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et Transport International
L’externalisation logistique
Module : Logistique Globale
Année universitaire : 2017-2018
Sommaire
Introduction ..................................................................................................................... 3
Partie I : l’externalisation logistique généralité :...................................................... 4
1. Notion de L’externalisation et de L’externalisation logistique : .............................. 4
1.1. Définition de l’externalisation : ...................................................................................................... 4
1.2. Les secteurs de l’entreprise les plus touché : ............................................................................ 4
1.3. Définition de l’externalisation logistique : .................................................................................... 5
1.4. Les activités les plus concernés : ................................................................................................. 6
2. Application : ................................................................................................................. 24
2.1. Cas d’externalisation du transit : ................................................................................................ 24
2.2. Externalisation des activités de transport national : ................................................................ 26
Conclusion ...................................................................................................................... 28
Bibliographique et webographie ...................................................................................... 31
2
Introduction
A la fin des années 1980, les entreprises ont commencé à externaliser des activités
périphériques comme l’informatique, la reprographie ou la gestion de la paie par exemple. La
raison de cette première vague d’externalisation était alors purement économique, basée sur
des critères de coûts. D’autres facteurs sont alors venus renforcer ce phénomène, notamment
le manque de capacités en propre pour réaliser ces prestations. Cette externalisation pouvait
se manifester par un transfert de personnels et d’actifs vers le prestataire.
En ce qui concerne la logistique de façon plus précise, celle-ci est passée, depuis la
première phase d’externalisation, d’une logique de flux poussés, où les seules problématiques
étaient de transporter et stocker, à une logique de flux tirés, avec une vision davantage
orientée commerciale, replaçant le consommateur final au centre de ses préoccupations. Les
problématiques sont alors devenues beaucoup plus complexes et nombreuses.
3
Partie I : l’externalisation logistique généralité :
Dans ce paragraphe, l’externalisation de façon générale va être définie, puis le cas particulier
de l’externalisation logistique, avec les secteurs de l’activité logistique les plus concernés.
1
Définition de l’AFNOR, Association française de normalisation.
2
SAINT AMANT G, LEQUIN G (1997) ; « Les activités imparties et les raisons de l’impartition
informatique dans les grandes entreprises au Canada », Cahiers CIRANO, Montréal.
3
BARTHELEMY Jérôme (1999), « L’externalisation : une forme organisationnelle nouvelle », communication
à l’Association Internationale de Management
4
Ainsi, pour venir appuyer ces éléments, voici le baromètre Outsourcing publié par
Ernst & Young, qui catégorise les activités des entreprises selon le degré de recours à
l’externalisation.
Ernst & Young ont ainsi classé les fonctions de l’entreprise en 7 catégories :
• Informatique ou télécommunications
• Distribution, logistique ou transport
• Services généraux
• Ressources humaines
• Administration ou finances
• Production
• Marketing ou communication
80%
70%
60%
50%
40%
30%
20%
10%
0%
Ces chiffres viennent valider la cause première donnée par les entreprises comme
raison de recours à l’externalisation logistique, à savoir se recentrer sur son activité et aller
chercher ailleurs une compétence que l’on possède, ou du moins que jusqu’à présent l’on était
capable de réaliser en interne. En accord avec ces principes, on voit ainsi que les fonctions les
moins externalisées sont la production et le marketing (communication incluse). C’est somme
toute logique puisqu’il s’agit du cœur d’activité de l’entreprise, les activités où elle exprime
son savoir-faire, apporte sa plus-value à son offre de bien ou de service.
Le tableau suivant montre les offres d’externalisation logistiques offertes par les
différents prestataires logistiques :
6
ECR, flux tendus, réapprovisionnement automatique 13%
Achats 5%
L’externalisation logistique étant passée à l’heure actuelle à un niveau bien plus élevé
et bien plus complexe. L’offre fournie par les prestataires est ainsi devenue bien plus
complète, le nombre d’opérateurs pouvant se permettre de se contenter de l’activité transport
étant assez réduit, compte tenu des faibles marges dégagées par ce mode de transport.
Pour assurer la réussite du projet, il est nécessaire de mettre en place une organisation
projet propre à chaque phase disposant de compétences multidisciplinaires adaptées.
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Etant donnée la complexité et les risques liés au projet d’externalisation logistique, il
est généralement recommandé d’avoir recours à un accompagnement de la part de cabinets ou
experts spécialisés pour :
Pour cela, il est indispensable de bien connaître son point de départ, l’organisation et
le fonctionnement de sa logistique, la faisabilité technico-financière et de se fixer des
objectifs en conséquence : amélioration du taux de service, diminution des coûts
opérationnels, amélioration du BFR, etc.
Cette phase de réflexion pourrait durer de 1 à 2 mois et pourrait être décomposée en 3 étapes :
8
2.1.1. Diagnostic interne :
La mise en œuvre d’une solution d’externalisation nécessite une bonne connaissance
de son organisation logistique propre. En effet, les solutions qui permettront d’optimiser la
chaîne logistique par l’externalisation ne seront pas les mêmes pour toutes les entreprises et
peuvent dépendre de plusieurs facteurs, tels que : type d’activité, types de produits,
positionnement géographique, etc.
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demander des informations non engageantes aux prestataires logistiques. Ceci permet ainsi à
l’entreprise de disposer d’un aperçu du marché et de déterminer si les prestataires seront
capables de répondre au mieux à ses besoins.
• Confirmer l’opportunité financière du projet :
L’entreprise devrait analyser l’impact de l’externalisation sur la performance de sa chaine
logistique. Ainsi l’étude devrait permettre d’analyser les éléments suivants :
Un simulateur tenant compte de l’ensemble de ces éléments a été développé afin d’aider
les entreprises à confirmer l’opportunité financière d’un projet d’externalisation logistique.
10
2.2.1. Elaboration du cahier de charge :
La définition du cahier des charges fait partie des étapes les plus importantes du
processus, car c’est elle qui va induire le coût global de la prestation et le niveau de risques
pour l’entreprise. Le cahier des charges a pour objet de préciser :
L’entreprise devrait effectuer une analyse rigoureuse des offres proposées par chaque
prestataire. Elle devrait notamment :
- élaborer une fiche de notation des critères de sélection les plus pertinents : (coûts des
prestations, rapidité, efficacité, flexibilité, ponctualité, systèmes d’informations utilisés,
expérience dans le secteur, gamme de services proposés, portée géographique, image de
marque, culture d’entreprises similaires, statut financier, etc.)
- organiser des visites des locaux du prestataire afin d’évaluer les conditions de travail
des équipes, le matériel utilisé, rencontrer le personnel d'encadrement, etc.
- demander les références auprès des clients afin de les contacter et de disposer d’un
retour d’expérience objectif.
Plusieurs critères devraient être pris en considération dans le choix du prestataire, il s’agit
notamment de :
- Tarifs proposés
- Plages d’interventions
- Réactivité du prestataire
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- Engagement sur les résultats
Les mesures et les standards de performance sont sans doute les deux éléments les plus
importants à négocier attentivement avant qu’un contrat de partenariat soit conclu. Plusieurs
contrats ne couvrent pas ces aspects adéquatement, ce qui conduit à des conflits. Les mesures
de performance évaluées devraient être fournies à l’entreprise par le prestataire au moins une
fois par mois, par localisation et par clients. Les principales mesures de performance sont les
suivantes :
- Livraison (ou cueillettes) à temps, soit le pourcentage des livraisons acheminées chez
les clients à la date de livraison promise
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Dépendamment des modalités convenues, les prestations peuvent être réalisées soit dans
les locaux de l’entreprise (prestations in-situ) soit dans les installations gérées par le
prestataire qui peuvent être dédiées ou mutualisées.
Les prestations peuvent ainsi être réalisées dans les locaux actuels de l’entreprise, ou
dans de nouveaux locaux à construire ou à acquérir, ou encore dans des entrepôts loués. Elles
peuvent également être réalisées dans un entrepôt déjà opérationnel où le prestataire
mutualise les activités de plusieurs clients.
2.3.2. Mise en place et interfaçage des SI :
Le recours aux services d’un prestataire logistique permet d’accéder à des systèmes
d’informations assurant la gestion des flux logistiques.
Afin de pouvoir profiter de ces outils, les entreprises gérant des flux importants de
marchandises devraient être dotées au préalable d’un progiciel de gestion intégré (ERP) afin
d’assurer un échange automatisé des données avec le prestataire.
De manière générale, les partenaires n’ont pas besoin d’avoir les mêmes systèmes
d’information, mais un alignement sur des points spécifiques est nécessaire. Il est préconisé
d’utiliser des outils légers, adéquats et spécifiques pour échanger les informations entre
parties prenantes, et de ne pas changer les systèmes d’informations propres, afin d’éviter des
migrations et évolutions informatiques longues à mettre en place.
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processus. Il est indispensable d'intégrer cette donnée dès le début de la réflexion et surtout au
niveau des négociations (maintien des salaires, qualifications, avantages sociaux, etc.).
2.3.4. Transfert de l’activité :
Le transfert de l’activité vers les nouveaux bâtiments devrait se faire de manière
progressive pour assurer la continuité du service. Il faudrait ainsi prévoir une période
transitoire où les activités sont parallélisées entre le nouveau et l’ancien entrepôt.
Il est recommandé de démarrer l’activité dans le nouvel entrepôt en mode pilote avec une
gamme de produits ou un nombre de clients/fournisseurs limités afin de roder le système.
Cette phase permet d’apporter les ajustements nécessaires avant le transfert global de
l’activité vers l’entrepôt du prestataire.
Il est raisonnable d'imaginer une période de transition et d’apprentissage marquée par des
dysfonctionnements récurrents. Un plan de gestion des incidents devrait être élaboré en
collaboration avec le prestataire et une bonne information des clients et des interlocuteurs
commerciaux permettra de limiter fortement les effets négatifs. Une fois la prestation
stabilisée, l’entreprise et le prestataire devront suivre mensuellement dans le cadre d’un
comité de pilotage le déroulement et le niveau de qualité de la prestation.
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Le tableau de bord devra donc être exhaustif pour permettre au prestataire de réagir
rapidement aux dysfonctionnements rencontrés et d’améliorer en continu sa prestation. Tous
les processus de la chaîne logistique pouvant être soumis à une évaluation, il existe autant
d’indicateurs que de prestations.
Différents tableaux de bord peuvent être envisagés, selon les spécificités et les besoins de
l’entreprise. Le tableau ci-après est un exemple de tableau de bord synthétique utilisé par une
entreprise de la grande distribution qui a externalisé sa logistique.
2.4.2. Organisation de suivi et de contrôle :
Afin de pouvoir coordonner la relation entre l’équipe interne et celle du prestataire, il est
nécessaire de mettre en place un comité de pilotage réunissant les représentants des deux
parties. Ce comité aura un rôle décisionnel sur de nombreux sujets (notamment au regard des
opérations de réversibilité) et permettra à l'entreprise de s'impliquer dans la réalisation de
certaines opérations si elle le souhaite. Celle-ci peut ainsi garder le contrôle sur les évolutions
de la fonction externalisée tout en maintenant une bonne connaissance technique de cette
fonction.
Il est également souhaitable de mettre en place une équipe en interne chargée de jouer le rôle
de chef d’orchestre et servant d’interface avec le prestataire. Cette équipe sera notamment chargée
de fixer les orientations durant toute la durée du contrat, de vérifier la correcte application du
cahier des charges, d’assurer un suivi quotidien des opérations externalisées et permettra à
l’entreprise de garder un certain niveau de compétences en interne.
Afin de réaliser cet arbitrage, le client devra évaluer les impacts financiers,
organisationnels et techniques du processus d’externalisation. Pour ce faire l’entreprise devra
faire un bilan sur l’impact final du projet en comparant la situation initiale de l’entreprise
avant l’externalisation (coûts logistiques complets, satisfaction des clients, maitrise des
processus, etc.) à la situation actuelle après externalisation.
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3. Les avantages et les inconvénients de l’externalisation
logistique :
L’externalisation en entreprise n’est pas une démarche sans risque : les bénéfices peuvent
être multiples mais les revers irréversibles.
• Se focaliser sur son cœur de métier : L’entreprise peut mieux se concentrer sur son
core business lorsqu’elle externalise des activités peu maîtrisées, c’est-à-dire réalisées avec
plus ou moins d’efficacité et dans des délais peu performants par ses propres collaborateurs.
Sauf à consacrer des investissements élevés en recrutement et en formation pour atteindre des
standards de meilleure qualité en interne.
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• Gagner en apprentissage : L’externalisation est un moyen pour l’entreprise
d’apprendre de nouvelles compétences de ses prestataires.
• Libérer des espaces de travail liés aux activités externalisées pour développer d’autres
activités.
• Subir les défaillances du prestataire en supportant des délais trop longs, une
détérioration du service, des changements d’interlocuteurs, voire un dépôt de bilan ;
• Gérer des tensions : dès lors que l’on délègue une partie des activités, il y a risque de
comportement opportuniste et de conflit d’intérêt entre les parties ;
• Se faire concurrencer par son propre sous-traitant sur ses propres marchés. La
gestion de ce risque consiste, pour le donneur d’ordre, à garder par exemple une avance en
design ou en mercatique ;
• Déplaire à ses clients : Le risque existe lorsque l’externalisation se produit dans des pays
moins exigeants en matière de droit social et de respect de l’environnement. Certains clients
peuvent boycotter les produits sous-traités ou délocalisés.
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• Etre dans l’obligation de changer de prestataire ou de procéder à un backsourcing
(opération de ré-internalisation d’activités préalablement externalisées), en cas de rupture du
contrat ou de défaillance du prestataire.
Les prestataires logistiques offrent des prestations de différents types, celle-ci allant du Second
Party Logistics (2PL) classique (c'est-à-dire un prestataire effectuant une simple opération de
transport), au Fourth Party Logistics (4PL), pilote de la chaîne logistique globale.
Les prestataires logistiques et les entreprises clientes peuvent être arbitrairement classés en
fonction du taux de prise en charge de la fonction logistique : 1PL, 2PL, 3PL, 4PL, 5PL… Et
contrairement à ce que cette dénomination pourrait laisser entendre au premier abord, ces
classes ne sont pas inclusives, i.e. un prestataire 3PL n’est pas forcément 2PL, etc…
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Ce type d'organisation est particulièrement adaptée aux entreprises pour lesquels le
transport ne constitue pas une priorité et n'est pas un facteur clé de leur activité.
L'expression First Party Logistics (1 PL) désigne le stade d'externalisation mais aussi les
entreprises qui réalisent ces prestations.
1 PL
Client
2 PL
Chargeur
Opération de transport
Le 3PL effectue sa prestation aves ses moyens en propre, sans faire appel à l’aide de
prestataire extérieurs, sinon il ne correspond plus à une prestation de type 3PL, mais devient
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une forme plus poussée d’externalisation, un autre type de prestation qui sera développé
ultérieurement.
Les activités le plus souvent externalisées dans le cadre de ce type de prestation sont
généralement le transport et la gestion d’entrepôt, avec tous les services liés et associés
(picking, traçabilité, co-packing, etc…)
1 PL
Client
3 PL
Chargeur
Opération de transport
+ Entreposage, etc…
Le 4PL est de fait un « intégrateur de Supply Chain, qui assemble et manage des
ressources, des capacités et des technologies au sein de son organisation avec les
infrastructures de partenaires tiers, afin de proposer à son client la solution logistique la mieux
adaptée ». Le cabinet Accenture définit pour sa part les 4PL comme « un intégrateur qui
assemble ses propres ressources, capacités et technologies et celles d’autres prestataires pour
concevoir et piloter des Supply Chains complexes ». Le 4PL est donc un pilote de la chaîne
logistique globale, mais qui effectue ces opérations non pas en propre, mais avec les
infrastructures de partenaires tiers, en manageant donc différents prestataires.
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2 ou 3PL
1 PL 4 PL Client
3 PL
Chargeur
3 PL
C'est la dernière phase d’évolution dans le domaine de la logistique pour une entreprise.
Devenu un modèle incontournable aux USA, le 4PL/5PL devra trouver sa place également
en Europe et en Asie car il constitue la clé de la maturité de la Supply Chain, en croisant les
compétences entre les acteurs majeurs de la logistique (3PL et LLP) et des sociétés de conseil
et SSII (4PL et 5PL).
En outre, le 5PL offre un véritable service tourné vers la satisfaction du client (conseil,
audit, assistance, développements spécifiques, ...). Le rôle du 5 PL est d'offrir toujours plus de
systèmes automatisés et intelligents capables d'améliorer la performance de la Supply Chain
Transport.
L'expression Fifth Party Logistics (5PL) désigne le degré d'externalisation mais aussi les
entreprises qui réalisent ces prestations.
Le rôle du 5PL est d’offrir des systèmes automatisés et intelligents capables d’améliorer la
performance de la chaîne logistique. Cette automatisation permet, entre autres, de mutualiser
les demandes 3PL et génère ainsi des volumes de masse afin de négocier au mieux les tarifs
auprès des compagnies de transport. La mise en place de systèmes d’informations élaborés
entre tous les intervenants de la chaîne logistique est l’une des clés d’un e-commerce réussi.
Type de prestation
Type de prestataire Infrastructures utilisées
offerte
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Transport + entreposage
+ préparation de
Third Part Logistics (3PL) En propre
commande
Essentiellement
Lead Logistics provider Pilotage globale de la En propre + Prestataires
(LLP) chaîne logistique externes
Fourth Part Logistics (4PL) Pilotage globale de la
Prestataires externes
chaîne logistique
Au même titre que les objectifs globaux d’un partenariat, l’externalisation répond à trois
objectifs différents :
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Partie II : CAS DES PIECES DE RECHANGE DANS LE
SECTEUR AUTOMOBILE MAROCAIN
1. Présentation :
Pour cette étude de cas, nous nous4 sommes penchés sur le cas du département Pièces de
rechange PR chez un distributeur automobile marocain que nous appellerons DIS pour des
raisons de confidentialité.
Comme le montre le graphique, la supply chain de DIS englobe plusieurs taches qui ne se
rapportent pas au cœur du métier à savoir le transport national et le transit. Ces deux volets
traités en interne engendrent pour DIS des pertes économiques se traduisant par :
4
Najoua Hasnaoui, Fouad Jawab, Driss Amegouz. L’externalisation comme strat´egie supply chain
gagnante: probl´ematique de la s´election des partenaires pour les activit´es de transit et de transport.
X`eme Conf´erence Internationale : Conception et Production Int´egr´ees, Dec 2015, Tanger, Maroc.
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• Frais de magasinage et surestaries élevés
Ces éléments ont poussé DIS à réfléchir à externaliser ces deux taches dans le but de
réaliser un gain économique afin d’être en ligne avec ses objectifs commerciaux et sa
stratégie concurrentielle.
La volonté est certes là, mais devant la richesse et la diversité du marché du transit et du
transport national, DIS est devant un dilemme : quel prestataire choisir pour assurer une
relation Win-Win ? Afin d’apporter une réponse à cette question, nous proposons d’utiliser la
méthode SMART décrite précédemment et l’appliquer à notre cas d’étude.
2. Application :
La procédure interne de DIS veut que pour chaque achat ou contrat, trois fournisseurs ou
prestataires soient consultés. Nous avons, donc, demandé au responsable Achats de nous
fournir 3 offres pour le transit de la part des prestataires les plus connus et les mieux réputés.
Les offres ainsi reçues ont été examinées selon les critères suivants :
• C1 : Honoraires du transitaire
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Tableau des offres des transitaires
Après réunion avec les différents membres du comité de décision, nous attribuons à ces
critères l’ordre suivant :
C1>C4>C3>C2
Afin de déterminer le poids de chaque critère πi, nous commençons d’abord par attribuer à
C2 une valeur de 20, à C3 une valeur de 80, à C4 120 et à C1 180.
Ces valeurs obtenues, nous pouvons ainsi déduire les valeurs des actions selon le tableau
suivant :
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Prestataires C1 C2 C3 C4
0.45 0.05 0.2 0.3
P1 24 H 112 DH 95 % 500000
A1 66.66 100 73.3 100 79.65
P2 48 H 130 DH 85 % 1000000
A2 0 0 100 50 35
A3 100 100 0 0 50
Ayant obtenu le meilleur score, nous pouvons ainsi conclure que l’offre A1 est celle à
retenir. A1 sera le meilleur partenaire pour remplacer le transitaire interne de DIS.
C1 : Délais de livraison
C2 : Conditions tarifaires
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P3 36 H 118 DH 90 % 1200000
Il est à noter que pour calculer l’offre de prix, nous avons considéré un envoi type d’un
colis de 10Kg d’une valeur déclarée de 50000.
Le prix renseigné sur le tableau est la moyenne des prix pour les concessions de
Marrakech, Rabat, Tanger, Agadir et Fès.
De la même manière, nous déterminons le poids de chaque critère πi, nous commençons
d’abord par attribuer à C1 une valeur de 175, à C2 une valeur de 125, à C4 50 et à C3 25. A
l’issu des calculs présentés précédemment, nous avons obtenu le tableau suivant :
Nous pouvons ainsi conclure que l’offre du prestataire P1 est celle qui répond le mieux aux
P3 50 66.66 50 0 48.87
Conclusion
De ce qui précède, nous pouvons conclure que la méthode SMART s’avère très efficace
comme outil d’aide multicritères à la décision en milieu entreprise. Elle permet d’identifier
avec précision le partenaire idéal pour la collaboration la plus profitable.
27
Conclusion
28
manifestera aussi si celle ci garde les possibilités en interne à tout moment de ré-
internaliser les prestations confiées à un prestataire. Ceci dans le but de permettre à
l’entreprise d’éviter une dépendance vis à vis de son prestataire.
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logistique. Un autre enjeu va être le renforcement de la sécurité dans la chaîne
logistique, afin d’augmenter la fiabilité des prestations, face à différents facteurs :
malveillance, terrorisme, catastrophe naturelles, etc….
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Bibliographique et webographie
Articles :
», LES ECHOS (2002) « Les 3PL regardent avec réserve l‟arrivée des 4PL », Les Echos
LES ECHOS (2007), « Supply Chain : le 4PL doit encore faire ses preuves », Les Echos.
Sites Web:
http://www.logistiqueconseil.org/
http://www.cat-logistique.com/externalisation.htm
http://www.physicalsupplychains.com/
31
Table des matières
Introduction ..................................................................................................................... 3
Partie I : l’externalisation logistique généralité :...................................................... 4
1. Notion de L’externalisation et de L’externalisation logistique : .............................. 4
1.1. Définition de l’externalisation : ...................................................................................................... 4
1.2. Les secteurs de l’entreprise les plus touché : ............................................................................ 4
1.3. Définition de l’externalisation logistique : .................................................................................... 5
1.4. Les activités les plus concernés : ................................................................................................. 6
2. Application : ................................................................................................................. 24
2.1. Cas d’externalisation du transit : ................................................................................................ 24
2.2. Externalisation des activités de transport national : ................................................................ 26