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NE Explétif et L, S, T Euphonique

Doit-on dire “qu’on” ou “que l’on”, “avant qu’il ne parte” ou “avant qu’il parte” ? NE
explétif et L, S, T euphoniques : toutes les explications avec une vidéo et sa
transcription, une fiche, un exercice et le podcast !

Fiche Récapitulative
1) NE explétif
Le NE explétif ne joue aucun rôle grammatical. Il n’est jamais obligatoire mais il est
souvent la marque d’un registre de langue élevé.

On l’utilise souvent après “avant que”, “à moins que” :


Ils quittèrent les lieux avant que les invités (n ‘) arrivent.
On peut l’utiliser après certaines expressions comparatives :
Pierre est plus studieux que tu (ne) l’es.
On l’utilise aussi après des expressions exprimant la crainte, le doute :
Je crains qu’il (ne) soit trop tard.
2) Le L euphonique
Tout comme le NE explétif, le L euphonique ne joue aucun rôle grammatical. Il n’est
jamais obligatoire mais il est souvent la marque d’un registre de langue assez élevé.
Comme son nom l’indique, il sert à faciliter la prononciation en évitant l’hiatus
(succession de deux voyelles appartenant à des syllabes différentes).
On le place avant ON et on peut le trouver après les mots ET, OU, OÙ, QUE, QUI,
QUOI, SI :
C’est l’appartement où l’on habite.
On choisit qui l’on veut.
Il faut que l’on parte.
Si l’on en croit le proverbe, mieux vaut être prudent.
3) Le T euphonique
On le trouve dans l’interrogation avec inversion sujet-verbe afin d’éviter l’hiatus. Il est
obligatoire :

Elle mange. –> Mange-t-elle ?


Il y a. –> Y a-t-il ?
Il a dit. –> A-t-il dit ?
Elle chante. –> Chante-t-elle ?
4) Le S euphonique
On le trouve à la 2ème personne du singulier de l’impératif et sert lui aussi à éviter
l’hiatus. Il est lui aussi obligatoire :

Mange ! –> Manges-en !


Va ! –> Vas-y !
Remarque. Su tu as aimé cette vidéo, tu aimeras certainement aussi celle des mots
bizarres en Français !

Exercice
Repère dans ces phrases les Ne explétifs et les L, S, T euphoniques. Attention,
certaines phrases n’en ont peut-être aucun !
1. Il ne travaille pas où l’on pensait.
2. Prends-en si tu ne veux pas partir.
3. Passes-en un ou deux s’il te plaît !
4. Écrit-il des phrases avec des NE explétifs ?
5. N’arrive-t-il pas à l’endroit où l’on avait laissé la voiture ?
6. Je préfère partir à moins que tu ne veuilles rester un peu.
7. Et si l’on ne veut pas lui prêter ? Marchera-t-il quand même avec nous ?
9. Je commence avant qu’il ne soit trop tard.
8. Sait-il au moins que tu l’achètes demain ?
10. Que l’on te l’envoie ou non, il l’emportera avec lui.
Correction
1. Il ne travaille pas où l’on pensait.
2. Prends-en si tu ne veux pas partir.
3. Passes-en un ou deux s’il te plaît !
4. Écrit-il des phrases avec des NE explétifs ?
5. N’arrive-t-il pas à l’endroit où l’on avait laissé la voiture ?
6. Je préfère partir à moins que tu ne veuilles rester un peu.
7. Et si l’on ne veut pas lui prêter ? Marchera-t-il quand même avec nous ?
9. Je commence avant qu’il ne soit trop tard.
8. Sait-il au moins que tu l’achètes demain ?
10. Que l’on te l’envoie ou non, il l’emportera avec lui.

Transcription de la vidéo
Mange-t-on ce soir au resto ? “t-on” ? Mais c’est quoi ce T ?
Avant qu’il ne soit trop tard. Avant qu’il NE soit trop tard ? Mais ce NE il sort d’où ?
C’est pas vrai ! Pierre ?
– Oui !
– Tu peux venir ?
Bonjour tout le monde !
– Bonjour ! Bienvenue sur Français avec Pierre.
– Bon. Alors, il y a plein de choses qui m’échappent, vraiment, dans votre
langue de Molière, là.
– Molière
– Tu vas nous expliquer tout ça ?
– Mais oui bien sûr, je vais vous expliquer tout ça ! Aujourd’hui, on va répondre à,
vraiment des questions que vous me posez souvent, ou mes élèves dans ma classe,
c’est, qu’est-ce que c’est que ce T là ? qu’est-ce que c’est que ce NE, c’est pas
vraiment la négation. Ben aujourd’hui, on va voir tout ça !
– Alors ! On va commencer par le “NE” explétif. Je crois que ça veut dire que ça sert
à rien en gros, non ?
– Oui, en tout cas il n’a aucun rôle grammatical, donc en fait les élèves, ils se
trompent quand ils apprennent le français et qu’ils voient un “NE”, ils pensent tout de
suite à la négation. Bon. Eh bien il y a un “NE” qu’on appelle explétif, ça fait un peu
technique, mais bon, on l’appelle comme ça, peu importe. Et c’est vrai qu’il se trouve
après certaines expressions et il n’a pas un rôle grammatical, il est là, on va dire,
pour faire joli.
– Alors quand est-ce qu’on l’utilise ? Après quelles expressions ?
– Bon alors on va, on va séparer en trois parties, premièrement, on l’utilise souvent
après des expressions comme, avant que ou à moins que, d’accord ?
– Oui.
– Bon alors …
– Pars avant que le prof n’arrive !
– Oui ! Pars avant que le professeur n’arrive ! D’accord ? Alors on peut dire aussi,
pars avant que le professeur arrive ! Mais, on va dire, c’est plus élégant ici de mettre
ce petit “NE”.
– Et il me semble aussi, ça ne s’utilise pas après des expressions de comparaison ?
– Si ! Exactement ! Alors par exemple, Pierre est plus sérieux que tu ne l’es.
– J’aime pas trop cet exemple !
– Ah bon ? Ben moi j’aime bien !
– Et après aussi des verbes ou des locutions exprimant la crainte ou le doute.
– La crainte, le doute, oui, la peur. Par exemple, on pourrait dire, je crains qu’il ne
soit trop tard. D’accord ? Donc des expressions comme avoir peur, craindre, douter.
Bon, de toute manière, comme toujours, hein, je mets une liste plus complète dans la
fiche récapitulative dans le blog, hein, d’accord ?
– Mais il est toujours optionnel, non ? On peut dire avant qu’il soit trop tard ?
– Sans le “NE”.
– Oui. Oui, bien sûr ! Donc, c’est surtout pour le comprendre, parce que les élèves le
voient, surtout à l’écrit, et disent mais c’est quoi ce “NE” ? Donc voilà, je veux surtout
répondre à ce doute, à cette crainte.
– Et en plus, il n’y a pas le pas.
– Et, et en plus il n’y a pas le pas, oui.
– Juste le “NE” !
– Mais il existe des négations sans le pas, donc les élèves pensent que c’est quand
même une négation. Donc, non, c’est pas une négation, et c’est pas obligatoire,
d’accord ?
– Ensuite, on va voir le “L” euphonique. C’est quand on dit “l’on” au lieu de “on”.
– Oui. Exactement !
– Ça veut dire quoi ce mot euphonique ?
– Euphonique en fait, ça veut dire que ça aide la prononciation. Donc, là encore, ce
n’est pas obligatoire, mais on a tendance à le mettre parce que, au niveau de la
prononciation, pour le dire, c’est plus facile. Alors, qu’est-ce qu’il se passe ? Ce “L”,
en fait ce “L” apostrophe, il se trouve souvent avant le “on”, d’accord ? O, N, le “on”.
Parce que, par exemple, quand on dit le que, la conjonction que par exemple, et
après on a ON, on peut dire “qu’on”, Q, U, apostrophe, O, N.
– Oui.
– Mais très souvent, on dit “que l’on” et on rajoute ce L.
– Parce que ça fait plus joli ?
– Oui, ben c’est plus facile à prononcer. Bon, avec là le que, non, mais il y a d’autres
exemples. C’est après, par exemple, et, la conjonction et, E, T. Ou après où,
d’accord ? Alors là, où on, c’est un peu difficile donc on va
– On n’a qu’à voir des exemples, non ?
– Oui, on va voir des exemples.
– Par exemple, on dit, il faut que l’on parte, non ?
– Oui. Ben alors, on peut dire il faut qu’on parte, hein, c’est tout à fait possible hein,
aucuns problèmes, hein, même je vous conseille de dire ça si c’est plus simple pour
vous. Mais en tout cas, vous allez forcément à un moment ou à un autre lire ou
entendre, il faut que l’on parte, d’accord ? C’est plus élégant, hein, c’est un …
– Mais, c’est quoi que les gens utilisent plus ?
– Ben, c’est ce que j’allais dire, ça dépend du niveau de langage, quoi, ça fait un peu
plus élégant, hein c’est
– Ah bon ?
– C’est un style un peu plus soigné comme on dit. Il faut que l’on parte, d’accord ?
– D’accord. Alors deuxième exemple, c’est l’appartement où l’on habite.
– Oui. Alors là on peut dire c’est l’appartement où on habite
– Ah c’est vrai que là c’est plus dur non ?
– Ben oui !
– Où on habite
– Où on, où on, bon, ben alors souvent on dit, où l’on habite.
– Oui.
– D’accord ?
– Ou encore, on choisit qui l’on veut.
– Oui. Alors ça c’est un peu plus rare quand même cet exemple. Souvent on dit on
choisit qui on veut, mais on peut dire aussi on choisit qui l’on veut.
– C’est pour choisir une personne ?
– Oui.
– Ah.
– Tu choisis la personne que tu veux.
– D’accord.
– On choisit qui l’on veut.
– D’accord. Alors ensuite on va voir le “T” euphonique.
– Oui.
– ça il me semble que c’est pour poser des questions, c’est ça ?
– Euh, c’est dans l’interrogation mais pas n’importe quelle interrogation, c’est quand
tu fais, tu sais, l’interrogation
avec l’inversion …
– Ah !
– … du sujet et du verbe.
– Oui !
– D’accord ?
– Ah oui, par exemple quand on dit, elle chante, chante-t-elle, non ?
– Voilà ! Exactement ! Elle chante, et, donc on peut dire, est-ce qu’elle chante ?,
hein. On peut dire, elle chante ? mais il y a une autre manière de poser la question,
c’est l’inversion. Donc on va dire, chante-t-elle ? Et là, on rajoute ce “T”.
– On ne dit pas, “*chante elle” ?
– Ben non, parce que c’est bizarre, alors il faut rajouter ce “T” entre deux traits
d’union, là, on le met. Et par exemple, si tu as un verbe du deuxième ou troisième
groupe, il n’y a pas ce problème parce que, par exemple, elle finit, ça termine en “T”.
-Ah oui !
– Et donc avec l’inversion ça va faire finit-elle ? Et là il n’y a pas de problèmes, il y a
déjà un “T”.
– Et tu as d’autres exemples ?
– Oui, bon de toute manière j’en mettrai dans le blog mais on peut, on peut quand
même citer
des exemples courants, c’est quand tu dis, il y a
– Oui.
– ça, si tu fais l’inversion, c’est y a-t-il ?
– Ah oui, oui !
– Il y a un “T” qui apparait.
– Oui.
– Ou alors, je ne sais pas, euh, il a fait, au passé composé, on va dire, a-t-il fait ?
– Oui.
– Et là aussi, entre le “A” et le “il” il va falloir rajouter un “T”.
– D’accord. Par contre, là c’est obligatoire le “T” !
– Oui, oui, là, c’est obligatoire, il faut le mettre, hein, c’est pas une question
d’élégance, non, là c’est obligatoire !
– Alors, quatrième et dernier point, on va voir le “S” euphonique. Il est aussi
obligatoire, ça a à voir avec l’impératif et il y a aussi les inversions, c’est ça ?
– Exactement ! Donc là, il faut que je fasse un petit rappel rapide. Donc par exemple,
si je dis, tu manges.
– Oui
– Ça finit comment, au présent de l’indicatif ? Tu manges.
– Avec “ES”
– “ES”. Mais si je dis mange ! À l’impératif. Mange ! Ça finit
– En quoi ?
– À l’impératif, ça ne prend pas de “S”.
– Ah !
– Les verbes en “ER” ne prennent pas de “S”, d’accord ? Donc quand je dis, mange !
À l’impératif, ça ne prend pas de “S”. Pourtant, on va dire, manges-en !
– Ah ! Et là on met le “S” ?
– Et là, on met le “S” !
– D’accord ?
– D’accord.
– Alors, pareil, c’est une question de prononciation, pour que ce soit plus facile à
prononcer. Donc en fait, tous ces verbes à l’impératif du premier groupe, à la
personne “TU”, donc du premier groupe, et le verbe aller !
Si après, il y a le pronom “EN” ou le pronom “Y”, alors il faut rajouter un “S”. Donc
manges-en mais on dit, par exemple, vas-y ! Tu comprends ? Et c’est le verbe
ALLER.
– Oui, normalement c’est va, sans “S”.
– Exactement ! Quand tu dis, va, ben tu ne mets pas de “S”. Mais si tu dis, vas-y, et
tu rajoutes ce “Y” là, eh bien il faut mettre un “S”.
– D’accord. Bon, de toute façon, tu nous fais une petite fiche, là, comme toujours,
bien expliquée.
– Bien sûr hein, un récapitulatif
– Dans le blog,
– avec, je vous mettrai plus d’exemples, tout bien clair et tout ça, et un exercice ! Je
vous mets de toute manière le lien, vous le savez très bien, il va apparaitre sur la
vidéo ou il est aussi sous la vidéo, et puis on se retrouve dans une prochaine vidéo !
– Au revoir !
– Au revoir ! À bientôt et merci !

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