Rétromobile – Paris

VERSION FRANÇAISE
14.02.18

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 RÉTROMOBILE CLASSIC CAR SHOW
PARIS
AU GRÉ DES ALLÉES DE RÉTROMOBILE
L e salon Rétromobile, dont Motul était parte-
naire, a fermé ses portes au soir du dimanche 11 fé-
vrier après cinq jours de forte affluence malgré des
conditions climatiques peu propices aux déplace-
ments en Ile-de-France. Le stand Motul a connu
lui aussi une belle fréquentation. Les experts de
la maison ont abreuvé les passionnés en conseils
précieux sur l’entretien des anciennes de toutes
générations. Le décor évocateur de la Carrera Pa-
namericana a suscité la curiosité en prélude à la
30e édition de l’épreuve ressuscitée en tant que ral-
lye historique en 1988. Mais Motul était également
présent chez de nombreux autres exposants.
En empruntant l’allée L, on ne pouvait ignorer le
stand de la Classic Racing School. Julien Chaffard
et Morgan Pezzo ont eu l’idée géniale de lancer
sur le circuit auvergnat de Charade une école qui
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propose de découvrir le pilotage d’une monoplace
« old school ». Une flotte de Formule Ford a été ac-
quise auprès du constructeur Crosslé. Le modèle
90F élaboré pour l’école s’inspire de la première
Formule Ford de la marque, la 16F de 1969.
A force de collectionner les Crosslé, Paul McMor-
ran a fini par racheter la firme nord-irlandaise. Il
nous a parlé de ses connexions avec la Classic Ra-
cing School. « Julien m’a contacté voici deux ans en
vue de s’équiper de monoplaces avec cette forme
de cigare, typique de l’esprit des créations de la fin
des sixties. Nous nous sommes mis d’accord sans
même signer de contrat, à l’ancienne. Depuis peu,
un partenariat technique a été noué avec Motul,
dont nous apprécions beaucoup les produits. »
Il existe quelques différences entre cette «  nou-
veauté » et la Crosslé des pionniers de la Formule >>
>> Ford. «  Notre 90F n’avait pas besoin d’être
complètement authentique. Elle ressemble à une
auto de la fin des années 60 et elle en procure les
sensations. Mais elle est moderne en termes de
construction, de maintenance et de sécurité. Ainsi,
son moteur Ford Zetec est similaire à celui que la
Formule Ford a adopté en 1992. Il est fiable et per-
met de respecter les normes de bruit. » Les clients
de l’école n’échappent pas au charme de la boite à
crabots et du fameux talon-pointe.
Cette discussion avec Paul McMorran nous en-
traîne vers le stand de la Fédération Française du
Sport Automobile, dont l’Historic Tour est soutenu
par Motul. Le Directeur Général de Crosslé compte
parmi ses adeptes. «  Je participe à des courses
de Formule Ford en France dans la Classe B des
voitures antérieures à 1981, et nous disputons…
le Challenge Motul ! »
Ce salon de toutes les émotions offrait aussi l’op-
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portunité d’admirer quelques joyaux chez Brabus
Classic. Le spécialiste de la restauration des an-
ciennes Mercedes-Benz a clairement mis en valeur
son partenariat technique avec Motul à Rétromo-
bile. Parmi les vedettes exposées cette année fi-
guraient une 300 SL Gullwing avec ses célèbres
portes papillon ou encore une 280 SL Pagode.
L’atmosphère à nulle autre pareille du stand Peter
Auto faisait la part belle à Motul, toujours partenaire
du Tour Auto, de Le Mans Classic et de Classic En-
durance Racing. Et pour finir, sur le stand Onroak
Automotive, trônait la Pescarolo 01-Judd avec la-
quelle Romain Dumas, Jean-Christophe Boullion
et Emmanuel Collard ont fini 3e des 24 Heures du
Mans 2007. De quoi nous ramener vers le présent
et un autre partenariat Motul puisque l’ACO a pré-
senté à Rétromobile les engagés de la 86e édition
du plus prestigieux double tour d’horloge. Mais ça,
c’est une autre histoire…
 LE MANS 24 HOURS
PRESS CONFERENCE
PARIS
L’ENDURANCE AU ZÉNITH
D e nombreux teams et pilotes attendaient avec
fébrilité la conférence de presse de l’ACO du ven-
dredi 9 février à 15 heures. Et pour cause, la liste des
engagés retenus pour participer aux 24 Heures du
Mans a été officiellement révélée à Paris, dans le
cadre du salon Rétromobile. Motul était concerné
à différents titres. En tant que partenaire lubrifiant
officiel du FIA WEC et de son épreuve phare, mais
aussi parce que de nombreuses équipes soutenues
techniquement par la firme au logo rouge et blanc
figuraient parmi les prétendants.
La « Super-saison » du FIA WEC devrait rester un cas
unique dans l’histoire de la discipline. Pour amorcer
le passage à un calendrier à cheval sur deux an-
nées, le prochain exercice inclura deux éditions des
24 Heures du Mans. Les demandes d’engagement
pour l’édition 2018 de la classique sarthoise ont af-
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flué et la sélection n’a pas du être facile pour l’ACO.
Sur les 60 places disponibles, 36 ont été attribuées
aux concurrents du championnat du Monde d’En-
durance de la FIA, ce qui représente un plateau re-
marquable. S’y ajoutent 7 invitations activées par
des teams retenus en fonction de leurs résultats
2017. Le suspense concernait donc les 17 places
restantes et la liste des 9 suppléants.
Motul effectuera son retour dans la catégorie reine
LMP1 aux côtés de Rebellion Racing qui engage
deux Rebellion R13 au Mans et en FIA WEC. Elles
seront pilotées par Bruno Senna et les anciens vain-
queurs Neel Jani et André Lotterer pour l’une, Ma-
thias Beche, Gustavo Menezes et Thomas Laurent
pour l’autre. Le team suisse se produira également
en ELMS avec une Oreca LMP2.
Parmi les équipes partenaires techniques de >>
>> Motul qui participeront à toute la tournée mon-
diale, on relève l’Oreca LMP2 de TDS dévolue à
François Perrodo, Matthieu Vaxivière et Loïc Du-
val, vainqueur dans la Sarthe en 2013. Délaissant le
Grand Tourisme, Larbre Compétition a présenté un
programme identique. Pour sa 25 participation aux
e
24 Heures du Mans, le team basé sur le circuit du Val
de Vienne alignera une Ligier JS P217. En GTE Am,
Clearwater Racing se prépare à repartir au combat
aux quatre coins du globe avec sa Ferrari 488 GTE.
Pas moins de huit protos LMP2 aux couleurs de
Motul cumuleront les 24 Heures et la European Le
Mans Series. La liste inclut deux Ligier pour United
Autosports, une pour Algarve Pro Racing, Eurasia
Motorsport et IDEC Sport, tandis que le Graff Ra-
cing a choisi Oreca. Les deux engagements de la
structure russe G-Drive Racing sont hébergés res-
pectivement par TDS Racing et par le Graff.
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Motul est en outre largement impliqué dans les en-
trailles de tout le plateau mondial des prototypes
de la catégorie LMP2. Ils seront 7 en FIA WEC,
20 au Mans, 17 en ELMS, sans parler de ceux qui
roulent en Amérique du Nord. Tous sont équipés
du moteur Gibson GK428 (4,2 litres V8) qui utilise
la technologie Motul.
Un partenariat technique similaire relie Motul à la
catégorie LMP3 et à ses moteurs Nissan, dont 18
exemplaires participeront au millésime 2018 de
l’ELMS.
De très belles voitures extrêmement bien conduites,
dans des épreuves et des championnats à la dyna-
mique relancée… les prochains mois seront pas-
sionnants à suivre. Et comment ne pas s’exclamer,
avec l’ACO  : vivement le 16 juin 2018 à 15 heures,
quand le drapeau bleu, blanc, rouge s’abaissera
pour lancer les 86e 24 Heures du Mans !
 FRENCH ICE RACING
SUPER BESSE
DEUX TITRES ET DEMI
POUR MOTUL
L e Trophée Andros 2018 s’est achevé en Au-
vergne, au cœur de la station de Super Besse le
3 février. Pour Motul, partenaire de la série à dé-
guster frappée, le bilan global est plutôt flatteur.
En Elite Pro, la firme spécialiste des lubrifiants à
hautes performances (quelque soit la tempéra-
ture extérieure) s’est contentée des deux succès
de Franck Lagorce avec CMR et de Benoît Tréluyer
avec Comtoyou. En revanche, les partenaires tech-
niques de Motul se sont partagés les trois autres
championnats « multi-marques ».
Classic & Modern Racing a imposé une de ses
BMW M2 en Elite grâce à Eddy Bénézet qui a fait
appel de sa déception de la saison précédente,
quand le titre lui avait échappé d’un souffle.
Le classement Teams est intéressant car il ag-
Team Trebad
Sylvain Daberd
KTM 450 EXC
RACE
07/07
FINAL ELITE RANKING
01
Eddy Bénézet (BMW M2), 620 pts
Louis Gervoson (Audi A1 Quattro), 595 pts 02
Sylvain Pussier (Peugeot 3008), 585 pts 03
glomère les points des deux meilleurs pilotes de
chaque équipe en Elite et en Elite Pro. À ce jeu des
additions, Comtoyou l’a emporté et CMR s’est clas-
sé 3e. Motul a participé à ces résultats, même si
les partenariats ne concernaient qu’une des deux
voitures des Belges de Waterloo et des Français du
Pôle Mécanique d’Alès-Cévennes.
En AMV Cup, la maîtrise de Sylvain Dabert au gui-
don de sa Husqvarna du Team Trebad a fait mer-
veille. Le nouveau champion n’a pas eu la partie
facile cette saison. La situation a d’ailleurs failli
basculer dans la première finale à Super Besse. Vi-
vian Dabert est tombé, entraînant son aîné dans sa
chute. Mais le rival n°1 de Sylvain est lui aussi parti
à la faute ! Malgré une côte meurtrie, « Iceman » a
pu dignement fêter son huitième titre !

FIM TEAM ICE SPEEDWAY GLADIATORS
SHADRINSK
L’UNION FAIT LA GLISSE
D evant les tribunes quasi pleines du speedway
de Chadrinsk, les 10 et 11 février, le pilote aux lubri-
fiants Motul Dmirty Koltakov et ses compatriotes
Daniil Ivanov et Dmitry Khomitsevich ont apporté un
16ème titre mondial par équipe consécutif à la Rus-
sie ! Les supporters locaux n’ont pas été déçus par
leurs idoles qui n’ont pas tremblé malgré la neige et
une température rarement supérieure à -11°C.
Le titre de champion du Monde des courses sur
glace par équipe n’a plus échappé à la Russie de-
puis la médaille d’or obtenue par la Suède en 2002.
La nation scandinave a depuis connu des hauts et
des bas alors que l’Autriche, l’Allemagne, la Répu-
blique Tchèque, la Finlande et une sélection Euro-
péenne se sont partagé le bronze et l’argent au fil
des saisons.
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Dmitry Koltakov
Jawa 500cc
TEAM RANKING
Russia (Koltakov, Ivanov, Khomitsevich ), 50 pts 01
Sweden (Svensson, Ledström, Haarahiltunen), 40 pts 02
Austria (Zorn, Ebner), 30 pts 03
La compétition a pu paraître très incertaine à l’ou-
verture des hostilités. Au terme des neuf premières
manches, la Russie et la Suède étaient à égalité avec
15 points partout ! Seulement voilà, à ce stade, les
deux pays favoris ne s’étaient pas encore affrontés.
Quand ce fut le cas dans la onzième manche, Kol-
takov et Ivanov ont disposé de Ledström et Svens-
son. De quoi expliquer 4 des 5 points d’avance que
comptaient les Russes samedi soir. Les deux pays
se sont à nouveau rencontrés le dimanche lors de
la manche n°20, avec le même doublé Koltakov-Iva-
nov pour verdict. La messe était dite, Dmirty Kol-
tavov se montrant le plus prolifique de son camp
devant son public. On le retrouvera le week-end
prochain à Togliatti pour la suite de sa campagne
mondiale en individuel.
Credits : Romane Didier, Antonin Grenier, Marc de Mattia,
B.Bade, Dmitry Koltakov