaire général de l’association «pen-
dant plusieurs années», a ainsi été «le lien ombil-
ical entre l’ancienne et la nouvelle générations,
devenant même l’âme de l’Aes». Alioune Badara
Bèye a ensuite souligné que, personnellement, il
vient de perdre «un frère, un ami, un compagnon
des jours fastes comme des jours de doute et de
tourmente».
Pour sa part, le Premier ministre Souleymane
Ndéné Ndiaye a déclaré qu’il était venu présenter
«les condoléances de la nation’’ a la famille d’un
homme qui a été son collègue à la présidence de
la République. «Je l’appréciais particulièrement, a
dit M. Ndiaye. C’était un homme avenant, cour-
tois. Le chef de l’Etat a perdu un compagnon.
Toute sa vie, il a travaillé à hisser les lettres et les
arts aux sommets les plus élevés. Son séjour sur
terre a été utile».
Il a écrit «Au pays de Lénine : carnet de voyage»
(Sapress, 1974), le recueil de poèmes «Mon
Dieu est noir» (Nouvelles Editions africaines,
1975), la pièce de théâtre «La Patrie ou la mort»
(Nouvelles Editions africaines, 1979) en hom-
mage à Amilcar Cabral. En 2009, ses pairs lui ont
rendu hommage pour «services rendus à la lit-
térature et à la culture africaine et sénégalaise».
Mamadou Traoré Diop était marié et père de six
enfants.
(Aps)
3 El Hadji Wade, Kaél,Tél : 76 336 53 94
LE COMITÉ D’INITIATIVE
de Marie-Hélène Mottin Sylla, chercheuse à
Enda, en collaboration avec Joëlle Palmieri,
chercheuse en science politique, qui ont pub-
lié un ouvrage intitulé : «Excision, les jeunes
changent l'Afrique par les Tics». En effet, ce
document de 119 pages rend compte qu'«à
l'heure d'Internet, l'abandon des mutilations
génitales féminines (Mgf) en Afrique est
d'abord une question de jeunes, de genre et
de citoyenneté. Ce qui impose une vision
transversale du développement».
Grâce à la participation de trois associations
locales de développement de trois villes sec-
ondaires au Burkina-Faso (Bobo-Dioulasso),
au Mali (Ségou) et au Sénégal (Tambacounda),
l'enquête a montré que «mettre les jeunes et
le genre au centre des problématiques de
développement, à l'heure des Tics, permet
d'accélérer l'abandon citoyen des mutilations
génitales féminines (Mgf)».
Dans le cadre des «Vendredis de
Clairafrique», Marie-Hélène Mottin Sylla a
expliqué comment les jeunes pourront chang-
er l'Afrique par les technologies de l'informa-
tion et de la communication. «Notre recherche
N ouv el e
nous a montré que les technologies de l'infor-
mation et de la communication (Tics) permet-
N ouv e ll e
tent à la nouvelle génération de jeunes qui a
La force du cadet (à suivre)
En pays modéké, le droit d'aînesse n'est pas
censé être transgressé : il en a été ainsi depuis
l'époque de l'ancêtre Ndiadiane Ndiaye. En
sera-t-il de même dans le futur ? Ce n’est pas
sûr. S'il y a une exception à toute règle, ce droit
a été bafoué au sein de la famille Timéra. Peut-
être est-il plus juste de dire que la force a pré-
valu sur la faiblesse. Balla et Mamadou sont
frères de même père mais pas de même mère.
Leur père, le vieux Bakanté avait un gynécée
et était le géniteur d'une vingtaine d'âmes.
Mamadou est le plus âgé des deux. À la fin
des années 1940, juste après la Guerre, les
deux frères furent engagés comme matelots
et hommes à tout faire dans la marine
marchande française, suivant en cela une tradi-
tion séculaire chez les Modékés. Les deux
frères, Mamadou le premier, ont ainsi navigué
à travers les sept mers du monde, accostant et
dépareillant, de Dakar à Pointe-Noire, de
Grand-Bassam à Port Harcourt, de Marseille à
Hambourg, en passant par Liverpool, Kobé,
New York et Rio de Janeiro. En 195... , profi-
tant d'une escale à Rouen, Mamadou quitta
définitivement la vie de marin ; il décida de s'in-
staller dans cette ville portuaire de la
Normandie où il comptait déjà de nombreux
cousins et amis avec qui il avait grandi au vil-
lage et qui avaient immigré en France bien
avant lui. Il n’a pas été difficile pour ces
derniers de lui trouver un travail d'éboueur.
Balla, lui, continua à travailler sur les bateaux
mais fit la même chose que son aîné en 196…
Par une belle matinée d'automne, lorsque son
bateau, 'Le Delmas-Vieljeux', accosta dans le
port de Rouen, Mamadou l'attendait sur les
quais ; un mois auparavant, avant de quitter
Valparaiso, Balla lui avait envoyé un câble lui
annonçant son arrivée prochaine à Rouen.
Mamadou s'empara de la valise de Balla et ils
prirent le chemin du foyer des travailleurs
africains sis à la rue du Loup, sur la rive
gauche. Balla fut installé et partagea une cham-
bre avec quatre cousins. Dès le lendemain de
son arrivée, on le présenta à Monsieur Jean le
contremaître français en charge de l'embauche
et de la supervision des éboueurs pour le serv-
ice de la voirie de la municipalité. Balla fut vite
recruté et à cette époque, ce n'était pas diffi-
cile car on nageait en pleine mi-temps des
Trente Glorieuses. C'est habillés d'uniformes
verts barrés sur le dos d'un grand trait fluores-
cent et chaussés de bottes en caoutchouc que
tous les matins, vers sept heures, on pouvait
beaucoup plus de liberté de forger sa propre
personnalité parfois à l'écart de la commu-
nauté et de changer la donne», a t-elle précisé.
Mme Sylla souligne aussi que «les jeunes vont
parvenir à changer l'Afrique parce que juste-
ment ce sont eux, les grands maîtres de la
nouvelle technologie et la mondialisation est
produite grâce aux nouveaux outils de l'infor-
mation gérés par les jeunes. Et forcément ils
vont changer l'Afrique». Mais dans ce dessein,
«l'enquête montre qu'il faut les préparer, les
aider à réaliser et à assumer. Parce que le
changement se fait dans l'incertitude et la
complexité», déclare-t-elle.
Toutefois, elle dira qu’«il est difficile pour eux
de s'approprier les Tics pour éradiquer l'exci-
sion. Parce que l'excision n'est pas un sujet
facile. L’excision touche la sexualité, la reli-
gion, la santé et ce n'est pas facile, même
pour les non jeunes. Donc ce sera très diffi-
cile».
Marie Hélène Mottin Sylla est une chercheuse
engagée et est une habituée de ce genre de
recherches puisqu'elle en a publié plusieurs et
d'autres contributions scientifiques sur les
femmes, le genre, l'excision et les Tics, en
Afrique de l'Ouest notamment.
Par Abdou Anta KA
apercevoir Balla et Mamadou ainsi que tous
les autres, déambulant dans les rues de la
ville, en train de nettoyer, de récurer, de frot-
ter, trottoirs, bancs publics, murs d'affichages
et égouts.
La vie de Foyer était dure et austère car tous
les hommes avaient laissé épouses, enfants et
familles au pays. Leur rythme de vie ressem-
blait à celui d'un métronome. Lorsqu'ils ren-
traient en fin de journée au Foyer après une
journée harassante, ils enlevaient leur tenue de
travail, prenaient une douche, mettaient leur
boubou africain, faisaient leurs ablutions ainsi
que les deux prières de l'après-midi qu'ils
avaient ratées pendant le boulot. Ils s'étaient
organisés en une communauté très fermée
avec ses règlements intérieurs et ses principes
de solidarité. À chaque fin de mois lorsqu'on
touchait la solde, chacun mettait une certaine
somme dans la caisse commune, une partie
était envoyée à la famille demeurée au village
et, enfin le reliquat était placé dans un compte
d'épargne à la banque. L'argent versé dans la
caisse commune servait à la nourriture quotidi-
enne et était aussi une tirelire d'entre aide dans
laquelle on puisait lorsqu'il y avait des
urgences : décès ou maladie au village, voyage
de dernière minute et ainsi de suite. Chaque
soir, il y avait un préposé à la cuisson ; chaque
membre de la chambrée devait faire la cuisson
pendant toute une semaine avant qu'un autre
prenne le relais. À chaque fin de mois, on
achetait du riz en grande quantité, de l'huile, de
la volaille et de la viande qu'on plaçait dans un
congélateur. Le préposé du jour à la popote se
mettait à l'ouvrage dès son retour du boulot de
telle sorte qu'à leur arrivée, les autres trou-
vaient le repas collectif prêt. Ainsi allait la vie de
foyer. Ainsi parvenaient-ils à économiser sur
leurs maigres revenus. Dès son arrivée en
France, Balla s'était empressé d'ouvrir un
compte d'épargne à la Banque Coloniale de
matelot, il virait régulièrement une grande par-
tie de son salaire mensuel sur son compte, se
contentant de garder un peu d'argent sur lui
pour ses menus besoins. Quant à Mamadou, il
s'était empressé d'épouser trois femmes en
l'espace de cinq ans, toutes restées au village
et il leur envoyait à chacune un petit pécule à
chaque fin de mois. L'idée d'ouvrir un compte
d'épargne et d'économiser ne lui effleurait
même pas l'esprit.
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Mots fléchés niveau 1 Mots fléchés niveau 2

Mots croisés SOLUTIONS JEUX Téléphones utiles

Fléchés 1
S. U.M.A. : 824 24 18 824 60 30..
Fléchés 2 Hôpital Principal : 839 50 50.
Hôpital Le Dantec : 822 24 20.
Hôpital Abass Ndao : 822 13 37.
Hôpital Fann : 825 19 30.
Hôpital Général de Grand Yoff :
827 74 68 – 825 08 19.
Hôpital traditionnel de Keur
Massar : 878 63 18.
Eau - Service Dépannage(24h/24)
: 800 00 11.
Sénélec - Dépannage : 33 867 31
00.
Police Secours : 17. Sapeurs
Pompiers : 18.
Aéroport Léopold Sedar Senghor
de Dakar : 820 10 41.
Port Autonome de Dakar :
Croisés
Fléchés 3 823 45 45 (24h/24) - 823 46 46
(Capitainerie) - 833 17 17
(Pilotage).
Sonatel :
Renseignements annuaire : 1212 -
Service dérangement : 1413
Service client : 1441

Heures de prières
MUSULMANES
Sudoku Suba : 05h 58 mn
Tisbar : 14h 15 mn
Takusaan : 17h 00 mn
Timis : 19h 25mn
Geewee : 20h 25 mn

CATHOLIQUES
Cathédrale : 07h 00 mn
Mots mêlés 18h 00 mn
Martyrs : 06h 30 mn
COM DIE 18h 30 mn
Saint-Joseph : 18h 00 mn

LE POPULAIRE - Quotidien d’informations de proximité - N° 3237 - Lundi 06 Septembre 2010

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Mots fléchés niveau 3
Horoscope
BELIER : Vous pourrez vous lancer avec confiance
dans un projet qui vous sera présenté aujourd'hui. Des
gens influents vous assisteront et vous épauleront.Et
surtout par Jupiter en excellent aspect, qui vous
accompagnera dans toutes vos démarches.
TAUREAU : Dans le travail, ne vous escrimez pas à
vouloir réaliser l'impossible et à prendre des risques
inutiles. Bien se connaître et bien connaître son adver-
saire : voilà le secret de la victoire.Restez raisonnable
dans vos ambitions .
GEMEAUX : L'ambiance planétaire générale
laisse craindre des déceptions en affaires, peut-être
un vol ou une perte d'argent, voire une escroquerie.Si
vous prêtez de l'argent, ne pensez pas pouvoir le
récupérer un jour !
CANCER : Les finances pourront prendre un nouv-
el essor et vous offrir plus de sécurité, notamment par
le biais d'un héritage ou d'un gain au jeu.Vous aurez la
satisfaction de réaliser une excellente affaire, mais il
faudra attendre un peu avant d'en retirer le profit ..
LION : Vous travaillerez bien et obtiendrez de bons
résultats. mais ne faites pas de votre travail une obses-
sion totale. Il est essentiel que vous restiez au courant
de tout. Ouvrez vos yeux sur ce qui se passe autour
de vous. Gardez le contact avec le monde extérieur
!Sinon, vous risquez la sclérose intellectuelle, qui sera
préjudiciable à la qualité de votre travail .
VIERGE : La planète Mars, très dynamique, va vous
aider à faire les bons choix en matière d'argent. mais
attention : mars a aussi pour conséquence de rendre
très impulsif, et vous risquez de passer par une phase
de douce folie.Ne dépassez tout de même pas votre
budget, vous ne supporterez pas de voir votre compte
en banque passer dans le rouge .
BALANCE : Vous serez agressé sur le plan profes-
sionnel, et vous serez moins bien armé que vous ne le
pensiez pour vous défendre. La solution la plus sage
sera évidemment d'essayer de prévoir ce qui pourra
se produire et de faire preuve d'une grande pru-
LE POPULAIRE - Quotidien d’informations de proximité - N° 3237 - Lundi 06 Septembre 2010
Pêle-Mêle
Sudoku
BLAGUES… BLAGUES… BLAGUES… BLAGUES… BLAGUES… BLAGUES…
dence,dès qu'il s'agira d'affaires auxquelles vous n'êtes
pas accoutumé. Il en ira de votre intérêt, car les con-
séquences pourraient s'avérer désagréables pour vous
.
SCORPION : La Lune dans cet aspect apportera
une plus large envergure financière et favorisera des
initiatives nouvelles dans un cadre matériel précis et INSOLITES… INSOLITES… INSOLITES… INSOLITES… INSOLITES… INSOLITES…
qui a fait ses preuves. mais la tendance de la journée
sera surtout à l'économie,à une bonne utilisation des
possibilités. Donc, pas de gaspillage ni d'achat inutile !
SAGITTAIRE : Vous aurez du mal à faire accepter
vos idées et vos suggestions dans votre milieu profes-
sionnel. Essayez de les formuler différemment.De
toute manière, votre marge de manoeuvre sera bien
étroite .
CAPRICORNE : La vigilance sera de mise, en ce qui
concerne vos finances.Vous ne risquez rien de grave si
vous restez en alerte, et si vous contrôlez soigneuse-
ment vos dépenses. mais si vous manquez de rigueur,
vous risquez de le payer cher. Pourquoi ? Tout simple-
ment parce que Saturne, planète de restriction, sera
mal aspecté.Attention, donc, aux oublis dans vos
comptes, ainsi qu'à une fausse appréciation de votre
situation, qui vous amènerait à prendre trop de risques
sur le plan financier.
VERSEAU : L'astre Jupiter sera en bon aspect, et
vous pourrez compter sur lui dans vos efforts pour
Question résolue
trouver un travail ou obtenir une augmentation de
salaire. N'hésitez plus, foncez,vous aurez gain de
cause !
Question résolue
POISSONS : Ce n'est pas cette fois que vous
oserez vivre au-dessus de vos moyens. Vous pourriez
même obliger vos proches à limiter les dépenses
superflues, histoire de préserver l'équilibre du budget
familial.Et, comme vous recherchez toujours l'excel-
lence dans tout ce que vous entreprenez, vous vous
arrangerez pour gérer le mieux possible votre situa-
tion matérielle.
 Ramadan 10

Quand les jeunes filles envahissent les mosquées,

EFFET RAMADAN

la foi en bandoulière
Depuis le début du Ramadan, les mosquées ne désemplissent plus. Les gion. D’ailleurs, ce que j’apprends sur ma reli- et je respecte scrupuleusement les cinq
fidèles sont de plus en plus nombreux. Mais les lieux de culte accueillent gion durant le mois de Ramadan, est plus prières. D’ailleurs, j’éprouve un sentiment de
un genre particulier de fidèles depuis peu. Il s’agit des jeunes filles. Un important que ce que j’en ai appris durant bien-être quand je suis à la mosquée. Je me
phénomène constaté depuis le début du Ramadan et que certains toute l’année écoulée», avoue-t-elle. rends compte que c’est le meilleur endroit
croyaient de mode, mais qui perdure. Cette autre étudiante rencontrée à la pour se consacrer à Dieu», clame-t-elle.
mosquée de Khar Yalla, souligne que le mois Il faut dire que la fréquentation des lieux de
Amédine
Y SY de Ramadan est très propice pour se con- culte des filles ne s’arrête pas seulement au
Le mois béni de Ramadan est une période deviennent pas des curiosités pour les fidèles sacrer à l’étude du Livre Sacré. Et selon elle, «Nafila», car le vendredi aussi, elles se ren-
propice pour le croyant de demander pardon habitués qui s’étonnent de cette présence le lieu idéal pour ce faire, c’est la mosquée. dent en masse dans les mosquées. C’est le
au Seigneur pour les fautes antérieures, mais massive et assidue. «Je n’allais jamais à la mosquée, mais depuis cas de Ndèye Daba, accompagnée de ses
surtout de se remettre en cause par rapport Mais pour Ndèye Fatou Sy, rencontrée à la le début du Ramadan, je fais le ‘Nafila’ dans copines et de ses petites s?urs, que nous
à la pratique de la religion. Un fait que les mosquée de la Sicap Liberté 5, c’est une cette mosquée. Peut-être que certains avons croisée à la prière du vendredi dernier,
filles semblent appréhender à merveille. En façon de demander pardon au Bon Dieu et pensent que j’en fais un peu trop, mais à titre à la mosquée de Grand Yoff. «Depuis le début
effet, le Ramadan est l’occasion pour la plu- d’engranger le maximum des bienfaits promis personnel, je suis en train de regretter la du Ramadan, je n’ai raté aucune prière du ven-
part d’entre elles de se tourner vers Dieu durant ce mois béni. «C’est vrai que je ne suis façon dont j’ai vécu ma religion jusqu’ici. Car dredi à la mosquée. Et à chaque fois, je viens

Le
pour absoudre les péchés. La meilleure illus- pas toujours à la mosquée, mais pendant le avant, je ne priais même pas, mais aujourd’hui en compagnie de mes copines et de mes

Le S
S ee rr mm oo nn dd ee …
tration de cet état de fait reste la constance mois de Ramadan et à toutes les heures de je suis de plus en plus régulière à la mosquée s?urs», confirme-t-elle.
dans le respect des cinq prières et le «Nafila». prières, je me rends à la mosquée», explique

…
Les mosquées ne désemplissent ainsi pas Ndèye Fatou Sy dite «Poupète». Sur le
depuis le début de Ramadan, avec cette pourquoi de cette dévotion subite pendant le

La déloyauté et sa stigmatisation par l'Islam

présence forte et très remarquée des jeunes
filles.
En effet, à l’heure du «Nafila», ce sont des
rangées de filles, souvent tout de blanc
vêtues, qui prient derrière l’imam. Une image
qui n’est pas ordinaire, car les mosquées ne
sont pas habituées à accueillir autant de
jeunes filles. C’est à la limite si les filles ne
O
Ramadan, elle confie que c’est une façon Chérif MBALL
pour elle de rendre grâce au Tout Puissant et
aussi une manière de mieux connaître certains
aspects de la religion musulmane. «Je
fréquente la mosquée car cela me permet de
me consacrer à Dieu et d’apprendre beau- Au nom de Dieu
coup de choses sur l’islam, avec les prêches, «...Et qui respectent leurs engagements ? oui,
les conférences et les débats autour de la reli- on sera interrogé au sujet de l'engagement».
Saint Quran sourate 17 Verset 34.

L'éthique commande le respect de tout

engagement verbal de la part de deux parties,
même quand il est dépourvu de garantie offi-
cielle ou légale. Le violer revient en réalité à
prendre ses distances à l'égard de toutes les
obligations de l'honneur et de la noblesse
d'âme, et à accepter l'infamie.
Le patrimoine moral que l'on inculque à
l'homme dès son enfance et qui lui sert de
référence tout au long de sa vie joue un rôle
déterminant dans le choix de ce qu'il devra
faire ou éviter. C'est pour cela que l'éducation
juste et rationnelle, garante de la santé morale, capacités et à éviter de promettre quelque
S
SH
S HO
OWW-
-RRO
OOOM
M 1
1 : Rue 31 x Blaise Diagne mérite une attention particulière. chose qui serait au-dessus. Car, en cas de
(MÉDINA DAKAR)
Faire honneur à ses engagements est une des manquement, on serait tenu pour responsable
S
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S HO
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-RRO
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M 2
2 : 1979, Allées Khalifa Ababacar Sy, responsabilités les plus graves qui incombent et l'on mériterait blâme et condamnation. Pour
Liberté 3 entre Bureau passeport et Jet d’eau à l'homme. Chacun apporte sa contribution à se réaliser au mieux, l'homme doit conformer
PENTIUM IV PENTIUM IV l'ordre social et cela est impossible sans une sa vie à une démarche rationnelle. Le succès
2.0 Mhz processeur 2.8 Mhz processeur obéissance stricte à certains codes. Celui qui des collectivités humaines est tributaire, en
512 de Ram ; 40 Go 1024 de Ram ; 80 Go
17’’ écran Crt 17’’ écran plat
s'appuie sur sa force et sa volonté verra les premier lieu, de l'union et de la cohésion de
à 8
à 800 0
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FCCF
FAA à 1
à 1555
5 0
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FCCF
FAA réalités de la vie avec intelligence et logique et leurs composantes.
se préparera à l'accomplissement. Il sera L'Islam condamne la violation des serments
PENTIUM IV PENTIUM IV
2.0 Mhz processeur 2.8 Mhz processeur sincère et juste et accueillera à coeur ouvert avec une véhémence telle qu'il ne permet pas
512 de Ram ; 40 Go 512 de Ram ; 40 Go toutes tâches qui lui seront imposées. Sûr de à ses adeptes de trahir leurs engagements,
17’’ écran plat
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à 1440
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FA
15’’ écran plat lui, et sachant que son échec éventuel ne même ceux pris l'égard des corrompus et des
à 1
à 1220
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FAA A
proviendra pas d'une négligence de sa part, il injustes (...).
PENTIUM IV PORTABLE PM restera digne en toute circonstance. Rien ne confère stabilité et fermeté à la
2.6 Mhz processeur L'homme qui s'écarte du droit chemin et société autant que la confiance mutuelle entre
Dell latitude - 1.7 Ghz
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512 de ram ; 80 Gb enfreint ses engagements sans hésitation ne ses composantes. Si chacun accordait à sa
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à 1995
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15’’ écran plat
à 1
à 1330
0 0
0000
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FAA A fait que semer les graines du ressentiment et parole la même importance qu'aux lois et
de la haine, avant de récolter à son tour honte règlements établis et s'astreignait à respecter
DUAL CORE
Tél : v 33 821 41 21 et humiliation. Il se défendra ensuite en ses engagements sur toutes les questions, en
v 77 529 67 14
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1024 de Ram ; 80 Go essayant de justifier son acte par des motifs tant que devoir incontournable, une vie
17’’ écran plat Email : contradictoires, mais il ne fera que prouver meilleure s'offrirait à tous. L'Imam Mohammad
à 2
à 2110
0 0
0000
0 F
FCCF
FAA voliexinformatique@gmail.com davantage l'hypocrisie et l'absence de recti- Baqr (as) a dit : «Il est trois ordres de Dieu à
tude dans sa personnalité. respecter formellement ; rendre son dépôt au
La violation des engagements est l'agent le bon ou au méchant, tenir parole avec l'homme
plus dangereux de la désintégration sociale. de bien ou le corrompu, agir bien envers ses
Elle cause affaiblissement et dégradation et parents qu'ils soient bons ou mauvais» (Al
relâche les liens d'amitié entre les gens. Sans kâfi).
nul doute, une société où régneraient la divi- Les composantes de notre société doivent,
sion et la méfiance mutuelle perdrait son équili- grâce à leur intelligence, entrevoir les vérités
bre. Notre époque-ci est agitée par l'immoral- afférentes aux diverses questions, et
isme, la trahison et la perfidie qui sont très être capables d'appréhender les nombreuses
répandues à toutes les échelles, et la fourberie responsabilités qu'ils doivent assumer à cha-
prend des proportions effarantes. cune des étapes de leur vie.
Il est des gens qui non seulement n'éprouvent Nous devons en accepter les contraintes
aucun remords à manquer avec désinvolture à et nous plier à certaines conventions
leur parole, mais aussi considèrent cela immuables dont dépendent notre perfection et
comme une malice, une ruse qui leur fera notre bonheur. Nous devons adapter nos
devancer les autres. En revanche, la loyauté comportements aux besoins réels de notre
est un agent de cohésion, une des colonnes esprit et de notre corps. L'acceptation de
de l'édifice du bonheur social. Son impact est cette responsabilité est alors nécessaire dans
grand dans toutes les étapes de la vie, et c'est tous les domaines, politique, religieux,
sur elle que reposent le progrès et le succès. économique commercial etc.
La première condition de l'engagement con- Dans le prochain sermon, nous aborderons la
siste à examiner ses propres moyens et trahison et ses méfaits.Inch Allah.

LE POPULAIRE - Quotidien d’informations de proximité - N° 3237 - Lundi 06 Septembre 2010

 Opinion 11

La cherté du prix, faute partagée entre l’Etat et les privés

PELERINAGE MECQUE 2010

Voilà des années que le marché du Le package (billet d’avion et tous frais compris) est Certains privés déclarent urbi et orbi qu’ils Fixer le prix du pèlerinage à La Mecque avant l’Etat
pèlerinage est libéralisé. Mais, jusqu’à passé de 1 million 650 mille F Cfa en 2001 à 2 mil- accusent des pertes chaque année ; et pourtant, par chaque privé est faisable, car l’Etat n’organise
présent, les pèlerins n’ont pas encore lions 300 mille F Cfa. Cette année 2010, le pack- force est de constater qu’ils n’ont jamais songé pas la Oumrah, domaine où seuls les privés exer-
bénéficié de la concurrence dans ce age ne devrait pas dépasser 2 millions de F Cfa arrêter. Beaucoup parmi eux roulent en 4x4 et cent. Ces derniers affichent toujours leurs prix
marché. L’Etat qui devrait réguler a compte tenu de l’offre du billet d’avion proposée habitent des villas cossues. Toutes leurs richesses sans se fier aux directives de l’Etat. Ils se basent
presque failli à sa mission de régula- par des compagnies aériennes telles que Al proviennent des poches des pèlerins. seulement sur leurs études de faisabilité ou
teur. Au lieu de faire une politique de Wafeer, Emirati Airlines etc. Billet dont le montant Les privés et le commissariat travaillent avec des compte d’exploitation. 2 millions 300 mille F Cfa
«dumping» dans ce marché, l’Etat se se chiffre à 950 mille F Cfa contre 1 million 100 compagnies aériennes différentes. Ils ont des pour le pèlerinage à La Mecque 2010, c’est exces-
permet d’encourager inconsciemment mille proposé par Air Europa, compagnie affrétée logeurs (hôteliers différents), donc chaque privé sif ! Si on n’y prend garde, le Sénégalais lambda
les privés à pratiquer des hausses verti- par l’Etat. La cherté du package est due, d’autre maîtrise dès le départ son compte d’exploitation. risque de ne plus jamais aller à La Mecque pour

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gineuses, d’année en année. part, à l’inclusion de nouveaux frais telle que l’as- Pourquoi donc les privés attendent chaque année effectuer le cinquième pilier de l’Islam. On a
surance Hajj que la Cnart a imposée à tout pèlerin. que l’Etat fixe d’abord ses prix (package) et qu’en- comme l’impression que des gens tapis dans l’om-
Cette assurance ne se justifie pas parce que sim- suite ils se basent sur ces prix pour les majorer bre veulent empêcher la sortie de devises pour
plement toutes les compagnies aériennes sont après ? Si les privés affichaient leurs prix avant des raisons de balance commerciale du Sénégal.
liées aux pèlerins (voyageurs) par un contrat insti- l’Etat, ils l’obligeraient à s’aligner ou baisser même
Cabinet de voy ance tué par l’aviation civile (Oaci) en cas de perte de ses prix, ce qui serait l’avantage du pèlerin qui El Hadj Cheikh Oumar TALL
en direct par téléphone bagages ou autres désagréments. D’ailleurs, il n’y serait dans l’embarras de choix dans un marché de Mensuel «Le Jour – Al Yawmou»
a pas meilleur assureur que l’Etat sénégalais qui concurrence. Si les privés avaient utilisé cette Téléphone : 77 519 40 26
est l’interlocuteur officiel des autorités saoudi- démarche, l’Etat n’aurait jamais la possibilité de lejouralyawmou@yahoo.fr

Le président Abdoulaye Wade élu ou réélu en 2007

ennes. Depuis toujours, la mission médicale du créer de nouvelles charges comme l’assurance
commissariat a la charge et les prérogatives de Hajj qui ne fait qu’augmenter les frais du pèlerin.
gérer toutes sortes de maladies - accidents, décès
- de tous les pèlerins sénégalais en terre saoudi-
* Vous posez des questions
enne.

sur votre avenir

Libéralisation dit forcément concurrence en qualité Permettez-moi en tant que citoyen soucieux du Il ests clair que ce mandat aurait dû être exercé de
et prix dans le marché. Concurrence entre l’Etat et respect de la Constitution de notre pays, seul manière tacite jusqu'à son terme sans se faire

* Vie sentimentale ou professionnelle

les privés, mais également concurrence entre les gage de stabilité d'une nation, d'apporter ma mod- remarquer s'il ne devait pas être considéré

Appelez en direct au
privés eux-mêmes. Il n’y a pas de privés philan- este contribution au débat en cours. Je voudrais comme le premier mandat.
thropes (baay défal Yalla), ils font tous du business. l'aborder sur un angle particulier. Le président de la République en se faisant réélire
Certains honorent la profession parce qu’ils s’ac- Le président Abdoulaye Wade a-t-il était élu ou en 2007 par arrêt du Conseil constitutionnel qui a
8 8 628 78 03 quittent bien de leurs tâches vis-à-vis de leurs réélu en 2007 ? déclaré le président et non l'ancien président
8 8 628 78 04 pèlerins. Par contre, le comportement de certains Nous verrons que les termes juridiques ont leurs Abdoulaye Wade réélu et non élu et installé dans
8 8 628 03 09 parmi eux n’honore pas les privés et le pays. valeurs intrinsèques. Si l'on considère le mandat ses fonctions sur la base de l'article 27, est en sit-
2000 à 2007 comme étant le premier des deux uation de forfaiture.
mandats impératifs fixés par la Constitution de L'arrêt du Conseil Constitutionnel est dès lors nul
SÉNÉGAL SOFTWARE & TÉLÉCOM (2ST) 2001, le président Wade a été valablement réélu et non avenu et pourra être attaqué dès que le
en 2007 pour un second mandat. président Abdoulaye Wade aura déclaré le man-
Offre une solution de Géolocalisation à partir du Téléphone portable Si le contraire, le premier mandat 2000 à 2007 dat de 2007-2012 comme étant son premier
Localisez vos Véhicules et Equipement mobiles avec un texte SMS
n'est pas pris en compte dans le décompte des mandat.
*
Recevoir une alerte par SMS en cas de vol du véhicule
deux mandats impératifs de la Constitution de Je vous remercie.
*
* Immobiliser le Véhicule volé par un simple message SMS
2001, la présence de l'article 104 de la nouvelle
Recevoir une notification par SMS en cas d’excès de vitesse du véhicule
Alioune Diaw
*
Constitution n'a pas sa raison d'être, car celui-ci
Recevoir une notification par SMS en cas de sortie de zone définie par le propriétaire du véhicule
Ancien footballeur international
* ne fait que parrainer la présence du mandat de
2000-2007 (7ans) dans la nouvelle Constitution Capitaine de l'équipe du
et devait disparaître avec la Constitution de 1963 Foyer France-Sénégal
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LE POPULAIRE - Quotidien d’informations de proximité - N° 3237 - Lundi 06 Septembre 2010

 Société 12

Thiaroye, Yeumbeul, Boune et Keur-Massar pris dans l’enclavement…

DÉGRADATION DES ROUTES DE DAKAR

La dégradation qui caractérise les principales routes de la banlieue a eu reste de la banlieue. Et c'est au niveau de Boune
comme conséquence l'enclavement des quartiers de Thiaroye, Yeumbeul, et Keur-Massar que l'enclavement est le plus cri-
Boune et Keur-Massar. Des localités aujourd'hui évitées comme la peste tique. Les populations n'ont pratiquement plus
par les transports en commun à cause de l'impraticabilité des axes routiers. Du aucun moyen de locomotion pour vaquer à leurs
côté des Hlm, de Grand-Dakar, Ouakam et des Parcelles assainies, les usagers occupations.
vivent aussi un calvaire à cause des chaussées défoncées. Ainsi, de l’opération La ligne 51 des minibus Tata qui quittait Bountou-
«Zéro nid-de-poule», on est passé à l’effet «Mille nids-de-poule». Pikine pour rallier Keur-Massar, en passant par
Thiaroye, Yeumbeul et Boune, a rayé l'escale
Birane LO & Harouna
Y DEME Boune de son itinéraire. Une fois arrivé à
Yeumbeul, le véhicule fait désormais cap sur
Malika, évitant ainsi Boune. Au retour, parvenu à
Yeumbeul, au niveau de l’arrêt Thierno Ndiaye, il
dévie pour passer par Mosquée Serigne Fallou,
puis le marché et parfois Nietty Mbar, évitant
également les nids-de-poule devant la police de
Thiaroye.
La ligne 54 est aussi contrainte d'observer un
changement d'itinéraire. Au lieu de prendre départ
à Keur-Massar pour rallier l'université de Dakar,
elle quitte dorénavant Fass Mbao, à cause de
l’impraticable de son itinéraire habituel.
De même, la société Dakar Dem Dikk n'est pas
épargnée par ces changements forcés d'it-
inéraires. Le bus de la ligne 11 qui va à Keur-
croisement Keur-Massar au lieu de Fass-Mbao,
évitant ainsi Boune.
Le malheur des uns faisant le bonheur des autres,
les «cars rapides» tirent grand profit de ces mod-
ifications d'itinéraires des Tatas et des bus Dem
Dikk. Étant les seuls véhicules disponibles sur ce
trajet, ils s'adonnent à leur sport favori du «saucis-
sonnage» des trajets. Ils font ainsi Pikine-
Thiaroye, Thiaroye-Yeumbeul, Yeumbeul-Boune.
Cela, en abandonnant le tronçon Boune-Keur
Massar sur lequel seuls quelques téméraires se
hasardent.
Une situation pénible pour les populations qui
vivent la galère. Décrivant leur calvaire, Moussa
Fall explique : «Nous souffrons vraiment le mar-
tyre et il n'existe pas de mots pour décrire ce que
nous endurons. Personne ne veut s'aventurer à
aller à Boune. Les bus Dem Dikk et les Tata nous
fuient, nous laissant avec les cars rapides qui
nous dictent leur loi que nous acceptons impuis-
sants». «Il suffit de dire à un taximan : je vais à
Keur-Massar, à Malika ou à Boune pour qu'il
appuie sur l'accélérateur et vous laisse sur place,
sans même écouter le prix que vous allez lui pro-

… Hlm, Grand-Dakar, Ouakam, Parcelles assainies…

Massar, en passant par la route nationale, a mod- poser pour la course», se désole M. Fall.
ifié aussi son circuit. Il entre maintenant par

dans l’enfer des routes cahoteuses

Les inondations ne sont pas les seules affres que
font endurer les pluies aux populations de la ban-
lieue. Ces dernières souffrent terriblement d'un
enclavement né de la désertion par les transports
en commun de leurs principales routes à cause
de leur impraticabilité. Le droit d'aller et venir pour
vaquer librement à leurs activités, les populations
de ces localités en sont privées du fait de l’état de
dégradation avancé de leurs routes qui sont
évitées désormais comme la peste par les
véhicules de transport en commun que sont les
minibus Tata et les bus Dakar Dem Dikk, dans
certaines zones. En effet, la plupart des routes se
trouvant entre Thiaroye et Keur-Massar ne le sont
plus que de nom, avec partout des nids-de-poule.
Thiaroye-Yeumbeul, Fass Mbao-Yeumbeul, Fass
Mbao-Route de Boune, Route de Boune-Keur
Massar…, voilà autant d’axes desservant ces
populeux quartiers de la lointaine banlieue dont
l’asphalte est dans un piteux état.
Une situation qui a accentué les difficultés des
populations habitant dans ces localités. Les trans-
ports en commun, assurant d'habitude les
navettes pour permettre aux nombreuses popula-
tions de ces quartiers dortoirs de rallier le centre-
ville pour aller travailler et les y ramener le soir, les
ont fuis. Ainsi, Thiaroye, Yeumbeul, Boune et
Keur-Massar sont complètement coupés du
Les Hlm vivent l’enfer des routes cahoteuses.
De bout en bout. Déjà à la Sodida, les dénivelle-
ments sur les routes qui se transforment en
mares d’eau à la moindre pluie ont dissuadé les
automobilistes à emprunter la voie passant
devant la Rdv. La route qui part de la sortie de
l’autoroute au croisement «Rail-bi» est encore
plus mal lotie. Au-delà des nids-de-poule, ce
tronçon est coupée à son milieu par une cre-
vasse qui rend improbable toute man?uvre. Les
conducteurs sont obligés, souvent, de faire
Dior. Son impraticabilité a conduit les minibus
Tata et les bus Dakar Dem Dikk des lignes 1 et
6 à dévier de leurs itinéraires, avec de très longs
détours. Et c’est la même situation qui prévaut
sur l’axe Croisement 22-Eglise devenu un lit de
nids-de-poule. Plus haut, la corniche qui borde
les unités 12 et 16 n’est pas non plus épargnée,
tout comme du reste la bretelle qui relie l’axe
Eglise-Case-bi, vers les unités 7 et 6.
Au niveau de Case-bi et en direction de la cité
Fadia, jusqu’au-delà de Pharmacie Golf, les

Dakar Dem Dikk initie une rencontre avec les maires de la banlieue
POUR LES SENSIBILISER À REPARER LES ROUTES DÉGRADÉES
La question de la dégradation des routes, princi-
palement dans la banlieue, préoccupe beaucoup
la société de transport public Dakar Dem Dikk
(Ddd). Cela au point qu'elle a estimé nécessaire
d'initier une rencontre avec les maires des local-
ités aux routes cahoteuses pour les sensibiliser
à mettre la main à la poche et les réparer. Le
principe de se mettre autour d'une table étant
Boune avec la ligne 11, de Pikine Tally Boubess
avec la ligne 12 et de la route Tally Diallo à
Thiaroye avec la ligne 16. En effet, les routes par
lesquelles passent ces bus au niveau de ces
communes sont dans un état de dégradation tel
que des mesures doivent être prises.
«Nous sommes là pour servir les populations.
C'est pourquoi chaque fois que nous sommes
demi-tour pour ne pas endommager leurs
véhicules. La corniche aussi est coupée par de
grands trous remplis d’une eau nauséeuse au
niveau de son talon d’Achille : la station de col-
lecte d’eau située en face de la mairie.
Les deux routes qui quittent cette station pour
rallier l’avenue Cheikh Ahmadou Bamba et qui
traversent le marché Hlm aussi sont dans un
très piteux état. Commerçants, clients et
véhicules sont obligés de négocier les nids-de-
poule gorgés d’eau boueuse. Les routes et
ruelles des Hlm 6 sont encore plus critiques, à
l’instar de celles des autres Hlm. Même la nou-
automobilistes sont contraints de rouler au
ralenti par les crevasses qui essaiment sur cet
axe pourtant très emprunté. Car unique tronçon
reliant Parcelles à Guédiawaye et Pikine, avec la
route de la Cité unité 3 qui n’est pas dans un
meilleur état.
Les quartiers résidentiels comme Amitié, Point
E, Fann Résidence, Gibraltar Centenaire, vivent
aussi le calvaire des routes défoncées, tout
comme du reste la Médina et Gueule-Tapée.
Dans ces dernières localités, les choses
auraient pu empirer si le chantier de la route de
Ouakam n’avait pas été ouvert à la circulation

De l’opération «Zéro nid-de-poule»

retenu, il ne reste qu'à s'accorder entre Dakar obligés de faire des déviations pour éviter des velle cité Douane n’échappe à cette règle des malgré le fait qu’il n’est pas achevé.
Dem Dikk et l'ensemble des édiles concernés routes dégradées, nous sommes gênés. Parce routes défoncées. La seule route praticable des
sur une date pour tenir la rencontre d'échange. que pensant aux populations qui vont être lais-

à l’effet «Mille nids-de-poule»

C'est le directeur de l'exploitation de Dakar
Dem Dikk, Alioune Tall, qui a livré cette informa-
tion, au détour d'une question sur la modification
d'itinéraire de la ligne 11 de Ddd, à Boune, pour
cause de dégradation de la route sur cet axe. M.
Tall liste une demi-douzaine d'autres itinéraires
sées en rade par le bus et qui vont avoir des dif-
ficultés pour se déplacer», souligne M. Tall qui
lance un appel aux maires de ces différentes
localités afin qu’ils essaient de faire un effort
pour la réparation des routes relevant de leur
responsabilité. «Car, précise-t-il, si à cause de
Hlm de 1 à 6 est celle qui borde la cité, l’avenue
Cheikh Ahmadou Bamba ; mais elle fait l’objet
d’embouteillages complexes du fait du
développement anarchique du marché de la
localité.
À Bène-Tally, Ouagou-Niayes et Grand-Dakar,
c’est les mêmes désagréments que vivent les En somme, ce tour de ville sur l’état des routes de

Imagica
où il est pénible pour les bus de passer. Il s'agit l'impraticabilité des routes, les bus dévient de automobilistes et riverains des différentes
des Parcelles assainies et de Cambérène avec leurs itinéraires habituels, les seuls à en souffrir, routes. Que ce soit celle qui mène de «Garage
les lignes 1 et 6, à Guédiawaye au niveau des ce sont les populations». Guédiawaye» à la mosquée de Niary-Tally, que
Hamo 4, 5 et 6 où passent les lignes 2 et 5, de Bène-Tally qui la croise pour déboucher à
Bourguiba. La route qui quitte le marché Hlm
pour pénétrer dans Bopp ou celle qui part du
«Xaïma» (Tente des Chérifs) de Niary-Tally pour
déboucher sur le boulevard Dial Diop, sont tout
aussi difficilement praticables.
À Liberté 6, les deux voies qui mènent à
l’échangeur de la Vdn donnent du fil à retordre
NOS FILERES : (Durée de la Formation : 10 mois) aux conducteurs. Il en est de même à Ouakam,
* DEPARTEMENT AUDIVISUEL notamment la route qui va vers la Cité Avion. Du
4 Caméraman 4 preneur de son 4 monteur vidéo 4 assistant réalisateur côté des Parcelles assainies, presque aucun
4 présentateur radio-télé 4 infographie tronçon n’est épargné. Le pont Sénégal 92 est
* DEPARTEMENT COMMERCE :
parsemé d’énormes crevasses. En contrebas,
certains quartiers de la périphérie de Dakar et de
sa banlieue laisse ressortir en cette période
d’hivernage un constat : c’est que Dakar est une
ville sans routes en bon état. Du moins sans
routes de servitude praticables. En effet, en
dehors des grands axes (autoroute, Vdn, cor-
niche, grands boulevards et avenues), rares sont
en effet les routes où les nids-de-poule et les cre-
vasses ne constituent aujourd’hui le décor. De
quoi noter que l’opération «Zéro nid-de-poule»,
lancé avec faste par les ministères des Transports
et des Infrastructures, il y a quelques mois, a été
un véritable fiasco. Car sur le terrain, c’est plutôt
le décor d’un réseau routier en «Mille et un nids-
de-poule» qu’offre Dakar.
Ce programme que Karim Wade, ministre de la

4 Agent de caisse 4 agent de banque

au niveau de la route des Niayes, entre les deux
stations-service, c’est une chaussée complète-
* DEPARTEMENT INFORMATIQUE : ment défoncée qui sert de route. Sur cette par-
Technicien de réseau 4Technicien web master
tie de ce tronçon qui mène vers le commissari-
4
Coopération internationale, de l’Aménagement
du territoire, des Transports aériens et des
Infrastructures, avait lancé au début du mois de
novembre 2009 dans la banlieue visait, disait-il, la

4 Maintenance informatique 4 Bureautique

at de police des Parcelles, les embouteillages
sont courants à cause du mauvais état de la
IMAGICA, c'est aussi IMAGICAP, l'agence de Production audiovisuelle : route.
cérémonies familiales (baptême, mariages), films institutionnels, reportages, La jonction entre le la route des Niayes et la
films produits, films de formation, etc bretelle qui va vers «Marché police» est aussi
défoncée, tout comme le croisement «Marché
Derklé, derrière Clinique Raby - Tél : 33 852 15 34 - 77 514 64 48 - 77 633 12 66 police» entre les unités 14 et 18. Mais le pire,
Email : imagicasn@gmail.com - Web : www.imagicasn.com c’est la route qui va de Grand-Médine à Ecole
réhabilitation de plus de 60 km de route dans la
banlieue. Il avait annoncé que ce programme
d’entretien routier devait nécessiter 19 milliards
de francs et allait se poursuivre dans toute la
région de Dakar. Seulement, force est de con-
stater que dix mois après, l’hivernage vient
démontrer le peu d’effet de cette opération «zéro
nid-de-poule».

LE POPULAIRE - Quotidien d’informations de proximité - N° 3237 - Lundi 06 Septembre 2010

 Société 13

Le mémorandum n’a pas été rédigé faute d’électricité…

MARCHES DE PROTESTATION CONTRE LES COUPURES À ZIGUINCHOR

Les populations de Ziguinchor se sont fortement mobilisées, samedi, pour rouges que les populations ont battu le
protester contre les délestages de la Senelec. Une marche pacifique qui a macadam, avec pour certains des bougies et
été mise à profit pour rappeler à Wade et à son régime qu’en 10 ans, des lampes-tempête à la main et pour d’autres
aucune des promesses faites à la région Sud du Sénégal n’a été tenue. Le des banderoles avec des messages très
gouverneur à qui le mémorandum des manifestants n’a pu être remis, à explicites du genre : «Coupures d’électricité
cause justement des coupures d’électricité, a rassuré les populations et égale insécurité».
annoncé la mise en service de trois générateurs d’ici samedi.
Le gouverneur annonce l’arrivée de
Idrissa Benjamin SANE
Y (Correspondant) trois groupes d’ici samedi
Les marcheurs qui avaient listés un certain
nombre de griefs n’ont toutefois pas remis leur
cahier de doléances au chef de l’exécutif
régional de Ziguinchor, à leur arrivée à la gou-
vernance. Le document n’a pu être terminé à
temps justement à cause des nombreuses
coupures d’électricité. «Monsieur le gou-
verneur, vous constaterez que nous n’avons
pas de mémorandum à vous remettre. Car il
n’est pas prêt du fait des nombreuses
coupures d’électricité», dira à l’intention du
représentant de l’Etat, Djiby Sané, coordonna-
teur de cette marche des Ziguinchorois.
trois groupes d’ici samedi prochain pour
atténuer les délestages : «Pas plus tard qu’hi-
er, j’ai eu une discussion avec le Directeur
général de la Senelec qui m’a confirmé qu’il
avait pu trouver un groupe de près de 2
mégawatts qui sera loué à partir de Dakar et va
être embarqué dimanche pour être là lundi.
Cette information m’a été réaffirmé par le
délégué régional de la Senelec à Ziguinchor,
Boubacar Sylla».
Le gouverneur de Ziguinchor a aussi précisé
que ce n’est là qu’un premier acte et que
d’autres vont suivre : «Le Directeur général de
la Senelec m’a également assuré que mardi ou
mercredi, au plus tard, un autre groupe viendra
et qu’un troisième était attendu vers la fin de la
semaine. Tout ça pour justement compléter les
5 mégawatts de déficit annoncés au niveau de
la région de Ziguinchor par les techniciens de la
Senelec. Ces trois groupes, une fois installés
au niveau de la centrale, permettront une cou-
verture normale de l’ensemble de la partie Sud

… Wade et son régime «champions des

En réponse aux manifestants, le gouverneur du pays, c'est-à-dire Ziguinchor, Sédhiou et
Cheikh Tidiane Dieng a annoncé l’arrivée de Kolda».

promesses non tenues»

ZIGUINCHOR - Les coupures intempes-
tives d’électricité à Ziguinchor prennent depuis
la semaine dernière des proportions inquié-
tantes avec une série de manifestations de
protestation. Ainsi, après la manifestation du
collectif des tailleurs de Ziguinchor, vendredi
dernier, qui a dégénéré en affrontement avec
les forces de l’ordre, les populations de la cap-
itale du Sud ont remis ça, samedi. En effet, une
marche pacifique de protestation à travers la
ville de Ziguinchor a réuni, avant-hier, une foule
c’est vraiment mettre à genou cette région.
I. B. SANE (Correspondant)
Y Cette belle région aux ressources naturelles
de plus d’un millier de personnes. immenses, aux potentialités humaines
ZIGUINCHOR – Au terme de cette marche
Hommes, femmes, jeunes, intellectuels, étudi- immenses, devrait être le grenier de ce pays et
de protestation des populations de Ziguinchor
ants, techniciens, ouvriers, commerçants…, devrait porter l’économie de ce pays-là», a
contre les délestages de la Senelec, le porte-
toutes les composantes de la société sont sor- clamé Djiby Sané coordonnateur de la manifes-
parole des manifestants, par ailleurs coordon-
ties dans la rue pour réclamer la fin des tation qui a expliqué que «Wade avait même
nateur de cette opération, s’est désolé de l’at-
délestages. Les marcheurs sont partis à 9 promis qu’il allait réaliser une centrale nucléaire
titude des gouvernants. Djiby Sané a ainsi
heures du croisement de la pharmacie de à Oussouye pour régler définitivement la crise
souligné que «toute la population du Sud du
Nema, passant par le Lycée Djignabo, le quarti- énergétique de la région Sud. Il sait très bien
Sénégal a fini de faire le constat que Wade et
er Boucotte, ensuite le quartier Escale pour que régler la crise énergétique de cette région,
son régime sont les champions des promess-
aboutir à la gouvernance de Ziguinchor. Et c’est c’est régler d’une manière partielle la crise qui
es non tenues».
en arborant des brassards et des tee-shirts

Les maîtres coraniques de Ziguinchor déplorent

«Nous avons voulu pour cette phase faire une secoue le Sud du Sénégal. Aussi, nous tenons
INTERDICTION DE LA MENDICITÉ DANS LES RUES DE DAKAR marche pacifique et être en règle avec la con- à dire que cette marche est un avertissement
stitution de ce pays, pour être en règle avec les parce que nous comptons radicaliser ce mou-

et invitent l’Etat à subventionner les «Daaras»

Idrissa Benjamin SANE
Y (Correspondant)
ZIGUINCHOR - La décision du gouverne-
ment d’interdire la mendicité au Sénégal, prin-
cipalement à Dakar, est décriée par les maîtres
coraniques de la région de Ziguinchor. Faisant
face à la presse, samedi, au quartier Tilène-
Kadior, le Collectif régional des maîtres
coraniques de Ziguinchor a déploré cette
mesure «qui ne vient pas à son heure, parce
que n’ayant pas été mûrie». «C’est pour cela
nous demandons qu’on laisse les enfants con-
tinuer à mendier», a dit le président du collectif,
imam Seydou Diao.
clame : «Nous nous indignons de l’attitude de
l’Etat de vouloir interdire la mendicité au
Sénégal, sans pour autant poser les réels prob-
lèmes pour mettre fin à la mendicité. Au-delà,
nous demandons à l’Etat d’annuler les procé-
dures judiciaires en cours contre des maîtres
coraniques et que, rapidement, nous nous
retrouvions autour d’une même table de négo-
ciation pour trouver ensemble les bonnes solu-
tions. L’appel que nous lançons à l’Etat, c’est
de faire en sorte qu’il n’y ait pas de heurts entre
le gouvernement, les maîtres coraniques et la
population sénégalaise qui, dans son ensem-
ble, pense que le fait de donner l’aumôné est
une obligation chez le musulman. Nous deman-
lois de ce pays. Mais n’oublions pas que les
lois ont été conçues par les hommes. Ce sont
les hommes qui font les lois et ce sont les
hommes qui feront les futures lois et la
meilleure légitimité, c’est cette légitimité-là. La
meilleure loi, c’est cette loi qui est destinée à
des hommes et non à des animaux. Ce sont
ces hommes-là qui se sont mobilises aujour-
d’hui pour dire à Me Abdoulaye Wade et son
régime que la Casamance en a marre des
promesses non tenues», dira M. Sané.
Revenant à la charge, il a confié : «Wade nous
avait promis une paix en Casamance en 100
jours et 10 ans après, cette paix n’a jamais vu
le jour. S’il y rajoute une crise énergétique,
vement. Car nous déplorons les promesses
non tenues du ministre de l’Energie devant
l’Assemblée nationale».
Pour sa part, le professeur Daouda Guèye de
Yoonu Askan Wi, après avoir rappelé que
presque tous les secteurs d’activités sont
paralysés par les coupures intempestives et
permanentes d’électricité, a sonné l’alerte. Il a
ainsi mis en garde les autorités en relevant que
beaucoup de quartiers de Ziguinchor souffrent
aussi de coupures d’eau du fait des perturba-
tions dans la fourniture du courant. «De grâce,
nous voulons du courant et de l’eau pour vivre
et qu’on ne nous parle plus de succession ou
d’héritier», a martelé le Pr Guèye.

«Nous déplorons également l’arrestation de
certains maîtres coraniques à Dakar. Parce que
tout simplement leurs talibés étaient dans les
rues pour mendier. Nous demandons leur
libération immédiate. Car c’est impensable de
mettre de la sorte en pratique cette décision de
COMMUNIQUE
dons à l’Etat de prendre en compte tous les
paramètres et de mettre en oeuvre une situa-
tion d’enquête et de solution».
Thierno Omar Diao est, par ailleurs, d’avis que
La Direction de l’AIBD sa informe les populations des villages de Kessoukhate, Kathialite et
«si l’Etat subventionne les Daaras, nous

Mbadate de la réception de la maison témoin construite sur le site de recasement le mercre-

l’Etat du Sénégal qui n’a pas été préparée», ful- sommes déjà prêts pour que les enfants arrê-

di 8 septembre 2010, en présence des autorités de tutelles, et des représentants des popu-
mine Ibrahima Fall, maître coranique à tent la mendicité. Car l’Etat doit subventionner

lations.
Oussouye les écoles coraniques, comme il le fait avec les

Thierno Omar Diao, professeur d’arabe et
également maître coranique à Ziguinchor,
A partir de cette date, les populations concernées qui le désirent pourront visiter cette mai-
autres établissements scolaires», a-t-il ajouté
en rappelant qu’il a été recensé 48 écoles
son témoin et leurs éventuelles observations seront recueillies, analysées et prises en comp-

SO
S OU
UVVE
ENN II R
coraniques à Ziguinchor et 23 à Oussouye.
te dans la mesure du possible, avant le lancement de la construction de l’ensemble des mai-
R sons prévues.
Ayons une pensée pieuse pour A cet effet, les populations n’ayant pas à ce jour fourni les renseignements nécessaires per-
Adja Magatte Kane GUEYE mettant l’attribution de maisons ou l’affectation de parcelles, sont priées de prendre contact
avec les agents de l’AIBD sur le site en vue de fournir les informations nécessaires à leur prise
en compte pour l’attribution des logements.
1927 – 2009
Tu auras vécu 82 hivernages;
Fière d’avoir vu le jour en cette année – repère et historique du Rappel à Dieu du Saint et Vénéré Ces renseignements, qui concernent principalement la composition des familles et la taille des
Khadimou Rassoul. Prédestination ! Quels signes et Symboles de Deux Destins croisés ! ménages dans chaque concession, doivent parvenir impérativement à AIBD sa, au plus
Maman incomparable Epouse dévouée, tu gardas jusqu’à ton dernier souffle, ton charme et ta
prestance, ta vivacité et ton légendaire humour. Mbour ta ville – totem se souviendra toujours
tard le 15 septembre 2010, délai de rigueur.
de cette gracieuse dame altruiste et au cœur débordant de générosité. En cette nuit bénie de Passé ce délai, l’AIBD sa décline toute responsabilité quant aux conséquences qui pourraient
Leylatoul Khadri, ton époux El Hadji Badara que tu adorais tant.Tes enfants, Marie, Diakhou, Mambaye-clo, Moussa si orphe- en découler.
lins dans leur solitude, les desscendants de Feu Abdou Guèye, Ousmane et Mbène Guèye, proches, alliés et collatéraux tous
prieront pour toi et les tiens disparus car digne tu fus de ton vivant.Altière et stoïque face à l’épreuve. O mère irremplaçable Dakar, le 3 septembre 2010
ton souvenir en nous continuera de « luire comme un ostensoir ». Le Directeur Général
AMEN !
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Modou KHAYA

LE POPULAIRE - Quotidien d’informations de proximité - N° 3237 - Lundi 06 Septembre 2010

 Inter
«Oui, il faut se préparer à la fin de la Belgique»
MÉSENTENTE ENTRE NEERLANDOPHONES ET FRANCOPHONES
Près de trois mois après les élec-
tions, la Belgique se retrouve de nou-
veau dans la crise après la démis-
sion, entérinée ce week-end, d'Elio di
Rupo, chef de file du Parti socialiste
francophone qui a renoncé à son tour
à tenter de former un gouvernement.
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06 Septembre 2009 - 06 Septembre 2010
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LE POPULAIRE - Quotidien d’informations de proximité - N° 3237 - Lundi 06 Septembre 2010
Le roi Albert II a accepté samedi soir
la démission du socialiste wallon, qui
n'a pu combler le fossé entre néerlan-
dophones et francophones paralysant
la vie politique belge depuis plus de
trois ans.
Conséquence de ce blocage, le tabou de la
scission de la Belgique commence à tomber
dans le monde politique francophone, dont
plusieurs représentants de premier plan ont
ouvertement évoqué cette éventualité,
dimanche 5 septembre, en raison des diffi-
cultés à s'entendre sur l'avenir du pays avec les
Flamands.
Les déclarations sont toutes venues du Parti
socialiste, vainqueur des récentes élections
législatives du 13 juin en Wallonie. «Espérons
d'abord que ça n'arrive pas parce qu'en cas de
scission, ce sont les populations les plus frag-
iles qui en paieront le prix le plus lourd», déclare
la ministre de la Santé et des Affaires sociales
du gouvernement actuel, Laurette Onkelinx,
dans un entretien publié par le quotidien La
Dernière Heure. «D'un autre côté, on ne peut
plus ignorer que parmi une grande partie de la
population flamande, c'est un v?u», poursuit
Mme Onkelinx, également vice-Premier min-
istre, «donc, oui, il faut se préparer à la fin de la
Belgique. Sans quoi on risque d'être les din-
dons de la farce» côté francophone.
Le parti indépendantiste flamand NV-A a rem-
porté les élections dans la partie néerlando-
phone du pays. Depuis, les négociations visant
à former un gouvernement de coalition avec les
francophones ont échoué en raison de diver-
gences sur l'avenir du royaume. Le roi des
Belges Albert II a désigné samedi deux média-
teurs, un francophone et un Flamand, pour ten-
ter de relancer les discussions et surmonter la
crise politique.
Un autre responsable francophone, le ministre-
président de Wallonie, Rudy Demotte, a appelé
sa communauté à envisager désormais
«toutes les hypothèses», dont celle de se
prendre en main toute seule sans la Flandre. «Il
est certain que nous devons nous prendre en
main nous-mêmes», a-t-il dit à la radio Rtbf. Il
faut aujourd'hui, estime-t-il, réfléchir à toutes
les hypothèses «qui nous imposent de pouvoir
nous assumer». À ses yeux, la Wallonie et
Bruxelles, la troisième région du pays, très
majoritairement francophone mais enclavée à
l'intérieur de la Flandre, ont des outils «pour
voir ce qu'on peut faire pour soi-même et ne
pas attendre demain».
Ces prises de position s'ajoutent à celle d'un
autre responsable important du Parti socialiste
francophone, Philippe Moureaux. Ce dernier a
été le premier à briser le tabou en évoquant
dans une interview, vendredi, la scission du
pays. «On est jusqu'à présent dans un proces-
sus de délitement de l'Etat. On va peut-être
entrer dans l'organisation progressive de la
séparation», a-t-il dit.
BBrrèèvveess…… BBrrèèvveess…… BBrrèèvveess…… BBrrèèvveess……
Si les négociations pour former un gouverne-
ment restent dans l'impasse, les Belges pour-
MADAGASCAR
Pretoria met en doute la
condamnation de l'ex-président
Ravalomanana
Selon le journal sud-africain Business Day
de vendredi, le ministre sud-africain des
Relations internationales Maite Nkoana-
Mashabane a mis en doute la procédure
judiciaire qui a abouti la semaine dernière à
la condamnation de l'ex-président malgache
Marc Ravalomanana à la prison à vie.
Ce journal indique que cette déclaration est
le signe le plus clair jusqu'à présent mon-
trant que l'Afrique du Sud ne reconnaît pas
la légitimité du gouvernement malgache
actuel dirigé par Andry Rajoelina.
COTE D'IVOIRE
Plus «aucun obstacle sur la route»
de l'élection, dit M. Soro
Il n'y a «plus aucun obstacle sur la route»
de l'élection présidentielle en Côte d'Ivoire,
a affirmé vendredi à Abidjan le porte-parole
du Premier ministre ivoirien Guillaume
Soro. «Les questions militaires sont quasi-
ment réglées et les derniers obstacles poli-
tiques sont en train d'être levés», a
souligné lors d'un point de presse, Méité
Sindou qui en déduit qu'il n'y a plus «aucun
obstacle sur la route» de l'élection attendue
en Côte d'Ivoire depuis 2005.
TUNISIE
Tunis juge sérieuse la proposition
libyenne pour lutter contre
l'immigration illégale
La Tunisie considère sérieuse la proposition
formulée par le leader libyen, le colonel
Mouammar Kadhafi, réclamant de l'Union
européenne (Ue) de verser un montant de
5 milliards d'euros par an, afin de lutter con-
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14
raient être à nouveau appelés aux urnes, avec
un risque de radicalisation accrue de l'électorat
flamand. Dimanche, plusieurs dizaines de mil-
liers de Flamands ont participé à une manifes-
tation annuelle consistant à faire le tour de
Bruxelles à vélo ou à pied pour rappeler aux
francophones qui résident dans la capitale et sa
banlieue qu'ils vivent entourés de la Flandre, et
pour bien marquer le caractère néerlando-
phone de leur territoire.
(lemonde.fr)
dredi une source autorisée au ministère
tunisien des Affaires étrangères. Dans une
déclaration rapportée par l'agence de
presse officielle Tap, la source autorisée au
ministère tunisien des Affaires étrangères a
estimé que la proposition libyenne «com-
mande une étude approfondie afin de par-
venir à un cadre consensuel et efficace,
pour résoudre ce phénomène, de manière à
préserver les intérêts des différentes par-
ties et renforcer les capacités de nos pays
à identifier les solutions appropriées pour
lutter contre l'immigration illégale et non-
organisée».
NIGER
Le Csrd apporte plusieurs
amendements à l'avant-projet
de Constitution
Le Conseil suprême pour la restauration de
la démocratie (Csrd) du Niger a apporté
jeudi plusieurs amendements à l'avant-pro-
jet de Constitution, à l'issue d'une réunion
tenue sous la présidence du général de
corps d'armée Salou Djibo Salou, président
du Csrd.
Dans un communiqué télévisé lu par son
porte-parole, le colonel Abdoulkarim
Goukoye, le Csrd dit avoir approuvé le doc-
ument dans ses grandes lignes, moyennant
quelques observations de forme et en y
apportant des amendements de fond.
Ainsi, selon la nouvelle mouture, l'éligibilité
des candidats à la présidence de la
République n'est subordonnée à aucune
condition de niveau de formation, et l'âge
minimum requis est ramené à 35 ans sans
aucune limite, contrairement à la première
rédaction adoptée récemment par le
Conseil consultatif national (Ccn), puis
transmise au gouvernement.
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 Sports
Les «Lions» rugissent et prennent la tête de la poule E
FOOT- ÉLIMINATOIRES CAN 2012 : RDC-SENEGAL (2-4)
Pour leur entrée en matière dans les élimina-
toires de la Coupe d'Afrique des nations (Can)
Les «Bleus» s’illustrent à leur manière
BAPTÊME DU FEU DE CINQ «LIONS»
Amédine
Y SY
Moussa Sow, Khadim Ndiaye, Michael Tavares,
Ndiaye Dème Ndiaye et Alpha Ba qui ont joué
leur premier match officiel sous les couleurs
sénégalaises, hier, à Lubumbashi, ont connu des
fortunes diverses. L’attaquant de Lille, Moussa
Sow a ouvert son compteur, alors que le portier
de la Linguère s’est signalé par une bourde.
Quant à Ndiaye Dème Ndiaye, Michael Tavares
et Alpha Ba, ils ont été transparents. Titularisé par
Amara Traoré à l’attaque aux côtés du capitaine
Mamadou Niang, l’attaquant de Lille, Moussa
Sow a profité de cette première rencontre offi-
cielle pour ouvrir son compteur buts. L’ancien
avant-centre de Rennes a montré la voie à suivre
à ses partenaires en ouvrant le score dès la 5e.
Moussa Sow a même eu l’opportunité de réaliser
un doublé à plusieurs reprises mais a toujours
péché dans la finition. Cependant, force est de
Les principaux favoris ont tenu leur rang
reconnaître que le nouveau «Dogue» a tiré son
épingle du jeu. Ndiaye Dème Ndiaye quant à lui a
Y. BADJI
Y pensant à consolider les acquis.
C'est parti pour quinze mois de compétition
pour désigner les quatorze équipes qui vont se
joindre au Gabon et à la Guinée-Équatoriale,
coorganisateurs de la Coupe d'Afrique des
nations (Can) 2012 de football. Et la première
journée qui a été disputée ce week-end a été
l'occasion pour les favoris de tenir leur rang.
Mais pas tous car il y a des surprises.
Principaux candidats au ticket du groupe E, le
Sénégal et le Cameroun, en déplacement, ont
respectivement gagné face à la RD Congo (2-
4) et à l’Ile Maurice (1-3).
Sans son capitaine Didier Drogba, la Côte
d’Ivoire s’est facilement imposée face au
Rwanda (3-0). Ce qui fait d'elle, un solide leader
du groupe H. Ce même rang est tenu par les
«Bafana Bafana» d’Afrique du Sud qui ont
battu le «Mena» du Niger (2-0). De son côté, le
Nigeria, une des déceptions africaines lors du
Mondial 2010, a aussi entamé sa campagne de
qualification face à Madagascar (2-0). Les
«Super Eagles» étaient médaillés de bronze
lors de la dernière Can remportée par l'Egypte
contre le Ghana (1-0). Justement, les «Black
Stars», seuls quarts de finalistes africains à
«Afrique du Sud 2010», ont étrillé une mod-
este équipe du Swaziland (0-3).
Par contre, ce fut une contre-performance pour
les pays de l'Afrique du Nord dont quatre
représentants ont été tenus en échec. Il s'agit
notamment de l'Algérie dont le nul face à la
Tanzanie (1-1) a emporté le coach Rabah
Saâdane qui a jeté l'éponge. Le Maroc a
trébuché devant la Centrafrique (0-0). La
LE POPULAIRE - Quotidien d’informations de proximité - N° 3237 - Lundi 06 Septembre 2010
Le Sénégal a bien démarré les éliminatoires de la Can 2012 avec une vic-
toire en déplacement face à la Rdc (2-4). Ce succès lui permet de prendre
la première place de la poule E devant le Cameroun.
Youssouph
Y BADJI
2010, les «Lions» ont frappé fort. En effet, les
hommes de Amara Traoré, qui effectuait sa pre-
mière sortie officielle à la tête de l'équipe
nationale, ont battu les «Léopards» de la
République démocratique du Congo (Rdc) sur le
score de 2 à 4.
Une fois encore, le capitaine Mamadou Niang a
confirmé son statut d'actuel leader incon-
testable de la Tanière. Car la nouvelle recrue du
club turc de Fenerbahçe a marqué les trois buts
(10, 21 et 56e mn) de la victoire propulsant le
Sénégal à la tête de la poule E. C'est Moussa
Sow qui avait ouvert le score dès la 5e mn de
cette rencontre disputée à Lubumbashi, à 2000
km de la capitale Kinshasa.
Les «Lions» qui auraient pu l'emporter plus
largement ont montré quelques signes de faib-
lesse. Surtout sur le plan de l'occupation du ter-
rain. Un domaine dans lequel l'adversaire a été
plus présent. Ce qui lui a permis de réduire l'é-
cart. Une première fois par Patou Kabangu,
été moyen. Le milieu excentré gauche d’Arles
Avignon a tenté tant bien que mal de miner son
couloir sans succès, avant de céder sa place à
Souleymane Camara. Michael Tavares a été très
transparent au cours de cette rencontre même
s’il a avalé beaucoup d’espaces. Le milieu de ter-
rain des «Lions», qui avait l’habitude de marquer
sa présence au niveau de l’entrejeu de la sélec-
tion sénégalaise par sa combativité et ses
relances, a été gêné par la vivacité des
«Léopards». Khadim Ndiaye le portier de la
Linguère s’est illustré à sa manière comme il sait
le faire, en offrant un second but aux «Léopards».
Ce qui n’a nullement influé sur l’issue de la ren-
contre. Toutefois, le dernier rempart de la
Linguère gagnerait à être plus concentré s’il veut
signer un long bail avec les «Lions». Le jeune
défenseur de l’Uso, Alpha Ba qui a pris la place
d’Oumar Daf blessé, a bien tenu sa place même
s’il a été un peu transparent par moment dans le
jeu.
Tunisie n'a pas fait mieux que ses homologues,
car elle a partagé les points avec le Malawi (2-
2). En déplacement au Mozambique, la Libye a
été contrainte au nul (0-0)
Dans le groupe K à cinq équipes, les «Zèbres»
du Botswana sont toujours invaincus. Ils con-
servent leur première place après une
troisième victoire face au Togo (2-1). Et dans ce
lot des surprises, on note les défaites du Mali
et de l'Angola, respectivement face au Cap-
Vert (1-0) et à l'Ouganda (3-0). L'autre résultat
inattendu est la victoire de la Guinée-Bissau sur
le Kenya (1-0).
RÉSULTATS ENREGISTRÉS DES
DIFFÉRENTS GROUPES
A : Cap-Vert-Mali (1-0) ; Liberia-Zimbabwe (1-1)
B : Nigeria-Madagascar (2-0) ; Ethiopie-Guinée
Conakry (1-4)
C : Mozambique-Libye (0-0) ; Zambie-Comores
(4-1)
D : Algérie-Tanzanie (1-1) ; Maroc-Centrafrique
(0-0)
E : Rd Congo-Sénégal (2-4) ; Ile Maurice-
Cameroun (1-3)
F : Gambie-Namibie (3-1), Exempt : Burkina
G : Egypte-Sierra Leone (NP) ; Afrique du Sud-
Niger (2-0)
H : Côte d’Ivoire-Rwanda (3-0) ; Bénin-Burundi
(1-1)
I: Soudan-Congo (2-0); Swaziland-Ghana (0-3)
J : Guinée-Bissau-Kenya (1-0) ; Ouganda-
Angola (3-0)
K : Tunisie-Malawi (2-2) ; Botswana-Togo (2-1)
; Exempt : Tchad
dans les arrêts de jeu de la première période.
Alors que le Sénégal menait par 0 à 3. Et c'est
sur une erreur du gardien Khadim Ndiaye con-
sécutive à une frappe en dehors de la surface
de réparation du même Patou Kabangu que la
Rdc a marqué son second but (68e).
C'est sûr que la victoire du Cameroun face à l'Ile
Maurice (1-3) a été une pression positive pour
les joueurs sénégalais. Car, il fallait à tout prix un
résultat probant pour éviter d’être distancés par
Après Chililabombwe en 2005, Amara Traoré
VICTOIRES À L’EXTÉRIEUR DES «LIONS»
et Laye Sarr récidivent à Lubumbashi
A.YSY
La victoire du Sénégal sur la Rdc lors de la pre-
mière journée des éliminatoires de la Coupe
d’Afrique des nations 2012 est un véritable
exploit pour les «Lions», qui n’avaient plus
gagné à l’extérieur en match officiel depuis 5
ans. En effet, la dernière victoire du Sénégal à
l’extérieur remonte au 3 septembre 2005, con-
tre la Zambie, en éliminatoires combinées de la
Can et du Mondial 2006. Ironie du sort, cette
victoire avait été acquise à Chililabombwe, qui
se trouve à 70 km de Lubumbashi, par Amara
Traoré et Abdoulaye Sarr. Cinq ans plus tard,
les deux complices ont remis ça, récidivant hier,
face à la Rdc à Lubumbashi. En effet,
Abdoulaye Sarr et Amara Traoré, qui avaient
pris les rênes de la sélection sénégalaise après
le nul du 18 juin 2005 face au Togo, en élimina-
toires combinées Can/Mondial 2006, qui avait
été suivi du limogeage du technicien français
Guy Stephan, avaient réussi à remettre le
Sénégal sur le bon chemin en infligeant à la
Contre-Attaque
Contre-Attaque
Éviter l’euphorie
Une bonne entrée en matière avec un net suc-
cès de 4 buts à 2 à l’extérieur. Il y a longtemps
que le Sénégal du football attendait une telle
«résurrection». Des victoires loin de leur base,
les «Lions» ne nous y ont pas habitués ces
dernières années. Mais il faut éviter l’euphorie en
La victoire d’hier est des plus précieuses pour la
bande à Amara Traoré, surtout après que le
Cameroun en a fait autant face à l’Ile Maurice (1-
3). Mais elle ne doit pas cacher les carences de
cette équipe du Sénégal qui est loin d’avoir trou-
vé son équilibre. Car, si on espère que ce succès
marqué par le triplé de Mamadou Niang sonne le
déclic du renouveau de la Tanière qui a touché le
fond ces dernières années avec Henri
Kasperczak et Lamine Ndiaye, il reste qu’il faut
garder les pieds sur terre. C’est-à-dire éviter de
tomber dans l’euphorie.
En vérité, cette équipe du Sénégal manque dan-
gereusement de sérénité, donc de personnalité.
Si ce groupe en devenir avait la sérénité qui car-
actérise les grandes équipes, le Sénégal s’en
serait sorti avec encore plus de brio. Mais ce
Sénégal d’Amara Traoré se cherche encore. Il
est en quête d’une assurance qu’il ne pourra
acquérir que s’il gomme ses errements défensifs
qui ont fait qu’il a concédé deux buts qu’il pouvait
pourtant éviter. Car n’ayant pas véritablement
été mis en danger par cette équipe de la RDC
que la bande à Pape Malickou Diakhaté a eu la
chance de prendre au bon moment. Parce qu’à
l’évidence, le Sénégal était mieux préparé que la
RDC qui a concédé 17 buts en trois matches.
C’est qui est énorme, pour ne pas dire cata-
strophique, à ce niveau. Aussi, les «Lions» ont-
ils eu la chance d’être mis dans les conditions
optimales de déplacement. Le fait de rallier
Lubumbashi par vol spécial, de s’éviter ainsi le
stress des vols réguliers et leur lot de correspon-
dances, a certainement joué sur la fraîcheur des
hommes de «Mamar». Il y a aussi le fait d’avoir
15
les «Lions indomptables» du Cameroun. Et
effectivement, les joueurs ont répondu présents
avec en prime une bonne réplique de Mamadou
Niang à Samuel Eto'o. En réaction au doublé du
capitaine camerounais, à Port-Louis, Niang s'est
bien tiré d'affaire avec un hat-trick.
A égalité avec le Cameroun (3 points +2), le
Sénégal passe en tête grâce au nombre de buts
marqués. La seconde journée des éliminatoires
de la Can «Gabon-Guinée Equatoriale 2012» se
joueront entre le 8 et le 10 octobre prochain. Le
Sénégal recevra l'Ile Maurice tandis que la Rdc
se déplacera à Yaoundé pour y rencontrer le
Cameroun.
Zambie sa première défaite au Konkalo
Stadium. Les deux techniciens sénégalais
avaient réussi l’exploit de battre les
«Chipolopolos» dans ce trou perdu dénommé
Chililabombwe. Hier, ils ont remis cela à
Lubumbashi. Même si les rôles sont inversés,
car Amara Traoré est devenu l’entraîneur en
chef et Abdoulaye Sarr son adjoint. Les «deux
soldats de la nation» ont donc offert au
Sénégal une précieuse victoire à l’extérieur
devant la Rdc. Le duo Amara Traoré Laye Sarr
a démontré qu’il pouvait bien négocier les
déplacements périlleux loin de ses bases.
Hormis les deux techniciens Amara Traoré et
Abdoulaye Sarr qui avaient piloté de main de
maître l’opération commando de
Chililabombwe, on retrouve le coordonnateur
de l’équipe Ferdinand Coly qui était le capitaine
des «Lions», Pape Malickou Diakhaté,
Mamadou Niang, Souleymane Camara et
Guirane Ndaw qui étaient de cette expédition
de 2005 où El Hadj Ousseynou Diouf avait
signé le but de la victoire.
Par Harouna DEME
Y
pu bénéficier d’une bonne logistique avec une
mission exploratoire et une mission avancée.
Nonobstant tous ces aspects, il y a lieu de
garder les pieds sur terre après cette victoire en
ne tombant pas dans l’euphorie parce que dans
ce groupe des éliminatoires, tout faux-pas sera
fatal à coup sûr. La première place étant la seule
qui garantit la qualification directe à la Can 2012,
le mano à mano haletant est ainsi lancé entre le
Sénégal et le Cameroun. Et ces trois points pris
à l’extérieur auront leur importance à l’heure du
décompte final. Mais pour ne pas dévier de
son chemin, le Sénégal doit savoir raison
garder et rester sur sa feuille de route. Car si
on était parti pour la reconstruction, au terme
des deux seuls premiers matches amicaux
(Grèce-Sénégal : 0-2 et Danemark-Sénégal :
1-0), un nouveau discours s’est fait jour chez
les dirigeants et les entraîneurs. Avant même
de finir la reconstruction des fondations, on
est passé à l’étape de la construction avec le
match Sénégal-Cap Vert (1-0).
Aussi serait-il bon, après la RDC, de ne pas vers-
er dans l’autosatisfaction en sautant les étapes.
Parce qu’alors, c’est cette étape importante de
la consolidation des acquis qui risque d’être zap-
pée avec comme risque de prendre des raccour-
cis qui seraient fatales, demain. Alors, autant tirer
les enseignements des nombreuses carences
de cette équipe du Sénégal qui est loin d’avoir
donné satisfaction sur les plans du jeu, de la con-
stance, de l’engagement et de la détermination,
pour se mettre à l’abri des mauvaises surprises.
Car, dire que c’est bien parce que l’essentiel était
de faire un résultat positif (et en ce sens ce 4 à
2 est un excellent résultat, on aurait signé des
deux mains avant le match), ne saurait masquer
cette inquiétude en nous que cette équipe a un
potentiel qu’elle n’a pas exploité. Parce qu’elle
peut, à coup sûr, faire beaucoup plus et mieux…
si elle ne verse pas dans l’euphorie, l’autosatis-
faction et la suffisance.
 Sports
L'Europe la plus forte, l’Afrique 3e
ATHLETISME : COUPE CONTINENTALE DE L’IAAF
L'Europe a remporté la première édition de la Coupe continentale
dimanche à Split. Le Vieux Continent a précédé de 9,5 points (429 contre
419,5) les Amériques légèrement en tête après la journée de samedi.
Mbaye Jacques
Y DIOP
David Rudisha, recordman
du monde des 800m a tenu
son rang à Split
L'Afrique a conservé de justesse la 3e place
(292 pts), laissant la dernière place à l'Asie /
LE POPULAIRE - Quotidien d’informations de proximité - N° 3237 - Lundi 06 Septembre 2010
Pacifique (286,5 pts) qui s'est rapprochée avec
les victoires du perchiste et capitaine australien
Steven Hooker et de la Néo-zélandaise Valérie
Adams (poids). Côté sénégalais, la meilleure
place est revenue à Mamadou Kassé Hanne
qui se classe 4e de la finale du 400 m haies
avec un chrono de 48’89.
L’Europe a ravi la vedette aux autres continents
à l’issue de la première édition de la Coupe
continentale disputée le week-end dernier à
Split (Croatie). Le Sénégal était représenté par
six athlètes. Amy Mbacké Thiam, Amy Sène,
Gnima Faye, Ndèye Fatou Soumah, Mamadou
Kassé Hanne et Ndiss Kaba Badji n’ont pas
réussi à bousculer la hiérarchie même si la sat-
isfaction est venue du pensionnaire du Ciad, le
hurdler Mamadou Kassé Hanne qui a tenu son
rang en terminant 4e avec 48’89, à l’issue
d’une course dominée par le Britannique Denis
Green 47’86. L’ex-championne du Monde en
2001 à Edmonton, Amy Mbacké Thiam s’est
classée 5e avec un chrono de 51’46. Une
course qui a été dominée par la championne
d’Afrique en titre, la Botswanaise Amantlé
Montsho avec 49’89. Au 100 m haies, Gnima
Faye avec un temps de 13’58, s’est classée
7e. La Sénégalaise est devancée par la cham-
pionne d’Afrique en titre la Nigériane Seun
16
Adigun 6e avec 13’48 d’une épreuve dominée
par l’Australienne Sonya Person 12’65. Le con-
cours du saut en longueur hommes a été rem-
porté haut la main par le champion du Monde,
l’Américain Dwight Phillips 8,34 m. Ndiss Kaba
Badji se limite à un saut de 7,87 m pour point-
er au 6e rang. La championne d’Afrique du
Marteau, Ndèye Sène n’a pas été au rendez-
vous de l’épreuve pour des raisons inconnues.
Le relais 4x400 féminin de l’Afrique composée
de la Nigériane Folasade Abugan, des
Sénégalaises Amy Mbacké Thiam, Ndèye
Fatou Seck Soumah et de la Botswanaise
Amantlé Montsho s’est classé 3e avec un
chrono de 3’27’’99 derrière l’Amérique 3’26’’37
et l’Europe 3’26’’58.
Yeggo et Toure Kunda
FOOT : COUPE DU SENEGAL SENIORS
rejoignent la Css en
demi-finales
Youssouph
Y BADJI
Les équipes de Yeggo et de Touré Kunda sont
qualifiées pour les demi-finales de la Coupe du
Sénégal seniors de football. Elles y rejoignent
la Css qui a décroché son ticket jeudi dernier
en éliminant l’Avenir de Kolda (0 Tab 3, 0-0).
Après avoir ouvert la succession du Jaraaf
détenteur du titre (1-0), l’équipe de Yeggo
s'est encore illustrée en sortant une formation
de l'élite. En effet, les Sicapois ont acquis leur
qualification au stade Alassane Djigo, où ils
ont brisé le rêve de Pikine (0-1). L'unique but
qui fait entretenir l'espoir a été marqué Papa
Sissao Biaye. Entré à la 99e mn en remplace-
ment de Mouhamed Sène, le joker a fait son
boulot en inscrivant le but de la victoire (105e).
Pour avoir éliminé les deux finalistes de la
dernière édition de la Coupe du Sénégal,
Cambéréne et Jaraaf, et Pikine dans son fief,
Yeggo se présente comme un client sérieux.
Le vainqueur de ce tournoi devant Gorée (1-
0), en 1998, peut bien sauver sa saison ratée
en Ligue 2.
La troisième équipe connue du carré d'as est
Touré Kunda. Les Mbourois qui évolueront en
Ligue 1, la saison prochaine, ont remporté le
derby de la Petite Côte en battant Diambars
(4 tab 5). A l'issue du temps réglementaire, les
deux équipes étaient à égalité (0-0).
Le dernier match des quarts de finale
opposera le Casa Sports au vainqueur de
Ndar Guedj-Gorée. Ce match initialement
prévu, samedi dernier, a été reporté pour
cause d'inondation de la pelouse synthétique
du stade Me Babacar Sèye de Saint-Louis.
L'équipe fanion de Ziguinchor, qui est aussi
qualifié pour les demi-finales de la Coupe de la
Ligue, recevra Pikine, le lundi 13 septembre
prochain. La veille, le Jaraaf va en découdre
avec le Port déjà relégué en Ligue 2.
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