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Ce guide a été réalisé par la Régie des œuvres en collaboration avec le Service Restauration
1. INTRODUCTION
3. COORDINATION DU CONVOIEMENT
3.3 Le transporteur
4. AVANT LE TRANSPORT
Les œuvres sont vérifiées en amont de leur départ par les secteurs de
collection auxquelles elles appartiennent. Si cela s’avère nécessaire, elles sont
remises en état.
1
Voir Annexe 2 : Check-list du dossier convoyeur
Les types d’emballage requis sont décidés au moment du comité de prêts. Ces
préconisations validées par la directrice adjointe du MNAM-CCI sont
transmises au transporteur à l’occasion d’un aller voir devant les œuvres
réunissant le régisseur d’œuvres, les attachés de collection, de conservation,
le service restauration et la cellule emballage. A ce moment les dimensions
précises des œuvres sont prises par le transporteur en vue de la réalisation
des emballages et des caisses. Les œuvres en deux dimensions qui ne
possèdent pas de cadre ou qui présentent une certaine fragilité sont
protégées par un cadre MRT2.
L’objectif des constats d’état est de suivre l’état de conservation des œuvres
au cours de leurs déplacements. Il est à noter que ces constats ont une valeur
juridique importante en cas de sinistre et/ou de litiges avec l’emprunteur.
Pour assurer le suivi de l’œuvre, un constat d’état, dit « constat départ » est
réalisé par un restaurateur du Centre ou un restaurateur prestataire du
Centre. Ce constat et son visuel annoté sont établis sur un formulaire
spécifique saisi dans la base de données GColl2 puis daté et signé par un
restaurateur. Il doit accompagner l’œuvre dans tous ses déplacements. Ce
document doit être vérifié, annoté, contresigné et daté à l’encre par le
convoyeur et par un représentant de l’établissement d’accueil (constat
contradictoire3). Les annotations doivent être rajoutées en cas d’altération
éventuelle de l’œuvre et se distinguer clairement des annotations et codes
utilisés pour le constat d’état départ. Les constats doivent être revus à chaque
étape du déplacement, c’est-à-dire à l’emballage, puis à l’arrivée et au
départ de tout nouveau lieu d’accueil. Le dernier contrôle est effectué au
retour de l’œuvre à son lieu de conservation par le dernier convoyeur et
vérifié par le restaurateur qui a effectué le constat départ d’origine, ou par un
restaurateur du Centre (constat retour).
2 MRT=Mouvement –Réserves-Transport. Protection d’une œuvre en deux dimensions, sans cadre, avec un cadre fragile, d’artiste ou une œuvre présentant des
particularités de fragilité nécessitant une protection. Cf. annexe 1.
3 Un constat est dit « contradictoire » lorsqu’il est signé par les deux parties : musée prêteur/musée emprunteur.
4 Annexe 4 anglais/français français/anglais
4.3.1. Emballage
Il vérifie l’état des œuvres et des cadres (dans le cas des peintures, des
dessins et des photographies) à l’aide des indications portées sur les constats
d’état.
L’ouverture des caisses vides doit se faire dans le respect de leur marquage
(indication de la face ou du côté à ouvrir). Dans le cas des œuvres en deux
dimensions, les caisses sont mises à plat avant leur ouverture puis relevées
une fois les œuvres placées à l’intérieur et les caisses correctement vissées.
Sauf cas spécifique, les œuvres sont mises en caisses dans leur sens de
lecture (porter attention au bas et au haut des œuvres). Des flèches
directionnelles sont peintes sur les caisses et signalent le sens dans lequel
elles doivent voyager. Ce sens doit être impérativement respecté tout au long
du transport.
Il renseigne les fiches de caisses qui lui ont été remises par le régisseur
d’œuvres avec son dossier de convoiement. Elles permettront au convoyeur
chargé du retour de faire remballer les œuvres à l’identique. Il place ensuite
les constats dans les caisses avant leur fermeture.
Des gants de cuir peuvent être utilisés pour la manipulation d’œuvres lourdes
ou de taille importante.
Certaines œuvres offrent peu de prise : les manipulations avec des gants
peuvent comporter des risques de renversement ou de chute. Selon les cas, il
faut alors privilégier la manipulation à mains nues et propres.
Tout cas particulier est précisé dans le constat d’état avec préconisation du
type de gants à utiliser ou absence de port de gant.
Depuis 2010 les transporteurs ne peuvent charger que du fret sécurisé dans
les avions. Les transporteurs validés par la Régie des œuvres possèdent tous
un agrément dit «agent habilité» délivré par la DGAC (Direction Générale de
l’Aviation Civile) leur permettant de sécuriser les caisses au moment de
l’emballage des œuvres. Cette opération est effectuée par les équipes des
transporteurs qui apposent un code barre autocollant sur les caisses
attestant que le fret placé sous leur responsabilité a été vérifié et est
sécurisé. Cet agrément permet d’éviter l’ouverture des caisses dans les
aéroports ou bien leur passage aux rayons X pour vérification, et par
conséquent de ne pas retarder les expéditions.
5. TRANSPORT
Toutes les informations relatives aux dates et aux trajets empruntés par les
œuvres sont confidentielles.
Les transports routiers sont prévus dans la mesure du possible avec des
trajets directs et sans ruptures de charge.
- Fourgon banalisé
- Entièrement clos
- Avec suspension pneumatique
- Climatisé
- Munis d’alarmes,
- D’un extincteur de forte capacité
- Un hayon élévateur
Les caisses ne doivent jamais voyager en vrac dans les soutes des avions.
Le convoyeur n’est pas autorisé à suivre les palettes ou les containers sur le
tarmac. Cette responsabilité est assurée par le superviseur aéroport qui
Les dimensions des caisses déterminent si elles peuvent voyager sur un vol
passager ou sur un vol cargo ou combiné. Pour certains vols longs courriers,
les départs des vols cargos ou combinés ne peuvent être organisés que depuis
les aéroports de Bruxelles, du Luxembourg ou d’Amsterdam. Dans ce cas, le
convoyeur voyage également en camion avec les œuvres depuis leur lieu de
stockage jusqu’à l’aéroport international.
- Vol passager :
- Vol cargo :
Dans le cas où une escale est prévue, le convoyeur doit s’assurer en personne
que ses palettes ou ses containers ne sont pas déchargées.
Le convoyeur est accueilli à destination, après avoir récupéré ses bagages (vol
passager et combi) ou directement à la sortie de l’avion (vol cargo), par le
superviseur du transporteur local. Il lui remet copie de la LTA ainsi que le
numéro des palettes contenant les caisses convoyées.
Normalement les caisses ne doivent en aucun cas être ouvertes par la Douane
à l’aéroport. Cependant, dans certains pays, la Douane peut exiger leur
ouverture. Le convoyeur ne peut pas s’y opposer. Il lui est recommandé d’user
de persuasion et de diplomatie pour que cette ouverture si elle est inévitable
puisse se faire directement sur le lieu de l’exposition avec du personnel
spécialisé et après le temps minimal d’acclimatation des caisses préconisé
par le service Restauration (minimum 12 heures).
- Vol passager
En cabine, le bagage à main est placé soit dans les coffres à bagages de
l’avion, soit sur un siège supplémentaire réservé à côté de celui du convoyeur.
Dans ce cas, le superviseur installe le bagage à main sur le siège réservé et
le sangle. Il quitte ensuite l’avion et reste à l’aéroport jusqu’à son départ.
- Voie ferrée
6.1 Déchargement
6.3 Déballage
Les travaux de scénographie doivent être achevés dans les espaces avant
l’arrivée et le déballage des œuvres. Ces espaces doivent être propres et
équipés de tables et de lampes nécessaires aux constats.
Le déballage des œuvres doit être réalisé avec précaution ; les matériaux ne
doivent pas être déchirés ni abîmés. Le convoyeur s’assure qu’ils sont
conservés dans la mesure du possible pour le remballage des œuvres à la
clôture de l’exposition.
Dans le cas d’œuvres protégées par un MRT, celui-ci ne doit être retiré qu’au
moment de l’accrochage.
Les caisses vides et leurs MRT doivent être stockées soit dans les locaux du
musée emprunteur, ou bien du transporteur, à l’abri de l’humidité et de
préférence climatisés. Il est souhaitable que le convoyeur se renseigne sur les
conditions de stockage des caisses vides avant de quitter le lieu d’exposition.
Les opérations liées au retour des œuvres se déroulent dans les mêmes
conditions qu’à l’aller mais à l’inverse. Le convoyeur dispose du rapport de
convoiement réalisé par le précédent convoyeur. A son arrivée chez
l’emprunteur il récupère la fiche de caisse et le constat contradictoire, vérifie
l’état de l’œuvre, le signe et le date de nouveau avec le représentant de
l’organisme emprunteur. Le constat est ensuite placé dans la caisse avec
l’œuvre.
Le bon de livraison du transporteur est signé soit par le convoyeur, soit par le
régisseur des réserves, et laissé à l’atelier d’emballage.
8. EN CAS DE PROBLEME
Annie Boucher 01 44 78 46 53
Marjolaine Beuzard 01 44 78 46 13
Mélissa Etave 01 44 78 16 45
Sennen Codjo 01 44 78 47 01
Corinne Picarello 01 44 78 41 99
Emilie Choffel 01 44 78 15 02
PC de sécurité du Centre 01 44 78 41 90
PC de sécurité de Paris-Nord 01 53 35 89 50
9. LE RAPPORT DE MISSION
Dès son retour, le convoyeur adresse avec copie à son chef de service un
rapport de convoiement au service de la Régie des Œuvres qui le diffusera
aux personnes concernées. Le rapport de mission se fait sous la forme d’un
questionnaire portant sur des informations indispensables que le convoyeur
est appelé à transmettre, telles que : les étapes du transport ; la qualité du
transport, du véhicule, des interventions de manutention, du lieu du prêt,
salles d’exposition et de réserve, les conditions environnementales, les
conditions de sécurité, la gestion administrative ; les conditions de son
hébergement et de déplacements.
Agent habilité Agent agréé par la DGAC et mettant en place des moyens en
vue d’assurer la sécurisation des expéditions par voie aérienne.
Agent de Entreprise assurant certaines opérations de manutention pour le
Handling compte d’un transporteur ne possédant pas d’installations dans
l’aéroport ou elle exerce son activité (déchargement,
entreposage, palettisation).
Arrimage Opération qui consiste à fixer les caisses sur ou dans un
véhicule routier ou tout autre moyen de transport.
Avion combi Avions de gros tonnage (longs courriers), transportant à la fois
du fret et des passagers.
Avion cargo Avions de gros tonnage (longs courriers), destinés uniquement
au transport de fret.
Bon de livraison Document attestant de la réception des œuvres par l’emprunteur
à l’aller ou le prêteur au retour. Signé par les deux parties et le
transporteur. Document indispensable pour la traçabilité des
œuvres.
Bon Document attestant de la prise en charge des œuvres par le
d’enlèvement transporteur. Signé par le transporteur et soit par le prêteur à
l’aller, soit par l’emprunteur au retour. Document indispensable
pour la traçabilité des œuvres.
Caisses gerbées Caisses empilées les unes sur les autres.
Cariste Réceptionne, stocke, déplace, charge et décharge des
marchandises à l’aide d’engins de levage.
Container Contenant métallique fermé de dimensions standard permettant
de contenir des caisses, des colis dans les transports aériens.
Correspondant Transporteur situé dans une autre ville ou dans un pays
étranger et travaillant de façon régulière avec le transporteur
donneur d’ordre qui assure la responsabilité de la chaîne des
transports et spécialisé dans le domaine des œuvres d’art.
DGAC La Direction générale de l’Aviation civile (DGAC) est l'instance
administrative compétente en matière de transport aérien. Elle
gère notamment les questions de sûreté, de sécurité des
appareils, le contrôle de trafic aérien et s'assure du respect des
règles par les compagnies aériennes. La DGAC est une division
administrative du Ministère des Transports.
Fret/freight Dans tous les modes de transport, désigne la marchandise
transportée.
L.T.A. Ou Airway bill. Document émis par le transporteur, qui précise :
(Lettre de l'expéditeur, le destinataire, les aéroports de départ et
transport d'arrivée, la nature et la quantité des marchandises, le poids
aérien) brut, les conditions de paiement, le tarif appliqué, les frais
annexes, la valeur douanes et les instructions particulières. A la
fois contrat de transport, accusé de réception, facture, certificat
d'assurance et guide de consigne pour la manutention.
anglais/français
abrasion abrasion
blanching blanchiment
bleaching / decoloration décoloration
blister boursouflure, cloque
bloom bleuissement
board / backing board carton / carton de montage
break cassure
brittleness friabilité
buckling / cockling / warping / distorsion gauchissement / gondolage / déformation
chalking / mineral deposit dépôt calcaire / dépôt minéral
chips épaufrure
corrosion corrosion
crack craquelure
crease / fold / crimping pli / pliure / faux plis
curve, bent, bow courbure
cut coupure / incision
damage : new, old, slight, extreme, water dégât : récent, ancien, léger, grave, d’eau
dent / knock enfoncement / coup
detached from frame /mount / unhinged from mat détaché du cadre / support / passe-partout
dog-eared écorné
dripping coulure
dust / powdering poussière / pulvérulence
fingerprint trace de doigt
flaking / chip écaille / éclat
fly speck / insect accretion chiure de mouche
foxing piqûre (papier, estampe)/ oxydation
frass / insect infestation / molded frame sciure / contamination d’insectes / cadre mouluré
glossy brillant
grime encrassement
ground couche de préparation
hanging device / screw système d’accrochage / piton
hole / pin hole / pitting trou / trou d’épingle / petit trou
impasto empâtement
incrustation, accretion, concretion incrustation, concrétion
inpainting retouche
lifting, swelling soulèvement
loose joints, disjoint cadre disjoint
mat / ghost mat passe-partout / marque du passe-partout
Matting perte d’éclat, matité
metal, carved, gilt frame cadre : métallique, sculpté, doré
milkiness aspect laiteux
mould moisissure
oxidation / rust, mildew oxydation / rouille
overpainting repeint
paint loss / lack lacune, manque
patina / sheen patine
relining rentoilage
rub frottement
scratch éraflure, griffure, rayure
scrape arrachement
silvering argenture
skinning épidermage
soil / smudge salissure
spatter éclaboussure
split / check / cleavage fente / fissure
• Abrasion/abrasion
Usure consécutive à une friction superficielle.
Une usure peut se produire en périphérie suite à de nombreuses
manipulations (wear).
• Bleuissement/bloom
Altération superficielle à la surface d’une peinture qui se couvre d’une buée
blanche, bleuâtre ou jaunâtre.
• Bosse/bulge
Déformation convexe tant de la toile que de la couche picturale et de la
préparation, enfoncement à l’arrière souvent dues aux mauvaises
manipulations (par exemple, un enfoncement dus à la pression des doigts sur
une toile).
• Cloque/blister
De forme bombée en surface de la couche picturale, c’est une petite poche
d’air qui se situe entre deux couches constitutives d’une peinture.
• Craquelures/cracks
Dans le constat d’état réalisé pour un prêt, seules les craquelures jugées
évolutives par le service de la restauration sont mentionnées car elles sont à
surveiller sous lumière rasante. En effet, leur évolution provoque des
soulèvements puis des pertes de matière originale.
• Diffusion de couleur/bleeding
Diffusion d’une couleur en périphérie ou sur un matériau adjacent souvent
causée par de l’eau ou un solvant.
• Châssis/stretcher
Support rigide léger et évidé non contraignant qui soutient une toile qui y est
fixée sur la tranche (tacking edges) soit par des semences soit par des
agrafes. On distingue les châssis simples et les châssis à clefs. Ces derniers
permettent de retendre les supports toile détendus.
• Changement de couleur/discoloration
Il peut être partiel ou généralisé, causé par le vieillissement, l’exposition à la
lumière et/ou des agents chimiques : jaunissement, assombrissement,
décoloration, blanchiment.
• Clivage ou délamination/cleavage
Séparation entre deux couches, par exemple entre deux couches de peinture
ou entre la couche picturale et la préparation, ou entre la préparation et le
support.
• Corrosion/corrosion
Altération chimique des métaux qui peut provoquer des nodules et altérer la
texture et l’aspect de surface (formation de croûtes).
• Délabrement/decay
Détérioration de la pierre et des matières organiques.
• Détérioration/deterioration
Altération progressive d'une œuvre.
• Disjoint/disjoin
Se dit lorsqu’il y a séparation complète ou partielle de parties constitutives
d’une œuvre ou d’un objet.
• Efflorescence/efflorescence.
Phénomène poudreux qui peut apparaître en surface, de nature cristalline ou
résultat d’acides gras ayant migré.
• Effritement/embrittlement
Dû à la perte de flexibilité de certains matériaux qui deviennent cassants au
vieillissement ou sous certaines conditions, par exemple les papiers, les
parchemins, les cuirs, les textiles etc. ce qui aboutit à des cassures et à des
désintégrations lors des manipulations.
• Enfoncement/dent
Déformation en creux sur la face d’une œuvre due à un impact ou un choc.
• Encrassement/grime
Dépôt bien fixé de salissures, souillures ou saletés superficielles.
• Entaille/gouge
Marque en creux : enfoncement s’il s’agit d’un enfoncement
Rainure s’il s’agit d’un acte volontaire.
• Epaufrure (sculpture)/spalling
Eclats de matériaux solides, pierre, céramiques etc. suite à des coups
accidentels.
• Epidermage/skinning
Usure, abrasion en zones localisées de couches superficielles d’une œuvre, on
peut voir par exemple apparaître les crêtes blanches de la préparation sous-
jacente à la couche picturale qui avait été appliquée sur la toile de support.
• Fente/split
Cassure en profondeur, donc grave et à surveiller.
• Gondolement/cockling
Ondulation dans un support souple, papier, textile ou plastique qui est
souvent la conséquence de variations climatiques.
• Incision/cut
Entaille faite avec un instrument tranchant.
• Lacune/loss, lacuna
Perte locale de matière originale à la suite d’une détérioration (soulèvement)
ou d’un accident (impact, choc).
• Lustrage, polissage/sheen
Résultat de mauvaises manipulations ou d’un mauvais stockage : les surfaces
mates présentent des zones légèrement brillantes : lustrées.
• Marouflage
Œuvre originale contrecollée sur un support secondaire.
• Marque de doigt/fingerprint
Altération insidieuse due à la manipulation d’une œuvre sans port de gant.
• Moisissures/mould
Champignons microscopiques qui se développent très rapidement à une
humidité relative supérieure à 65%. En cas de suspicion de présence de
moisissures, faire envelopper l’œuvre dans un matériau non plastique (risque
de condensation favorable à leur développement) et l’isoler. L’œuvre ne doit
en aucun cas être exposée sous risque de contamination, il faut demander un
avis du restaurateur sur place.
• Parquetage/cradle
Renforcement rigide appliqué au revers de panneaux (par exemple sur
certaines œuvres de Rouault).
• Préparation/ground
Sous-couche d’une peinture, en général blanche, mais parfois absente pour
les peintures contemporaines, parfois visible lorsque la couche picturale ne
recouvre pas toute la surface, ou lors d'un épidermage en surface.
• Protection arrière/backboard
Elle est destinée à protéger le dos d’une œuvre des chocs. Le matériau est le
plus souvent utilisé pour notre collection est le polycarbonate cannelé
transparent ou du polyester plein transparent, mais éventuellement aussi du
polypropylène cannelé blanc opaque, ou du carton blanc, en principe les
anciens isorels ont tous été remplacés.
• Salissure/soil
Terme générique qui caractérise l’ensemble des dépôts étrangers en surface
des œuvres : la saleté superficielle (surface dirt), la poussière ou salissure
sèche (dust), l’encrassement ou salissure incrustée en surface (grime) les
traînées (smear) et les marques de doigts (fingerprints) sont des salissures
localisées, les gouttes (drops) et les éclaboussures de liquides (spatter,
splashes).
• Point de rouille/foxing
Terme utilisé pour les documents graphiques afin de caractériser les zones de
petites taches de couleur rouille ou foncée.
• Soulèvement/lifting
Un soulèvement est toujours une altération grave qui nécessite l’intervention
urgente d’un restaurateur (conservator) soit pour un refixage, soit pour la
pose protectrice d’un papier Japon. En effet, non traité, un soulèvement
entraîne une perte de matière (loss, lacuna) Sa détection est une priorité lors
du déroulement du constat contradictoire (utilisation de la lampe de poche en
rasance).
• Tache/stain accretion
C’est le résultat d’un dépôt de salissures, d’adhésif, d’infestations, nourriture,
graisses, métaux dont la corrosion est facteur d’altération, etc. Leur étendue
et leur réversibilité sont très variables. Elles présentent un caractère de
gravité pour les surfaces non protégées (par un vernis par exemple) car elles
s'incrustent dans la matière originale (c’est le cas de nombreuses oeuvres
d'art contemporain).
• Usure de colorant/crocking
Perte de couleur par frottement superficiel qui n’a pas entraîné de perte de
fibre du textile.
- billets d’avion
- coordonnées de l’hôtel
- noms des personnes à contacter sur place et contacts des transporteurs
- liste de colisage des œuvres
- fiches de caisses
- copie des conditions de mises à disposition signées par l’emprunteur
- copie du dossier Gcoll 2
- copie du certificat d’assurance des œuvres
- copie de l’ordre de mission
- coordonnées de l’assurance responsabilité civile du personnel du Centre
Pompidou
Il est souhaitable que le convoyeur s’équipe d’un kit de matériel (fourni par son
service) composé de :
Centre Pompidou
75191 Paris Cedex 04
ACCES PIETONS :
Entrée du personnel située à l’angle de la rue Beaubourg et de la rue Saint Merri
ACCES VEHICULES :
Prescriptions techniques :
Hauteur maximale des camions : 3.60 m
Surcharge uniformément répartie : 750 kg/m2
Surcharge ponctuelle : 30T sur 4 essieux minimum
ACCES PIETONS :
9, boulevard Ney, 75018 Paris
ACCES VEHICULES :
215, rue d’Aubervilliers, 75018 Paris
Rampe camion n°2, quai de déchargement n°9
Chubb Assistance
6, rue André Gide
92320 CHATILLON
Cette assurance couvre les agents contre les risques encourus pendant toute la
durée de leur mission, notamment les accidents corporels, des prestations
d’assistance (santé durant la mission, rapatriement, évènements majeurs etc.).
Le courtier peut être contacté 24 heures sur 24, sept jours sur sept aux
coordonnées suivantes :
Tel. : +33(1) 55 92 12 77
Fax : +33(1) 55 92 40 69
- Le numéro du contrat
- Le numéro de téléphone du lieu où il se trouve
- Le nom, l’adresse et le numéro de téléphone du médecin traitant sur place ou
de l’hôpital