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Flexion simple

I – GÉNÉRALITÉS
1 – Domaine d’étude
2 – But de l’étude

II – HYPOTHÈSES DE CALCUL
1 – Hypothèses générales
2 – Hypothèses complémentaires E.L.U.

III – CALCUL DES ARMATURES LONGITUDINALES


1 – Introduction
2 – Section rectangulaire - Fissuration peu préju.
3 – Section en T
4 – Pourcentage minimal d’armatures

IV – ÉPURE D’ARRÊT DES BARRES


1 – Principe
2 – Courbe enveloppe des moments décalée
3 – Moment résistant d'un groupe de barres
4 – Arrêt des barres
5 – Épure de répartition des lits d’armatures

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Flexion simple

I – GÉNÉRALITÉS

1 – Domaine d’étude : Flexion plane simple

Poutre sollicitée en flexion plane :


Poutre à plan moyen dont les sections droites sont soumises
à un moment fléchissant d’axe orthogonal au plan moyen

Vy

Mz
Nx

Flexion simple : Sections droites soumises à My et Vz seuls

Flexion composée : Sections droites soumises à My, Vz et Nx

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Sollicitations

Mz

Vz
My Vy

Nx z
Mx
y x

Effort Effort Mt de Moment


normal tranchant torsion fléchissant
Nx Vy Vz Mx My Mz
Compression X
Traction X
Flexion simple X X
X X
Flexion X X X
composée X X X
Flexion déviée X X X X
Flexion composée
X X X X X
déviée

Torsion X
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Diagramme des déformées (Mz  0)

y
Mz Axe neutre
h

y : Ordonnée de l’axe neutre par rapport à la fibre supérieure

 En théorie (R.D.M.) pour la flexion simple :

- Section rectangulaire

L’axe neutre passe par le CdG de la section,


et est situé à mi-hauteur de la poutre
 y = yG = h / 2

- Section quelconque

L’axe neutre passe par le CdG de la section,


mais n’est pas forcément situé à mi-hauteur de la poutre
 y = yG  h / 2

 Mais en B.A :

Béton fissuré sous l’axe neutre (résistance négligée)


 G est CdG de la section de béton comprimée
et des aciers tendus homogénéisés (section d’acier x 15)
 y  yG
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2 – But de l’étude :

Étudier la résistance d’une section soumise à un moment


fléchissant Mz et à un effort tranchant Vz
 Section la plus sollicitée

 Prédimensionner le coffrage de la section au préalable

 En B.A, on étudie séparément les effets :


- du moment fléchissant  Armatures longitudinales
- de l’effort tranchant  Armatures transversales

Les contraintes de cisaillement  restent faibles par rapport


aux contraintes normales 

 2 types de calcul :

- E.L.U résistance de la section aux sollicitations


- E.L.S vérification vis à vis de la durabilité
(limitation des contraintes normales)

Fissuration Peu Préjudiciable (F.P.P)  E.L.U


Fissuration Préjudiciable (F.P)  E.L.S
Fissuration Très Préjudiciable (F.T.P)  E.L.S

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II – HYPOTHÈSES DE CALCUL

1 – Hypothèses générales

 Déformation rectiligne des sections


Le diagramme des déformations est linéaire

 Pas de glissement relatif entre l’acier et le béton

 La résistance du béton tendu est supposée nulle

On remplace chaque nappe d’armatures par une section


d’acier fictive située en son centre de gravité (A ou A’)

L’équilibre entre les sollicitations agissantes et les forces


internes résistantes se réduit à 2 équations à 2 inconnues
(3 s’il existe une nappe d’armatures comprimées)

Fibre sup. A’ Fsc


d’
y Fbc
Mz Axe neutre
h d z

A
Fst

Equations d’équilibre de la section :

- Forces  Fbc + Fst + Fsc = N (N = 0 en flexion simple)

- Moments

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 Fbc . z + Fsc (d – d’) = Mz / A (Mz / A = MG en flexion simple)

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2 – Hypothèses complémentaires E.L.U.

À l’E.L.U, on n’est plus dans le domaine élastique


 Les diagrammes des contraintes ne sont pas linéaires

 Diagramme contraintes-déformations de calcul de l’acier

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 Diagrammes contraintes-déformations de calcul du béton

Diagramme Parabole-rectangle

Diagramme rectangulaire simplifié

Lorsque la section n’est pas entièrement comprimée


 toujours valable en flexion simple
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 Limitation des déformations

Le raccourcissement relatif du béton est limité à :


- 3,5 ‰ en flexion
- 2 ‰ en compression simple

L’allongement relatif de l’acier tendu est limité à :


- 10 ‰

Règle des 3 pivots

- Pivot A
Aciers tendus   s = 10 ‰
Section soumise à la flexion simple ou composée

- Pivot B
Aciers tendus   b = 3,5 ‰
Section soumise à la flexion simple ou composée

- Pivot C
Aciers tendus   b = 2 ‰
Section soumise à la flexion composée ou à la compression
simple

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3 – Hypothèses complémentaires E.L.S.

 Calcul élastique
Contraintes et déformations sont proportionnelles
Loi de Hook :  b = Eb .  b
 s = Es .  s

Absence de glissement, d’où : .  b =  s


 s = (Es / Eb) .  b

Es / Eb = n = 15 coefficient d’équivalence

 On remplace toute section d’acier A par une section fictive


équivalente de béton (de même CdG) égale à 15 A

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III – CALCUL DES ARMATURES LONGITUDINALES

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Section rectangulaire - calcul à l’E.L.U.

Section sans aciers comprimés


0,4 y fbu
Équations d’équilibre : Fbc
y 0,8 y
 Forces : Fbc – Fs = 0
d z
 Moments / A : Fbc . z = Mu
Fs
On connaît : Mu, fbu, fed, b0, d  0,9 h

 : Mu = fbc . z
  Mu = fs . z = ( A fed ) . z car on fait travailler les aciers à
leur contrainte maximum : fed

d’où : A = Mu / z . fed 1 seule inconnue dans l’expression de A : z


Le problème se ramène donc à calculer z

: Mu = fbc . z
avec : fbc = ( 0,8 y . b0 ) . fbu et z = d – 0,4 y
 Mu = 0,8 y . b0 . fbu . (d – 0,4 y)
or y =  .d
 Mu = 0,8  d . b0 . fbu . (d – 0,4  d)
 Mu = 0,8  d2 . b0 . fbu . (1 – 0,4  )
 Mu / b0 . d2 . fbu = 0,8  (1 – 0,4  )
 on pose :  = Mu / b0 . d2 . fbu  : moment réduit
bu bu

  bu = 0,8  (1 – 0,4  )
 La résolution de cette équation du second degré en  admet une
seule racine inférieure à 1 ( y < d   < 1) :
 = 1,25 (1- 2 1  2 bu
)
 La valeur du bras de levier z cherchée est alors donnée par :
z = d – 0,4 y = d (1 – 0,4  )
 D’où la section d’acier cherchée : A = Mu / z . fed
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POUTRE RECTANGULAIRE A L'ELU


Fissuration peu préjudiciable :

Pu et Pser

d' A' Mu et Mser

h Mu
d   calcul de  lu
M ser
A voir tableau des valeurs

Mu
bo  bu 
b o . d ² .f bu

si  bu >  lu si  bu <  lu
Aciers comprimés Pas d'aciers comprimés
A' = 0

M lu   lu . b 0 . d 2 . f bu   1,25(1  1  2.  bu )

d'
 sce  9    fc28 
d
 13  fc28  415  435 Z b  d (1  0,4 )

M u  M lu Mu
A'  Au 
 sce  d  d ' Z b . fed

 l  1,25(1  1  2.  lu )

Z bl  d (1  0,4 l )

M lu 
Au   A ' u sce
Z bl . fed fed

f t 28
Vérification : Au  A min  0,23 . b0 . d
fe

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POUTRE "T" A L'ELU


Fissuration peu préjudiciable :

b
Pu et Pser
d' A' Mu et Mser

h
d
 h 
A M Tu  b. h0 . d  0  fbu
 2

bo
si M Tu > M u si M Tu < M u
Section rectangulaire Section en T
b  bo
bo = b M  M M .
u1 u Tu b

On applique l'organigramme
d'une poutre rectangulaire On applique l'organigramme
avec : bo = b d'une poutre rectangulaire
Mu
Au  avec : Mu =Mu1
Z b . fed
M ( b  b ) h .f
Au  u1  o o bu
Z .f f
b ed ed

b 0h 2   b  b 0  h 0
2
v

2 b 0h   b  b0  h 0 
v'  h  v

3
h3
 
h
I  b0   b  b0  0  b 0 h   b  b 0  h 0 v 2
3 3

I f
A u  A min  . t 28
 ho  f
 d   .v' e
 3

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POUTRE RECTANGULAIRE A L'ELS

Fissuration préjudiciable ou très préjudiciable :

d' A' Pser / M ser

h
d 15.bc
1 
15.bc  s
A

bo 1   
 rb  .1 1  1 
2  3
M rb   rb .b o .d ². bc

si M rb  M ser si M rb  M ser

A’ = 0 A’  0

M ser 1   ' d'


s   sc  15. bc . et ' 
b o .d ².s 1 d

M ser  M
15 40.s  1 A'  rb
zb  .d. sc  d  d '
16 54. s  1

  
Méthode simplifiée z b1  d1  1 
 3

M ser M rb 
A ser  A ser   'ser sc
z b .s z b1 .s s

f t 28
Vérification : A ser  A min  0,23. .b o .d
fe

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POUTRE "T" A L'ELS

Fissuration préjudiciable ou très préjudiciable :

d' A'
Pser / M ser
h
d
h
d 0
A s 3 .bh 2
M Tser  .
30  d  h o 
o

bo

si M T ser > M ser si M T ser < M ser

section rectangulaire Section en T


avec bo = b
appliquer organigramme
précédent ELS z b  0,99.d  0,4.h o

M ser
Calcul de A ser A ser =
z b .s

Vérification :

b 0h 2   b  b 0  h 0
2
v

2 b 0h   b  b0  h 0 
v'  h  v

3
h3
 
h
I  b0   b  b0  0  b 0 h   b  b 0  h 0 v 2
3 3

I f
ASER  Amin  . t 28
 h  f
 d  o .v' e
 3

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IV – ÉPURE D’ARRÊT DES BARRES

1 - Principe :

 Dans une section donnée, la section des aciers est directement


liée à la valeur du moment de flexion.
 On calcule les aciers longitudinaux dans les sections les plus
sollicitées.

 Or le moment varie tout au long de la poutre ( ex : pour une poutre


isostatique sur appuis simples, le moment est nul sur appuis ).
 De ce fait, il est inutile de garder la section maximale d'acier
tout au long de la poutre. On proportionne en chaque section
de la poutre les armatures longitudinales aux efforts qui s'y
appliquent.

2 – Courbe enveloppe des moments décalée :

 Les armatures longitudinales dans une section doivent pouvoir


reprendre le moment correspondant au cas de charge le plus
défavorable appliqué.
 On raisonne sur la courbe enveloppe du moment fléchissant.

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Flexion simple

 Décalage du à la fissuration oblique d’effort tranchant :


L'effort de traction supporté par une armature dans une section
d'abscisse x correspond au moment dans une section d'abscisse x+z.

Par sécurité, on adopte : z = 0,9 d  0,8 h

 La courbe enveloppe des moments de flexion doit être décalée


de z = 0,8 h dans le sens le plus défavorable ( h : hauteur de la
poutre )

3 - Moment résistant d'un groupe de barres :

C'est le moment maximum que peut équilibrer un lit de barres.


Moment résistant d’un lit de barres de section Ai :

Mu i = Ai . fed . z

( On suppose le bras de levier z constant - simplification dans le sens


de la sécurité )

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4 - Arrêt des barres :

 Un groupe de barres disposé sur toute la longueur de la poutre et


ancré au delà du nu d'appui a un moment résistant constant sur
toute la poutre.
 En revanche, si on arrête un lit de barres, son moment admissible
décroît linéairement de Mui à 0 sur la longueur d'ancrage la de ses
barres :

M ui

Lit n° i

la
pour les ancrages droits : la = ls
pour les ancrages courbes : la = 0.4 ls

5 – Épure de répartition des lits d’armatures

 On calcule le moment résistant Mui


de chaque lit de barres.
 On reporte ensuite les droites d'ordonnées M u sur le même i

repère que celui de la courbe enveloppe décalée de 0,8 h.


 Ainsi on détermine graphiquement les points d'intersection de ces
droites avec la courbe enveloppe décalée.
 Chacun des points ainsi déterminés donne la position d'arrêt du lit
de barres supérieur.

Remarque :
Le premier lit est toujours prolongé en totalité jusqu'aux appuis.
(il faut donc disposer d’au moins deux lits d'armatures pour en
arrêter un avant l'appui)
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