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Curs 1
LA COMPREHENSION ORALE
1. Définition
La compréhension orale est une des quatre composantes de la capacité de communication
développée tout au long de l’apprentissage d’une langue étrangère. Selon D. Bailly (1998 : 47), la
compréhension orale relève d’une « mise en oeuvre de la capacité à segmenter un flux sonore
continu en y identifiant des ensembles phonétiques/phonologiques correspondant à des unités
distinctives et significatives, à statut lexico-sémantique et grammatical».
La compréhension d’un message est un processus complexe de reconstruction du sens.
Elle consiste en une interaction à plusieurs niveaux : sons ou graphèmes, mots, groupes de mots,
phrases, texte, contexte extralinguistique.
On habituera donc l’élève à saisir le sens d’un énoncé en exploitant les éléments
linguistiques et extralinguistiques, à s’appuyer sur ce qu’il comprend, à ne pas se laisser inhiber
par ce qu’il ne comprend pas, à inférer le sens des mots inconnus d’après le contexte. On
l’entraînera à trois types de compréhension, selon l’objectif visé et le support choisi :
- compréhension globale d’un message (identifier qui parle, à quel sujet, dans quel but)
- compréhension sélective (rechercher ou vérifier des informations)
- compréhension exhaustive (découvrir tous les termes d’un énoncé).
Tout cela s’ajoute la structure syllabique du français: la présence d’un accent tonique plus
fortement marqué qui ne se situe pas systématiquement en fin de groupe
La compréhension orale est l’un des maillons de l’apprentissage d’une langue. Elle constitue
une étape au sein d’un ensemble d’activités d’écoute, de reproduction, d’entraînement et de
production. L’apprentissage de la langue étrangère dans le cadre de la classe pourrait être
schématisé de la manière suivante :
interactions orales en début de cours pour amener les élèves vers les thèmes de la
séquence ;
introduction de nouveaux actes de langage via le document sonore ;
reformulation de ces expressions pour familiariser les élèves avec ces nouveautés ;
étude du texte, qui sert de support pour la réflexion sur la langue et le travail à la maison ;
réemploi des actes de langage pour que les élèves les retiennent ;
interrogation orale au cours suivant sur les éléments étudiés.
On utilise en classe des cassettes ou des CD enregistrés, par des natifs ou des francophones,
ou des documents sonores authentiques en français. En règle générale, ces supports
accompagnent toutes les méthodes de français, mais il y a des manuels de compréhension orale
accompagnés de cassettes ou de CD audio
Tout enseignant peut aussi fabriquer son propre matériel didactique, si les objectifs ne
correspondent pas à ceux qu’il a envie de travailler avec les apprenants. Il s‘agit dans ce cas
d’enregistrer à la radio des entretiens, des flashs d’informations, des chansons, des annonces, des
publicités, etc.
Les critères qui déterminent la qualité pédagogique d’un bon document sonore sont :
1. la qualité du son ;
2. la présence de bruits en arrière fond (il n’en faut pas trop non plus) ;
3. la durée de l’enregistrement (ni trop court ni trop long en fonction du niveau des
apprenants) ;
4. le débit des locuteurs (qui doit être naturel).
Prévisibilité
Nombre des réponses
des réponses
activités fermées une seule maximum
activités semi-ouvertes plusieurs importante
activités ouvertes illimité limitée
A. Activités fermées
Exercices d’appariement
- réponses à associer avec du texte
- réponses à associer avec des images
Exercices à compléter
- exercice à trous
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B. Activités semi-ouvertes
Lors de la mise en commun, les indices relevés sont notés au tableau selon une organisation
claire, afin de rajouter des éléments supplémentaire à chaque écoute. Les étudiants doivent
pouvoir visualiser la situation d’un seul coup d’œil et savoir quelles sont les zones à compléter.
Le professeur peut changer la couleur du feutre ou de la craie entre chaque écoute pour bien
mettre en valeur les apports effectués.
Ces colonnes comportent les réponses à des questions telles que les suivantes :
QUI ?
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OÙ ?
Où a/ont lieu la/les scène(s) ?
QUAND ?
À quelle période de l’année ?
À quel moment de la journée ?
Sur combien de jours ?
Qu’est-ce qui le justifie ?
QUOI ?
Que se passe-t-il ?
Quelles sont les actions successives ?
POURQUOI ?
Comment expliquer les actions, réactions et paroles ? (compréhension / hypothèses)
Reformuler
- résumer
- trouver un titre
C. Activités ouvertes
Questions ouvertes
Questions générales et/ou spécifiques sur le document, auxquelles l’étudiant répond avec ses
propres mots.
Ces questions sont simplement des exemples qui vont aider les apprenants, car lors de la
première écoute ils auront une tâche à accomplir. Il est primordial de ne jamais leur faire écouter
un document sonore sans leur dire exactement ce qu’ils ont à faire durant cette écoute. Ils doivent
être actifs à chaque moment de l’écoute, pour comprendre dans un premier temps la situation, les
intentions de communication, les relations des personnes entre elles.
Lors de la deuxième écoute, on peut leur demander de vérifier leurs hypothèses et de
répondre à des questions de structuration du discours. Ils vont s’aider des articulateurs qui s’y
trouvent. Les marqueurs sont des indicateurs de structuration et par exemple quand nos élèves
vont repérer le marqueur « d’abord », ils vont s’attendre à une suite chronologique avec
« ensuite » ou « après »… Cette activité d’écoute active l’aidera à élucider le sens. En général, on
se doit d’aider les apprenants à repérer ces mots outils, comme les connecteurs logiques (d’une
part, d’autre part, ensuite…), les marqueurs chronologiques (d’abord, ensuite, puis, enfin…), les
marqueurs d’opposition (mais, malgré, en dépit de, au contraire…), les marqueurs de cause et de
conséquence (en effet, étant donné que)
La troisième et dernière écoute permettra de confirmer ou d’infirmer les hypothèses que les
apprenants ont formulées ensemble.
3/ Troisième écoute : Chaque groupe se voit remis une petite feuille portant une
vingtaine de mots ou unités lexicales parmi lesquelles sont glissés des intrus : ainsi, on lira à côté
de paix effectivement attesté des intrus possibles comme père ou anglais. De plus, chaque groupe
doit recenser les noms d’objets, de lieux et de personnes nommés dans la chanson, et en proposer
un classement. L’objectif est de réussir une écoute précise centrée sur la réalité du matériel
linguistique utilisé et une négociation de sens sur le classement proposé.
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Propositions :
sélectionner des documents réellement accessibles (longueur, contenu, thème) ;
donner aux apprenants les moyens d’entrer dans le texte sous la forme de tâches précises
Propositions :
multiplier les séances de compréhension orale pour habituer les élèves et dédramatiser
cette activité ;
assigner des tâches précises et ciblées ;
proposer des activités variées pour soutenir l’attention et la motivation des élèves.
Propositions :
travailler l’écoute aussi souvent que possible ;
pousser les élèves à réécouter les documents sonores chez eux et à s’en imprégner le plus
possible ;
clarifier très tôt les liens troubles graphie / phonie, tels que les liaisons, les allongements,
les contractions (je sais > "chai"), etc.
Propositions :
sélectionner des documents en rapport avec le monde des apprenants ;
répondre aux besoins et intérêts de l’élève.
Problème 6 : "J’ai compris mais je ne sais pas comment expliquer", "Comment dire…"
Les élèves ont compris des choses mais ne peuvent pas répondre aux questions de
l’enseignant, qui anticipe sur les faits de langue introduits par le texte.
Il est important de bien cibler la compétence travaillée et de ne pas transformer une activité
de compréhension orale en un exercice de production orale !
Proposition :
poser des questions fermées ou semi-ouvertes afin que les étudiants puissent s’appuyer
sur les éléments qu’ils ont entendus.
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2 Tu viens me chercher ? - Ecouter et noter l'activité et l'heure Frederik Tack / Pour Toi! - Belgique
3 4 présentations + 4 fiches d'identité Hélène Weinachter / Exercices de français - Le Point du FLE - France
4 Ecouter les phrases et trouver le mot manquant Jane Zemiro Alan Chamberlain / Tapis Volant - Cengage Learning Australia
6 Que fait Marie ? French Online Exercises / CMU Carnegie Mellon University - USA
7 L'anniversaire de Claude French Online Exercises / CMU Carnegie Mellon University - USA
10 À L'aéroport de Roissy à Paris - Partie A Deanne Cobb / Beginner French exercises / University of Regina - Canada
11 À l'aéroport de Roissy - Partie B Deanne Cobb / Beginner French exercises / University of Regina - Canada
12 Denis et Nathalie Deanne Cobb / Beginner French exercises / University of Regina - Canada
13 Le rendez-vous - Partie A Deanne Cobb / Beginner French exercises / University of Regina - Canada
14 Le rendez-vous - Partie B Deanne Cobb / Beginner French exercises / University of Regina - Canada
19 : + + Quelles informations donnent Jean, Charlène et Nicolas ? Ulrike Albers / Clip Class' - Autriche
20 : + + Quelles sont les bonnes réponses ? Ulrike Albers / Clip Class' - Autriche
23 Tu veux quoi ? - Prendre une commande Canal Rêve / Babelnet - Editions Didier
25 Marc n'est pas venu ! - Les temps du passé Canal Rêve / Babelnet - Editions Didier
27 Caroline et Francis - Partie A Deanne Cobb / Beginner French exercises / University of Regina - Canada
28 Caroline et Francis - Partie B Deanne Cobb / Beginner French exercises / University of Regina - Canada
30 Questions simples - Cliquer Test your French / Institut franco-japonais de Tokyo - Japon
41 La journée de Médor - Associer activités quotidiennes / horaires Carmen Vera Pérez / EOI de Hellín - Espagne
42 Cette semaine à la télé - Associer émissions / horaires Departamento de Francés / IES Leonardo Da Vinci - Majadahonda, Espagne
43 Entretien d'embauche - Compléter Departamento de Francés / IES Leonardo Da Vinci - Majadahonda, Espagne
44 Situation d'achat Anne Fournier Perrot et Thierry Perrot / Lexique FLE - France
47 Écouter et cliquer sur la réponse logique Carol H. Reitan / FOG French Online Grammar Quiz - USA
48 Retrouver l'ordre – Dialogue entre Chloé et sa mère Chloé ou les aventures d'une Parisienne / Institut français de Stockholm
49 Dialogue entre Chloé et la directrice Chloé ou les aventures d'une Parisienne / Institut français de Stockholm
50 Dialogue à l'aéroport Chloé ou les aventures d'une Parisienne / Institut français de Stockholm
51 Dialogue entre deux amis Chloé ou les aventures d'une Parisienne / Institut français de Stockholm
52 Dialogue entre Michel et Mme Vincent Chloé ou les aventures d'une Parisienne / Institut français de Stockholm
53 Dialogue entre Chloé et Antoine Chloé ou les aventures d'une Parisienne / Institut français de Stockholm
54 Un rendez-vous d'affaires - Retrouver l'ordre Departamento de Francés / IES Leonardo Da Vinci - Majadahonda, Espagne
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Curs 2
A. Introduction
Dans l’approche communicative, acquérir une langue étrangère consiste à faire
l’apprentissage d’un ensemble de compétences linguistiques, discursives et socioculturelles. Dans
cette perspective, l’expression orale est placée au cœur de l’enseignement de la langue cible et
l’entraînement à l’interaction verbale est un exercice introduit dès le début de la formation.
La connaissance des règles, du vocabulaire et des structures grammaticales est une
condition nécessaire mais non suffisante pour la communication. Pour communiquer efficacement
en L2 il faut, en plus, connaître les règles d’emploi de cette langue. Cela signifie savoir quelles
formes linguistiques employer dans telle ou telle situation, avec telle ou telle personne, compte
tenu de l’intention de communication (persuader, donner des ordres, faire une demande, etc.).
L’approche communicative a donc pour objectif de communiquer efficacement, ce qui signifie
que l’apprenant - locuteur devra savoir prendre en compte la situation de communication (statut
de l’interlocuteur, âge, rang social, lieu physique, etc.) ainsi que l’intention de communication (ou
fonction langagière: demander d’identifier un objet, demander une permission, donner des ordres,
etc.).
A1 Peut produire des expressions simples isolées sur les gens et les choses.
A2 Peut décrire ou présenter simplement des gens, des conditions de vie, des activités
quotidiennes, ce qu’on aime ou pas, par de courtes séries d’expressions ou de phrases non
articulées.
B1 Peut assez aisément mener à bien une description directe et non compliquée de sujets
variés dans son domaine en la présentant comme une succession linéaire de points.
Peut faire une description et une présentation détaillées sur une gamme étendue de sujets
relatifs à son domaine d’intérêt en développant et justifiant les idées par des points
secondaires et des exemples pertinents.
C1 Peut faire une présentation ou une description d’un sujet complexe en intégrant des
arguments secondaires et en développant des points particuliers pour parvenir à une
conclusion appropriée.
C2 Peut produire un discours élaboré, limpide et fluide, avec une structure logique efficace
qui aide le destinataire à remarquer les points importants et à s’en souvenir.
1. Lecture interprétative
Parcours méthodologiques :
La mise en scène
Cette activité permet de détourner un exercice classique et parfois ennuyeux tout en
conservant ses apports pédagogiques en matière d’entraînement à la prononciation. Pour que le
résultat soit intéressant, il est préférable de laisser du temps aux apprenants pour qu’ils
s’entraînent et se coordonnent entre eux dans la "mise en scène" (par exemple en étudiant le
dialogue lors d’un cours et en donnant la lecture interprétative à travailler pour le cours suivant).
employées), l’enseignant annonce que tel jour chacun doit apporter l’objet de son choix, si
possible une chose dont les autres élèves auront envie ou bien qui les surprendra.
Animation de l’activité
Une fois ces présentations terminées, à tour de rôle, les élèves présentent leur objet
devant les autres, annoncent la mise à prix (le prix initial doit être suffisamment bas pour que les
élèves puissent renchérir !) et gèrent les enchères à la manière d’un commissaire-priseur.
Les élèves peuvent renchérir dans la limite de la somme qui leur a été allouée. Une fois
qu’ils ont "dépensé" leur budget, ils ne peuvent plus participer aux enchères. Les objets "achetés"
peuvent être gardés pendant un certain temps (au professeur de décider) puis remis à leur
propriétaire qui se sera entre-temps démasqué.
Exemple
Vous avez fait travailler vos élèves sur une situation commerciale et vous souhaitez leur
faire réemployer les actes de parole suivants : demande d’opinion, expression de l’opinion,
demande du prix.
Le groupe 1 reçoit les phrases : "Tu aimes cette robe ?" ; "Elle est très jolie." ; "Combien
elle coûte ?" Groupe 2 : "Comment tu trouves le pantalon ?" ; "Il est cool" ; "Quel est son prix ?"
Groupe 3 : "J’adore ce sac, et toi ?" ; "C’est un beau sac" ; "C’est combien ?" Et ainsi de suite s’il
y a d’autres groupes.
Le travail des élèves consiste à créer une saynète incluant ces phrases. Ils doivent par
exemple imaginer l’arrivée dans le magasin, la demande et l’expression de plusieurs opinions,
éventuellement la discussion du prix, les formules de politesse en quittant la boutique.
Après le passage de chacun des groupes devant la classe, le professeur peut demander aux
étudiants de rappeler les phrases employées par les autres groupes, qu’il note au fur et à mesure
au tableau. Ainsi il construit une récapitulation des diverses variantes des actes de parole étudiés
qui permettra de bien fixer les actes de paroles étudiés et employés en contexte.
Pour les élèves, l’étape suivante consiste à réemployer ces actes de paroles de manière
spontanée au cours de saynètes non guidées par le professeur.
4. Le spot de publicité
Dans la plupart des pays, la publicité fait partie du quotidien des élèves, notamment sous
sa forme télévisuelle. L’activité du spot de publicité permet donc d’introduire en classe un support
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de travail familier stimulant la motivation des élèves, et ce sans restreindre les apports
pédagogiques (travail de l’argumentation, de l’organisation du discours, du regard et de la voix).
Les étudiants connaissent le monde de la publicité mais l’ont-ils déjà abordé avec un
regard plus aiguisé que celui du consommateur ? Avant de passer à la phase de création des spots
publicitaires, il serait très intéressant de faire travailler vos élèves sur quelques exemples de
publicités afin de les analyser et d’en démonter quelques rouages. Pour des apprenants jeunes ou
encore débutants, ce travail de préparation peut être une simple sensibilisation aux mécanismes
de la publicité. Avec un public plus adéquat, une séance de comparaison et d’analyse de "pubs"
pourrait être très fructueuse.
5. L'exposé
Un exposé consiste à faire la présentation d’un thème devant la classe. Il ne s’agit pas
d’une improvisation. Le thème de l’exposé est communiqué ou choisi à l’avance et l’élève doit
bien préparer son intervention.
L’exposé commence par une introduction : l’élève explique de quoi il va parler. Puis il
développe son sujet. Enfin, l’étudiant termine par une synthèse qui récapitule les principales
informations.
5. Le plateau télé
L’activité du plateau de télévision permet de construire un exercice d’expression orale sur
un modèle bien connu des élèves. Ce thème est particulièrement pertinent lorsqu’il s’agit
d’introduire un thème nouveau dans la classe ou de faire la présentation d’une personne ou d’un
objet (ex. : un assistant de langue, un stagiaire, un film que la classe va étudier).
6. D’autres activités :
Activités de reproduction
Bien que minoritaires, les échanges entre élèves interviennent sous des formes variées
dans les leçons observées. Au cours des premières années de collège, les dialogues enregistrés
donnent lieu à des activités de reproduction, immédiate ou différée après mémorisation. Des
variations sur leurs scénarios aboutissent à des sketches imaginés et interprétés par les élèves qui
passent ainsi du stade de la simple répétition à l’expression originale, indice d’un plus ou moins
haut degré d’appropriation de la langue, et à une prise de rôle plus affirmée. En revanche, le
travail en binôme semble dans une certaine mesure prendre la relève et connaît un développement
pas toujours convaincant mais qui mérite d’être relevé.
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L’expression discursive
Elle n’est pas absente mais sa place est modeste. Qu’il s’agisse de la courte synthèse à la
syntaxe plus ou moins complexe résumant, dans le cadre du travail collectif, un propos ou un
acquis récent ou bien de la prise de parole en continu sous forme d’exposé adressé à la classe, ces
activités sont peu répandues et ne connaissent guère de mise en œuvre systématique, y compris
dans le second cycle, dont on pourrait cependant croire qu’il constitue le lieu privilégié de leur
manifestation.
Le discours argumentatif
Lorsqu’ils sont invités à donner leur avis ou à formuler une opinion, les élèves ont
l’occasion de s’exercer au discours argumentatif. Il peut en résulter des débats, tantôt prévus par
le professeur dans son projet pédagogique, tantôt spontanés. Ces derniers, pour peu que le
professeur ait l’heureuse idée de les laisser se développer, sont d’ailleurs presque toujours de
meilleure qualité car ils se nourrissent de l’implication des élèves dans leur propos et, fondés sur
de réels échanges, ils atteignent à l’authentique communication.