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Sommaire
SIPROTEC
Introduction 1
Fonctions 2
Protection machine Montage et mise en service 3
multifonctionnelle
7UM62 Spécifications techniques 4
Annexe A
V4.61
Bibliographie
Manuel
Glossaire
Index
C53000-G1177-C149-4
Remarque
Pour votre sécurité, veuillez lire les consignes et avertissements indiqués dans le préface.
Objectifs de ce manuel
Ce manuel comprend une description des fonctions de l'appareil 7UM62 ainsi que les instructions utiles à son
installation, sa mise en service et son exploitation. On y trouvera en particulier les éléments suivants :
• Informations relatives à la configuration de l'appareil et description des fonctions de l'appareil et des possi-
bilités de réglage → chapitre 2,
• Instructions de montage et de mise en service → chapitre 3,
• Compilation des spécifications techniques → chapitre 4,
• ainsi qu'un résumé des informations les plus importantes pour les utilisateurs expérimentés → annexe A.
Pour les informations générales concernant le fonctionnement et la configuration des appareils SIPROTEC 4,
veuillez vous référer au manuel système SIPROTEC /1/.
Public visé
Applicabilité du Manuel
Ce manuel s’applique aux appareils de protection numérique de type : SIPROTEC 4 Protection machine
multifonctionnelle 7UM62 ; version Firmware V4.6.
Déclaration de conformité
Ce produit est conforme aux dispositions de la Directive du Conseil des Communautés euro-
péennes sur l’alignement des lois des États membres concernant la compatibilité électroma-
gnétique (directive CEM 89/336/CEE) et relative au matériel électrique utilisé dans certaines
limites de tension (Directive de basse tension 73/23/CEE).
Cette conformité a été contrôlée par des tests exécutés par Siemens AG conformément à l'ar-
ticle 10 de la Directive du Conseil en accord avec les standards génériques EN 61000-6-2 et
EN 61000-6-4 pour la directive CEM, et avec le standard EN 60255-6 pour la directive de basse
tension.
Ce produit a été conçu et fabriqué pour être utilisé dans un environnement industriel.
Ce produit est conforme aux normes internationales de la série CEI 60255 et à la réglementa-
tion nationale allemande VDE 0435.
Le produit est autorisé dans les versions suivantes dans le cadre des données techniques UL :
Support complémentaire
Pour toute question concernant l’appareil SIPROTEC 4, veuillez contacter votre représentant Siemens local.
Formations
Les sessions de formation proposées figurent dans notre catalogue de formations. Toute question relative à
ces offres de formation peut être adressée à notre centre de formation de Nuremberg.
Consignes et Les consignes et les avertissements utilisés dans ce manuel doivent être respectés pour ga-
Avertissements rantir votre sécurité et pour assurer à l'appareil une durée de vie normale.
Les avertissements et définitions standards suivantes sont utilisées dans ce manuel :
DANGER
Signifie que des situations dangereuses entraînant la mort, des blessures corporelles graves
ou des dégâts matériels considérables peuvent survenir si les consignes de sécurité ne sont
pas respectées.
Attention
Signifie que des situations dangereuses entraînant la mort, des blessures corporelles graves
ou des dégâts matériels considérables peuvent survenir si les consignes de sécurité ne sont
pas respectées.
Prudence
Signifie que des blessures corporelles légères ou des dégâts matériels pourraient avoir lieu
si les précautions de sécurité correspondantes n'étaient pas observées. Ceci est plus parti-
culièrement valable pour les dégâts pouvant survenir sur l'appareil même ou qui pourraient
en découler sur le matériel protégé.
Remarque
Indique un renseignement important concernant le produit ou une partie du manuel méritant
une attention particulière.
AVERTISSEMENT
Durant le fonctionnement de l’équipement électrique, certaines parties de l'appareil sont inévitablement
portées à des tensions dangereuses.
Une utilisation non conforme peut alors entraîner de graves blessures ou même la mort de personnes ou des
dégâts matériels considérables.
Seul le personnel qualifié est habilité à travailler sur l’installation ou dans les environs des appareils. Ce per-
sonnel doit avoir été familiarisé avec tous les avertissements et toutes les mesures d'entretien décrites dans
ce manuel, ainsi qu'avec les consignes de sécurité.
Les transports, stockage, installation et montage de l'appareil, effectués d'après les recommandations de ce
manuel d'instructions, ainsi que l'utilisation et l'entretien appropriés sont les garants d’un fonctionnement irré-
prochable en toute sécurité de celui-ci.
Il est particulièrement important de respecter les instructions générales d’installation et les règles de sécurité
relatives au travail dans un environnement à haute tension (par exemple DIN, VDE, EN, CEI ou autres règle-
ments nationaux et internationaux).
Conventions typogra- Les polices suivantes sont utilisées pour identifier les concepts porteurs d’informations rela-
phiques et graphiques tives à l’appareil :
Nom de paramètres
Les identificateurs (noms) des paramètres de configuration et des paramètres fonctionnels
visualisables sur l’écran de l’appareil ou sur l’écran du PC (avec DIGSI) sont indiqués en
texte gras normal (caractères de même largeur). De même pour les en-têtes (titres) des
menus de sélection.
1234A
Les adresses de paramètres sont indiquées comme les noms de paramètres. Les adresses
des paramètres dans les vues d'ensemble contiennent le suffixe A, si le paramètre n'est
visible que sous DIGSI avec l'option Afficher autres paramètres.
Etats des paramètres
Les états des paramètres, à savoir les réglages possibles de paramètres visualisables sur
l’écran de l’appareil ou sur l’écran du PC (avec DIGSI) sont indiqués en italique dans le texte.
De même pour les options des menus de sélection.
„Messages“
Ils désignent des informations produites par l'appareil, requises par les autres appareils ou
en provenance des organes de manoeuvre. Ils sont indiqués en texte normal (caractères de
même largeur) et placés entre guillemets.
Pour les diagrammes dans lesquels la nature de l'information apparaît clairement, les conventions de texte
peuvent différer des conventions susmentionnées.
Les symboles graphiques sont également largement utilisés conformément aux normes CEI 60617–12 et CEI
60617–13 ou aux normes dérivées. Les symboles les plus fréquents sont les suivants :
Bistable (RS-Flipflop) avec entrée d'activation (S), entrée de reset (R), sortie
(Q) et sortie inversée (Q)
1 Introduction. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .21
1.1 Fonctionnement général . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .22
1.2 Domaines d'application . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .25
1.3 Caractéristiques. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .28
2 Fonctions. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .35
2.1 Introduction, équipement de référence . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .37
2.1.1 Description fonctionnelle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .37
2.2 Equipement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .39
2.2.1 Instructions de réglage. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .39
2.2.2 Vue d'ensemble des paramètres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .40
2.2.3 Liste d’informations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .41
2.3 Ethernet EN100 Modul . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .42
2.3.1 Description fonctionnelle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .42
2.3.2 Instructions de réglage. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .42
2.3.3 Liste d’informations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .42
2.4 Volume des fonctions. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .43
2.4.1 Description fonctionnelle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .43
2.4.2 Instructions de réglage. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .43
2.4.3 Vue d'ensemble des paramètres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .47
2.5 Données poste (1) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .53
2.5.1 Instructions de réglage. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .53
2.5.2 Vue d'ensemble des paramètres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .59
2.5.3 Liste d’informations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .61
2.6 Changement de jeu de paramètres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .62
2.6.1 Instructions de réglage. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .62
2.6.2 Vue d'ensemble des paramètres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .62
2.6.3 Liste d’informations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .62
2.7 Données poste (2) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .63
2.7.1 Description fonctionnelle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .63
2.7.2 Instructions de réglage. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .63
2.7.3 Vue d'ensemble des paramètres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .64
2.7.4 Liste d’informations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .64
A Annexe. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .541
A.1 Spécifications de commande et accessoires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .542
A.1.1 Spécifications de commande . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .542
A.1.1.1 Clé de commande . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .542
A.1.2 Accessoires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .545
A.2 Schémas d'affectation des bornes. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .549
A.2.1 Boîtier pour montage en encastrement et montage en armoire. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .549
A.2.2 Boîtier pour montage en saillie. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .551
A.3 Exemples de raccordement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .553
A.3.1 Exemples de raccordement 7UM62. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .553
A.3.2 Exemples de raccordement pour interface sonde (thermobox) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .561
A.3.3 Schémas de connexion des accessoires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .562
A.4 Préconfiguration. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .565
A.4.1 Diodes électroluminescentes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .565
A.4.2 Entrée binaire. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .566
A.4.3 Sortie binaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .567
A.4.4 Touches de fonction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .568
A.4.5 Synoptique de base . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .569
A.4.6 Schémas CFC prédéfinis . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .570
A.5 Fonctions dépendantes du protocole de communication . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .571
A.6 Volume fonctionnel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .572
A.7 Vue d'ensemble des paramètres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .577
A.8 Liste d’informations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .594
A.9 Signalisations groupées. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .618
A.10 Vue d'ensemble des valeurs de mesure . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .619
Bibliographie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 623
Glossaire. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 625
Index . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 637
1.3 Caractéristiques 28
La protection multifonctionnelle numérique 7UM62 est équipée d’un microprocesseur performant. Toutes les
tâches, de l’acquisition de grandeurs de mesures à l’émission des commandes aux disjoncteurs et autres
organes de manœuvre, sont entièrement traitées de manière numérique. La structure de base de l’appareil est
représentée à la figure 1-1.
Entrées analogiques
Les entrées de mesures (EM) effectuent un isolement galvanique, transforment les courants et tensions issus
des transformateurs primaires et les convertissent conformément au niveau interne de traitement de l’appareil.
Figure 1-1 Architecture matérielle de la protection machine numérique 7UM62 (configuration maximale)
Cet appareil dispose de 8 entrées de courants et de 4 entrées de tension. 3 entrées de courants situées sur
les deux côtés sont prévues pour les courants de phase. 2 entrées de courant sont équipées de transmetteurs
d'entrée sensibles (ITT) et peuvent mesurer les courants secondaires en mA. 3 entrées de tension détectent
les tensions phase-terre (possibilité de connexion à des tensions composées et à des transformateurs de
tension branchés en V), et la 4ème entrée de tension est réservée à la mesure de tension de déplacement pour
la protection masse stator ou masse rotor.
La partie d'amplification des entrées (EA) présente une haute impédance d’entrée et comporte les filtres né-
cessaires au traitement des valeurs mesurées. Ces filtres sont optimisés pour favoriser la bande passante et
la vitesse de traitement.
La partie de conversion analogique-numérique (AD) à plusieurs canaux dispose d'un convertisseur ΣΔ (22 bit)
ainsi que des mémoires internes pour la transmission de données au microprocesseur.
Système microprocesseur
Dans le système microprocesseur (µC), le logiciel installé est exécuté. Les fonctions essentielles sont :
• le filtrage et le conditionnement des grandeurs mesurées,
• la supervision continue des grandeurs mesurées,
• la supervision des conditions de démarrage des différentes fonctions de protection,
• l'interrogation des valeurs limites et des temporisations,
• le pilotage des signaux pour les fonctions logiques,
• la décision relative aux commandes de déclenchement,
• la signalisation du comportement de protection par LED, écran à cristaux liquides, interfaces série ou relais,
• l'enregistrement des signalisations, des données et valeurs de défauts pour l’analyse des défauts,
• la gestion du système d'exploitation et des fonctions associées comme l'enregistrement de données, l'hor-
loge temps réel, la communication, les interfaces, etc.
Afin que les fonctions de mesure et de protection donnent de bons résultats dans une vaste gamme de fré-
quences, la fréquence réelle est mesurée constamment et la fréquence d'échantillonnage est alors ajustée.
Ceci assure la précision de mesure pour les fréquences de 11 Hz à 69 Hz.
Il faut au moins une grandeur de mesure assez élevée (5 % de la valeur nominale) sur une des entrées de
mesure („Etat de fonctionnement 1“).
Des grandeurs de mesure manquantes ou trop petites ainsi que des valeurs de mesure d'une fréquence de
<11 Hz ou de >70 Hz permet à l'appareil de passer en état de fonctionnement 0“.
ramètres de configuration et de réglage, les messages de fonctionnement et de défaut, les valeurs de mesure
(voir aussi le manuel de description du système SIPROTEC 4 /1/).
Interfaces série
L'interface de commande série sur le panneau avant permet la communication avec un ordinateur muni du pro-
gramme utilisateur DIGSI. Cela permet une utilisation aisée de toutes les fonctions possibles de l'appareil.
L’interface de serie service à l'arriere permet aussi de communiquer avec l’appareil au moyen d’un ordinateur
et du logiciel DIGSI. Ce port est particulièrement approprié pour un câblage permanent de l'appareil à un PC
ou un modem pour la commande à distance. L'interface de service serie à l'arriere peut également être utilisé
pour raccorder une thermobox.
Toutes les données de l’appareil peuvent être transmises via l’interface système vers un système de contrôle-
commande centralisé. Différents protocoles et interfaces physiques sont disponibles et conviennent à de nom-
breuses applications.
Une interface particulière est prévue pour la synchronisation temporelle de l’horloge de l’appareil via une
source de synchronisation externe.
D’autres protocoles de communication peuvent être ajoutés par les modules de communication additionnels.
En fonction du type d'appareil commandé ou de l'équipement, des modules de sortie analogiques peuvent être
connectés aux emplacements (ports B et D) afin d'émettre des valeurs de mesure sélectionnées (0 à 20mA).
Si en revanche un module d'entrée est installé (RS485 ou optique), celui-ci peut être relié à un appareil de
mesure de température externe.
Alimentation
Les unités fonctionnelles décrites sont équipées d’une alimentation ALIM ayant la puissance nécessaire pour
leurs différents niveaux de tension. De brèves baisses de la tension d’alimentation, qui peuvent survenir en cas
de court-circuit dans le système d’alimentation en tension auxiliaire du poste, sont en général compensées par
un condensateur (voir aussi Spécifications techniques).
L'appareil SIPROTEC 4 7UM62 est une protection multifonctionnelle numérique des machines de la gamme
„Protection numérique de machines 7UM6“. Il comprend toutes les fonctions de protection nécessaires à la pro-
tection des générateurs, des moteurs et des transformateurs. Bénéficiant d'un volume fonctionnel adaptable,
la 7UM62 est utilisable pour les générateurs de toute puissance (petit, moyen, grand).
L'appareil remplit les exigences de protection pour les deux cas typiques de couplage :
• Couplage en jeu de barres
• Couplage en bloc
La fonction différentielle de protection intégrée peut être utilisée en tant que protection différentielle de géné-
rateur longitudinale ou transversale, tout comme pour la protection du bloc transformateur, ou encore en tant
que protection différentielle d'ensemble.
Comme le logiciel est échelonnable, il permet un vaste champ d'application. Les progiciels peuvent être choisis
selon l'application. Par exemple, les générateurs de puissance petite à moyenne (env. 5MW) peuvent être pro-
tégés efficacement et entièrement par l'appareil 7UM62.
De plus, cet appareil représente l'unité de base pour la protection de générateurs de taille moyenne et de
grande taille. En combinaison avec l'appareil 7UM61, (un autre appareil de la série 7UM6), toutes les exigen-
ces de terrain peuvent être réalisées, de la plus petite à la plus grande unité de machine. Ainsi, un concept
d'ensemble de protection de secours est réalisable.
Les messages d'exploitation donnent des informations concernant les états du poste et de l'appareil lui-même.
Des grandeurs de mesure et des valeurs dérivées de celles-ci sont affichées durant l'exploitation et peuvent
être transmises via les interfaces.
Les signalisations de l'appareil peuvent être affectées sur un nombre d'indicateurs LED sur le panneau avant
(configurable), être traitées de manière externe via des contacts de sortie (configurables), être liées aux fonc-
tions logiques programmables par l'utilisateur et/ou être émises via les interfaces série (voir ci-dessous la
section Communication).
En cas de défaut du générateur ou dans le réseau, les événements importants et les changements d'état sont
consignés au sein de protocoles de défaut. Les grandeurs instantanées ou efficaces des mesures perturbo-
graphiques peuvent être sauvegardées au choix dans l'appareil et sont ensuite disponibles pour une analyse
de défaut.
Communication
Des interfaces série assurent la communication avec des systèmes externes de supervision, de commande et
de mémorisation.
Un connecteur DSUB à 9 pôles sur le panneau avant sert à la communication locale avec un ordinateur. A
l’aide du logiciel SIPROTEC 4 DIGSI et via l’interface dialogue de toutes les procédures de commande et
d'analyse peuvent être effectuées. Ceci comprend par exemple le réglage et la configuration, la programmation
des fonctions logiques définissables par l'utilisateur, la lecture des messages d'exploitation et de défaut, ainsi
que des valeurs de mesure, la lecture et la visualisation des enregistrements perturbographiques, le lancement
de requête sur les états de l'appareil.
Les interfaces supplémentaires se trouvent, selon le modèle choisi, sur le dos de l'appareil. Ainsi, il est possible
d'effectuer une communication détaillée avec les éléments de commande, d'enregistrement et de mémorisa-
tion :
L'interface service peut être utilisée via des lignes de transmissions de données et permet également une com-
munication via modem. Ainsi, la commande peut être effectuée à distance à partir d'un ordinateur et du logiciel
DIGSI, si par exemple plusieurs appareils doivent être commandés par un PC central.
L'interface système sert à la communication entre l'appareil et un système central de contrôle-commande. Elle
peut être utilisée via des lignes de transmissions de données ou des fibres optiques. Plusieurs protocoles stan-
dardisés sont à la disposition pour réaliser la transmission des données.
• CEI 61850
L'intégration des appareils dans le réseau de communication éthernet 100 Mbit de la technique de contrôle
de processus et d’automatisation peut être effectuée via un module EN100 avec des protocoles conformes
à la norme CEI 61850. Parallèlement à l'intégration de la technique de contrôle des processus, il est possi-
ble d'établir via cette interface une communication DIGSI et une communication inter-équipements avec
GOOSE.
• CEI 60870-5-103
Ce profil permet également l'intégration des appareils dans les systèmes d'automatisation SINAUT LSA et
SICAM.
• Profibus DP
Ce protocole industrielle est utilisé par la technique d'automatisation pour transmettre des messages ou
valeurs de mesure.
• Modbus ASCII/RTU
Ce protocole est utilisé par la technique d'automatisation pour transmettre des messages ou des valeurs de
mesure.
• DNP 3.0
Ce protocole est utilisé par la technique d'automatisation pour transmettre des messages ou des valeurs de
mesure.
• Une sortie analogique (20 x 20 mA) peut également être installée, de manière à afficher les valeurs de
mesure.
1.3 Caractéristiques
Caractéristiques générales
• Isolation galvanique totale et insensibilité aux parasites des commutations de traitement internes des cir-
cuits de mesure, de contrôle et d’alimentation du système par transformateurs de mesure, modules binaires
d’entrée et de sortie et transformateurs de courant continu.
• Dialogue convivial grâce à un panneau de commande intégré ou au moyen d’un ordinateur équipé du logi-
ciel DIGSI.
• Enregistrement des messages de défaut ainsi que des valeurs instantanées ou valeurs efficaces dans le
cadre de la perturbographie.
• Surveillance permanente des grandeurs de mesure ainsi que du matériel et du logiciel de l'appareil.
• Horloge alimentée par pile, synchronisable au moyen d’un signal dédié (DCF77, IRIG B par récepteur sa-
tellite), par une entrée binaire ou l’interface système.
• Statistiques des manœuvres : Enregistrement des statistiques des manœuvres du disjoncteur y compris le
nombre de commandes de déclenchement émises ainsi que les courants coupés cumulés de chaque pôle
du disjoncteur.
• Décomptage des heures de service : Décomptage des heures de service de l'installation protégée sous
charge.
• Outils de mise en service comme par ex. le contrôle de raccordement et de champ tournant, l'affichage de
l'état des entrées/sorties binaires, et un enregistrement perturbographique d’essai.
Protection à maximum de courant à temps constant (I>) avec maintien à minimum de tension
• 2 échelons à temps constant I> et I>> pour les 3 courants de phase (IL1, IL2, IL3) du côté 1 ou côté 2.
• Maintien du démarrage par surintensité I> en cas de manque de tension (par exemple pour les machines
synchrones qui reçoivent leur tension de déclenchement à travers les bornes de connexion).
• Possibilités de blocage, par exemple pour la sélectivité logique avec chaque échelon.
• Possibilité de blocage de l'influence par la tension, à l'aide de la surveillance fusion fusible ou du disjoncteur
de protection pour réducteurs de tension.
• Image thermique lié à la circulation de courant à travers de l'objet à protéger (protection de surcharge avec
fonction mémoire, modèle uni-corps).
• Seuils d'alarmes supplémentaires réglables pour les niveaux thermiques et les niveaux de courant.
• Echelons de déclenchement rapide pour les déséquilibres intenses (utilisable comme protection court-cir-
cuit).
• I> Echelon pour basses fréquences de rotation (par exemple lancement des générateurs avec convertisseur
de démarrage).
Protection différentielle
• Utilisation en tant que protection différentielle de générateur, de moteur ou de transformateur.
• Sensibilité élevée.
• Stabilisation contre les courants de défauts transitoires et stationnaires avec les harmoniques 3 et 5.
• Sélection variable des grandeurs de mesure pour tous les modes d'exploitation habituels.
• Sensibilité élevée.
Protection de sous-excitation
• Mesure sensible et ultraprécise de la puissance active (détection de puissances traînées minimes, même
pour les cos ϕ petits, compensation du déphasage).
• Niveau de longue et de courte durée (effectif lorsque la soupape à fermeture rapide est fermée).
• Surveillance à maximum (P>) ou à minimum (P<) de la puissance active émise avec des seuils réglables
séparément.
Protection d'impédance
• Démarrage par surintensité de courant avec auto-maintien de la sous-tension (pour les machines qui reçoi-
vent leur tension de déclenchement à travers les bornes de connexion).
• 2 échelons d'impédance, 1 échelon de recouvrement (commutable sur l'entrée binaire), 4 échelons tempo-
rels.
• Libération des valeurs de mesure des composantes directes et verrouillage par la composante inverse de
courant.
• Adaptation optimale aux particularités du poste par inclinaison paramétrable de la caractéristique rectangle.
• Distinction claire entre le centre d'antipompage côté réseau et à proximité d'un générateur.
Protection fréquencemétrique
• Surveillance à minimum de fréquence (f<) et/ou à maximum de fréquence (f>) avec 4 seuils de fréquence
et temporisations réglables séparément.
Protection de surexcitation
• La caractéristique par défaut ou de déclenchement peut être choisie pour la représentation de la sollicitation
thermique.
• Surveillance à maximum de fréquence (df/dt>) et/ou à minimum de fréquence (-df/dt<) avec 4 seuils de fré-
quence et temporisations réglables séparément.
Saut de vecteur
• Détection de la tension de déplacement par mesure au transformateur de point neutre/mise à terre ou par
calcul à partir des tensions phase-terre.
• Détection sensible du courant de terre, au choix avec ou sans détermination directionnelle par composantes
homopolaires (I0, U0).
• Surveillance du circuit de mesure qu'un courant minimal circule en cas d'utilisation comme protection masse
rotor.
• Analyse de l'harmonique 3 dans la tension au point neutre ou à l'enroulement en triangle ouvert du transfor-
mateur mis à terre.
• En total, avec la protection de 90% de la masse stator, on obtient une protection de l'enroulement statorique
(100% zone de protection).
• Utilisation pour des différentes fonctions comme la surveillance du courant statorique, la surveillance quel-
conque du courant de terre et utilisation en tant que protection de courant ondulé pour la détection des
défauts dans les stocks.
• Détection des courts-circuits entre spires dans les générateurs par mesure de la tension de déplacement
par rapport au point neutre du générateur.
• Couplage capacitif symétrique d'une tension alternative de fréquence du réseau dans le circuit d'excitation.
• Calcul des résistances de défaut sur la base des facteurs d'impédance de terre complexes.
• Le démarrage du moteur n’est autorisé que si le rotor dispose des réserves thermiques suffisantes pour réa-
liser un démarrage complet.
• Possibilité de mise hors service du blocage de démarrage de moteur si un démarrage d’urgence est deman-
dé.
• Limitation des dommages en cas d'un enclenchement involontaire d'un générateur en arrêt par l'actionne-
ment rapide du disjoncteur du générateur.
• Surveillance de l'état fonctionnel et de la tension ainsi que le “Fuse-Failure-Monitor” (surveillance fusion fu-
sible) constituent les critères de libération.
Sorties analogiques
• Saisie des températures ambiantes ou du fluide de refroidissement quelconques à l'aide des thermobox et
d'une sonde de température externes.
• Possibilité de changer l'ordre des phases par paramètres (statique) et entrées binaire (dynamique).
• Schémas librement programmables permettant la réalisation des liaisons entre les informations internes et
les informations externes de l’appareil.
• Toutes les fonctions logiques classiques (ET, OU, NOT, OU exclusif, etc.).
• Traitement de valeurs de mesure : élimination du signal de niveau 0, extension d’une courbe caractéristique
et surveillance du live-zero.
• Enclenchement et déclenchement manuel des organes de manœuvre via les touches de commande, les
touches fonctionnelles programmables, via l'interface système (par exemple de SICAM ou LSA) ou via l'in-
terface de commande (à l'aide d'un ordinateur et du logiciel DIGSI).
Convertisseur de mesure
• Si les trois convertisseurs de mesure se trouvant dans l'appareil ne sont pas utilisés par les fonctions de
protection, ils peuvent également servir au couplage de signaux analogiques (±10V, ±20mA).
• Surveillance des circuits secondaires des transformateurs de courant et de tension par contrôle de symétrie.
Sur la base des informations suivantes, vous pouvez en outre décider auxquelles fonctions proposées vous
souhaitez avoir recours.
2.2 Equipement 39
Dans les chapitres suivants, seront expliquées les différentes fonctions protectrices supplémentaires, et
quelques conseils seront donnés sur les valeurs à choisir.
Générateur
Les exemples de calcul s'appuient sur deux systèmes de puissance de référence, chacun correspondant à un
mode de couplage type: raccordement du générateur directement sur le jeu de barres ou via un transforma-
teur élévateur, "raccordement bloc". La configuration par défaut suppose une utilisation pareille. L'affectation
des grandeurs de mesure au côté 1 ou au côté 2 est défini dans la figure suivante.
Transformateur
Moteur
Les spécifications techniques supplémentaires se trouvent près des réglages fonctionnels des différentes pro-
tections.
Les valeurs calculées sont des valeurs de référence, en relation avec l'appareil choisi, et peuvent être modi-
fiées directement sur place.
Nous recommandons l'utilisation du logiciel DIGSI pour l'adaptation exhaustive du paramétrage au besoin uti-
lisateur. Dans ce cas, il est possible de paramétrer en valeurs primaires (HT) ou secondaires (BT). La tran-
scription en valeurs primaires du 7UM62 s'effectue à partir des caractéristiques nominales de l'objet protégé
(p.ex. IN, G; UN, G; SN, G). L'avantage est qu'un préréglage typique des fonctions de protection, indépendamment
du système de puissance, est possible. Les rubriques Données poste (1) ou Données poste (2), com-
prennent les paramètres spécifiant le système de puissance et à partir desquels la conversion primaire <-> sec-
ondaire est effectuée dans la programme (conversion par "clic" sur l'icône associée). Les formules nécessaires
à l'ensemble des conversions se trouvent dans le logiciel DIGSI.
2.2 Equipement
L'appareil peut émettre une série de messages généraux concernant le poste ou lui même. Ces messages fig-
urent dans la vue d'ensemble suivante. La plupart des paramètres s'expliquent d'eux-mêmes. Les particularités
sont expliquées ci-après:
Réinitialisation mémoire : Une réinitialisation mémoire s'effectue après l'initialisation de l'appareil via DIGSI.
Redémarrage: Un redémarrage se produit apès le chargement du jeu de paramètres ou suite à une réinitiali-
sation.
La mémorisation des signalisations allouées aux diodes électroluminescentes (LEDs) et la mise à disposition
des signalisations spontanées peuvent êtres conditionnées (rendues dépendantes) par l'émission d'un ordre
de déclenchement de l'appareil. Ces signalisations ne sont dans ce cas pas générées lorsqu'une ou plusieurs
fonctions de protection ont démarré – suite à la présence d'un défaut - sans donner lieu à l'émission d'une com-
mande de déclenchement du 7UM62 (cas, par exemple, de l'élimination du défaut par une autre protection in-
stallée à l'extérieur de la zone de protection). Les signalisations émises ne concernent dès lors que les défauts
se produisant dans sa propre zone de protection.
Affichage de défauts
Pour le dernier défaut, il est possible de déterminer si les LEDs mémorisées et, le cas échéant, les messages
de défaut spontanés affichés à l'écran doivent être affichés suite à ce nouveau démarrage ou uniquement suite
à une nouvelle commande de déclenchement. Afin de déterminer le mode d'affichage souhaité, sélectionnez
dans le menu PARAMÈTRES le sous-menu Appareil. A l'adresse 610 AFFICH. DEFAUTS sont proposées les
deux options Sur détection et Sur déclench. („No trip - no flag“).
Dans le cas d'appareils à écran graphique, vous pouvez, en réglant le paramètre 611 SIGN.SPONTAN., spéci-
fier si une signalisation de défaut spontanée doit apparaître automatiquement à l'écran (Oui) ou non (Non).
Quant aux appareils à écran texte, ces signalisations sont toujours affichées suite à l'apparition d'un défaut
réseau.
Un nouveau démarrage de la protection réinitialise en règle générale toutes les diodes électroluminescentes
afin d'assurer que seul le défaut le plus récent est affiché. A l'adresse 615 Tmin active LED, vous pouvez
alors régler un temps d'attente (par exemple), pendant lequel les LED ne sont pas réinitialisées. Après expira-
tion de ce temps d'attente, il est possible d'effectuer une réinitialisation des LED. Toutes les informations sont
affectées entre elles via la porte logique OU.
A la mise sous tension d'un appareil doté d'un écran à 4 lignes, les valeurs de mesure sont affichées. A l'aide
des touches fléchées situées sur le panneau avant de l'appareil, il est possible de sélectionner différentes
représentations graphiques des valeurs de mesure dans la synoptique de base. La page initiale de la synop-
tique de base affichée suite au démarrage peut être sélectionnée à l'aide du paramètre 640 Page dém
synop.. Les représentations des mesures disponibles sont listées dans l'annexe.
Pour l'utilisation du module d'interface système éthernet (CEI 61850, Ethernet EN100 Modul), aucun par-
amétrage n'est nécessaire. Si l'appareil dispose bien d'un tel module suivant MLFB, il sera préconfiguré au-
tomatiquement sur Port B comme interface disponible.
L'appareil 7UM62 dispose de nombreuses fonctions de protection et de fonctions complémentaires. Les pos-
sibilités du matériel et du firmware sont adaptées à ces fonctions. Certaines règles sont à observer vis-à-vis
de l'utilisation des entrées de courant et de tension de terre ITT et UT. Une entrée ne peut pas être utilisée en
même temps pour l'acquisition de différentes grandeurs de mesures, comme par exemple pour la réalisation
simultanée de la protection masse rotor et de la protection masse stator. Une vue d'ensemble des entrées aux-
quelles les fonctions de protection ont recours est présentée au chapitre 2.4.2.
En outre, les fonctions de commande peuvent être ajustées en fonction de l'installation. Les fonctions
présentes au sein de l'équipement sont désactivables ou réactivables par configuration (de même les interac-
tions entre fonctions sont ajustables par ce biais). Les fonctions non utilisées sont ainsi masquées.
Les fonctions de protection et les fonctions complémentaires présentes au sein de l'appareil peuvent être con-
figurées comme Disponible ou Non disponible. Pour certaines fonctions, il est possible de choisir égale-
ment entre plusieurs alternatives (voir explications plus loin)
Les fonctions configurées comme non disponibles ne sont pas traitées dans le 7UM62 : aucune signali-
sation, ni aucun réglage afférent (fonctions, valeurs limites) ne seront affichés ni pris en compte.
Les paramètres de configuration peuvent être saisis avec un ordinateur équipé du programme DIGSI, via l'in-
terface utilisateur située sur le panneau frontal de l'appareil ou l'interface de service sur la face arrière. L'utili-
sation est décrite plus précisément dans le manuel du système SIPROTEC 4 /1/.
Le mot de passe n° 7 (pour jeu de paramètres) est nécessaire pour pouvoir procéder à la modification des par-
amètres de configuration dans l’appareil. Sans mot de passe, vous pouvez consulter les réglages, mais vous
ne pouvez ni les modifier ni les transmettre à l'appareil.
Le volume fonctionnel et les options associées peuvent être ajustés selon le mode d'utilisation à l'aide de la
boîte de dialogue Volume fonctionnel.
Remarque
Les fonctions et préréglages disponibles dépendent du type d'appareil (pour plus de détails, voir l'annexe A.1).
D'ailleurs, à cause de quelques limitations du matériel, un certain nombre de combinaisons de fonctions pro-
tectrices n'est pas réalisable (voir chapitre 2.4.2).
Particularités
La plupart des paramètres s'expliquent d'eux-mêmes. Les particularités sont expliquées ci-après.
Si vous souhaitez utiliser la fonction de commutation de groupe de paramètres, réglez le paramètre situé à
l'adresse 103 PERMUT.JEUPARAM sur disponible. Dans ce cas, vous disposez de deux jeux de paramètres de
réglage différents que vous pourrez permuter rapidement et confortablement en cours d'exploitation (voir aussi
section 2.6). En réglant ce paramètre sur Non disponible, seul un groupe de paramètres est accessible et
configurable.
Le paramètre 104 PERTURBOGRAPHIE permet de déterminer si les Val. instantan. ou les Val.
efficaces doivent être sauvegardées dans l'enregistrement perturbographique. Un enregistrement des
Val. efficaces prolonge le temps à disposition pour cet enregistrement d'un facteur de 16.
Vous pouvez en outre déterminer pour certaines fonctions de protection quelles entrées de mesure de l'appa-
reil (côté 1 ou côté 2) doivent leur être assignées ; pour d'autres fonction de protection, l'assignation de ces
entrées est fixée à l'avance (voir tableau 2-1).
Il est ainsi possible à l'adresse 112 Prot. maxI I> d'effectuer ce choix pour l'échelon I> de la protection
temporisée de surintensité (= Côté 1, Côté 2 ou Non disponible).
Pour l'échelon de surintensité I>> de la protection de surintensité, vous pouvez à l'adresse 113 Prot. maxI
I>> déterminer, si cet échelon doit travailler Non-dir. côté 1 ou Non-dir. côté 2 ou Dir. côté 1
ou Dir. côté 2. En choisissant Non disponible, vous pouvez supprimer cet échelon de surintensité.
Pour la protection à maximum de courant à temps dépendant 114 Ip inv(51C/51V), le paramètre permet
de spécifier la norme de référence des caractéristiques de déclenchement (CEI ou ANSI). Cette fonction se
laisse aussi assigner au choix au côté 1 ou au côté 2 (= CEI Côté 1, ANSI Côté 1, CEI Côté 2, ANSI
Côté 2). En choisissant Non disponible, vous pouvez supprimer la protection à maximum de courant à
temps dépendant.
Le tableau suivant indique l'affectation des entrées de l'appareil aux fonctions de protection. Ces dépendances
doivent être prises en compte lors du travail de configuration du poste. Ceci concerne l'entrée UT, les deux
entrées de courant sensibles Itt1, Itt2 et les 3 entrées de transducteur de mesure (CM). Si par exemple l'entrée
UT est utilisée par la fonction de protection masse stator, elle n'est alors plus disponible pour la protection
masse rotor (R, fn). Les mêmes interdépendances sont valables pour les entrées de transducteur de mesure.
Elles ne peuvent être utilisées que par une seule fonction à la fois. Si aucune fonction de protection n'utilise
les CMs, ceux-ci sont à disposition pour une exploitation universelle par les modules de mesure dans le CFC.
Pour la protection différentielle, vous déterminez à l'adresse 120 PROT. DIFF. le type de l'objet à protéger
(Générat./Moteur ou Transfo triph.) ou vous configurez avec Non disponible que cette fonction
ne sera pas disponible.
Figure 2-3 Utilisation en tant que protection différentielle d'ensemble (Over all)
Pour l'application suivante, vous devez régler dans les Données poste-1 les données du générateur sur les
mêmes valeurs que celles du transformateur du côté 2 :
Pour l'application suivante, configurer dans l'appareil A la protection différentielle sur Générat./Moteur,
dans l'appareil B sur Transfo triph.. De plus, vous devez régler dans les Données poste-1 les données
du générateur sur les mêmes valeurs que celles du transformateur du côté 2 :
Pour la protection de défaut terre, vous choisissez à l'adresse 150 MASSE STATOR entre les options Non-
dir.avec U0, N-dir av. U0&I0 et Directionnel, à moins que vous ne configuriez l'ensemble de la
fonction comme Non disponible. Dans le premier cas, seule la tension de décalage sera prise en compte
(applicable en cas de raccordement du générateur via transformateur élévateur). Dans le deuxième cas, l'éval-
uation est effectuée sur la tension de décalage UT ainsi que sur le courant de terre (ou la différence de courant
entre le courant du point neutre et la somme d'un transformateur d'enveloppe de câble, pour un système en
couplage jeu de barres avec des résistances à basse impédance commutables, au point neutre). Dans le tr-
oisième cas, la direction du courant de terre est prise en compte; ceci permet de distinguer les défauts machine
des défauts réseau en cas de couplage direct de la machine au jeu de barres (dans les cas où l'analyse des
amplitudes de la tension de décalage UT et du courant de terre n'est pas suffisante pour discriminer le défaut).
Le paramètre 151 TERRE SENSIBLE permet de déterminer quelle entrée doit être utilisée pour la mesure du
courant de terre (avec Itt1 ou avec Itt2).
Le paramètre 170 DEFAILL. DISJ. détermine si la protection contre défaillance disjoncteur doit être effective
sur le Côté 1 ou sur le Côté 2.
Si le 7UM62 est équipé de sorties analogiques et que vous souhaitez les utiliser, vous pouvez déterminer aux
adresses 173, 174, 175 et 176 quelles valeurs de mesure parmi celles proposées sont assignées à quelles
sorties analogiques. La totalité des paramètres des sorties analogiques est accessible aux adresses 7301 à
7308.
L'appareil requiert un certain nombre de données du réseau et de l’installation pour pouvoir adapter ses fonc-
tions à ces paramètres. Ceci comporte par exemple les données nominales de l'appareil et des transforma-
teurs, la polarité et le raccordement des grandeurs de mesure, les propriétés des disjoncteurs de puissance et
comparables. En outre, quelques paramètres fonctionnels sont assignées globalement aux fonctions et non
pas à une fonction protectrice, contrôlante ou surveillante concrète. Ces Données poste-1 sont expliquées
dans la section suivante.
Généralités
Vous pouvez modifier les données de poste 1 à l'aide de DIGSI via un ordinateur et l'interface de commande
ou de service.
Dans DIGSI, faites un double clic sur Paramétrer pour afficher les options disponibles.
A l'adresse 201 PN TC ->OBJ C1, il est demandé quelle orientation ont les transformateurs du côté poste 1,
c'est à dire quelle est la position du point neutre du transformateur en rapport avec l'objet à protéger. L'adresse
210 PN TC ->OBJ C2 décrit l'orientation des transformateurs de courant du côté 2. Ce réglage détermine la
direction de mesure de l'appareil (PN TC ->OBJ C2 = Oui = aval = direction de la puissance). La figure suiv-
ante illustre le mode de définition, ce principe s'appliquant également dans le cas où il n'a pas de transforma-
teurs de courant au point neutre.
Figure 2-6 Position des points neutres des jeux de transformateurs de courant S1 et S2 - Adresses 201 et 210 -
La connexion du transformateur de courant présente une particularité si elle est utilisée comme protection dif-
férentielle transversale pour des générateurs ou des moteurs. Dans ce cas, tous les courants rentrent dans
l’élément à protéger en exploitation normale, soit dans le sens inverse des autres applications. Par con-
séquent, une polarité „erronée“ doit être définie pour un jeu de transformateurs de courant. Les phases par-
tielles des enroulements de la machine correspondent ici aux „côtés“.
Un exemple est illustré sur la figure suivante. Bien que, sur les deux jeux de transformateurs de courant, les
points neutres soient orientés vers l'équipement à protéger, le réglage opposé est choisi ici pour le „côté 2“ :
PN TC ->OBJ C2 = Non.
Figure 2-7 Orientation des transformateurs de courant en cas de protection différentielle transversale —
Exemple
Les informations relatives aux courants nominaux primaires et secondaires des transformateurs de courant du
côté 1 sont introduites respectivement aux adresses 202 IN-PRIM TC C1 et 203 IN-SEC TC C1. Assurez
vous que le courant nominal secondaire du transformateur de courant corresponde au courant nominal réglé
sur l’appareil, sinon l’appareil calcule des données primaires erronées..
Les informations relatives aux courants nominaux primaires et secondaires des transformateurs de courant du
côté 2 sont introduites respectivement aux adresses 211 IN-PRIM TC C2 et 212 IN-SEC TC C2. Assurez
vous que le courant nominal secondaire du transformateur de courant corresponde au courant nominal réglé
sur l’appareil, sinon l’appareil calcule des données primaires erronées..
Angle de correction A0
Il est particulièrement important, pour la protection de retour de puissance, de corriger les erreurs angulaires
des transformateurs de courant/tension, puisqu'il résulte une puissance active minime d'une grande puissance
apparente (pour les cos ϕ petits).
L'adresse 204 CORRECT. A0 permet de spécifier un angle de correction constant pour les transformateurs de
courant du côté 2.
La différence d'erreur angulaire Δϕ entre les transformateurs de courant et de tension est alors cruciale. Le
facteur correctif correspond à la somme des moyennes des erreurs angulaires des transformateurs de courant
et de tension. La détermination de la valeur de correction est possible lors de la mise en service avec la
machine (voir chapitre Montage et mise en service).
Pour la conversion du courant de terre Itt en grandeurs primaires, l'appareil a besoin de connaître le rapport
de transformation primaire/secondaire du transformateur du courant de terre. Pour l'entrée 1, le rapport de
transformation se règle à l'adresse 205 FACTEUR ITT1, pour l'entrée 2 à l'adresse 213 FACTEUR ITT2.
Les informations relatives aux tensions nominales primaires et secondaires (grandeurs composées) des trans-
formateurs de tension sont introduites respectivement aux adresses 221 Un PRIMAIRE et 222 Un
SECONDAIRE.
Connexion UT
Le paramètre 223223UT raccordé UT vous permet de définir le type de tension, raccordée à l'entrée UT.
L'appareil en déduit ensuite le traitement approprié. L'entrée UT est utilisée soit pour les différentes fonctions
de protection masse stator soit pour la protection masse rotor d'après la méthode de mesure à frequence nom-
inale (voir section 2.34). Le tableau suivant illustre les interdépendances entre les fonctions de protection.
Tableau 2-2 Options de paramétrage et effet sur les fonctions de protection utilisant l'entrée UT
Réglage pour 90% protection Protection masse 100% protection Protection masse Protection contre
masse stator stator avec la masse stator (20 rotor (R, fn) court-circuit
Un
3ème harmoni- Hz) entre spires
SECONDAIRE
que
(Adr. 223) (section 2.28) (section 2.30) (section 2.31) (section 2.34) (section 2.33)
non connecté U0 est calculée Sur la base de la
(exact : √3 U0) tension calculée
U0, la 3ème har-
monique est déter- – – –
minée (seule U0
3. harm > seuil est
utilisable).
Résist. charge U0 est calculée L'entrée UT est
– – –
(exact : √3 U0) traitée
quelconque L'entrée UT est
traitée (par ex. pro-
– – – –
tection de défaut
terre)
Triangle ouvert L'entrée UT est L'entrée UT est L'entrée UT est
– –
traitée traitée traitée
Rotor U0 est calculée L'entrée UT est
– – –
(exact : √3 U0) traitée
TT point neutre L'entrée UT est L'entrée UT est L'entrée UT est
– –
traitée traitée traitée
Prot.Déf.Enr. U0 est calculée Sur la base de la L'entrée UT est
(exact : √3U0) tension calculée traitée
U0, la 3ème har-
monique est déter- – –
minée (seule U0
3. harm > seuil est
utilisable).
Rapport de transformation UT
Pour la conversion de la tension de décalage UT en grandeur primaire, l'appareil a besoin du rapport de trans-
formation primaire/secondaire du transformateur qui fournit la tension UT. Sauf pour la protection masse rotor,
le paramètre 224 FACTEUR UT est effectif pour les fonctions de protection, qui d'après le tableau 2-2, agissent
directement sur l'entrée UT. Pour le paramètre 224 FACTEUR UT, on a en général :
Qui comporte Utransf, prim, la tension primaire (normalement tension phase-terre) et UT, sec, la tension de déca-
lage secondaire, amenée à l'appareil. Lors d'une utilisation d'un diviseur de tension, son quotient entre de la
même manière dans le calcul. En ce qui concerne l'exemple de raccordement via un transformateur élévateur
du chapitre 2.1 (cf figure associée 2-1 „Raccordement sur transformateur élévateur“), il en résulte, avec les
données spécifiées et un quotient diviseur de tension de 1:5
Le paramètre 225 indique à l'appareil le facteur d'adaptation entre la tension de phase et la tension de déca-
lage. Ces données sont importantes pour la surveillance des grandeurs de mesure.
Si le jeu de transformateurs de tension dispose d'enroulements t-n et que ceux-ci sont branchés à l'appareil
(entrée UT), il faut l'introduire à l'adresse 223 (voir plus haut). Comme normalement, la conversion des trans-
formateurs de tension est :
en cas de tension Utn connectée, le facteur Uph/Utn (tension secondaire, adresse 225 Uph/Udelta TP) cor-
respond à 3/√3 = √3 = 1,73. Pour d'autres rapports de transformation, par exemple lors de la formation d'une
tension de déplacement à l'aide d'un jeu de transformateurs intercalé, il faut adapter ce facteur.
Si, lors de la configuration de la protection différentielle, un transformateur a été choisi comme objet à protéger,
le paramètre 241 UN ENROUL. C1 devient visible dans les données poste 1. Ce qui détermine la tension nom-
inale primaire du côté 1 de l’objet à protéger transformateur.
Le paramètre 242 POINT NEUTRE C1 détermine le type de régime du point neutre (mis à la terre; isolé)
du côté 1. Ce qui a une incidence sur la supervision des valeurs de mesure (surveillance de la somme des
courants) et influence également le contrôle de l'indice de couplage et le traitement du courant homopolaire
pour la protection différentielle de transformateur.
Le réglage isolé peut être sélectionné, si le point neutre est isolé de la terre. Si une bobine de Petersen ou
un coupe-circuit de surtension sont branchés dans le point neutre du transformateur, le réglage mis à la
terre doit être entrepris. De même dans le cas d'un raccordement à la terre de basse impédance ou rigide
du point neutre.
Les paramètres 243 UN ENROUL. C2 et 244 POINT NEUTRE C2 déterminent la tension nominale ou le
régime du point neutre pour le côté 2 du transformateur.
Les paramètres 246 IND COUPLAGE C2 permettent d'introduire l'indicatif de l'indice de couplage correspon-
dant au côté 1 du transformateur. Il n'est pas nécessaire d'indiquer ici si le branchement est effectué en trian-
gle, en étoile ou en zigzag.
La puissance apparente nominale du transformateur est introduite à l'adresse 249 SN TRANSFO. Les courants
nominaux en sont déduits pour les côtés 1 et 2 comme suit :
Ces courants nominaux ne sont exploités que dans la protection différentielle et peuvent être différents des
valeurs nominales du générateur.
Pour les fonctions de protection à maximum de courant (sections 2.8, 2.9, et 2.10) ainsi que pour la protection
contre défaillance disjoncteur, l'assignation des côtés peut être librement choisie (côté 1 et côté 2). Une fois la
protection différentielle réglée sur 120 Transfo triph., les normalisations suivantes sont valables dans
DIGSI les réglages de protection primaire.
Paramètres de réglage :
Ces normalisations sont valables pour l'application transformateur ou protection globale (voir section 2.4.2,
figure 2-3 „Application de la protection différentielle de bloc“ et figure 2-4 „Application de la protection différen-
tielle de transformateur“).
Paramètres de réglage :
La formule ci-dessus est également utilisée dans le logiciel de commande DIGSI pour la normalisation pour le
réglage de protection primaire des fonctions de protection à maximum de courant (sections 2.8, 2.9, et 2.10)
ainsi que pour la protection contre défaillance disjoncteur dont l'assignation à un côté (côté 1 et côté 2) peut
être librement choisie. La normalisation est effective si la protection différentielle est réglée sur 120 Non
disponible ou sur Générat./Moteur dans le volume fonctionnel. Elle est valable aussi bien pour le côté
1 que pour le côté 2.
Le régime du point neutre est réglé aux adresses 242 POINT NEUTRE C1 et 244 POINT NEUTRE C2. Pour
la protection de générateur, régler sur isolé. Ceci est également valable quand le point neutre du générateur
est branché à une résistance de charge. Sauf les machines à basse tension mises à la terre de manière rigide.
Fréquence nominale
La fréquence nominale du réseau peut être définie à l’adresse 270 FREQUENCE NOM.. La valeur de ce para-
mètre, qui est réglée en usine en fonction du type d'appareil commandé, ne doit être adaptée que si l'appareil
commandé ne correspond pas à la fréquence du réseau dans lequel il est placé.
L’adresse 271 SUCCESS. PHASES permet de modifier le réglage par défaut (L1 L2 L3 pour un champ tour-
nant droit) si votre poste présente en permanence un champ tournant gauche (L1 L3 L2). Une modification
temporaire du sens de rotation peut être effectuée par entrée binaire (voir chapitre 2.47).
Mode de fonctionnement
Le paramètre 272 TOPOLOGIE permet de régler si le générateur à protéger doit être exploité en Transfo
élévat. ou en Raccord.JdB. Ceci est important pour la protection masse stator et pour la protection de sur-
intensité à temps dépendant (avec prise en compte de la baisse de tension), puisque selon le mode d'utilisa-
tion, différentes tensions sont considérées (voir „Prise en compte de la baisse de tension de tension“ au
chapitre 2.10).
ATEX100
Le paramètre 274 ATEX100 permet de satisfaire les exigences PTB vis à vis des modèles thermiques. Dans
le cas d'un réglage Oui, chaque modèle thermique du 7UM62 est sauvegardé en cas d'une perte de tension
auxiliaire. Au retour de la tension d'alimentation, les modèles thermiques recommencent à fonctionner avec les
valeurs mémorisées. En cas de réglage sur Non, les valeurs d'échauffement calculées pour toutes les images
thermiques sont remises à zéro en cas d'interruption de la tension auxiliaire.
A l'adresse 280 se règle la durée minimale de la commande de déclenchement T DECL. MIN. Elle s'applique
à toutes les fonctions de protection associées à un déclenchement.
Le paramètre 281 I> DISJ. FERME permet de définir le seuil de la supervision du courant de transit. Ce
paramètre est utilisé pour le calcul de la somme des heures de fonctionnement, et par la protection de sur-
charge. Dès que cette limite de courant est dépassée, le disjoncteur de puissance est considéré comme fermé,
et le poste en service. A l'aide de ce critère, la protection de surcharge fait la différence entre arrêt et fonction-
nement de la machine à protéger.
Convertisseur de mesure 1
Le convertisseur de mesure 1 est prévu pour la protection de tension continue/de courant continu ou pour la
protection masse rotor 1-3 Hz (Ucommande). Suivant l'application concernée, le paramètre 295 CONVERTISSEUR
1 permet de choisir entre 10 V, 4-20 mA ou 20 mA. Dans le premier cas, la plage de mesure s'étend de –10
V à +10 V. L'interface 4-20 mA est concue pour une exploitation respectant le signe mathématique, cad qu'un
courant de 12 mA correspond à une grandeur d'entrée de 0. Quand le courant est < 2 mA, il est considéré qu'il
y a présence de coupure de filerie. La signalisation de défaut retombe à partir du moment où le courant est
> 3 mA. L'alternative 20 mA permet de définir une plage de mesure allant de –20 mA à +20 mA.
Figure 2-9 Relation entre la valeur de mesure restituée par le convertisseur de mesure CM 1 et la gran-
deur "dérivée" pour un réglage 4-20 mA
Convertisseur de mesure 2
Le convertisseur de mesure 2 est prévu pour la protection de surcharge ou la protection masse rotor 1-3 Hz
(Ucommande). Il permet, en combinaison avec des sondes de température et des convertisseurs de mesure (ex-
ternes) l'introduction d'une température ambiante ou de la température de l'agent de refroidissement. L'appa-
riement avec le convertisseur de mesure placé en amont peut être sélectionné à l'adresse 296
CONVERTISSEUR 2, avec le choix entre les alternatives standards 10 V, 4-20 mA ou 20 mA.
Convertisseur de mesure 3
Le convertisseur de mesure 3 est prévu pour la protection de sous-excitation, c'est pourquoi il est considéré
comme une entrée de tension (10 V). La tension d'excitation peut être conduite vers le convertisseur de mesure
via un diviseur de tension. Si de fortes harmoniques recouvrent la tension continue d'excitation (par ex. à cause
d'une commande par thyristor), il est recommandé de se servir du filtre numérique intégré et de sélectionner à
l'adresse 297 CONVERTISSEUR 3 l'option avec filtre.
Les adresses suivies d'un „A“ ne peuvent être changées que par l'intermédiaire de DIGSI dans "Autres para-
mètres“ .
Les réglages par défaut effectués suivants les besoins type du marché considéré sont affichés dans le tableau.
La colonne C (Configuration) indique le courant nominal secondaire du réducteur de courant correspondant.
Deux jeux de paramètres différents peuvent être définis pour les réglages fonctionnels de l'appareil. Il est pos-
sible de permuter en cours d'exploitation via le panneau de commande, via l'entrée binaire (si elle est affectée
en conséquence), via l'interface de commande et de service à partir d'un ordinateur ou via l'interface système.
Un jeu de paramètres comporte les valeurs de paramètres de toutes les fonctions pour lesquelles (voir chapitre
2.4) l'option Disponible a été sélectionnée lors de la configuration du volume fonctionnel. Dans l'appareil
7UM62, deux jeux de paramètres indépendants l'un de l'autre sont possibles (jeu A et B). Ils couvrent le même
ensemble fonctionnel, mais peuvent contenir des valeurs de réglage différentes.
Si, de différentes valeurs de réglages sont imposées par le mode d'emploi, p.ex. aucours d'une utilisation
générateur/moteur dans une centrale électrique à accumulation par pompage, elles sont mémorisées dans les
jeux de paramètres et sauvegardées dans l'appareil. Dépendant du mode de fonctionnement, le jeu de para-
mètres correspondant est activé. En général, ceci passe par l'entrée binaire.
Si vous n'avez pas besoin de la fonction de commutation, vous ne définissez que le groupe de réglage A
proposé par défaut. Le reste de ce paragraphe est alors sans importance.
Généralités
La section „Installation et Connexions“ du chapitre 3 vous montre comment interchanger les jeux de paramè-
tres de l'extérieur, à travers l'entrée binaire.
Les données générales (Données poste-2) comportent des paramètres attribués en commun aux fonctions,
et non pas à une fonction particulière. Les paramètres mentionnés dans Données poste-2 sont commuta-
bles avec le jeu de paramètres.
Jeux de paramètres
Deux jeux de paramètres indépendants l'un de l'autre sont disponibles au sein de l'appareil 7UM62 (jeu A et
B). Ils couvrent le même ensemble fonctionnel, mais peuvent contenir des valeurs de réglage différentes.
Généralités
Afin de déterminer les données générales dépendant de groupes (Données poste-2), sélectionnez dans le
menu PARAMETRES le Jeu A (Jeu de paramètres A) et dans celui-ci Données poste-2. Vous trouverez
l'autre jeu de paramètres sous l'option Jeu B.
A l'adresse 1108 PUIS. ACTIVE, le signe de la puissance active pour l'exploitation normale (Générateur =
Remise ou Moteur = réception) est défini et peut être ajusté en fonction du mode d'exploitation, sans devoir
changer le câblage du poste.
La protection à maximum de courant à temps constant est utilisée en tant que protection de réserve pour l'objet
à protéger ou des réseaux, lorsque des défauts localisés sur ces réseaux ne sont pas éliminés à temps, ce
qui pourrait par la suite affecter l'objet protégé.
L'appareil de protection 7UM62 permet d'affecter la protection de surintensité temporisée aux transformateurs
d'entrée du côté 1 ou du côté 2. Ce choix est effectué lors de la configuration (voir section 2.4).
Les courants passent d'abord par un filtre numérique de manière à ce que seule la composante fondamentale
soit exploitée. Ainsi, la mesure est insensible envers les phénomènes transitoires en cas de défaut et envers
les courants de courts-circuits déplacés (courant continu).
Le courant de court-circuit des générateurs qui recoivent leur tension de déclenchement à travers les bornes
de connexion, diminue rapidement (il lui manque le courant d'excitation) lors d'un défaut proche (donc dans le
générateur ou dans la zone de transformateur en bloc). Après quelques secondes, il dépasse le seuil de dé-
marrage de la protection de surintensité temporisée. Afin d'éviter la retombée de la mise en route, on surveille
au sein de la fonction I> la composante directe de la tension. Cette dernière est utilisée comme critère supplé-
mentaire pour identifier un court-circuit. L'influence du manque de tension peut être désactivée et peut être
rendue ineffective par entrée binaire.
Echelon I>
Chaque courant de phase du côté 1 ou 2 (selon la configuration) est comparé individuellement avec la valeur
de réglage commune I> et signalé en cas de dépassement. Au bout de la temporisation correspondante T I>,
la matrice reçoit un signal de déclenchement. Le seuil de retombée est de 95 % du seuil de démarrage (à la
livraison de l'appareil), mais cette valeur peut être augmentée pour des applications spéciales.
L'échelon I> possède une fonction à minimum de tension (peut être désactivé), qui maintient, pour une durée
réglable, le signal de mise en route. Le maintien s'effectue si la composante directe de tension passe en
dessous d'un seuil (réglable) suite à mise en route de la protection à maximum de courant. Ce principe permet
à la temporisation de la protection à maximum de courant d'arriver à terme (même en cas de retombée du cour-
ant) et d'initier le déclenchement. Si la tension remonte avant que le temps de maintien soit expiré, ou si le
maintien à minimum de tension est bloqué par une entrée binaire (p.ex. lors d'un déclenchement du disjoncteur
de protection du transformateur ou en cas de l'arrêt du poste), la protection retombe instantanément.
La figure suivante représente le diagramme fonctionnel de la fonction à maximum de courantI> avec maintien
par critère de tension.
Figure 2-10 Diagramme fonctionnel de l'échelon à maximum de courant I> avec maintien par critère de
tension
Généralités
La protection temporisée à maximum de courant ne peut être active et n'est accessible qu'après avoir configuré
le paramètre 112 Prot. maxI I> = Côté 1 ou Côté 2. Si la fonction n'est pas requise, il convient de la
régler sur Non disponible.
A l'adresse 1201 Prot. maxI I>, le seuil de surintensité à temps constant I> peut être activé En et Hors
désactivé ou activé avec l’ordre de déclenchement bloqué (Bloc. relais). Pour le réglage du seuil de sur-
intensité I>, c'est surtout le courant d’exploitation maximum présent qui est déterminant. Aucune mise en route
en raison d'un transit élevé ne doit se produire, car la fonction peut posséder un temps de réponse très court.
Pour cette raison, le seuil de mise en route doit être réglé à env. 20% - 30% (générateurs) respectivement 40%
(transformateurs, moteurs) au dessus du transit maximal attendu.
La temporisation (paramètre 1203 T I>) doit être coordonnée avec le schéma de sélectivité du réseau, afin
que la protection située au plus proche du défaut déclenche la première (sélectivité).
Le temps réglé est une temporisation pure qui ne comprend pas le temps de réponse interne (temps de
mesure, temps de retombée). Il est possible de régler la temporisation sur ∞. Par conséquent, l'échelon ne dé-
clenche pas après l'excitation, néanmoins l'excitation est signalée. Si le seuil I>n'est pas du tout utilisé, il faut
sélectionner à l'adresse 1201 Prot. maxI I> = Hors. Aucune signalisation de défaut ni déclenchement ne
se produiront dans ce cas.
Le réglage du seuil à minimum de tension 1205 U< (composante directe de tension) est effectué à une valeur
située en dessous du minimum admissible de la tension composée, par exemple 80 V.
Le temps de maintien 1206 T-MAINTIEN fixe la durée de maintien de mise en route. Il doit être réglé à une
valeur supérieure à la temporisation T I>.
Le rapport de retombée r = Isor/Ient de l'excitation par surintensité I> est défini à l'adresse 1207 COMP.
RETOMBEE. La valeur recommandée est de r = 0,95. Elle peut être élevée à 0,98 pour des applications spé-
ciales (p.ex. alarme de surcharge par critère à maximum d'intensité).
Exemple :
Les adresses suivies d'un „A“ ne peuvent être changées que par l'intermédiaire de DIGSI dans "Autres para-
mètres“ .
Les réglages par défaut effectués suivants les besoins type du marché considéré sont affichés dans le tableau.
La colonne C (Configuration) indique le courant nominal secondaire du réducteur de courant correspondant.
La protection à maximum de courant à temps constant est utilisée en tant que protection de réserve pour l'objet
à protéger ou des réseaux, lorsque des défauts localisés sur ces réseaux ne sont pas éliminés à temps, ce
qui pourrait par la suite affecter l'objet protégé.
L'appareil de protection 7UM62 permet d'affecter la protection de surintensité temporisée aux transformateurs
d'entrée du côté 1 ou du côté 2. Ce choix est effectué lors de la configuration (voir section 2.4).
Afin qu'un déclenchement puisse en tout cas se produire lors d'une erreur interne, la protection est raccordée
en général au jeu de réducteurs situé au point neutre de la machine. Si ce n'est pas le cas, la fonction I>> peut
être combinée avec un détecteur de direction de court-circuit, ce qui élimine rapidement un court-circuit dans
le générateur, sans perte de sélectivité.
Les courants passent d'abord par un filtre numérique de manière à ce que seule la composante fondamentale
soit exploitée. Ainsi, la mesure est insensible envers les phénomènes transitoires en cas de défaut et envers
les courants de courts-circuits déplacés (courant continu).
Echelon I>>
Chaque courant de phase du côté 1 ou 2 (selon la configuration) est comparé individuellement avec la valeur
de réponse commune I>> DIR. et signalé en cas de dépassement. Au bout des temporisations correspond-
antes T I>> DIR., la matrice reçoit un signal de déclenchement. Le seuil de retombée se situe à environ 95%
en dessous du seuil de mise en route.
Détermination de direction
Si cette fonction de protection a été affectée aux transformateurs d'entrée du côté 1, l'échelon I>> peut être
équipé d'un élément directionnel (désactivable) qui permet un mise en route uniquement en cas de défauts en
direction retour (direction de la machine).
C'est pourquoi, cet échelon est utile dans les cas, où aucun transformateur est présent au point neutre du gén-
erateur, mais où néanmoins une interruption en temps rapide est nécessaire, lors d'une erreur dans le généra-
teur.
La définition directionnelle de la figure 2-11 est valable pour le transformateur du côté 1. Si on utilise le trans-
formateur du côté 2, il faut régler Aval comme critère directionnel.
La détermination directionelle s'effectue phase par phase en s'appuyant sur une tension saine. La tension com-
posée (dont le vecteur est normalement à la verticale du vecteur du courant de défaut) est utilisée en tant que
"tension saine" (cf figure 2-12). Le calcul du vecteur directionnel en tient compte par une rotation de +90°
(champ tournant droit) ou de –90° (champ tournant gauche). En cas de défaut phase-phase, la position de la
droite directionlelle peut se déplacer, dépendant de l'effondrement de la tension court-circuit.
La détermination directionnelle, s'effectue à partir de la phase dont le courant est le plus important. en cas de
courants égaux, la phase avec le numéro le plus petit est choisie (IL1 avant IL2 avant IL3). Le tableau suivant
décrit l'attribution des grandeurs de mesure pour de différents cas de défaut.
Si la tension composée (utilisée pour la détermination direct.) tombe sous la valeur minimale d'environ 7V, elle
provient d'une mémoire de tension. Celle-ci permet une détermination exacte, même si la tension des phases
en défaut est très faible (court-circuit proche). Au delà de la durée d'enregistrement (2 périodes du réseau), la
direction déterminée est mémorisée, jusqu'à ce qu'une mesure de tension exploitable soit de nouveau disponi-
ble. Dans le cas d'un court-circuit au démarrage du générateur (ou raccordement pour les moteurs / transfor-
mateurs), aucune valeur de tension n'est sauvegardée dans la mémoire. Il n'est alors pas possible d'effectuer
un calcul directionnel (si défaut proche). La protection adopte un mode de repli et décide de déclencher.
Il est possible de bloquer la détermination directionnelle et la rendre ainsi inactive à l'aide d'une entrée binaire.
Généralités
La fonction I>> de la protection de surintensité ne peut être active qu'après avoir réglé le paramètre 113
Prot. maxI I>>, affecté au côté 1 ou au côté 2, donc soit = Non-dir. côté 1, Non-dir. côté 2,
Dir. côté 1 soit Dir. côté 2. Si la fonction n'est pas requise, il convient de la régler sur Non
disponible.
En cas d'utilisation de la détermination directionnelle, il est important de respecter la cohérence des transfor-
mateurs de tension et de courant choisis.
Le paramètre 1301 MaxI I>> permet de mettre la fonction à maximum d'intensité I>> En- ou Hors service
mais il est également possible de ne bloquer que l'ordre de déclenchement (Bloc. relais). L'échelon à
maximum de courant I>> DIR. (paramètre 1302 et la temporisation correspondante T I>> DIR., 1303)
est en général utilisé dans le cadre d'une sélectivité ampèremétrique, en présence de fortes impédances
(transformateurs, moteurs ou générateurs). Il est réglé de telle sorte qu'il est activé pour les défauts jusqu'à
cette impédance.
court-circuit triphasé
b) Valeur de réglage :
On obtient la valeur à régler en convertissant le résultat du calcul en valeur secondaire. Afin d'éviter un fonc-
tionnement intempestif suite à une surtension ou un phénomène transitoire, un facteur de sécurité supplémen-
taire d'environ 1,2 à 1,3 est recommandé.
Nous recommandons une temporisation de déclenchement de T I>> DIR. = 0,1s, à la protection différentielle
de déclencher de préférence.
Si à l'adresse 113 Prot. maxI I>> le réglage directionnel a été fait, les adresses 1304 DIRECTION et 1305
PHI DIRECTION sont accessibles. La pente de la droite directionnelle (voir image 2-14), qui marque la limite
entre la région de déclenchement et la région verrouillée, peut être ajustée aux besoins du réseau à l'aide du
paramètre PHI DIRECTION. De cette façon, l'angle de ligne du réseau est pris en compte. La caractéristique
directionnelle est perpendiculaire par rapport au vecteur d'impédance de ligne dont l'orientation est définie par
le réglage de l'angle. Combiné avec le paramètre 1304 DIRECTION = Aval ou Amont le plan d'impédance
est couvert entièrement. En cas de raccordement de l'appareil de protection conformément à la figure et d'uti-
lisation des transformateurs de courant du côté 1, il s'agit de la direction En amont. Il existe une étroite zone
morte entre les domaines aval et amont, dans laquelle une décision directionnelle fiable est impossible. Dans
cette région, aucun déclenchement ne se produit.
Figure 2-14 Définition des paramètres 1304 DIRECTION et 1305 PHI DIRECTION
Le réglage de la saisie de la direction doit être vérifié absolument lors de la mise en service (voir chapitre
Montage et mise en service, rubrique „Contrôle avec le réseau“).
Si un moteur ne possède pas de transformateur de courant au point neutre, on peut, d'après la figure suivante,
utiliser l'échelon I>> en tant que „protection différentielle“. Le paramétrage de protection dépend dans ce cas-
là du transformateur du courant. S'agissant ici généralement de remplacement d'une protection en place, nous
conseillons de maintenir le réglage préexistant.
Les réglages par défaut effectués suivants les besoins type du marché considéré sont affichés dans le tableau.
La colonne C (Configuration) indique le courant nominal secondaire du réducteur de courant correspondant.
La protection à maximum de courant à temps dépendant constitue la protection standard des machines à
basse tension ou à faible puissance. Pour les machines plus grandes, il constitue la réserve pour la protection
court-circuit (protection différentielle et/ou protection d'impédance). Elle protège (en réserve) également contre
les défauts réseau qui n'ont pas été déclenchés à temps et qui pourraient mettre la machine en danger.
L'appareil de protection 7UM62 permet d'affecter la protection de surintensité temporisée à temps dépendant
aux transformateurs d'entrée du côté 1 ou du côté 2. Ce choix est effectué lors de la configuration (voir section
2.4).
Le courant de court-circuit des générateurs qui recoivent leur tension de déclenchement à travers les bornes
de connexion, diminue rapidement (il lui manque le courant d'excitation) lors d'un défaut proche (donc dans le
générateur ou dans la zone de transformateur en bloc). Après quelques secondes, il dépasse le seuil de dé-
marrage de la protection de surintensité temporisée. Afin d'éviter la retombée de la mise en route, la com-
posante directe des tensions est supervisée. Elle influence de deux façons différentes la détection de surinten-
sité. L'action selon critère à baisse de tension peut être désactivée.
Selon le modèle commandé, la fonction de protection fonctionne avec une caractéristique dépendant du
courant selon les normes CEI ou ANSI. Les caractéristiques et formules correspondantes sont représentées
dans les spécifications techniques. Les échelons à temps constant I>> et I> restent disponibles en cas d'utili-
sation de la fonction à temps dépendant (voir chapitre 2.8).
Chaque courant de phase est comparé individuellement avec la valeur réglée commune Ip. Si un courant
excède une valeur correspondant à 1,1 fois la valeur de réglage, la fonction démarre et est signalée par phase.
Le calcul s'effectue à partir des valeurs efficaces de la composante fondamentale. La mise en route d'une fonc-
tion Ip, lance la temporisation de déclenchement calculée (par intégration) à partir du courant de défaut et de
la caractéristique choisie. L'ordre de déclenchement est émis à l'échéance de la temporisation.
Retombée
La retombée de la mise en route de chaque fonction s'effectue au moment où le courant passe en dessous de
95 % du seuil de démarrage (donc 0,95 · 1,1 = 1,045 · valeur réglée). Une nouvelle excitation réinitialise le
temps.
La protection à maximum de courant à temps dépendant possède une détection de baisse de tension (désac-
tivable), pouvant interagir de deux façons différentes avec la détection de surintensité:
• contrôle par la tension (voltage controlled): En dessous d'un certain seuil de tension (configurable), la
fonction à maximum de courant de seuil bas est libérée.
• dépendance vis à vis de la tension (voltage restraint): Le seuil de mise en route de l'échelon à maximum
de courant dépend de l'amplitude de la tension. Une faible valeur de tension mesurée provoque la réduction
du seuil de courant (voir figure 2-16). Un rapport directement proportionnel et linéaire est réalisé dans la
plage de U/Unom = 1,00 à 0,25, de façon que :
Proportionnellement à la baisse de la tension, la valeur de référence Ip est abaissée, ce qui fait que pour un
courant constant I, le rapport I/Ip s'aggrandit, et donc le temps de déclenchement diminue. Donc, lorsque la
tension diminue, la caractéristique de déclenchement se déplace vers la gauche, comparé avec les caractéris-
tiques de défaut présentées au chapitre „Spécifications techniques“.
La permutation vers un seuil de démarrage inférieur est effectué sélectivement par phase. Le tableau suivant
décrit les grandeurs de tensions à chaque courant de phase. La protection du générateur étant intégrée dans
le schéma de sélectivité global du réseau, il faut prendre en compte la transformation des tensions par le trans-
formateur élévateur. C'est la raison pour laquelle il faut distinguer entre un couplage en bloc et celui d'en barre
collectrice, ce qu'on règle par le paramètre 272 TOPOLOGIE. En cas de défaut terre, les erreurs de mesures
sont évitées, car les tensions concernées sont toujours phase-phase.
Tableau 2-4 Tensions de contrôle associées aux courants des phases en défaut
courant Tension
Raccordement sur jeu de barres Raccordement sur transforma-
teur élévateur
IL1 UL1 – UL2 ((UL1 – UL2) – (UL3 – UL1)) / √3
IL2 UL2 – UL3 ((UL2 – UL3) – (UL1 – UL2)) / √3
IL3 UL3 – UL1 ((UL3 – UL1) – (UL2 – UL3)) / √3
Pour éviter un fonctionnement intempestif en cas de défaut affectant le transformateur de tension, il est prévu
de bloquer la fonction, soit à l'aide d'une entrée binaire contrôlée par le minidisjoncteur au secondaire du trans-
formateur de tension, soit par l'appareil lui-même, lorsqu'il détecte la perte d'une tension mesurée ("Fusion fu-
sible", voir également chapitre 2.42.1).
La figure suivante décrit le diagramme fonctionnel de la protection à maximum de courant à temps dépendant,
sans l'action du critère à minimum de tension, tandis que les figures 2-18 et 2-19 représentent les diagrammes
avec action du critère à minimum de tension.
Figure 2-17 Diagramme fonctionnel de la protection à maximum de courant à temps dépendant (MAX I TPS INV), sans
action du critère à minimum de tension
Figure 2-18 Diagramme fonctionnel de la protection à maximum de courant à temps dépendant (MAX I TPS INV),
contrôlée par la tension (Voltage controlled)
La commutation au seuil de démarrage inférieur est effectuée par phase (libération de boucle) suivant le
tableau 2-4.
Figure 2-19 Diagramme fonctionnel de la protection à maximum de courant à temps dépendant (MAX I TPS INV),
dépendant de la tension (Voltage restraint)
La diminution du seuil de démarrage en cas d'une baisse de tension est effectuée par phase (affectation
tension de commande) suivant le tableau 2-4.
Généralités
La protection de surintensité à temps dépendant ne peut être active que si la fonction a été affectée lors de la
configuration aux transformateurs d'entrée du côté 1 ou du côté 2 (voir section 2.4), donc à l'adresse 114 Ip
inv(51C/51V) = CEI Côté 1, ANSI Côté 1, CEI Côté 2 ou ANSI Côté 2. Si la fonction n'est pas
requise, il convient de la régler sur Non disponible.
A l'adresse 1401 MAX I TPS INV, la protection de surintensité à temps dépendant peut être activée En, dés-
activée Hors ou activée avec l’ordre de déclenchement bloqué (Bloc. relais). Il faut tenir compte du fait
qu'il existe déjà une marge de sécurité de 1,1 entre le seuil de mise en route et la valeur de réglage (pour la
protection à maximum de courant à temps dépendant). Cela signifie qu'une mise en route n'aura lieu que
lorsque le courant atteint 1,1 fois la valeur réglée. La retombée s'effectue à 95 % du seuil de mise en route.
La valeur du courant est réglée à l’adresse 1402 Ip. Le courant de transit maximal est particulièrement signi-
ficatif pour le réglage. Le démarrage par surcharge doit être exclu étant donné que dans ce mode de fonction-
nement, la protection fonctionne avec des temps de déclenchement particulièrement courts comme protection
contre les court-circuits, et non comme protection de surcharge.
En cas de configuration de caractéristiques ANSI (adresse 114 Ip inv(51C/51V)= ANSI côté n), la con-
stante de temps correspondante se trouve à l'adresse 1404 FACT. D Ip et le paramètre 1406
CARACTERISTIQUE offre le choix entre 5 caractéristiques ANSI.
Les coefficients multiplicateurs temporels doivent être coordonnés avec le schéma de sélectivité temporelle du
réseau.
Les constantes de temps peuvent aussi être réglées sur ∞. Par conséquent, l'échelon ne déclenche pas après
l'excitation, néanmoins l'excitation est signalée. Si l'échelon Ip n'est pas nécessaire, sélectionner à la configu-
ration des fonctions de protection (section 2.4) adresse 114 Ip inv(51C/51V) = Non disponible ou
régler cette fonction sous v1401 MAX I TPS INV = Hors.
L'adresse 1408 vous permet de régler le seuil de libération U< applicable à la fonction à maximum de courant
à temps dépendant Ip contrôlée par la tension (paramètre 1407 Ip DEPEND. U = Contrôlé par U). La
valeur doit être choisie juste en dessous du minimum de tension composée permis, p.ex 75 à 80 V. Ici s'appli-
quent les mêmes considérations que pour le maintien à critère de tension de la mise en route de la protection
de surintensité à temps constant (voir aussi paragraphe 2.8.2).
Si on choisit à l'adresse 1407 Ip DEPEND. U = Aucune ou Dépendant de U, le paramètre 1408 est sans
fonction.
Les réglages par défaut effectués suivants les besoins type du marché considéré sont affichés dans le tableau.
La colonne C (Configuration) indique le courant nominal secondaire du réducteur de courant correspondant.
La protection de surcharge permet d'éviter les contraintes thermiques excessives sur l'enroulement statorique
de la machine à protéger.
Image thermique
La protection calcule l'échauffement selon un modèle thermique homogène dérivé de l'équation différentielle
suivante:
ou
I courant de phase actuel exprimé par rapport au courant de phase maximum admissible Imax
= k · IN
La fonction protectrice représente donc une image thermique de l'objet de protection (protection de surcharge
avec fonction mémoire). La fonction considère le passé d'une surcharge aussi bien que la perte de chaleur à
l'environnement.
La solution de cette équation en régime stationnaire est une fonction exponentielle dont l’asymptote représente
l’échauffement final Θfin. Le dépassement d'un premier seuil de température provoque l'émission d'une alarme
pour p.ex. permettre à l'opérateur d'effectuer une réduction de charge. Lorsque le deuxième seuil est atteint
(température limite = température de déclenchement), l'objet à protéger est isolé du réseau. La fonction de pro-
tection contre les surchages themiques peut également être programmée sur Signaler seult.. Dans ce
cas-là, lorsque la température finale est atteinte, seulement le message est émis.
Le calcul de l'échauffement s'effectue à partir du plus grand des trois courants de phase. Le calcul des valeurs
efficaces des courants, permet de prendre en compte les harmoniques de rang supérieur( contribuant à
l'échauffement).
Le courant maximum admissible en permanence Imax est déclaré par rapport au courant nominal IN de l'objet
de protégé:
Imax = k · IN
En plus de ce facteur k (paramètre FACTEUR k), il faut introduire CONST. DE TPS τ ainsi que le seuil de
température d’alarme ECH. ALARME Θ (en pourcentage de la température de déclenchement ΘDECL.).
La protection de surcharge possède, en plus du seuil d'alarme thermique, un seuil de courant d'alarme I
ALARME. Celui-ci permet de signaler à l'avance un courant de surcharge (quand Imax est dépassée), même si
la température limite calculée n'a pas encore atteint la température d'alarme ou de déclenchement.
Le modèle thermique du 7UM62 prend en compte une température externe. Cette température peut être, selon
l'application, celle d'une substance refroidissante, de l'environnement ou celle gaz froid au moment de l'admis-
sion (pour les turbine à gaz).
Un capteur thermique externe saisit par exemple la température du fluide de refroidissement comme valeur de
courant ou de tension proportionnelle à la température. Leur grandeur initiale peut être captée par l'appareil
7UM62 à l'aide du convertisseur de mesure MU 2 intégré. Si un signal de 4 mA à 20 mA est utilisé pour ce
faire, il est possible de surveiller d'évetuelles interruptions du circuit de mesure de la transmission de tempéra-
ture. D'un côté, un message de défaut est émis lorsque le courant de mesure de l'amplificateur externe est
inférieur à 2 mA et d'un autre côté, il passe sur une température de fluide de refroidissement fictive de 40 °C
(ce qui correspond à la valeur en cas d'absence de détection de température de fluide de refroidissement).
Il est ainsi possible de mesurer la température d'environnement/de l'agent refroidissant à l'aide d'une sonde de
température externe, qui la numérise et la transmet au 7UM62 via l'interface Profibus-DP/Modbus.
En cas de sonde thermique (voir chapitre 2.46), l'entrée RTD1 peut servir à l'insertion de la température et sa
prise en compte dans la protection de surcharge.
Les trois manières d'enregistrement mentionnées avant résultent en une influence de la différence de tempéra-
ture du réfrigérant sur le courant maximum admissible Imax. Car, avec une température d'environnement/du ré-
frigérant basse, la machine est capable de supporter une charge (au niveau courant) supérieure qu'avec une
température élevée.
Limitation du courant
Des courants de défaut élevés (en particulier si les constantes de temps sont choisies assez faibles) pourraient
solliciter le modèle thermique et provoquer un déclenchement rapide de la protection de surcharge. Ceci pour-
rait perturber le schéma de sélectivité des protections contre les courts-circuits. Une limitation des grandeurs
de courant utilisées par la protection de surcharge permet d'éviter ce comportement. Les courants qui dépas-
sent la valeur du paramètre 1615 I LIMITE sont alors limités à cette valeur, et ainsi ne peuvent plus raccour-
cir davantage le temps de déclenchement.
L'équation différentielle ci-dessus supposait un refroidissement constant qui se traduit dans les constantes de
temps τ = Rth · Cth (résistance thermique et capacité thermique). En cas d'arrêt d'une machine autoaérée, cette
constante peut différer considérablement, puisque la machine, quand elle marche, subit un refroidissement par
la ventilation, alors qu'en cas d'arrêt c'est seulement la convection normale qui refroidit.
Dans ces cas, il y a donc deux constantes de temps, ce qu'il faut respecter lors du réglage.
L’arrêt de la machine est détecté si le courant passe en dessous du seuil I> DISJ. FERME de la supervision
du courant de circulation (voir paragraphe “Supervision du courant de transit” à la section 2.5).
Annuler
Lorsque des machines doivent être démarrées pour des raisons d’exploitation avec une température au-
dessus de la température maximale admissible (démarrage d’urgence), l’ordre de déclenchement peut être
bloqué via une entrée binaire („>DémSecouSurch“). Cette fonction s'accompagne d'une inertie de blocage
réglable via temporisation (T RTB.DEM.URG.), afin de prendre en compte la persistance du dépassement de
température de déclenchement par le modèle thermique suite à la retombée de l'information de blocage. La
temporisation est initiée à la retombée de l'entrée binaire et la comande de déclenchement est inhibée jusqu'à
l'échéance de cette temporisation d'inertie. Un nouveau déclenchement par la protection de surcharge n'est
possible qu'au bout de cette durée. Cette entrée binaire influence que la commande de déclenchement, elle
n'a pas d'effet sur la mémoire des défauts, et elle ne réinitialise pas l'image thermique.
En ce qui concerne la protection de surcharge, le 7UM62 permet de régler pour toute autre fonction protectrice
de température, si la température supérieure calculée doit être conservée ou remise à zéro, en cas d'une perte
de la tension d'alimentation, un réglage qui est effectué dans les données de poste 1 (paramètre 274
ATEX100, voir section 2.5). Le réglage par défaut de ce paramètre est la réinitialisation.
Généralités
La protection de surcharge ne peut être active et n'est accessible qu'après avoir configuré le paramètre 116
PROT. SURCHARGE sur Disponible. Si la fonction n'est pas requise, il convient de la régler sur Non
disponible.
Transformateurs et générateurs sont les appareils les plus sensibles aux surcharges durables. Celles-ci ne
peuvent et ne doivent pas être détectées par une protection de court-circuit. La protection de surintensité tem-
porisée doit être réglée à un niveau assez élevé, afin qu'elle détecte seulement les défauts, puisque les tem-
porisations pour une protection de défaut doivent être courtes. Les temporisations courtes, cependant, ne per-
mettent ni des mesures de délestage de l'équipement surchargé, ni l'exploitation de ses capacités (limitées)
de surcharge.
La protection 7UM62 possède une fonction de protection de surcharge dotée d'une caractéristique de dé-
clenchement thermique que l'on peut ajuster à la capacité de surcharge de l'objet protégé (protection de sur-
charge avec fonction mémoire).
A l'adresse 1601 PROT. SURCHARGE, la protection de surcharge peut être activée En, ou désactivée Hors,
l'ordre de déclenchement peut être bloqué (Bloc. relais) ou bien la fonction peut être réglée sur Signaler
seult.. Dans ce dernier cas, une surcharge n'est pas considérée comme un défaut. La protection de sur-
charge réglée sur En (service), cependant, permet un déclenchement.
Facteur k
La protection de surcharge est paramétrisée en grandeurs relatives. Généralement, le courant nominal IN,
machine de l'objet protégé (générateur, moteur, transformateur) est utilisé comme courant de base pour la détec-
tion surcharge. La connaissance du courant maximum admissible en permanence (du fait de l'échauffement)
Imax prim, permet de calculer un facteur kprim:
Le courant maximum admissible est dans la plupart des cas connu et fait partie des données du constructeur.
Si ces données manquent, chosissez une valeur de 1,1 fois la valeur du courant nominal.
Le FACTEUR k à régler au niveau de l'appareil 7UM62 (adresse 1602) se rapporte au courant nominal sec-
ondaire (correspond au courant nominal de l'appareil). La conversion s'effectue comme suit :
où
Imax prim courant maximum admissible en permanence, du point de vue thermique, de la machine
(valeur primaire = HT)
Constante de temps
La protection de surcharge reproduit le profil de température supérieure d'après l'équation différentielle ther-
mique, qui a (en mode de fonctionnement stationnaire) comme solution une fonction exponentielle. La CONST.
DE TPS τ (adresse 1603) est déterminante pour que l'échauffement limite soit atteint et donc pour le temps de
déclenchement.
La caractéristique de déclenchement est à choisir de façon à ce qu'elle coïncide avec la caractéristique de sur-
charge de la machine, lorsque cette dernière est connue (cette règle est à respecter au moins pour les faibles
surcharges).
De même, chaque couple de valeurs (surcharge, durée permise) connu caractérisant l'objet à protéger doit
figurer sur la courbe de déclenchement.
Seuils d'alarmes
Par le réglage d'un seuil d'alarme thermique ECH. ALARME Θ (adresse 1604), il est possible d'émettre un
message d'avertissement avant que la surtempérature de déclenchement ne soit atteinte et d'éviter ainsi le
déclenchement en procédant à temps à une réduction de la charge. Le seuil d'alarme constitue également le
seuil de retombée de la commande de déclenchement (la retombée de la commande s'effectue seulement
lorsque le courant repasse en dessous du seuil d'alarme).
RemarqueUne valeur usuelle du FACTEUR k = 1,1 résulte (courant nominal de la machine présent, et courant
primaire du transformateur adapté) en une valeur de température supérieure finale de
de la température de déclenchement. Il faut donc régler la fonction d'alarme à une valeur comprise entre
l'échauffement à courant nominal (dans ce cas, 83 %) et la température de déclenchement (100 %).
Avec les données de l'exemple donné plus haut (K = 1,15) et sur exploitation à courant nominale, la mémoire
thermique a une valeur de
Il existe en outre un seuil d'alarme pour les niveaux de courant (paramètre 1610 I ALARME). Celui-ci doit être
indiqué comme courant secondaire en A et doit être égal ou légèrement inférieur au courant admissible en
continu FACTEUR k · IN sec. Il peut même remplacer complètement le seuil d'alarme thermique, ce dernier
devant alors être réglé à 100 % pour être inactivé.
La constante de temps à l'adresse 1603 est valable pour une machine en marche. Mais une machine arrêtée
ou en train de s'arrêter refroidit beaucoup plus lentement. Ce comportement se reflète à l’arrêt de la machine
par un allongement des constantes de temps qui sont multipliées par le FACTEUR Kτ (adresse 1612). L’arrêt
de la machine est détecté si le courant passe en dessous du seuil I> DISJ. FERME de la supervision du
courant de circulation (voir paragraphe “Supervision du courant de transit” à la section Données poste-1).
Si une distinction des constantes de temps n'est pas nécessaire, laissez le facteur de prolongation FACTEUR
Kτ = (préréglage).
Limitation du courant
Le paramètre 1615 I LIMITE définit la limite de courant jusque laquelle les temps de déclenchement sont
calculés d'après la formule donnée. Cette limite est responsable pour la transition dans la région horizontale
des caractéristiques de déclenchement (voir chapitre „Spécifications techniques“, section „Protection de sur-
charge“), région dans laquelle un courant augmentant ne mène plus à un raccourcissement des temps de dé-
clenchement. Cette limite est à choisir de façon à ce que le temps de déclenchement (par la protection de sur-
charge) sur courant de court-circuit maximum reste supérieur au temps de déclenchement des protections de
court-circuit (prot. différentielle, prot. d'impédance, prot. de surintensité temporisée). Normalement, cette
valeur est choisie (réglage en grandeur secondaire) à 3 fois le courant nominal de la machine.
Démarrage d'urgence
Le temps d'inertie à introduire à l’adresse 1616 T RTB.DEM.URG. doit être réglé de telle manière qu'après un
démarrage d’urgence du moteur et après retombée de l’entrée binaire „>DémSecouSurch“, l’ordre de dé-
clenchement reste bloqué suffisamment longtemps pour permettre à l’image thermique de redescendre sous
le niveau d’excitation de la fonction.
Les données traitées jusqu'à présent sont suffisantes pour reproduire l'échauffement de la machine. La pro-
tection de machine cependant capable d'intégrer la température d'environnement/fluide de refroidissement
dans ses calculs. Elle doit soit être alimentée par le convertisseur MU2 prévu à cet effet, comme courant
continu proportionnel à la température par un convertisseur à signal de valeur zéro 4 à 20 mA, être couplée
par la thermobox ou indiquée à l'appareil comme grandeur de mesure numérisée via le bus de terrain (par
exemple Profibus DP). Le choix du mode d'acquisition de la température se fait par le paramètre 1607 ENTREE
TEMP.. Si la température du fluide de refroidissement n'est pas à mesurer, réglez le paramètre 1607 sur Non
disponible. La déclaration de l'échelle de température est effectuée par le paramètre 1608 (en °C) ou 1609
(en °F) ECHELLE TEMP.. La valeur réglée ici correspond à 100 % de la valeur du Profibus DP ou à l'écart
complet (20 mA) au niveau du convertisseur. Dans le préréglage, 100 % (bus de terrain) ou 20 mA (convertis-
seur de mesure MU2) = 100 °C.
La configuration du paramètre 1607 ENTREE TEMP. à RTD 1 rend inopérant les réglages 1608 et 1609. Le
préréglage du constructeur peut rester inchangé dans ce cas.
Si la détection de température ambiante est utilisée, il faut également tenir compte du fait que le FACTEUR k
à régler se rapporte à une température ambiante de 40 °C, c'est-à-dire qu'il correspond au courant maximal
autorisé pour 40 °C.
Chaque calcul étant effectué à partir de grandeurs relatives, il est important d'exprimer la température d'envi-
ronnement comme telle. La grandeur de référence est la température sur exploitation à courant nominal de la
machine. Quand le courant nominal de machine diffère du courant nominal du transformateur, il faut ajuster la
température d'après la formule donnée ci-dessous. L'adresse 1605 ou 1606 TURE A IN permet de régler la
température adaptée au courant nominal du transformateur. Ce réglage est utilisé en tant que grandeur de
référence pour l'acquisition de la température d'environnement.
où
ΘNsec Température de la machine pour courant nominal secondaire = réglage au niveau de 7UM62
(adresse 1605 ou 1606)
Réglez l'adresse 1607 ENTREE TEMP. sur Non disponible si l'insertion de température n'est pas utilisée.
Dans ce cas, les réglages des adresses 1605 ou 1606 et 1608 ou 1609 ne sont pas considérés.
où
Exemple :
Machine :
INmach = 483 A
ΘNmach = 93 °C
Avec un courant de charge supposé de I = 1,5 · IN, appareil et une précharge Ipré = 0, on obtient pour les dif-
férentes températures d'environnement ΘK ci-dessous les temps de déclenchement suivants
Les adresses suivies d'un „A“ ne peuvent être changées que par l'intermédiaire de DIGSI dans "Autres para-
mètres“ .
Les réglages par défaut effectués suivants les besoins type du marché considéré sont affichés dans le tableau.
La colonne C (Configuration) indique le courant nominal secondaire du réducteur de courant correspondant.
La protection de déséquilibre permet de détecter les charges asymétriques sur les machines à induction
triphasées. Des charges asymétriques provoquent un champ tournant inverse, qui agit avec une fréquence
double sur le rotor. A la superficie du rotor sont induits des courants parasites, qui mènent à un suréchauffe-
ment local dans les zones finales du rotor et dans les cales d'encoche. Un suréchauffement de l'enroulement
amortisseur résulte également de charges asymétriques. En plus, cette fonction de protection peut détecter les
interruptions, court-circuits ou inversions des connexions aux transformateurs de courant. Enfin, il est possible
de détecter des défauts mono- et biphasés, pour lesquels le courant de défaut est inférieur au courant de
charge.
La protection contre les déséquilibres de l’appareil 7UM62 extrait les composantes fondamentales par filtrage
des courants d’alimentation de phase. Ceci permet le calcul du courant inverse I2. Dès que le courant inverse
dépasse un seuil (réglable), la temporisation de déclenchement est lancée. La commande de déclenchement
est exécutée à l'échéance de cette temporisation.
Seuil d'alarme
Le dépassement du seuil de courant inverse admissible en permanence I2 AUTHOR provoque, au bout d'un
temps réglable T ALARME, l'émission d'une alarme „Avertiss. I2>“ (voir figure 2-21).
Caractéristique thermique
Le facteur de déséquilibre dépend du type de machine. Il constitue le temps (en secondes) que supportele
générateur, avec 100 % de déséquilibre. En général, ce facteur est compris entre 5 s et 30 s.
Alors que le déséquilibre admissible I2 AUTHOR est dépassé, on commence de reproduire l'échauffement de
l'objet à protéger. La surface courant-temps est continuellement calculée, on tient ainsi compte des différents
cas de charges. Lorsque la surface courant-temps ((I2/IN)2 · t) atteint le facteur d'asymétrie K, la caractéristique
thermique déclenche.
Limitation
La protection de déséquilibre est dotée d'une limite de courant I2 au-delà de laquelle le modèle thermique est
inopérant. Ceci permet d'éviter un fonctionnement intempestif lors de défauts asymétriques. Cette limite est
10 · I2adm. ou la valeur de l'échelon I2>> (adr. 1701), selon celle des valeurs qui est la plus petite. A partir de
cette limite, le temps de déclenchement de la fonction thermique est constant. Il faut par ailleurs noter que le
fonctionnement du modèle thermique est limité à 200 % de la température de déclenchement. Ceci évite un
refroidissement trop long suite au déclenchement du défaut.
Refroidissement
Seuils de déclenchement
Un courant inverse élevé démontre l'existence d'un court-circuit biphasé sur le réseau, qui doit être traité con-
formément au schéma de sélectivité des protections du réseau. C'est pourquoi, la caractéristique thermique
est interceptée par un échelon temporaire de courant inverse indépendant (paramètre 1706 I2>> et 1707 T
I2>>).
Veuillez tenir compte des indications au sujet de l'inversion du champ tournant (ordre des phases) dans les
chapitres 2.5 et 2.47.
Logique
Généralités
La protection de déséquilibre ne peut être active et n'est accessible qu'après avoir configuré le paramètre 117
DESEQUILIBRE I2 sur Disponible. Si la fonction n'est pas requise, il convient de la régler sur Non
disponible.
A l'adresse 1701 DESEQUILIBRE I2, la protection de déséquilibre peut être activée En ou désactivée Hors
ou activée avec l’ordre de déclenchement bloqué (Bloc. relais).
Le courant inverse maximal admissible en permanence est déterminant pour la représentation thermique. Par
expérience, on peut l'estimer, pour les machines jusqu'à 100 MVA, à au moins 6 - 8 % du courant nominal de
la machine pour les rotors à pôles lisses et à au moins 12 % pour les rotors à pôles saillants. Pour les machines
de plus forte puissance et en cas de doute, les données du constructeur de la machine sont les seules appli-
cables.
Notez que ces données se réfèrent aux grandeurs primaires de la machine, c'est-à-dire que p.ex. le courant
inverse admissible en permanence est donné en rapport au courant nominal de la machine. Pour le para-
métrage de la protection, cette donnée est convertie en courant secondaire. Elle s'exprime comme suit
où
La valeur I2 AUTHOR est réglée à l'adresse 1702. Il correspond également à un seuil d'alarme à temps con-
stant, dont la temporisation T ALARME est réglée à l'adresse 1703.
Exemple :
Facteur d'asymétrie K
Si la durée d'effort admissible due à la charge asymétrique K = (I2/IN)2 · t est donnée par le constructeur, elle
peut directement être réglée à l'adresse 1704 FACTEUR K. Cette constante K est proportionnelle à la perte
d'énergie admissible.
Exemple :
Le facteur de déséquilibre, Ksec, ainsi calculé permet de régler le paramètre FACTEUR K à l'adresse 1704.
Exemple :
IN machine = 483 A
facteur Kprimaire = 20 s
Figure 2-23 Exemple d'une caractéristique de déséquilibre donnée par le constructeur de machine
Temps de refroidissement
Le paramètre 1705 TREFROID définit la durée qui passe avant que l'objet de protection qui a subi une charge
asymétrique admissible I2 AUTHOR soit refroidi. Si le constructeur ne fournit pas les indications nécessaires,
on peut choisir la valeur à régler, en supposant que le temps de refroidissement et le temps d'échauffement
sont égaux. Le facteur de déséquilibre K et le temps de refroidissement sont liés par l'équation suivante:
Exemple :
Un défaut asymétrique peut entre autres mener à des courants inverses élevés. Une caractéristique à
maximum de courant inverse à temps constant 1706 I2>> peut détecter des défauts asymétriques sur le
réseau. Un réglage d'environ 60 - 65 % permet de s'assurer, lors d'une perte de phase (charge asymétrique
toujours en dessous de 100/√3 %, donc I2 < 58 %), que le déclenchement est effectué selon la caractéristique
thermique. Au delà de 60 à 65% de déséquilibre, on peut supposer la présence d'un défaut biphasé. Il faut
coordonner la temporisation T I2>> (adresse 1707) avec l'échelonnement du réseau pour défauts de phase.
L'échelon I2>> est, contrairement à la protection de surintensité temporisée, capable de détecter des courants
de défaut inférieurs au courant nominal. selon les conditions suivantes:
Pour les défauts monophasés: en régime de neutre isolé, le courant I est faible. En régime de neutre impédant,
la valeur de I dépend de celle de la résistance de mise à la terre du neutre.
Les turbines à gaz peuvent être démarrées par un convertisseur de démarrage. Un convertisseur cadencé à
l'aide d'une commande injecte un courant dans le générateur et crée un champ tournant dont la fréquence est
lentement augmentée. Le rotor qui est alors en rotation entraîne la turbine. A partir de 70 % environ du régime
nominal, la turbine est allumée et continue d'être portée au régime nominal. Le convertisseur de démarrage
est alors déclenché.
Procédure de démarrage
Les valeurs caractéristiques durant la procédure de démarrage sont représentées à la figure suivante. Notez
que toutes les grandeurs sont mises aux normes sur les valeurs nominales.
Figure 2-24 Grandeurs caractéristiques du processus de démarrage d'une turbine à gaz (SN = 150 MVA;
UN = 10,5 kV; PConvertisseur de démarrage = 2,9 MW)
En cas de court circuit durant la procédure de démarrage, on a besoin d'une protection contre les courts-circuits
dans toute la plage de fréquence.
pédance et la protection différentielle sont ainsi actives avec la même sensibilité que pour la fréquence nomi-
nale.
La protection à maximum de courant de démarrage est une fonction de protection contre les courts-circuits,
qui fonctionne en-dessous de 10 Hz. La plage de fonctionnement a été prévue pour 2 Hz à environ 10 Hz (pas-
sage à l'état de fonctionnement 1). Ensuite, les fonctions de protection contre les courts-circuits présentées ci-
dessus sont activées.
Au-delà de 70 Hz la fonction est également active avec une sensibilité réduite, puisque la protection se trouve
alors de nouveau en état de fonctionnement 0.
Principe de mesure
En-dessous de 10 Hz, la protection est en mode de fonctionnement 0. La fréquence d'échantillonnage est alors
automatiquement réglée sur des conditions nominales (fA = 800 Hz dans un réseau 50 Hz ou 960 Hz dans un
réseau 60 Hz). Les valeurs de crête sont calculées à partir des courants de phase, grâce à un algorithme spé-
cial. Après conversion en grandeurs proportionnelles à la valeur effective, une comparaison avec la valeur seuil
réglée est effectuée.
Généralités
La protection à maximum de courant de démarrage ne peut être active et n'est accessible qu'après avoir con-
figuré le paramètre 118 PROT. DEMAR. = Côté 1 ou Côté 2. Si la fonction n'est pas requise, il convient de
la régler sur Non disponible.
A l'adresse 1801, la fonction peut être activée En ou désactivée Hors ou activée avec l’ordre de déclenche-
ment bloqué (Bloc. relais).
Seuil d'excitation
On voit dans la caractéristique de la procédure de démarrage que, lors du démarrage, les courants sont d'en-
viron 20 % des courants nominaux. La protection peut donc être réglée en dessous du courant nominal.
Comme on peut le constater dans le diagramme logique, la fonction est bloquée dès le passage de l'état de
fonctionnement de 0 à 1. Un blocage complémentaire de la fonction via entrée binaire est également conseillé.
La figure ci-dessous illustre, à titre d'exemple, l’évaluation du courant de court-circuit à différentes fréquences.
Les courants de court-circuit peuvent atteindre plusieurs fois la valeur du courant nominal. Un réglage de la
fonction au-delà du courant nominal est donc possible ce qui peut se traduire par des valeurs comprises entre
1,2 et 1,4 I/ING.
Figure 2-26 Courants de court-circuit présents dans le générateur pendant le démarrage (générateur: 300
MVA, 15,75 kV, 50 Hz)
Temporisation
Il n'est pas nécessaire de coordonner la temporisation avec le réseau, puisque le disjoncteur du générateur est
ouvert pendant le démarrage. Il est préférable de ne prévoir aucune temporisation puisque le temps de réaction
de la fonction de protection est rallongé de par le bas niveau de fréquence (voir chapitre Caractéristiques tech-
niques).
La temporisation peut s'avérer utile en cas de réglage sensible du seuil de mise en route en prévenant tout
fonctionnement intempestif. La temporisation doit être choisie en considérant la limite basse de fréquence
mesurable (2 Hz), ce qui correspond à un réglage de 0,5 s.
La figure ci-dessous montre l'interaction entre les fonctions de protection contre les courts-circuits:
• Démarrage de la protection à maximum de courant
• Protection différentielle
• Echelon I>> comme échelon de réserve à partir de 10 Hz
La protection différentielle Idiff et la protection de surintensité I>> sont actives à partir de 10 - 11 Hz. La pro-
tection de démarrage à maximum de courant Prot. dém. est présente dans le système. Elle protège dans la
plage de fréquences inférieure.
Figure 2-27 Domaine de fonctionnement et seuil de mise en route possible des fonctions de protection
contre les courts-circuits
Les réglages par défaut effectués suivants les besoins type du marché considéré sont affichés dans le tableau.
La colonne C (Configuration) indique le courant nominal secondaire du réducteur de courant correspondant.
La protection différentielle du 7UM62 est une protection de court-circuit sélective et rapide pour générateurs,
moteurs et transformateurs. Chaque application peut être configurée, ce qui permet une adaptation optimale
de l’équipement à protéger.
La zone de protection est définie par l'emplacement des transformateurs de courants installés à chaque ex-
trémité de l'équipement à protéger.
La préparation des grandeurs de mesure dépend de l'utilisation de la protection différentielle. Le présent chapi-
tre traite du fonctionnement général de la protection différentielle indépendamment de la nature de l’équipe-
ment à protéger. Illustrons notre propos à l'aide d'une représentation monophasée. Nous expliquerons ensuite
les particularités des différents objets à protéger.
Principe de base
La protection différentielle est basée sur une comparaison de courants et elle est appelée également protection
de comparaison des courants. En régime de fonctionnement normal, le courant arrivant dans l'objet à protéger
est égal au courant sortant (courant Ip, représenté en pointillé dans la figure ci-dessous).
Si les enroulements secondaires des transformateurs de courant E1 et E2 (à condition que les rapports de
transformation soient identiques) sont reliés à un circuit de courant fermé , un élément de mesure M raccordé
transversalement permet de restituer la différence de courant. En régime de fonctionnement normal (ex : tran-
sit), aucun courant ne traverse l'élément de mesure. En cas de défaut, la somme de courant Ip1+ Ip2 circule
dans l'objet à protéger, côté primaire. Les courants côté secondaire I1 et I2 circulent en tant que somme de
courant I1+ I2 à travers l'élément de mesure M. Le circuit représenté sur la figure ci-dessous assure un dé-
clenchement fiable de la protection lorsque le courant circulant à travers la zone protégée (délimitation par les
transformateurs de courant) pendant un court-circuit est suffisamment important pour solliciter l'élément de
mesure M.
Figure 2-28 Principe de base de la protection différentielle (représentation monophasée) (Ipx = courant pri-
maire, Ix = courant secondaire)
Quand, en présence de défauts externes, des courants très élevés traversent la zone à protéger, des différenc-
es de comportement magnétiques des transformateurs de courant E1 et E2 en plage de saturation peuvent
générer un courant différentiel conséquent dans l'élément de mesure M pouvant provoquer un déclenchement.
Le critère de courant stabilisant permet d'éviter un tel fonctionnement.
La somme des grandeurs |I1| + |I2| est utilisée pour la stabilisation. Sont donc définis :
et un courant de stabilisation
Idiff est calculé à partir de la fondamentale des courants et agit dans le sens du déclenchement, Istab agissant
dans le sens inverse.
Pour expliquer le principe, prenons trois états de fonctionnement importants avec des grandeurs de mesure
idéales et adaptées :
1. Courant traversant en situation saine ou avec un défaut externe : I2 change de sens, ce qui implique un
changement de signe : I2 = –I1; et |I2| = |I1|
Idiff = |I1 + I2| = |I1 – I1| = 0
Istab = |I1|+ |I2| = |I1| + |I1| = 2 · |I1|
Pas de grandeur de déclenchement (Idiff) ; la stabilisation (Istab) correspond au double du courant transitant.
2. Court-circuit interne, alimentation à partir des deux extrémités, par exemple avec des courants de même
grandeur :
Dans ce cas I2 = I1; en outre |I2| = |I1|
Idiff = |I1+ I2| = |I1 + I1| = 2 · |I1|
Istab = |I1|+ |I2| = |I1| + |I1| = 2 · |I1|
La grandeur de déclenchement (Idiff) et la grandeur de stabilisation (Istab) sont égales et correspondent au
courant de court-circuit total.
3. Court-circuit interne, alimentation à partir d’une seule extrémité :
Dans ce cas, I2 = 0
Idiff = |I1 + I2| = |I1 – 0| = |I1|
Istab = |I1|+ |I2| = |I1| + 0 = |I1|
La grandeur de déclenchement (Idiff) et la grandeur de stabilisation (Istab) sont égales et correspondent au
courant de court-circuit unilatéral.
En cas de défaut interne, et dans des conditions idéales, Idiff = Istab. la caractéristique locale des défauts in-
ternes dans le diagramme de déclenchement prend alors la forme d'une droite inclinée à 45° (voir la figure suiv-
ante, ligne pointillée).
Les courants nominaux des transformateurs de courant sont exprimés par rapport au courant nominal de l'objet
à protéger (quel qu'il soit). Ainsi, tous les courants se réfèrent à l'objet à protéger. Pour cela, il est nécessaire
de déclarer par paramétrage les grandeurs caractéristiques de l'objet à protéger (puissance apparente, tension
nominale) ainsi que les courants nominaux primaires des transformateurs de courant implantés de chaque côté
de l'objet à protéger.
Les calculs des grandeurs de mesure sont effectués à chaque échantillonnage ce qui permet d'élaborer les
valeurs instantanées du courant différentiel et du courant de stabilisation. La composante fondamentale du
courant différentiel est déterminée par un filtre de Fourier. Ainsi, les grandeurs perturbatrices et les com-
posantes apériodiques (courant continu) sont atténuées efficacement.
La grandeur de stabilisation se calcule à partir des valeurs moyennes arithmétiques d'une grandeur redressée
si bien que l'effet du filtre est ici moindre. Ainsi, la composante de stabilisation est plus importante que le
courant différentiel en présence de grandeurs perturbatrices notamment des composantes discontinues du
courant continu.
Caractéristique de déclenchement
En cas de défaut interne, Idiff = Istab. La droite caractérisant les défauts internes est ainsi représentée dans le
diagramme de déclenchement (voir figure ci-dessous) par une droite inclinée de 45°. La figure suivante montre
toute la caractéristique de stabilisation du 7UM62. La portion a de la caractéristique représente le seuil de sen-
sibilité de la protection différentielle (valeur de réglage I-DIFF>) et tient compte de différences de courant con-
stantes telles que celles engendrées par les courants magnétisants.
La portion b tient compte du courant différentiel mesuré du fait des erreurs de conversion des transformateurs
de courant ou des transformateurs d'entrée de l'appareil, ou généré sur changement de prise dans le cas de
transformateurs dotés d'une régulation de tension.
Dans la zone des fortes intensités, susceptibles de provoquer une saturation des transformateurs, la plage c
garantit une stabilisation renforcée.
Dans le cas de courants différentiels situés au-delà de la portion de caractéristique d, le déclenchement s'ef-
fectue indépendamment du courant de stabilisation et de la stabilisation harmonique. Il s'agit ici du domaine
du „seuil de déclenchement rapideIDiff >>“.
Le domaine de stabilisation complémentaire est déterminé par l'indicateur de saturation (voir ci-dessous,
paragraphe "Stabilisation complémentaire en cas de saturation d'un transformateur de courant".
La protection différentielle positionne les grandeurs Idiff et Istab sur la caractéristique de stabilisation selon la
figure ci-dessous. Si ces grandeurs se traduisent par un point à l'intérieur de la zone de déclenchement, un
déclenchement est initié. Si les rapports de courant Idiff/Istab produisent un point proche de la caractéristique de
défaut (≥ 9°0 % de la pente de la caractéristique de défaut), la protection se déclenche si les caractéristiques
de déclenchement ont été très fortement augmentées par la stabilisation supplémentaire, la détection de
courant continu ou de démarrage.
Le seuil de déclenchement IDiff >> a pour objet le déclenchement rapide des défauts internes de forte intensité.
Si le courant différentiel dépasse le seuil IDiff >> (portion d de la caractéristique), le déclenchement s'effectue
quelle que soit la valeur du courant de stabilisation.
Ce seuil reste actif même en cas de détection d'une harmonique de rang 2 (générée par exemple sur saturation
d'un transformateur de courant provoquée elle-même par la composante continue du courant de court-circuit),
qui pourrait être interprétée par les fonctions de stabilisation comme un courant magnétisant.
La fonction de déclenchement rapide évalue aussi bien la fondamentale du courant différentiel que les valeurs
instantanées. Le traitement des valeurs instantanées garantit dès lors également un déclenchement instantané
si la fondamentale a été fortement atténuée par la saturation du transformateur de courant.
Les défauts de forte intensité apparaissant au sein du transformateur peuvent donner lieu à un déclenchement
immédiat sans tenir compte des courants de stabilisation si l'importance du courant différentiel permet d'ex-
clure la présence d'un défaut externe. C'est le cas lorsque le courant de court-circuit est supérieur à 1/ucc · IN
transfo.
En cas de court-circuit externe engendrant un courant de défaut traversant particulièrement élevé, la saturation
des transformateurs de courant peut se traduire par la mesure d'un courant différentiel d'autant plus important
si elle s'applique différemment de part et d'autre de l'objet protégé. Ce courant différentiel est susceptible d'in-
itier un déclenchement intempestif en l'absence de mesures particulières si la grandeur Idiff/Istab se trouve dans
la zone de déclenchement de la caractéristique.
La protection machine 7UM62 dispose d'un détecteur de saturation qui reconnaît ce genre de situations et initie
les mesures de stabilisation adéquates. Le détecteur de saturation évalue le comportement dynamique du
courant différentiel et du courant de stabilisation.
La ligne pointillée sur la figure 2-32 montre l’évolution dans le temps des grandeurs de courant en cas de défaut
externe saturant les transformateurs de courant d'un seul côté de l'objet protégé.
A l'apparition du défaut (A), les courants mesurés augmentent fortement et provoquent un courant de stabili-
sation proportionnel (2 × courant traversant). Lorsque la saturation s'effectue sur un seul côté (B), elle produit
un courant différentiel et atténue le courant de stabilisation de telle sorte que la grandeur Idiff/Istab se décale
jusque dans la zone de déclenchement (C.
En cas de défaut interne, en revanche, la grandeur Idiff/Istab se place directement sur la caractéristique de
défaut (D), car le courant de stabilisation est à peine supérieur au courant différentiel. Un défaut interne est
donc détecté dès que la grandeur Idiff/Istab dépasse un seuil interne au-delà d'une durée minimum prédéfinie.
Une saturation du transformateur de courant se caractérise donc dans un premier temps par la mesure d'un
fort courant de stabilisation se traduisant par le positionnement de la grandeur dans une zone caractéristique
du défaut externe de forte intensité (cf "stabilisation complémentaire"), (figure 2-32). Cette zone de stabilisation
complémentaire est délimitée par le paramètre STAB. DEF.EXT. et la première droite ascendante de la cara-
ctéristique (définie par les paramètres ORIGINE 1 et PENTE 1) (voir figure ci-dessous). Le détecteur de sat-
uration effectue son diagnostic pendant le premier quart de période. Sur détection d'un défaut externe, la pro-
tection différentielle est bloquée. Le blocage est maintenu pendant une durée réglable. Le blocage est
suspendu lorsque la grandeur Idiff/Istab se positionne de manière stationnaire (c'est-à-dire sur 2 périodes con-
sécutives) à l'intérieur de la zone de déclenchement. Ceci permet de détecter rapidement des défauts évolutifs
apparaissant dans la zone à protéger même après un court-circuit externe antérieur avec saturation des trans-
formateurs de courant.
Une autre stabilisation intervient lorsqu'un courant différentiel est affecté par un comportement secondaire
transitoire différent des jeux de transformateurs de courant. Cela survient lorsque le courant circule à la suite
de constantes de temps de courant continu dans le circuit secondaire des jeux de transformateurs de courant,
c'est à dire. que les composantes continues indentiques primaires sont représentées différement secondaire-
ment et conduisent donc à une composante continue dans le courant différentiel. Cette composante continue
est détectée et conduit à un relèvement bref des seuils de démarrage de l'échelon différentiel.
Des courants magnétisants élevés (courants d'appel), pénétrant dans la zone à protéger sans la traverser
peuvent apparaître brièvement à l’enclenchement des transformateurs. Ils agissent dès lors comme des cour-
ants de défaut alimentés par une extrémité. Des courants différentiels non désirés peuvent aussi résulter de la
mise en parallèle de transformateurs ou de la surexcitation d'un transformateur par une hausse de tension.
Le courant magnétisant peut atteindre plusieurs fois la valeur du courant nominal et est caractérisé par une
harmonique de rang 2 relativement élevée (fréquence double de la fréquence nominale), alors qu'elle est
presque entièrement absente en cas de court-circuit. Le déclenchement par la protection différentielle est
inhibée si le pourcentage d'harmonique de rang 2 au sein du courant Idiff dépasse un seuil réglable.
Figure 2-34 Courant magnétisant – Exemple enregistrement des trois courants côté haute tension
Une autre harmonique peut être utilisée dans le 7UM62 en tant que critère de stabilisation en plus de la deux-
ième harmonique. La troisième harmonique et la cinquième harmonique sont utilisables à cette fin.
Une surexcitation stationnaire se caractérise par des harmoniques impaires. La troisième ou cinquième har-
monique conviennent dans ce cas pour la stabilisation. La troisième harmonique étant souvent éliminée à l’in-
térieur du transformateur (ex : dans un enroulement en triangle), le critère utilisé la plupart du temps est ici la
cinquième harmonique.
Les harmoniques impaires absentes sur court-circuit interne jouent également un rôle stabilisant dans le cas
de transformateurs-redresseurs.
La proportion d'harmoniques contenue dans les courants différentiels est analysée. Des filtres numériques
exécutant une analyse de Fourier des courants différentiels sont employés pour l'analyse fréquentielle. Dès
que la proportion d'harmoniques excède les seuils réglables, une stabilisation de la phase concernée est ef-
fectuée. Les algorithmes des filtres sont optimisés conformément à leur comportement en régime transitoire
de manière à éviter de devoir prendre des mesures supplémentaires de stabilisation en présence de
phénomènes dynamiques.
La stabilisation sur critère d'harmoniques est maintenue pendant deux périodes sur baisse du courant différen-
tiel afin d'éviter un manque de stabilisation à la disparition des harmoniques de rang supérieur lors de l'élimi-
nation des défauts externes.
Puisque la stabilisation pour la magnétisation à l'enclenchement fonctionne de manière individuelle sur chaque
phase, la protection fonctionne également de manière optimale en cas d'enclenchement du transformateur sur
un défaut monophasé alors que, simultanément, un courant de magnétisation circule sur les phases saines.
Il est possible, notamment avec les transformateurs de "nouvelle génération", que la proportion d'harmonique
de rang 2 n'atteigne pas le seuil de détection sur les trois phases lors de l'enclenchement. Pour éviter un dé-
clenchement intempestif, il est nécessaire d'activer la fonction de"blocage croisé". Si un courant magnétisant
est détecté sur une phase, la fonction de protection différentielle I-DIFF> est bloquée également sur les
autres phases.
L'action de la fonction de "blocage croisé" peut être limitée à une durée donnée. Cette durée écoulée, le
blocage est inopérant jusqu'à la fin du défaut; un blocage croisé n'est donc possible qu'une seule et unique fois
suite à l'apparition du défaut pendant la durée de blocage réglée.
Les stabilisations par harmoniques fonctionnent individuellement pour chaque phase. Comme pour la stabili-
sation du magnétisant, il est possible de régler la protection de façon à bloquer la protection différentielle I-
DIFF> sur dépassement du seuil d'harmonique sur une phase donnée. Cette fonctionnalité de blocage croisé
par la 3e ou la 5e harmonique s'effectue de la même façon que celle par la 2e harmonique.
L'élévation du seuil de sollicitation offre une sécurité supplémentaire contre les fonctionnements intempestifs
au démarrage d'un équipement à protéger qui n'était pas alimenté en courant auparavant. Si le courant de sta-
bilisation d'une phase est tombé en-dessous du seuil réglable STAB. DEMAR., l'augmentation du seuil de dé-
marrage I-DIFF> est activée. En fonctionnement normal, le courant de stabilisation est deux fois plus élevé
que le courant traversant; le non-dépassement de ce seuil peut servir de critère pour reconnaître l’état dé-
clenché de l’équipement à protéger. Le seuil de sollicitation I-DIFF est alors augmenté d'un facteur réglable
(voir figure ci-dessous), les autres portions de la caractéristique Idiff> se décalant également de ce facteur.
Le courant DIFF de la phase correspondante est divisé par le facteur FACTEUR DEMAR. avant que la com-
paraison avec la caractéristique ne soit effectuée. Le seuil de courant différentiel utilisé pour la perturbogra-
phie, l'enregistrement des courants coupés, etc. reste inchangé.
Le rétablissement du courant de stabilisation indique la fin du démarrage. Dès la durée réglable TPS MAX.
DEMAR. écoulée, le décalage de la caractéristique est annulé.
En règle générale, une protection différentielle n'a pas besoin de "mise en route" puisque la détection des
défauts et la condition de déclenchement sont identiques. A l’instar de tous les appareils SIPROTEC 4, la pro-
tection différentielle du 7UM62 possède toutefois une mise en route initiant un ensemble de tâches complé-
mentaires. La mise en route constitue ainsi le début du défaut et est sauvegardée en conséquence au sein des
protocoles de défaut et des enregistrements perturbographiques. La mise en route pilote également les fonc-
tions internes de l'appareil aussi bien sur défauts internes qu'externes (ex : les actions du détecteur de satura-
tion).
La mise en route s'effectue dès que la fondamentale du courant différentiel atteint 85 % de la valeur de réglage
ou dès que le courant de stabilisation dépasse 85 % de la limite de zone de stabilisation complémentaire (voir
figure ci-dessous). De même, le dépassement du seuil de déclenchement rapide en cas de courts-circuits à
forte intensité génère un signal de mise en route.
Si la stabilisation par harmonique de rang supérieur est activée, la première opération réalisée par la protection
différentielle est l'analyse des harmoniques (ce qui dure environ 1 période) afin de vérifier les conditions de
stabilisation. Dans le cas contraire, l'ordre de déclenchement est émis dès que les conditions de déclenche-
ment sont remplies (zone hachurée de la figure 2-31).
La retombée s'effectue en l'absence de mise en route par critère différentiel sur un intervalle de deux périodes,
c'est-à-dire si le courant différentiel devient inférieur à 70 % du seuil de réglage et si les autres conditions de
mise en route ne sont plus vérifiées.
Le défaut prend fin avec la retombée de mise en route lorsqu'aucun ordre de déclenchement n'a été généré.
L'émission de l'ordre de déclenchement est maintenue pendant la durée minimale d'impulsion de commande
réglée pour toutes les fonctions de protection dans les paramètres généraux de l'appareil (voir aussi le chapitre
Données poste-1).
Remarque
Les particularités de la protection différentielle selon les différents objets à protéger font l'objet d'un chapitre
dédié.
Généralités
La protection différentielle n'est active et accessible que si le type de l'objet à protéger a été sélectionné au
préalable pour cette fonction lors de la configuration des fonctions de protection (section 2.4, adresse 120,
PROT. DIFF. = Générat./Moteur ou Transfo triph.. Seuls les paramètres pertinents sont proposés,
l'affichage de tous les autres est désactivé. Si la fonction n'est pas requise, il convient de la régler sur Non
disponible. A l'adresse 2001 PROT. DIFF., la fonction peut être activée En, désactivée Hors ou activée
avec l’ordre de déclenchement bloqué (Bloc. relais).
Remarque
La protection différentielle est désactivée à la livraison. Motif : la protection ne peut pas être utilisée sans avoir
réglé au préalable les couplages et les valeurs de conversion. Si ces réglages ne sont pas définis, l'appareil
peut avoir des réactions imprévisibles (ex : un déclenchement) !
Le courant nominal primaire Ip, w des transformateurs de courant utilisés doit en règle générale être supérieur
au courrant nominal IN, objet de l'objet à protéger. Cependant, il faut, en tenant compte de la limite supérieure
de la plage linéaire de l'appareil de protection 7UM62 de 20 · IN, respecter au moins la condition suivante :
Autres paramètres
Remarque
Les indications de réglage pour les autres paramètres se trouvent dans les sous-chapitres pour les objets à
protéger correspondants.
Les adresses suivies d'un „A“ ne peuvent être changées que par l'intermédiaire de DIGSI dans "Autres para-
mètres“ .
Les particularités des objets à protéger générateurs et moteurs sont décrites ci-dessous.
La fonction de protection différentielle du 7UM62 peut être utilisée comme protection différentielle longitudinale
ou transversale. Ce type d'utilisation se distingue uniquement par la définition des courants de mesure et la
limitation du domaine de protection.
Comme, dans le cas de la protection différentielle, le sens du courant est généralement défini positivement
dans le sens de l’élément à protéger, nous obtenons les définitions illustrées à la figure suivante. Le domaine
de protection est limité par le jeu de transformateurs de courant dans l'alimentation du point neutre et par le jeu
de transformateurs du côté bornes. La protection différentielle de l’appareil 7UM62 rapporte tous les courants
au courant nominal de l'équipement à protéger. C’est pourquoi les valeurs caractéristiques de l'objet à protéger
(puissance apparente, tension nominale) et les courants nominaux primaires des transformateurs de courant
doivent être introduits dans l'appareil de protection. L'adaptation des valeurs de mesure se limite donc aux fac-
teurs concernant les amplitudes de courant.
Les défauts proches du générateur ont, en raison des composantes essentiellement inductives, des con-
stantes temporelles de courant continu relativement élevées qui provoquent une magnétisation des transfor-
mateurs de courant. Il faut en tenir compte lors de la configuration des transformateurs de courant (voir section
2.14.4).
Figure 2-38 Définition du sens conventionnel positif du courant pour une protection différentielle
longitudinale
Il existe une particularité pour l'application en tant que protection différentielle transversale. Pour ce cas, la
figure suivante donne la définition des courants de mesure.
Dans le cas de la protection différentielle transversale, la zone protégée est limitée aux extrémités des phases
correspondantes parallèles. Un courant différentiel apparaît toujours dans ce cas-ci, si et seulement si les cour-
ants des phases mises en parallèle sont différents, ce qui correspond à un courant de défaut dans une phase.
Comme, dans ce cas, tous les courants affluent vers l’équipement à protéger en fonctionnement normal, soit
dans le sens inverse des autres applications, une polarité "erronée" est réglée pour un jeu de transformateurs
de courant (voir la description du chapitre 2.5.1 sous „Raccordement des jeux de transformateurs“).
Figure 2-39 Définition du sens conventionnel du courant pour une protection différentielle transversale
Pour les moteurs, ce sont également les transformateurs de courant qui déterminent les limites de sensibilité.
Pour un moteur asynchrone, la procédure de démarrage peut être illustrée différemment par les transforma-
teurs et provoquer des courants différentiels plus importants (voir également le paragraphe "Elévation du seuil
d’excitation au démarrage").
Conditions préalables
La protection différentielle de générateur ou de moteur ne peut fonctionner correctement que si, lors de la con-
figuration, elle a été paramétrée à l’adresse 120 PROT. DIFF. = Générat./Moteur.
Un réglage important est la position des points neutres des jeux de transformateurs des deux côtés de l'objet
à protéger (adresses 201 PN TC ->OBJ C1 pour le côté 1 et 210 PN TC ->OBJ C2 pour le côté 2, voir la
section Données poste-1).
En outre, les données nominales (SN GÉN/MOTEUR, UN GÉN/MOTEUR) de la machine à protéger et les courants nom-
inaux primaires et secondaires des transformateurs de courant pour les deux côtés sont demandés. C'est à
elles que se rapportent les valeurs de réglage. Elles sont en outre utilisées par exemple pour déterminer les
valeurs de mesure primaires.
La donnée du traitement du point neutre des deux côtés est importante pour la surveillance des valeurs de
mesure et a déjà eu lieu lors de la configuration aux adresses 242 POINT NEUTRE C1 et 244 POINT NEUTRE
C2 (voir section 2.5.1).
L'élévation du seuil d’activation offre une sécurité supplémentaire contre les fonctionnements intempestifs au
démarrage d'un équipement à protéger qui n'était pas alimenté en courant auparavant. Elle peut être activée
à l'adresse 2005 ELEVAT. MR KL. A la livraison, cette fonction est désactivée ().
Les paramètres affectés se trouvent aux adresses 2051, 2052 et 2053. 2051 STAB. DEMAR. permet de
régler la valeur de réponse pour la détection d'un démarrage. Le réglage I/InO = 0 rend la fonction inactive.
FACTEUR DEMAR. permet de fixer le facteur d'élévation des valeurs de réponse au démarrage. Le réglage
recommandé pour la protection de générateurs et de moteurs est 2052 FACTEUR DEMAR. = 2.0.
Caractéristique de déclenchement
Les paramètres de la caractéristique de déclenchement sont définis aux adresses 2021 à 2044. Pour la sig-
nification des paramètres, voir la figure 2-40. Les numéros affectés aux plages de la caractéristique corre-
spondent aux adresses de réglage.
L'adresse 2021 I-DIFF> est la valeur de démarrage du courant différentiel. La valeur de démarrage se rap-
porte au courant nominal du générateur ou du moteur. Pour les générateurs et les moteurs, on conseille un
réglage entre 0,1 et 0,2.
Un second critère de démarrage est disponible en plus du critère de démarrage I-DIFF>. Indépendamment
de la grandeur du courant de stabilisation, l’appareil déclenche dès que ce seuil (2031 I-DIFF>>) est franchi
(plage de déclenchement instantané non stabilisé). Ce seuil doit être réglé sur une valeur supérieure à I-
DIFF>. Recommandation : réglage au-dessus de la valeur stationnaire du courant de court-circuit transitoire,
cad. :
Avec des valeurs pour xd’ entre 0,15 et 0,35, on obtient des valurs de réglage pour I-DIFF>> d'environ (3 à
7) · IN, générateur.
La seconde plage rehausse la stabilisation dans la zone des hautes intensités où une saturation des transfor-
mateurs de courant peut apparaître. Son point de base est réglé à l’adresse 2044 ORIGINE 2. La pente de
la droite est définie à l’adresse 2043 PENTE 2. Cette plage de la caractéristique influence la stabilité en cas
de saturation des transformateurs de courant. Plus la pente est forte, plus la stabilisation est bonne. La valeur
réglée par défaut de 0,5 est appropriée, comme l'a montré l'expérience de la pratique.
Une stabilisation supplémentaire est activée dans la zone des courants traversants très élevés en cas de court-
circuit externe ; elle est réglée à l'adresse 2061 STAB. DEF.EXT. (stabilisation de saturation). N'oubliez pas
que le courant de stabilisation est la somme arithmétique des courants entrant et sortant dans la zone à pro-
téger et est donc le double du courant traversant proprement dit. Il est donc conseillé de conserver la valeur
par défaut de 4.00 I/InO. La durée maximale de stabilisation supplémentaire est réglée à l'adresse 2062 T
DEF.EXT. STAB sous forme de multiple d'une période. Ce temps est la durée maximale de blocage une fois
qu'on a quitté la zone de stabilisation supplémentaire en cas de défauts externes à fort courant. Le réglage
dépend entre autres du temps de déclenchement de la protection en aval. Le réglage par défaut de est tout à
fait approprié.
Temporisations
Dans des cas d'application particuliers, il peut être intéressant de retarder le déclenchement de la protection
différentielle à l'aide d'une temporisation supplémentaire. La temporisation 2026 T I-DIFF> débute dès qu'un
défaut interne est détecté dans le transformateur. 2036 T I-DIFF>> est la temporisation du seuil de dé-
clenchement I-DIFF>>. Pour chaque échelon différentiel et pour chaque phase, il existe un échelon temporel.
La retombée de la temporisation est liée à la durée minimale de l'ordre de déclenchement valable pour toutes
les fonctions de protection.
Tous les temps réglés sont des temporisations pures ne comprenant pas les temps de fonctionnement (temps
de mesure, temps de retombée) de la protection.
Les transformateurs sont soumis à plusieurs influences qui provoquent déjà des courants différentiels dans les
conditions de service :
Il est tout à fait possible que les transformateurs de courant soient adaptés différemment au courant nominal
du transformateur. Il en résulte un défaut qui provoque un courant différentiel.
Courant d'appel
Lors de la mise en route d'un transformateur, des courants de magnétisation élevés (courants magnétisants
ou effet inrush), pénétrant dans la zone à protéger sans la quitter par la suite, peuvent apparaître brièvement.
Ils agissent dès lors comme des courants de défaut alimentés par une extrémité.
Le courant magnétisant peut atteindre plusieurs fois la valeur du courant nominal et est caractérisé par une
harmonique de rang 2 relativement élevée (fréquence double de la fréquence nominale), alors qu'elle est
presque entièrement absente en cas de court-circuit.
Surexcitation
Si un transformateur est exploité à une forte tension, cela provoque des courants de magnétisation élevés en
raison de la caractéristique de magnétisation non linéaire. Ils provoquent un courant différentiel supplémen-
taire.
Groupe de commutation
Selon les applications, les transformateurs sont exploités avec des indices de couplage différents qui provo-
quent un décalage de l'angle de phase entre le côté primaire et le côté secondaire. Sans correction correspon-
dante, le décalage de phase provoquerait un courant différentiel.
Les blocs de fonctions essentiels de la protection différentielle permettant de maîtriser les grandeurs influentes
nommées sont décrits ci-dessous.
Les courants digitalisés sont toujours comparés au courant nominal du transformateur. C’est pourquoi les
valeurs nominales du transformateur, c'est-à-dire la puissance nominale, les tensions nominales et les cour-
ants nominaux primaires des transformateurs de courant, doivent être introduites dans l'appareil de protection
et il faut calculer un facteur de correction kw selon le rapport suivant :
où
UN tension nominale
kw facteur de correction
Cette correction est réalisée séparément pour chaque côté de l’équipement à protéger.
Une fois l’indice de couplage introduit, l'appareil est capable de comparer les courants selon des règles de
calcul prédéfinies.
Les transformateurs en bloc sont souvent montés en étoile/triangle. Du côté du générateur, on trouve le
montage en triangle. Pour permettre une utilisation universelle du 7UM62, le logiciel a été conçu pour tous les
indices de couplage imaginables. Le principe de base de la correction numérique des indices de couplage est
expliqué dans l'exemple d'un transformateur Y(N)d5.
Le côté haute-tension est monté en étoile et le côté basse tension en triangle. La rotation de phases est de n
· 30° (donc 5 · 30° = 150°). Le système de référence est le côté 1 (côté haute-tension). La correction des indices
de couplage effectue une transformation des courants du côté 2 vers le côté 1.
La figure suivante indique l'indice de couplage, le diagramme vectoriel des courants s'écoulant symétrique-
ment ainsi que la règle de transformation pour le cas du point neutre non mis à la terre.
Figure 2-41 Adaptation de l'indice de couplage illustrée dans l'exemple Y(N) d5 (sans mise à la terre du
point neutre)
En soustrayant du côté 2 les courants IL3 – IL1, on obtient le courant IA qui indique la même direction que IA du
côté 1. En multipliant par 1/√3, on effectue l'adaptation des valeurs. La matrice décrit la transformation pour les
trois phases.
La figure suivante présente un exemple pour l’indice de couplage YNd5 avec mise à la terre du point neutre
du côté raccordé en étoile.
Dans ce cas, les courants homopolaires sont éliminés. Du côté droit de la figure suivante, les courants
homopolaires s’annulent automatiquement par le calcul de la différence des courants, d'autant plus qu'aucun
courant homopolaire n'est possible dans le transformateur proprement dit, à l'exception de l'enroulement en
triangle. Du côté gauche, l'élimination du courant homopolaire résulte de l'équation matricielle, p. ex.
1
/3 · (2 IL1 – 1 IL2 – 1 IL3) = 1/3 · (3 IL1 – IL1 – IL2 – IL3) = 1/3 · (3 IL1 – 3 I0) = (IL1 – I0).
L'élimination du courant homopolaire permet de neutraliser, sans mesures externes particulières, les courants
de défaut qui transitent aussi par les transformateurs de courant conséquemment à une mise à la terre dans
la zone protégée (point neutre du transformateur ou bobine de mise à la terre), y compris en cas de défauts de
terre dans le réseau.
Figure 2-42 Adaptation de l'indice de couplage illustrée dans l'exemple Y(N) d5 (avec mise à la terre du
point neutre)
Dans l'exemple suivant, un défaut externe provoque l'apparition d'un courant homopolaire du côté gauche et
pas du côté droit. Une comparaison des courants sans élimination du courant homopolaire donnerait un
résultat incorrect (courant différentiel malgré un défaut externe). Le courant homopolaire doit donc être éliminé
du côté 1. Le courant homopolaire est déduit des courants de phase. La matrice de gauche à la figure 2-42
indique la règle de calcul.
Figure 2-43 Exemple de défaut de terre extérieur au transformateur, avec répartition des courants
Conditions préalables
La protection différentielle de transformateur ne peut fonctionner correctement que si, lors de la configuration,
elle a été paramétrée à l’adresse 120 PROT. DIFF. = Transfo triph..
Pour garantir la polarité correcte lors de la formation du courant différentiel, il faut indiquer les pôles des jeux
de transformateurs. Ce réglage a eu lieu lors de la configuration, grâce à l'indication de la position des points
neutres des jeux de transformateurs des deux côtés du transformateur (adresses 201 PN TC ->OBJ C1 pour
le côté 1 et 210 PN TC ->OBJ C2 pour le côté 2, voir la section Données poste-1).
En outre, les données nominales (SN TRANSFO, UN ENROUL S1, UN ENROUL S2) de la machine à protéger et les cour-
ants nominaux primaires et secondaires des transformateurs de courant pour les deux côtés du transformateur
ont été demandés. C'est à elles que se rapportent les valeurs de réglage. Elles sont en outre utilisées par
exemple pour déterminer les valeurs de mesure primaires.
La donnée du traitement du point neutre des deux côtés est importante pour l'élimination du courant homopo-
laire et pour la surveillance des valeurs de mesure (supervision de la somme des courants) et a déjà eu lieu
lors de la configuration aux adresses 242 POINT NEUTRE C1 et 244 POINT NEUTRE C2 (voir section 2.5.1).
En tant que protection de transformateur, 7UM62 calcule automatiquement à partir des données nominales du
transformateur à protéger les formules d'adaptation du courant pour l'indice de couplage et celles nécessaires
pour les différents courants nominaux des enroulements. Les courants sont convertis afin que la sensibilité de
la protection se rapporte constamment à la puissance nominale du transformateur. En général, il n'est pas
nécessaire de recourir à des circuits d'adaptation de l’indice de couplage ni à des conversions pour les cour-
ants nominaux.
Pour ce faire, l'appareil a besoin des données suivantes pour chaque enroulement
• puissance apparente nominale SN en MVA (v. ci-dessus),
• tension nominale UN en kV (v. ci-dessus)
• le chiffre de l'indice de couplage,
• le courant nominal des jeux de transformateurs en A (v. ci-dessus).
L'enroulement 1 est défini comme enroulement de référence et n'a donc pas besoin d'indice ; les autres en-
roulements se rapportent à l'enroulement 1.
En général, l'enroulement haute tension sert d'enroulement de référence. Si un autre enroulement que celui
de haute tension est retenu comme enroulement de référence, il ne faut pas oublier de modifier le chiffre de
l’indice de couplage : Dy5 vu du côté Y devient donc par exemple Yd7.
Si un enroulement du transformateur est régulé, il faut utiliser comme UN de l'enroulement la tension corre-
spondant au courant moyen de la plage de régulation et non la tension nominale effective.
Si le réglage de la protection doit être effectué uniquement en grandeurs secondaires (ex : parce qu'il existe
déjà des transformateurs externes d'adaptation), les paramètres des données du transformateur peuvent
rester aux valeurs par défaut. Lors du préréglage des données du transformateur, l'adaptation du courant 1 :
1 sans décalage de phase a lieu dans l'appareil.
Le traitement des points neutres des enroulements est sans importance dans la mesure où le courant homopo-
laire est éliminé dans l'appareil. Cela permet de neutraliser, sans mesures externes particulières, les courants
de défaut qui transitent aussi par les transformateurs de courant conséquemment à une mise à la terre dans
la zone protégée (point neutre du transformateur ou bobine de mise à la terre), y compris en cas de défauts de
terre dans le réseau. L'élimination est effectuée lors du réglage POINT NEUTRE S* = mis à la terre (voir
figure „adaptation du couplage avec point neutre mis à la terre“ dans la description fonctionnelle de cette sec-
tion).
Dans les réseaux à neutre isolé ou compensé, on ne peut renoncer à l'élimination du courant homopolaire que
si le point neutre de l'enroulement protégé du transformateur n'a aucun raccordement à la terre, même pas par
une bobine de Petersen ou un limitateur de surtension ! Le transformateur est alors toujours éteint en cas de
double défaut à la terre ayant son point de contact dans le domaine protégé, indépendamment d'une éventuelle
priorisation des défauts doubles de terre (voir paragraphe „Point neutre non mis à la terre“ et la figure „Adap-
tation des couplages de l'exemple Y(N) d5 sans mise à la terre du point neutre“).
L'élévation du seuil d’activation offre une sécurité supplémentaire contre les fonctionnements intempestifs au
démarrage d'un équipement à protéger qui n'était pas alimenté en courant auparavant. Elle peut être activée
à l'adresse 2005 ELEVAT. MR KL. Comme cette possibilité est prévue en particulier pour la protection de
générateurs et de moteurs, le réglage par défaut est, en cas de sélection d'objet à protéger Transfo 2 enr.,
placé sur Hors.
Les paramètres affectés se trouvent aux adresses 2051, 2052 et 2053. 2051 STAB. DEMAR. permet de
régler la valeur de réponse pour la détection d'un démarrage. Le réglage I/InO = 0 rend la fonction inactive.
FACTEUR DEMAR. permet de fixer le facteur d'élévation des valeurs de réponse au démarrage. Pour la pro-
tection d'un transformateur, il est recommandé de conserver le préréglage 2052 FACTEUR DEMAR. = 1.0. Il
est recommandé d'augmenter à 2.0 lorsque des charges externes, comme des moteurs et des transforma-
teurs, sont couplées. Grâce aux grandes constantes temporelles, la plage de la caractéristique b peut tout à
fait être dépassée pour une courte durée en cas de transformateurs de courants différents.
La stabilisation à l'enclenchement de l'appareil peut être activée et désactivée à l’adresse 2006 2.HARM.
INRUSH. Elle repose sur l'évaluation de la 2e harmonique présente dans le courant d'appel. Le réglage à la
livraison est un rapport I2fN/IfN de 15%, qui, en règle générale, peut être repris tel quel. La fraction de courant
nécessaire à la stabilisation peut cependant être configurée librement. Pour pouvoir intensifier exceptionnelle-
ment la stabilisation en présence de conditions d'enclenchement très défavorables, une valeur inférieure peut
être réglée à l'adresse 2071 2. HARMONIQUE.
Blocage croisé
La stabilisation à l'enclenchement peut être accrue avec la fonction de blocage croisé (“crossblock“). Ceci sig-
nifie qu'en cas de dépassement du taux d'harmonique dans une phase seulement, les trois phases du seuil
IDIFF> seront bloquées. Le temps pendant lequel le blocage croisé doit être actif après détection d’un dé-
passement du seuil de courant différentiel est réglé à l’adresse 2072 BLOC.CROISE H.2. Ce réglage est in-
troduit en multiples d'une période. La valeur de réglage 0 permet à la protection de déclencher si le transfor-
mateur est enclenché sur un défaut monophasé, même avec un courant d'appel circulant dans une autre
phase. La fonction "blocage croisé" reste active en continu avec un réglage ∞. La durée de blocage à régler
est fixée lors de la mise en service. La valeur réglée par défaut de 3 périodes est appropriée, comme l'a montré
l'expérience de la pratique.
Outre la deuxième harmonique, une autre harmonique, la énième harmonique, peut intervenir dans la stabili-
sation dans la 7UM62. L’adresse 2007 STAB n.HARM. permet de désactiver cette stabilisation par harmo-
niques ou de choisir l'harmonique. Vous avez le choix entre la troisième harmonique et la cinquième harmo-
nique.
Une surexcitation stationnaire se caractérise par des harmoniques impaires. La troisième ou cinquième har-
monique conviennent dans ce cas pour la stabilisation. Comme, dans le cas de transformateurs, la troisième
harmonique est souvent éliminée dans le transfo (ex : dans un enroulement en triangle), c'est la cinquième qui
est appliquée la plupart du temps.
Les harmoniques impaires absentes sur court-circuit interne jouent également un rôle stabilisant dans le cas
de transformateurs-redresseurs.
La proportion d'harmoniques bloquant la protection différentielle est réglée à l’adresse 2076 HARMONIQUE n.
Si la 5e harmonique est utilisée pour stabiliser la surexcitation, elle peut, par exemple, être réglée sur une pro-
portion de (valeur par défaut).
La stabilisation par harmoniques fonctionne individuellement pour chaque phase. Comme pour la stabilisation
à l'enclenchement, il est cependant possible de régler la protection de manière à ce que le dépassement du
taux d’harmoniques admissible dans le courant sur une seule phase bloque également le seuil pour les phases
restantes IDIFF> (fonction "blocage croisé"). Le temps pendant lequel le blocage croisé doit être actif après
détection d’un dépassement du seuil de courant différentiel est réglé à l’adresse 2077 BLOC.CROISE.H.n.
Ce réglage est introduit en multiples d'une période. La valeur de réglage (valeur par défaut) permet à la pro-
tection de déclencher si le transformateur est enclenché sur un défaut monophasé, même avec un pourcent-
age élevé d'harmonique dans une autre phase. La fonction "blocage croisé" reste active en continu avec un
réglage ∞.
Si le courant différentiel excède un multiple du courant nominal du transformateur qui a été défini à l’adresse
2078 IDIFFmax HM.n, la énième harmonique n'opère plus de stabilisation.
Caractéristique de déclenchement
Les paramètres de la caractéristique de déclenchement sont définis aux adresses 2021 à 2044. Pour la sig-
nification des paramètres, voir la figure suivante. Les numéros affectés aux plages de la caractéristique corre-
spondent aux adresses de réglage.
L'adresse 2021 I-DIFF> est la valeur de démarrage du courant différentiel. Il s'agit de l’entièreté du courant
entrant dans la zone à protéger en cas de court-circuit, et ce, indépendamment de sa répartition aux enroule-
ments du transformateur à protéger. La valeur de démarrage se rapporte au courant nominal correspondant à
la puissance nominale apparente du transformateur. Pour les transformateurs, la valeur de réglage se trouve
entre 0,2 et 0,4. Il faut vérifeir lors de la mise en service si le seuil de réponse choisi est au moins le double du
courant différentiel stationnaire maximal survenant en service.
Un second critère de démarrage est disponible en plus du critère de démarrage I-DIFF>. Indépendamment
de la grandeur du courant de stabilisation, l’appareil déclenche dès que ce seuil (2031 I-DIFF>>) est franchi
(plage de déclenchement instantané non stabilisé). Ce seuil doit être réglé sur une valeur supérieure à I-
DIFF>. Valeur de maintien : supérieure à l'inverse de la réactance de la tension relative de court-circuit du
transformateur 1/uk fois le courant nominal du transformateur.
La seconde plage rehausse la stabilisation dans la zone des hautes intensités où une saturation des transfor-
mateurs de courant peut apparaître. Son point de base est réglé à l’adresse 2044 ORIGINE 2 et se rapporte
au courant nominal du transformateur. La pente de la droite est définie à l’adresse 2043 PENTE 2. Cette plage
de la caractéristique influence la stabilité en cas de saturation des transformateurs de courant. Plus la pente
est forte, plus la stabilisation est bonne.
Une stabilisation supplémentaire est activée dans la zone des courants traversants très élevés en cas de court-
circuit externe ; elle est réglée à l'adresse 2061 STAB. DEF.EXT. (stabilisation de saturation). N'oubliez pas
que le courant de stabilisation est la somme arithmétique des courants traversant les enroulements et est donc
le double du courant traversant proprement dit. Il est donc conseillé de conserver la valeur par défaut de . La
durée maximale de stabilisation supplémentaire est réglée à l'adresse 2062 T DEF.EXT. STAB sous forme
de multiple d'une période. Ce temps est la durée maximale de blocage une fois qu'on a quitté la zone de sta-
bilisation supplémentaire en cas de défauts externes à fort courant. Le réglage dépend entre autres du temps
de déclenchement de la protection en aval. Le réglage par défaut de est tout à fait approprié.
Temporisations
Dans des cas d'application particuliers, il peut être intéressant de retarder le déclenchement de la protection
différentielle à l'aide d'une temporisation supplémentaire. La temporisation 2026 T I-DIFF> débute dès qu'un
défaut interne est détecté dans le transformateur. 2036 T I-DIFF>> est la temporisation du seuil de dé-
clenchement 2031 I-DIFF>>. Pour chaque échelon différentiel et pour chaque phase, il existe un échelon
temporel. La retombée de la temporisation est liée à la durée minimale de l'ordre de déclenchement valable
pour toutes les fonctions de protection. Tous les temps réglés sont des temporisations pures ne comprenant
pas les temps de fonctionnement (temps de mesure, temps de retombée) de la protection.
La fonction de protection différentielle définit les exigences à respecter dans le choix des transformateurs de
courant. Le seuil de déclenchement rapide (IDiff >>) déclenche les courts-circuits internes de forte intensité à
l'aide du traitement de valeur instantanée. Pour choisir le courant primaire nominal du transformateur de cour-
ant, il faut recourir à la procédure la plus utilisée dans la pratique. Il doit être sélectionné de façon à être ≥ au
courant nominal de l'objet à protéger.
Recommandations de dimensionnement
Les exigences applicables au comportement des transformateurs de courant correspondent au cas de court-
circuit externe en raison de la présence d'une éventuelle composante continue. La durée s'écoulant avant la
saturation du TC doit être d'au moins 5 ms sur courant de court-circuit traversant. Les deux tableaux ci-dessous
contiennent les recommandations relatives au dimensionnement. Les normes CEI 60044-1 et 60044-6 ont été
respectées pour établir ces recommandations. Les équivalences nécessaires à la transcription de ces exigenc-
es en tensions sont données dans le tableau 2-7.
où
Ktd Facteur de dimensionnement transitoire
Transformateur Générateur
Facteur de dimensionne- ≥4 > (4 à 5) pour τN > 100 ms
ment transitoire Ktd pour τN ≤ 100 ms
Courant de court-circuit sy-
métrique IpCC
Transformateur Générateur
Exemple uCC = 0,1 xd’’ = 0,12
n’ > 40 n’ > (34 à 42)
Notes: Puissance ≥ 10 ou 15 VA Tenir compte de la charge
utiliser de préférence des interne
transformateurs de courant Exemple transfo réseau:
identiques 10P10 10 à 15 VA Exemple :
(IsN = 1 A ou 5 A) IN, G env. 1000 à 2000 A
5P15 15 VA
(IsN = 1 A ou 5 A)
IN, G = 5000 A
5P20 30 VA
(IsN = 1 A ou 5 A)
où
uk Tension de court-circuit
où
U Tension coude
La protection différentielle du courant de terre détecte les défauts terre dans les générateurs et les transforma-
teurs pour lesquels le point neutre est mis directement à la terre ou via une impédance de faible valeur. Elle
est sélective et plus sensible que la protection différentielle classique (voir chapitre 2.14.1).
La fonction de protection est utilisée notamment lorsque plusieurs générateurs sont raccordés sur un même
jeu de barres et qu'un générateur est mis à la terre en régime de basse impédance. Une autre application est
la protection de l'enroulement "étoile" du transformateur.
Il est recommandé d'utiliser l'appareil de protection 7UT612 pour la protection des autotransformateurs,
bobines de mise à la terre et bobines d'inductance.
La protection homopolaire (chapitre 2.28) est utilisée en cas de mise à la terre à haute impédance des généra-
teurs.
Modes de raccordement
La figure ci-dessous illustre deux types de réalisation caractéristiques. Dans le mode de raccordement 1, le
courant homopolaire est calculé à partir des courants de phase mesurés et le courant du point neutre est
mesuré directement. Ce principe est utilisé pour les transformateurs et les générateurs dont le neutre est di-
rectement mis à la terre (basse impédance).
Dans le mode de raccordement 2, les deux courants homopolaires sont calculés à partir des courants de phase
mesurés. L'objet à protéger se situe entre les transformateurs de courant. Cette méthode de mesure peut être
utilisée pour les générateurs directement connectés au jeu de barres lorsque plusieurs générateurs alimentent
le jeu de barres et que le neutre d'un des générateurs est mis à la terre.
Principe de mesure
Les 2 modes de réalisation possibles de la protection différentielle de courant de terre ne se distinguent que
par la mesure du courant homopolaire. C'est ce que montre la figure ci-dessous dans laquelle la définition du
sens de circulation du courant est également indiquée. Ici s'applique la règle suivante: le sens conventionnel
positif s'entend pour les courants circulant vers l'objet à protéger.
Dans les deux principes, les courants de phase mesurés par les TCs placés côté ligne (il s'agit toujours du côté
de raccordement 1 pour le 7UM62), sont additionnés vectoriellement pour former le courant homopolaire. La
règle de calcul pour le côté 1 est la suivante:
Celui-ci peut être mesuré directement en tant que courant de neutre via l'entrée ITT2 (Ipn = ITT2). Le courant
homopolaire peut être par ailleurs calculé à partir des courants de phase mesurés par les TCs placés côté point
neutre (toujours le côté 2 pour le 7UM62. Les formules applicables sont les suivantes:
ou
En cas de défaut terre dans la zone protégée (cf figure 2-46, position de défaut 1), un courant Ipn circule sys-
tématiquement dans le neutre. Un courant homopolaire (3I02) traverse également les transformateurs de cour-
ants du côté 2. Un courant de terre (3I01) peut également alimenter le défaut (flèche en pointillés) suivant les
conditions de mise à la terre dans le réseau. Ce courant est mesuré via les transformateurs de courants du
côté 1. En raison de la définition du sens du courant, le courant homopolaire 3I01 est donc approximativement
en phase avec le courant de neutre.
Dans le cas d'un défaut terre en dehors de la zone protégée (voir figure ci-dessous, position de défaut 2), on
constate également la présence d'un courant de neutre Ipn, d'un courant homopolaire mesuré via les transfor-
mateurs de courant du côté 2 (3I02) et d'un courant homopolaire mesuré via les transformateurs de courant du
côté 1 (3I01). La valeur correspondante du courant homopolaire doit être la même aux trois points de mesure
possibles. Etant donné la définition du sens conventionnel positif du courant (positif = circulation vers l'objet
protégé) le courant homopolaire circulant côté 1 (3I01) est en opposition de phase par rapport au courant de
neutre Ipn et au courant homopolaire calculé côté 2 (3I02).
En présence de défauts externes isolés de la terre caractérisés par de forts courants de défaut traversant la
zone protégée, les phénomènes de saturation affectant les transformateurs de courant peuvent entraîner une
restitution de courant secondaire non homogène selon les phases. Un déclenchement par ce courant de défaut
doit être empêché. Le même phénomène est possible à l'enclenchement de fortes charges possédant une
composante inductive élevée (caractérisées par de fortes constantes de temps) telles que les moteurs ou les
transformateurs.
La protection différentielle de terre dispose à cet effet de nombreuses fonctions de stabilisation qui se dis-
tinguent notablement des méthodes de stabilisation courantes (voir le chapitre "Mesures de stabilisation").
La protection différentielle de terre compare la composante fondamentale des courants homopolaires mesurés
de chaque côté (3I01 et 3I02) et en déduit le courant différentiel et de stabilisation.
Le courant 3I02 peut être suivant l'application un courant homopolaire calculé à partir des courants de phase
mesurés côté 2 ou le courant Ipn mesuré directement sur le neutre.
En l'absence de défauts et avec des transformateurs de courant idéaux, les courants homopolaires ainsi que
le courant différentiel et le courant de stabilisation sont nuls. L'influence des erreurs de mesure des transfor-
mateurs de courant est prise en compte à l'aide des fonctions de stabilisation illustrées par la caractéristique
de déclenchement (voir figure ci-dessous).
Sur défaut terre externe, le courant différentiel est nul ou faible et le courant de stabilisation est égal au double
du courant de défaut. Le point défini par le couple de grandeurs se trouve dans la zone de stabilisation. Un
défaut terre génère en revanche un courant différentiel et un courant de stabilisation de même valeur. On se
trouve alors dans la zone de déclenchement (délimitée par la ligne en pointillés).
Pour les applications dans lesquelles le courant de neutre est mesuré directement (ex : protection différentielle
de terre pour transformateurs), la protection effectue, en plus de l'évaluation selon la caractéristique, une véri-
fication du courant de neutre. Ce traitement complémentaire permet de faire face aux problèmes affectant les
transformateurs de courant (restitution erronée du courant homopolaire par les TCs côté 1). Le courant de
neutre doit ainsi dépasser le seuil de mise en route I-DIFF TERRE>.
Les courants sont exprimés par rapport au courant nominal de l'objet à protéger pour tenir compte des dif-
férentes valeurs de courant nominal primaire des transformateurs de courant côté 1 et côté 2.
Mesures de stabilisation
La protection différentielle de courant de terre a pour objet la détection des défauts caractérisés par un faible
courant. Ceci implique un réglage sensible. Les différences de rapports de transformation observées entre les
transformateurs de courants de chaque phase en mode transitoire constituent la véritable source d'erreur pour
cette fonction de protection. Ces phénomènes proviennent des différences de restitution au secondaire du
courant continu et du comportement du TC en cas de saturation.
La protection doit donc répondre à l'exigence de sensibilité tout en évitant un fonctionnement intempestif en
cas de défaut terre externe.
Une règle de base veut que soient utilisés des transformateurs de courant de phase calibrés les uns par rapport
aux autres afin que l'erreur de mesure (courant homopolaire résultant) soit minimale sur conditions station-
aires.
Logique
Le traitement logique de tous les signaux, les principaux paramètres de réglage ainsi que les signalisations
émises sont représentés sur le diagramme de la figure . La fonction peut être bloquée via l'information
„>VerDiffTerre“ affectable sur entrée binaire. Cette information permet de procéder à d'autres blocages
en utilisant la logique programmable CFC, lorsque par exemple la tension homopolaire mesurée sur l'entrée
UT doit également être prise en considération. Cela est nécessaire en cas de raccordement des entrées de
tension à un transformateur de tension avec connexion en V.
La figure ci-dessous illustre le blocage par critère de courant de phase et la libération via la tension homopo-
laire calculée. S'y ajoutent la surveillance de la caractéristique de stabilisation par l'analyse du courant de
neutre et la libération sur critère directionnel. La mise en route de la protection différentielle de terre s'effectue
si toutes ces conditions sont remplies. En règle générale, la temporisation définie grâce au paramètre T I-
DIFF TERRE> est réglée sur zéro.
Généralités
Les réglages adéquats sont à effectuer dans la rubrique "données de poste 1". Ceux-ci sont indispensables
pour la mise à l'échelle et la définition du sens conventionnel positif (voir aussi paragraphes 2.5 et 2.14.1). Si
l'entrée ITT2 est utilisée, le rapport de transformation (prim./sec.) du transformateur de courant de neutre et la
borne de l'entrée ITT2 correspondant au raccordement à la terre du transformateur de courant doivent être dé-
clarés (voir explications au paragraphe 2.5).
Remarque
Il faut tenir compte du fait que l'entrée ITT2 est de type sensible. L'amplitude de courant mesurable est limitée
à √2 1,6 A. Il faut ainsi utiliser un transformateur de courant de point neutre dont le courant nominal secondaire
est de 1 A. Si un transformateur de courant de 5 A est utilisé, il est recommandé d'utiliser un rapport de trans-
formation plus élevé (de préférence supérieur d'un facteur 5).
A l'adresse 2101 DIFF-TERRE la fonction En- ou Horspeut être activée ou bloquée avec l'ordre de déclenche-
ment (Bloc. relais).
Remarque
La protection différentielle de terre est en position Hors à la livraison. Motif : la protection ne peut pas être uti-
lisée sans avoir réglé au préalable l'affectation et la polarité des transformateurs de courant. Si ces réglages
ne sont pas définis, des réactions imprévisibles peuvent survenir (y compris un déclenchement) !
Seuils de réponse
Le réglage I-DIFF TERRE> (adresse 2110) est déterminant pour la sensibilité de la protection. Il correspond
au courant de défaut terre qui entre par la mise à la terre du point neutre de l'élément à protéger (transforma-
teur, générateur) ou qui provient du réseau. Pour ce réglage, il faut considérer le cas le plus défavorable qui
est l'alimentation du défaut à partir d'un seul côté. La valeur de courant à régler se rapporte au courant nominal
de l'objet ou du côté à protéger. La limite de sensibilité est en général définie par les transformateurs de cour-
ant. Une valeur de réglage comprise entre 0,1 et 0,15 I/InO est généralement appropriée.
Les réglages d'usine peuvent être utilisés pour la caractéristique de stabilisation. Leur modification est possible
avec le logiciel de dialogue DIGSI. Les paramétres avancés décrivent la pente de la caractéristique (2113
Pente) et l'origine de la demi-droite correspondante (2114 ORIGINE).
Le paramètre 2102 permet de définir le blocage sur critère de courant de phase (DIFT I> BLOCAGE). Le seuil
ne doit jamais, en règle générale, être supérieur au double du courant nominal. En cas de mise à la terre à
basse impédance du point neutre, on peut appliquer la formule empirique suivante: Seuil = courant nominal +
courant de terre résultant de la résistance au point neutre.
La libération sur critère de tension homopolaire est choisie par rapport au domaine d'action de la fonction de
protection. Une valeur du seuil de surveillance de 95 % de l'enroulement stator d'un générateur est en général
appropriée. C'est pour cette raison que la valeur côté secondaire a été réglée sur 5,0 V (2103 DIFT LIBER.
U0>). Si l'on ne veut pas utiliser la libération par critère de tension homopolaire, il faut régler le seuil sur 0,0 V.
Remarque
La tension homopolaire calculée à partir des tensions phase-terre est multipliée dans cette application par √3
et correspond ainsi à la tension sur un enroulement de type triangle ouvert.
Aucun réglage n'est nécessaire pour la libération par critère directionnel (déphasage) ni pour l'évaluation com-
plémentaire du courant de neutre mesuré directement.
Dans certains cas de figure, il peut s'avérer utile de temporiser un peu l’ordre de déclenchement de la protec-
tion. Pour ce faire, il est possible de régler une temporisation supplémentaire (adresse 2112 T I-DIFF
TERRE>). Normalement, cette temporisation est fixée à 0. Une durée de commande de déclenchement
minimum est réglée de manière commune pour toutes les fonctions de protection (voir paragraphe 2.5.1, alinéa
„Durée de commande“).
Les adresses suivies d'un „A“ ne peuvent être changées que par l'intermédiaire de DIGSI dans "Autres para-
mètres“ .
La protection contre les pertes d'excitation protège une machine synchrone d'un fonctionnement asynchrone
et d'un suréchauffement local dans le rotor, en cas d'une excitation ou régulation défectueuse. En plus, elle
empêche une menace de la stabilité du réseau, provoquée par une perte d'excitation d'une machine synchrone
grande.
La protection détecte les pertes d'excitation à partir des mesures des trois courants de phase, des trois ten-
sions (critère statorique) et à partir de la tension d'excitation mesurée via l'entrée convertisseur de mesure CM3
(critère rotorique).
La protection effectue un calcul d'admittance à partir des composantes directes de courant et de tension. Cette
mesure de "résistivité" permet de s'affranchir des écarts de tension (par rapport à la tension nominale) dans
l'évaluation de la limite de stabilité. De même, la caractéristique réglée dans la protection peut être adaptée de
façon optimale à la caractéristique de stabilité de la machine. L'utilisation de la composante directe, assure un
fonctionnement correct même en cas de déséquilibre en courant ou tension.
Caractéristiques
La figure suivante illustre le diagramme de fonctionnement de la machine synchrone dans le plan d'admittance
(P/U2; –Q/U2) avec la limite de stabilité statique qui coupe l'axe imaginaire en 1/Xd (inverse de la réactance
longitudinale synchrone).
La protection contre les pertes d'excitation de la 7UM62 dispose de trois caractéristiques (indépendantes), que
l'on peut combiner librement. Il est ainsi possible de délimiter la caractéristique de stabilité statique de la
machine à l'aide de deux caractéristiques partielles possédant les mêmes temporisations (T car 1 = T car 2),
comme le montre la figure ci-dessous. Les caractéristiques partielles sont déterminées par la distance à l'orig-
ine (1/xd Kl.1) et (1/xd Kl.2) ainsi que par leur angle d'inclinaison α1 et α2.
Le dépassement de la caractéristique ainsi constituée (1/xd cl.1)/α1; (1/xd cl.2)/α2 (dans l'image suivante côté
gauche), provoque l'émission d'une alarme ou d'un signal de déclenchement temporisés (ex : 10 s). Cette tem-
porisation est nécessaire pour permettre au régulateur de tension d'augmenter la tension d'excitation.
Figure 2-52 Critère statorique: Caractéristique de mise en route dans le diagramme d'admittance
Une autre caractéristique (1/xd cl.3) /α3 peut être adaptée à la caractéristique de stabilité dynamique de la
machine synchrone. Comme, lorsque cette caractéristique est dépassée, un fonctionnement stable de la
machine n'est plus possible, il faut l’arrêter rapidement (Temporisation T CARACT. 3).
Il est possible, en cas de panne du régulateur de tension ou de perte de tension d'excitation, de déclencher
plus rapidement (temporisation T RAPIDE U<, ex : 1,5 s). Pour cela il faut informer la protection de la perte
de tension d'excitation via une entrée binaire ou ramener la tension d'excitation via un diviseur de tension sur
l'entrée CM3 tout en activant la fonction de supervision de la tension d'excitation grâce au paramètre 3012
MESURE UEXC (valeur à choisir =En).
Le passage de la tension d'excitation mesurée en dessous d'un seuil réglable grâce au paramètre 3013 U
EXCIT.< provoque un déclenchement rapide.
La surveillance du niveau de tension d'excitation peut être remplacée ou complétée par une surveillance
externe de tension d'excitation dont la mise en route est ramenée sur une entrée binaire de l'appareil. Un dé-
clenchement rapide s'effectue également dans ce cas sur signalisation de perte de la tension d'excitation.
De fortes harmoniques pouvant se superposer à la tension continue d'excitation (ex : du fait de la commande
thyristor), la protection met en oeuvre, en plus du filtre numérique intégré, un filtre passe bas analogique sur
le module C-I/O-6 destiné à l'acquisition de la tension d'excitation via l'entrée convertisseur de mesure. Ceci
permet d'atténuer surtout les signaux de fréquences multiples de la fréquence d'échantillonnage, le filtre
numérique ne pouvant pas amoindrir suffisamment ces composantes. La position des cavaliers enfichables à
choisir pour l'activation de ce filtre est décrite dans le chapitre Montage et mise en service. Le filtre est activé
à la livraison de l'appareil. La position des cavaliers et le réglage du paramètre 297 CONVERTISSEUR 3 (voir
données du poste, paragraphe 2.5.1) doivent concorder. Dans le cas contraire, une signalisation de défaillance
est émise et l'appareil est en mode "erreur" et non opérationnel.
Le calcul de l'admittance nécessite une valeur minimale de la tension mesurée. Le calcul de l'admittance
nécessite une valeur minimale de la tension mesurée. En cas de forte chute de tension (suite à un court-circuit)
ou en cas de perte des tensions stator, la protection est bloquée par une surveillance intégrée de tension, dont
le seuil de réponse 3014 Umin est préréglé à 25 V. La valeur du paramètre se réfère à des grandeurs com-
posées (tension phase-phase).
La figure suivante représente la logique de fonctionnement de la protection contre les pertes d'excitation.
Généralités
La protection de sous-excitation n'est active et accessible que si elle a été déclarée au préalable lors de la con-
figuration des fonctions de protection (section 2.4, adresse 130, PERTE EXCITAT. = Disponible. Si la fonc-
tion n'est pas requise, il convient de la régler sur Non disponible. A l'adresse 3001 PERTE EXCITAT., la
fonction peut être activée En, désactivée Hors ou activée avec l’ordre de déclenchement bloqué (Bloc.
relais).
Une autre condition préliminaire à remplir pour la configuration de cette protection est la saisie correcte des
données de poste d'après le chapitre 2.5.
Les caractéristiques de déclenchement de la protection contre les pertes d'excitation sont dans le diagramme
de conductance, constituées de droites, qui, elles, sont définies par leur composante réactive d'admittance
1/xd (= distance aux coordonnées) et leur angle d'inclinaison α. Les droites (1/xd car.1)/α1 (caractéristique 1)
et (1/xd car.2)/α2 (caractéristique 2) constituent la caractéristique statique de la protection contre les pertes
d'excitation (voir la figure ci-dessous). (1/xd car.1) correspond à l'inverse de la réactance longitudinale syn-
chrone
Si le régulateur de tension de la machine synchrone possède une limitation de manque d'excitation, les cara-
ctéristiques statiques sont paramétrées de façon que ce dispositif puisse intervenir, avant que la caractéris-
tique 1 ne soit atteinte (voir image 2-56).
Figure 2-54 Caractéristique de la protection contre les pertes d'excitation dans le plan d'admittance
Si le diagramme de puissance du générateur (voir la figure ci-dessous) est transformé dans la représentation
favorisée (abscisse = puissance réactive positive; ordonnée = puissance active positive) envers le plan d'ad-
mittance (division par U2), la caractéristique de déclenchement peut directement être adaptée à la caractéris-
tique de stabilité de la machine. Si l'on divise les grandeurs d'axe par la puissance nominale apparente, on
obtient le diagramme de générateur en "per unit" (correspond à une représentation "per unit" du diagramme
d'admittance).
Figure 2-55 Diagramme de puissance d'un générateur à pôles saillants par unité
Les paramètres de réglage primaires peuvent être directement lus sur le diagramme. Pour le réglage dans la
protection, il faut les convertir en valeurs relatives. On peut utiliser la même formule de conversion, quand le
réglage est effectué à partir de la donnée de la réactance longitudinale synchrone.
où
xdsec réactance longitudinale synchrone secondaire relative,
Au lieu de 1/xdMach on peut urtiliser approximativement la valeur IK0/IN, (avec IK0 = courant de défaut sur exci-
tation à vide).
Exemple de réglage :
En multipliant cette valeur avec un facteur de sécurité d'environ 1,05 on obtient la valeur 1/xd CARACT. 1
à régler à l'adresse 3002.
Pour la valeur de α1, on choisit soit l'angle limite de perte d'excitation du régulateur de tension, soit l'angle d'in-
clinaison lu sur la caractéristique de stabilité de la machine. La valeur de réglage ANGLE 1 se situe donc nor-
malement entre 60° et 80°.
Les constructeurs recommandent normalement une excitation minimale en ce qui concerne les faibles valeurs
de puissance active. C'est pourquoi la caractéristique 1 est dissociée de la caractéristique 2 sur dans le
domaine de faible puissance active. 1/xd CARACT. 2 est donc réglé sur 0,9 environ· (1/xd CARACT. 1),
ANGLE 2 sur 90°. Ceci a pour résultat la limite de déclenchement pliée d'après la figure 2-54 (C1, C2), si les
temporisations correspondantes T CARACT. 1 et T CARACT. 2 des deux caractéristiques sont pareilles.
La caractéristique 3 nous permet d'adapter la protection aux limites de stabilité dynamiques de la machine. Si
des données précises manquent, on choisit une valeur 1/xd CARACT. 3, qui se trouve approximativement
entre la réactance longitudinale synchrone xd et la réactance transitoire xd'; dans tous les cas, elle doit être
supérieure à 1.
La valeur du paramètre ANGLE 3 est choisie en général entre 80° et 110°, afin que le déclenchement selon la
caractéristique 3 ne soit provoqué que par la seule instabilité dynamique. La temporisation correspondante se
règle à l'adresse 3010 T CARACT. 3 sur la valeur proposée dans le tableau 2-8.
Temporisations
Quand une courbe de limite statique, constituée des caractéristiques 1 et 2, est dépassée, il faut tout d'abord
permettre au régulateur de tension d'augmenter l'excitation; c'est la raison pour laquelle un avertissement dû
à ce critère est temporisé de longue durée (au moins 10 s pour 3004 T CARACT. 1 et 3007 T CARACT. 2).
Si en même temps, la tension d'excitation manque ou est trop faible, le critère rotorique est également excité,
lorsque la vérification de présence de la tension d'excitation a été activée à l'adresse 3012 MESURE UEXC En
et que le seuil paramétré U EXCIT.< à l'adresse 3013 a été dépassé par le bas ou que le manque de tension
d'excitation est signalé à l'appareil via une entrée binaire. Dans ces cas, le démarrage doit être effectué avec
une temporisation brève. Le réglage a lieu grâce au paramètre 3011 T RAPIDE U<. Les messages et ordres
de déclenchement suivants sont habituellement attribués :
Remarque
Une temporisation trop courte peut provoquer un fonctionnement intempestif en raison des phénomènes dy-
namiques de compensation. Nous conseillons alors de ne bas abaisser ces temps sous 0,05 s.
La surveillance de la tension d'excitation est réglée à env. 50 % de la tension d'excitation à vide. En cas d'uti-
lisation du générateur en fonctionnement de décalage de phase, le réglage du seuil de démarrage doit être
encore plus faible et déterminé en fonction du cas d'application. Il faut tenir compte du fait que l'appareil est en
général raccordé à la tension d'excitation par un diviseur de tension.
où
Exemple :
UExc N = 110 V
UExc 0 = 40 V
kU =0:1
Les adresses suivies d'un „A“ ne peuvent être changées que par l'intermédiaire de DIGSI dans "Autres para-
mètres“ .
La protection à retour de puissance sert comme protection pour une combinaison de turbine et générateur, si,
au moment d'une perte de l'énergie d'entraînement, la machine synchrone entraîne comme moteur la turbine,
et quand elle obtient la puissance traînée du réseau. Cette situation met en danger les aubes de turbine et doit
être résolue rapidement par le déclenchement du disjoncteur principal. En plus, il y a le danger que, si la vapeur
résiduelle n'est pas correctement transmise (clapets antiretour défectueux) après le déclenchement du disjonc-
teur, l'unité de générateurs à turbines accélère et dépasse la limite permise. C'est pourquoi, la déconnexion du
réseau doit s'effectuer seulement après détection d'une consommation de puissance active.
La protection de retour de puissance du 7UM62 calcule cette puissance active à la base des composantes
symétriques des harmoniques des courants et tensions, et chaque fois en considérant les 16 dernières péri-
odes. Le traitement des composantes directes rend la détection de retour de puissance indépendante des
déséquilibres dans les courants/tensions, et correspond à la contrainte réelle à laquelle est soumis l'entraîne-
ment. La valeur calculée de la puissance active correspond à la puissance active totale. Comme l'angle de
défaut entre les transformateurs de tension et de courant est pris en considération, la puissance est calculée
exactement, même avec une grande puissance apparente et un petit cos ϕ. Le recalage se fait par un angle
de correction constant W0 qui est déterminé lors de la mise en service de la protection. Cet angle de corection
est configuré dans les données de poste 1 (voir chapitre 2.5).
Afin que les mises en route courtes puissent mener à un déclenchement, il est possible de prolonger la durée
des impulsions de détection de retour de puissance. Pour cela on utilise le paramètre 3105 Temps de pose.
Chaque flanc positif de l'impulsion déclenche cet échelon de nouveau, ce qui fait qu'un assez grand nombre
d'impulsions aggrandit le signal de déclenchement au-delà des durées de temporisation.
Ordre de déclenchement
La commande de déclenchement est temporisée d'une durée réglable T sans ferm rap afin d'éviter le
déclenchement sur retour de puissance de courte durée (pendant la synchronisation) ou sur oscillation de pu-
issance (provoquée par un défaut sur le réseau). Lorsque la soupape à fermeture rapide est fermée, il suffit
une faible temporisation. Si la position du soupape est prise en compte via entrée binaire (fermée), la tempor-
isation courte T avec ferm rap est activée. La temporisation T sans ferm rap agissant en tant qu'éch-
elon de réserve.
Généralités
La protection de retour de puissance n'est active et accessible que si elle a été déclarée au préalable lors de
la configuration des fonctions de protection (section 2.4, adresse 131, RETOUR PUISS = Disponible. Si la
fonction n'est pas requise, il convient de la régler sur Non disponible. A l'adresse 3101 RETOUR PUISS,
la fonction peut être activée En, désactivée Hors ou activée avec l’ordre de déclenchement bloqué (Bloc.
relais).
Il est impératif, en cas de retour de puissance, de déconnecter le turboalternateur du réseau, car l'exploitation
de la turbine sans un minimum de transmission de vapeur (effet redroidissant) n'est pas permise. En ce qui
concerne par ailleurs les turbines à gaz, la charge moteur est trop importante pour le réseau.
Seuils de réponse
La valeur de la puissance active consommée dépend des pertes par friction à dépasser, et elle a les dimen-
sions suivantes:
• turbines à vapeur: Pret/SN ≈ 1 % à 3 %
• turbines à gaz: Pret/SN ≈ 3 % à 5 %
• moteurs Diesel: Pret/SN > 5 %
Mais nous conseillons de mesurer soi-même le retour de puissance avec la protection lors de l'essai primaire.
Comme valeur réglée, on choisit la moitié de la puissance traînée mesurée, lisible des mesures d'exploitation
(en pourcentage). Surtout pour les machines grandes avec une puissance traînée très petite, il est recom-
mandé d'utiliser la possibilité de correction des défauts d'angle des transformateurs de courant/tension (voir
sections 2.5 et 3.3).
Le seuil de mise en route 3102 RETOUR PUISS> doit être réglé en pourcentage de la puissance nominale
apparente secondaire SNsec = √3 · UNsec · INsec. La valeur primaire de puissance d'inertie est à convertir en
valeur secondaire selon la formule suivante:
où
A l'aide du temps de maintien d'excitation 3105 Temps de pose des excitations pulsées sont prolongées à
la durée minimale réglée.
Temporisations
La détection d'un retour de puissance sans fermeture de la soupape rapide doit initier une temporisation avant
déclenchement. Ceci autorise les brèves consommations de puissance suite à synchronisation de la machine
ou lors des oscillations de puissance consécutives à un défaut sur le réseau. (ex : court-circuit triphasé). Nor-
malement, une temporisation 3103 T sans ferm rap d'environ 10 s est réglée.
Les défauts provoquant une fermeture de la soupape, (effectuée à l'aide d'un dispositif de surveillance de pres-
sion d'huile ou d'un contact de fin de position), sont déclenchés à l'échéance d'une faible temporisation. Le
déclenchement ne peut s'opérer que s'il est acquis que le retour de puissance provient exclusivement du
manque de puissance motrice de la part de la turbine. Une temporisation de déclenchement est donc néces-
saire pour s'affranchir des oscillations de puissance active apparaissant lors d'une fermeture brusque de la
valve, et attendre l'établissement d'une valeur stationnaire de puissance active. Ici, une valeur 3104 T avec
ferm rap d'environ 1 à 3 s suffit, pour les turbines à gaz, on conseille environ 0,5 s. Les temps réglés sont
des temporisations pures ne comprenant pas les temps de fonctionnement (temps de mesure, temps de re-
tombée) de la protection.
Les adresses suivies d'un „A“ ne peuvent être changées que par l'intermédiaire de DIGSI dans "Autres para-
mètres“ .
La protection de machine 7UM62 possède une surveillance du niveau de puissance réelle, qui reconnaît d'une
part quand la valeur tombe sous le seuil de puissance réelle (réglable) et d'autre part le dépassement d'un
autre seuil, réglable séparément. Chacune de ces fonctions peut initier différentes opérations de commande.
Si, dans le cas de générateurs montés en parallèle, la puissance active délivrée par une des machines est si
minime (qu'elle pourrait être fournie par les autres générateurs), il est souhaitable de mettre hors service la
machine peu chargée. Le critère pour cela est que la puissance "aval" de la machine, transférée dans le
réseau, tombe sous une certaine valeur.
Il est souhaitable dans d'autres situations de lancer une opération de conduite, lorsque la puissance active
mesurée dépasse une valeur donnée.
La persistance d'un défaut électrique au sein d'un réseau doit parfois se traduire par l'ilôtage du réseau ou la
séparation entre le réseau industriel et celui de la compagnie d'électricité. Les critères pour un tel ilôtage
réseau sont, en dehors de la direction du flux de puissance, la tension (critère à minimum de tension), le
courant (critère à maximum de courant) et la fréquence. Le 7UM62 peut ainsi être utilisé comme appareil de
découplage de la machine du réseau.
Il est possible de choisir en fonction de l'application entre une procédure de calcul lente mais précise (faisant
la moyenne sur 16 périodes) et une procédure rapide (sans calcul de la moyenne). La procédure rapide con-
vient particulièrement lorsque la protection est utilisée pour découpler la machine du réseau.
La protection calcule la puissance active à la base de la composante directe des courants et tensions du
générateur. La valeur calculée est alors comparée avec les valeurs réglées. Chacune des sous-fonctions peut
être bloquée séparément par le biais d'informations affectables sur entrée binaire. Un blocage via entrée
binaire peut également affecter l'ensemble de la fonction.
Généralités
La protection à critère de puissance aval n'est active et accessible que si elle a été déclarée au préalable lors
de la configuration des fonctions de protection (section 2.4, adresse 132, PUISS AVANT = Disponible. Si
la fonction n'est pas requise, il convient de la régler sur Non disponible. A l'adresse 3201 PUISS AVANT,
la fonction peut être activée En, désactivée Hors ou activée avec l’ordre de déclenchement bloqué (Bloc.
relais).
La configuration de la protection diffère beaucoup selon l'utilisation prévue. Il n'est pas possible de donner des
indications universellement applicables. Les seuils de démarrage sont à régler en pourcentage de la puissance
nominale apparente secondaire SNsec = √3 · UNsec · INsec. La puissance de la machine est alors à convertir en
grandeurs secondaires.
où
L'adresse 3202 permet le réglage du seuil inférieur de la puissance aval (P< AVANT) et l'adresse 3203 (P>
AVANT) est responsable pour le réglage pour le seuil supérieur. Les adresses 3204 T P< et 3205 T P> per-
mettent de paramétrer les temporisations correspondantes.
Le paramètre 3206 COMPORT MESURE permet d'effectuer le choix entre la méthode de mesure rapide et la
méthode de mesure précise pour le calcul de la puissance aval. Lorsque l'appareil est utilisé en tant que pro-
tection alternateur de centrale électrique, on préfèrera la méthode de mesure précise (cas normal). Si l'appareil
est employé dans le cadre d'une fonction de découplage du réseau, il est conseillé d'adopter la méthode
rapide.
Les temps réglés sont des temporisations pures ne comprenant pas les temps de fonctionnement (temps de
mesure, temps de retombée) de la protection.
Les adresses suivies d'un „A“ ne peuvent être changées que par l'intermédiaire de DIGSI dans "Autres para-
mètres“ .
La protection à critère d'impédance est utilisée dans des schémas à temporisations échelonnées afin d'obtenir
des temps de déclenchement courts, en cas de court-circuits au sein d'une machine synchrone, sur la liaison
de raccordement vers le transformateur élévateur ou au sein du transformateur même. Elle assume par ailleurs
la réserve de la protection principale du bloc machine et des protections situées en aval (protection différen-
tielle générateur, protection différentielle du transformateur élévateur ou protection réseau).
La protection à critère d'impédance du 7UM62 fonctionne toujours avec des courants du côté 2 (IL1, 2 ,3; S2).
Démarrage
La mise en route a pour objet la détection du défaut éléctrique et le lancement des mesures appropriées:
• lancement de la temporisation de stade final t3,
• identification des boucles de mesure concernées par le défaut,
• libération du calcul de l'impédance,
• libération de l'ordre de déclenchement,
• signalisation de la phase en défaut.
La mise en route s'effectue selon un critère à maximum de courant, au choix avec ou sans automaintien sur
critère de minimum de tension. Après un filtrage numérique, les courants sont comparés à un seuil réglable.
Le dépassement du seuil de courant est signalé pour chaque phase. Les signaux de mise en route sont utilisés
afin de choisir les valeurs de mesure exploitables au diagnostic. En l'absence de maintien par critère à
minimum de tension, la mise en route retombe dès que les courants repassent en dessous de 95 % du seuil
de démarrage.
La tension d'excitation, lorsqu'elle est fournie par le réseau, peut chuter en cas de court-circuit proche. Ceci a
pour conséquence la diminution du courant de défaut et peut même entraîner sa retombée en dessous du seuil
de mise en route malgré la persistance du défaut. L'auto-maintien à basse tension (composante directe U1 des
tensions) maintient l'excitation dans ce cas-là pour une durée réglable. La mise en route retombe à l'expiration
de ce temps ou lorsque la tension remonte à 105 % du seuil à minimum de tension.
Le calcul de l'impédance de défaut est effectué à partir des courants et tensions des boucles directement con-
cernées par le défaut. Le choix des grandeurs exploitables est ainsi réalisé à partir des informations issues de
la mise en route (voir aussi tableau 2-9).
Choix de la boucle
- Lors d'une mise en route monphasée, c'est la boucle phase-terre correspondante qui
est utilisée.
- Lors d'une excitation biphasée, la boucle phase-phase concernée est utilisée, et avec
la tension composée correspondante pour le calcul de l'impédance.
- Lors d'une mise en route triphasée, c'est la boucle phase-terre avec la valeur de
courant la plus importante qui est utilisée. Si plusieurs phases possèdent la même
valeur de courant, on procède selon la dernière ligne du tableau ci-dessous.
Cette méthode de sélection garantit la validité du calcul d'impédance notamment en cas de défaut côté réseau
alimenté par la machine via le transformateur élévateur. Pour le défaut monophasé, cependant, il se produit
une erreur de mesure, puisque la composante homopolaire n'est pas transmise par le transformateur élévateur
(couplage ex : Yd5). Le tableau suivant décrit les défauts concernés et les erreurs de mesure induites.
Tableau 2-10 Représentation des erreurs de mesure côté du générateur lors de défauts réseau (couplage
via transformateur élévateur)
Caractéristique de déclenchement
La caractéristique de déclenchement de la protection est constituée par un polygone (voir aussi figure 2-60).
Celui-ci est symétrique, bien que des défauts en amont (R et/ou X négatif) sont physiquement impossibles, si
(comme dans la plupart des cas) le raccordement des transformateurs de courant s'effectue côté point neutre.
Le polygone peut être décrit entièrement à l'aide d'un paramètre (impédance Z).
Le calcul d'impédance est effectué à partir des vecteurs de courant et de tension associés aux boucles de
calcul sélectionnées, et ceci tant que les conditions de mise en route sont réunies. Si l'impédance calculée se
trouve à l'intérieur de la caractéristique de déclenchement, la protection lance, à l'échéance de la temporisation
correspondante, un ordre de déclenchement.
Comme la protection est construit à plusieurs étages, les zones de protection peuvent être choisies de façon
que la première zone (ZONE Z1, ZONE1 T1) comprene p. ex. le générateur et l'enroulement basse tension du
transformateur de machine, et la deuxième zone (ZONE Z2, ZONE2 T2) le bloc entier de la centrale électrique.
Cependant, remarquez que le défaut terre uniphasé du côté haute tension est faussé par le montage en
étoile/triangle du transformateur du côté basse tension. Un fonctionnement intempestif du stade concerné en
cas de défaut réseau est pourtant exclu puisque les impédances mesurées à cette occasion sont trop impor-
tantes pour provoquer un déclenchement.
Les erreurs en dehors de cette zone vont être déclenchées par l'échelon final de temps T ULTIME.
Selon l'état de commutation du poste, il peut être souhaitable d'agrandir la zone à délai court ZONE Z1, ZONE1
T1. Si p.ex. le disjoncteur de puissance du côté haute tension est ouvert, le défaut peut, en cas d'un démar-
rage, seulement être dans le bloc de la centrale électrique. La position ("ouverte") des contacts auxiliaires du
disjoncteur HT (si disponible) peut être ainsi utilisée pour asservir le fonctionnement d'une zone de "recouvre-
ment" (portée plus importante) RECOUV. Z1B (voir aussi chapitre 2.19.3, figure „Echelonnement de la protec-
tion d'impédance“).
Logique de déclenchement
La mise en route de la protection provoque le lancement de la temporisation T ULTIME ainsi que la sélection
de la meilleure boucle de calcul exploitable. Les composantes de l'impédance associée à la boucle sont com-
parées avec les valeurs limites des zones configurées. Le déclenchement est effectué si l'impédance se trouve
au sein d'une zone donnée jusqu'à l'échéance de la temporisation associée.
La temporisation de la première zone Z1 ainsi que celle de la zone de recouvrement Z1B, sont en général
nulles ou de faible valeur, c'est-à-dire, que le déclenchement se produit dès qu'il est acquis que le défaut se
trouve dans cette zone.
Le stade Z1B peut être activé de l'extérieur via une entrée binaire.
La zone Z2, dont la portée peut couvrir une partie du réseau, est temporisée par rapport au premier stade (Z1).
La retombée ne se produit qu'à la retombée de la mise en route à critère de courant, et non pas lorsque l'im-
pédance quitte le polygone de déclenchement.
Généralités
La présence de phénomènes dynamiques comme par ex. les sauts de puissance, les courts-circuits, de
courtes interruptions ou des manoeuvres de commutation peut produire des processus oscillatoires. La pro-
tection d'impédance est donc complétée par une fonction antipompage pour éviter tout déclenchement intem-
pestif.
Les oscillations de puissance constituent des phénomènes symétriques triphasés. La première condition à
remplir est donc la symétrie complète des trois courants de phases qui est surveillée par le calcul des com-
posantes inverses. Des courts-circuits asymétriques (tous les mono et biphasés) ne peuvent donc pas mettre
en route l'antipompage. La protection reconnaît par ailleurs l'apparition de courts-circuits asymétriques même
si un pompage est en cours (et détecté comme tel). La fonction antimpompage est dans ce cas inhibée ce qui
permet le déclenchement par la protection d'impédance. Le pompage est un phénomène lent en comparaison
du court-circuit. La vitesse d'évolution de l'impédance peut donc être considérée comme un critère fiable de
détection. Le pompage étant par ailleurs un phénomène symétrique, l'évaluation s'effectue grâce à l'im-
pédance directe calculée à partir des composantes directes de courant et tension.
Logique
Principe de mesure
Si la première valeur d'impédance (première au sens chronologique) reconnue à l'intérieur de PPOL se trouve
simultanément dans APOL, la protection diagnostique un court-circuit puisque la détection de pompage néces-
site la reconnaissance (dans la chronologie d'évolution) d'au moins une impédance dans la bande de pompage
(domaine situé entre PPOL et APOL). L'écart entre le polygône de pompage PPOL et le polygône de dé-
clenchement APOL ainsi que la vitesse d'évolution ΔZ/Δt sont ajustés l'un à l'autre de façon à ce que les pom-
pages soient enregistrés de façon sûre et que le blocage s'effectue sur la zone d'impédance souhaitée (Z1 ou
Z1 & Z2) de la protection d'impédance. Le blocage est interrompu si au moins une des conditions suivantes
est remplie: le vecteur d'impédance mesuré quitte le polygône de déclenchement ou de pompage, la vitesse
limite d'évolution de l'impédance est franchie ou les critères de pompage ne sont plus vérifiés en raison de
l'asymétrie des courants. La durée du blocage est, de plus, limitée par une durée paramétrable (T ACTION).
En règle générale, le dispositif antipompage est appliquée au stade Z1 puisque sa temporisation T1 est faible.
La temporisation T2 de la zone Z2 doit être dans ce cas réglée à une valeur élevée. La zone de recouvrement
Z1B ne peut être par définition affectée d'aucun pompage puisqu'aucune autre machine n'est raccordée à la
machine protégée en cas de disjoncteur de réseau ouvert. Le stade à maximum de courant non directionnel
(T3) n'est pas soumis non plus au blocage par le dispositif antipompage.
Généralités
La protection d'impédance n'est active et accessible que si elle a été déclarée au préalable lors de la configu-
ration des fonctions de protection (section 2.4, adresse 133, PROT. IMPEDANCE = Disponible. Si la fonc-
tion n'est pas requise, il convient de la régler sur Non disponible. A l'adresse 3301 PROT. IMPEDANCE la
fonction En- ou Horspeut être activée ou bloquée avec l'ordre de déclenchement (Bloc. relais).
Démarrage
La valeur du courant de charge maximum est particulièrement dimensionnante pour le réglage de la fonction
de mise en route (à maximum de courant). Une mise en route provoquée par une surcharge doit impérative-
ment être exclue! Le seuil de mise en route 3302 IMP I> doit donc être réglé au-dessus du courant de (sur-
charge) maximal attendu. Réglage recommandé: 1,2 à 1,5 fois le courant nominal de la machine. La logique
de démarrage correspond à celle de la protection à maximum de courant temporisée indépendante UMZ I>.
Si l'excitation vient des bornes de générateur, et si alors le courant de défaut peut baisser sous le seuil de dé-
marrage (adresse 3302), l'auto-maintien à basse tension est activé, c'est-à-dire l'adresse 3303 MAINTIEN U<
est réglée sur En.
Le réglage de l'auto-maintien à basse-tension U< (adresse 3304) est effectué sur une valeur située juste en
dessous du minimum admissible de la tension composée, p.ex. sur U< = 75 % à 80 % de la tension nominale.
Le temps de maintien (adresse 3305 T-MAINTIEN) doit être supérieur au temps maximal de résolution de
défaut en cas de réserve (conseil: adresse 3312 T ULTIME + 1 s).
La protection possède les caractéristiques suivantes, qui peuvent être réglées indépendamment:
Zone de recouvrement Z1B, contrôlée de manière externe via entrée binaire, avec les paramètres de réglage
La protection d'impédance couvre en général une partie du transformateur élévateur de la machine, il faut
choisir un réglage en considérant la plage de régulation du transformateur.
Pour la ZONE Z1, on choisit normalement une portée d'environ 70 % de la zone à protéger (c'est-à-dire environ
70 % de la réactance du transformateur) sans ou avec une temporisation courte (c'est-à-dire ZONE1 T1 = 0,00
s à 0,50 s). La protection éliminera alors les défauts sur cette portée à l'issue de son temps de fonctionnement
et à l'échéance de la courte temporisation paramétrée. Une temporisation de 0,1 s est préférée.
Pour la ZONE Z2, on pourrait régler la portée sur environ 100 % de la réactance du transformateur respective-
ment avec une impédance de réseau ajoutée. La zone correspondante ZONE2 T2 est à choisir de façon qu'elle
suréchelonne les appareils de protection de réseau des lignes suivantes. Le temps T ULTIME correspond à
la temporisation de ultime réserve.
L'impédance primaire (limitation de portée au transformateur élévateur) peut en général se calculer comme
suit:
où
Les impédances primaires asont à convertir en valeurs secondaires (BT) Comme suit:
Le courant nominal de la protection (= courant nominal secondaire des transformateurs de courant) est au-
tomatiquement pris en compte par l'appareil. Les rapports des transformateurs de courant et de tension ont par
ailleurs été déclarés (ou sont à déclarer) à l'appareil dans la rubrique de réglage des données poste (voir chapi-
tre 2.5).
Exemple :
Données du transformateur:
uK =7%
SN = 5,3 MVA
UN = 6,3 kV
Rapports de transformation:
Ceci permet de calculer la valeur primaire à choisir en zone 1 pour obtenir une portée de 70 %:
On obtient une valeur de réglage pour le côté secondaire de la zone 1 sous l'adresse 3306 ZONE Z1 de:
Remarque En présence d'un appareil 5-A et d'un courant nominal TC de 5-A, le calcul devient:
De la même façon, on peut calculer, la réactance primaire de la zone 2 correspondant à une portée de 100%:
On obtient une valeur de réglage pour le côté secondaire de la zone 2 sous l'adresse 3310 ZONE Z2 de:
La zone de recouvrement Z1B (adresse 3308 RECOUV. Z1B) est un échelon commandé de l'extérieur. Elle
n'a pas d'influence sur la zone Z1. Il ne se produit donc aucune permutation de zone: la zone de recouvrement
peut être activée ou désactivée en fonction de la position du disjoncteur de puissance du côté haute tension.
En règle générale, la zone Z1B est activée, sur détection de position "ouverte" du disjoncteurr côté haute ten-
sion. Dans ce cas, la mise en route de la protection d'impédance ne peut être provoquée que par un défaut
dans le domaine du bloc "machine + transformateur". C'est pourquoi, la zone à déclenchement rapide peut
sans problème être élargie à 100 % - 120 % du domaine protégé, sans perte de sélectivité.
La zone Z1B est activée à l'aide d'une entrée binaire, commandée par le contact auxiliaire du disjoncteur (voir
figure 2-63). La temporisation 3309 RECOUV.T1B est associée à la zone de recouvrement.
Stade ultime
Pour les défauts extérieurs aux zones Z1 et Z2, la fonction agit comme une protection de surintensité tempo-
risée. Son temps non-directionnel T ULTIME est réglé de façon qu'il suréchelonne la deuxième ou troisième
étage de la protection préliminaire à distance du réseau.
Le blocage par antipompage n'est activé que si l'adresse 3313 ANTIPOMPAGE a été réglée sur En.
fp fréquence de pompage
δ angle de pompage
La figure 2-64 montre un exemple d'évolution de la vitesse de changement fonction de l'angle de pompage.
Pour un angle de 180°, la vitesse de changement est la plus faible. Plus on regarde largement dans le réseau
(donc angle plus grand ou plus petit), plus l'accélération est grande.
Pour cette raison, il faut encore coordonner la valeur de réglage dZ/dt avec le saut d'impédance en cas de sur-
venue de court-circuit.
On détermine l'impédance minimale de service (ZL, min), forme la différence avec la valeur de réglage de la
zone d'impédance (p. ex. Z1) et on calcule les gradients d'impédance en tenant compte de l'intervalle de
mesure d'une période.
Exemple :
UN = 100 V, IN = 1 A
Si on choisit le facteur de sécurité 4, dZ/dt ne doit jamais être réglé à plus de 500 Ω/s (ou 100 Ω/s pour les
transformateurs 5 A).
Le réglage par défaut est choisi avec une valeur dZ/dt de 300 Ω/s, suffisante pour la plupart des applications.
On en déduit également la distance minimale PPOL - APOL à condition qu'une valeur d'impédance existe entre
PPOL et APOL pour la détection de pompage.
PPOL - APOL > dZ/dt · Δt = 300 Ω/s · 0,02 s = 6 Ω (valeur de réglage choisie : 8 Ω)
Les autres paramètres réglables sont des paramètres avancés et n'ont, en général, pas besoin d'être modifiés.
Zcaractéristique = Z1 = 4 Ω
Pour des temporisations supérieures à 0,4 s, un blocage antipompage n'est pas nécessaire.
Les adresses suivies d'un „A“ ne peuvent être changées que par l'intermédiaire de DIGSI dans "Autres para-
mètres“ .
Les réglages par défaut effectués suivants les besoins type du marché considéré sont affichés dans le tableau.
La colonne C (Configuration) indique le courant nominal secondaire du transformateur de courant correspon-
dant.
Selon l'état de commutation du réseau et des générateurs sources, des phénomènes oscillatoires peuvent se
produire à la suite de phénomènes dynamiques tels que des sauts de charge, des courts-circuits déclenchés
trop lentement, de courtes pauses sans tension (réenclencheur) ou des manoeuvres de commutation. Ces
phénomènes sont constitués d'oscillations de puissance qui menacent la stabilité des réseaux. Les problèmes
de stabilité proviennent avant tout des oscillations de puissance active qui peuvent conduire à un glissement
et donc à une forte sollicitation des générateurs.
Généralités
La protection contre les pertes de synchronisme repose sur la mesure d'impédance, une méthode qui a fait ses
preuves, et l'évaluation de la courbe du vecteur d'impédance. La protection détermine à cet effet l'impédance
à partir des composantes directes de courant et tension elles-mêmes calculées à partir des fondamentales des
trois courants et des trois tensions. En fonction de l'évolution de l'impédance et donc en fonction de la locali-
sation du centre anti-pompage, il est décidé si le générateur doit être séparé ou non du réseau.
La perte de synchronisme peut être illustrée par un modèle simple. La figure ci dessous représente la tension
du générateur UG et la tension du réseau UN. Les impédances du réseau, du transformateur et du générateur
se situent entre ces tensions et peuvent être regroupées pour former une impédance totale Ztot.
Le point de mesure m sépare l'impédance totale en deux impédances m · Ztot et (1-m) · Ztot. Pour l'impédance
au point de mesure, l'équation suivante s'applique:
On obtient ainsi :
δ est ici l'angle entre la tension du générateur et la tension du réseau. Cet angle dépend, en fonctionnement
normal, de l'état de la charge et est constant. Lors d'une perte de symétrie, l'angle change, en revanche, de
manière continue et prend toutes les valeurs comprises entre 0° et 360°. La figure ci-dessous représente la
courbe d'impédance au point de mesure m d'après l'équation mentionnée ci-dessus. L'origine du plan d'im-
pédance correspond au lieu de montage de l'appareil de protection (point de mesure du jeu de transformateurs
de tension). Pour un rapport constant UN/UG et un angle variable δ, la courbe d'évolution de l'impédance a la
forme de cercles. Le centre et le rayon sont définis par le rapport UN/UG. Les centres des cercles se situent
tous sur un axe qui est déterminé par la direction de Ztot. Pour deux valeurs extrêmes δ = 0° et δ = 180°, on
obtient la valeur d'impédance maximale et minimale. Si le point de mesure correspond au centre électrique du
système, la tension mesurée ainsi que l'impédance de fonctionnement sont nulles pour δ = 180°.
Polygone de pompage
Le polygône de pompage réglable dans les quatre directions et au niveau de son angle d'inclinaison ϕP est
utilisé comme caractéristique de mesure. Une adaptation optimale aux conditions du poste est ainsi possible.
Le polygône de pompage apparaît encore plus clairement dans la figure suivante. Pour renforcer la lisibilité,
l'angle d'inclinaison choisi ϕP est de 90°. Les impédances paramétrables Za, Zb, Zc et (Zd–Zc) servent à spécifier
le polygône de pompage. Le polygône est construit symétriquement par rapport à son axe longitudinal. En
amont, on effectue une mesure vers le générateur avec Zb, en aval, on mesure vers le transformateur élévateur
(Zc) et dans un deuxième stade vers le réseau (Zd). Le polygone de pompage est partagé en deux. La cara-
ctéristique 1 représente la zone inférieure du rectangle (c'est-à-dire la partie non hachurée). La caractéristique
2 représente la partie supérieure hachurée. Selon la position du centre de pompage dans le réseau ou à prox-
imité du bloc, le vecteur d'impédance traversera la caractéristique 2 ou le domaine de la caractéristique 1. L'en-
droit auquel la ligne médiane (= axe imaginaire) du polygône est traversée est déterminant pour l'affectation.
Les oscillations sont des phénomènes symétriques triphasés. La symétrie des courants mesurés constitue par
conséquent la première condition. Celle-ci est considérée remplie si la composante inverse I2 du système de
courants reste en dessous d'une valeur limite alors que dans le même temps la composante directe I1 dépasse
le seuil de courant minimum.
La détection d'une perte de synchronisme suppose que le vecteur d'impédance entre dans le polygône de
pompage d'un côté, qu'il franchisse l'axe imaginaire ou la ligne médiane de la caractéristique et qu'il quitte le
polygône du côté opposé (perte du synchronisme, cas (1) et 2)). Ce phénomène est caractérisé par le fait que
les composantes réelles des impédances complexes (se référant au système de coordonnées décalé par ro-
tation de ϕP) ont des signes différents à l'entrée et à la sortie du polygône.
Il est possible également que le pompage se traduise par le fait que le vecteur d'impédance pénètre dans le
domaine du polygône de pompage et le quitte du même côté. Dans ce cas, le phénomène de pompage tend
à se stabiliser (cas (3) et (4)).
La détection d'une perte de synchronisme, effective si le vecteur d'impédance a franchi une caractéristique,
provoque l'émission d'une signalisation (avec indication de la caractéristique ayant été franchie) et l'incrémen-
tation d'un compteur n1 (pour la caractéristique 1) et n2 (pour la caractéristique 2).
La mise en route de la protection contre les pertes de synchronisme s'effectue dès que l'un des compteurs
passe à 1. Chaque incrémentation du compteur produit une signalisation de perte de synchronisme qui dis-
paraît après un temps de signalisation paramétrable. La signalisation de mise en route retombe à l'issue d'un
temps de maintien paramétrable (ceci se traduisant par la remise à zéro du compteur). Chaque nouvelle incré-
mentation du compteur provoque le redémarrage du temps de maintien.
Un ordre de déclenchement est émis lorsque le nombre paramétré de traversées du polygône de pompage est
atteint. Celui-ci reste maintenu pendant au moins le temps paramétrable T MAINTIEN. La temporisation fixant
la largeur minimum de l'impulsion de déclenchement T COMDEC MIN. n'est lancée qu'à la retombée de la
mise en route.
La logique de fonctionnement de la protection contre les pertes de synchronisme est représentée sur la figure
ci-dessous. Celle-ci est exécutée en deux stades et peut être bloquée par une entrée binaire.
Généralités
La protection de perte de synchronisme n'est active et accessible que si elle a été déclarée au préalable lors
de la configuration des fonctions de protection (section 2.4, adresse 135) PERTE SYNCHRON. comme étant
Disponible. Si la fonction n'est pas requise, il convient de la régler sur Non disponible. A l'adresse 3501
PERTE SYNCHRON., la fonction peut être activée En ou désactivée Hors ou activée avec l’ordre de déclenche-
ment bloquE(Bloc. relais).
Démarrage
Pour l'autorisation de la mesure, une valeur minimale de la composante directe des courants 3502
LIBERATION I1> doit être dépassée par valeur supérieure (démarrage par surintensité). En outre, en raison
de la condition de symétrie, une valeur maximale de la composante inverse des courants 3503 LIBERATION
I2< ne doit pas être dépassée.
En général, la valeur de réglage LIBERATION I1> est choisie supérieure au courant nominale, soit environ
à 120 % de IN afin d'empêcher un démarrage par surcharge. En fonction du réseau, des valeurs de réponse
plus petites sont également autorisées. La mesure (voir diagramme logique) est ensuite éventuellement autor-
isée en permanence. Pour la condition de symétrie, le seuil de démarrage de la composant inverse du courant
LIBERATION I2< est réglé sur environ 20 % IN.
Valeurs d'impédance
Pour la détermination des valeurs de réglage, les impédances de la zone à protéger repérées par l'appareil de
protection sont déterminantes. En direction du générateur (vu du lieu de montage du jeu de transformateurs
de tension), il faut tenir compte de la réactance de pompage du générateur que l'on peut fixer approximative-
ment égale à la réactance transitoire Xd' du générateur. On calculera donc la réactance transitoire relative au
côté secondaire et on réglera pour Zb ≈ Xd' (voir figure suivante).
où
On obtient selon le type du générateur et la valeur de courant nominal secondaire pour une tension nominale
secondaire de UN = 100 V, respectivement de 120 V les zones de réactance présentées dans le tableau
suivant.
Le générateur étant habituellement raccordé au réseau via un transformateur élévateur, le réglage de zone
vers le réseau est choisi de façon à ce que la protection de perte de synchronisme puisse couvrir l'intérieur du
transformateur à une profondeur de 70 à 90 % par sa caractéristique 1 et une zone s'étendant vers le réseau
avec sa caractéristique 2. Le paramétrage de Zc à l'adresse 3506 est donc sélectionné de façon à correspon-
dre à 70 % - 90 % de l'impédance de court-circuit XCC du transformateur. La caractéristique 2 couvre la partie
restante de l'impédance de court-circuit du transformateur et éventuellement en complément une portion de la
liaison de raccordement au réseau. L'impédance correspondant à la caractéristique 2 est paramétrée à
l'adresse 3507 Zd - Zc.
Le tableau ci-dessous donne des valeurs typiques d'impédances de court-circuit de transformateurs XCC ex-
primées en valeurs secondaires pour des courants nominaux secondaires de IN = 1 A et IN = 5 A.
La largeur du polygône de pompage est définie à l'aide du paramètre Za. Cette valeur de réglage 3504 Za est
définie par l'impédance totale Ztot et peut être déduite de l'équation présentée dans la figure ci-dessous. Pour
Ztot, il est possible d'utiliser soit la somme des valeurs de réglage Zb et Zd (angle de pompage entre générateur
et réseau), soit la somme provenant de Zb et Zc (angle de pompage entre le générateur et le transformateur
élévateur). C'est cette deuxième option qui a été choisie pour le préréglage du paramètre 3504 Za. On sup-
pose, pour simplifier, qu'on tend à avoir un angle de pompage δ = 120° et que la tension du générateur UG et
la tension de réseau UN ont la même amplitude:
On obtient ainsi pour une fréquence nominale de 50 Hz (T = 20 ms) et le réglage recommandé ci-dessus:
L'angle d'inclinaison ϕ du polygône de pompage est paramétrable (adresse 3508 PHI POLYGON) et peut donc
être adapté de façon optimale aux conditions du poste.
Exemple :
Données du générateur:
xd' = 0,20
UN = 6,3 kV
IN = 483 A
Données du transformateur:
uK =7%
SN = 5,3 MVA
UN = 6,3 kV
Rapports de transformation:
Comme Zb ≈ Xd', ce résultat correspond au réglage choisi pour le paramètre 3505 Zb.
L'impédance de court-circuit secondaire du transformateur élévateur est calculée comme suit:
En supposant que l'impédance de la portion de ligne supplémentaire à protéger associée à la partie restante
(0,15 · 4,2 Ω) de l'impédance de court-circuit du transformateur s'élève à 10 Ω, on obtient alors pour la valeur
de réglage 3507 Zd - Zc = 6,4 Ω.
La largeur du polygône de pompage Za est déterminée par l'impédance totale Ztot. Dans cet exemple de calcul,
Ztot est calculée à partir de l'impédance de la caractéristique 1 (somme de la réactance du générateur et part
de l'impédance de court-circuit du transformateur = somme des valeurs de réglage de Zb et Zc = 12 Ω + 3,6 Ω
= 15,6 Ω):
Le paramètre 3509 REP. MES. CAR.1 permet de régler le nombre de périodes de pompage qui entraîne le
déclenchement en cas de franchissement de la caractéristique 1. En l'absence de calculs particuliers, il est re-
commandé d'utiliser un réglage de 1 (ou 2) étant donné qu'on ne doit pas attendre trop longtemps en cas de
pompages dans le domaine du "bloc générateur + transformateur", que la fréquence de pompage évolue géné-
ralement en augmentant et que la sollicitation de la machine s'en trouve ainsi accrue. En revanche, les pom-
pages dont le centre se situe côté réseau sont moins critiques et autorisent en règle générale un nombre plus
élevé de traversées de la caractéristique 2 si bien que le paramètre 3510 REP. MES. CAR.2 est générale-
ment réglée à 4.
Chaque incrémentation des compteurs n1 (ou n2) réamorce le temps de maintien et génère une signalisation
"Perte de synchronisme caractéristique 1" (ou "perte de synchronisme caractéristique 2"). Ces signalisations
disparaissent dès le temps paramétré à l'adresse 3512 T SIGNAL. écoulé. Si ce temps est supérieur au
temps s'écoulant entre deux traversées de pompage, la signalisation "Perte de synchronisme caractéristique
1(2)" apparaît lors de la première détection d'une perte de synchronisme et disparaît suite à la dernière détec-
tion de perte de synchronisme au bout du temps paramétré T SIGNAL..
Les réglages par défaut effectués suivants les besoins type du marché considéré sont affichés dans le tableau.
La colonne C (Configuration) indique le courant nominal secondaire du transformateur de courant correspon-
dant.
Cette protection détecte les chutes de tension d'équipements électriques et prévient le passage dans les états
de fonctionnement non permis ainsi que les pertes de stabilité. Les défauts biphasés ou les défauts terre provo-
quent une baisse asymétrique des tensions. Contrairement aux systèmes de mesure évaluant séparément
chaque tension de phase, la détection de la composante directe n'est pas influencée par ces évènements, et
est particulièrement avantageuse pour l'évaluation des problèmes de stabilité.
Fonctionnement
Pour les raisons mentionnées plus haut, la composante directe est calculée sur la base des composantes fon-
damentales des trois tensions phase-terre, et ceci est transmis à la fonction de protection.
La protection à minimum de tension dispose de deux seuils réglables. Le passage en dessous d'un seuil
provoque l'émission d'une signalisation de mise en route. La persistance de la mise en route au-delà de la tem-
porisation associée au seuil provoque l'émission de l'ordre de déclenchement.
Pour que la protection ne produise pas de fausse alarme lors d'une perte de tension secondaire, chaque seuil
peut être bloqué séparément ou au même titre que l'ensemble de la fonction via une ou plusieures entrées
binaires. L'information de blocage peut être initiée par exemple par les mini-disjoncteurs protégeant le sec-
ondaire des transformateurs de tension. De plus, un blocage automatique des deux seuils s'effectue suite au
démarrage de la supervision "Fuse–Failure–Monitor" intégrée (voir chapitre 2.42.1).
Si une mise en route est déjà observée alors que l'appareil passe dans le mode de fonctionnement 0 (c'est-à-
dire, qu'il n'y a pas de grandeurs de mesure exploitables, ou que la plage de fréquence permise a été quittée),
celle-ci est automaintenue. Le déclenchement dans ces conditions est ainsi garanti. Le maintien peut être in-
terrompu par l'augmentation de la tension directe au-delà de la valeur de retombée, ou par la génération de
l'information de blocage.
En l'absence de mise en route au préalable (p.ex. lors de la mise tension auxiliaire de l'appareil sans grandeurs
de mesure), aucune mise en route et aucun déclenchement ne se produisent. Lors du passage dans l'état de
fonctionnement 1 (à l'application de grandeurs de mesure, donc), il peut éventuellement se produire un dé-
clenchement immédiat. Nous conseillons donc d'activer l'entrée de blocage de la protection à minimum de
tension à travers le contact auxiliaire du disjoncteur, et ainsi de bloquer cette fonction après un déclenchement
de la protection.
Généralités
La protection à minimum de tension n'est active et accessible que si elle a été déclarée au préalable lors de la
configuration des fonctions de protection (section 2.4, adresse 140) SOUSTENS comme étant Disponible. Si
la fonction n'est pas requise, il convient de la régler sur Non disponible. A l'adresse 4001 MIN U, la fonction
peut être activée En ou désactivée Hors ou activée avec l’ordre de déclenchement bloqué (Bloc. relais).
Valeurs de réglage
Veuillez tenir compte du fait que les composantes directes des tensions et donc aussi les seuils de réponse
sont évalués en tant que grandeurs composées (tension simple √3). Le premier échelon de la protection à
minimum de tension est normalement réglé à 75 % de la tension nominale de la machine, ce qui correspond
au réglage du paramètre 4002 U< (Ph-T) sur 75 V. Le réglage de la temporisation 4003 T U< est à choisir
de façon à déclencher en cas de chutes de tension pouvant provoquer un fonctionnement instable. La tempor-
isation doit cependant être suffisamment importante pour éviter un déclenchement lors de courtes chutes de
tension.
Pour le second échelon, il faut associer un seuil de mise en route plus bas 4004 U<< (Ph-T) p.ex. = 65 V
avec une temporisation plus courte 4005 T U<< p.ex. = 0,5 s, pour obtenir une adaptation approximative au
comportement de stabilité des consommateurs.
Tous les temps réglés sont des temporisations pures ne comprenant pas les temps de fonctionnement (temps
de mesure, temps de retombée) de la protection.
Le rapport de retombée 4006 COMP RETOMB peut être finement ajusté aux conditions d'exploitation.
Les adresses suivies d'un „A“ ne peuvent être changées que par l'intermédiaire de DIGSI dans "Autres para-
mètres“ .
La protection à maximum de tension a pour objet la protection de l'équipement électrique et des parties de l'in-
stallation reliées à celui-ci contre les élévations de tension et d'empêcher ainsi la déterioration de leur isolation.
Ces élévations se produisent par exemple par fausse manœuvre (en cas d'une commande manuelle du
système d'excitation), en cas de défaut du régulateur de tension automatique, suite à un découplage à pleine
charge d'un générateur, avec un générateur séparé du réseau ou en ilôtage.
Fonctionnement
On peut sélectionner au choix si les tensions composées ou les tensions phase-terre doivent être surveillées.
En cas de forte surtension, un déclenchement à temporisation courte sera choisi. En cas d'élévation de tension
de moindre importance, une temporisation plus longue donnera l'occasion au régulateur de tension de ramener
la tension dans les conditions normales. Les seuils de tension et les temporisations peuvent être réglés indiv-
iduellement pour les deux échelons.
Chaque échelon peut être bloqué séparément ou en même temps via entrée(s) binaire(s).
Généralités
La protection à maximum de tension n'est active et accessible que si elle a été déclarée au préalable lors de
la configuration des fonctions de protection (section 2.4, adresse 141) SURTENSION comme étant
Disponible. Si la fonction n'est pas requise, il convient de la régler sur Non disponible. A l'adresse 4101
MAX U, la fonction peut être activée En ou désactivée Hors ou activée avec l’ordre de déclenchement bloqué
(Bloc. relais).
Valeurs de réglage
Les grandeurs de mesure traitées par la protection sont configurées à l'adresse 4107 VAL MES. Le préréglage
(cas normal) correspond au traitement des tensions composées (= U-LL). Pour les machines à basse tension
avec neutre mis à la terre, choisissez les tensions phase-terre (= U-LE). A noter que les valeurs réglées se
réfèrent toujours à des grandeurs composées même lorsque les grandeurs de mesure évaluées sont les ten-
sions phase-terre.
La configuration des seuils et temporisations de la protection à maximum de tension s'effectue selon la vitesse
à laquelle le régulateur de tension peut palier parfaitement aux élévations de tension. La protection ne doit pas
intervenir dans le processus de recalage normal du régulateur de tension. La caractéristique à deux seuils doit
donc rester toujours au-dessus de la caractéristique tension/temps) du processus de régulation.
L'échelon longuement temporisé 4102 U> (Ph-T) et 4103 T U> doit intervenir lors de surtensions station-
naires. Il est réglé sur une valeur comprise entre 110 % et 115 % UN et est temporisé selon la rapidité du régu-
lateur entre 1,5 s et 5 s.
Lors d'un découplage à pleine charge du générateur, la tension augmente dans un premier temps, en fonction
de la tension transitoire, jusqu'à ce que le régulateur de tension la rabaisse à sa valeur nominale. L'échelon
U>> est réglé en tant que fonction rapide de façon à ce que le fonctionnement transitoire (en cas d'un décou-
plage à pleine charge) ne mène pas à un déclenchement. Habituellement, on règle le paramètre 4104 U>> par
ex. à environ 130 % UN avec une temporisation 4105 T U>> allant de 0 à 0,5 s.
Tous les temps réglés sont des temporisations pures ne comprenant pas les temps de fonctionnement (temps
de mesure, temps de retombée) de la protection.
Le rapport de retombée 4106 COMP RETOMB peut être ajusté finement par rapport aux conditions d'exploitation
et peut être utilisé pour l'élaboration de signalisations très précises (ex. : alimentation du réseau par un parc
d'éoliennes).
Les adresses suivies d'un „A“ ne peuvent être changées que par l'intermédiaire de DIGSI dans "Autres para-
mètres“ .
La protection fréquencemétrique a pour objet la détection des variations de fréquences anormales affectant le
générateur. Si la fréquence mesurée se situe en dehors de la plage de fréquence admissible, les manoeuvres
nécessaires, telles que le découplage du générateur, seront initiées.
Une diminution de fréquence se produit lorsque le système subit une augmentation de la demande de charge
active, ou en cas de mauvais fonctionnement du régulateur de fréquence ou du régulateur de la vitesse de
rotation. La protection de diminution de fréquence est aussi utilisée sur les générateurs fonctionnant (tempo-
rairement) en îlot puisque, dans ce cas, la protection de retour de puissance ne pourra pas fonctionner correct-
ement du fait de la perte de la puissance d’excitation. La protection de diminution de fréquence permet d'isoler
le générateur du réseau.
Une augmentation de fréquence se produit par exemple en cas de délestage des charges (réseau îloté) ou
en cas de mauvais fonctionnement du régulateur de fréquence. Notez que, dans ce cas, le risque d’autoexci-
tation des machines existe si celles-ci sont connectées à une longue ligne sans transit.
Grâce aux fonctions de filtrage utilisées, la mesure devient pratiquement indépendante des influences, des
harmoniques ce qui permet d'obtenir une grande précision.
Augmentation/Diminution de fréquence
La protection fréquencemétrique est constituée de quatre échelons de fréquence f1 à f4. Pour que la protection
puisse s'adapter librement aux exigeances du site, ces échelons sont utilisables au choix en tant que fonction
à minimum ou à maximum de fréquence. Ils sont réglables indépendamment, ce qui rend possible la réalisation
de différentes fonctions de commande. Le paramétrage choisi détermine la fonction de chaque échelon. Pour
l'échelon de fréquence f4, il est possible de décider indépendamment du seuil paramétré, si cet échelon doit
fonctionner comme échelon à maximum ou à minimum de fréquence. C'est pourquoi il est utilisable pour des
applications spéciales, si par exemple une signalisation est désirée quand la fréquence devient supérieure à
un seuil inférieur à la fréquence nominale.
Plages de travail
La fréquence peut être déterminée tant que la composante directe des tensions dispose d'un niveau suffisant.
Si la tension mesurée tombe en dessous d'un seuil réglable U MIN, la protection fréquencemétrique est blo-
quée, car le signal mesuré ne permet plus le calcul exact de valeurs de fréquence.
Au sein de la protection à maximum de fréquence, un maintien de la mise ne route est effectué, lors du passage
dans l'état de fonctionnement 0, si la dernière fréquence mesurée a été de >66 Hz. L'ordre de déclenchement
retombe par blocage de la fonction ou en revenant dans l'état de fonctionnement 1. Si la dernière fréquence
mesurée avant le passage dans l'état de fonctionnement 0 est <66 Hz, la mise en route retombe.
En ce qui concerne la protection à minimum de fréquence, le passage dans l'état de fonctionnement 0 rend
inopérant le calcul de la fréquence (en raison d'une valeur de fréquence trop basse), et mise en route ou dé-
clenchement retombent.
Temporisations/Logique
Un déclenchement peut être temporisé à l'aide d'un seul échelon placé en aval. Une fois ce laps de temps
écoulé, la commande de déclenchement est émise. La retombée de la mise en route provoque la retombée de
l'ordre de déclenchement sous réserve de l'écoulement de la durée de commande minimum paramétrée.
Chacun des quatre échelons de fréquence peut être bloqué séparément par le biais d'entrées binaires.
Généralités
La protection fréquencemétrique ne peut être active et n'est accessible qu'après avoir configuré le paramètre
142 FREQUENCE f <> sur Disponible. Si la fonction n'est pas requise, il convient de la régler sur Non
disponible. A l'adresse 4201 FREQUENCE f<>, la fonction peut être activée En ou désactivée Hors ou
alors activée avec l’ordre de déclenchement bloqué (Bloc. relais).
Seuils de réponse
Remarque
Si le seuil est réglé sur la même valeur que la fréquence nominale, l'échelon est inactif.
L'échelon f4 ne se définit de cette manière que si le paramètre 4214 SEUIL f4 est réglé sur Automatique
(réglage par défaut). Il est possible de régler ce paramètre au choix sur f> ou sur f<, ce qui permet de choisir
le type de fonction (à minimum ou à maximum de fréquence) indépendamment du seuil paramétré FREQUENCE
4.
Lorsque la fonction de protection fréquencemétrique est utilisée pour provoquer un découplage du réseau ou
un délestage, les valeurs à paramétrer dépendent des conditions concrètes régnant sur le réseau. En général,
le schéma de délestage dépend de l'importance des consommateurs ou des groupes de consommateurs.
De nombreuses applications sont également possibles dans le domaine de la protection des centrales élec-
triques. En principe, les seuils de fréquence réglables doivent tenir compte des données techniques définies
par l'exploitant de la centrale et du réseau. Dans ce type d’application, le rôle de la protection à minimum de
fréquence consiste à assurer l'approvisionnement en énergie des services auxiliaires de la centrale en la dé-
couplant à temps du réseau électrique. Une fois la centrale découplée, le turbo-régulateur stabilise la vitesse
de rotation du groupe à sa valeur nominale de manière à poursuivre l’approvisionnement en énergie des serv-
ices auxiliaires à fréquence nominale.
Un turboalternateur peut en général être utilisé jusqu'à 95 % de la fréquence nominale, à condition que la pu-
issance apparente soit réduite en proportion. Cependant, pour les consommateurs inductifs, la réduction de
fréquence ne signifie pas seulement une augmentation de la consommation de courant, mais représente
également un risque pour la stabilité de fonctionnement. C'est pourquoi on ne tolère qu'une courte diminution
de fréquence jusqu'à 48 Hz (avec fN = 50 Hz) ou 58 Hz (avec fN = 60 Hz).
L’augmentation de la fréquence du système peut, par exemple, être provoquée par le délestage de charges
ou par des problèmes de régulation de la vitesse de rotation du groupe turbo-alternateur (ex : en réseau îloté).
Dans ce cas, la protection à maximum de fréquence peut-être utilisée, par exemple, comme protection contre
les dépassements de vitesse de rotation de la machine.
Exemple de réglage :
Temporisations
Les temporisations T F1 à T F4 (adresses 4204, 4207, 4210 et 4213) permettent d'obtenir un échelonne-
ment des échelons de fréquence, par exemple pour les dispositifs de délestage de charge. Les temps réglés
sont des temporisations pures ne comprenant pas les temps de fonctionnement (temps de mesure, temps de
retombée) de la protection.
Tension minimum
Le paramètre 4215 U MIN permet de régler la tension minimum en dessous de laquelle la protection
fréquencemétrique se bloque. La valeur recommandée est d'env. 65 % UN. La valeur du paramètre se réfère
à des grandeurs composées (tension phase-phase). La valeur 0 rend la surveillance de tension minimum in-
active.
La protection de surexcitation permet la détection d'une trop forte induction, dans les générateurs et transfor-
mateurs, et en particulier dans les transformateurs élévateurs des centrales. La protection doit agir, si la limite
d'induction prescrite par l'objet de protection (p.ex le transformateur en bloc) est dépassée. Le transformateur
est mis en danger, si, le "bloc centrale" est arrêté à pleine charge, et que le régulateur de tension ne réagit pas
suffisamment vite et n'empêche pas l'accroissement de tension induit. De même, une diminution de la
fréquence (fréq. de rotation) peut, lors d'un fonctionnement en ilôtage, mener à une augmentation de l'induction
à un niveau inadmissible.
Une augmentation de l'induction au-delà de la valeur nominale peut rapidement saturér le noyau en ferrite et
peut provoquer de grandes pertes par courant parasite.
Méthode de mesure
La protection de surexcitation mesure le quotient tension U/fréquence f, qui est proportionnel à l'induction B,
et le met en rapport à l'induction nominale BN. Tension et fréquence se réfèrent ici aux valeurs nominales de
l'objet protégé (générateur, transformateur).
La tension maximale des trois tensions composées est choisie pour les calculs. La plage de fréquence pouvant
être surveillée est située entre 10Hz et 70Hz.
Caractéristiques
La protection de surexcitation comprend deux caractéristiques temporisées ainsi qu'une caractéristique ther-
mique permettant la modélisation approximative de l'échauffement que subit l'objet protégé suite à la surexci-
tation. Qunad un premier seuil est dépassé (seuil d'alarme 4302 U/f >) une temporisation 4303 T U/f >
est lancée, au bout de laquelle un avertissement est émis. Le dépassement du seuil provoque également la
libération d'un circuit de comptage. En fonction de la valeur U/f présente, le compteur pondéré incrémente, ce
qui fait que le temps de déclenchement dépend de la caractéristique configurée. Lorsque le comteur atteint sa
limite, il génère une commande de déclenchement.
Si la valeur mesurée repasse sous ce seuil de démarrage, la commande de déclenchement et le compteur est
décrémenté selon un temps alloué de refroidissement (réglable).
La caractéristique thermique est prédéfinie par 8 paires de variables qui consistent de la surexcitation U/f (par
rapport aux valeurs nominales) et du temps de déclenchement t. Dans la plupart des cas, la caractéristique
prédéfinie, qui se réfère aux transformateurs standard, offre une protection suffisante. Mais si cette caractéris-
tique ne correspond pas au comportement thermique réel de l'objet de protection, on peut, à l'aide de l'entrée
de temporisations personnalisées pour les valeurs de surexcitation U/f prédéfinies, réaliser toute caractéris-
tique souhaitée. Les valeurs intermédiaires sont déterminées par l'appareil par interpolation linéaire.
Généralités
La protection de surexcitation ne peut être active qu'en cas de configuration du paramètre 143
SUREXCITATION = Disponible. Si la fonction n'est pas requise, il convient de la régler sur Non
disponible. A l'adresse 4301 SUREXCITATION la fonction En- ou Horspeut être activée ou bloquée avec
l'ordre de déclenchement (Bloc. relais).
De même, une diminution de la fréquence (fréq. de rotation) peut, lors d'un fonctionnement en ilôtage, mener
à une augmentation de l'induction à un niveau inadmissible.
Ainsi, la protection U/f surveille le fonctionnement correct du régulateur de tension aussi bien que de la régu-
lation de vitesse dans tous les états de fonctionnement.
Echelons indépendants
La limite donnée par le constructeur de l'objet de protection, qui est constituée du rapport de proportion entre
l'induction et l'induction nominale (B/BN), est la base du réglage de la limite à l'adresse 4302 U/f >.
Le dépassement de la limite à l'adresse 4302, limite d'induction U/f, provoque une signalisation de mise en
route, et au bout de la temporisation correspondante 4303 T U/f >, un avertissement est émis.
Le seuil de déclenchement rapide (paramètres 4304 U/f >>, 4305 T U/f >> est prévu pour déclencher sur
forte surexcitation.
Le temps ainsi réglé est une temporisation pure qui ne comprend pas le temps de réponse interne (temps de
mesure, temps de retombée).
Caractéristique thermique
Figure 2-76 Evolution de l'échauffement dans le rotor et modélisation par l'image thermique lors de démar-
rages multiples
Le préréglage des paramètres 4306 à 4313 correspond à la caractéristique d'un transformateur standard de
Siemens. S'il manque les données du constructeur de l'objet protégé, on conservera la caractéristique
préréglée. Dans les autres cas, on peut saisir n'importe quelle caractéristique comprenant au maximum 7 seg-
ments de droite par la saisie de couples par point de paramètres. Pour cela, on relève sur la caractéristique à
reproduire les temps de déclenchement t pour les valeurs de surexcitation U/f = 1,05; 1,10; 1,15; 1,20; 1,25;
1,30; 1,35 et 1,40 et on les saisit aux adresses 4306 t (U/f=1.05) à 4313 t (U/f=1.40). La protection
effectue une interpolation linéaire pour tracer la courbe entre ces points.
Limitation
La modélisation de l'échauffement de l'objet à protéger est limitée lorsque 150 % de la température de dé-
clenchement est dépassé.
Temps de refroidissement
Le déclenchement par le modèle thermique retombe en dessous du seuil de mise en route, mais la valeur du
compteur diminue selon le temps de refroidissement réglable à l'adresse 4314 Trefroid. Ce paramètre
représente le temps que prend l'image thermique pour refroidir de 100 % à 0 %.
A l'aide d'un facteur de correction interne (UN prim/UN mach), une divergence possible entre la tension nominale
primaire des transformateurs de tension et celle de l'objet de protection est compensée. Mais il faut que les
paramètres de poste 221 Un PRIMAIRE und 251 UN GEN/MOTEUR aient été introduits correctement, selon
paragraphe 2.5.
La protection à minimum de tension à temps dépendant protège en premier lieu les consommateurs (machines
à induction) des conséquences de diminutions dangereuses de la tension dans des réseaux en îlot et évite
ainsi des états de fonctionnement non autorisés et une éventuelle perte de stabilité. Dans les réseaux inter-
conectés, elle peut également servir de critère de délestage de charge. Les défauts biphasés ou les défauts
terre provoquent une baisse asymétrique des tensions. Contrairement aux systèmes de mesure évaluant
séparément chaque tension de phase, la détection de la composante directe n'est pas influencée par ces
évènements, et est particulièrement avantageuse pour l'évaluation des problèmes de stabilité.
Grandeur de mesure
Pour les raisons mentionnées plus haut, la composante directe est calculée sur la base des composantes fon-
damentales des trois tensions phase-terre, et ceci est transmis à la fonction de protection. Après filtrage
numérique, seules les composantes fondamentales sont évaluées.
Si des transformateurs de tension côté poste connectés en V sont disponibles, la protection est réalisée au
niveau des tensions phase-phase et le point neutre interne reste libre. Il se forme ainsi un point neutre virtuel,
ce qui permet de continuer à détecter les tensions phase-terre (virtuelles) (voir exemple de raccordement à
l'Annexe A.3).
Caractéristique de déclenchement
Il est possible d'adapter exactement les moteurs à la caractéristique de stabilité à l'aide d'une caractéristique
de déclenchement de tension à temps dépendant ayant un comportement d'intégrale. Si le moteur arrive dans
la plage en dessous de la caractéristique de stabilité, il est freiné jusqu'à l'arrêt ou continue de fonctionner avec
un régime plus faible, même si la tension revient totalement après un court instant. Seuls les moteurs à cage
d'écureuil, pour lesquels la caractéristique inverse du couple de rotation de la machine de travail se trouve en
dessous de la caractéristique du couple de rotation stationnaire du moteur pour chaque régime, reviennent au
régime nominal. Tous les autres moteurs subissent une sursollicitation thermique ou éventuellement même
mécanique en raison du retour de la tension pendant la mise à l'arrêt.
La protection à minimum de tension dispose d'un seuil réglable. Afin que la protection ne s'active pas intem-
pestivement en cas de perte de la tension secondaire, elle peut être bloquée par une entrée binaire, p.ex. par
un disjoncteur de protection pour transformateurs de tension ou par un contact auxiliaire du disjoncteur, si la
machine est arrêtée. De plus, un blocage automatique des deux seuils s'effectue suite au démarrage de la su-
pervision "Fuse-Failure-Monitor" intégrée 2.42.2).
Si aucune grandeur de mesure n'est présente au niveau de l'appareil (état de fonctionnement 0), il n'y a aucun
déclenchement, s'il n'y a pas eu d'excitation. Ceci garantit qu'en cas de mise en marche de la fonction de sous-
tension en cas d'absence de grandeur de mesure, la fonction ne démarre pas aussitôt. Si la fonction de pro-
tection a été activée par la présence de grandeurs de mesure, il est possible de la désactiver uniquement en
la bloquant.
Si une mise en route est déjà observée alors que l'appareil passe en mode de fonctionnement 0 (c'est-à-dire
qu'il n'y a pas de grandeurs de mesure exploitables, ou que la plage de fréquence permise a été quittée), celle-
ci est automaintenue. Le calcul du temps de temporisation juqu'au déclenchement s'effectue comme pour un
saut à 0 V. Le maintien de l'excitation ou du déclenchement peut être stoppé uniquement par le retour des ten-
sions ou par l'actionnement de l'entrée de blocage,
Le rapport de retombée est de 101 % ou 0,5 V absolu du seuil réglé à l'adresse 4402 Up<. Entre la valeur de
mise en route et la valeur de retombée, le comportement comme intégrale du critère de temporisation de dé-
clenchement est „gelé“.
La figure suivante représente le diagramme logique de la protection à minimum de tension à temps dépendant.
Généralités
La protection à minimum de tension à temps dépendant n'est active et accessible que si elle a été déclarée au
préalable lors de la configuration des fonctions de protection (section 2.4, adresse 144) MIN. DE U DEP
comme étant Disponible. Si la fonction n'est pas requise, il convient de la régler sur Non disponible. A
l'adresse 4401 MIN. DE U DEP, la fonction peut être activée En ou désactivée Hors ou activée avec l’ordre
de déclenchement bloquE(Bloc. relais).
Valeurs de réglage
Veuillez tenir compte du fait que les composantes directes des tensions et donc aussi les seuils de réponse
sont évalués en tant que grandeurs composées (tension simple √3).
Il n'est pas possible de donner des indications valables en général pour les valeurs d'activation. Mais, comme
la fonction doit protéger en premier lieu les consommateurs (machines à induction) contre les conséquences
des chutes de tension et éviter les problèmes de stabilité, la valeur de réglage se trouvera normalement à 75
% de la tension nominale de la machine, c'est-à-dire adresse 4402 Up< = 75 V. Dans des cas exceptionnels,
lorsque la chute de tension est forte pendant le démarrage, il peut s'avérer nécessaire de régler la protection
sur des valeurs plus faibles. Le multiplicateur temporel 4403 T MUL est à choisir de façon à déclencher en cas
de chutes de tension pouvant provoquer un fonctionnement instable. La temporisation doit cependant être suf-
fisamment importante pour éviter un déclenchement lors de courtes chutes de tension.
Le temps de déclenchement peut en outre être prolongé au besoin par une temporisation adjacente 4404 T
Up<.
Tous les temps réglés sont des temporisations pures ne comprenant pas les temps de fonctionnement (temps
de mesure, temps de retombée) de la protection.
Un changement de fréquence peut se produire, entre autres, s'il existe un déséquilibre entre la puissance
active produite et la puissance active consommée. C'est pourquoi il faut d'une part prendre des mesures de
régulation et d'autre part exécuter des manœuvres de commande. Ceci peut comprendre des mesures des-
tinées à faire baisser la charge comme des découplages du réseau ou des manoeuvres de délestage. Elles
sont d'autant plus efficaces qu'elles sont prises tôt après l'ouverture d'un défaut.
Les deux utilisations principales de cette fonction de protection sont donc le découplage de réseau et le
délestage.
Principe de mesure
La fréquence est calculée à chaque période sur une plage de mesure de 3 périodes. La valeur ainsi calculée
est ensuite moyennée avec la valeur calculée à l'étape précédente. La différence de fréquence est calculée à
partir des moyennes sur un intervalle réglable (préréglage 5 périodes). Le rapport entre différence de
fréquence et différence de temps correspond au changement de fréquence, qui peut être positif ou négatif. La
mesure est effectuée continuellement (par période). Les fonctions de supervision, comme par exemple la sur-
veillance de manque de tension ou le contrôle des changements brusques de l'angle de phase, permettent
d'éviter les fonctionnements intempestifs.
La protection de changement de fréquence possède quatre échelons df1/dt à df4/dt. Ceux-ci permettent
d'adapter la fonction variablement aux conditions d'exploitation du poste. On peut utiliser ces échelons pour la
détection de diminution de fréquence (-df/dt<) ainsi que pour la variation d'augmentation de fréquence
(+df/dt>). L'échelon -df/dt n'est actif qu'à partir de fréquences inférieures à la fréquence nominale, ou en-des-
sous, si la libération à minimum de fréquence est activée. L'échelon df/dt>, lui, n'est actif qu'avec des fréquenc-
es supérieures à la fréquence nominale ou en dessus lorsque la libération à maximum de fréquence est ac-
tivée. Le paramétrage choisi détermine la fonction de chaque échelon.
Pour limiter la plage de réglage des paramètres à un niveau raisonnable, les fenêtres de mesure (réglable)
pour le calcul de la différence de fréquence et la retombée de différence sont valides pour deux heures.
Plages de travail
La fréquence peut être déterminée tant que la composante directe des tensions dispose d'un niveau suffisant.
Si la tension mesurée tombe en dessous d'un seuil réglable U MIN, la protection fréquencemétrique est blo-
quée, car le signal mesuré ne permet plus le calcul exact de valeurs de fréquence.
Temporisations/Logique
Un déclenchement peut être temporisé à l'aide d'un seul échelon placé en aval. Ceci est recommandé pour la
surveillance de faibles gradients. Une fois ce laps de temps écoulé, la commande de déclenchement est émise.
La retombée de la mise en route provoque la retombée de l'ordre de déclenchement sous réserve de l'écoule-
ment de la durée de commande minimum paramétrée.
Chacun des quatre échelons de détection de changement de fréquence peut être bloqué séparément par le
biais d'entrées binaires. Le blocage à minimum de tension est effectif simultanément pour les quatre échelons.
Généralités
La protection de fréquences variables ne peut être effective et n'est accessible que si le paramètre correspon-
dant a été configuré en conséquence à l'adresse 145 PROT. df/dt. Ce dernier permet de choisir entre 2 et
4 échelons. L'option sélectionnée par défaut est 2 seuils df/dt.
A l'adresse 4501 PROT. df/dt, la fonction peut être activée En ou désactivée Hors ou activée avec l’ordre
de déclenchement bloqué (Bloc. relais).
Seuils de réponse
La manière de procéder au réglage est identique pour chaque échelon. On détermine dans un premier temps
si la fonction doit détecter les augmentations de fréquence avec f>fN ou les diminutions avec f<fN. Ce choix est
fait, par exemple pour l'échelon 1, à l'adresse 4502 df1/dt >/<. Le seuil de réponse est réglé en tant que
valeur absolue à l’adresse 4503 SEUIL df1/dt. Le signe correspondant est connu de la fonction de protec-
tion, d'après la configuration du paramètre4502.
Le seuil de réponse dépend du type d'application et se choisit d'après les données du réseau. En général, une
analyse du réseau est nécessaire. Si un consommateur est brusquement déclenché, il se produit un excédent
de puissance active. La fréquence augmente, ce qui a pour conséquence une variation de fréquence positive.
Par contre, si un générateur tombe en panne, il y a soudain un manque de puissance active. La fréquence
diminue, ce qui a pour conséquence une variation de fréquence négative.
Les relations suivantes peuvent être utilisées à titre d'exemples de calcul. Elles sont valables pour la vitesse
initiale d'une variation de fréquence (environ 1 seconde).
fN fréquence nominale
Exemple :
fN = 50 Hz
H=3s
L'exemple précédant constitue la base du préréglage. Les quatre échelons ont été configurés de façon
symétrique.
Temporisations
Si vous souhaitez une réaction ultrarapide de la fonction de protection, mettez la temporisation à zéro. Ceci va
être le cas pour les grandes valeurs de réglage. Mais si de petites variations doivent être surveillées ( 1Hz/s),
une courte temporisation peut permettre d'éviter un fonctionnement intempestif. Le réglage de temporisation
pour l'échelon 1 est effectué à l'adresse 4504 T df1/dt, cette durée s'additionnant à son temps de fonction-
nement.
Le paramètre df1/dt & f1 (adresse 4505), permet d'effectuer la libération de l'échelon à partir d'un seuil de
fréquence. L'échelon de fréquence correspondant de la protection fréquencemétrique est interrogé à cette fin.
Dans notre exemple de configuration, c'est l'échelon f1. Si l'interaction entre les deux fonctions n'est pas dé-
sirée, veuillez régler le paramètre sur Hors (réglage par défaut).
Paramètre complémentaire
Un paramètre avancé, permet, par groupe de deux échelons (ex : df1/dt et df2/dt), de régler la différence de
retombée et la fenêtre de mesure. Ce réglage n'est possible qu'à l'aide du logiciel DIGSI.
Un changement de la configuration est nécessaire si par exemple vous désirez une grande différence de re-
tombée. Pour la détection de variations minimes de fréquence (0,5 Hz/s) il est conseillé de prolonger la fenêtre
de mesure. On améliore ainsi la précision des mesures.
Tension minimum
Le paramètre 4518 U MIN permet de régler la tension minimum en dessous de laquelle la protection de vari-
ation fréquencemétrique se bloque. La valeur recommandée est d'env. 65 % UN. La valeur „0“ rend la surveil-
lance de tension minimum inactive.
Les adresses suivies d'un „A“ ne peuvent être changées que par l'intermédiaire de DIGSI dans "Autres para-
mètres“ .
Prenons l'exemple d'un producteur autonome alimentant un réseau directement. La ligne d'alimentation con-
stitue en général la frontière légale entre l'exploitant du réseau et le producteur autonome. Si la ligne d'alimen-
tation est hors service par exemple dans le cadre d'un réenclenchement automatique triphasé, il peut se pro-
duire, selon le bilan de puissance du générateur source une variation de tension ou de fréquence. Lors du
réenclenchement de la ligne à l'échéance du temps de pause, des conditions asynchrones peuvent apparaître
et provoquer des dommages au générateur ou à l'engrenage entre générateur et entraînement.
Un critère pour l'identification d'une interruption d'injection est la surveillance de l'écart de phase dans la ten-
sion. Dès la coupure de la ligne d'injection, l'interruption brusque du courant provoque un saut de phase de la
tension. Ce saut est enregistré à l'aide d'une procédure delta. Le dépassement d'un seuil réglable provoque
l'émission de la commande d'ouverture du disjoncteur de générateur ou de couplage.
La figure suivante décrit l'évolution de la fréquence lorsque le générateur subit un déclenchement à pleine
charge. Simultanément avec l'ouverture du disjoncteur du générateur, un saut du vecteur de phase apparaît,
ce qui apparaît dans la mesure des fréquences comme un saut de fréquence. L'accélération du générateur
dépend des conditions du système (voir aussi section 2.26 „Protection de variation fréquencemétrique“).
Figure 2-79 Variation de la fréquence après un déclenchement en charge (l'enregistrement de défaut avec l'appareil
SIPROTEC 4 - affiché est l'écart par rapport à la fréquence nominale)
Principe de mesure
Le vecteur de composante directe de tension est calculé à partir des mesures de tensions phase-terre. Ce
vecteur est utilisé pour déterminer le déphasage sur un intervalle de deux périodes. Si l'on détecte un saut de
l'angle de phase, c'est la conséquence d'un changement brusque de la circulation de courant. La figure suiv-
ante 2-80 en montre le principe de base. La représentation sur la gauche décrit l'état stationnaire, l'image de
droite illustre l'évolution du vecteur après le déclenchement à pleine charge. Le saut du vecteur y est bien vis-
ible.
Logique
La logique de fonctionnement est représentée à la figure 2-81. La procédure de comparaison angulaire déter-
mine la différence d'angle et la compare avec la valeur réglée. Lorsque cette dernière est dépassée, le saut du
vecteur est enrégistré dans un basculeur RS. Les déclenchements peuvent être retardés à l'aide de la tempor-
isation placée en sortie du basculeur.
Il est possible de réinitialiser la mise en route à l'aide d'une entrée binaire ou automatiquement à l'écoulement
d'une temporisation (adresse 4604 T REINIT).
Le saut du vecteur est inopérant si la bande de fréquences admissible est quittée. De même pour la tension.
Les plages correspondantes sont définies grâce aux paramètres U MIN et U MAX.
Lorsque les mesures de fréquence/tension quittent les plages admissibles, la logique crée un „1“ (logique), ac-
tivant l'entrée de réinitialisation en permanence. Le résultat de la mesure du saut de vecteur est ignoré. Sur
enclenchement de la tension par exemple (en supposant que la fréquence se trouve dans la plage autorisée),
la variable logique mentionnée ci-dessus passe de „1“ à „0“. Le blocage reste cependant maintenu jusqu'à
l'échéance de la temporisation T BLOCAGE, ce qui empêche une mise en route intempestive par détection
"saut de vecteur".
Si un court-circuit provoque une brusque chute de tension, le blocage est immédiatement mis en oeuvre sur
l'entrée de réinitialisation de la bascule RS. Tout déclenchement par la fonction saut de vecteur est inhibé.
Généralités
La fonction saut de vecteur ne peut être active qu'après avoir configuré le paramètre 146 SAUT DE VECTEUR
sur Disponible.
A l'adresse 4601 SAUT DE VECTEUR, la fonction peut être activée En ou désactivée Hors ou activée avec
l’ordre de déclenchement bloqué (Bloc. relais).
Seuils de réponse
La valeur de saut de vecteur à régler (adresse 4602 DELTA PHI) est choisie en fonction du ratio entre puis-
sance fournie et puissance consommée. Une brusque chute de la puissance active consommée ainsi qu'une
élévation rapide de cette dernière provoquent un saut du vecteur de tension. La valeur à régler est à déterminer
selon les propriétés du système en place. Pour cela, on peut utiliser le schéma de modélisation du réseau (sim-
plifié) de la figure „Vecteur de tension après un déclenchement“ (cf paragraphe de description fonctionnelle)
ou un logiciel de calcul de réseau.
La plage de tension permise peut être réglée à l'adresse 4605 pour U MIN et à l'adresse 4606 pour U MAX.
La philosophie d'exploitation intervient de façon primordiale dans le choix de ce paramètre. Choisissez une
valeur pour U MIN située en-dessous de la tension minimum admissible, sur laquelle la tension peut retomber
pour une courte durée, et pour laquelle un découplage du réseau est encore souhaité. Le préréglage est choisi
à 80 % de la tension nominale. Choisissez la tension maximum admissible pour U MAX. Normalement celle-ci
correspond à 130 % de la tension nominale.
Temporisations
Nous conseillons de laisser la valeur de la temporisation T DELTA PHI (adresse 4603) sur zéro, sauf si vous
souhaitez transmettre la signalisation de déclenchement temporisé à une logique (CFC), ou si vous voulez
ménager une plage de temps pour un blocage externe.
La temporisation de retombée T BLOCAGE (adresse 4607) permet d'éviter un fonctionnement intempestif, lors
de la mise sous tension ou hors tension. Normalement il n'est pas nécessaire de modifier le préréglage. Une
telle modification est réalisable au moyen du logiciel de dialogue DIGSI (paramètres avancés). Il faut veiller à
ce que T BLOCAGE soit réglée sur une valeur plus élevée que la fenêtre de mesure du saut de vecteur (2 péri-
odes).
Les adresses suivies d'un „A“ ne peuvent être changées que par l'intermédiaire de DIGSI dans "Autres para-
mètres“ .
La protection de défaut masse stator détecte les défauts terre dans l'enroulement statorique de machines
triphasées. Deux cas sont à considérer: le raccordement direct de la machine au jeu de barres (connexion
réseau directe) ou le couplage via un transformateur élévateur. Le signe caractéristique de présence de défaut
terre est surtout l'apparition d'une tension homopolaire dîte de décalage. Lorsque la machine est couplée di-
rectement au jeu de barres, le défaut masse stator se traduit également par l'apparition d'un courant de terre.
Ce principe permet une protection de 90 % à 95 % de l'enroulement statorique.
Tension de décalage
La tension de décalage UE peut être mesurée soit au point neutre de la machine, à l'aide de transformateurs
de tension de point neutre (figure 2-82), soit sur l'enroulement t-n (en triangle ouvert) d'un jeu de transforma-
teurs de tension, ou sur l'enroulement de mesure d'un transformateur de mise à la terre (figure 2-83). Comme
les transformateurs du point neutre/de mise à terre fournissent en général une tension de décalage de 500 V
(avec décalage complet), il faut dans ces cas-là placer un diviseur de tension 500 V/100 V en amont.
Si la tension de décalage ne peut être mesurée directement par l'appareil, celui-ci peut la calculer à partir des
tensions phase-terre.
Le type de mesure respectivement le calcul de la tension de décalage est communiqué à l'appareil avec le par-
amètre 223 UT raccordé.
Quel que soit le mode d'évaluation de la tension de décalage, les parts de la troisième harmonique dans
chaque phase s'additionnent, car elles sont en phase dans le système à courant triphasé. Pour obtenir des
grandeurs de mesure fiables, seule la composante fondamentale de la tension de décalage est évaluée dans
la protection de défaut masse stator, les harmoniques étant supprimées à l'aide d'algorithmes de filtrage.
Pour les machines raccordées via transformateur élévateur, il suffit d'évaluer la tension de décalage. La sen-
sibilité de la protection n'est limitée que par les tensions homopolaires lors de défauts terre côté réseau, qui
sont transmises côté machine via la capacité de couplage du transformateur élévateur. Le cas échéant, une
résistance de charge permet de diminuer ces tensions parasites. La protection initiie le déclenchement de la
machine, quand le défaut terre a été présent pour un certain temps dans le domaine de la machine.
Figure 2-82 Couplage via transformateur élévateur avec transformateur de point neutre
RC Résistance de charge
RD Diviseur de tension
UT Tension de décalage
CG Capacité à la terre-Generateur
CL Capacité à la terre du câble d’alimentation
CTr Capacité à la terre du transformateur élévateur
CC Capacité de couplage du transformateur élévateur
Pour les machines couplés directement au jeu de barres, on ne peut pas faire la différence entre les défauts
terre affectant le réseau et ceux affectant la machine, par le seul critère de tension homopolaire. C'est pourquoi,
on utilise un critère supplémentaire, le courant de défaut terre, la tension homopolaire étant utilisée comme
condition de libération indispensable.
Le courant de défaut terre peut être mesuré via un tore homopolaire ou par des transformateurs de courant de
phase en couplage Holmgreen. En cas de défaut réseau terre, la machine ne fournit qu'un courant de défaut
à terre négligeable à travers le point de mesure, qui doit être situé entre la machine et le réseau. En cas d'un
défaut terre affectant la machine, le courant issu du réseau vient alimenter le défaut. Les conditions d'exploi-
tation du réseau pouvant varier, on utilise une résistance de charge qui fournit un courant de terre plus impor-
tant sur présence d'une tension homopolaire. Ceci permet d'effectuer une détection stable, indépendamment
de l'état de commutation du réseau. Le courant de terre produit par la résistance doit toujours traverser le point
de mesure.
Figure 2-84 Détection de direction du défaut à la terre, avec couplage direct sur jeu de barres
Par conséquent, il faut positionner la résistance de charge, vue de la machine, au-delà du point de mesure
(transformateur de courant, tore homopolaire). De préférence, on raccorde le transformateur de mise à la terre
au jeu de barres. Hormis le niveau du courant de défaut terre, il est indispensable, pour la détection fiable d'un
défaut terre (si machine couplée directement sur jeu de barres), de connaître le sens de circulation de ce cour-
ant, en relation avec la tension de décalage (homopolaire). Le 7UM62 permet de modifier l'inclinaison de la
caractéristique séparant la „direction machine“ et la "direction réseau" (voir la figure ci-dessous).
La protection diagnostique un défaut terre affectant la machine, si les trois critères ci-dessous sont remplis
c'est-à-dire:
• tension de décalage plus grande que la valeur de réglage U0 >,
• courant de terre à travers le point de mesure plus grand que la valeur de réglage 3I0 >,
• courant de terre circulant en direction de la machine à protéger.
Figure 2-85 Caractéristique de la protection masse stator en cas de couplage sur jeu de barres
En cas d'un défaut terre dans la zone de la machine, le déclenchement est initié, à l'échéance de la tempori-
sation réglée.
Il est possible de désactiver temporairement le critère de courant de terre par entrée binaire lorsqu'il est évident
que ce critère n'est pas significatif (cas du disjoncteur de raccordement au jeu de barres ouvert). Ainsi on peut
utiliser la tension de décalage en tant que critère exclusif par exemple lors de la mise en marche du générateur.
Si la protection de défaut terre du stator est utilisée comme protection (directionnelle ou non directionnelle)
pour un couplage en barre collectrice, l'entrée sensible de mesure du courant du 7UM62 est occupée. Il faut
ici noter que la fonction de reconnaissance de terre sensible utilise cette même entrée de mesure (configura-
tion sur Itt2) et exploite donc la même grandeur. Ainsi, on peut former, à l'aide de la reconnaissance de défaut
terre sensible, pour cette grandeur de mesure deux seuils de démarrage indépendants Itt> et Itt>> (voir section
2.29). Si l'utilisation de ces fonctions n'est pas souhaitée, il est nécessaire de désactiver la reconnaissance de
terre sensible au paramètre 151 ou utilisé avec Itt1.
La mise en oeuvre de la protection masse rotor (voir chapitre 2.34), implique l'utilisation par cette dernière de
l'entrée de tension supplémentaire. La tension homopolaire U0 utilisée par la protection masse stator est dans
ce cas calculée à partir des tensions phase-terre.
Détection du courant de terre (protection différentielle à terre avec libération par tension de décalage)
Dans l'industrie, les jeux de barres sont équipés de générateurs homopolaires dont le point neutre est équipé
de haute ou basse impédance de mise à la terre (ces impédances sont généralement commutables). Pour la
détection de défauts terre, on mesure le courant circulant dans le point neutre ainsi que la somme des courants
de phase à l'aide de tores homopolaires. La différence de courant issue du circuit secondaire est transmise à
l'appareil de protection. Le courant circulant à travers la mise à la terre du neutre ainsi que le courant de terre
issu du réseau sont ainsi pris en compte dans le calcul. Pour éviter un fonctionnement intempestif du fait de
l'imprécision des transformateurs de courant, la tension de décalage est utilisée en tant que critère de libération
(voir figure ci-dessous).
La protection diagnostique un défaut terre machine si les trois critères suivants sont remplis:
• tension de décalage plus grande que la valeur de réglage U0 >,
• différence du courant terre ΔIT supérieure à la valeur réglée 3I0 >,
Figure 2-86 Protection différentielle de courant de terre, avec raccordement direct de la machine sur le jeu
de barres
Une fonction complémentaire permet l'identfication de la phase en défaut. Puisque dans le conducteur en
défaut, la tension phase-terre est plus petite que dans les deux autres conducteurs, et que dans les deux autres
connducteurs la tension augmente encore, la détection de la tension phase-terre la plus petite, détermine en
même temps le conducteur en défaut. Une déclaration correspondante peut alors être générée.
Généralités
La protection masse stator 100 % ne peut être active qu'après avoir configuré le paramètre 150 MASSE
STATOR = Directionnel; Non-dir.avec U0 ou N-dir av. U0&I0 lors de la configuration. Pour un choix
de Non-dir.avec U0, les paramètres concernant le courant terre ne sont pas affichés. Si Directionnel
ou N-dir av. U0&I0 sont choisies, les paramètres concernant le courant terre sont accessibles. Pour les
machines raccordées sur le jeu de barres, une de ces deux dernières options doit être choisie, car seul le
courant de terre permet une distinction entre un défaut réseau et un défaut machine. En cas d'utilisation
comme „protection différentielle de terre“, l'adresse 150 MASSE STATOR est réglée sur N-dir av. U0&I0.
Si la fonction n'est pas requise, il convient de la régler sur Non disponible. A l'adresse 5001 MASSE
STATOR la fonction En- ou Horspeut être activée ou bloquée avec l'ordre de déclenchement (Bloc. relais).
Tension de décalage
L'apparition d'une tension homopolaire dîte de décalage est caractéristique du défaut masse stator. Le dé-
passement du seuil réglable 5002 U0 > constitue ainsi la mise en route de cette protection.
Le réglage doit être choisi de façon à ce que les déséquilibres d'exploitation ne provoquent pas de déclenche-
ment. Ce point de vue est particulièrement important pour les machines raccordées directement sur le jeu de
barres, pour lesquelles chaque déséquilibre des tensions du réseau a un effet sur la tension au point neutre
de la machine. Le seuil de mise en route doit être réglé à une valeur supérieure ou égale au double du
déséquilibre maximum d'exploitation. Usuellement, on retient une valeur de 5 % à 10 % de la tension de déca-
lage maximum.
Pour les machines couplées via transformateur élévateur, il faut choisir une valeur de seuil permettant d'insen-
sibiliser la fonction sur défaut terre réseau (une tension homopolaire côté réseau se répercute côté machine
via les capacités de couplage du transformateur élévateur). Il faut de plus prendre en considération l'atténua-
tion par la résistance de charge. Des conseils de configuration de la résistance de charge se trouvent dans
Temporisation
Le déclenchement est temporisé de la durée réglée à l'adresse 5005 T M-STATOR. Le choix de la temporisa-
tion doit s'effectuer en considérant la tenue aux surcharges du dispositif d'injection de courant de terre. Tous
les temps réglés sont des temporisations pures ne comprenant pas les temps de fonctionnement (temps de
mesure, temps de retombée) de la protection.
Courant de terre
Les adresses 5003 et 5004 sont importantes uniquement pour les machines en raccordement en jeu de
barres, où 150 MASSE STATOR est réglé sur Directionnel ou N-dir av. U0&I0. Pour les couplages via
transformateur élévateur, les informations ci-dessous sont sans importance.
Le seuil 5003 3I0 > est à régler en dessous du courant de terre minimum apparaissant sur défaut terre dans
le domaine protégé.
Un transformateur de mise à la terre au secondaire dans laquelle est implantée une résistance de charge est
normalement installé. Ce dispositif permet d'augmenter la valeur de la composante active du courant résiduel
en cas de défaut terre (on s'affranchit ainsi des conditions d'exploitation régnant sur le réseau ou de la faible
valeur de courant de terre en régime de neutre compensé). Des conseils pour l'installation de la résistance de
charge et du transformateur se trouvent dans l'imprimé „Configuration d'installations de protection de ma-
chines“, /5/.
Comme le courant de défaut terre est alors surtout fonction de la résistance de charge, on choisit un angle petit
pour 5004 ANGLE, p.ex. 15°. Si on souhaite de plus prendre en considération les capacités du réseau (dans
le réseau isolé), on peut choisir un angle plus grand (environ 45°), qui correspond à la superposition du courant
de charge avec le courant capacitif du réseau.
Le paramètre 5004 ANGLE définit le déphasage entre la tension homopolaire de décalage et l'orthogonale de
la caractéristique directionnelle; il est donc égal à l'inclinaison de la caractéristique par rapport à l'axe réactif.
Si, au sein d'un réseau en régime de neutre isolé, les capacités parasites des câbles sont suffisamment impor-
tantes pour générer un courant de terre significatif, on peut travailler sans transformateur de mise à terre. Dans
ce cas, on choisit un angle d'env.90° (selon couplage sin ϕ).
Résistance de charge 10 Ω
10 A permanent
50 A pour 20 s
Diviseur de tension 500 V / 100 V
Tore homopolaire 60 A/1 A
Zone de protection 90 %
Un domaine protégé de 90 %, signifie que la protection doit fonctionner à partir de 1/10 de la tension de déca-
lage maximum, ce qui correspond à 1/10 du courant de défaut terre:
On règle 3I0 > dans notre exemple sur 11 mA. Le seuil de tension homopolaire est réglé à 1/10 de la tension
de décalage maximum (protection à 90 %). Ceci nous donne en considérant le diviseur de tension 500 V/100 V
La temporisation doit être inférieure à la durée limite de tenue de la résistance de charge à 50 A, donc en-
dessous de 20 s. Aussi faut-il prendre en considération la capacité de surcharge du transformateur de mise à
terre, si elle est inférieure à celle de la résistance de charge.
La protection homopolaire sensible permet la détection de défauts à la terre en régime de neutre isolé ou for-
tement impédant. Cette fonction travaille avec le module du courant de terre. Son utilisation est appropriée
quand le défaut à la terre peut être caractérisé par l'importance du courant de terre. Ceci peut être le cas pour
les machines électriques couplées directement sur jeu de barres, en régime de neutre isolé, si la capacité
équivalente de la machine est faible vis à vis de celle du réseau: le courant de terre fourni en cas de défaut
sur l'enroulement statorique de la machine (à travers la capacité réseau) est beaucoup plus important que le
courant produit sur défaut réseau (à travers la faible capacité de la machine). Le courant peut être mesuré via
le tore homopolaire ou par un montage Holmgreen (mesure résiduel).
L'appareil de protection 7UM62 permet d'affecter la détection sensible de défaut à la terre à l'entrée Itt1 ou Itt2.
Ce choix est effectué lors de la configuration (voir section 2.4).
En raison de sa sensibilité élevée, cette protection n'est pas appropriée pour la détection de défauts cara-
ctérisés par de forts courants de terre (au-delà d'environ 1 A en entrée de la protection homoploaire sensible).
Si néanmoins vous voulez l'utiliser comme protection de défauts terre peu résistants, il faut utiliser un transfor-
mateur de courant intermédiaire entre la protection et le transformateur de courant principal.
Remarque La détection sensible de défaut à la terre utilise la même entrée de mesure de courant (Itt2) qu'utilise
la protection de défaut terre statorique comme protection directionnelle ou non directionnelle pour couplages
en barre collectrice. La protection sensible de défaut à la terre a donc recours à la même valeur de grandeur,
si on choisit à l'adresse 150 MASSE STATOR = Directionnel ou N-dir av. U0&I0.
La protection homopolaire sensible est utilisable pour la détection de défauts à la terre affectant l'enroulement
rotorique, si une tension de même fréquence que le réseau est appliquée sur le circuit rotorique (voir figure 2-
88). Dans ce cas, le courant terre maximum est limité par la valeur de la tension appliquée UUC et par le cou-
plage capacitif au circuit rotorique.
Une surveillance du circuit de mesure est prévue lorsque la protection est utilisée en tant que masse rotor. Le
circuit de mesure est reconnu fermé, si, le courant de terre mesuré est supérieur à un seuil minimum ITT<,
(même en l'absence de défaut d'isolation, il est normal de mesurer un courant de par la capacité de terre par-
asite du circuit rotorique). En dessous de cette valeur, et au delà d'une courte temporisation (2s), une alarme
est émise.
Méthode de mesure
Le courant de terre passe d'abord par un filtre numérique de manière à ce que seule la composante fondamen-
tale du courant soit exploitée. Ainsi, la mesure est insensible aux phénomènes transitoires et aux harmoniques.
La protection dispose de deux échelons. La mise en route s'effectue sur dépassement de chacun des deux
seuils Itt> le déclenchement s'effectuant à l'échéance de la temporisation associée à chaque seuil T Itt>.
La mise en route s'effectue sur dépassement de chacun des deux seuils Itt>>, le déclenchement s'effectuant
à l'échéance de la temporisation associée à chaque seuil T Itt>>.
Chacun des deux échelons peut être bloqué via entrée binaire.
Figure 2-88 Utilisation de la protection homopolaire sensible en tant que protection masse rotor (7XR61 –
équipement de couplage masse rotor; 3PP13 – à partir de Uexc > 150 V, les résistances dans
le 7XR61 doivent être court-circuitées!)
Généralités
La détection sensible de défaut à la terre ne peut être active que si le paramètre à l'adresse 151 TERRE
SENSIBLE = avec Itt1 ou avec Itt2. Si vous avez, lors du paramétrage de la protection défaut terre du
stator de 90 % (150 MASSE STATOR, voir section 2.4) choisi une des options avec évaluation de courant, l'en-
trée sensible de mesure du courant du 7UM62 est occupée. Il faut tenir compte du fait que la protection
homopolaire sensible utilise cette même entrée de mesure (ITT2) . Si la détection sensible de défaut à la terre
n'est pas requise, il convient de la régler sur Non disponible. A l'adresse 5101 TERRE SENS. ITT la fonc-
tion En- ou Horspeut être activée ou bloquée avec l'ordre de déclenchement (Bloc. relais).
La protection homopolaire sensible peut être utilisée en tant que protection masse stator ou masse rotor dans
la mesure où la valeur du courant de terre constitue un critère suffisant. Dans les circuits isolés ou à haute
impédance, il faut alors s'assurer de l'injection de courants de terre suffisants.
Dans le cas de la masse rotor, il faut prévoir l'application sur le circuit rotorique d'une tension à la fréquence
du réseau (UV ≈ 42 V à l'aide de l'équipement de couplage 7XR61 représenté à la figure „utilisation de la pro-
tection homopolaire sensible en tant que protection masse rotor“ au chapitre 2.29). Un courant minimum circule
à travers le circuit de couplage masse rotor même en l'absence de défaut d'isolation. Ce courant peut servir
de critère de détection de la disponibilité du circuit de mesure ("circuit fermé") dans la mesure où il doit dépass-
er un seuil de surveillance paramétrable (adresse 5106 ITT<). Le seuil de détection typique est d'environ 2
mA. Une valeur de 0 rend l'échelon inactif. Ceci peut être nécessaire si les capacités à la terre sont trop petites.
Le réglage de l'excitation défaut terre 5102 Itt> est choisi de manière à ce que les résistances d'isolement
RT allant de 3 kΩ à 5 kΩ soient saisissables:
Il faut régler à minima cette valeur au double du courant parasite, circulant à travers les capacités de terre du
circuit rotorique.
L'échelon de déclenchement 5104 Itt>> est à régler de manière à reconnaître une résistance de défaut d'en-
viron 1,5 kΩ.
Les temporisations de déclenchement 5103 T Itt> et 5105 T Itt>> n'incluent pas les temps de fonction-
nement.
Dans le cas des machines dont la mise à la terre du neutre est faiblement impédante, la protection à maximum
de courant de phase constitue déjà une protection homopolaire, car le courant de défaut terre circule aussi
dans la phase en défaut. Si vous souhaitez quand même l'utiliser comme protection homopolaire, il faut install-
er un transformateur intermédiaire externe, qui assure que les limites thermiques (15 A permanent, 100 A pour
< 10 s, 300 A pour < 1 s) de cette entrée de mesure ne soient pas dépassées par le courant de défaut.
Les méthodes de mesure décrites dans le pararaphe 2.28, exploitant la composante fondamentale de la
tension homopolaire de décalage, permettent au maximum de protéger 90 % à 95 % de l'enroulement sta-
torique. Pour réaliser une protection à 100 %, il faut recourir à une tension de fréquence distincte de celle du
réseau. Dans le 7UM62, on utilise pour cela la 3ème harmonique.
Fonctionnement
La 3ème harmonique affecte plus ou moins fort chaque machine. Elle résulte de la forme des pôles. S'il se
produit un défaut terre dans l'enroulement statorique du générateur, l'importance relative des capacités para-
sites change, car une des capacités a été court-circuitée par le défaut. La 3ème harmonique, mesurable dans
le point neutre, diminue, alors que la 3ème harmonique mesurable aux bornes du générateur augmente (voir
la figure ci-dessous). La 3ème harmonique comporte une composante homopolaire, et est donc mesurable au
secondaire triangle ouvert d'un transformateur de tension ou calculable à partir des tensions phase-terre.
L'importance de la 3ème harmonique dépend d'ailleurs du point de fonctionnement du générateur, elle est donc
fonction de la puissance active P et de la puissance réactive Q. C'est la raison pour laquelle la plage d'opération
de la protection masse stator est restreinte, une identification de la machine concernée par le défaut est donc
difficile.
Les machines couplées directement sur un même jeu de barres contribuent toutes à la 3ème harmonique, une
identification de la machine concernée par le défaut est donc difficile.
Principe de mesure
Le critère de mise en route est l'importance de la 3ème harmonique dans la grandeur de mesure. Cette 3ème
harmonique est déterminée via un filtrage numérique sur deux périodes du réseau de la tension de décalage
mesurée.
3. non connecté: calcul de la tension de décalage à partir des trois tensions phase-terre, si l'entrée UT n'est
pas raccordée
4. quelconque: raccordement d'une tension quelconque; ceci bloque la fonctionnalité de la protection
masse stator 100 %.
5. Rotor: raccordement de la tension appliquée pour la protection de masse rotor ; ceci bloque la fonction-
nalité de la protection masse stator 100 %.
6. Résist. charge: raccordement de UT pour la protection de masse stator 100 % avec 20 Hz. La fonction
protection de masse stator 100 % avec 3e harmonique et alors bloquée.
7. Prot.Déf.Enr.: calcul de la tension de décalage à partir des trois tensions phase-terre, si l'entrée UT
n'est pas raccordée
Un défaut terre provoquant une diminution de la 3ème harmonique au point neutre par rapport au cas sans
défaut, la fonction de protection est implémentée en tant que protection à minimum de tension (5202 U0
3.HARM<). Cette mise en oeuvre constitue l'usage préféré.
Pour obtenir une plus grande sensibilité, il est possible d'abaisser la valeur de réponse en fonction de la puis-
sance active. Le réglage a lieu grâce à l'adresse 5207 U0 3.H.(V/100%). Le seuil de réponse est calculé
par l'appareil selon le rapport suivant :
U3H valeur de réglage sélectionnée à l'adresse 5203 U0 3.HARM> pour une pu-
issance active de 100 %
La caractéristique de réponse est autorisée à partir de la puissance active minimale à régler. La limitation suiv-
ante a été prévue pour assurer une sécurité supplémentaire. Si, en raison de la correction en fonction de la
puissance, la valeur de réponse corrigée U3H, corrigé passe en dessous de la valeur de réglage minimale (0,2 V),
la valeur de réponse est maintenue à cette valeur.
Le défaut masse stator se traduit ici également par un accroissement de la 3ème harmonique. Ici, aussi le par-
amètre 5203 U0 3.HARM> est essentiel.
Généralités
La protection masse stator 100 % ne peut être active qu'après avoir configuré le paramètre 152 MASSE
STATOR H3 sur Disponible. Si la fonction n'est pas requise, il convient de la régler sur Non disponible.
A l'adresse 5201 MASSE STATOR H3 la fonction En- ou Horspeut être activée ou bloquée avec l'ordre de
déclenchement (Bloc. relais).
Raccordement
Selon les conditions du poste, on a défini à l'adresse 223 UT raccordé, si la tension de décalage Utn est
prélevée par un transformateur au point neutre (TT point neutre) ou par l'enroulement en triangle ouvert
du transformateur de mise à terre (Triangle ouvert), pour ensuite être transmise à l'appareil de protection.
Si la tension homopolaire (tension de décalage) n'est pas mesurée mais calculée, il faut choisir non
connecté ou Prot.Déf.Enr.. L'option quelconque est à choisir, si l'entrée de tension homopolaire du
7UM62 est utilisée en dehors de la masse stator pour mesurer une tension quelconque. Ce choix de réglage
provoque le blocage de la fonction masse stator 100 %. L'option Rotor est sélectionnée lorsqu'une tension
additionnelle pour une protection de masse rotor est raccordée à l'entrée. Ce choix de réglage provoque le
blocage de la fonction masse stator 100 %.
L'option Résist. charge est choisie pour une fonction masse stator 100 % avec tension additionnelle de
20 Hz. Ce choix de réglage provoque le blocage de la fonction masse stator 100 % avec 3e harmonique.
Un seul des paramètres de réglage 5202 ou 5203 est accessible, chacun correspondant à un mode d'acqui-
sition de tension homopolaire.
Les valeurs réglées ne peuvent être déterminées que dans le cadre d'un essai primaire comme décrit ci-des-
sous:
• Pour un raccordement à un tranformateur au point neutre, l'échelon à minimum de tension 5202 U0
3.HARM< est déterminant. Choisissez le seuil de réponse le plus faible possible.
• Pour un raccordement en triangle ouvert d'un transformateur de mis à terre, ou pour une tension de déca-
lage non raccordée mais calculée intérieurement, l'échelon à maximum de tension 5203 U0 3.HARM> est
déterminant.
Comme indiqué dans la description fonctionnelle au paragraphe „enroulement en triangle ouvert“, la sensibilité
de l'échelon U0 3.HARM> peut être augmentée si la valeur de réponse est corrigée en fonction de la puis-
sance. Le paramètre de l'adresse 5207 U0 3.H.(V/100%) permet ce réglage. Il est préréglé sur 0, ce qui
rend la correction inactive.
La figure 2-93 montre en exemple les mesures prises sur un générateur. La dépendance de la puissance active
de la tension de la 3° harmonique a été déterminée, aussi bien pour le mode d'opération sous-excité que pour
le mode d'opération surexcité (influence de la puissance réactive).
Figure 2-93 3. harmonique de la tension secondaire comme fonction de la puissance active (puissance
réactive comme paramètre)
La figure 2-93 montre que les accroissements sont sensiblement les mêmes. Le cas le plus désavantageux est
l'exploitation sous-excitée. Si on extrapole la courbe à 100 %, la valeur de la tension est d'environ 12 V. A 50
% de la puissance active, elle est de 7,5 V. La valeur de réglage se calcule comme suit:
Le paramètre 5207 U0 3.H.(V/100%) est réglé sur 9. La valeur seuil à l'adresse 5203 U0 3.HARM> doit
être aussi extrapolée à 100 %. Si on choisit une valeur de 14,5 V, il en résulte pour une puissance active de
50 % une valeur seuil de 14,5 V – 4,5 V = 10 V. Si le cos ϕ = 0,8 et si le générateur est mis à ce point nominal,
il en résulte une valeur seuil de 14,5 V – 9 V/100 % (100 % – 80 %) = 14,5 V – 1,8 V = 12,7 V.
Comme décrit également sous „Plage de fonctionnement“, la caractéristique doit être limitée par l'indication de
la puissance active minimale possible. Comme la mesure de la 3° harmonique à la figure 2-93 a été réalisée
jusqu'à P = 20 % et qu'un comportement quasi-linéaire existe, on peut régler avec une sécurité choisie pour le
paramètre 5205 P min > = 30 %.
Plage de fonctionnement
Réglage recommandé:
Pmin> 40 % P/SN
U1 min> 80 % UN
Temporisation
Le déclenchement est temporisé pour le défaut terre de la durée réglée à l'adresse 5204 T M.ST. 3.HARM..
Le temps réglé est une temporisation pure qui ne comprend pas le temps de fonctionnement interne.
La protection masse stator 100% détecte les courts-circuits dans l'enroulement statorique des générateurs rac-
cordés au réseau via un transformateur élévateur. La protection fonctionne à l'aide d'une injection de tension
20 Hz et est de ce fait indépendante de la tension de décalage à fréquence nominale apparaîssant sur défaut
terre. La protection détecte les défauts terre sur l'ensemble de l'enroulement statorique ainsi que sur le point
neutre de la machine. Le principe de mesure appliqué n'est influencé d'aucune façon par le mode de fonction-
nement du générateur et permet une mesure même lorsque le générateur est à l'arrêt. Il est possible grâce aux
deux principes de mesure - mesure de la tension de décalage et évaluation des mesures suite à injection de
tension 20 Hz - de réaliser des principes de protection fiables et redondants se complétant mutuellement.
La non-détection d'un défaut terre proche du point neutre ou sur le point neutre de la machine s'apparente à
l'exploitation du générateur "mis à la terre". L'évolution du défaut (apparition d'un deuxième défaut terre) se
traduit par un court-circuit monophasé dont le courant peut être extrêmement fort en raison de la très faible
impédance homopolaire du générateur.
La protection masse stator 100 % est pour cette raison un des principes de protection fondamentaux utilisés
avec les générateurs de forte puissance.
Principe de base
La figure suivante représente le principe de base. Le point neutre du générateur est alimenté par une source
externe de tension alternative à basse fréquence (20 Hz) dont le niveau correspond à 1% max. de la tension
nominale du générateur. Si un défaut terre apparaît dans le point neutre du générateur, la tension de 20 Hz
génère un courant à travers la résistance équivalente de défaut. Le dispositif de protection calcule la résistance
de défaut à partir de la tension injectée et du courant généré. Le principe de protection décrit détecte également
les défauts terre aux bornes du générateur et des éléments raccordés comme par exemple un transformateur
de tension.
Raccordements
Un équipement supplémentaire est nécessaire pour appliquer le principe décrit ci-dessus. Comme le montre
la figure ci-dessous, un générateur 20 Hz produit un signal carré périodique d'une amplitude de 25 V env. Cette
tension est appliquée sur la résistance de charge du transformateur de mise à la terre ou du transformateur au
point neutre via un filtre passe-bande. Le filtre passe-bande redresse la tension rectangulaire et sert de réser-
voir d'énergie. La résistance à 20 Hz du filtre passebande est de 8 Ω. Le filtre passe-bande a, de plus, une
fonction de protection. Le filtre passe-bande protège le générateur 20 Hz contre des courants de retour trop
importants (en cas de présence de la valeur maximum de tension de décalage sur la résistance de charge du
fait d'un défaut terre aux bornes de la machine) grâce à sa forte résistance à fréquence nominale.
La tension 20 Hz injectée est appliquée sur la résistance de charge via un diviseur de tension. On mesure par
ailleurs la circulation de courant 20 Hz via un petit transformateur de courant. Les deux grandeurs (UM-STATOR
et IM-STATOR) sont acheminées vers l'appareil de protection.
La tension appliquée au point neutre du générateur dépend de la tension 20 Hz injectée (via le diviseur de ten-
sion, la résistance de charge et le filtre passe-bande) et du rapport du transformateur de point neutre ou de
mise à la terre.
Il est recommandé de choisir la tension nominale secondaire du transformateur de mise à la terre (ou du trans-
formateur de neutre) à une valeur suffisamment élevée afin d'éviter l'utilisation de résistance de charge sec-
ondaire trop faible (employer de préférence une résistance > 0,5 Ω). 500 V est une valeur appropriée.
Figure 2-95 Raccordement de la protection masse stator 100 % via transformateur de mise à la terre ou transformateur
de point neutre
R Résistance de charge
Ustat Tension de décalage à l'appareil de protection
Istat Courant de mesure à l'appareil de protection
Le principe de mesure peut être utilisé pour une résistance de charge primaire. La tension 20 Hz est ici couplée
à la résistance via un transformateur de tension, le courant étant mesuré au point neutre. Des recommanda-
tions concernant le raccordement et l'installation sont données dans les instructions de réglage (paragraphe
2.31.2).
Méthode de mesure
Les vecteurs de courant et tension 20 Hz sont élaborés à partir des mesures Ustat et Istat représentées sur la
figure ci-dessus. La protection effectue un calcul d'impédance complexe sur la base de ces vecteurs. Cette
méthode permet d'éliminer l'influence perturbatrice de la capacité du stator et d'obtenir une grande sensibilité.
La précision des mesures est renforcée par l'utilisation des valeurs de tension et de courant moyennées sur
plusieurs périodes.
Une éventuelle résistance de contact RPS à travers le transformateur de point neutre, de mise à la terre ou le
transformateur de tension est prise en compte dans ce modèle. D'autres sources d'erreur sont détectées avec
l'erreur angulaire.
Une fonction de surveillance contrôle la tension 20 Hz appliquée ainsi que le courant 20 Hz. Leur analyse
permet la détection d'une défaillance du générateur 20 Hz ou du circuit de couplage. Dans ce cas, la détermi-
nation de la résistance est bloquée. L'échelon de courant à la terre reste actif.
Logique
Pour les fréquences inférieures à 10 Hz (donc à l'arrêt) et supérieures à 40 Hz, la mesure de la résistance est
active. La mesure du courant à terre est active sur toute la plage.
Généralités
La protection masse stator 100 % ne peut être active qu'après avoir configuré le paramètre 153. MASSE STAT
100%DisponibleDisponible a été réglée.
Dans les Données de poste 1, il faut effectuer d'autres réglages pour la fonction :
• adresse 275 : FACTEUR R M/S permet de définir le rapport de transformation de résistance (voir para-
graphe "Résistances de défaut")
• adresse 223 : UT raccordé doit être choisi de préférence à Résist. charge. Dans ce cas, la tension
20 Hz est mesurée via l'entrée UT et la tension de décalage pour la protection masse stator 90 % (DTS) est
calculée à partir des tensions phase-terre. Si la protection masse stator 90% utilise également la tension UT
mesurée, il faut sélectionner TT point neutre ou Triangle ouvert.
A l'adresse 5301 MASSE STAT 100%, la fonction peut être activée En ou désactivée Hors ou activée avec
l’ordre de déclenchement bloquE(Bloc. relais).
Résistances de défaut
Les valeurs de réglage définitives sont déterminées par l'essai primaire tel qu'il est décrit au chapitre 3 à la
section „Mise en service“.
Il faut noter pour cet essai que la protection calcule la résistance de terre à partir des grandeurs secondaires
Ustat et Istat mesurées aux bornes de l'appareil. La relation entre cette valeur calculée et la résistance primaire
de terre stator effective est définie grâce au rapport du transformateur de mise à la terre ou du transformateur
de point neutre. Le rapport de transformation s'obtient à partir de la formule suivante:
Le facteur de conversion de la résistance de terre est réglé sur le paramètre FACTEUR R M/S à l'adresse 275
dans les données de poste 1. La règle générale de calcul (RTprim / RTsec) s'exprime comme suit:
Cette formule n'est valable que pour les transformateurs de mise à la terre ou de point neutre fonctionnant de
façon presque idéale. Il faut le cas échéant choisir FACTEUR R M/S selon le résultat de la mesure effectuée
dans le cadre des essais primaires. De plus, la résistance de défaut réglée (seuil de déclenchement) se réfère
à la résistance de défaut mesurée au secondaire.
Le seuil de déclenchement correspond généralement à des résistances de défaut primaires comprises entre
1 et 2 kΩ, le seuil d'alarme correspondant à des résistances comprises entre 3 et 8 kΩ. Les temporisations
préréglées sont tout à fait appropriées.
Exemple :
Résistance de charge RL 10 Ω
(10 A en permanence, 50 A pendant 20 s)
Diviseur de tension rdiviseur 500 V / 200 V
Petit transformateur de courant rpl 200 A/5 A
Le rapport de transformation du petit transformateur de courant 400 A:5 A est réduit de moitié à 200 A:5 A en
faisant traverser le TC deux fois par le conducteur primaire.
Le choix du seuil de déclenchement primaire R<< à 1000 Ω, correspond ainsi au paramétrage de R<< R<<
DECL M STAT = 1000 Ω/8.33 = 120 Ω à l'adresse 5303. On obtient pour le seuil d'alarme une valeur de réglage
de R< ALA M STATOR = 360 Ω pour une résistance primaire de 3 kΩ.
L'échelon de courant de terre est une fonction de protection de réserve. Il est réglé pour couvrir une zone de
protection d'environ 80 %. Le seuil de sollicitation exprimé par rapport au courant de défaut secondaire
maximal est donc de 20 %.
La temporisation T DECL M STATOR (adresse 5305) significative pour l'échelon de courant de terre doit être
inférieure à la durée max. de tenue de la résistance de de charge (dans l'exemple 50 A pendant 20 s). Aussi
faut-il prendre en considération la capacité de surcharge du transformateur de mise à terre, si elle est inférieure
à celle de la résistance de charge.
Surveillance
Les seuils de surveillance sont réglés grâce aux paramètres U20 MIN et I20 MIN à l'adresse 5307, 5308. Si
la tension mesurée à 20 Hz passe en dessous du seuil de démarrage et que le courant 20 Hz n'augmente pas,
la fonction diagnostique une anomalie au niveau du couplage 20 Hz. Les valeurs préréglées sont utilisables
dans la plupart des applications. Dans les applications pour lesquelles la résistance de charge est inférieure à
1 Ω, le seuil U20 MIN doit être diminué à 0,5 V. Le seuil de courant I20 MIN peut être maintenu à 10 mA.
Le paramètre PHI I M. STATOR (préréglé à 0 °) accessible à l'adresse 5309 permet de compenser l'erreur
angulaire issue des transformateurs de courant et les déphasages engendrés du fait de l'utilisation d'un trans-
formateur de mise à la terre ou de point neutre non-idéal. Le paramètre de réglage ne peut être déterminé que
par un essai primaire. Il est recommandé d'effectuer l'adaptation de la valeur de déclenchement en con-
séquence.
Le même principe s'applique pour la résistance de contact du transformateur de mise à la terre ou du point
neutre. Ce paramètre avancé peut être réglé avec le logiciel DIGSI (non accessible par l'interface de dialogue
intégrée sur l'équipement). En règle générale, cette résistance est négligeable. C'est pour cette raison que le
paramètre M STATOR Rps est préréglé à l'adresse 5310 sur 0.0 Ω. La prise en compte de la résistance de
contact s'avère cependant utile en présence d'une résistance de charge primaire lorsque la tension 20 Hz est
couplée via un transformateur de tension (dans ce cas, la résistance de contact du transformateur de tension
n'est pas négligeable).
Les blocs générateurs importants dotés d'un disjoncteur de générateur disposent parfois d’applications faisant
intervenir un dispositif de charge supplémentaire placé au secondaire du transformateur élévateur pour dimin-
uer l'incidence de la tension homopolaire en cas de disjoncteur ouvert. Le couplage 20 Hz s'effectue par l'in-
termédiaire du transformateur au point neutre du générateur. Si le disjoncteur du générateur est fermé, la pro-
tection mesure une résistance de charge côté transformateur élévateur qui est assimilable à une résistance de
défaut. Le paramètre avancé 5311 permet de régler cette résistance de charge supplémentaire. Le préréglage
pour Rch-PARALLELE est ∞. Aucune autre résistance de charge n'est acceptée.
Figure 2-97 Raccordement de la protection masse stator à une résistance de charge primaire
Il faut utiliser un transformateur de tension isolé sur les deux pôles avec une faible impédance primaire-
secondaire. Ceci s'entend pour la fréquence 20 Hz.
Etant donné que le rapport de transformation est de 1:1, il faut choisir un transformateur de courant avec un
ratio enroulements/ ampères maximum.
Le transformateur de courant est directement monté sur le point neutre côté terre après la résistance de
charge.
Exemple :
Remarque
En raison de la résistance de contact Rps, il ne faut pas compter sur un rapport de transformation idéal du
transformateur de tension. Il peut en résulter des écarts plus grands pour le FACTEUR R M/S. Il est conseillé
de mesurer le rapport de transformation (pour une source avec 20 Hz) pendant que l'installation est hors serv-
ice. Il faut ensuite régler cette valeur.
Les adresses suivies d'un „A“ ne peuvent être changées que par l'intermédiaire de DIGSI dans "Autres para-
mètres“ .
La protection sensible de courant de tere ITT-B permet lors de l'utilisation du 7UM62 une flexibilité élevée et
peut être utilisée pour les applications suivantes.
Applications
• Surveillance de courant de terre pour identifier des défauts à la terre (stator du générateur, dérivation, trans-
formateur).
• Mesure de la 3ème harmonique de courant de terre pour la détection de défaut à la terre proches du point
neutre du générateur. Le raccordement s'effectue dans le cercle secondaire du transformateur du point
neutre.
• Protection des résistances de charge par surveillance monophasée du courant.
• Protection du courant ondulé pour détecter des courants ondulés de l'onde du générateur et empêcher un
endommagement des paliers. La fonction est réglée prioritairement pour les générateurs de centrales hy-
drauliques.
Généralités
La protection sensible de courant de terre ITT-B utilise au choix l'entrée hardware Itt1 ou Itt2. Ces entrées sont
exécutées de sorte qu'elles tronquent un courant supérieur à 1,6 A (limites thermiques, voir caractéristiques
techniques). Il faut en tenir compte pour les applications ou lors de la sélection du transformateur de courant.
Comme la plupart des applications mentionnées ci-dessus sont simples, il faut les utiliser en priorité pour la
protection de courant ondulé. Cette fonction est intéressante en particulier pour les générateurs de centrales
hydrauliques. Les générateurs de centrales hydrauliques disposent selon la construction d'ondes relativement
longues. Par la roue de la turbine et l'eau, une connexion à la terre de l'onde est donnée en un point. Pour les
turboalternateurs, l'onde est mise à la terre en un point par la brosse de la mise à la terre. Des raisons dif-
férentes, comme le frottement, les champs magnétiques des générateurs etc etc..., peuvent établir une tension
par l'onde qui agit alors comme source de tension (electro motive force - emf). Cette tension contient aussi des
harmoniques, parmi lesquelles la 3° est plus fortement marquée. Cette tension induite est toujours dépendante
des machines, des installations et de la charge. Pour les turboalternateurs, la tension induite peut se situer
dans la plage de 0,5 à 2 V et pour les générateurs de centrales hydrauliques dans la plage de 10 à 30 V. La
preuve est faite uniquement pendant l'exploitation de l'installation.
Si le film d'huile d'un palier est trop fin, cela peut créer une passoire. Comme le boîtier du palier est mis à la
terre, cela forme un circuit fermé. Des courants forts peuvent circuler en raison de la faible impédance (onde,
palier et mise à la terre), entraînant la destruction du palier. Lorsque ces courants sont supérieurs à 1 A, cela
s'avère critique pour les paliers. Comme différents paliers peuvent être concernés, le courant n'est pas mesuré
à chaque palier mais le courant circulant dans l'onde est détecté par un tranformateur spécial. C'est un trans-
formateur pliant, qui est monté autour de l'onde.
La figure 2-98 montre le raccordement fondamentale de la protection de courant ondulé. L'entrée sensible
sélectionnée de courant de terre est raccordée au transformateur de courant ondulé (Itt1 ou Itt2). Si le courant
ondulé dépasse la valeur admissible, il faut procéder à une mise hors service du générateur.
Figure 2-98 Raccordement de la protection de courant ondulé (circulation de courant possible dans le cas
d'un défaut)
Le transformateur de courant ondulé doit être acheté chez un fabricant de transformateur de mesures ou alors
il est possible d'utiliser le transformateur de courant ondulé disponible lors du renouvellement de la protection.
Le diamètre du transformateur dépend du diamètre de l'onde et peut atteindre 2 m. Le nombre de spires sec-
ondaires varie un peu avec le diamètre. Ces transformateurs comportent de 400 à 1000 spires. Il faut utiliser
des transformateurs avec un nombre de spires réduit (ex : 600 spires) pour disposer d'un courant de mesure
suffisament fort.
De plus, les transformateurs de courant ondulé disposent d'un enroulement d'essai qui a en règle générale 4
spires. On peut alimenter un courant d'essai par ces spires et ainsi contrôler tout le circuit. La figure 2-99
montre en exemple les bornes de raccordement S1-S2: raccordement de mesure (400 spires) et A-B: raccor-
dement d'essai (4 spires).
Méthode de mesure
Pour permettre une application flexible, le courant de terre sensible est traité différemment en ce qui concerne
la technique de mesure. Le réglage de la protection détermine la méthode de mesure à utiliser. Algorithmique
signifie une modification du paramètre de filtre RIF à chaque fois. Afin d'obtenir une grande précision, il faut
utiliser une longue fenêtre de filtre.
filtrage Application
Composante fonda- - Applications normales de la protection de courant de terre
mentale (50 Hz ou
60 Hz) - Protection de courant ondulé,
si la composante fondamentale est disponible de manière dominante
3° harmonique - surveillance du courant de terre au point neutre du générateur, pour
(150 Hz ou 180 Hz) détecter
°°des erreurs proches du point neutre (le cas échéant logique de com-
plément par CFC)
Logique
Le diagramme logique est représenté à la figure 2-100. La valeur de mesure est fournie au décideur de valeurs
seuils en fonction de la méthode de mesure sélectionnée. En fonction de l'application, il existe la possibilité de
surveiller un seuil plus grand ou plus petit. Afin d'empêcher, en général pour les petites mesures, un „claque-
ment“ de l'excitation, la retombée peut être temporisée. La durée détermine le temps de maintien. Sur une tem-
porisation, le signal DECL peut aussi être temporisé de manière correspondante. En réglant la valeur sur 0, on
rend l'échelon ITT-B< inactif.
Généralités
La protection sensible de défaut à la terre ITT-B ne peut être active qu'après avoir configuré le paramètre à
l'adresse = avec Itt1 ou avec Itt2.
Si la détection sensible de défaut à la terre ITT-B n'est pas requise, il convient de la régler sur Non
disponible.
A l'adresse la fonction En- ou Horspeut être activée ou bloquée avec l'ordre de déclenchement (Bloc.
relais).
Vous pouvez aussi régler sur Signaler seult. ; c'est à dire que ces échelons seront opérationnels et émet-
tront des messages, mais qu'aucune commande de déclenchement ne sera produite.
Le réglage correct de la protection de courant ondulé ne peut être effectué que lors des essais primaires.
Pendant le fonctionnement du générateur, on lance un enregistrement de défauts et on détermine la part de
l'harmonique à l'aide du programme graphique SIGRA. Selon la partie d'oscillations présente, on règle la
procédure de mesure correspondante à l'adresse 5406 PRINCIPE MESURE. Il est possible de choisir entre
Compos. fondam., Harmonique 3 et 1. et 3. Harm.. Une fois le réglage effecué, on lit le courant par-
asite correspondant à partir des valeurs de mesure d'exploitation au niveau du générateur en charge et on
détermine à partir de là la valeur de réglage avec un facteur de sécurité de 1,5 à 2 (voir également test pri-
maire).
En cas de réglage préalable, il est recommandé de choisir une valeur telle qu'elle fasse démarrer la protection
en cas de courants de défaut compris entre 0,5 A et 1 A. Pour 600 spires, cela correspond à un seuil de dé-
marrage de 1 mA (soit 0,6 A primaire).
Afin de garantir un déclenchement même en cas de défauts intermittents, le maintien d'activation doit être réglé
à l'adresse 5407 T-MAINT. ITT-B> (réglable uniquement via DIGSI). Une valeur de 0,5 s est tout à fait prat-
icable. Pour la temporisation de déclenchement, on choisit en général un temps de 3 s et on le règle à l'adresse
5403 T ITT-B>.
Les adresses suivies d'un „A“ ne peuvent être changées que par l'intermédiaire de DIGSI dans "Autres para-
mètres“ .
La protection contre court-circuit entre spires sert à détecter des courts-circuits entre des spires au sein d'un
enroulement (phase) du générateur. Dans ce cas, des courants de circuit relativement élevés peuvent circuler
dans les spires court-circuitées et provoquer des dégâts sur l'enroulement et le fer. La fonction se distingue par
une sensibilité élevée.
Selon la construction des générateurs, le court-circuit entre spires est peu vraisemblable.
La probabilité est plus grande pour les générateurs ayant un enroulement statorique séparé (ex : les gros
générateurs des centrales hydrauliques). Ici, on utilise un protection différentielle transversale ou une protec-
tion homopolaire entre les points neutres reliés.
Principe de base
La figure 2-101 représente le principe de mesure. 3 transformateurs de tension isolés biphasés saisissent la
tension de décalage à l'enroulement en triangle ouvert. Pour être insensible aux courts-circuits, il faut que le
point neutre isolé du transformateur de tension soit relié au point neutre du générateur par un câble haute ten-
sion. Le point neutre du transformateur de tension ne doit pas être mis à la terre, car sinon, le point neutre du
générateur serait mis à la terre, et tout défaut à la terre entraînerait un court-circuit à la terre monophasé.
Dans le cas d'une protection contre court-circuit entre spires, la tension est abaissée dans la phase concernée
et celle-ci entraîne finalement une tension de décalage saisie à l'enroulement en triangle ouvert. La sensibilité
est essentiellement limitée par les asymétries des enroulements et moins par l'appareil de protection.
La figure 2-102 montre un autre enclenchement avec une sensibilité réduite. Le dispositif de charge se trouve
au niveau du point neutre du générateur et la tension de décalage est mesurée par le transformateur de ten-
sion. Ce transformateur de tension est utilisé simultanémant pour la protection de masse stator. Le transfor-
mateur de tension côté dérivation est mis à la terre et a de plus un enroulement ouvert en triangle. La connexion
de la figure 2-102 permet de suspendre la tension de décalage en cas de court-circuit au niveau de l'entrée de
mesure de la protection contre les courts-circuits entre spires. Dans le cas d'un court-circuit entre spires, le
décalage de tension apparaît uniquement au niveau de l'enroulement ouvert en triangle, du côté dérivation.
Grâce à la grande plage de réglage, la fonction de protection peut être utilisée comme protection de surtension
monophasée à un échelon.
Méthode de mesure
L'entrée UTde la protection est raccordée selon la figure 2-101 ou 2-102. La composante fondamentale de la
tension est mesurée à partir de la tension de décalage échantillonnée, grâce au filtre RIF. Avec une fonction
fenêtre choisie en conséquence, l'équipement est insensible aux oscillations à haute fréquence. L'influence
parasite de la 3e harmonique est éliminée et on atteint la sensibilité de mesure requise.
Logique
Le diagramme logique est représenté à la figure 2-103. La valeur de mesure de la composante fondamentale
est reliée au critère de la valeur seuil. En cas de dépassement du seuil, le message de mise en route est émis
et la temporisation est lancée. Une fois ce temps écoulé, l'ordre de déclenchement est généré.
Généralités
La protection contre court-circuit entre spires ne peut être active et n'est accessible qu'après avoir configuré le
paramètre 155 PDéfEnr sur .
En outre, il faut signaler dans les données de poste1 que l'entrée UT est utilisée pour la protection contre court-
circuit entre spires. Le réglage a lieu à l'adresse 223 UT raccordé = Prot.Déf.Enr.. Pour le facteur UT,
(adresse 224) on règle conformément à la section 2.5 le rapport entre la tension phase-terre et la tension à
l'enroulement en triangle ouvert (entrée UT).
A l'adresse 5501 PDéfEnr, la fonction peut être activée En, désactivée Hors ou activée avec l’ordre de dé-
clenchement bloqué (Bloc. relais).
Seuil d'excitation
Une grande sensibilité est recommandée pour la protection, afin qu'elle puisse détecter un court-circuit entre
quelques enroulements seulement. D'un autre côté, un réglage trop sensible peut provoquer un fonctionne-
ment intempestif. Pour cette raison, la valeur de préréglage 2 % qui correspond à un seuil d'excitation de 2 V
pour une tension de décalage secondaire maximale de 100 V, a été sélectionnée.
Le seuil d'excitation définitif doit être déterminé par des essais primaires. Il faut exclure une excitation s'il n'y a
pas de court-circuits des enroulements. La fonction de protection ne doit pas démarrer intempestivement en
cas d'influences parasites. Les influences parasites sont provoquées par des asymétries de l'enroulement sta-
torique qui se font particulièrement sentir en cas de court-circuit bipolaire, en formant une tension de décalage.
La tension de décalage à considérer comme tension parasite doit être déterminée par des tests de court-circuit
lors de la mise en service. Il est ensuite possible de déterminer la zone de protection. Le réglage de la protec-
tion doit être effectué de telle sorte qu'il y ait démarrage en cas de court-circuit entre spires en excitation à vide.
Il faut si possible que le court-circuit d'une seule spire soit détecté.
En cas de réglage sensible, le rapport de retombée doit également être réduit. Le préréglage a été sélectionné
avec (voir adresse 5504 RETOMBEE).
Temporisations
La temporisation de la fonction de protection permet de minimiser le risque d'un fonctionnement intempestif.
Un temps trop long risque toutefois d'entraîner un dommage plus important des enroulements statoriques con-
cernés. C'est la raison pour laquelle le préréglage est fixé à (voir adresse 5503 T Uw>).
La protection de masse rotor sert à détecter les défauts à la terre dans le circuit d'excitation des machines syn-
chones. Un défaut à la terre n'a certes pas de conséquences dommageables immédiates ; mais si un deuxième
défaut à la terre vient s'y ajouter, cela représente un court-circuit entre spires de l'enroulement d'excitation.
Cela peut provoquer des balourds magnétiques qui peuvent entraîner la destruction de la machine en raison
de leurs forces mécaniques extrêmes.
Méthode de mesure
La protection de masse rotor du 7UM62 fonctionne avec une tension alternative auxiliaire externe, de même
fréquence que le réseau, d'env. 36 à 45 V, qui peut être dérivée à l'aide d'un accoupleur 7XR6100-0*A00 par
exemple des transformateurs de tension. Cette tension est couplée symétriquement au circuit d'excitation et
raccordée simultanément à l'entrée de mesure UT prévue à cet effet sur l'appareil. En cas de génération com-
mandée par thyristor de la tension d'excitation, les condensateurs CK de l'accoupleur 7XR6100 sont protégés
en raison de la haute valeur des harmoniques avec des prérésistances Rpré (exemple de raccordement avec
affectation des bornes voir Annexe A.3).
La tension couplée dérive un petit courant de charge, en fonctionnement normal quelques mA, par l'accoup-
leur, le cas échéant la résistance de brosse et les capacités de terre du circuit d'excitation. Ce courant IRE est
mesuré par l'appareil.
Figure 2-104 Détermination de la résistance masse rotor RT (7XR61 – équipement de couplage pour la pro-
tection masse rotor; 3PP13 – à partir de tensions d'excitation > 150 V, les résistances dans le
7XR61 doivent être court-circuitées!)
A partir de la tension URE et du courant transitant IRE, la protection masse rotor calcule l'impédance de terre
complexe. A partir de cette dernière, elle peut calculer la résistance de terre RT du circuit d'excitation. Elle tient
également compte de la capacité de couplage de l'appareil de couplage CC, des prérésistances Rpré y compris
la résistance de brosse et des capacités de terre CT du circuit d'excitation. De cette manière, il est même pos-
sible de reconnaître des défauts à haute impédance (jusqu'à 30 kΩ dans des conditions idéales).
Afin d'éliminer les influences des harmoniques, telles qu'elles apparaissent en cas d'installations d'excitation
statiques (thyristors ou redresseurs en rotation), les grandeurs de mesure sont filtrées avant leur évaluation.
La surveillance de la résistance de terre dispose de deux échelons. Lorsque le premier échelon (ex : 5 kΩ à
10 kΩ) est dépassé par le bas, un avertissement est généralement émis. Lorsque le deuxième échelon à basse
impédance (ex : 2 kΩ à 5 kΩ) est dépassé par le bas, un déclenchement se produit peu après. Le seuil de
retombée est fixé à 125 % de la valeur réglée pour les deux échelons.
Remarque
Pour détecter la tension URE, la protection de masse rotor utilise l'entrée de tension UT de l'appareil. C'est pour-
quoi, pour la protection de masse stator 90 %, la tension de décalage U0 est calculée dans ce cas à partir des
tensions phase-terre.
Comme un courant transite même en fonctionnement normal, à savoir le courant de charge de la capacité de
terre CT, la protection peut reconnaître des interruptions du circuit de mesure et signaler toute capacité de terre
d'au moins 0,15 µF.
Si le courant de mesure IRE est supérieur à une valeur réglée interne (100 mA), on opte pour un défaut à la
terre à basse impédance (RT ≈ 0), indépendamment du calcul de la résistance. Si ce courant est inférieur à une
valeur réglée interne de 0,3 mA, on opte pour RE → ∞, indépendamment du calcul de la résistance.
Généralités
La protection masse rotor ne peut être active et accessible que si elle a été déclarée au préalable Disponible
au paramètre 160 MASSE ROTOR. Si la fonction n'est pas requise, il convient de la régler sur Non
disponible. A l'adresse 6001 MASSE ROTOR la fonction En- ou Horspeut être activée ou bloquée avec
l'ordre de déclenchement (Bloc. relais).
Le paramètre 223 UT raccordé doit être réglé par ailleurs sur Rotor. Si ce n'est pas le cas, la protection
mesure une tension URT = 0 et se bloque en conséquence.
Seuils de réponse
La protection calcule la résistance masse rotor directement à partir des valeurs de tension appliquée et de
courant de terre circulant dans le circuit rotorique. Les valeurs de seuil d'alarme (6002 ALARME RT) et de seuil
de déclenchement (6003 DECL RT) sont ainsi exprimées en tant que résistances. Dans la plupart des cas, les
valeurs préréglées sont appropriées. Il est possible de modifier ces valeurs en fonction de la résistance d'iso-
lation et du fluide de refroidissement. Il faut veiller à ce que l'écart entre la valeur de réglage et la résistance
d'isolation effective soit suffisant.
Temporisations
La temporisation associée au seuil d'alarme 6004 T ALARME RT est habituellement réglée sur 10 s, celle as-
sociée au seuil de déclenchement 6005 T DECL RT étant paramétrée à une valeur plus faible d'environ 0,5
s. Les temps réglés sont des temporisations pures ne comprenant pas les temps de fonctionnement (temps de
mesure, temps de retombée) de la protection.
Le réglage de la réactance de couplage 6006 X COUPLAGE et de la résistance des balais 6007 R BALAIS
permet à la protection de calculer la résistance de terre à l'aide du modèle électrique équivalent dans lequel
sont considérées la capacité de l'appareil de couplage, la résistance des balais, la capacité de terre et la ré-
sistance de terre du circuit d'excitation RT. Le schéma électrique équivalent est représenté dans la figure ci-
dessous.
Figure 2-106 Schéma électrique équivalent du circuit de mesure de la protection masse rotor
avec:
URT Tension du circuit rotorique
IRT Courant masse rotor
XCouplage Réactance des capacités de couplage et de l'inductance éventuellement insérée
RV Résistance de couplage
CT Capacité de terre rotor
RT Resistance de masse rotor
Les résistances Rcouplage insérées dans le circuit de mesure pour protéger les capacités de couplage sont à
prendre en considération dans le réglage de la résistance des balais (adresse 6007) puisque ces résistances
sont raccordées en série dans le circuit de mesure. R BALAIS correspond donc à la résistance résultante, c.-
à-d. le circuit en se composant précisément des résistances de couplages R couplagemontées en parallèle et des
résistances des deux balais (également montées en parallèle). Le même principe s'applique pour la réactance
de couplage comprenant le raccordement en parallèle des deux capacités de couplage CK.
Si la bobine montée dans le 7XR6100 est intégrée dans le circuit de couplage afin d'amortir le haut niveau
d'harmoniques présent dans la tension d'excitation, c'est à dire si un filtre passe-bande est réalisé pour la
mesure à fréquence nominale, il faut veiller à ce que la réactance ne soit pas inférieure à –100 Ω (valeur limite
inférieure du paramètre de réglage 6006 X COUPLAGE).
La réactance de couplage et la résistance de couplage peuvent être mesurées par la protection lors de la mise
en service (paragraphe 3.3 du chapitre „Montage et mise en service“). Il peut être également nécessaire de
mesurer les éventuelles erreurs angulaires des transformateurs d'entrée de la protection et de régler le para-
mètre 6009 PHI I RT en conséquence afin d'augmenter la précision de la mesure. La correction est néces-
saire si le seuil d'alarme n'est pas sollicité à la valeur de résistance d'isolation attendue. Dans ce cas, il faut
vérifier l'angle de correction et la réactance de couplage paramétrés (voir aussi le paragraphe 3.3 du chapitre
„Montage et mise en service“).
Les erreurs angulaires des transformateurs de mesure, de mauvais réglage de l'impédance de couplage et les
perturbations affectant le dispositif d'excitation peuvent entraîner la mesure et l'affichage par l'appareil de
valeurs négatives. Dans ce cas, l'appareil demande génère un déclenchement si le courant IRT> est supérieur
à 7 mA. Si le courant est inférieur à 7 mA, la mesure est déclarée comme étant invalide. La résistance masse
rotor R ter est alors affichée à une valeur ∞. Ce contrôle de cohérence garantit un déclenchement sur défaut
terre franc même si l'angle de correction ou l'impédance de couplage sont mal réglés et que le seuil d'alarme
n'est pas correctement sollicité.
Lorsque la capacité parasite de terre rotor est suffisamment importante (CT ≥ 0,15 μF), il est possible de dé-
tecter une coupure dans le circuit de mesure. Une anomalie est détectée si le courant est inférieur au seuil
paramétré à l'adresse 6008 I RT< et que la tension couplée UUC est supérieure à 25 V. La signalisation
d'anomalie retombe si le courant dépasse le seuil d'alarme de 0,5 mA (ou de 20 % de la valeur réglée) ou si la
tension est inférieure à 20 V. Le réglage I RT< = 0.0 mA désactive cette surveillance.
La protection de masse rotor sert à détecter les défauts à la terre à forte et faible impédance dans le circuit
d'excitation des machines synchones. Un défaut à la terre n'a certes pas de conséquences dommageables
immédiates ; mais si un deuxième défaut à la terre vient s'y ajouter, cela représente un court-circuit entre spires
de l'enroulement d'excitation. Cela peut provoquer des balourds magnétiques qui peuvent entraîner la destruc-
tion de la machine en raison de leurs forces mécaniques extrêmes. Contrairement au modèle de fonction de
la section 2.34, la fonction de protection décrite ci-dessous se distingue par une sensibilité nettement pus
élevée et est utilisée sur des générateurs plus gros.
Principe de base
La protection de masse rotor fonctionne avec une tension continue d'environ 50 V, qui, selon les réglages, est
inversée 1 à 4 fois par seconde. Cette inversion de tension du circuit du rotor avec Ug est créée dans l'équipe-
ment de couplage 7XT71. A l'aide d'un appareil de résistance 7XR6004 (ou 7XR6003), cette tension est
couplée symétriquement au circuit d'excitation via des résistances à haute impédance et reliée simultanément
à la brosse de mise à la terre (potentiel de terre) via un shunt de mesure à basse impédance RM (voir également
l'annexe). La tension obtenue via le shunt de mesure et la tension de commande sont couplées dans la pro-
tection, via le convertisseur de valeurs de mesure. La tension de commande est proportionnelle à la tension
couplée Ug de 50 V en amplitude et en fréquence. Le courant terre du rotor transitant se forme dans la tension
de mesure.
La tension continue Ug entraîne à chaque inversion de polarité un courant de charge Ig à travers l'appareil de
résistance dans les capacités de terre du circuit d'excitation. Ce courant provoque dans le shunt de mesure de
l'équipement de couplage une perte de tension Umes qui lui est proportionnelle Après la charge de la capacité
de terre du rotor, le courant de charge devient nul. S'il existe un défaut à la terre du rotor, un courant de terre
est dérivé durablement. La hauteur est déterminée par la résistance du défaut.
L'utilisation d'une tension en rectangle à basse fréquence comme tension de décalage permet d'éliminer l'in-
fluence de la capacité de terre et simultanément, la distance parasite avec les fréquences parasites provo-
quées par l'installation d'excitation grandit d'autant.
Méthode de mesure
Les moments de commutation sont calculés à partir de la tension de commande Ucommande et la mesure est
pilotée. Simultanément, l'amplitude de la tension est calculée et convertie à la tension d'entraînement Ug. La
tension Umes proportionnelle au courant Ig permet de calculer la résistance de défaut effective. A chaque com-
mutation de la tension de commande, la tension continue dans la tension de mesure est déterminée via un filtre
de valeur moyenne. La fréquence de l'équipement de couplage doit alors être réglée si bas que les capacités
de terre du rotor sont chargées pendant la formation de la valeur moyenne, afin que seule la partie stationnaire
soit évaluée. De cette manière, il est possible de reconnaître des défauts à haute impédance (jusqu'à 80 kΩ)
sans influence de la capacité de terre.
La mesure est cependant faussée par deux valeurs parasites. D'un côté apparaît, selon la hauteur de la tension
d'excitation et selon la position du défaut à la terre dans l'enroulement d'excitation, une composante de tension
continue dans le circuit de mesure, et d'un autre côté il est possible de superposer à la tension continue d'ex-
citation de grandes crêtes de tension alternative, à fréquence plus élevée. Celles-ci sont amorties par un filtre
numérique.
Afin d'éliminer les influences parasites provoquées par les parts superposées de la tension continue, la polarité
de la tension Ug est inversée (tension de rectangle). Le calcul de la tension de mesure ci-dessus a lieu pour
chaque polarité. La soustraction de deux résultats de mesure consécutifs Ig, soit Ig1 et Ig2, permet de dissocier
la composante continue provenant du circuit d'excitation (Ioffset) de la composante continue issue de l'injection
de tension Ug.
A partir des grandeurs de mesure ainsi obtenues et de la hauteur calculée de la tension de décalageUg, il est
possible de calculer la résistance de terre en tenant compte des prérésistances Rv (voir figure 2-108).
Figure 2-108 Chronogrammes représentant l'évolution de la tension de décalage Ug, de la tension shunt Umes et du
courant Ig
Surveillance
Lors de chaque inversion de polarité, le courant de charge de la capacité de terre est calculé. Si le courant de
charge n'atteint plus la valeur ainsi calculée, la protection peut détecter des défauts tels qu'une rupture de
câble, des balais sans contact. La détection n'est pourtant possible que si les capacités de terre sont suffisam-
ment élevées (> 0,15 μF) et que les perturbations provenant du dispositif d'excitation sont faibles.
Une solution alternative consiste à effectuer un contrôle externe au moyen d'une résistance d'essai (incluse
dans le 7XR6004 et le 7XR6003). Le mode essai est activé par une entrée binaire. La résistance de défaut est
ensuite raccordée à un circuit anneau par un relais externe. La résistance d'essai correspondante doit être
communiquée à la fonction de protection. La fonction de protection signale les résultats de l'essai via les mes-
sages correspondants. Elle peut aussi reconnaître une interruption unilatérale (ex : rupture de fil ou borne mal
fixée d'un couplage).
Figure 2-109 Logique mise en oeuvre dans le mode essai de la protection masse rotor
De plus, une surveillance de la tension de commande a lieu. Si aucune tension de commande n'est détectée
ou si elle est trop faible, on en déduit un défaut dans l'équipement de couplage (voir également diagramme
logique).
Logique
Lorsque l'échelon réglé à forte impédance RE< est dépassé par le bas, un avertissement est généralement
émis. Lorsque le deuxième échelon à basse impédance RE<< est dépassé par le bas, un déclenchement se
produit peu après.
Généralités
La protection masse rotor sensible ne peut être active que si le paramètre à l'adresse 161 M. ROTOR 1-3Hz
a été réglé sur Disponible.
Il faut en outre s'assurer que les entrées de convertisseurs MU1 et MU2 ne sont utilisées pour aucune autre
fonction.
A l'adresse 6101 M. ROTOR 1-3Hz, la fonction peut être activée En ou désactivée Hors ou activée avec
l’ordre de déclenchement bloquE(Bloc. relais).
Seuils de réponse
La protection calcule la résistance masse rotor directement à partir des valeurs de tension appliquée et de
courant de terre circulant dans le circuit rotorique. Les valeurs de seuil d'alarme (6102 ALARME RT) et de seuil
de déclenchement (6103 DECL RT) sont ainsi exprimées en tant que résistances. Dans la plupart des cas, les
valeurs préréglées (ALARME RT = 40 kΩ et DECL RT = 5 kΩ) suffisent. Il est possible de modifier ces valeurs
en fonction de la résistance d'isolation et du fluide de refroidissement. Il faut veiller à ce que l'écart entre la
valeur de réglage et la résistance d'isolation effective soit suffisant.
En raison des perturbations pouvant être issues dispositif d'excitation, il est nécessaire de recaler le réglage
du seuil d'alarme à partir des résultats des essais primaires.
Temporisations
La temporisation associée au seuil d'alarme (6104 T ALARME RT) est habituellement réglée sur 10 s, celle
associée au seuil de déclenchement (6105 T DECL RT) étant paramétrée à une valeur plus faible d'environ
1 s. Les temps réglés sont des temporisations pures et ne comprenant pas les temps de fonctionnement
(temps de mesure, temps de retombée) de la protection.
Surveillance
La valeur de réglage pour la surveillance du circuit de mesure (6106 Qc <) est fixée pendant l'essai primaire.
La mesure (Qc) est relevée à cet effet, le réglage étant choisi à la moitié de la valeur de mesure affichée. Si le
courant de charge est trop faible, la surveillance ne peut pas être efficace. Le paramètre Qc < doit alors être
réglé sur 0 mAs. Dans ce cas, aucun message de défaut n'est émis.
Aucun réglage n'est nécessaire pour la mise en oeuvre du contrôle externe à partir de la résistance d'essai de
l'équipement 7XR6004 (3,3 kΩ). Si le contrôle est cependant réalisé avec une autre résistance, la valeur as-
sociée doit être déclarée à l'aide du paramètre avancé RESIST. TEST (modifiable uniquement avec le logiciel
DIGSI) à l'adresse 6107A.
Les adresses suivies d'un „A“ ne peuvent être changées que par l'intermédiaire de DIGSI dans "Autres para-
mètres“ .
Cette fonction est mise en oeuvre lorsque le 7UM62 est utilisé en tant que protection moteur. La surveillance
du temps de démarrage protège le moteur contre les processus de démarrage trop longs, et complète ainsi la
protection de surcharge (voir chapitre 2.11). Les moteurs à haute tension sont particulièrement concernés
puisque la réitération de plusieurs démarrages à la suite l'un de l'autre peut charger les moteurs thermiquement
jusqu'à leur température limite. Si le processus de démarrage est prolongé p.ex. par des chutes de tension trop
grandes lors de l'enclenchement du moteur, par des couples résistants trop grands, ou par un rotor bloqué,
l'appareil de protection génère une commande de déclenchement.
Démarrage du moteur
Comme critère pour le démarrage du moteur, on prend le dépassement d'un seuil I DEMAR. MOTEUR de
courant (réglable), ce qui libère le calcul de la temporisation de déclenchement.
La temporisation du déclenchement dépendante du courant n'est pas seulement employée pour les rotors blo-
qués. Elle évalue correctement les temps de démarrage prolongés suite à des chutes de tension lors de l'en-
clenchement du moteur, et permet alors un déclenchement au bout de la durée appropriée. Le calcul du temps
de déclenchement se fait à partir de la formule suivante :
où
IDEM. RECON seuil de détection pour la reconnaissance d'un démarrage de moteur (paramètre 6505, I
DEMAR. MOTEUR)
Si le courant mesuré en réalité I est plus petit (plus grand) que le courant de démarrage nominal IA (paramètre
I DEMARR. MAX), le temps de déclenchement réel tDECL est prolongé (raccourci) (voir aussi la figure 2-111).
Si le temps de démarrage du moteur est plus long que le temps d'arrêt tT maximum admissible, le rotor est
vraisemblablement bloqué: le déclenchement doit s'effectuer (au plus tard avec le temps tT. L’appareil peut dé-
tecter une condition de fonctionnement à rotor bloqué à l'aide d'une entrée binaire connectée à un compte tours
externe („>Rotor bloqué“). Si le courant de l'une des phases dépasse le seuil de reconnaissance de dé-
marrage I DEMAR. MOTEUR déjà cité ci-dessus, l’appareil considère qu’il se trouve en condition de démarrage
du moteur et démarre une temporisation indépendante du courant (caractéristique de surintensité à temps con-
stant) basée sur le temps maximum admissible pour rotor bloqué. Ceci est effectué à chaque démarrage de
moteur, et constitue un fonctionnement normal, ne menant à aucune consignation dans les mémoires des mes-
sages d'exploitation et de défaut, ni à aucune signalisation vers le système de supervision.
La temporisation de rotor bloqué (T BLOC. MAX.) est associée à l'information binaire „>Rotor bloqué“ via
une porte ET. Si l'information binaire est active à l'expiration de la temporisation de rotor bloqué, le déclench-
ment immédiat s'effectue, indépendamment de l'instant de l'activation (avant, pendant ou après l'expiration de
la temporisation).
Logique
La surveillance du temps de démarrage peut être activée/désactivée à l'aide de paramètres. Une entrée binaire
peut la bloquer, ce qui signifie la réinitialisation des temporisations et messages de mise en route. La figure
suivante décrit la logique de signalisation et de détection de défauts. Une mise en route ne mène pas à la créa-
tion d'un protocole de défaut. Le défaut est uniquement protocolé sur initiation de la commande de déclenche-
ment.
Généralités
La surveillance du temps de démarrage ne peut être active qu'après avoir configuré le paramètre 165 SURV.
TPS DEM. sur Disponible. Si la fonction n'est pas requise, il convient de la régler sur Non disponible.
A l'adresse 6501 SURV. TPS DEM. la fonction En- ou Horspeut être activée ou bloquée avec l'ordre de dé-
clenchement (Bloc. relais).
Seuils de réponse
On introduit à l'appareil de protection les valeurs (sous des conditions normales) du courant de démarrage à
l'adresse 6502 I DEMARR. MAX et du temps de démarrage à l'adresse 6503 T DEMARR. MAX. Le déclenche-
ment s'effectue lorsque la valeur I2 t calculée dans l'appareil s'est écoulée.
La caractéristique de déclenchement à temps constant peut être libérée par un relais tachymétrique via une
entrée binaire („>Rotor bloqué“) et permet de réagir rapidement en cas de blocage rotor. Lorsque le rotor
est bloqué, l'aération diminue ainsi que la capacité thermique de la machine. C'est pourquoi, la surveillance du
temps de démarrage doit déclencher avant que la temporisation de déclenchement calculée selon la cara-
ctéristique thermique valable en fonctionnement normal ne soit écoulée.
Le dépassement de la valeur de courant paramétrée à l'adresse 6505 (adresse I DEMAR. MOTEUR) est in-
terprété comme le démarrage d'un moteur. C'est pourquoi, il faut choisir cette valeur en dessous du courant
effectif de démarrage, quelles que soient les conditions de charge/tension, avec un moteur en marche, mais
au-dessus des courants mesurés lors d'une surcharge temporaire.
La diminution de la tension provoque la diminution du courant de façon à-peu-près linéaire. En présence d'une
tension de 80 % de la tension nominale, le courant de démarrage est d'environ à 0,8 · IDEMARRAGE = 2,5 · IN transf
sec.
Le seuil, déterminant pour la détection du démarrage moteur, doit se trouver au-dessus du courant de charge
maximal, et en-dessous du courant de démarrage minimal. Si aucun autre facteur d’influence n’est présent
(charges de pointes), le seuil de détection de démarrage du moteur (I DEMAR. MOTEUR, adresse 6505) peut
être réglé sur la valeur intermédiaire.
Sous les conditions nominales, le temps de déclenchement est identique au temps de démarrage maximal
TMax.DEMARRAGE. Dans des conditions autres que nominales, la proteciton adapte le temps de déclenchement
en conséquence. En présence d'une tension à 80 % de la tension nominale (et donc d'un courant d'environ
80% du courant nominal de démarrage), le temps de déclenchement est par exemple :
Au bout de la temporisation T BLOC. MAX., l'entrée binaire est activée et émet une commande de déclenche-
ment. Si l'on règle le temps du rotor bloqué à une valeur, à ce que pour un démarrage normal, l'entrée binaire
„>Rotor bloqué“ (n° 6805) fonctionne sûrement au cours de la temporisation T BLOC. MAX., on obtient,
avec un rotor bloqué, une temporisation plus courte pour la commande de déclenchement que celle du démar-
rage sans blocage.
Les réglages par défaut effectués suivants les besoins type du marché considéré sont affichés dans le tableau.
La colonne C (Configuration) indique le courant nominal secondaire du réducteur de courant correspondant.
En exploitation normale, la température du rotor d'un moteur est nettement en dessous de la température
limite, même en présence de courants de charge élevés. Les démarrages moteur (avec les fortes valeurs de
courant associées) sont par contre beaucoup plus dangereux pour le rotor que pour le stator (la constante de
temps thermique du rotor est en effet beaucoup plus faible que celle du stator). Il est donc préférable de bloquer
tout nouvel enclenchement moteur lorsqu'il est établi que plusieurs enclenchements successifs ont entraîné
une surchauffe du rotor. Pour cette raison, l'appareil 7UM62 possède un blocage de réenclenchement, qui
émet une commande de blocage, jusqu'à ce qu'un redémarrage soit admissible (limite de réenclenchement).
Pour pouvoir bloquer le redémarrage, le signal de blocage doit être connecté à une sortie binaire dont les con-
tacts sont insérés dans le circuit de démarrage du moteur.
Comme le courant du rotor n'est pas directement mesurable, on a recours aux courants du stator. Pour cela,
on calcule les valeurs efficaces des courants. L'échauffement ΘL est calculé à partir du plus grand des trois
courants de phase. Les valeurs thermiques limites de l’enroulement rotorique sont déterminées sur la base des
caractéristiques techniques fournies par le constructeur du moteur et relatives au courant nominal de démar-
rage, à la durée maximum de démarrage autorisée, ainsi qu’au nombre maximum de démarrages successifs
autorisés au départ des conditions froides (nfroid) et chaudes (nchaud) . L'appareil de protection calcule alors les
grandeurs déterminantes pour l'image thermique du rotor, et émet une commande de blocage, jusqu'à ce que
l'image thermique du rotor atteigne une valeur en dessous de la limite de réenclenchement, ce qui autorise un
nouveau démarrage.
Figure 2-113 Evolution de l'échauffement dans le rotor et modélisation par l'image thermique lors de démarrages
multiples
Bien que la répartition de chaleur dans les barres rotoriques puisse fortement varier (lors d'un démarrage de
moteur), les différents pics de température affectant le rotor n'ont pas d'importance pour le blocage de réen-
clenchement (voir figure 2-113). Il importe par contre que l'image thermique de la protection corresponde à
l'état thermique du moteur à l'issue d'un démarrage complet. La figure ci-dessus décrit les processus
d'échauffement au cours de redémarrages multiples d'un moteur (trois démarrages à partir de l'état froid), ainsi
que la modélisation thermique par l'appareil de protection.
Limite de redémarrage
nfroid 2 3 4
Temps de réenclenchement
Le constructeur du moteur permet un certain nombre de démarrages à partir de l'état de fonctionnement froid
(nfroid) et chaud (nchaud). Au-delà, un nouveau démarrage n'est plus admis. Il faut attendre un certain temps, le
temps de réenclenchement, afin que le rotor puisse refroidir. On modélise le comportement thermique comme
suit: un temps d'égalisation est lancé suite au déclenchement du moteur (adresse 6604 T EGALIS.). Celui-
ci tient compte du fait que les différentes parties du moteur ont un état thermique différent, au moment du dé-
clenchement. Pendant le temps d'égalisation, l'image thermique est maintenue constante, pour reproduire les
phénomènes de compensation dans le rotor. Ce n'est qu'à l'écoulement du temps d'égalisation que l'image
thermique refroidit selon la constante de temps appropriée (constante de temps du rotor · facteur de prolonga-
tion). Un nouveau démarrage du moteur n'est pas possible pendant l'écoulement du temps d'égalisation. Le
nouvel enclenchement n'est autorisé que lorsque l'échauffement retombe en dessous de la limite de réen-
clenchement.
La durée totale au bout de laquelle un réenclenchement est permis, est composée du temps d'égalisation et
du temps nécessaire à la retombée sous la limite de réenclenchement (qui est calculé selon le modèle ther-
mique):
où
kτ - facteur d'allongement pour la constante temporelle = ALL C TEMPS EXP adresse 6609
ou ALL C TEMPS REP adresse 6608
avec:
td = temps de démarrage en s
La grandeur TTEncl.= (visible dans les valeurs de mesure thermiques), affiche le temps restant jusqu'à l'obten-
tion de la prochaine autorisation d'enclenchement.
La prise en compte du plus faible dégagement de chaleur au sein d'un moteur autoventilé à l'arrêt s'effectue
en prolongeant la constante de refroidissement, celle-ci étant calculée à partir de la constante de temps de la
machine en service multipliée par le facteur ALL C TEMPS REP (adresse 6608). La détection de l’arrêt du
moteur est basée sur la mesure du courant. Dès que celui-ci passe en dessous d’un seuil paramétrable I>
DISJ. FERME, l'appareil de protection considère que le moteur est à l’arrêt. Ceci suppose que le courant con-
sommé par le moteur à vide est plus important que ce seuil. Le seuil I> DISJ. FERME agit également sur la
fonction de "protection de surcharge thermique" (voir section 2.11).
Pendant le fonctionnement du moteur, l’échauffement de l'image thermique est représenté avec les constantes
temporelles τL, calculées à partir des valeurs caractéristiques du moteur. Le refroidissement est calculé avec
les constantes temporelles τL · ALL C TEMPS EXP (adresse 6609). De cette manière, on tient compte des
contraintes issues d'un refroidissement lent (compensation thermique lente).
Indépendamment des modèles thermiques, quelques fabricants de moteurs exigent un temps de blocage
minimum du réenclenchement, lorsque le nombre de démarrages admissible a été dépassé.
La durée du signal de blocage est la valeur la plus importante parmi les temps T MIN TEMPS BLOCAGE et TEncl.= .
Démarrage d'urgence
Si, en situation d’urgence, il est nécessaire de procéder à un démarrage du moteur alors que la température
rotorique de celui-ci se trouve au-delà de la température maximum admissible, une entrée binaire
(„>DémSecVerrRéen“) peut être utilisée pour contourner le signal de blocage, permettant ainsi le redémar-
rage du moteur. L'image thermique du rotor continue cependant à être calculée et à fonctionner correctement
malgré que le maximum thermique admissible soit dépassé. Le blocage de réenclenchement ne provoque pas
de déclenchement de la machine, mais l'échauffement rotorique calculé peut être observé pour permettre une
évaluation de risque.
Blocage
Un blocage ou une mise hors service de la fonction de blocage du réenclenchement réinitialise l'image ther-
mique de même que le temps d'égalisation T EGALIS. et le temps de blocage minimum T MIN BLOC, ce qui
fait retomber aussi une commande de blocage existante.
Logique
L'image thermique peut être de plus réinitialisée via une entrée binaire. Ceci est utile pendant la phase de
test/mise en service, et suite au retour de la tension d'alimentation.
Généralités
Le blocage de réenclenchement ne peut être actif qu'après avoir configuré le paramètre 166 BLOC. REENCL.
sur Disponible. Si la fonction n'est pas requise, il convient de la régler sur Non disponible. A l'adresse
6601BLOC. REENCL., la fonction peut être activée En, désactivée Hors, ou activée avec l’ordre de dé-
clenchement bloqué (Bloc. relais).
Les variables nécessaires au calcul de la température du rotor sont fournies par le constructeur du moteur.
Parmi ces variables, on trouve le courant de démarrage Idém, le courant nominal du moteur IMot.Nom, le temps
de démarrage maximum admissible T DEMARR. MAX (adresse 6603), le nombre maximum de démarrages
successifs admissibles à partir de l’état froid (nfrd) et le nombre maximum de démarrages successifs admissi-
bles à partir de l’état chaud (nchd).
Le courant de démarrage est indiqué par rapport au courant nominal du moteur (I DEM./In MOT. à l'adresse
6602). Pour pouvoir interpréter ce paramètre correctement, il est important que la puissance apparente du
moteur (adresse 252 SN GEN/MOTEUR) et sa tension nominale (adresse 251 UN GEN/MOTEUR) soient
réglées dans les données du poste1. Le paramètre à l'adresse 6606 (n-CHAUD) sert à régler le nombre de
démarrages admissibles à chaud, le paramètre à l'adresse 6607 spécifiant la différence (n-FRD - n-CHD)
entre le nombre de démarrages admissibles à froid et à chaud.
Pour les moteurs sans ventilation forcée, on peut régler à l'adresse 6608 un facteur ALL C TEMPS REP qui
prend compte du refroidissement réduit lors de l'arrêt du moteur. Dès que le courant mesuré passe en dessous
d'une valeur réglable à l'adresse 281 I> DISJ. FERME, l'arrêt du moteur est reconnu, et la constante de
temps est prolongée du facteur configuré.
Si aucune distinction de constante de temps n’est nécessaire (par exemple pour les machines à ventilation
forcée), le facteur de prolongation doit être fixé sur ALL C TEMPS REP = 1.
Le refroidissement pendant le fonctionnement du moteur est influencé par le facteur d'allongement ALL C
TEMPS EXP. Ce facteur tient compte des possibles différences de refroidissement entre un moteur en marche
et chargé, et un moteur arrêté. Il est efficace dès que le courant dépasse la valeur réglée à l'adresse 281 I>
DISJ. FERME. Pour ALL C TEMPS EXP = 1, la constante d'échauffement et de refroidissement dans les
conditions d'exploitation (I > I> DISJ. FERME) est identique.
Exemple de réglage
On règle :
n-CHAUD =2
n-FRD - n-CHD =1
La valeur pour l'égalisation de la température rotorique de T EGALIS. = est appropriée. La valeur du temps
de blocage minimal T MIN BLOC est fonction des exigences du constructeur/exploitant. Elle doit être
supérieure à T EGALIS.. Dans notre exemple, on a choisi une valeur qui correspond à peu près à l'image
thermique (T MIN BLOC = ).
Le choix des facteurs de prolongement de la constante de temps pendant le refroidissement, doit également
s'effectuer en respectant les exigeances du contructeur et de l'exploitant, surtout en cas d'arrêt. Si aucune
valeur n'est préconisée, choisissez réglages suivants: ALL C TEMPS REP = et ALL C TEMPS EXP = .
Pour garantir le bon fonctionnement, il est important de déclarer correctement les caractéristiques du transfor-
mateur de courant pour le côté 2 (adresse 211 und 212), les données du poste (adresses 251, 252) et le seuil
de courant permettant de faire la distinction entre l'arrêt/marche du moteur (adresse 281 I> DISJ. FERME,
recommandation ≈ 0,1 · I/IN moteur). Une vue d'ensemble des valeurs de réglage et de leurs préréglages est
donnée dans l'aperçu des paramètres.
Pour mieux comprendre, nous allons décrire en détail deux cas parmi la multitude d'états de fonctionnement
possibles. Les valeurs de réglage évoquées ci-dessus s'appliquent. On obtient la limite de redémarrage de
66,7% pour 3 démarrages à froid et 2 démarrages à chaud.
La figure suivante illustre le comportement thermique avec 2 démarrages à chaud. Le moteur fonctionne con-
stamment à courant nominal. Suite au premier déclenchement, T EGALIS. s'applique. 30 s plus tard, le
moteur est enclenché puis déclenché immédiatement après. Après une nouvelle pause, le 2ème démarrage
est effectué. Le moteur est déclenché à nouveau. Au cours du 2ème démarrage, le seuil limite de réenclenche-
ment est dépassé, le blocage de réenclenchement devient actif suite au déclenchement. Au bout du temps
d'égalisation (1 min), l'image thermique refroidit selon la constante de temps τL · ALL C TEMPS REP ≈
5 · 204 s = 1020 s. Le blocage de réenclenchement est effectif pendant environ 7 min.
Dans le cas représenté sur la figure 2-116 le moteur est aussi enclenché deux fois, à partir de l'état chaud, mais
le temps de repos entre les démarrages est plus long que dans l'exemple précédent. Après le 2ème démar-
rage, le moteur est actionné avec 90 % du courant nominal. Le déclenchement après le premier démarrage
provoque le maintien de la valeur de l'image thermique. Au bout du temps d'égalisation (1 min), le rotor re-
froidit selon la constante de temps τL · ALL C TEMPS REP ≈ 5 · 204 s = 1020 s. Le deuxième démarrage
résulte dans un échauffement (dû au courant de démarrage), et le courant de charge de 0,9 · I/IN moteur ALL C
TEMPS EXP provoque un refroidissement. Cette fois-ci, on a une constante de temps de τL · ALL C TEMPS
REP = 2 · 204 s = 408 s.
Le dépassement bref de la limite de réenclenchement ne signifie pas une contraine thermique excessive. Il
veut plutôt dire qu'un déclenchement suivi immédiatement d'un réenclenchement provoquerait une sursollici-
tation thermique pour le rotor.
La protection contre les défaillances du disjoncteur peut être affectée au choix au côté 1 ou au côté 2 lors de
la configuration (voir section 2.4). La protection de défaillance du disjoncteur surveille le déclenchement cor-
recte du disjoncteur de puissance associé. En ce qui concerne la protection de machines, cette fonction se
réfère typiquement au disjoncteur réseau.
Fonctionnement
Si le disjoncteur de puissance, quand une commande de déclenchement a été émise, ne déclenche pas
pendant une durée réglable (cas de défaillance du disjoncteur de puissance), le déclenchement peut être initié
par un disjoncteur privilégié (voir l'exemple suivant).
Activation
Critères
Les deux critères qui mènent à une excitation (critère de courant, contact auxiliaire du disjoncteur) sont
combinés via une porte logique OU. Ce principe permet de réagir correctement en cas de déclenchement en
l'absence de courant de court-circuit ou sur réaction de la protection voltmétrique à faible charge puisque la
position des contacts auxiliaires disjoncteur permet d'en vérifier l'ouverture.
Le critère de courant est considéré rempli, si au moins un des trois courants de phase dépasse le seuil réglable
(ADD I>). La retombée a lieu, lorsque les trois courants de phase sont passés en dessous de 95 % du seuil
de mise en route.
Si l'entrée binaire pour le contact auxiliaire du disjoncteur est inactive, seulement le critère de courant est actif,
et la protection de défaillance de disjoncteur ne peut pas s'activer lors d'une commande de déclenchement, si
le valeur du courant se trouve sous le seuil ADD I>.
Double canal
Afin d'augmenter la securité et pour se protéger contre de potentielles impulsions parasites potentielles, l'en-
trée binaire permettant l'initiation externe est stabilisée. Le signal d'initiation doit être présent tout au long de
l'écoulement de la temporisation, sinon, la temporisation est réinitialisée et aucun ordre de déclenchement
n'est émis. Pour augmenter davantage la sécurité envers un fonctionnement exagéré, une entrée binaire re-
dondante „>ADD lanc. ext2“ est attachée. Une activation ne peut se produire dans ce cas que si les deux
informations binaires sont générées. Ce double canal agit aussi sur activation "interne".
Logique
La mise en route de la protection contre les défaillances disjoncteur provoque l'émission de la signalisation cor-
respondante et le lancement de la temporisation associée. La persistance des conditions ayant entraîné la
mise en route à l'issue de la temporisation provoque une évaluation redondante (porte logique "ET") avant d'ef-
fectuer le déclenchement des disjoncteurs de niveau supérieur.
La mise en route retombe et aucune commande de déclenchement n'est émise par la protection de défaillance
du disjonteur, si :
• un des critères de démarrage internes (CFC ou SB12) respectivement „>ADD lanc. ext1“ ou „>ADD
lanc. ext2“, qui ont mené à l'excitation, retombe.
• une commande de déclenchement de la protection est toujours active, mais le critère de courant et celui des
contacts auxiliaires retombent.
La figure suivante représente la logique de fonctionnement de la protection contre les défaillances disjoncteur.
La protection peut être activée/désactivée à l'aide de paramètres, elle peut être bloquée par l'information
binaire „>BlqProtDéfDisj“ (ex : lors d'un test de la protection machine).
Généralités
La protection contre les défaillances du disjoncteur ne peut être active et n'est accessible qu'après avoir con-
figuré le paramètre 170 DEFAILL. DISJ. = Côté 1 ou Côté 2. Si la fonction n'est pas requise, il convient
de la régler sur Non disponible. A l'adresse 7001 DEFAILL. DISJ. la fonction En- ou Horspeut être
activée ou bloquée avec l'ordre de déclenchement (Bloc. relais).
La mesure de courant pour la protection contre les défaillances du disjoncteur peut avoir lieu via le côté 1 (en-
trées IL, S1) ou via le côté 2 (entrées IL, S2). Nous recommandons le jeu de transformateurs du côté bornes et
donc le côté 1.
Critères
Au paramètre 7002 DECL INTERNE, on peut choisir le critère de déclenchement pour une excitation interne.
Ceci peut se passer soit en lisant l'état de commutation du relais de sortie SB12 (7002 DECL INTERNE =
BA12) soit par une liaison logique construite dans CFC (= CFC) (message 1442 „>ADD lanc.int.“). Mais
il est aussi possible de désactiver complètement la source interne (7002 DECL INTERNE = Hors). Dans ce
dernier cas, seules les sources externes sont effectives..
Remarque Veuillez remarquer que vous ne pouvez utiliser que la sortie binaire libre de potentiel BA12 (Relais
SB12) pour la protection contre les défaillances disjoncteur. Ceci signifie que les commandes de déclenche-
ment du disjoncteur principal (ou du disjoncteur à surveiller) doivent être affectées sur cette sortie binaire.
Le réglage du seuil de courant 7003 ADD I> du critère courant est valable pour toutes les trois phases. Il est
à régler de façon à ce que la fonction puisse être sollicitée avec le plus petit courant d'exploitation attendu.
Cette valeur doit être réglée au moins 10% en dessous du courant d'exploitation minimum.
Mais le seuil de réponse ne doit pas être choisi trop bas, puisqu'un réglage trop sensible crée le danger que
des phénomènes de compensation dans le circuit secondaire du transformateur de courant provoquent une
prolongation du temps de retombée, lors du déclenchement de courants élevés.
Temporisation
La temporisation à paramétrer à l'adresse 7004 T DEFAILL.DISJ. doit tenir compte du temps de déclenche-
ment maximal du disjoncteur, du temps de retombée de la détection de surintensité, ainsi que d'une marge de
sécurité qui tient compte de la dispersion de la temporisation. La figure ci-dessous illustre le déroulement à
l'aide d'un exemple.
Figure 2-119 Chronogramme représentant le cas du traitement normal du défaut et le cas de défaillance du
disjoncteur de puissance
Les réglages par défaut effectués suivants les besoins type du marché considéré sont affichés dans le tableau.
La colonne C (Configuration) indique le courant nominal secondaire du réducteur de courant correspondant.
La protection contre les couplages intempestifs a comme tâche de limiter le dommage, causé par un couplage
intempestif du générateur à l'arrêt ou déjà en marche mais non synchronisé, par une action rapide sur le dis-
joncteur réseau. Un couplage sur une machine à l'arrêt correspond à un couplage sur une résistance à basse
impédance. La tension nominale forcée par le réseau fait démarrer le générateur comme une machine asyn-
chrone, avec un grand glissement. Ceci induit des courants trop importants dans le rotor, qui peuvent même
mener à une destruction du rotor.
Critères
Cette protection n'est active qu'en l'absence de grandeurs mesurées dans la plage d'opération de la fréquence
(état de fonctionnement 0), ce qui correspond à une machine à l'arrêt, ou si l'on mesure un minimum de tension
en-dessous de la fréquence nominale, ce qui correspond à une machine en marche, mais pas encore synchro-
nisée. La protection est bloquée par un critère de tension, c'est-à -dire quand une tension minimale est dé-
passée, pour ne pas déclencher au cours d'un fonctionnement normal. Ce blocage est temporisé, pour ne pas
bloquer la protection juste au moment de l'enclenchement intempestif. Une temporisation de mise en route est
nécessaire, pour éviter fonctionnement intempestif en cas de défauts caractérisés par des courants importants
et une forte chute de tension. Une temporisation de la retombée permet une mesure limitée dans le temps.
Comme la protection doit intervenir très rapidement, les valeurs instantanées des courants sont déjà surveil-
lées sur une vaste plage de fréquence dans l'état de fonctionnement 0. Si l'on trouve alors des grandeurs de
mesure exploitables (état de fonctionnement 1), l'appareil évalue la composante directe de tension et la
fréquence pour évaluer l'opportunité de blocage de la protection, et les valeurs instantanées du courant pour
le critère de déclenchement.
La figure ci-dessous représente la logique de fonctionnement de la protection contre les couplages intempes-
tifs. On peut bloquer la fonction à l'aide d'une entrée binaire. On peut ainsi utiliser la présence de la tension
d'excitation comme critère supplémentaire. La tension étant un critère indispensable à la libération de cette
protection, il est nécessaire de surveiller les transformateurs de tension. Ceci est assuré par la surveillance
fusion fusible Fuse-Failure-Monitor (FFM). Si un défaut est détecté dans le transformateur de tension, le critère
de tension de la protection est désactivé.
Figure 2-120 Logique de fonctionnement de la protection contre les couplages intempestifs (Dead Machine
Protection)
Généralités
La protection contre couplage intempestif ne peut être active et n'est accessible qu'après avoir configuré le par-
amètre 171 P. COUPL.INTEMP sur Disponible. Si la fonction n'est pas requise, il convient de la régler sur
Non disponible. A l'adresse 7101 Coupl. intemp. la fonction En- ou Horspeut être activée ou bloquée
avec l'ordre de déclenchement (Bloc. relais).
Critères
Le paramètre 7102 SEUIL I définit le seuil de réponse pour le critère de courant. D'habitude, on règle ce seuil
plus bas que celui de la protection à maximum de courant. La protection contre les couplages intempestifs ne
doit être opérationnelle que si l'appareil est dans l'état de fonctionnement 0, ou si les conditions nominales ne
sont pas encore réunies. Ces dernières sont définies par le paramètre 7103 LIBERATION U1<. Normalement
on choisit un réglage d'environ 50 % à 70 % de la tension nominale. La valeur du paramètre se réfère à des
grandeurs composées (tension phase-phase). Un réglage de 0 V rend la libération de tension inactive. Mais
cela doit être utilisé seulement dans le cas où 7102 SEUIL I est réglé sur une valeur très haute et est prévu
comme 3ème échelon de la protection à maximum de courant à temps dépendant.
Le paramètre 7104 T U1< M. ROUTE définit la temporisation de libération du critère de déclenchement sur
tension faible. Cette valeur est à choisir au-dessus de la temporisation de déclenchement de la protection à
maximum de courant.
La temporisation de blocage des critères de déclenchement (si l'on tombe sous le seuil à minimum de tension)
est réglée à l'adresse 7105 T U1< RETOMBEE. C'est seulement au bout de cette durée que la protection est
bloquée, pour permettre un déclenchement suite au couplage.
La figure ci-dessous comprend les chronogrammes correspondant à un couplage intempestif sur machine à
l'arrêt et au cas d'une chute de tension consécutive à un court-circuit proche.
Figure 2-121 Chronogrammes illustrant le fonctionnement de la protection contre les couplages intempestifs
Les réglages par défaut effectués suivants les besoins type du marché considéré sont affichés dans le tableau.
La colonne C (Configuration) indique le courant nominal secondaire du réducteur de courant correspondant.
Pour la saisie de tensions continues ou de courants continus ou de petites valeurs alternatives, le 7UM62
possède une entrée de convertisseur de mesure (MU1). Elle peut être utilisée au choix comme entrée de
tension (±10 V) ou comme entrée de courant (±20 mA). Les tensions continues élevées sont raccordées par
un diviseur de tension externe. La protection de tension continue / de courant continu peut être utilisée par
exemple pour la surveillance de la tension d'excitation sur les machines synchrones ou pour la détection de
défauts à la terre dans la partie tension continue du convertisseur de démarrage des turbines à gaz.
Fonctionnement
Si une tension alternative doit être évaluée dans des cas d'application spéciaux, il faut choisir Valeur
efficace comme méthode de mesure. Les grandeurs d'entrée sont redressées par calcul, puis la moyenne
est calculée et la référence pour la valeur effective est établie à l'aide du facteur formel 1,11.
Cette fonction est également utilisable pour surveiller de petits courants, si, outre la configuration comme
entrée de courant, les cavaliers affectés sur le module C-I/O-6 sont déplacés. Si les positions de cavaliers et
les paramètres de configuration ne correspondent pas, un message de défaut est émis.
La protection peut surveiller au choix le dépassement par le haut ou par le bas d'un seuil pour la grandeur de
mesure réglée. Il est possible de bloquer l'excitation via une entrée binaire et de temporiser le signal de sortie.
La figure suivante montre la surveillance de la tension d'excitation. La tension d'excitation est portée à un
niveau exploitable grâce à un diviseur de tension et elle est acheminée vers le convertisseur de mesure.
Figure 2-122 Protection à critère de tension continue pour détecter un défaut de terre dans le convertisseur
de démarrage
En cas de défaut à la terre dans le circuit intermédiaire du convertisseur de démarrage, la tension continue
provoque un flux de courant à travers toutes les parties du poste mises à la terre. Comme les transformateurs
de mise à la terre ou de point neutre ont une impédance inférieure à celle des transformateurs de tension, la
sollicitation thermique est plus forte pour eux.
Le courant continu est converti en une tension par un shunt et acheminé au convertisseur de mesure via un
transformateur shunt.
Il est possible d'utiliser un convertisseur de mesure, par exemple 7KG6131 comme transformateur shunt. En
cas de courtes distances entre le transformateur shunt et l'appareil de protection, on peut utiliser une tension.
Si les distances à ponter sont assez grandes, il faut utiliser la variante avec entrée de courant (–20 à 20 mA
ou 4 à 20 mA).
Figure 2-123 Protection à critère de tension continue pour détecter un défaut de terre dans le convertisseur de démar-
rage
Généralités
La protection de tension continue ne peut être active que si la fonction à l'adresse 172 TENSION/COUR.CC =
Disponible. Si la fonction n'est pas requise, il convient de la régler sur Non disponible. Pour le conver-
tisseur de mesure 1 affecté, à l'adresse 295 CONVERTISSEUR 1 une des alternatives 10 V, 4-20 mA ou 20
mA a été sélectionnée lors de la configuration (voir section 2.5).
Les cavaliers enfichables X94, X95 et X67 du module C-I/O-6 assurent la configuration matérielle de l'entrée
CM1 en tant qu' entrée de tension ou de courant (voir paragraphe 3.1.2 du chapitre „Montage et mise en serv-
ice“). Leur position doit correspondre au mode de fonctionnement configuré à l'adresse 295. Sinon, l'appareil
défaille et signalise un message de défaut correspondant. Les cavaliers et paramètres de configuration sont
préréglés pour mesurer un signal de tension.
A l'adresse 7201 TENSION/COUR.CC la fonction En- ou Horspeut être activée ou bloquée avec l'ordre de dé-
clenchement (Bloc. relais).
Méthode de mesure
C'est habituellement la valeur moyenne arithmétique d'une tension continue qui est élaborée. Les ondulations
ou les pics apériodiques de la tension mesurée sont ainsi compensés. Une inversion des polarités de raccor-
dement est sans effet de par le principe de mesure utilisé.
La fonction permet également de déterminer la valeur efficace d'une tension alternative sinusoïdale (paramètre
7202 PRINCIPE MESURE = Valeur efficace). Le facteur 1,11 est pris en compte automatiquement dans
l'appareil. La fréquence de la tension alternative doit concorder avec la fréquence des autres grandeurs d'en-
trée puisque ces grandeurs fixent la fréquence d'échantillonnage. La valeur instantanée maximale de la tension
alternative ne doit pas dépasser la valeur limite de 10 V de façon à ne pas dépasser une valeur de réglage
maximale de 7,0 Veff lors du calcul de la valeur efficace. La grandeur de mesure doit, si besoin, être adaptée
en conséquence via un diviseur de tension.
La protection à critère de tension/courant continus peut être paramétrée en tant que protection à maximum de
tension/courant (7203 U/I cc >/< = U/I CC >) ou en tant que protection à minimum de tension ou courant
(paramètre = U/I CC <).
Selon la grandeur de mesure spécifiée grâce au paramètre 295 CONVERTISSEUR 1 (courant ou tension), seul
un des deux paramètres ci-dessous est proposé (le paramètre non significatif est masqué):
• Seuil pour la mesure de tension: 7204 U= ><
• Seuil pour la mesure de courant: 7205 I= ><
Le réglage du seuil de sollicitation (adresse 7204) doit s'effectuer en tenant compte du diviseur de tension
éventuellement raccordé en amont.
Exemples d'utilisation
La protection à critère de tension continue utilisée en tant que fonction de surveillance de la tension d'excitation
est paramétrée comme protection à minimum de tension. Le seuil de mise en route est réglé à 60 - 70 % de la
tension d'excitation à vide. Il faut noter que la protection procède généralement à l'acquisition de la tension
d'excitation via un diviseur de tension (voir ci-dessus).
Une autre application typique consiste à utiliser la protection à critère de tension continue en tant que protection
contre les défauts terre pouvant affecter le convertisseur de démarrage d'un générateur de turbine à gaz. En
cas de défaut terre dans le circuit à courant continu, la moitié de la tension continue se retrouve entre le point
neutre du transformateur et la terre lorsque le point neutre du transformateur n'est pas relié à la terre. Cette
tension peut être considérée comme la tension entraînant la circulation de courant de terre. Les points neutres
des transformateurs étant mis à la terre, un courant de défaut est généré. Sa valeur est déterminée par la
tension d'entraînement et la résistance ohmique de tous les transformateurs reliés galvaniquement au jeu de
convertisseurs et mis à la terre. L'expérience montre que ce courant continu est de 3 à 4 A.
Pour un convertisseur de démarrage doté d'un transformateur de démarrage de UN, AT ≈ 1,4 kV, on obtient avec
un pont à 6 impulsions une tension continue de UCC ≈ 1,35 · UN, CA = 1,89 kV. En cas de défaut terre dans le
circuit intermédiaire, la „tension de décalage“ est égale à la moitié de la tension continue (UCC, défaut = 0,5 · UCC
= 945 V).
En supposant que la valeur de résistance d'enroulement du transformateur de mise à la terre est de R≈ 150
Ω, on obtient un courant continu de I0 = 945 V/150 Ω = 6,3 A à travers le point neutre.
Remarque Les résistances d'enroulement du transformateur de mise à la terre ou de point neutre varient for-
tement d'un type à l'autre. Leur valeur doit être clarifiée auprès du constructeur ou mesurée afin d'être exploit-
able.
Le courant de terre ainsi généré provoque, en l'absence de déclenchement, une destruction des transforma-
teurs de tension connectés en étoile et du transformateur de mise à la terre en raison d'une surcharge ther-
mique. La protection est réglée à une valeur située en dessous de la moitié du courant de défaut (2 A par ex-
emple) afin de garantir la fiabilité de la mise en route. Ce courant correspond dans l'exemple pris pour le shunt
et le transformateur de shunt à un courant secondaire de 4 mA (voir ci-dessus) (courant de défaut ≈ 6 A, valeur
de mise en route choisie = 2 A, valeur de réglage = 4 mA).
Temporisation
La temporisation de déclenchement peut être réglée à l'adresse 7206 T U/Icc. Le temps réglé est une tem-
porisation complémentaire qui ne comprend pas le temps de réponse interne.
Dans l'application de protection contre les défauts terre du convertisseur de démarrage, T U/Icc est déter-
miné en fonction de la charge thermique admissible par le transformateur de mise à la terre ou de point neutre.
Une valeur de 2 s et inférieure le cas échéant est tout à fait praticable.
Remarque Il faut noter que les temps de réponse et de retombée applicables à la mise en route sont aug-
mentés d'un facteur 4 en raison de la durée plus importante du filtrage destiné à l'élimination des perturbations
lorsque la protection se trouve dans l'état de fonctionnement 0.
En fonction du modèle commandé, la protection de machine 7UM62 dispose au maximum de quatre sorties
analogiques (modules enfichables sur les ports B et D).
Lors de la configuration des fonctions, les valeurs transmises par ces interfaces ont été définies.
Tableau 2-13 Parmi les sorties ci-dessous, il est possible de disposer de quatre au maximum :
Mesure Désignation Unité/cadrage
I1 Composante directe du courant en % par rapport au générateur IN
I2 Composante inverse du courant en % par rapport au générateur IN
ITT1 Courant de terre sensible en %, par rapport à 100 mA
ITT2 Courant de terre sensible en %, par rapport à 100 mA
U1 Composante directe de tension en % par rapport à UN-générateur/√3
U0 Composante homopolaire de tension en % par rapport à UN-générateur/√3
U03H 3. tension harmonique en % par rapport à 0,1 UN-générateur/√3 (les valeurs sont
relativement faibles)
|P| Montant de la puissance active en % par rapport à SN-générateur
|Q| Montant de la puissance réactive en % par rapport à SN-générateur
|S| Puissance apparente en % par rapport à SN-générateur
f Fréquence en % par rapport à la fréquence nominale fN
U/f Surexcitation en % par rapport aux valeurs nominales de l'objet à proté-
ger
PHI Angle de puissance en %, par rapport à 90°
|cos ϕ| Facteur de puissance en %, par rapport à 1
ΘL/ΘL HORS Température du rotor en % par rapport à la température maximale autorisée du
rotor
ΘS/ΘS HORS Température du stator en %, par rapport à la température de déclenchement
RE Protection Résistance à la masse rotor (fN-méthode de en %, par rapport à 100 kΩ
masse rotor mesure)
RE Protection Résistance à la masse rotor (méthode de en %, par rapport à 100 kΩ
masse rotor 1- mesure 1-3 Hz)
3Hz
RE M- Résistance de stator "secondaire" en %, par rapport à 100 Ω
STATOR
Les valeurs nominales d’exploitation sont les valeurs nominales paramétrées aux adresses 251 UN
GEN/MOTEUR et 252 SN GEN/MOTEUR (voir aussi section 2.5).
Pour les valeurs de mesure pouvant accepter également des valeurs négatives (puissance, facteur de puis-
sance), les valeurs absolues sont formées et éditées.
Les valeurs analogiques sont émises en tant de courant injecté. La plage nominale des sorties analogiques
s'étend de 0 mA à 20 mA, la plage de fonctionnement va jusqu'à 22,5 mA. Le facteur de conversion et le
domaine de validité sont réglables.
Généralités
Lors de la configuration des sorties analogiques (section 2.4.2, adresses 173 à 176), vous avez déterminé
quelles sorties analogiques disponibles sur l'appareil seraient utiliséespour chacune des valeurs de mesure.
Si une fonction n'est pas requise, il convient de la régler sur Non disponible. Dans ce cas de figure, les
autres paramètres associés à ces sorties analogiques ne seront plus disponibles.
Mesures
Une fois que vous avez sélectionné des valeurs de mesure pour les sorties analogiques (section 2.4.2, adress-
es 173 à 176), vous pouvez régler la valeur de conversion et le domaine de validité pour les sorties disponibles
et ce,
• pour la sortie analogique B1 à l'emplacement B (port B1) :
adresse 7301 20 mA (B1) = la valeur en % devant être affichée pour 20 mA,
adresse 7302 VALEUR MIN (B1) valeur minimum valable.
• pour la sortie analogique B2 à l'emplacement B (port B2) :
adresse 7303 20 mA (B2) = la valeur en % devant être affichée pour 20 mA,
adresse 7304 VALEUR MIN (B2) valeur minimum valable.
• pour la sortie analogique D1 à l'emplacement D (port D1) :
adresse 7305 20 mA (D1) = la valeur en % devant être affichée pour 20 mA,
adresse 7306 VALEUR MIN (D1) valeur minimum valable.
• pour la sortie analogique D2 à l'emplacement D (port D2) :
adresse 7307 20 mA (D2) = la valeur en % devant être affichée pour 20 mA,
adresse 7308 VALEUR MIN (D2) valeur minimum valable.
La valeur maximum est de 22,0 mA, en cas de saturation (valeur sortant de la plage maximale admissible),
22,5 mA seront affichés.
Exemple :
La composante directe des courants doit être affichée comme sortie analogique B1 à l'emplacement B. 10 mA
correspondent ici à la valeur au courant nominal d'exploitation ce qui fait que 20 mA correspondent à 200 %.
Les valeurs inférieures à 1 mA ne doivent plus être admises.
Paramètres :
L'appareil dispose de fonctions de surveillance étendues, aussi bien pour le matériel ("hardware") que pour le
logiciel ("software"); en outre, la plausibilité des valeurs de mesure est vérifiée constamment, incluant égale-
ment de ce fait les circuits de conversion dans la surveillance.
L'appareil effectue une autosurveillance depuis les entrées de mesure jusqu'aux relais de sortie. Les circuits
de surveillance et le microprocesseur contrôlent le matériel pour détecter erreurs et états inadmissibles (voir
aussi tableau 2-14).
La tension d'alimentation du microprocesseur de 5 V est contrôlée par le matériel car, si celle-ci tombe en
dessous de la valeur limite admissible, le microprocesseur n'est plus opérationnel. L'appareil est alors mis hors
service. Quand la tension nominale réapparaît, le microprocesseur est automatiquement redémarré.
Un manque ou une coupure de la tension d'alimentation mettent l'appareil hors service. Dans ce cas, une sig-
nalisation est directement émise via le chien de garde (watchdog) (au choix configurer à ouverture ou à ferme-
ture). Des coupures brèves de la tension d’alimentation auxiliaire < 50 ms ne compromettent pas l’exploitation
de l’appareil (pour une tension auxiliaire nominale ≥ 110 V–).
Batterie tampon
L’état de charge de la batterie tampon, qui garantit le fonctionnement de l’horloge interne ainsi que le stockage
des compteurs et des signalisations en cas de perte de la tension auxiliaire, est vérifié de manière cyclique. Si
la tension aux bornes de la batterie est inférieure au minimum admissible, le message d’alarme „Déf.
batterie“ est automatiquement transmis.
Si l'appareil est déconnecté de la tension d'alimentation pendant des heures, la batterie est automatiquement
déconnectée. En d'autres termes, l'appareil perd sa référence temporelle. La mémoire des signalisations et
des perturbographies reste cependant mémorisée.
Mémoires internes
Les mémoires internes de relais (RAM) sont testées lors du démarrage du système. En cas de détection d’un
défaut, la séquence de démarrage est interrompue et une LED se met à clignoter. En service, la mémoire de
l’appareil est vérifiée par la technique du checksum.
La mémoire (EPROM) contenant les programmes est vérifiée périodiquement (cross sum). Le résultat de la
mesure est comparé à une valeur de référence stockée à l’intérieur de l’appareil.
La mémoire des réglages est également vérifiée périodiquement par la technique du cross sum. Le résultat de
la mesure est comparé à une valeur de référence stockée à l’intérieur de l’appareil et rafraîchie après chaque
modification de réglage.
Echantillonnage
L'échantillonnage et le synchronisme des systèmes tampon sont supervisés en permanence. Le moindre écart
ne pouvant être supprimé par une nouvelle synchronisation provoque un redémarrage du processeur.
Les circuits de courant des côtés 1 et 2 comportent trois transformateurs d'entrée chacun ; la somme des cour-
ants numérisés pour un côté pour les générateurs avec point neutre isolé et en fonctionnement sans défaut
terre doit être proche de 0. Un défaut dans les circuits de courant est détecté si
La composante SOM.FACT. I S1 · Imax ou SOM.FACT. I S2 · Imax tient compte des erreurs de rapport ad-
missibles dans les transformateurs d'entrée, proportionnelles à l'intensité et pouvant se manifester surtout en
présence de forts courants de court-circuit (voir figure ci-dessous). Le rapport de retombée de la fonction est
d'environ 95 %.
Ce type d’erreur est signalé par l’alarme „Défaut ΣI C1“ ou„Défaut ΣI C2“).
La supervision du courant de transit n'est effective que pour le côté pour lequel le point neutre a été paramétré
dans les données poste (adresses 242 ou 244) comme étant isolé.
Le circuit de tension comporte quatre transformateurs d'entrée : Si, parmi ceux-ci trois sont utilisés pour la
mesure des tensions phase-terre et le quatrième pour la mesure de la tension de décalage (tension au sec-
ondaire triangle ouvert t-n du TT ou au secondaire du transformateur de mise à la terre du neutre) du même
système, une erreur est détectée dans la somme des tensions phase-terre, si
SOM.U LIMITE et SOM.FAC. U sont ici des paramètres de réglage et Umax la tension phase-terre la plus
élevée. Le terme kU tient compte d'une différence de rapport des transformateurs de tension dont le secondaire
est raccordé à l'entrée de mesure de la tension de décalage et les entrées de tension de phase (paramètre kU
réglé sur Uph/Udelta TP adresse 225). La composante SOM.FAC. U x Umax tient compte des erreurs de
rapport admissibles dans les transformateurs d'entrée, (proportionnelles à la tension) et pouvant se manifester
surtout en présence de fortes tensions (voir figure ci-dessous).
Remarque
La supervision de la somme des tensions n'est effective que si une tension de décalage venant de l'extérieur
a été raccordée à l'entrée de mesure prévue pour la tension de décalage, et que ce mode de raccordement a
été déclaré à l'appareil à l'aide du paramètre 223 UT raccordé.
Une surveillance de temps hardware (watchdog) est prévue pour la supervision permanente des séquences
d’exécution des programmes. Elle réagit et provoque la réinitialisation complète du processeur dés qu'une dé-
faillance de celui-ci ou une anomalie dans l'exécution du programme est détectée.
D'autres vérifications software internes de plausibilité dans le déroulement du programme sont prévues pour
la détection d'erreurs d'exécution logicielle. Elles provoquent également la réinitialisation du processeur avec
redémarrage de la protection.
Si une telle erreur n’est pas éliminée par le redémarrage, un second essai de redémarrage est entrepris. Au
bout de trois essais infructueuses de redémarrage sur une plage de temps de 30 secondes, la protection se
met d'elle-même hors service et la LED rouge „Erreur“ s'allume. Le relais de signalisation de fonctionnement
(„Contact de vie“) retombe et émet une alarme (par son contact de repos (NF) ou de travail (NO) au choix).
L'appareil reconnaît dans une large mesure les interruptions ou les courts-circuits dans les circuits secondaires
des transformateurs de mesure ainsi que certaines erreurs de raccordement (important pour la mise en serv-
ice) et les signale. Les grandeurs de mesure sont cycliquement vérifiées tant qu'aucun défaut électrique ne
survient.
Les courants acheminés vers les entrées des côtés 1 et 2 sont chacun contrôlés du point de vue de la symétrie.
Pendant l'exploitation normale d'un réseau, une certaine symétrie des courants est supposée. Cette symétrie
est vérifiée dans l'appareil pour chaque côté séparément par une surveillance des modules de courant. Le plus
petit courant de phase est comparé pour chaque côté séparément au plus grand courant de phase. Une
asymétrie est reconnue si
où Imax est le plus fort des trois courants de phase et Imin le plus faible. Le facteur de symétrie FACT.SYM. I
C1 bzw. FACT.SYM. I C2 exprime le degré d'asymétrie des courants de phase, la valeur limite SEUIL.SYM
I C1 bzw. SEUIL.SYM I C2 représente le seuil inférieur de la plage de travail de cette surveillance (voir
figure suivante). Le rapport de retombée de la fonction est d'environ 95 %.
Ce type d’erreur est signalé par l’alarme „Défaut sym. I1“ ou par l'alarme „Défaut sym. I2“, et ce
séparément pour le côté 1 ou pour le côté 2.
Symétrie de tension
Pour l'exploitation normale d’un réseau, une certaine symétrie des tensions est supposée. Si deux tensions
phase-phase ainsi que la tension de décalage UT sont raccordées à l’appareil, la troisième tension phase-
phase est calculée à partir de ces valeurs. Des grandeurs moyennées sont formées à partir des tensions
phase-terre. L'appareil vérifie ensuite la symétrie des tensions ainsi obtenues en comparant la tension de
phase de plus petite amplitude avec la tension de phase de plus grande amplitude. Une asymétrie est recon-
nue si
| Umin | / | Umax | < FACT. SYMETR. U tant que | Umax | > SEUIL SYMETR. U
où Umax est la plus élevée et Umin la plus faible des trois tensions. Le facteur de symétrie FACT. SYMETR. U
exprime le degré d'asymétrie des tensions, et la valeur-limite SEUIL SYMETR. U représente le seuil inférieur
de la plage de travail de cette surveillance (voir figure suivante). Ces deux paramètres sont réglables. Le
rapport de retombée de la fonction est d'environ 95 %.
Si la protection masse stator 90% est activée, une asymétrie de tension crée une tension homopolaire pouvant
provoquer la mise en route de la fonction de protection. Dans ce cas, la surveillance est mise au second plan
et ne produit pas de signalisation.
La détection d'éventuelles erreurs dans l'ordre de raccordement des tensions/courants s'effectue à partir du
contrôle du sens de rotation des tensions de mesure composéees et des courants de phase. L'ordre vérifié en
contrôlant la séquence des passages par zéro (de même signe).
La détermination directionnelle avec des tensions saines, le choix de boucle de la protection d'impédance,
l'évaluation de la composante directe de la protection à minimum de tension, et la détection de déséquilibres
sont tous effectués sur l'hypothèse d'un champ tournant droit. Le sens de rotation des courants est contrôlé et
signalé séparément pour côté 1 et côté 2.
Le sens de rotation des tensions de mesure est vérifié en contrôlant l'ordre des tensions de phase
. Ce contrôle du champ tournant de tension a lieu si chaque tension de mesure est d'au moins :
En présence de champs tournants gauches (L1, L3, L2), les signalisations „Déf. chmpTrnt U“, (n° 176) ou
„Déf.chTrnt I C1“, (n° 265) sont émises pour le côté 1 et „Déf.chTrnt I C2“, (n° 266) pour le côté 2,
de plus, la signalisation groupée (combinaison logique "OU" de ces messages) „Déf. chmpTrnt“, (n° 171)
est émise.
Lorsque le fonctionnement de certaines applications nécessite un champ tournant gauche des grandeurs de
mesure, ceci doit être communiqué à l'appareil à l'aide du paramètre correspondant 271 SUCCESS. PHASES
ou d'une entrée binaire d'attribution correspondante. Si cela change le champ tournant, un changement interne
des phases L2 et L3 se produit dans l’appareil pour le calcul des composantes symétriques et donc un change-
ment entre les composantes symétriques directe et inverse (voir également section 2.47) ; les messages de
phases sélectives, les valeurs de perturbation et de mesure n’en sont pas affectés.
La surveillance des valeurs de mesure peut être activée ou désactivée à l’adresse 8101 SUPERV. MESURES
En ou Hors. La sensibilité de surveillance des valeurs de mesure peut être par ailleurs modifiée. Les valeurs
réglées par défaut en usine sont dans la plupart des cas satisfaisantes. Si, dans certaines applications par-
ticulières, on s'attend à rencontrer des déséquilibres particulièrement élevés dans les mesures de courant
et/ou de tensions asymétriques, ou s'il s'avère que certaines fonctions de supervision réagissent de manière
sporadique pendant l'exploitation normale du réseau, ces paramètres devront alors être réglés de manière
moins sensible.
Le paramètre situé à l’adresse 8102 SEUIL SYMETR. U détermine la limite de tension (entre phases) au-delà
de laquelle la super-vision de la symétrie de tension est active (voir également figure Surveillance de la
symétrie des tensions). L’adresse 8103 FACT. SYMETR. U contient le facteur de symétrie associé, c’est-à-
dire la pente de la caractéristique de symétrie.
L'adresse 8104 SEUIL.SYM I C1 détermine pour le côté 1, l'adresse 8106 SEUIL.SYM I C2 pour le côté
2, la limite de courant au-delà de laquelle la surveillance de la symétrie de courant est active (voir aussi la figure
Surveillance de la symétrie de courant). L'adresse 8105 FACT.SYM. I C1 est le facteur de symétrie corre-
spondant pour le côté 1, l'adresse 8107 FACT.SYM. I C2 est le facteur de symétrie correspondant pour le
côté 2, cad. la pente de la caractéristique de symétrie.
L’adresse 8110 SOM.I LIM S1 détermine la limite de courant pour le côté 1 au-delà de laquelle la supervision
de la somme des courants (voir également la figure Supervision de la somme des courants) est active (partie
absolue, uniquement proportionnelle à IN). Il en va de même à l'adresse 8112 SOM.I LIM S2 pour le côté 2.
La pente de la partie relative à la caractéristique (proportionnelle au courant maximum de conducteur) au-delà
de laquelle la supervision de la somme des courants est active, est réglée pour le côté 1 à l'adresse 8111
SOM.FACT. I S1 et pour le côté 2 à l'adresse 8113 SOM.FACT. I S2.
L'adresse 8108 SOM.U LIMITE détermine la limite de tension, au-delà de laquelle la supervision de la somme
des tensions (voir également la figure Supervision de la somme des tensions) est active (partie absolue,
uniquement proportionnelle à UN). La pente de la caractéristique définissant la part relative au-delà de laquelle
la supervision de la somme des tensions génère une alarme peut être réglée à l'adresse 8109 SOM.FAC. U.
Remarque
Les Données du poste (1) contiennent des données sur le raccordement du chemin de mise à la terre de la
tension, ainsi que de son facteur d'adaptation Uph/Udelta TP. Le réglage correct de ces valeurs est la con-
dition nécessaire au bon fonctionnement des fonctions de supervision des grandeurs de mesure.
Les réglages par défaut effectués suivant les besoins type du marché considéré sont affichés dans le tableau.
La colonne C (Configuration) indique le courant nominal secondaire du réducteur de courant correspondant.
2.42.2 Surveillance
L'interruption d'une tension de mesure provoquée par un court-circuit ou une coupure de conducteur dans le
circuit secondaire du transformateur de tension peut perturber certaines boucles de mesure en forçant intem-
pestivement la tension mesurée à zéro. La protection à minimum de tension, la protection d'impédance et d'au-
tres fonctions de protection dépendantes de la tension seraient susceptibles de se tromper et de provoquer un
déclenchement intempestif.
La fonction de supervision des tensions mesurées („Fuse-Failure-Monitor“ = "fusion fusibles") peut être activée
si les circuits secondaires des transformateurs de tension sont protégés par fusible (pas de mini-disjoncteur
dans ce cas). Il est naturellement possible d'utiliser en même temps les mini-disjoncteurs au secondaire des
transformateurs de tension et la fonction „Fuse-Failure-Monitor“.
La détection de défaillances de la tension de mesure s'appuie sur le fait qu'une perte monophasée/biphasée
de tension, se traduit par la présence d'une composante inverse de tension significative ne se retrouvant pas
dans le courant. On peut alors distinguer "fusion fusibles" et déséquilibres venant du réseau. Le quotient défini
par la composante inverse divisée par la composante directe est, dans le cas sans défaut:
La perte d'une ou de deux phases, se traduit également au niveau des courants par la présence d'une com-
posante inverse de 0,5 respectivement de 1, la surveillance de tension ne génère aucune alarme puisqu'aucun
défaut dans ce cas n'affecte le transformateur de tension.
Afin qu'une composante directe trop faible ne provoque (par des inexactitudes) aucun fonctionnement intem-
pestif de la détection de perte de tension de mesure, la fonction est bloquée en-dessous d'un seuil minimum
de composante directe de tension (U1 < 10 V) et de courant (I1 < 0,1 IN).
Défaillance triphasée
Une défaillance triphasée du transformateur de tension ne peut pas être détectée à l'aide des composantes
directes et inverses, comme décrit ci-dessus. Il faut ici surveiller la variation dans le temps du courant et de la
tension. S'il se produit une chute de la tension sur une valeur proche de zéro (ou si la tension est égale à zéro),
alors que le courant reste inchangé, on peut en déduire une défaillance triphasée du transformateur de tension.
Pour cela, on évalue l'écart entre la valeur actuelle du courant et le courant nominal. Si la valeur de l'écart
dépasse un seuil, la surveillance de défaillance de la tension de mesure est bloquée. La fonction de supervision
est également bloquée, lorsqu'une mise en route d'une fonction de protection à maximum de courant) est déjà
effective.
Critères supplémentaires
En complément, la fonction peut être bloquée par entrée binaire, ou être désactivée par une protection à
minimum de tension raccordée à un jeu de transformateurs de tension distinct de celui utilisé par la protection
7UM61. La détection d'un manque de tension sur un autre jeu de transformateurs de tension rend en effet im-
probable l'hypothèse d'un défaut du transformateur, et donc la surveillance peut être bloquée. La protection à
minimum de tension externe est à régler sans temporisation, et doit exploiter également la composante directe
des tensions (ex : 7RW600).
Selon la connexion effectuée sur UT, il peut être nécessaire de bloquer la mesure de tension élaborée à partir
de cette entrée. Ceci est effectué à l'aide de l'outil CFC en combinaison avec le message „Fusion
fusible“.
Autres blocages
La supervision Fuse Failure permet de bloquer directement d'autres fonctions (voir figure 2-129). Si d'autres
fonctions comme par exemple la protection de sous-excitation doivent être bloquées, la signalisation „Fusion
fusible“ doit être utilisée et associée à la fonction de protection via la porte logique (CFC).
Logique
Si une défaillance Fuse Failure est détectée (fig. 2-129 porte logique de gauche), cet état est enregistré. Ce
qui permet de garantir que le message Fuse Failure sera sauvegardé même en cas de court-circuit. Une fois
la Fuse Failure éliminée et si la composante directe a dépassé 85% de la tension nominale, la mémorisation
est effacée et, après une temporisation de 10 s, le message Fuse Failure disparaît.
Figure 2-129 Diagramme logique de la surveillance de défaillance de la tension de mesure (Surveillance fusion fusible)
En fonction du type de défaillance détectée, l’appareil peut générer une alarme, redémarrer le microprocesseur
ou se mettre automatiquement hors service. Si la défaillance est toujours présente après trois essais de redé-
marrage, l'appareil se met automatiquement hors service. Cette situation engendre la retombée du relais
"chien de garde" indiquant ainsi la présence d'une panne. De plus, si la tension auxiliaire interne est présente
dans l’appareil, la LED rouge „ERROR“ s’allume sur la face avant de l’appareil et la LED verte „RUN“ s’éteint.
Si la tension d'alimentation interne disparaît, toutes les LEDs s'éteignent. Le tableau suivant reprend l'ensem-
ble des fonctions de supervision et synthétise les types de réaction de l'appareil face à une défaillance.
Tableau 2-14 Synthèse des types de réaction de l'appareil face à une défaillance
1)
Après trois tentatives de redémarrage sans succès, l'appareil se met automatiquement hors service.
2)
DOK = Device Okay = Le relais "chien de garde" retombe ; les fonctions de protection et de commande sont bloquées.
Le dialogue peut encore être possible.
La détection de chute de la tension de mesure ne peut être active que si le paramètre à l'adresse 180 FUSION
FUSIBLE = Disponible. Si la fonction n'est pas requise, il convient de la régler sur Non disponible. A
l'adresse 8001 SURV.FUS.FUSIB., la fonction peut être mise En service ou Hors service.
Les valeurs seuils U2/U1 ≥ 40 % et I2/I1 ≤ 20 % pour la reconnaissance de chutes de tension monopolaires ou
bipolaires sont fixes. Il en est de même pour la détection de défaillance triphasée (limite à minimum de tension
= 10 V, sollicitation lorsque la valeur passe en dessous de ce seuil, si dans le même temps le courant ne
change pas notamment et si la supervision de différence de courant = 0,5 IN): Les valeurs sont fixes et ne sont
donc pas à paramétrer.
La protection multifonctions 7UM62 est équipée d’une fonction de surveillance du circuit de déclenchement.
En fonction du nombre d'entrées binaires (sans ou avec racine commune) disponible, il est possible d'opter
pour une surveillance utilisant soit une seule entrée binaire, soit deux entrées binaires. Si la configuration des
entrées binaires nécessaires ne correspond pas au type de surveillance sélectionné, un message correspon-
dant en avertit l’utilisateur („SurCirDéNonAff“). Quand deux entrées binaires sont utilisées, les défauts af-
fectant le circuit de déclenchement sont détectés indépendamment de la position du disjoncteur ; avec une
seule entrée binaire, les défauts affectant le disjoncteur de puissance lui-même ne sont pas reconnus.
Si deux entrées binaires sont utilisées, elles doivent être raccordées conformément à la figure suivante, c'est-
à-dire en parallèle du contact de commande de l'appareil de protection d'un côté et en parallèle au contact aux-
iliaire du disjoncteur de l'autre côté.
Une condition préalable à l’utilisation de la fonction de surveillance du circuit de déclenchement est que la
tension de commande du disjoncteur soit supérieure à la somme des tensions d’activation des deux entrées
binaires (USt > 2 · UEBmin). Etant donné qu'au moins 19 V sont nécessaires pour chaque entrée binaire, la fonc-
tion de surveillance ne pourra être utilisée que pour une tension de commande côté poste supérieure à 38 V.
Figure 2-130 Principe de surveillance du circuit de déclenchement avec deux entrées binaires sans racine
commune
La surveillance à deux entrées binaires reconnaît non seulement des interruptions dans le circuit de déclenche-
ment et des pertes de tension de contrôle, mais elle supervise également la réponse du disjoncteur de puis-
sance à l'aide de la position des contacts auxiliaires de celui-ci.
En fonction de l’état de commutation du relais de commande et du disjoncteur, les entrées binaires sont actives
(condition logique „H“ dans le tableau 2-15) ou inactives (condition logique „L“).
Il est possible que le système se trouve de manière transitoire dans une position telle que les deux entrées
binaires sont inactives, même en l'absence de défaillance du circuit de déclenchement („L“) (par exemple une
transition courte pendant laquelle le contact de déclenchement est fermé, mais le disjoncteur n’a pas encore
été ouvert). Un maintien prolongé dans cet état n'est possible que si le circuit de déclenchement est interrompu,
s'il est affecté par un court-circuit ou si la tension de la batterie s'effondre ou si un défaut mécanique affecte le
disjoncteur ; cet effet est donc utilisé comme critère de surveillance.
Tableau 2-15 Etat des entrées binaires en fonction de la position du disjoncteur et de la position du relais de commande
N° Relais de comman- Disjoncteur Ctct. Aux 1 Ctct. Aux 2 EB 1 EB 2
de
1 ouvert EN SERVICE fermé ouvert H L
2 ouvert Arrêt ouvert fermé H H
3 fermé EN SERVICE fermé ouvert L L
4 fermé Arrêt ouvert fermé L H
L’état des deux entrées binaires est vérifié périodiquement. Les vérifications se produisent à environ 600 ms
d'intervalle. Si n = 3 vérifications consécutives détectent une anomalie (après 1,8 s), l'appareil émet une sig-
nalisation de défaillance (voir figure suivante). Ces mesures répétées sont utilisées pour éviter l’émission d’une
alarme pendant la manœuvre (brèves défaillances). La signalisation disparaît automatiquement une fois le
problème résolu, et ce après le même laps de temps.
Figure 2-131 Principe de surveillance du circuit de déclenchement avec deux entrées binaires
Si deux entrées binaires (avec racine commune) sont utilisées, elles doivent être connectées conformément à
la figure suivante, avec la racine à L+ respectivement en parallèle du contact de commande de l'appareil de
protection, d'un côté, et en parallèle du contact auxiliaire de position du disjoncteur 1, de l'autre côté.
Figure 2-132 Principe de surveillance du circuit de déclenchement avec deux entrées binaires avec racine
commune
En fonction de l’état de commutation du relais de commande et du disjoncteur, les entrées binaires sont actives
(condition logique „H“ dans le tableau suivant) ou inactives (condition logique „L“).
Tableau 2-16 Etat des entrées binaires en fonction de la position du disjoncteur et de la position du relais de commande
N° Relais de Disjoncteur Ctct. Aux 1 Ctct. Aux 2 EB 1 EB 2 état dyn. état stat.
commande
1 ouvert EN fermé ouvert H L fonct. normal avec Disj. fermé
SERVICE
2 ouvert ou Arrêt ouvert fermé L H fonct. normal avec Disj ouvert ou RC
fermé excité avec succès
3 fermé EN fermé ouvert L L Passage/panne Défaut
SERVICE
4 ouvert Enclenché fermé fermé H H Etat theorique: Défaut Ctct. Aux,
ou Déclen- défaut EB, erreur de connexion
ché
Avec cette solution, on ne peut pas distinguer l'état 2 („fonctionnement normal avec DJ ouvert“) et „RC excité
avec succès“. Mais ces deux états sont des états normaux et non critiques. L'état 4 n'existe que dans la théorie
et indique un défaut du matériel. Il est possible que le système se trouve de manière transitoire dans une po-
sition telle que les deux entrées binaires sont inactives, même en l'absence de défaillance du circuit de dé-
clenchement („L“) (ex : une transition courte pendant laquelle le contact de déclenchement est fermé, mais le
disjoncteur n’a pas encore été ouvert). Un maintien prolongé dans cet état n'est possible que si le circuit de
déclenchement est interrompu, s'il est affecté par un court-circuit ou si la tension de la batterie s'effondre ou si
un défaut mécanique affecte le disjoncteur ; cet effet est donc utilisé comme critère de surveillance.
L’état des deux entrées binaires est vérifié périodiquement. Les vérifications se produisent à environ 600 ms
d'intervalle. Si n = 3 vérifications consécutives détectent une anomalie (après 1,8 s), l'appareil émet une sig-
nalisation de défaillance (voir figure 2-131). Ces mesures répétées sont utilisées pour éviter l’émission d’une
alarme pendant la manœuvre (brèves défaillances). La signalisation disparaît automatiquement une fois le
problème résolu, et ce après le même laps de temps.
L'entrée binaire est connectée, comme indiqué sur la figure ci-dessous, en parallèle avec le contact de dé-
clenchement associé de l'appareil de protection. Le second contact auxiliaire de position du disjoncteur est
quant-à lui connecté en série avec une résistance R de haute impédance.
La tension de commande du disjoncteur doit être supérieure à deux fois la valeur de la chute de tension
minimum aux bornes de l'entrée binaire (USt > 2 · UEBmin, puisque la résistance additionnelle subit quasiment
la même chute de tension). Etant donné qu'au moins 19 V sont nécessaires pour l'entrée binaire, la fonction
de surveillance ne pourra être utilisée que pour une tension de commande côté poste supérieure à 38 V.
Figure 2-133 Principe de surveillance du circuit de déclenchement avec une entrée binaire
En mode de fonctionnement normal, l’entrée binaire est activée (condition logique „H“), lorsque le relais de
commande est ouvert et le circuit de déclenchement intact, puisque le circuit de supervision est fermé par le
contact auxiliaire (pour un disjoncteur fermé) ou par la résistance de réserve R. L’entrée binaire est court-cir-
cuitée et ainsi désactivée (condition logique „L“) uniquement si le relais de commande est fermé.
Si l'entrée binaire est continuellement désactivée (en opération normale), cela signifie que le circuit de dé-
clenchement est interrompu ou que la tension de commande a disparu.
La fonction de surveillance du circuit de déclenchement est inactive en cas de présence d'un défaut dans le
système (défaut détecté dans le réseau). Par conséquent, la fermeture momentanée du contact de déclenche-
ment ne provoque pas l'émission d'une signalisation de défaillance. Par contre la signalisation de défaillance
doit être temporisée, en cas de fonctionnement des contacts de déclenchement d'autres appareils de protec-
tion connectés en parallèle sur le circuit de déclenchement disjoncteur (voir aussi la figure suivante). C'est
pourquoi les états de l'entrée binaire sont vérifiés 500 fois avant d'émettre un message. Les vérifications se
produisent à environ 600 ms d'intervalle, ce qui assure qu'une mise en route de la surveillance du circuit de
déclenchement n'aura lieu que dans le cas d'un défaut réel du circuit de déclenchement (après 300 s). La sig-
nalisation disparaît automatiquement une fois le problème résolu, et ce après le même laps de temps.
Remarque
Figure 2-134 Principe de surveillance du circuit de déclenchement avec une entrée binaire
La figure suivante représente la logique de génération des messages issus de la surveillance du circuit de dé-
clenchement, en fonction des paramètres de réglage et des entrées binaires.
Généralités
Cette fonction ne peut être active et accessible qu'après avoir configuré le paramètre 182 SURV.CIRC.DECL.
(section 2.4) avec l'une des deux alternatives Avec 2 EB ou Avec 1 EB comme disponible et qu'un nombre
adéquat d'entrées binaires a été affecté pour cela, et si la fonction est activée à l'adresse 8201
SURV.CIRC.DECL. = En. Si la configuration des entrées binaires nécessaires ne correspond pas au type de
surveillance sélectionné, un message correspondant en avertit l’utilisateur („SurCirDéNonAff“). Si la sur-
veillance du circuit de déclenchement n’est pas utilisée du tout, régler ce paramètre à l'adresse 182 Non
disponible. Les autres paramètres sont inutiles. La signalisation d'une interruption du circuit de déclenche-
ment en mode de supervision à deux entrées binaires est temporisée (valeur fixe) de 2 secondes, celle de la
supervision à une entrée l'est d'environ 300 s (valeur fixe). Ceci assure la prise en compte de la commande de
déclenchement la plus longue, et qu'un message n'est émis que dans le cas d'un défaut réel dans le circuit de
déclenchement.
Remarque L'une utilisation d'une seule entrée binaire (EB) pour la surveillance du circuit de déclenchement,
permet de détecter des défauts comme une interruption du circuit de déclenchement, ou une chute de la
tension de la batterie, mais n'assure aucune détection de défaut lorsque le contact de déclenchement est
fermé. C'est pourquoi, il faut élargir la durée de la mesure sur un laps de temps qui dépasse la durée maximale
de fermeture des relais de commande. Ceci est assuré par le nombre (fixe) de répétitions de la mesure, ainsi
que par l'écart de temps entre les vérifications d'état.
Dans le mode de surveillance à une seule entrée binaire, l'entrée binaire "manquante" est remplacée par une
résistance R, introduite dans le circuit côté poste. Un dimensionnement approprié de cette résistance peut
souvent - selon le mode d'utilisation du poste - permettre une tension de commande inférieure. Cette résist-
ance R est placée dans le circuit du second contact auxiliaire (cont.aux.2) de manière à pouvoir superviser le
circuit lorsque le contact auxiliaire 1 (cont.aux.1) est ouvert et que le relais de commande est retombé (voir
figure „Principe de surveillance du circuit de déclenchement avec une entrée binaire“). Cette résistance doit
être dimensionnée de manière à ce que la bobine de déclenchement du disjoncteur (BDD) soit désactivée
lorsque le disjoncteur est ouvert (c'est à dire lorsque le contact auxiliaire 1 est ouvert et que le contact auxiliaire
2 est fermé). L'entrée binaire (EB1) doit se maintenir dans l'état actif lorsque le contact de déclenchement se
trouve également en position ouverte.
De ces considérations il résulte que la valeur de la résistance R doit se trouver entre deux valeurs limites Rmax
et Rmin, la valeur moyenne de ces deux limites étant considérée comme valeur optimale pour la résistance R :
Pour que la tension minimale d’activation de l'entrée binaire soit garantie, nous obtenons pour Rmax :
La valeur maximum de la résistance Rmin est calculée de manière à ce que la bobine de déclenchement du
disjoncteur ne reste pas activée dans le cas décrit ci-dessus :
où
IEB (HIGH) Courant permanent avec l’entrée binaire active (= 1,8 mA)
UEB min Tension d’activation minimale pour EB (= 19V par défaut à la livraison pour des tensions
nominales 24/48/60V; 88V par défaut à la livraison pour des tensions nominales
110/125/220/250V)
UBDD (LOW) Tension maximum sur la bobine de déclenchement du disjoncteur ne provoquant pas le dé-
clenchement
Si le résultat du calcul est tel que Rmax < Rmin, recommencez celui-ci en utilisant la valeur du seuil de tension
de commande (UEBmin) directement situé sous la valeur de seuil précédemment utilisée. Ce seuil de tension
peut être réglé dans l’appareil à l’aide de cavaliers internes.
Exemple :
UEB min 19 V par défaut à la livraison pour une tension nominale de 24/48/60 V (vom Gerät 7UM62),
88 V par défaut à la livraison pour une tension nominale de 110/125/220/250 V (de l'appareil
7UM62)
Cette fonction effectue des surveillances de seuil (dépassements vers le haut ou vers le bas) avec des valeurs
de mesure choisies. La rapidité du traitement en fait une fonction de protection. La logique CFC permet de réal-
iser les combinaisons logiques nécessaires.
Les utilisations principales sont des surveillances rapides et fonctions automatiques, ainsi que des fonctions
de protection personnalisées (ex : découplage d'une centrale) qui ne sont pas comprises dans le volume fonc-
tionnel de l'appareil.
Fonctionnement
La fonction a prévu 10 modules de surveillance de seuil, 5 d'entre eux réagissent au dépassement vers le haut
et les 3 autres vers le bas. Le résultat est un message logique qui peut être traité ensuite dans la CFC.
Les traitements peuvent être effectués sur un total de 19 valeurs de mesure, qui sont disponibles en tant que
pourcentage. Chacune des 19 valeurs de mesure, peut être associée à l'une des fonctions de comparaison.
Le tableau suivant décrit les grandeurs de mesure exploitables. La comparaison avec chaque seuil est effectué
chaque période.
Remarque
Les seuils en pourcentage ont le même échelonnement que les mesures d'exploitation (voir tableau2-19 de la
section 2.49.3). On a donc recours aux réglages des données de poste 1 dans le calcul. Il faut en tenir compte
pour l'application.
La figure ci-dessus illustre la libre affectation des valeurs de mesure aux modules de comparaison. Le rapport
de retombée pour l'échelon VMx> est de 0,95 ou de 1 % de la valeur mesurée. Pour l'échelon VMx<, le rapport
est de 1,05 ou de 1 % de la valeur mesurée.
Généralités
La supervision des seuils ne peut être active qu'après avoir configuré le paramètre 185 SURV. SEUIL sur
Disponible.
Seuils de réponse
Les seuils de démarrage sont configurés en tant que pourcentages. Il doit être tenu compte des échelles du
tableau Valeurs de mesure.
Les valeurs de mesure de la puissance P, Q, ΔP et cosϕ peuvent être positives aussi bien que négatives. Si
vous souhaitez surveiller un seuil négatif, l'ordre mathématique usuel s'applique (–10 est plus petit que –5).
Exemple :
La mesure P (puissance active) est affectée à la valeur de mesure Mes1> et réglée sur –5 %.
Dès que la mesure réelle est supérieure à –5 % (ex : –4 % ou même +100 %), le message „Mesure1>“ est
émis en tant que dans l'état logique „1“, ce qui correspond dans la terminologie des protections à une mise en
route. La retombée (message „Mesure1>“ logique „0“) aura lieu, si la valeur de mesure tombe sous –5 % ·
1,05 = –5,25 %.
Si la mesure P est affectée à la Mes2<, c'est le passage en dessous du seuil qui sera surveillé.
Une mise en route s'effectue si la valeur de mesure est plus petite que –5 % (p.ex. –8 %). La retombée est
alors à –5 % · 0,95 = –4,75 %.
Remarque
Les valeurs de mesure UL1T, UL2T, UL3T, UT, U0, U1, U2, UT3h, ITT1, ITT2 3I0, I1, I2 et le convertisseur de mesure
1 restent toujours positives; il faut donc veiller à choisir une valeur de seuil positive permettent de plus la re-
tombée de la signalisation.
L'angle de puissance ϕ n'est défini que sur une plage de ± 100 % (correspond à ±180°). Ceci est à respecter
pour le choix du seuil, en considérant le rapport de retombée.
Les messages des 10 modules (voir la liste d'informations) sont disponibles dans la matrice d'affectation. On
peut les traiter ensuite dans la logique CFC.
Dans le cadre de la protection numérique d'équipements, les appareils 7UM62 permettent le couplage et le
traitement d'un signal quelconque issu d'appareils de protection/surveillance externes via une entrée binaire.
De la même manière que pour un signal interne, toute opération est possible : signalisation, temporisation,
transmission à la matrice de déclenchement, blocage sélectif. Ceci permet l'intégration de dispositifs de pro-
tection mécaniques (protection Buchholz) dans le traitement de messages et de déclenchements de l'appareil
de protection numérique, ainsi que celle des fonctions de protection de différents appareils de la série 7UM6.
Fonctionnement
Les niveaux de tension présents sur les entrées binaires affectées sont acquis de façon périodique. Un
changement logique est interprété en tant que mise en route si le même état est présent pendant deux cycles
consécutifs. Le temps réglable 8602 T DEC1 COUP EXT permet de temporiser le déclenchement.
La figure suivante représente la logique de fonctionnement des couplages directs. Cette logique existe en
quatre exemplaires de façon identique, les numéros de fonction des messages se réfèrent au couplage 1.
Généralités
Le couplage direct ne peut être effectif et accessible que si, les paramètres 186 DEC COUPL EXT 1 à 189
DEC COUPL EXT 4 ont été réglés sur Disponible. Si les fonctions ne sont pas requises, il convient de les
régler sur Non disponible. Aux adresses 8601 DEC COUPL EXT 1 à 8901 DEC COUPL EXT 4, les fonc-
tions peuvent être activées En ou désactivées Hors ou activées avec l’ordre de déclenchement bloqué (Bloc.
relais).
Les mêmes traitements sont possibles pour les couplages directs que pour les signaux internes: signalisation,
temporisation, transmission à la matrice de déclenchement. Les temporisations sont réglées aux adresses
8602 T DEC1 COUP EXT à 8902 T DEC4 COUP EXT. Comme pour les fonctions de protection, la retombée
des déclenchements générés par les couplages directs est prolongée de la temporisation minimum de com-
mande T DECL. MIN.
L'acquisition de températures, peut être effectuée avec un maximum de 2 interfaces sondes ce qui correspond
au total à 12 points de mesure. Cette surveillance de l'état thermique est particulièrement intéressante pour les
moteurs, générateurs et transformateurs. En ce qui concerne les machines tournantes, on contrôle également
la température du palier afin de détecter un dépassement de limites. Les températures sont mesurées en plu-
sieures endroits de l'objet protégé à l'aide de capteurs de température (RTD = Resistance Temperature De-
tector, détecteur de température par résistance), et sont transmises ensuite à l'appareil via une ou deux inter-
faces sondes (Thermobox) 7XV566.
Thermobox 7XV56
L'interface sonde 7XV566 est un appareil externe que l'on monte sur un rail de fixation. Il dispose de 6 entrées
de température et d'une interface RS485 pour la communication avec l'appareil de protection. L'interface sonde
détermine la température de chaque point de mesure à l'aide de la résistance des sondes de température (Pt
100, Ni 100 oder Ni 120) connectées via une liaison à deux/trois fils, et les transforme en valeur numérique.
Ces valeurs numériques sont transmises à la protection par une interface série.
L'appareil de protection est capable de travailler avec au maximum 2 interfaces sondes, via son interface de
service (Port C ou D).
12 points de mesure de la température sont ainsi disponibles. Nous recommandons l'utilisation de fibres op-
tiques pour couvrir de grandes distances jusqu'à l'appareil de protection. Les architectures de communication
possibles sont présentées dans l'annexe.
Evaluation de la température
Les valeurs de température brutes sont converties en une température exprimée au choix en °C ou en °F. La
conversion est effectuée en fonction de la sonde thermique utilisée.
Pour chaque point de mesure, il est possible de définir deux limites, qui sont alors utilisables pour un traitement
quelconque. Les affectations correspondantes sont à réaliser dans la matrice d'affectation.
Pour chaque sonde de température, une signalisation de défaut est émise en cas de court-circuit ou d'une in-
terruption dans le circuit de la sonde.
Le schéma de raccordement et les dimensions sont décrits dans le mode d'emploi livré avec l'interface sonde.
Généralités
L'acquisition de températures ne peut être active et accessible que si cette fonction a été associée à une inter-
face, lors de la configuration des fonctions de protection (chapitre 2.4). Le paramètre 190 Interface sonde
permet d'associer le(s) Thermobox à l'interface correspondante (p.ex. interface C), par laquelle on veut l'ex-
ploiter. L’adresse 191 RACC. INT SONDE permet de définir le nombre d'entrées sensorielles et le mode de
communication choisis. L'unité de température (°C ou °F) est à régler dans les données du poste 1 à l'adresse
276 Unité temp..
Si vous exploitez les interfaces sondes en mode semi-duplex, il faut choisir „/CTS commandé par /RTS“ pour
le contrôle du flux (CTS) à l'aide de cavaliers (voir chapitre 3.1.2 dans le chapitre „Montage et mise en service“).
Les réglages s'effectuent pour chaque entrée de la même manière, seul l'exemple de l'entrée de mesure 1 est
donc décrit dans la suite.
Pour RTD 1 (sonde de température pour le point de mesure 1), il faut programmer le type de sonde de tem-
pérature à l’adresse 9011 RTD 1: type. , Ni 120 Ω et Ni 100 Ω sont disponibles. Si aucun point de
mesure n’est disponible pour RTD 1, paramétrez RTD 1: type = non connecté. Ce réglage n'est possible
qu'à l'aide de DIGSI dans "Autres paramètres".
Vous communiquez l’emplacement du RTD 1 à l’appareil à l’adresse 9012 RTD 1: implant.. Vous avez le
choix entre HUILE, Environnement, Spire, Stock et Autres. La sélection n'est pas effectuée dans l'ap-
pareil, elle est employée uniquement à des fins informatives via le media dans lequel la mesure de température
a lieu. Ce réglage n'est possible qu'à l'aide de DIGSI dans "Autres paramètres".
Vous pouvez de plus configurer une température d'alarme et une température de déclenchement. En fonction
de l’unité de temperature que vous avez sélectionnée dans les données du système (section 2.4.2 à l’adresse
276 Unité temp.), vous pouvez paramétrer la température d’avertissement à l’adresse 9013 RTD 1:
seuil 1 en degrés Celsius (°C) ou à l’adresse 9014 RTD 1: seuil 1 en degrés Fahrenheit (°F). La tem-
pérature de déclenchement est introduite à l’adresse 9015 RTD 1: seuil 2 en degrés Celsius (°C) ou à
l’adresse 9016 RTD 1: seuil 2 en degrés Fahrenheit (°F).
Les réglages de toutes les sondes thermiques raccordées à la première interface sonde s'effectuent de la
même manière.
Si vous utilisez des sondes thermiques à 2 fils, il faut mesurer la résistivité du circuit (avec sonde court-cir-
cuitée) et la configurer ensuite. Cette opération est à réaliser en choisissant le mode 6 sur le Thermobox, puis
en saisissant la valeur de la résistance de la sonde correspondante (plage de 0 à 50,6 Ω). En cas de raccord-
ement à trois fils, aucun réglage supplémentaire n'est nécessaire.
La communication fonctionne avec un débit en bauds de 9600 Bit/s. La parité est droite (Even). Le numéro de
bus est réglé sur 0 en usine. Pour modifier ces valeurs, il faut activer le mode 7 sur le Thermobox. La conven-
tion suivante a validité :
Vous trouverez de plus amples informations dans le mode d'emploi joint au thermobox.
Le Thermobox est visible dans DIGSI comme partie des appareils 7UM62, c'est-à-dire que les messages et
les valeurs de mesure apparaissent dans la matrice de configuration, tout comme les fonctions internes, et peu-
vent, comme celles-ci, être attribués et traités. Il est ainsi possible de transmettre les valeurs de mesure/mes-
sages à la logique programmable (CFC) et de les associer librement. Les messages de mise en route „RTD x
Exc. St. 1“ et „RTD x Exc. St. 2“n'entrent cependant pas dans la constitution des signalisations
groupées 501 „Démarrage gén.“ et 511 „Décl. général“. Ils n'engendrent pas non plus la reconnais-
sance d'un cas de défaut.
Si vous souhaitez qu'un message apparaisse dans la mémoire de consignation des messages d'exploitation,
il faut cocher la case correspondante dans la matrice.
Les adresses suivies d'un „A“ ne peuvent être changées que par l'intermédiaire de DIGSI dans "Autres para-
mètres“ .
La permutation du champ tournant au sein de l’appareil 7UM62 est réalisable à l’aide d’une entrée binaire et
d’un paramétrage. Ainsi, toutes les fonctions de protection restent opérationnelles même sur champ tournant
gauche, sans sans avoir à inverser physiquement les phases.
L'exploitation permanente à champ tournant gauche est à déclarer lors de la configuration des données du
poste (voir chapitre 2.5).
Si le champ tournant est susceptible d'évoluer au cours de l'exploitation (ce qui est par exemple le cas d'une
centrale électrique à accumulation par pompage, qui passe du fonctionnement de générateur au fonctionne-
ment de pompage, en inversant le sens de rotation), il suffit d'appliquer le signal de commande correspondant
par entrée binaire pour communiquer l'inversion de sens à l'appareil de protection.
Logique
Le sens de rotation correspondant à l’exploitation normale est réglé dans les données du poste à l’adresse 271
SUCCESS. PHASES. L'entrée binaire „>Commut.ChmpTrn“ inverse le sens de rotation réglé grâce au para-
mètre.
Pour des raisons de sécurité, l'inversion n'est acceptée par l'appareil que qu'en l'absence de grandeurs de
mesure exploitables. L'interrogation de l'entrée binaire est soumise à la non validité de l'état de fonctionnement
1. Si on y trouve alors pour au moins 200 ms une commande de commutation, les grandeurs de mesure des
conducteurs L2 et L3 sont interverties.
Si l'état de fonctionnement 1 est atteint avant que le minimum de 200 ms se soit déroulé, la commutation de
sens n'est pas activée.
La commutation des phases, lors d'une commutation du champ rotatif, se rapporte exclusivement au calcul de
la composante directe et inverse, et au calcul de grandeurs composées par une soustraction de deux gran-
deurs phase-terre et l'inverse. Les messages, valeurs de défaut et valeurs d'exploitation mesurées, traités in-
dividuellement par phase, ne sont pas faussés. Cette fonction influence pratiquement chaque fonction de pro-
tection et certaines fonctions de supervision (voir chapitre 2.42.1), qui émettent un message, lorsque le sens
attendu et le sens calculé ne correspondent pas.
Le sens de rotation en mode d'exploitation normal est déclaré par le paramètre 271 (voir section 2.5). L'inver-
sion temporaire, côté poste, du sens de rotation, est signalée par l'information binaire „>Commut.ChmpTrn“
(5145).
Le contrôle des fonctions coordonne l'exécution des fonctions de protection et complémentaires et traite les
informations générées par celles-ci ainsi que les informations en provenance du système.
Ce chapitre contient les descriptions concernant la mise en route générale et les signalisations spontanées sur
l'écran de l'appareil.
Les signalisations de mise en route de chacune des fonctions de protection actives dans l'appareil, sont re-
groupées via une porte logique "ou" dans l'information de mise en route générale de l'appareil. La mise en route
générale est lancée par la première excitation et retombe avec la dernière mise en route valide. Elle est sig-
nalée par le message „Démarrage gén.“.
La mise en route ou le démarrage général est une condition préalable à l'activation d'un certain nombre de
séquences fonctionnelles internes et externes. Parmi séquences fonctionnelles commandées par le démar-
rage général de l’appareil, citons les fonctions internes suivantes :
• Ouverture d'un dossier de défaut : depuis l'apparition de la signalisation de démarrage général jusqu'à la
disparition de celle-ci, toutes les signalisations de défaut sont enregistrées dans un nouveau dossier de
défaut,
• Initialisation de l'enregistrement perturbographique : l'enregistrement et la mise à disposition des grandeurs
de mesures observées pendant le défaut peuvent également être conditionnés par la présence d'un ordre
de déclenchement,
• Création de signalisations spontanées sur l'écran de l'appareil : Certaines signalisations de défaut sont af-
fichées sur l'écran de l'appareil comme signalisations spontanées (voir plus bas „Signalisations spon-
tanées“). Cet affichage peut être configuré pour être conditionné par la présence d'un ordre de déclenche-
ment.
Ecran–signalisations spontanées
Les signalisations spontanées sont des alarmes affichées automatiquement au niveau de l'écran de l'appareil
après une mise en route générale de l'appareil. Dans le cas du 7UM62, il s’agit des signalisations suivantes :
Si vous utilisez une écran graphique, les signalisations spontanées ne seront affichées que si le paramètre
SIGN.SPONTAN. est réglé sur Oui (voir aussi section 2.2). Sur l'écran à 4 lignes, ce paramètre n'est pas dis-
ponible.
Notez que la protection de surcharge thermique ne dispose pas d’une logique de démarrage comparable aux
autres fonctions de protection. Ce n’est qu’avec l’ordre de déclenchement que la temporisation T-Dém. est
lancée, ce qui ouvre un dossier de défaut. Seule la retombée de l’image thermique de la protection de sur-
charge met fin au défaut et ainsi à la durée T-Dém.
Ce chapitre contient les descriptions concernant le déclenchement général et la retombée de l'ordre de dé-
clenchement.
Déclenchement général
Les signaux de déclenchement de toutes les fonctions de protection sont regroupés dans une porte logique
OU dont la sortie donne l’information de déclenchement général de l’appareil „Décl. général“.
Ce message peut être affecté à une LED ou à un relais de sortie comme tout autre signal de déclenchement
individuel. Il peut être utilisé comme signalisation groupée.
Figure 2-140 Retombée de l'ordre de déclenchement, par exemple pour une fonction de protection
Le réglage de la temporisation du minimum de temps de déclenchement 280 T DECL. MIN a déjà été décrit
à la section 2.5. Elle s'applique à toutes les fonctions de protection associées à un déclenchement.
Les informations générées par la protection sur apparition de défaut électrique sont utiles pour l'élaboration
d'un diagnostic précis. L'équipement dispose à cet effet de fonctions de traitement des signalisations agissant
à trois niveaux :
Les événements et les états importants sont signalés par les LEDs (diodes électroluminescentes) sur la face
avant de l'appareil. L'équipement est en outre doté de contacts de signalisation secs permettant le raccorde-
ment à un système de télésignalisation. La plupart des contacts de signalisation et des LEDs peuvent être li-
brement affectés par l'utilisateur dans la limite des informations identifiées par la protection. Le manuel du
système SIPROTEC 4 /1/ décrit plus en détail la manière de réaliser le paramétrage des entrées-sorties de
l'appareil. L'annexe de ce manuel contient les préréglages d'usine.
Les LEDs et les relais de signalisation peuvent fonctionner au choix en mode mémorisé (extinction par touche
d'acquit LED) ou non mémorisé (reviennent à l'état de repos après disparition de l'événement ayant provoqué
la fermeture du contact).
La mémorisation est sécurisée contre les pertes de tension auxiliaire. Les informations peuvent être réinitial-
isées
• localement à l'aide de la touche d'acquittement "RESET LED",
• à distance, en transitant par une entrée binaire affectée à cette tâche,
• par l'une des interfaces série,
• automatiquement au début de chaque nouveau démarrage (tenez compte du temps de maintien min. des
LEDs (voir la section 2.2)).
Les signalisations d'état ne doivent pas être mémorisées. Elles ne peuvent de toute façon pas être réinitialisées
tant que le critère qui les a provoqué n'a pas disparu. Ceci s'applique par exemple aux signalisations des fonc-
tions de supervision internes.
Une LED verte signale que l’appareil est en marche („RUN“); elle ne peut pas être remise à zéro. Elle s'éteint
si la routine de surveillance du microprocesseur détecte une anomalie ou s’il y a perte de la tension d’alimen-
tation auxiliaire.
Une défaillance interne à l'équipement, sans perte de la tension auxiliaire, provoque l'allumage de la LED rouge
(„ERROR“). Ceci signifie également que la protection est bloquée.
Les événements et les états peuvent être consultés sur l'écran du panneau avant de l'appareil. Un PC peut
également être raccordé à l'interface de dialogue en face avant ou à l'interface de service de l'appareil pour
permettre le rapatriement des informations.
A l'état de repos, autrement dit tant qu'il n'y a pas de détection de défaut, l'écran intégré affiche automatique-
ment les informations d'exploitation choisies par l’utilisateur lors du paramétrage (exemple : valeurs de
mesure). En cas de défaut, elles sont remplacées par les informations relatives au défaut, appelées “signali-
sations spontanées“. Les informations d’exploitation sont réaffichées dès l’acquittement des signalisations de
défaut. La procédure d'acquittement est identique à celles des voyants lumineux (voir plus haut).
L'équipement est doté par ailleurs de plusieurs mémoires d'événements : les signalisations d'exploitation, sta-
tistique des manœuvres, etc. Ces mémoires sont alimentées par une pile-batterie ce qui permet de conserver
les données même en cas d’interruption de l’alimentation auxiliaire. Ces signalisations, ainsi que toutes les
valeurs de mesure, sont accessibles à chaque instant sur l’écran intégré à la protection ou peuvent être trans-
mises à un PC au moyen de l'interface de dialogue en face avant. La procédure de lecture des signalisations
est décrite en détail dans le manuel système SIPROTEC 4 /1/.
Vous trouverez, en annexe, une liste complète de toutes les fonctions de signalisation et de sortie générées
par l'appareil pour toutes les fonctions possibles, ainsi que le numéro d'information correspondant (N°). La liste
comprend également l'indication de toutes les adresses vers lesquelles ces informations peuvent être af-
fectées. Si certaines fonctions ne sont pas disponibles sur une version disposant de moins de fonctions ou
qu'elles sont configurées pour être Non disponible, les messages correspondant à ces fonctions ne pour-
ront, bien entendu, pas être affichés.
Messages d’exploitation
Les messages d'exploitation sont des informations générées par l’appareil en service et relatives à l'exploita-
tion usuelle. L’appareil peut enregistrer jusqu’à 200 messages d'exploitation par ordre chronologique. Chaque
nouveau message est ajouté en fin de liste. Dès que la capacité maximale de la mémoire est épuisée, le
message le plus ancien est écrasé par le plus récent.
Messages de défaut
Suite à l'apparition d’un défaut sur le réseau, il est possible de consulter par exemple. des informations impor-
tantes sur le déroulement de celui-ci, comme la mise en route et le déclenchement. Une référence de temps
absolu fournie par l’horloge interne au système est donnée en début de protocole de défaut. Chaque signali-
sation est ensuite datée en temps relatif par rapport à la date et l'heure de début de défaut, ce qui permet ainsi
de connaître la durée du défaut jusqu’au déclenchement et jusqu’à la retombée de l’ordre de déclenchement.
La résolution de la datation est de 1 ms.
Après un défaut, les données de défaut les plus importantes apparaissent automatiquement à l’écran, sans
actionnement du panneau de commande, après la mise en route générale de l’appareil.
En cas d'utilisation de l'écran graphique, les messages spontanés peuvent être réglés au moyen des paramè-
tres (voir aussi la section 2.2).
Messages interrogeables
Les messages relatifs aux huit derniers défauts peuvent être consultés. Si un défaut du générateur provoque
la mise en route de plusieurs fonctions de protection, l'ensemble des messages apparaissant entre la mise en
route de la première fonction de protection sollicitée et la retombée de la dernière fonction de protection sollic-
itée est considéré comme faisant partie du même défaut.
Au total, 600 messages peuvent être mémorisés. Lorsque la mémoire tampon est pleine, les données les plus
anciennes sont effacées pour laisser la place aux données les plus récentes.
Interrogation générale
L'interrogation générale consultable à l'aide de DIGSI offre la possibilité de connaître à tout moment l'état de
l'appareil SIPROTEC 4. Tous les messages affiliés à l'interrogation générale sont actualisés.
Signalisations spontanées
Les signalisations spontanées consultables à l'aide de DIGSI indiquent les dernières signalisations relatives
au dernier événement mesuré. Chaque nouvelle signalisation apparaît immédiatement, sans qu'une mise à
jour ne soit nécessaire.
Les messages de statistique sont des compteurs d’ordres de manœuvre du disjoncteur émis par la 7UM62
ainsi que des valeurs de courants de court-circuit éliminés accumulées, provoqués par les fonctions de protec-
tion de l’appareil. Les valeurs de mesure spécifiées sont exprimées en grandeurs primaires.
Les messages peuvent être visualisés sur l'écran intégré à l'appareil ou sur un PC raccordé à l'interface de
dialogue avant ou de service au moyen du programme DIGSI.
L’introduction d’un mot de passe n’est pas nécessaire pour la lecture des compteurs et des mémoires, mais
elle est requise pour l’opération d’effacement.
Les informations mémorisées peuvent être transmises vers une unité centrale de commande et de mémorisa-
tion si l’appareil dispose d’une interface système série. La transmission peut s’effectuer au moyen de divers
protocoles de communication standardisés.
2.49.2 Statistiques
Le nombre de déclenchements engendrés par l'appareil est comptabilisé par celui-ci. Les courants des derni-
ers déclenchements engendrés par l'appareil sont enregistrés. Les courants coupés sont additionnés par
chacun des pôles du disjoncteur.
Nombre de déclenchements
Le nombre de déclenchements engendrés par l'appareil 7UM62 est comptabilisé à condition que la position du
disjoncteur de puissance soit communiquée à la protection via entrée binaire. Pour cela, il est nécessaire d'af-
fecter le compteur à impulsions interne „Nbre Décl.“ dans la matrice à une entrée binaire commandée par
la position de déclenchement du disjoncteur de puissance. Le compteur à impulsions „Nbre Décl.“ se
trouve dans le groupe "Statistiques", si "Mesures seules (dont comptage)" a été sélectionné dans la ma-
trice.
Valeurs de déclenchement
Les grandeurs suivantes sont affichées dans les enregistrements de défauts à chaque commande de dé-
clenchement :
• si la protection différentielle de terre a été configurée, un message s'affiche „IDiff 0 :“ et „IStab 0 :“
en I/InO
• la somme des courants de déclenchement primaires par phase et côté en kA
• les courants primaires dans les trois phases en kA, pour le côté 1 et le côté 2
• si la protection différentielle a été configurée, les messages des courants différentiels et de stabilisation sont
émis dans les trois phases.
• les trois tensions phase-terre en kV
• la puissance active primaire P en MW (puissance moyenne)
• la puissance réactive primaire P en MVAR (puissance moyenne)
• la fréquence en Hz.
Heures de service
La protection effectue par ailleurs la somme des heures de service en charge (= lorsque la valeur du courant
est, au moins sur une phase, plus grande que la valeur réglée à l'adresse 281 I> DISJ. FERME).
Les courants mesurés dans chaque phase au moment de la commande de déclenchement sont additionnés
et mémorisés pour le côté 1 et le côté 2.
Les compteurs et mémoires sont protégés contre les pertes de la tension auxiliaire.
Réglage/Réinitialisation
Le réglage ou la réinitialisation des compteurs cités ci-dessus s'effectue dans le menu MESSAGES → STA-
TISTIQUES en saisissant la nouvelle valeur sur la variable concernée, qui de fait est écrasée.
Une série de mesures ainsi que les grandeurs calculées sur cette base sont en permanence à disposition pour
une consultation sur place ou à distance (voir les tableaux 2-19 et la liste suivante).
Les valeurs de mesure peuvent être transmises à une unité centrale de commande et d'enregistrement via les
interfaces.
Les mesures d'exploitation du tableau 2-19 sont affichées en tant que grandeurs secondaires, primaires ou en
pourcentage. Une condition préalable à l'affichage correct des mesures en grandeurs primaires et en pourcents
consiste à introduire de manière exhaustive et correcte, les valeurs nominales des transformateurs de mesure
et des éléments du système ainsi que les rapports de transformation des réducteurs de courant et de tension
assurant la mesure des grandeurs homopolaires selon les sections 2.5 et 2.7. Le tableau 2-19 présente les
formules de conversion entre valeurs de mesure secondaires, primaires et en pourcentage.
Seule une partie des grandeurs explicitées ci-dessous est disponible suivant le modèle d’appareil commandé,
son mode de raccordement et les fonctions de protection configurées. La tension de décalage U0 est calculée
sur la base des tensions phase-terre : U0 = 1/3 · |UL1 + UL2 + UL3|. A cet effet, les trois tensions phase-terre
doivent être raccordées à l'appareil.
Tableau 2-19 Formules de conversion entre valeurs de mesure secondaires, primaires et en pourcentage
ou ou
ou
ITT2 sec
UT sec.= U0 ·√3
P, Q, S Psec
Qsec
Ssec
Angle PHI ϕ ϕ pas d'affichage des valeurs de mesure en
pourcentage
Facteur de cos ϕ cos ϕ cos ϕ · 100
puissance
Fréquence f f
U/f
Calcul : Calcul :
UT3.H,sec= U0·√3
En plus, des valeurs de mesure sont calculées sur la base des fonctions de protection et mises à disposition :
Les valeurs secondaires suivantes sont mises à disposition : tension de même fréquence que le réseau URE
(= UT), courant de terre IRE (= ITT1) et résistance du rotor Rterre, résistance active totale Rtotale, résistance réac-
tive totale Xtotale et angle de déphasage ϕZtotal de la résistance totale de la protection masse rotor.
Fréquence et amplitude du générateur de 1 à 3 Hz (7XT71) fgén, Ugén, courant du circuit de rotor Igén, charge
du renversement QC et résistance du rotor Rterre.
La tension et le courant du circuit de stator UM-STATOR et IM-STATOR, les résistances déterminées du stator RM-
STATOR et RM-STATOR P (primaire) et l'angle de déphasage ϕ M-STATOR entre le courant et la tension de 20 Hz.
Le 7UM62 s'appuie sur les conventions décrites dans la figure ci-dessous. La puissance fournie est positive.
Le tableau ci-dessous décrit les plages de travail de machines synchrones et asynchrones. Le paramètre 1108
PUIS. ACTIVE est réglé dans ce cas sur Générateur. Sous „Cas général“ est représentée la puissance
affichée en état de fonctionnement normal : + signifie une puissance affichée positivement par l'appareil de
protection, – par conséquent la puissance négative.
On voit bien dans le tableau, que les plages de travail du générateur et du moteur sont symétriques par rapport
à l'axe des puissances réactives. Les valeurs de puissance mesurées résultent aussi de la définition ci-dessus.
Si p.ex. vous souhaitez utiliser, pour un moteur synchrone, la surveillance de puissance aval ou de retour de
puissance, il faut régler le paramètre 1108 PUIS. ACTIVE sur Moteur. Ainsi, la puissance active réelle est
multipliée avec –1 (suivant la définition ci-dessus). Ceci implique, que le diagramme de puissance est réfléchi
par rapport à l'axe des puissances réactives, et que l'interprétation de la puissance active change. Cet influ-
ence est à considérer lors de l'évaluation des valeurs de mesure d’énergie.
Si par exemple vous voulez obtenir des valeurs de puissance positives, pour un moteur asynchrone, il faut in-
verser l'orientation du transformateur de courant au niveau du paramètre correspondant (ex :paramètre 201
PN TC ->OBJ C1). Le paramètre 1108 PUIS. ACTIVE reste sur son préréglage Générateur. Cela signifie
que la mise à la terre des transformateurs de courant (à introduire dans l'appareil) est l'inverse de la mise à la
terre réelle. Avec cela, on obtient des situations comparables au schéma équivalent "consommateur".
2.49.4.1 Description
Les courants différentiels et de stabilisation IDiff L1, IDiff L2, IDiff L3, IStab L1, IStab L2, IStab L3, I0Diff, I0Stab, 3I0-1, 3I0-
2 en pourcentage du courant nominal de l'objet protégé.
Valeurs minimales/maximales des composantes directes I1 et U1, de la puissance active P et puissance réac-
tive Q en grandeurs primaires, de la fréquence f et de la part de la 3ème harmonique dans la tension de déca-
lage en grandeurs secondaires U3eH, dotés tous avec l'heure et la date de la dernière actualisation. Les valeurs
Min/Max peuvent être réinitialisées via entrée binaire et par pression sur la touche F4 (préconfiguration usine).
Wp, Wq, comptages pour le travail actif/réactif en Kilo, Mega ou Giga watt heures primaire resp. en kVARh,
MVARh ou GVARh primaire, séparés selon réception (+) et remise (–), resp. capacitif et inductif.
Le calcul des valeurs de mesure s'effectue de manière permanente, y compris pendant les défauts. L'actuali-
sation des valeurs est répétée avec une fréquence de ≥ 0,3 s et ≤ 1 s.
L’appareil SIPROTEC 4 7UM62 autorise le paramétrage de valeurs limites pour des grandeurs de mesure et
de compteur importantes. Le passage au-dessus ou en dessous de cette limite provoque l'émission d'une
alarme, qui est affichée en tant que message d'exploitation. On peut les associer — comme tout message d'ex-
ploitation — à des diodes électroluminescentes ou à des relais de sortie, et les transmettre ensuite via les in-
terfaces. Contrairement aux fonctions de protection (comme la protection de surintensité temporisée ou la pro-
tection de surcharge), ce programme de surveillance fonctionne en arrière-plan et ne peut pas toujours réagir
lors de changements rapides des grandeurs de mesure par exemple en cas de défaut entraînant une activation
des fonctions de protection. Etant donné qu’une signalisation n’est en outre émise que lorsque les valeurs
limites sont dépassées à plusieurs reprises, ces fonctions de surveillance ne peuvent pas réagir directement
avant un déclenchement de la protection.
La configuration usine du 7UM62 comprend uniquement la surveillance du manque de courant IL<. On peut
définir des seuils complémentaires si les grandeurs à superviser sont affectées vers la logique CFC (voir le
manuel système SIPROTEC 4 /1/).
Le réglage des seuils s'effectue dans le menu VALEURS DE MESURE dans le sous-menu ETABLIR SEUIL
en écrasant les valeurs limite préréglées.
En cas de dépassement par le bas de la valeur limite pour le courant de phase „IL<“, le message
„IL<Seuil“ (n°. 284) est lancé.
L’appareil SIPROTEC 4 7UM62 autorise le paramétrage de valeurs limites pour des grandeurs statistiques im-
portantes. Le passage au-dessus ou en dessous de cette limite provoque l'émission d'une alarme, qui est af-
fichée en tant que message d'exploitation.
En cas de dépassement de la valeur limite „DurFct>“, le message „TpsUtil>Seuil“ (n°. 272) est lancé.
La protection multifonctionnelle 7UM62 possède une mémoire de perturbographie, qui enregistre au choix les
valeurs instantanées ou efficaces de quelques grandeurs de mesure, et les stocke dans une mémoire tampon.
2.49.10.1Description fonctionnelle
Fonctionnement
iL1 C1, iL2 C1, iL3 C1, iTT1, iL1 C2, iL2 C2, iL3 C2, iTT2 et uL1, uL2, uL3, uT, IDiff-L1, IDiff-L2, IDiff-L3, IStab-L1, IStab-L2, IStab-L3 (relatif
au courant nominal de l'objet) et u= ou i= des trois convertisseurs de mesure
sont échantillonnées à des intervalles de 1,25 ms (à 50Hz) et stockées dans une mémoire tampon (16 échan-
tillons par période). En cas de défaut, les données sont mémorisées sur une durée réglable limitée à un
maximum de 5 secondes.
peuvent être sauvegardées à des intervalles de 1 mesure par période, dans une mémoire tampon. R et X
représentent les impédances directes. En cas de défaut, les données sont mémorisées sur une durée réglable
limitée à un maximum de 80 secondes.
Ce laps de temps permet de mémoriser jusqu'à 8 défauts. La mémoire de perturbographie est actualisée au-
tomatiquement en présence d'un nouveau défaut. Le défaut le plus ancien est écrasé. Le lancement d'un en-
registrement est effectué automatiquement en cas de mise en route de la protection mais peut être également
initié par critère externe via une entrée binaire, l'interface série ou l'interface utilisateur intégrée.
Les interfaces série permettent l'accès aux données à l'aide d'un ordinateur équipé du programme de dialogue
DIGSI et du programme d'analyse graphique SIGRA. Ce dernier traite les informations enregistrées lors du
défaut de manière à pouvoir les représenter graphiquement et procède au calcul d'un certain nombre de gran-
deurs dérivées, telles que les impédances et les valeurs efficaces. Les courants et tensions peuvent, au choix,
être représentés en grandeurs primaires (HT) ou secondaires (BT). En outre, les signalisations sont
représentées sous forme de traces binaires comme, par exemple „Démarrage/Mise en route“, „Déclenche-
ment“.
Les données relatives à la perturbographie peuvent être prises en charge par un équipement centralisé (ex :
SICAM) raccordé à l'interface système série (si présente). L’exploitation des données dans l’unité centrale est
assurée par des programmes adéquats. Les tensions et courants sont calculés par rapport à leurs valeurs max-
imales, exprimés en valeur relative par rapport à la valeur nominale et formatés pour l'affichage graphique. En
outre, les signalisations sont représentées sous forme de traces binaires comme, p.ex. „Démarrage/Mise en
route“, „Déclenchement“.
Lors de la transmission vers une unité centrale, la protection peut répondre automatiquement à une interroga-
tion (communication sur appel) et ce au choix, soit après chaque démarrage de la protection, soit seulement
après un déclenchement.
2.49.10.2Instructions de réglage
Perturbographie
L'enregistrement perturbographique ne peut être effectué que si, à la configuration, le paramètre 104
PERTURBOGRAPHIE a été réglé sur Val. instantan. ou sur Val. efficaces. Les autres paramètres
relatifs à la fonction de perturbographie sont accessibles sous la rubrique Perturbographie du menu Paramè-
tres. L'appareil fait la distinction entre le top de référence de la perturbographie et le critère d'initiation de celle-
ci (adresse 401 COND. D'INIT.). Normalement, le top de référence est la mise en route (détection de défaut)
de l’appareil, ce qui signifie que l'instant t = 0 correspond à la mise en route d’une fonction de protection La
détection d'un défaut peut également servir de critère d'initiation de la perturbographie (Critère=détect.).
Une autre solution consiste à utiliser l'émission d'un ordre de déclenchement (Critère=décl.). L'émission
d'un ordre de déclenchement peut également être utilisée pour fixer l'instant de référence de l'enregistrement
(Référence=décl.). Dans ce cas, il sert également de critère d'initiation de la perturbographie.
L'étendue d'un enregistrement perturbographique est déterminée dans la protection d'équipement par l'ensem-
ble d'un événement. Un événement débute avec la détection d'un défaut par une fonction de protection quel-
conque et se termine avec la retombée de la dernière excitation sur l'ensemble des fonctions de protection
ayant réagi au défaut.
Un enregistrement perturbographique inclut les données enregistrées avant l’apparition du critère de démar-
rage et les données enregistrées après retombée du critère de sauvegarde. La durée de la période de pré-
démarrage T-PRE (adresse 404) et de la période de post-retombée T-POST à inclure dans l’enregistrement
sont paramétrables par l’utilisateur à l'adresse 405). La durée maximum d’enregistrement autorisée par enreg-
istrement de perturbographie T-MAX est paramétrée à l’adresse 403. Le réglage à choisir dépend des critères
d'enregistrement, des temporisations des fonctions de protection et du nombre de défauts que l'on souhaire
enregistrer. Au total, vous avez à disposition 5 s (cas d'enregistrement de valeurs instantanées) ou 80 s (cas
d'enregistrement de valeurs effectives) comme mémoire de la perturbographie (voir aussi l'adresse 104). La
mémoire permet de sauvegarder jusqu'à 8 enregistrements au total.
Remarque : Pour un enregistrement en valeurs efficaces, les temps concernant les paramètres 403 à
406 sont prolongés du facteur 16.
L'enregistrement perturbographique peut également être activé via une entrée binaire ou une interface de com-
mande via un PC. L'enregistrement est alors piloté de manière dynamique. La longueur d’un enregistrement
piloté de cette manière peut être fixée à l’adresse 406 T-BIN ENREG. (la limite supérieure est fixée par le
réglage T-MAX de l’adresse 403). Les temps de pré-démarrage et de post-retombée doivent y être ajoutés. Si
la durée de l’entrée binaire est réglée sur ∞, la durée de l’enregistrement correspond à la durée de l’activation
de l’entrée binaire (statique), avec une limite supérieure fixée à T-MAX (adresse 403).
2.49.10.4Liste d’informations
La gestion de la date et de l'heure permet l'horodatage des événements, comme par exemple celui des mes-
sages d'exploitation et de défaut ou des listes de valeurs minimales/maximales.
2.49.11.1Description fonctionnelle
Fonctionnement
Remarque
Lors de la livraison de l'appareil (que l'appareil possède une interface système ou non) l'horloge interne RTC
est préconfigurée comme source de synchronisation. Si vous souhaitez synchroniser par une source externe,
il faut la sélectionner en conséquence.
La manière de procéder pour modifier la source de synchronisation est décrite en détail dans le manuel
système SIPROTEC 4.
Pour les dates, vous pouvez prérégler le format européen (JJ.MM.AAAA) ou le format américain
(MM/JJ/AAAA).
Afin de ménager la batterie tampon, celle-ci se met automatiquement hors service, après quelques heures
sans tension auxiliaire.
Vous pouvez influencer les informations que l'appareil transmet aux systèmes de contrôle-commande central-
isés pendant les modes de test ou de mise en service. Différents outils pour le test de l'interface système et
des entrées/sorties binaires de l'appareil sont mis à disposition.
Applications
• Mode de test
• Mise en service
Conditions préalables
Pour pouvoir utiliser les outils décrits dans la suite, les conditions doivent être réunies:
Lorsque l'appareil est connecté à un système de contrôle-commande centralisé de poste via l’interface sys-
tème, il est tout à fait possible d’influencer l'information qui est transmise vers le poste de contrôle-commande.
Certains protocoles proposés permettent de désigner, pendant la vérification de l'appareil sur place, tous les
messages et valeurs de mesure qui sont transmis au poste de contrôle-commande avec la remarque Fonc-
tionnement de test comme cause de message. Ceci permet de reconnaître qu'il ne s'agit pas de messages
concernant des défauts réels. Il est également possible d'inhiber en mode test toute transmission d'information
via l’interface système (Blocage de transmission).
Cette commutation est possible via les entrées bianires, par la commande à l'avant de l'appareil ou grâce à
l'interface de service ou de commande au moyen d'un PC.
Le manuel de description du système du SIPROTEC 4 indique en détail comment activer ou désactiver le mode
de test et le verrouillage de la transmission.
Lorsque l'appareil de protection dispose d'une interface système et que celle-ci est raccordée à un système de
contrôle-commande centralisé, il est possible de vérifier si les informations sont transmises de manière cor-
recte en utilisant le logiciel DIGSI.
Les textes de tous les messages qui ont été configurés vers l'interface système dans la matrice d'affectation
apparaissent dans une boîte de dialogue. Une colonne supplémentaire de la boîte de dialogue permet de fixer
une valeur pour chacune des signalisations à tester (ex : message arrive/message part) et de générer ainsi
une signalisation, après la saisie du mot de passe N° 6 (pour les menus de test du matériel). Le message cor-
respondant est lancé et peut être lu aussi bien dans la mémoire des événements de l'appareil SIPROTEC 4
que dans la centrale de commande du poste.
Les entrées et sorties binaires ainsi que les diodes luminescentes (LED) d'un appareil SIPROTEC 4 peuvent
être contrôlées individuellement et de manière précise à l'aide de DIGSI. Ce dispositif peut être par exemple
utilisé lors de la mise en service pour contrôler le bon câblage de l'appareil dans le poste.
Toutes les entrées/sorties binaires existantes, ainsi que les diodes électroluminescentes sont représentées
dans une boîte de dialogue avec leur état actuel. En outre, une colonne indique quelles commandes ou signal-
isations sont affectées aux différents composants du matériel. Une troisième colonne permet, après la saisie
du mot de passe n° 6 (pour les menus de test du matériel), de fixer l'information dans l'état opposé. Chaque
relais de sortie particulier peut être sollicité, permettant ainsi un contrôle du câblage situé entre l'appareil de
protection et la travée, sans pour autant devoir générer par test fonctionnel l’information affectée au relais de
sortie en question.
Lors de la mise en service, il est conseillé de réaliser un essai de stabilité des protections face aux enclenche-
ments de l’installation dans ses conditions de charge normales. Les comportements des protections sont
ensuite analysés à partir des informations recueillies dans les enregistrements de perturbographie générés lors
du test.
Outre les possibilités d’enregistrement de données de perturbographie pendant un défaut, la 7UM62 dispose
également de la possibilité d’enregistrer les mêmes informations sur la base d’un ordre en provenance de
DIGSI, d’une interface série ou d’une entrée binaire. Dans ce dernier cas, la signalisation „>Dém.
perturbo.“ doit être routée sur une entrée binaire. Le démarrage de l’enregistrement de perturbographie se
produit dès que l’entrée binaire est activée.
Un tel enregistrement de perturbographie activé par un moyen externe (c'est-à-dire sans démarrage et sans
déclenchement d’un élément de protection interne) est traité par l'appareil comme un enregistrement de per-
turbation normal dont les données sont répertoriées sous un numéro propre pour assurer l'attribution exacte.
Par contre, ces enregistrements ne sont pas listés à l'écran dans le carnet de bord des déclenchements car ils
ne représentent pas un défaut réseau.
En plus des fonctions de protection décrites jusqu'ici, l'appareil SIPROTEC 4 7UM62 dispose d'un système de
gestion des commandes de contrôle de poste intégré, permettant la coordination des opérations de commande
du disjoncteur et des autres appareils de commutation présents dans la sous-station.
Les postes à jeux de barres simples ou doubles sont supportés par l'appareil. Le nombre d'organes HT com-
mandables dépend essentiellement du nombre d'entrées et sorties binaires disponibles. C'est pourquoi la var-
iante 7UM622 est à utiliser de préférence. L'appareil offre un haut niveau de sécurité vis-à-vis des enclenche-
ments intempestifs à l'aide de routines d'interverrouillage et est capable d'interagir avec une vaste gamme
d'organes HT et sous de nombreux modes d'exploitation.
La commande des organes HT peut être effectuée à partir du panneau de commande avant de l'appareil, à
partir d'un ordinateur via l'interface de dialogue avant ou l'interface service et à partir d'un système de contrôle-
commande avec des jeux de barres simples et doubles via l'interface système.
2.50.1.1 Description
Les touches de navigation ▲, ▼, W, X permettent d'atteindre le menu de commande et d'y sélectionner l'or-
gane HT à manoeuvrer. Dès la saisie du mot de passe, une fenêtre dans laquelle sont présentées les possi-
bilités de commande (ex : Enclenchement, Déclenchement, Annulation) s'ouvre. Les options possibles sont
sélectionnables au moyen des touches ▼ et ▲. L'appareil émet ensuite une requête de confirmation. C'est
seulement à la confirmation de commande par pression sur la touche ENTER que la manoeuvre sera vraiment
lancée. Si cette confirmation n'est pas donnée dans la minute, l'opération est interrompue. L'annulation
manuelle est possible avant la confirmation de commande ou lors de la sélection du disjoncteur, au moyen de
la touche ESC.
Quand la manoeuvre est refusée, puisqu'une condition de verrouillage n'est pas remplie, vous vouyez une
réponse de contrôle sur l'écran, qui explique la raison du refus (voir aussi le manuel système SIPROTEC 4).
Cette signalisation doit être confirmée avec ENTER, pour pouvoir poursuivre l'utilisation de l'appareil.
La commande des appareils de protection peut être effectuée sur un ordinateur via l'interface de dialogue en
face avant (ou l'interface de service) et le logiciel DIGSI. La procédure est décrite en détail dans le manuel du
système SIPROTEC 4 (Commande du poste).
La commande des organes HT peut être effectuée via l'interface système et la connexion au système de con-
trôle-commande. Ceci implique que la périphérie nécessaire existe physiquement, dans l'appareil comme dans
le poste. De plus, certains réglages concernant l'interface série doivent être effectués (voir manuel de descrip-
tion du système SIPROTEC 4).
2.50.2.1 Description
Ces commandes couvrent tous les ordres qui agissent directement sur la travée et provoquent une modifica-
tion d'état du processus au travers des appareils de coupure et de sectionnement :
• Commandes de manœuvre de disjoncteurs (sans contrôle de synchronisme), de sectionneurs,
• Action sur les prises de transformateur (ex. : augmentation ou diminution du niveau de prise)
• Commandes de réglage avec durée paramétrable, par exemple, pour commander les bobines de Petersen.
Elles n’entraînent aucune émission directe de commande vers l’extérieur. Elles servent à activer des fonctions
internes, à transmettre à l’appareil des modifications d’état ou à les acquitter.
• Commande de „Forçage” permettant de fixer l'état de fonctions normalement contrôlées par les entrées
binaires (retour de position d'appareillage tels que le disjoncteur ou état d'une signalisation). Cette fonction
est utile dans le cas où la liaison physique entre la travée et les entrée binaires de l'appareil n'existe pas.
Les commandes d'exécution manuelles sont mémorisées au niveau des informations d'états et peuvent
donc être traitées et affichées en conséquence.
• Commandes de marqueur (ou drapeau) (pour “définir”) de la valeur des informations, p. ex., l’autorité de
manœuvre (local/distance), les commutations de paramètres, les blocages de transmission et la remise à
zéro des valeurs de comptage.
• Les commandes d’acquittement et de réinitialisation pour démarrer/réinitialiser des mémoires internes ou
des bases de données.
• Les commandes de statut pour fixer/supprimer le “statut“ d’une information liée à un équipement de l’instal-
lation, tel que :
– Barrière de saisie
Un certain nombre de mécanismes de sécurité placés en divers endroits de la séquence de commande per-
mettent d'assurer qu'un ordre de commande n'est donné qu'après vérification complète de tous les critères de
sécurité prédéterminés et programmés par l'utilisateur. Outre les contrôles généraux prédéfinis, l'utilisateur
peut élaborer ses propres conditions de verrouillage/libération pour chaque type de commande individuelle.
L'exécution de la commande est également surveillée après émission de la commande. La séquence complète
intervenant lors de l'exécution d'une commande est brièvement décrite ci-dessous:
2.50.3.1 Description
– Protection contre les fausses manœuvres, verrouillage de travée (logique par CFC)
– Protection contre les fausses manœuvres, verrouillage inter-travées (centralisées par SICAM)
– Blocage de commande double (conditions de verrouillage permettant d'éviter des opérations de commu-
tation parallèles)
– Modification de réglage en cours (si des modifications de réglage sont en cours, les commandes sont
refusées ou reportées)
– Equipement non présent (si un disjoncteur ou tout autre appareil de commutation n'est pas associé à une
sortie binaire, la commande est refusée)
– Blocage de sortie (si un blocage de sortie à été programmé pour l'organe HT, et que ce blocage est actif
au moment de l'émission de la commande, cette dernière est refusée)
– Commande en cours (seule une commande peut être exécutée à un instant donné sur le même organe
HT)
– Vérification 1-de-n (pour les schémas de commande avec relais commun, l'appareil vérifie si une com-
mande a déjà été lancée sur le relais de commande).
Les conditions de verrouillage (protection contre les fausses manoeuvres) peuvent être programmées au
moyen de la logique programmable (CFC).
2.50.4.1 Description
Les contrôles des conditions de verrouillage d'un système SICAM/SIPROTEC 4 sont normalement divisés en
deux catégories :
• Les verrouillages de système sont basés sur la banque de données du système située au niveau du poste
ou de système de contrôle-commande (image poste).
• Les verrouillages de travée reposent sur l’image des engins dans la travée (positions)
• des verrrouillages concernant simultanément plusieurs travées via messages GOOSE directement entre
appareils de protection et travées (avec l'introduction de la norme CEI 61850, V4.51 ; l'intercommunication
avec GOOSE s'effectue via le module EN100)
L’étendue des contrôles de verrouillage est déterminée par la configuration. Vous trouverez plus de détails sur
le sujet GOOSE dans le manuel de description du système SIPROTEC /1/.
Les disjoncteurs (ou autres équipements) qui requièrent des conditions de verrouillage de système doivent être
configurés de manière adéquate au niveau du relais (dans la matrice de configuration).
Pour chaque commande, il est possible de choisir si les conditions de verrouillage doivent être vérifiées (mode
normal) ou si elles doivent être ignorées (mode Interlocking OFF) :
• pour les commandes locale, en reprogrammant les réglages (via l’interface locale) moyennant l’introduction
d’un mot de passe,
• Par un automatisme résultant de conditions de déverrouillage définies par CFC,
• Pour les commandes locales et à distance, via une commande supplémentaire de déverrouillage à partir de
Profibus.
Commande verrouillée/déverrouillée
Les vérifications de commande configurables sont également désignées dans les appareils SIPROTEC 4 en
tant que "Verrouillage standard". Ces vérifications peuvent être activées (verrouillées) ou désactivées (non ver-
rouillées) via DIGSI.
On appelle "Opération de commande non verrouillée" toute opération de commande pendant laquelle les con-
ditions de verrouillage préalablement configurées ne sont pas vérifiées par le relais.
On appelle "Opération de commande verrouillée" toute opération de commande pendant laquelle toutes les
conditions de verrouillages préalablement configurées sont vérifiées sur l'ensemble de la procédure de com-
mande. Si une des condition n'est pas remplie, la commande est rejetée et une signalisation iditifiant la com-
mande et suivie d'un signe moins est émise (p.ex. „CO–“). La signalisation est immédiatement suivie d'infor-
mations relatives à la réponse de la commande.
Le tableau suivant reprend les types de commandes possibles et les signalisations associées. Les messages
où apparaissent un *) sont affichés dans le carnet de bord des événements. Sous DIGSI, ils apparaissent au
niveau des messages spontanés.
Un « plus » dans la signalisation est une confirmation que la commande a bien été exécutée. Le résultat de la
commande est tel qu'il était espéré, en d'autres termes il est positif. De même, un "moins" signifie que la com-
mande a été rejetée. Une liste des réponses de contrôle possibles et de leurs causes se trouvent dans la de-
scription du système SIPROTEC 4. La figure suivante représente les messages relatifs à l'exécution d'une
commande ainsi que les réponses données suite à la commande réussie du disjoncteur.
Le contrôle des conditions de verrouillage peut être programmé individuellement pour chaque appareil de com-
mutation. Les autres commandes internes, comme la consignation ou l’annulation, ne sont pas vérifiées, c'est
à dire exécutées indépendamment des verrouillages.
Les verrouillages standards correspondent pour chaque organe HT aux contrôles ci-dessous. Ceux-ci peuvent
être activés individuellement par paramétrage:
• Sens de manœuvre (Consigne = Réel): L'ordre d'enclenchement est refusé et un message correspondant
est émis lorsque le commutateur se trouve déjà dans la position de consigne. Si ce contrôle est activé, il est
valable aussi bien pour le mode de commutation verrouillé que pour le mode non verrouillé.
• Verrouillage inter-travées : une demande de vérification des conditions globales de poste autorisant la com-
mande est transmise au contrôle-commande lorsque la protection est en mode "local". Un organe de
manœuvre soumis à un verrouillage inter-travées ne peut être enclenché par DIGSI.
• Verrouillage de travée: Les critères logiques, définis à l'aide de la logique CFC et sauvegardés dans l'appa-
reil, sont consultés et pris en compte lors de la commande en mode verrouillé.
• Blocage de protection : les commandes d'enclenchement sont refusées, en mode asservi, dès qu'une fonc-
tion de protection détecte un défaut. Par contre, on peut toujours exécuter les ordres de déclenchement.
Veuillez noter que la mise en route de la protection de surcharge est une détection de défaut, et que son
maintien provoque le refus de la commande d'enclenchement. Notez par ailleurs que le blocage de réen-
clenchement de moteurs ne verrouille pas automatiquement une commande d'enclenchement du moteur.
Le réenclenchement est donc à verrouiller par d'autres moyens, par exemple par un verrouillage à l'aide de
la logique CFC.
• Verrouillage de double manœuvre : Les opérations de conduite parallèles sont verrouillées ; lorsque la
première manœuvre est exécutée, une deuxième ne peut pas être lancée.
• Autorisation de manœuvre LOCALE : Une commande de manœuvre locale (commande initiée sur place)
n'est permise que si l'appareil est configuré de façon à ce qu'il permette une commande locale.
• Autorisation de manœuvre DIGSI : Une commande de manœuvre de DIGSI, qu'il soit connecté localement
ou non (commande de source DIGSI) n'est permise que si l'appareil est configuré de façon à ce qu'il per-
mette une commande locale. L’établissement de la communication à partir d’un PC DIGSI est accompagné
de la déclaration de son numéro VD (« Virtual Device Number »). Seules les commandes accompagnées
de ce numéro VD (en mode de conduite "à distance") sont acceptées par la protection. Les ordres de com-
mutation de la commande à distance sont refusés.
• Mode de conduite DISTANT : Une commande de manœuvre initiée à distance (commande de source DIS-
TANTE) n'est permise que si l'appareil est configuré de façon à ce qu'il permette une commande à distance.
Figure 2-144 Boîte de dialogue DIGSI-Propriétés d'objet pour la configuration des conditions de verrouillage
Les conditions de verrouillage programmées sont également lisibles au niveau de l'écran d'affichage de l'ap-
pareil. Elles sont représentées par des lettres dont les significations sont données dans le tableau ci-dessous:
La figure suivante décrit un exemple d'affichage sur le panneau avant de l'appareil, des conditions de verrouil-
lages associées aux différents organes HT manoeuvrables. Les abréviations utilisées sont expliquées sur le
tableau précédent. Toutes les conditions de verrouillage programmées sont affichées.
Pour les verrouillages de travée, la logique de commande peut être développée en faisant usage de la logique
programmable CFC. Lorsque les conditions d’autorisation correspondantes sont présentes, l’information „libre“
ou „verrouillage de travée“ est mise à disposition (ex : objet „Libération SG OUI“ et „Libération SG NON“ avec
les informations: APPARAIT/ DISPARAIT).
Mode de conduite
L'objet „Autorisation de commutation” sert à verrouiller ou à autoriser la commande locale par rapport aux
ordres à distance et via DIGSI. Le 7UM621 et le 7UM622 peuvent commuter l'autorisation, soit dans le
panneau de commande (mot de passe est requis) soit par CFC à l'aide d'une entrée binaire et touche de fonc-
tion, entre les choix "Distance" et "Local". Sur le 7UM623, il est possible de modifier l'autorisation de manoeu-
vre grâce à l'interrupteur à clé.
L’objet « Autorisation de manœuvre DIGSI » sert à verrouiller ou à autoriser la commande via DIGSI. Un DIGSI
raccordé localement aussi bien qu’un DIGSI raccordé à distance sont pris en compte. Si un PC DIGSI (sur
place ou à distance) se signale à l'appareil, il y laisse son Virtual Device Number (VD). Seules les commandes
dotées de ce numéro VD (avec autorisation d'accès = DISTANCE ou HORS) sont acceptées par l'appareil. Si
la communication du PC DIGSI est interrompue, ce VD est éliminé.
Le lancement de l’ordre est contrôlé selon sa source et la configuration de l’appareil par rapport à la valeur
actuelle d'information des objets « Autorisation de manœuvre » et « Autorisation de manœuvre DIGSI ».
Configuration
1)
aussi « libéré » pour : „Autorisation de commutation LOCAL (contrôler pour les ordres locaux : n »
2)
aussi « libéré » pour : „Autorisation de commutation A DISTANCE (contrôler pour les ordres LOCAL, A DISTANCE ou
DIGSI) : n »
3)
SO = source d'origine
S = auto:
Les commandes initiées en interne (dans la logique CFC) ne sont pas soumises à l’obligation d’autorisation de
manœuvre et sont donc toujours « libérées ».
Mode d'enclenchement
Le 7UM621 et le 7UM622 peuvent permuter le mode de conduite entre "verrouillé" et "non verrouillé", soit à
partir du panneau de commande (le mot de passe est requis) soit par CFC à l'aide d'une entrée binaire ou d'une
touche de fonction. Sur le 7UM623, la permutation s'effectue à l'aide de l'interrupteur à clé.
– commande non verrouillée. Ici, le déverrouillage est effectué à l'aide d'une commande de déverrouillage
séparée.
– Pour les commandes CFC (S = auto), veuillez consulter le manuel CFC (module BOOL en commande).
Verrouillage travée
La prise en compte des conditions de libération de commande au niveau tranche (ex : à l’aide de CFC) com-
prend la réalisation des interverrouillages permettant d’éviter les fausses manœuvres (p. ex. sectionneur vis-
à-vis du sectionneur de terre, sectionneur de terre fermé uniquement en cas d’absence tension, etc.) ainsi que
les verrouillages mécaniques (ex : porte cellule ouverte verrouillant l’enclenchement du disjoncteur).
Il est possible de configurer séparément un verrouillage de l'organe HT pour chaque sens de manoeuvre En-
clenchement et/ou Déclenchement.
L'information de libération avec la valeur „Objet est verrouillé (PART/NACT/DEFAUT) ou libéré (VENANT)“
peut être mise à disposition,
• directement par une signalisation simple/double, par le commutateur à clé, par une signalisation interne
(marquage), ou
• par une signalisation issue de la logique de CFC.
L'état des informations de libération est interrogé lors de la requête de commande puis actualisé cycliquement.
L’affectation s’effectue par "Objet de libération instruction MARCHE/ARRET".
Verrouillage système
Les verrouillages poste sont prises en compte (affectation par système centralisé).
Le verrouillage permettant d'éviter les opérations de commande parallèles est effectif. Sur chaque nouvelle
requête de commande l'appareil vérifie la présence éventuelle d'une commande en cours sur les organes HT
manipulables (et soumis à ce verrouillage). L'exécution de cette nouvelle commande rend le verrouillage actif
pour les autres commandes.
Blocage protection
Si le blocage des protections est souhaité, le „blocage dans le sens de manœuvre EN” mène à un verrouillage
d'une commande d'enclenchement, et le „blocage dans le sens de manœuvre HORS” à un verrouillage des
commandes de déclenchement. Une activation d'un blocage de protection interrompt immédiatement une
commande en cours.
Lors de la réception de la requête de commande, la protection compare l'état actuel de l'organe HT à l'état
désiré. Une commande d'enclenchement sur un disjoncteur déjà enclenché sera ainsi refusée avec, en com-
mentaire, le message état actuel = état souhaité. Les appareils de commutation en position de défaut ne sont
pas verrouillés par le logiciel.
Déverrouillages
• A DISTANCE et DIGSI
– Les commandes de SICAM ou de DIGSI sont déverrouillées par un mode de commutation A DISTANCE
global. Il faut envoyer une requête séparée pour le déverrouillage. Ce déverrouillage n'est valable que
pour une manœuvre et seulement pour les commandes de même source.
Pendant le traitement des commandes, indépendamment de l'utilisation ultérieure des messages et de leur
traitement, les commandes et les signalisations de retour sont envoyées vers un centre de traitement des mes-
sages. Chacun de ces messages contient une information relative à la cause qui l'a produit. Si leur attribution
a été effectuée en conséquence (configuration), ces messages sont inscrits afin d'être enregistrés dans le
carnet des événements.
Conditions préalables
Une liste des réponses de contrôle possibles et de leur signification, ainsi que les types de commande néces-
saires à la mise en et hors service d'appareils ou à l'amorçage supérieur/inférieur de niveaux de transformateur
se trouvent dans le manuel Description du système SIPROTEC 4.
2.50.5.1 Description
Toutes les signalisations relatives aux commandes, lancées à partir du panneau frontal de l'appareil
VQ_LOCAL (sortie de commande = LOCAL), sont transposées en réponses de contrôle correspondantes et
sont ensuite affichées sous forme de texte au niveau de l'affichage de l'appareil.
Les messages pourvus de la source de motifs VQ_SAS/DISTANCE/DIGSI doivent être envoyés à l’initiateur
du message indépendamment de l’attribution (configuration sur l’interface série).
L'acquittement des commandes n'est dès lors pas réalisé par une réponse de contrôle comme pour une com-
mande locale, mais se traduit par la mémorisation classique d'une commande et d'une signalisation de retour
correspondante.
Le traitement des commandes exécute une surveillance dans le temps du retour de position de chaque com-
mande en cours. Au moment de l'émission d'une commande, une temporisation de supervision démarre (su-
pervision du temps de commande). Cette temporisation permet de vérifier que le disjoncteur se trouve bien
dans l'état désiré au terme du temps imparti pour la commande. La temporisation de supervision est inter-
rompue dès réception de la signalisation de retour du disjoncteur. Si aucune signalisation de retour ne parvient
au relais, celui-ci génère l'information "SR–Temps écoulé" et le processus est interrompu.
Les commandes et les informations de retour sont également enregistrées dans les carnets de bord des événe-
ments. L’exécution de commande est normalement arrêtée par l’acquisition du retour de position (RM+) de
l’engin concerné ou, dans le cas de commandes sans retour de position, par une signalisation envoyée après
la fin de l’émission de l’ordre.
Un "plus" dans la signalisation confirme que la commande a bien été exécutée. La commande a été clôturée
de manière positive, c.-à-d. comme escompté. De la même manière, le signe négatif indique une sortie néga-
tive, inattendue.
Les types de commandes nécessaires au déclenchement et à la fermeture des disjoncteurs ou pour le contrôle
des prises d'un transformateur sont définis le chapitre de configuration de l'appareil du document /1/.
AVERTISSEMENT
Mise en garde en vue d'éviter un mode de transport, de stockage, d'installation ou de montage non ap-
proprié.
Leur non-respect peut entraîner la mort, des blessures graves ou des dégâts matériels considérables.
Il est particulièrement important de respecter les instructions générales d’installation et les règles de sécurité
relatives au travail dans un environnement à haute tension (ex : DIN, VDE, EN, CEI ou autres règlements na-
tionaux et internationaux).
Conditions préalables
Pour le montage et le raccordement, les conditions et les restrictions suivantes doivent être remplies :
Le contrôle des caractéristiques nominales de l’appareil comme décrit dans le manuel du SIPROTEC 4 /1/
poste.
Variantes de connexion
Les schémas de raccordement des bornes sont représentés dans l'annexe A.2. Les exemples de connexion
pour les circuits des transformateurs de courant et de tension se trouvent dans l'annexe A.3. Il est impératif de
vérifier que le paramétrage des Données poste (1) (section 2.5) corresponde bien aux connexions pré-
vues.
Courants / Tensions
Les schémas de raccordement sont représentés dans l'annexe. Exemples de possibilités de connexion de
transformateurs de tension et de courant pour un raccordement en jeu de barres (Adresse 272 TOPOLOGIE =
Raccord.JdB) et pour un raccordement sur transformateur-élévateur (Adresse 272 = Transfo élévat.)
à trouver dans l'annexe A.3. Dans tous les exemples, les transformateurs de courant neutre-terre s'orientent
vers l'objet à protéger, de telle sorte que l'adresse doit être paramétrée sur 201 PN TC ->OBJ C1 et 210 PN
TC ->OBJ C2 = Oui.
Dans les exemples de connexion, l'entrée de l'appareil UT est raccordée à la connexion en triangle ouvert d'un
jeu de transformateurs de tension. Dans ce cas, le paramètre situé à l'adresse 223 doit être réglé sur UT
raccordé = Triangle ouvert.
Vous trouverez une connexion standard quand plusieurs générateurs alimentent un jeu de barres dans l'an-
nexe A.3. Le courant de terre peut être augmenté par transformateur de terre connecté au jeu de barres (max.
env. 10A) et permet une zone de protection allant jusqu'à 90%. Le courant de terre est saisi par un T.I. de som-
mation ou tore homopolaire pour atteindre la sensibilité nécessaire. La tension de décalage peut être utilisée
comme le critère de défaut terre pendant la procédure de démarrage jusqu'à la synchronisation.
Le facteur 213 FACTEUR ITT2 considère la transformation entre les côtés primaire et secondaire du transfor-
mateur de courant de sommation pendant l'utilisation de l'entrée de courant sensible de la page 2 dans l'exem-
ple de raccordement correspondant. De même manière, le facteur 205 FACTEUR ITT1 est valable pour l'uti-
lisation de l'entrée du côté 1.
Exemple :
Adaptation pour la détection sensible du courant de terre : FACTEUR ITT2 = 60 (pour l'utilisation de l'entrée
du côté 2)
Pour l'utilisation de l'entrée de courant sensible du côté 1 en tant que détection du courant à la masse rotor
(voir annexe A.3), le facteur FACTEUR ITT1 = 1 est sélectionné.
Dans l'illustration „Poste couplé en jeux de barres“ en annexe A.3, le point neutre du générateur est mis à la
terre à basse impédance. Pour empêcher les courants circulaires (3ème harmonique) dans plusieurs généra-
teurs, la résistance ne doit être raccordée qu'à un seul générateur. Pour la détection sélective des défauts de
terre, l'entrée sensible du courant à terre ITT2 sera conduit dans le même reconducteur commun des deux jeux
de transformateurs de courant (mesure différentielle de courant). Les transformateurs de courant ne doivent
être mis à la terre qu'en un point. Le paramètre FACTEUR ITT2 doit être réglé sur 1. L'avantage pour ce genre
de raccordement sont les transformateurs de courant-DE compensés (équilibrage de spires).
Dans l'illustration „Raccordement sur transformateur élévateur“ avec un point neutre isolé A.3 en annexe, la
détection de défaut de terre passe par la tension de déplacement. Pour éviter un surfonctionnement aux
défauts de terre en réseau, une résistance de charge à la connexion en triangle ouvert est prévue. L'entrée UT
de l'appareil est reliée à la connexion en triangle ouvert d'un transformateur de terre par un diviseur de tension
(adresse 223 UT raccordé = Triangle ouvert). Le facteur 225 Uph/Udelta TP dépend de la trans-
formation des tensions latérales secondaires :
Entre les circuits secondaires, le facteur indique donc 3/√3 = 1,73. Quant aux autres rapports de transforma-
tion, par exemple lors de la formation de tensions de décalage par un jeu de transformateurs intercalés, le
facteur doit être modifié selon les besoins.
Le facteur 224 FACTEUR UT prend en considération la transformation complète entre la tension primaire et la
tension des bornes conduites à l'appareil, et il inclue donc aussi le diviseur de tension connecté au préalable.
Pour une tension nominale d'un transformateur primaire de 6,3 kV, une tension secondaire de 500 V par un
déplacement total et un diviseur de tension de 1:5, ce facteur est par exemple :
Dans l'illustration „Raccordement sur transformateur élévateur avec transformateur de point neutre“ en annexe
A.3, la résistance de charge raccordée au point neutre du générateur provoque la réduction de tension de
défauts à la terre en réseau. Le courant de terre est limité à un maximum de 10 A. L'exécution peut être une
résistance primaire ou secondaire avec un transformateur de point neutre. Pour éviter une petite résistance
secondaire, le rapport de transformation du transformateur de point neutre doit être réalisé en valeur basse.
La tension secondaire supérieure conditionnée par cela peut être diminuée par un diviseur de tension. L'adres-
se 223 UT raccordé doit être réglée sur TT point neutre.
L'illustration „Protection de défaut terre de démarrage“ en annexe A.3 montre le raccordement de la protection
de tension continue pour les installations avec convertisseur de démarrage. L'amplificateur 7KG6 renforce en
fonction du choix de l'appareil le signal reçu au niveau du shunt jusqu'aux valeurs maximales de 10 V ou
20 mA. L'entrée MU1 peut être adaptée au signal correspondant (tension ou courant) par le biais de cavaliers
(voir aussi 3.1.2 “Réglage des cavaliers des circuits imprimés”).
L'exemple „Protection à la masse rotor“ en annexe A.3 montre clairement le raccordement de la protection á
la masse rotor à un générateur à excitation statique. Le raccordement à la terre doit être réalisé au niveau de
la brosse de mise à terre. L'accoupleur 7XR61 doit être complété par des résistances externes 3PP1336, si le
courant courant circulaire risque de dépasser la valeur de 0,2 A de tension de déclenchement en raison de la
6ème harmonique. Ceci peut être le cas à partir de tensions d'excitation de UDém > 150 V. L'entrée I TT1 évalue
le courant de terre qui circule par la tension du circuit rotorique entre terre et rotor. Le facteur d'adapta-
tionFACTEUR ITT1 est réglé = 1.
La figure „Connexion à deux transformateurs de tension montés en connexion en V“ en annexe A.3 représente
comment la connexion est réalisée avec seulement deux transformateurs de tension côté poste dans la con-
nexion en V.
La figure „Moteur asynchrone“ en annexe A.3 montre un raccordement typique d'un appareil de protection à
un grand moteur asynchrone. Les valeurs de mesure pour la surveillance des tensions et de tension neutre
sont captées en général par le jeu de barres. Si plusieurs moteurs sont connectés au jeu de barres, les défauts
à la terre monophasés peuvent être détectés par la protection directionnelle de défauts à la terre, et des dé-
clenchements sélectifs peuvent être entrepris. Un transformateur de courant pour câble (T.I. de sommation ou
tore homopolaire) est mis en place pour la saisie des données de courant de terre.
Le facteur 213 FACTEUR ITT2 considère la transformation entre les transformateurs de sommation côtés pri-
maire et secondaire pendant l'utilisation des entrées de courant ITT2.
Les possibilités de configuration des entrées et sorties binaires, donc l'adaptation individuelle à l'installation,
est décrite dans la description du système SIPROTEC 4/1/. Vous trouvez la préconfiguration de l'appareil à la
livraison dans l'annexe A.4. Contrôlez également que les bandes d'étiquetage sur l'avant de l'appareil corres-
pondent bien aux fonctions de signalisation routées.
Pour pouvoir réaliser la permutation entre les jeux de paramètres, par le biais des entrées binaires, prendre
compte de ce qui suit :
• Lors du paramétrage depuis le panneau de commande ou par DIGSI, il faut sélectionner à l'adresse 302
ACTIVATION l'option par Par entrée bin..
• Une seule entrée binaire est suffisante pour pouvoir contrôler deux groupes de paramètres, concrètement
„>Param. Par-1“.
• Dans la configuration des entrées binaires actives, c-à-d par tension active (H-active) cela signifie :
- inactive : Jeu de paramètres A
- activé : Jeu de paramètres B
• Le signal de commande doit être constamment actif, ou constamment inactif, pour que les paramètres
soient et restent actifs.
Pour la surveillance du circuit de déclenchement, il est recommandé d'utiliser le raccordement avec deux
entrées binaires (voir section 2.43). Les entrées binaires doivent être sans racine commune et le seuil de com-
mutation doit rester à un niveau significativement inférieur à la moitié de la tension nominale continue de com-
mande.
Par l'utilisation alternative d'une entrée binaire , il est nécessaire d’insérer une résistance R de remplacement
(voir section 2.43) . Observez les longs temps de réaction d'environ 300 sec. Vous trouverez le calcul de résis-
tance dans la section 2.43.2.
3.1.2.1 Généralités
Généralités
Une adaptation du matériel aux conditions d’utilisation peut parfois être nécessaire ou souhaitée. Par exemple,
il peut être avantageux ou nécessaire, dans certaines applications, de modifier le seuil d’activation de certaines
entrées binaires, d’insérer des résistances de terminaison au niveau du bus de communication, etc. Toutes
ces adaptations peuvent se faire au moyen de cavaliers situés au niveau des circuits imprimés internes de l’ap-
pareil. Conformez-vous aux indications chaque fois que des adaptations de matériel sont nécessaires.
Tension auxiliaire
Il existe différentes plages de tension auxiliaire (voir données de référence dans l'annexe). Les exécutions pour
60/110/125VCC et 110/125/220/250VCC, 115/230VCA peuvent être modifiés en changeant des cavaliers.
L'affectation de ces cavaliers aux plages de tension nominale et leur positionnement sur la carte de circuits
imprimés sont décrits plus loin au paragraphe „„Carte C-CPU-2““. A la livraison, tous les cavaliers sont réglés
de manière à correspondre aux caractéristiques indiquées sur l'étiquette de l'appareil. Il n'est généralement
pas nécessaire de modifier leur position.
Le contact de vie de l'appareil ("chien de garde") est un inverseur qu'il est possible de configurer en contact à
ouverture ou en contact à fermeture par le biais d'un cavalier (X40) aux sorties de l'appareil F3 et F4. L'affec-
tation de ces cavaliers au type de contact et leur disposition sont décrites plus bas au paragraphe „„Carte C-
CPU-2““.
Courants nominaux
Le dimensionnement des transformateurs d’entrée de l’équipement peut être modifié en agissant sur la valeur
de la résistance de charge de ceux-ci. Les deux gammes disponibles sont 1A ou 5A. La disposition physique
des cavaliers effectuée à l'usine correspond aux indications sur l'étiquette de l'appareil. L'affectation des cava-
liers au courant nominal et la disposition des cavaliers sont décrites dans ce chapitre aux paragraphes „
Entrées et sorties binaires C-I/O-2“ pour le côté 2 et „Entrées et sorties binaires C-I/O-6“ pour le côté 1. Tous
les cavaliers d'un même côté doivent se trouver sur la même position, c'est-à-dire un cavalier (X61 à X63) pour
chaque transformateur d'entrée, en plus du cavalier commun X60.
Au cas où vous procéderiez à une modification, veuillez ne pas oublier de déclarer ce changement à l'appareil
en configurant en conséquence le paramètre 203 IN-SEC TC C1 ou 212 IN-SEC TC C2 des données poste
(voir section 2.5).
Remarque
La position des cavaliers doit correspondre aux courants nominaux secondaires configurés des appareils sous
les adresses 203, 212. Sinon, l'appareil défaille et signalise un message de défaut.
Les entrées binaires sont réglées en usine de manière à ce que les seuils de tension de commutation corres-
pondent normalement à la tension d'alimentation. En cas de valeurs nominales divergentes de la tension de
commande côté système, il est possible qu'il soit nécessaire de modifier le seuil de commutation des entrées
binaires.
Afin d'ajuster la tension de commutation d'une entrée binaire, il suffit de modifier la position du cavalier corres-
pondant. L'assignation des cavaliers aux entrées binaires et à leur disposition spatiale suit dans cette section.
Remarque
Si des entrées binaires sont utilisées pour la surveillance des circuits de déclenchement, veillez à ce que deux
entrées binaires (ou une entrée binaire et une résistance additionnelle) soient connectées en série. Le seuil de
commutation (activation) des entrées binaires doit ici être nettement inférieur à la moitié de la valeur nominale
de la tension de commande.
Les cartes d’entrées-sorties peuvent être équipées de relais pour lesquels le mode de fonctionnement – nor-
malement ouvert ou normalement fermé – peut librement être configuré. La configuration du mode de fonction-
nement de ces relais se fait, elle aussi, via le réglage de cavaliers. Pour quel relais de quelle carte cela est
valable, est dit dans cette section sous le sous-titre „Carte(s) E/S C-I/O-2“ et „Carte(s) E/S C-I/O-6“.
Convertisseur de mesure
Pour les convertisseurs de mesure MU1 (par exemple pour la protection de tension continue/ de courant con-
tinu) et MU2 (par exemple pour l'entrée de la température de protection à maximum de tension, on peut choisir
si les tensions ou courants doivent être traités en tant que signaux d'entrée. Au cas où les préréglages (ten-
sions en tant que grandeurs de mesure) doivent être modifiées, il faut changer de cavaliers. Une vue d'ensem-
ble est décrite dans les tableaux de cette section, voir „Cartes E/S C-I/O-6“.
ATTENTION
Mauvais raccordement en cas de position de cavaliers „Courant“ !
Si, dans le cas d'une position de cavaliers "courant", une tension est entrée en tant que grandeur d'en-
trée, cela peut mener à la destruction du module.
Pour les valeurs d'entrées en tension, la position des cavaliers doit également être réglée sur "ten-
sion".
Pour le convertisseur de mesure MU3 (ex : pour la saisie de la tension d'excitation de la protection contre les
pertes d'excitation), un passe analogue bas peut être allumé ou éteint par cavaliers. Une vue d'ensemble est
décrite dans les tableaux de cette section, voir „Cartes E/S C-I/O-6“.
Remarque
La position des cavaliers doit être en accord avec le fonctionnement configuré sous les adresses 295, 296
(entrées de courant ou de tension) ou 297 (avec/sans filtre). Sinon, l'appareil défaille et signalise un message
de défaut.
Changement d'interfaces
Les interfaces série peuvent être interchangées uniquement sur les appareils pour montage encastrés ou en
armoire. Le paragraphe „Interfaces interchangeables“ ci-dessous explique de quelles interfaces il s'agit et
comment il faut procéder pour les changer.
Il est recommandé d'implanter une résistance de fin de bus RS485 ou d'un Profibus DP électrique afin de sé-
curiser la transmission de données. A cet effet, des résistances de terminaison situées sur les circuits imprimés
de la carte processeur C-CPU-2 et sur le module d'interface RS485 ou Profibus peuvent être activées au
moyen de cavaliers. Une seule des trois possibilités peut être utilisée. Le positionnement approprié du cavalier
sur la carte processeur C–CPU-2 est décrit dans la section portant le sous-titre „Carte processeur C-CPU-2“
et sur les modules d'interfaces sous le sous-titre „Interface série en bus“. Les deux cavaliers nécessaires
doivent toujours être placés dans la même position.
Pièces de rechange
Les pièces qui peuvent être changées sont : la batterie tampon, qui permet de conserver les données mémo-
risées dans la mémoire vive protégée par batterie en cas d'interruption de la tension d'alimentation et le micro-
fusible de l'alimentation interne. Pour leur emplacement, voir la figure 3-3. Les données techniques du fusible
sont imprimées sur la carte à côté de celui-ci. Pour remplacer le fusible, suivre les indications données dans
le manuel Description du système SIPROTEC /1/ 4 aux chapitres „Mesures d'entretien“ et „Réparations“.
3.1.2.2 Démontage
Démontage de l’appareil
Remarque
ATTENTION
Attention lors des changements de position des cavaliers ayant un impact sur les valeurs nominales
de l'appareil
Il peut en résulter que le numéro de référence (MLFB) et les valeurs nominales indiquées sur la plaque signa-
létique ne correspondent plus à l'appareil en question.
Si une telle modification s'impose à titre exceptionnel, il est indispensable de le signaler clairement et visible-
ment sur l'appareil. Des étiquettes sont prévues à cet effet pour être collées par dessus la partie invalidée de
la plaque signalétique.
En cas de travail sur les circuits imprimés, pour un changement des position des cavaliers ou pour un change-
ment d'interface de communication, procédez comme suit :
• Préparez votre établi : Placez un tapis de mise à la terre approprié pour protéger les composants sensibles
aux décharges électrostatiques (ESD). Le matériel suivant est également nécessaire :
– un tournevis d'une largeur de lame de 5 à 6 mm,
• Dévissez les vis de fixation du connecteur subminiature D situé sur le panneau arrière, aux emplacements
„A“ et „C“. Cette étape n'est pas nécessaire pour les appareils à montage en saillie.
• Si l'appareil possède en plus des interfaces aux emplacements „A“ et „C“ d'autres interfaces aux emplace-
ments „B“ et „D“, les vis situées à la diagonale de chacune doivent également être dévissées. Cette étape
n'est pas nécessaire pour les appareils à montage en saillie.
• Enlevez les quatre caches de coin situés sur le couvercle frontal et défaites les vis maintenant accessibles.
• Tirez prudemment le couvercle frontal et enlevez-le en le faisant basculer sur le côté.
ATTENTION
Attention aux décharges d'électricité statique
Le non respect de ces avertissements peut provoquer de légères blessures ou des dommages matériels.
Afin d'éviter toute décharge d'électricité statique au cours des travaux sur les connecteurs, nous vous recom-
mandons instamment de toujours toucher d'abord une pièce en métal mise à la terre.
La disposition des modules est indiquée pour les boîtiers de taille1/2 sur la figure 3-1 et pour les boîtiers de taille
1/ sur la figure 3-2.
1
Figure 3-1 Vue avant 7UM621 (pour boîtier de largeur 1/2) après avoir retiré le couvercle avant (simplifié
et réduit)
Figure 3-2 Vue avant 7UM622 (pour boîtier de largeur 1/1) après avoir retiré le couvercle avant (simplifié et réduit)
La topologie des circuits imprimés de la carte C-CPU-2 est représentée sur la figure suivante. Contrôler le pa-
ramétrage de la tension nominale de l'alimentation intégrée à l'aide du tableau 3-1, la position de repos du
"Chien de garde" à l'aide du tableau 3-2, les tensions de commande sélectionnées pour les entrées binaires
EB1 à EB5 à l'aide du tableau 3-3 et celles de l'interface RS232/RS485 intégrée à l'aide des tableaux 3-4 à 3-
2. Les emplacements et caractéristiques du microfusible (F1) et de la batterie tampon (G1) peuvent être éga-
lement consultés sur la figure plus bas.
Figure 3-3 Carte processeur C-CPU-2 avec représentation des cavaliers, de la batterie et du fusible fin nécessaires
au contrôle et au réglage
Tableau 3-1 Position des cavaliers pour la tension nominale de l'alimentation intégrée de la carte proces-
seur C-CPU-2
Cavalier Tension nominale
24 à 48 VCC 60 à 125 VCC 110 à 250 VCC,
115/230 VCA
X51 non utilisé 1-2 2-3
X52 non utilisé 1-2 et 3-4 2-3
X53 non utilisé 1-2 2-3
X55 non utilisé non utilisé 1-2
non modifiable peuvent être interchangés
Tableau 3-2 Position des cavaliers pour la position de repos du "chien de garde" de la carte processeur C-
CPU-2
Cavalier Position de repos ouverte Position de repos fermée Position à la li-
(Contact à fermeture) (Contact à ouverture) vraison
X40 1-2 2-3 2-3
Tableau 3-3 Position des cavaliers pour les tensions de commande des entrées binaires EB1 à EB5 sur la
carte processeur C-CPU-2
Entrées binai- Cavalier Seuil 19 V 1) Seuil 88 V 2) Seuil 176 V 3)
res
EB1 X21 1-2 2-3 3-4
EB2 X22 1-2 2-3 3-4
EB3 X23 1-2 2-3 3-4
EB4 X24 1-2 2-3 3-4
EB5 X25 1-2 2-3 3-4
1) Position à la livraison pour les appareils avec des tensions d'alimentation nominales de 24 à 125 VCC
2) Position à la livraison pour les appareils avec des tensions d'alimentation nominales de 110 à 250 VCC et
115/230 VCA
3) A n'utiliser que pour les tensions de commande de 220 à 250 VCC
Il est possible de transformer l'interface RS485 en une interface RS232 et vice versa, en changeant la position
de cavaliers.
Les cavaliers X105 à X110 doivent toujours être enfichés dans le même sens !
Tableau 3-4 Position des cavaliers pour l'interface RS232/RS485 intégrée de la carte processeur C-CPU-2
Cavalier RS232 RS485
X103 et X104 1-2 1-2
X105 à X110 1-2 2-3
Le contrôle du flux, qui est primordial pour la communication par modem, est activé sur l'interface RS232 au
moyen du cavalier X111.
Tableau 3-5 Position du cavalier CTS (contrôle du flux) sur la carte processeur C-CPU-2
Cavalier /CTS depuis l’interface RS232 /CTS activé par /RTS
X111 1-2 2-3 1)
1)
Préréglages en usine à partir de la version 7UM62..../CC
Position 2-3 des cavaliers : Le raccordement du modem dans l’installation est généralement assuré par étoile
optique ou convertisseur fibres optiques, les signaux de pilotage d’un modem ne sont donc pas disponibles,
conformément à la norme DIN 66020 RS232. Les signaux du modem ne sont pas nécessaires puisque la con-
nexion vers les appareils SIPROTEC 4 se fait toujours en mode semi-duplex. Utiliser le câble de raccordement
dont le numéro de commande est le 7XV5100-4.
Position 1-2 des cavaliers : Ce réglage permet de mettre les signaux du modem à disposition, cad qu'une
connexion RS232 directe entre l'appareil SIPROTEC 4 et le modem peut être établie en option si cela est sou-
haité. Il est alors recommandé d'utiliser un câble de connexion modem RS232 du commerce (adaptateur 9/25
contacts).
Remarque
En cas de connexion directe de DIGSI à l'interface RS232, le cavalier X111 doit être enfiché à la position 2-3.
Les derniers appareils sur un bus RS485 doivent être configurés par le biais des cavaliers X103 et X104, si le
raccordement n'est pas réalisé en externe par le biais des résistances.
Tableau 3-6 Position des cavaliers pour les résistances de terminaison de l'interface RS485 de la carte pro-
cesseur C-CPU-2
Cavalier Résistance de terminaison Résistance de terminaison A la livraison
activée désactivée
X103 2-3 1-2 1-2
X104 2-3 1-2 1-2
Remarque
Le cavalier X90 est actuellement sans fonction. Le réglage par défaut à la livraison est 1-2.
Il est également possible d'installer des résistances de terminaison par connexions externes (ex : au module
de connexion). Dans ce cas, les résistances de terminaison se trouvant sur les modules de l'interface RS485
ou Profibus ou directement sur les circuits imprimés de la carte processeur C-CPU-2 doivent être déconnec-
tées.
Figure 3-5 Carte E/S C-I/O-1 avec représentation des cavaliers nécessaires au contrôle des réglages
La sortie binaire SB 13 de la carte E/S C-1/O-1(uniquement pour l, peut être configurée à ouverture ou à fer-
meture (voir aussi les schémas de raccordement en annexe, chapitre A.2).
Tableau 3-8 Position des cavaliers des tensions de commande des entrées binaires EB8 à EB15 sur la
carte E/S C-I/O-1 du 7UM622
Entrées binai- Cavalier Seuil 19 V 1) Seuil 88 V 2) Seuil 176 V 3)
res
EB8 X21/X22 L AV H
EB9 X23/X24 L AV H
EB10 X25/X26 L AV H
EB11 X27/X28 L AV H
EB12 X29/X30 L AV H
EB13 X31/X32 L AV H
EB14 X33/X34 L AV H
EB15 X35/X36 L AV H
1) Position à la livraison pour les appareils avec des tensions d'alimentation nominales de 24 à 125 VCC
2) Position à la livraison pour les appareils avec des tensions d'alimentation nominales de 110 à 250 VCC et
115/230 VCA
3) Utiliser uniquement pour les tensions de commande de 220 à 250 VCC
Les cavaliers X71, X72 et X73 sur la carte E/S C-I/O-1 servent à la configuration de l'adresse bus et ne doivent
pas être changés de place. Le tableau suivant montre les positions des cavaliers à la livraison.
Les emplacements des cartes sont montrés sur les fig. 3-1 à 3-2.
Tableau 3-9 Position des cavaliers fixant les adresses de carte d'entrée/sortie C-I/O-1 uniquement sur le
7UM622
Cavalier A la livraison
X71 L
X72 H
X73 H
Figure 3-6 Carte E/S C-I/O-10 jusqu'à la version 7UM62.../DD avec représentation des cavaliers
nécessaires au contrôle des réglages
Le contact du relais de la sortie binaire SB6 peut être configuré à ouverture ou à fermeture (voir aussi les
schémas généraux en annexe section A.2) :
Tableau 3-10 Position des cavaliers pour le contact du relais pour SB6
Cavalier Normalement ouvert (contact Normalement fermé (contact à A la livraison
à fermeture) ouverture)
X41 1-2 2-3 1-2
Les courants nominaux réglés pour les transformateurs d'entrée doivent être contrôlés sur la carte E/S C-I/O-
2. Tous les cavaliers doivent se trouver sur la même position pour le courant nominal, soit 1 A, soit 5 A, c.-à-
d. un cavalier (X61 à X63) pour chaque convertisseur d’entrée, en plus du cavalier commun X60. Le cavalier
X64 est inexistant, puisque chaque modèle du 7UM62 dispose d'une entrée de courant très sensible (transfor-
mateur d'entrée T8).
Les cavaliers X71, X72 et X73 sur la carte E/S C-I/O-2 servent à la configuration de l'adresse bus et ne doivent
pas être changés de place. Le tableau suivant montre les positions des cavaliers à la livraison.
Emplacements :
Cavalier A la livraison
X71 1-2 (H)
X72 1-2 (H)
X73 2-3 (L)
Figure 3-7 Carte E/S C-I/O-2 à partir de la version 7UM62*.../TT avec représentation des cavaliers néces-
saires au contrôle des réglages
Les contacts des relais des sorties binaires SB6, SB7 et SB8 peuvent être configurés à ouverture ou à ferme-
ture (voir aussi les schémas de raccordement en annexe).
Tableau 3-13 Position des cavaliers pour le type de contact du relais des sorties binaires SB6, SB7 et SB8
1)
A la livraison
Les relais des sorties SB1 à SB5 peuvent être configurés avec source ou comme relais individuel pour SB1,
SB4 et SB5 (SB2 et SB3 ici sans fonction), voir aussi les schémas de raccordement en annexe.
Tableau 3-14 Positions des cavaliers pour la configuration du potentiel commun de SB1 à SB5 ou pour la
position de SB1, SB4 et SB5 comme relais individuel
Cavalier SB1 à SB5 avec SB1, SB4, SB5 comme relais indivi-
source 1) duel (SB2, SB3 sans fonction)
X80 1-2, 3-4 2-3, 4-5
X81 1-2, 3-4 2-3, 4-5
X82 2-3 1-2
1) A la livraison
Les cavaliers X71, X72 et X73 à la configuration de l'adresse bus et ne doivent pas être changés de place. Le
tableau suivant montre les positions des cavaliers à la livraison.
Tableau 3-15 Position des cavaliers pour les adresses de la carte E/S C-I/O-2
Cavalier A la livraison
X71 1-2 (H)
X72 1-2 (H)
X73 2-3 (L)
Figure 3-8 Carte E/S C-I/O-6 avec représentation des cavaliers nécessaires au contrôle des réglages
Tableau 3-16 Position des cavaliers pour les tensions de commande des entrées binaires EB6 et EB7 sur la
carte E/S C-I/O-6
Entrées binai- Cavalier Seuil 19 V 1) Seuil 88 V 2) Seuil 176 V 3)
res
EB6 X21 L AV H
EB7 X22 L AV H
1)
Position à la livraison pour les appareils avec des tensions d'alimentation nominales de 24 à 125 VCC
2)
Position à la livraison pour les appareils avec des tensions d'alimentation nominales de 110 à 250 VCC et
115/230 VCA
3)
A n'utiliser que pour les tensions de commande de 220 à 250 VCC
Le contact du relais de la sortie binaire SB11 et SB12 peut être configuré à ouverture ou à fermeture (voir aussi
les schémas généraux en annexe section A.2):
Tableau 3-17 Réglage de la position au repos de la sortie binaire pour SB11 et SB12
Sortie binaire Cava- Normalement ouvert Normalement fermé (contact Position à la li-
lier (contact à fermetu- à ouverture) vraison
re)
SB11 X41 1-2 2-3 1-2
SB12 X42 1-2 2-3 1-2
Les courants nominaux réglés pour les transformateurs d'entrée doivent être contrôlés sur la carte E/S C-I/O-
6. Tous les cavaliers doivent se trouver sur la même position pour le courant nominal, c'est à dire un cavalier
(X61 à X63) pour chaque convertisseur d’entrée, en plus du cavalier commun X60. Le cavalier X64 n'est pas
nécessaire, car chaque modèle du 7UM62 est doté d'une entrée de courant de terre sensible (transformateur
d'entrée T8).
Tableau 3-18 Position des cavaliers de la caractéristique d'entrée (U/I) du convertisseur de mesure 1
Tableau 3-19 Position des cavaliers de la caractéristique d'entrée (U/I) du convertisseur de mesure 2
ATTENTION
Mauvais raccordement en cas de position de cavaliers "courant" !
Si, dans le cas d'une position de cavaliers "courant", une tension est entrée en tant que grandeur d'en-
trée, cela peut mener à la destruction du module.
Pour les valeurs d'entrées en tension, la position des cavaliers doit également être réglée sur "ten-
sion".
Remarque
La position des cavaliers doit être en accord avec le fonctionnement configuré sous les adresses 295, 296
(entrées de courant ou de tension) ou 297 (avec/sans filtre). Sinon, l'appareil défaille et signalise un message
de défaut. Pour cette raison, il est recommandé de modifier, après la modification des positions des cavaliers,
également les paramètres de configuration au moyen de DIGSI.
Remarque
Les cavaliers X71, X72 et X73 sur la carte E/S C-I/O-6 servent à la configuration de l'adresse bus et ne doivent
pas être changés de place. Le tableau suivant montre les positions des cavaliers à la livraison.
Tableau 3-21 Position des cavaliers fixant les adresses de la carte d'entrée/sortie C-I/O-6
Cavalier A la livraison
X71 1-2 (H)
X72 2-3 (L)
X73 1-2 (H)
Les modules d'interface se trouvent sur la carte processeur C-CPU-2 ((1) dans la figure 3-1 et 3-2). La figure
suivante représente le layout de la carte ainsi que les emplacements pour les modules.
IMPORTANT :
• Un remplacement des modules d'interfaces n'est possible que sur les appareils pour montage encastré ou
en armoire.
Les appareils avec boîtier pour montage en saillie avec double rangée de bornes ne peuvent être modifiés
qu'en usine.
• Il est possible d'insérer uniquement des modules d'interfaces correspondant aux codes de références attri-
bués par l'usine à cet appareil (voir aussi l'annexe A.1.
Vous trouverez les numéros de commande des modules de remplacement dans l'annexe à la section A.1.
Le module d'interface Ethernet n'a pas de cavaliers. Pour son utilisation, aucune adaptation du matériel n'est
nécessaire.
Terminaison
Dans le cas d'interfaces à bus, il est nécessaire d'apporter une terminaison au niveau du bus de chaque ap-
pareil final, c'est-à-dire que des résistances de terminaison doivent être installées. Pour la 7UM62, cela con-
cerne les modèles équipés d'interfaces RS485 ou Profibus.
Les résistances de terminaison se trouvent sur les modules d'interface RS485 ou Profibus situés sur la carte
processeur C-CPU-2 ((1) sur les fig. 3-1 à 3-2) ou directement sur les circuits imprimés de la carte processeur
C-CPU-2 (voir au paragraphe „Carte processeur C-CPU-2“, tableau 3-2).
La figure 3-9 montre la disposition des modules sur le circuit imprimé de la carte C-CPU-2.
Le module pour la configuration de l'interface RS485 est représenté sur la fig. 3-10, celui avec la configuration
comme interface Profibus sur fig. 3-11.
A la livraison, les cavaliers sont placés de manière à ce que les résistances de terminaison soient déconnec-
tées. Les deux cavaliers d'un même module doivent toujours se trouver dans la même position.
Figure 3-10 Position des cavaliers pour la configuration en interface RS485 y compris les résistances de terminaison
Figure 3-11 Position des cavaliers pour la configuration des résistances de terminaison des interfaces Profibus (FMS
et DP) DNP3.0 et Modbus
Il est également possible d'installer des résistances de terminaison de manière externe (ex : au module de con-
nexion), comme représenté sur la fig. 3-4. Dans ce cas, les résistances de terminaison se trouvant sur les
modules de l'interface RS485 ou Profibus ou directement sur les circuits imprimés de la carte processeur C-
CPU-2 doivent être déconnectées.
Il est possible de transformer l'interface RS485 en une interface RS232 et vice versa, en changeant la position
de cavaliers.
Le réglage de la position pour l'alternative RS232 ou RS485 (voir figure 3-10) peuvent être également consul-
tés dans le tableau suivant.
Les cavaliers X5 à X10 doivent toujours être positionnés dans le même sens !
Sortie analogique
Le module d'interface sortie analogique AN20 (voir fig. 3-12) dispose de 2 canaux isolés galvaniquement dans
une plage de courant de 0 à 20 mA (unipolaire, max. 350 Ω).
L'emplacement sur la carte processeur C-CPU-2 est „B“ ou/et „D“ suivant le modèle commandé (voir fig. 3-9).
3.1.2.5 Réassemblage
3.1.3 Montage
Selon la version de l’appareil, la largeur du boîtier peut être de 1/2 ou 1/1 (largeur exprimée par rapport à un
boîtier 19 pouces de large). Sur les boîtiers de taille 1/2 (fig. 3-13), il existe 4 caches de coin et 4 trous de fixa-
tion, sur les boîtiers de taille 1/1 (fig. 3-14) 6 caches de coin et 6 trous de fixation.
• Retirer les 4 caches des coins du couvercle, pour le boîtier 1/1 retirer en plus les 2 caches du milieu en haut
et en bas. Ceci permet d'accéder aux 4 ou 6 trous percés dans l'éclisse de fixation.
• Enfoncer l'appareil dans la découpe du panneau de commande et le fixer avec les 4 ou 6 vis. Schémas di-
mensionnels voir section 4.38.
• Remettre les 4 ou 6 caches en place.
• Mettre une mise à la terre de protection et de fonctionnement solide de type basse impédance en place au
dos de l'appareil au moyen d'au moins une vis M4. La section du fil utilisé ici doit correspondre à la section
maximale connectée et être d'une épaisseur d'au moins 2,5 mm2.
• Procédez au raccordement des bornes enfichables ou des bornes filetées de la partie arrière de l'appareil
selon le plan des connexions. En cas de connecteurs à visser, si l'on utilise des cosses à fourches ou si l'on
effectue un branchement direct, il convient de visser les vis de manière à ce que les têtes de vis ne dépas-
sent pas du bord extérieur du module de connexion. En cas de cosses à anneau, centrer la cosse de
manière à ce que la vis passe au travers de l'anneau avant d'agripper le filetage de la prise. Respecter im-
pérativement les spécifications concernant la section maximale, les moments de vissage, les rayons de
courbure et les décharges de traction conformément à la description du système SIPROTEC 4.
Figure 3-13 Montage encastré d'un appareil (taille de boîtier 1/2) pour exemple
Figure 3-14 Montage encastré d'un appareil (taille de boîtier 1/1) pour exemple
Sur les boîtiers de largeur 1/2 (fig. 3-15), il y a 4 caches de coin et 4 trous de fixation, sur les boîtiers de largeur
1/ (fig. 3-16) 6 caches et 6 trous de fixation.
1
Deux supports de fixation sont nécessaires pour monter un appareil dans un châssis ou une armoire. Vous
trouverez les numéros de commande en annexe à la section A.1.
• Visser les deux supports de fixation dans le châssis à l’aide de 4 vis chacun, sans les serrer.
• Enlever les 4 caches aux coins de la face avant. Pour les boîtiers de taille 1/1, il est également nécessaire
de retirer les 2 caches situés au centre haut et au centre bas de la face avant. Les 4, voire 6 trous percés
dans la cornière de fixation sont ainsi accessibles.
• Fixer l'appareil aux supports au moyen des 4 ou 6 vis de fixation.
• Remettre les 4, voire 6 caches.
• Resserrer à fond les 8 vis des supports du châssis ou de l’armoire.
• Mettre une mise à la terre solide de basse impédance en place à l’arrière de l’appareil au moyen d’au moins
une vis M4. La section du fil utilisé ici doit correspondre à la section maximale connectée et être d’une épais-
seur d’au moins 2,5 mm2.
• Procéder au raccordement des bornes enfichables ou des bornes à visser de la partie arrière de l’appareil
selon le schéma de raccordement. Dans le cas de raccords à vis, il convient de serrer la vis de telle manière
que sa tête se retrouve au même niveau que l’arête extérieure du module de connexion avant d’introduire
le fil et ce aussi bien en utilisant des buselures qu’en raccordant une extrémité libre. En cas de cosse à
anneau, celle-ci doit être centrée de manière à ce que la vis passe au travers de l’anneau avant d’agripper
le filetage de la prise. Respectez impérativement les spécifications concernant la section maximale, les
moments de vissage, les rayons de courbure et les décharges de traction conformément à la description du
système SIPROTEC 4/1/.
Figure 3-15 Montage d'un appareil (taille de boîtier 1/2) dans un châssis ou une armoire pour exemple
Figure 3-16 Montage d'un appareil (taille de boîtier 1/1) dans un châssis ou une armoire pour exemple
Les tableaux des sections suivantes montrent l'affectation des broches des différentes interfaces série de l'ap-
pareil ainsi que celle de l'interface de synchronisation temporelle et de l'interface Ethernet de l'appareil. Pour
la position des connexions, voir les figures suivantes.
Interface de commande
Si le câble de raccordement recommandé est utilisé (numéro de commande, voir l'annexe A.1), la liaison phy-
sique correcte entre l'appareil SIPROTEC 4 et le PC ou l'ordinateur portable est automatiquement établie.
Pour les modèles avec interface série connectée à un système de contrôle/commande, il est indispensable de
vérifier la bonne transmission des données. Il est important de procéder au contrôle visuel de l'affectation des
canaux d'émission et de réception. Pour les interfaces RS232 et à fibres optiques, chaque liaison est assignée
à un sens de transmission. C'est pourquoi l’émission d'un appareil doit être connectée sur la réception de
l'autre appareil, et inversement.
La désignation des connexions des câbles de transmission de données est conforme aux normes DIN 66020
et ISO 2110 :
• TxD = Emission de données
• RxD = Réception de données
• RTS = Demande d’émission
• CTS = Autorisation d’émission
• GND = Terre de signal/masse
Le blindage des câbles doit être mis à la terre aux deux extrémités. Dans un environnement très fortement
exposé au rayonnement électromagnétique (CEM), il est possible de conduire la mise à la terre (GND) sépa-
rément, grâce à une paire de câbles blindés pour en améliorer la résistance aux perturbations.
Tableau 3-24 Attribution des connecteur subminiature D et RJ45 aux différentes interfaces
No.de Interface RS232 RS485 Profibus DP esclave, DNP3.0, Modbus Ethernet
broche de dialo- RS485 RS485
EN100
gue
1 Blindage (extrémités raccordées électriquement) Tx+
2 RxD RxD – – – Tx-
3 TxD TxD A/A’ (RxD/TxD-N) B/B’ (RxD/TxD-P) A Rx+
4 – – – CNTR-A (TTL) RTS (niveau TTL) –
5 GND GND C/C’ (GND) C/C’ (GND) GND1 –
6 – – – +5 V (peut être chargé VCC1 Rx-
à <100mA)
7 RTS RTS – 1) – – –
8 CTS CTS B/B’ (RxD/TxD-P) A/A’ (RxD/TxD-N) B –
9 – – – – – non disponible
1) La broche 7 peut également transporter le signal RTS à un niveau RS232 quand elle fonctionne en tant qu'interface
RS485. C'est pourquoi la broche 7 ne doit pas être connectée !
3.2.3 Terminaison
L'interface RS485 peut être reliée à un bus pour le mode semi-duplex avec les signaux A/A' et B/B' et le po-
tentiel relatif commun C/C' (GND). Il faut vérifier que les résistances de terminaison ne soient connectées que
sur le dernier appareil du bus et qu'elles ne le soient pas sur tous les autres appareils du bus. Les cavaliers
des résistances de terminaison se trouvent sur le module d'interface RS485 (voir la figure 3-10) ou PROFIBUS
RS485 (voir la figure 3-11). Les résistances de terminaison peuvent également être montées en externe (p. ex.
sur les connecteurs, voir la figure 3-4). Dans ce cas, les résistances de terminaison se trouvant sur le module
doivent être déconnectées.
Si le bus est étendu, il faut bien vérifier que les résistances de terminaison ne soient connectées que sur le
dernier appareil du bus et qu'elles ne le soient pas sur tous les autres.
Les deux valeurs analogiques sont émises en tant de courant via un connecteur subminiature D à 9 pôles. Les
sorties sont isolées galvaniquement.
Des signaux de synchronisation temporelle 5VDC, 12VDC ou 24VDC peuvent être traités si les raccordement
sont faits comme dans le tableaux ci-dessous.
1)
affecté, mais non utilisable
Les options de programmation (configuration) des entrées et sorties de l'interface de synchronisation d'horloge
des appareils pour montage en saillie sont représentés en annexe (figures A-22 et A-23).
AVERTISSEMENT
Rayonnement laser !
La transmission par fibres optiques est particulièrement insensible aux perturbations électromagnétiques et ga-
rantit dès lors une séparation galvanique de la liaison. Les connexions de transmission et de réception sont
représentées par les symboles pour l’émission et pour la réception.
L'interface à fibre optique est paramétrée par défaut en position de repos sur „Lumière éteinte“. Si vous désirez
modifier le réglage de position de repos, utilisez le logiciel de paramétrage DIGSI comme décrit dans le manuel
SIPROTEC 4.
Généralités
Par le contrôle de raccordements aux appareils, la justesse de l'intégration de la protection, par exemple en
armoire doit être contrôlée et garantie. Cela contient entre autres le contrôle du câblage et de la fonctionnalité
du jeu de caractères correspondant, le constat visuel du système de protection et un contrôle simplifié du bon
fonctionnement de l'appareil de protection.
Avant de mettre l'appareil sous tension pour la première fois, il est conseillé de le laisser dans son environne-
ment du fonctionnement définitif pendant au moins deux heures afin qu’il atteigne son équilibre thermique. On
réduit ainsi le taux d'humidité et les risques de condensation.
Remarque
En cas de sources redondantes la connexion-moins dans l'installation à tension continue entre le système 1 et
2 doit être stable, c'est-à-dire inséparablement pontée (sans mécanisme de couplage, pas de fusible). Le cas
échéant, le danger d'un doublage de tension au double défaut de terre subsiste .
Allumer l'automate pour la tension auxiliaire (alimentation protection), vérifier la polarité et l’amplitude de la
tension aux bornes de l'appareil ou aux modules de connexion.
Contrôle visuel
Contrôle de dégradation, qualité des connexions etc. de l'armoire et de l'appareil et mise en terre de l'appareil.
Contrôle secondaire
Le contrôle des fonctions de protection individuelles quant à l'exactitude des seuils de démarrage et des ca-
ractéristiques propres ne doit pas faire partie de ce contrôle. Contrairement aux protections électroniques ana-
logiques ou encore électro-mécaniques il n'est pas nécessaire d'effectuer ce contrôle de fonctionnement dans
le but de contrôler l'appareil, car cela est fait par le contrôle en usine. L'utilisation des fonctions de protection
ne doit servir que dans le but de contrôler le raccordement des appareils.
Le contrôle de plausibilité de la conversion analogique/numérique avec les valeurs de mesure est suffisante,
puisque le traitement suivant des grandeurs de mesure est faite de manière digitale et sont donc sans erreurs
fonctionnelles internes de l'appareil.
Pour des éventuels contrôles secondaires il est recommandé si possible d'utiliser si possible un dispositif de
contrôle triphasé avec courants et tensions (ex : Omicron CMC 56 pour un contrôle manuel et automatique).
Le déphasage entre courants et tensions devrait être constamment réglable.
La précision de mesure à atteindre dépend des données électriques des sources d'essai utilisées. La précision
des mesures spécifiée dans les Spécifications Techniques ne peut être attendue qu'en se tenant aux condi-
tions de référence selon VDE 0435/Partie 303 ou IEC 60 255 et en utilisant des instruments de mesure de pré-
cision.
Les contrôles peuvent être effectués avec les valeurs de réglage en cours ou les valeurs de défaut des para-
mètres.
Pendant les essais, la supervision de la symétrie peut réagir plus souvent avec des courants et tensions asy-
métriques. Ceci n'est pas sujet à problèmes, car l'état des valeurs de mesure stationnaires est contrôlé, celles
qui sont symétriques dans un fonctionnement normal; en cas de présence d'un défaut, ces surveillances ne
sont pas efficaces.
Remarque
Quand pendant des essais dynamiques les valeurs de mesure sont enclenchées de 0 ou réduites à 0, il faut
au moins que dans un autre circuit de mesures une haute valeur de mesure soit suffisante (en général une
tension) pour que la compensation de fréquence soit possible.
Les valeurs de mesure dans les conduites à la terre de courant et tension (ITT, UT) ne peuvent pas être adap-
tées à la fréquence d'échantillonnage. Une valeur de mesure suffisamment haute doit être présente dans au
moins un conducteur de phase afin de les vérifier.
Pour le test, il est recommandé d'utiliser un dispositif de contrôle avec 6 sorties de courant. Les explications
suivantes sont une aide si vous réalisez les essais avec moins de 6 sources de courant. Le courant d'essai
peut être injecté individuellement pour chaque enroulement, c'est à dire un défaut de transformateur alimenté
d’un seul côté est simulé par enroulement.
Le paramètre réglé pour I-DIFF> (adresse 2021) lors du réglage par défaut des paramètres est le seuil de
démarrage pour les essais tri- et biphasé. En cas d'un essai monophasé, le seuil de démarrage dépend du
traitement du courant homopolaire dans l'appareil :
Si le courant homopolaire est éliminé, le seuil de démarrage augmente suite à l'élimination du courant homo-
polaire de 1,5 fois la valeur réglée; ceci correspond aux raccordements traditionnels avec alimentation via les
transformateurs d'adaptation.
Si le courant homopolaire n'est pas éliminé (point étoile isolé), le courant de démarrage correspond à la valeur
réglée I-DIFF> même s'il s'agit d'un essai monophasé.
Le contrôle du seuil de démarrage est effectué en augmentant lentement le courant d'essai pour chaque en-
roulement au moyen du dispositif d'injection secondaire. Le déclenchement a lieu après avoir atteint le seuil de
démarrage converti. La retombée de l'ordre de déclenchement a lieu à une valeur située à environ 0,7 fois le
seuil de démarrage.
La méthode décrite ci-dessus permet de contrôler les seuils de démarrage pour l'alimentation d'un seuil côté.
Il est également possible de vérifier l'ensemble de la plage de la caractéristique. Comme les courants de dé-
clenchement et de stabilisation ne peuvent pas être injectés séparément (ils peuvent cependant être lus dans
les valeurs de mesure du test), il faut injecter un courant d'essai par chacun des deux enroulements.
Pour le test de paramètres réglés en usine, il faut prendre en compte que la valeur de réglage I-DIFF> se
rapporte au courant nominal du transformateur, c'est à dire au courant qui résulte en théorie celon la formule :
avec
En cas d'un essai mono- et biphasé, les seuils de démarrage peuvent en plus changer selon le couplage ma-
gnétique du transformateur à protéger; ceci correspond aux raccordements traditionnels avec alimentation via
les transformateurs d'adaptation. Le tableau 3-27 montre les changements par le facteur kCoupl en fonction du
couplage et le type de défaut en cas de transformateurs triphasés.
Afin de maintenir le seuil de démarrage, il faut donc multiplier la valeur de réglage I-DIFF> (adresse de pa-
ramètre 2021) par le facteur
Type de défaut Enroulement de référence Chiffre pair de couplage Chiffre impair de couplage
(haute tension) (0, 2, 4, 6, 8, 10) (1, 3, 5, 7, 9, 11)
triphasé 1 1 1
biphasé 1 1 √3/2 = 0,866
monophasé avec élimination I0 3/2 = 1,5 3/2 = 1,5 √3 = 1,73
monophasé sans élimination I0 1 1 √3 = 1,73
Le contrôle du seuil de démarrage est effectué en augmentant lentement le courant d'essai pour chaque en-
roulement au moyen du dispositif d'injection secondaire. Le déclenchement a lieu après avoir atteint le seuil de
démarrage converti.
Sous-tension 25 kV
Le courant d'enroulement nominal est ici pratiquement égal au courant nominal du transformateur; cela signifie
qu'au test tri- ou biphasé le seuil de démarrage correspond à la valeur de réglage IDIFF> de l'appareil (kCoupl
= 1 pour l'enroulement de référence), par rapport au courant nominal de l'appareil. Lors du test monophasé
avec élimination du courant homopolaire, il faut s'attendre à une valeur de 1,5 fois le seuil de démarrage.
Lors du test de cet enroulement, le seuil de démarrage (par rapport au courant nominal de l'appareil)
Câblage
L'important est d'au moins vérifier l'exactitude des câblages et l'assignation correcte de toutes les interfaces
de l'appareil. La „fonction de test pour le contrôle des entrées et sorties binaires“ décrite au paragraphe cor-
respondant vous aidera à remplir cette tâche.
Les entrées analogiques peuvent être contrôlées quant à leurs essais de plausibilité, comme décrites sous le
sous-titre „Contrôle secondaire“.
Pour le contrôle du bon fonctionnement des relais de protection, le contrôle de plausibilité des mesures du
courant au moyen d'un dispositif d'injection secondaire est suffisant, afin d'exclure d'éventuels domages dûs
au transport (voir également le paragraphe„Contrôle secondaire“ dans cette section).
Remarque
Lorsque la protection à minimum de tension de l'appareil est configurée et en marche, respecter les points sui-
vants : Par des techniques particulières, il est assuré que l'appareil ne réagisse pas immédiatement après l'al-
lumage de l'alimentation en tension auxiliaire pour cause de manque de tension. Mais aussitôt que le mode de
fonctionnement 1 (les grandeurs de mesure) est atteint, la réaction suit.
Après des contrôles avec affichage par diodes électroluminescentes, celles-ci doivent être réinitialisées, pour
que les informations ne soient livrées que par le contrôle effectué actuellement. Cela doit avoir lieu au moins
une fois, non seulement par la touche de remise à zéro se trouvant sur le panneau frontal de l'appareil, mais
par l'entrée binaire pour réinitialisation à distance (si affectée). Tenez compte du fait qu'il y a une réinitialisation
automatique aussi en cas de déclenchement d'un nouveau cas d'erreur et que de nouvelles infos peuvent dé-
pendre soit du déclenchement ou d'un ordre de déclenchement (paramètre 610 AFFICH. DEFAUTS).
Commutateur d'essai
Vérifiez les fonctions de tous les dispositifs d'essai (fiches, fusibles...) installés pour les besoins des essais se-
condaires et pour l’isolement de l'appareil. Soyez particulièrement vigilant lors du contrôle des dispositifs
d'essai qui sont placés dans les circuits des transformateurs de courant. Assurez-vous que ces dispositifs
court-circuitent les circuits secondaires des transformateurs de courant quand ils sont placés en position
d'essai „Test“.
Remarques générales
AVERTISSEMENT
Mise en garde contre les tensions dangereuses
Le non-respect des mesures de sécurité suivantes peut entraîner la mort, des blessures graves ou des dom-
mages matériels considérables.
Les opérations de contrôle ne peuvent être confiées qu'à des personnes dûment qualifiées, connaissant et res-
pectant les consignes de sécurité et les mesures de précaution.
Par cet essai de protection, la justesse du raccordement dans l'installation doit être contrôlée et assurée
La vérification du paramétrage de la protection (affectations et valeurs de réglage) suivant les besoins de l'ins-
tallation est ici une étape de contrôle importante.
Par le contrôle de raccordement sur toutes les interfaces de l'installation s'effectue la vérification du câblage
de l'armoire et de la fonctionalité corresondant au jeu de caractères, ainsi que la justesse du câblage entre le
transmetteur et/ou le transformateur et l'appareil de protection.
Remarque
En cas de sources redondantes la connexion-moins dans l'installation à tension continue entre le système 1 et
2 doit être stable, c'est-à-dire inséparablement pontée (sans mécanisme de couplage, pas de fusible). Le cas
échéant, le danger d'un doublage de tension au double défaut de terre subsiste .
ATTENTION
Faire attention lors de la mise en marche de l'appareil sans batterie sur un chargeur de batteries
Le non-respect des mesures suivantes peut engendrer des tensions élevées non-autorisées pouvant entraîner
la destruction de l'appareil.
Ne pas mettre l’appareil en marche sur un chargeur de batterie sans qu’une batterie ne soit raccordée. (Pour
connaître les valeurs limites, consultez les spécifications techniques).
Contrôle visuel
Pour la vérification du paramétrage de protection (affectations et valeurs de réglage) suivant les besoins de
l'installation, la réception des données techniques de chaque composant dans une installation primaire est né-
cessaire. Ce sont entre autres les données du générateur (ou moteur), du transformateur et du convertisseur.
En cas de divergences avec les données de planification, les valeurs de réglage de protection doivent être cor-
rigées en ce sens.
Entrées analogiques
Le contrôle des circuits de transformateur de tension et de courant contient les points suivants :
• Réception des données techniques
• Contrôle visuel des transformateurs entre autres contrôle d'éventuelles dégradations, de la position de
montage et des connexions
• Contrôler la mise à terre du transformateur, en particulier la connexion du triangle ouvert juste dans une
seule phase
• Contrôle du câblage suivant le schéma de connexion
• Vérification des courts-circuiteurs des connecteurs des circuits de courant
– Contrôler les seuils de démarrage - si possible - avec une tension continue variable
• Contrôler les circuits de déclenchement à partir du relais de commande via les circuits de déclenchement
aux composants divers (disjoncteurs de puissance, excitation, fermeture instantanée, dispositif de commu-
tation etc...)
• Contrôler le traitement des signalisations via les relais de signalisations par les câbles de signalisations au
contrôle-commande par l'excitation des contacts de signalisations de la protection et par le contrôle des
textes dans le contrôle-commande
• Contrôler le circuit de commande issu du relais sortie via les câblages de contrôle aux disjoncteurs de puis-
sance et aux sectionneurs etc.
• Contrôler les signaux des entrées binaires via les lignes de signalisation jusqu'à l'appareil de protection en
actionnant les contacts externes
Comme pour la protection à minimum de tension, la protection d'impédance, la protection de perte de synchro-
nisme et la protection de surintensité temporisée dépendante et indépendante influencée par la tension, le
blocage automatique de ces fonctions en cas de déclenchement du disjoncteur de protection pour transforma-
teurs de tension est de grande importance, celle-ci doit être vérifée également au contrôle des circuits de ten-
sion. Coupez le disjoncteur de protection pour transformateurs de tension.
Vérifier dans les signalisations spontanées que le déclenchement du disjoncteur a été remarqué (Message
„>Décl. IP Ulign“ „VEN“). Cela suppose que le contact auxiliaire du disjoncteur de protection soit branché
et configuré en rapport.
Remettez le disjoncteur en marche : Les messages ci-dessus apparaissent dans les informations de service
en tant que „partant“, c'est à dire avec la remarque „PART“ (ex : „>Décl. IP Ulign“ „PART“).
Remarque
Un blocage par les entrées binaires a lieu par la protection de surintensité à temps constant avec maintenance
d'un minimum de tension „>Verr.I>+U<“ (1950).
Si l’une de ces signalisations n’apparaît pas, vérifiez les raccordements de l’information entre le disjoncteur et
l’appareil de protection ainsi que la configuration des entrées binaires de ce dernier.
Si la remarque „VEN“ et „PART“ sont inversées, le mode de contact (ouverture ou fermeture) doit être contrôlé
et corrigé.
AVERTISSEMENT
Mise en garde contre les tensions dangereuses lors de l'utilisation d'appareils électriques
Le non-respect des mesures de sécurité suivantes peut entraîner la mort, des blessures graves ou des dom-
mages matériels considérables :
Les interventions sur cet appareil ne doivent être confiées qu'à un personnel qualifié, connaissant les prescrip-
tions de sécurité et les mesures de précaution applicables ainsi que les avertissements du présent manuel.
L'appareil doit être mis à la terre du poste (sous-station) avant que toute autre connexion ne soit réalisée.
Des tensions dangereuses peuvent être présentes dans toutes les parties du circuit reliées à la tension d’ali-
mentation et aux grandeurs de mesure ou d'essai.
Même après avoir débranché la tension d'alimentation, des tensions dangereuses peuvent subsister dans l'ap-
pareil (énergie des condensateurs).
Après avoir déclenché la tension auxiliaire, attendre un minimum de 10 secondes avant de réalimenter l’appa-
reil. Cette attente permet de stabiliser les conditions initiales avant que l'appareil ne soit réalimenté.
Les valeurs limites indiquées dans les « Spécifications techniques » ne doivent pas être dépassées, ni pendant
un essai, ni pendant la mise en service.
Lors de contrôles avec des dispositifs d’essai secondaires, s'assurer qu'aucune autre grandeur de mesure
n'est appliquée et que les ordres de déclenchement et - le cas échéant - d’enclenchement des disjoncteurs
sont interrompus, sauf indication contraire.
DANGER
Tensions dangereuses en cas de rupture des circuits secondaires de transformateurs de courant
Le non-respect de la mesure de sécurité suivante peut entraîner la mort, des blessures graves ou des dom-
mages matériels considérables.
Court-circuiter les circuits secondaires des transformateurs de courant avant d'interrompre les connexions de
courant à l’appareil !
Certaines manœuvres sont à effectuer pour la mise en service. Les essais décrits ci-dessous ne sont autorisés
que s'ils peuvent être mis en œuvre en toute sécurité. Ils ne sont donc pas considérés comme des contrôles
d’exploitation.
AVERTISSEMENT
Mise en garde contre les dangers émanant d'essais primaires mal effectués
Le non-respect des mesures de sécurité suivantes peut entraîner la mort, des blessures graves ou des dom-
mages matériels considérables.
Les essais primaires ne peuvent être exécutés que par des personnes qualifiées, connaissant la mise en
service de systèmes de protection, l'exploitation de l'installation et les règles et prescriptions de sécurité
(manœuvre, mise à la terre, etc.).
Lorsque le mode de test est activé, les messages envoyés par un appareil SIPROTEC 4 vers le système
central sont marqués d'un bit de test supplémentaire. Ce bit permet au système central d'identifier le message
comme résultant d'essais et non d’un défaut réel ou d’un événement réel affectant le système électrique. En
outre il est possible en activant le verrouillage de transmission de faire en sorte que pendant le mode de
test, aucune signalisation ne soit transmise via l'interface système.
Dans le manuel de description du système du SIPROTEC 4 /1/, vous trouverez comment activer ou désactiver
le mode de test et le verrouillage de la transmission. Lorsque le logiciel DIGSI est utilisé pour piloter l'appareil,
il doit se trouver dans le mode d'exploitation en ligne pour pouvoir accéder aux fonctionnalités de test.
Remarques préliminaires
Lorsque l'appareil dispose d'une interface système et que celle-ci est raccordée au système de contrôle-com-
mande centralisé, il est possible de vérifier si les informations sont transmises de manière correcte en utilisant
le logiciel DIGSI. N'utilisez cependant jamais cette possibilité de contrôle pendant le fonctionnement „„à
chaud““ de l'appareil.
DANGER
Danger résultant de l'activation des éléments (ex : disjoncteur de puissance, sectionneur) par la fonc-
tion de test
Le non-respect de la mesure de sécurité suivante peut entraîner la mort, des blessures graves ou des dom-
mages matériels considérables.
C’est la raison pour laquelle il ne faut tester les organes manœuvrables (ex : les disjoncteurs, les sectionneurs)
qu’au cours de la mise en service et jamais „à chaud“ au moyen d’une émission ou réception de signalisations
via l’interface système au moyen du mode de test.
Remarque
À l'issue du mode de test, l'appareil exécute une routine de redémarrage. Toutes les mémoires tampon de si-
gnalisation sont effacées. Le cas échéant, lire et mémoriser auparavant, à l'aide de DIGSI, les données enre-
gistrées dans ces mémoires tampon.
L'interface peut être testée à l’aide du programme DIGSI lorsque celui-ci se trouve en mode en ligne :
• Ouvrir le répertoire Online (en ligne) par un double-clic ; les fonctions de commande de l’appareil s’affichent
à l’écran.
• Cliquer sur Test ; les options fonctionnelles possibles apparaissent sur la partie droite de l’écran.
• Double-cliquer sur Génération de messages dans la liste d’objets. La boîte de dialogue Génération de
messages s’affiche (voir figure suivante).
Les textes écran de toutes les signalisations affectées à l’interface système dans la matrice sont visualisés
dans la colonne Message. Il est possible de définir une valeur pour les messages à tester dans la colonne Etat
Cible. Selon le type de signalisation, différents champs de saisie sont proposés (ex : „Message arrive“ /
„Message part“). La valeur désirée peut être sélectionnée de la liste déroulante en double-cliquant sur l'un
de ces champs.
Figure 3-19 Test d'interface par la boîte de dialogue : Génération de signalisations – Exemple
Lors de la première activation d'un bouton dans la colonne, Action, le logiciel vous demande d'introduire le
mot de passe No 6 (pour les menus d'essai matériels). Une fois le mot de passe saisi correctement, les signa-
lisations peuvent être émises individuellement. Cliquer sur le bouton Envoyer de la ligne correspondante. Le
message correspondant est lancé et peut être lu aussi bien dans le carnet de bord des événements de l'appa-
reil SIPROTEC 4 que dans la centrale de commande du poste.
Tant que la boîte de dialogue est ouverte, d'autres essais d'émission de signalisation peuvent être effectués.
Pour toutes les informations qui sont transmises vers le système de contrôle-commande centralisé, testez
l’Etat Cible proposé dans la liste :
• Assurez-vous que les commandes éventuellement initiées par les tests peuvent être exécutées sans le
moindre risque (voir ci-dessus, sous DANGER !).
• Au regard de la fonction à vérifier, cliquez sur Envoyer et vérifiez si l'information correspondante parvient à
la centrale et indique l'effet attendu. Les informations devant être normalement transmises via des entrées
binaires (premier caractère „>“) seront également transmises à la centrale au cours de cette procédure. La
fonctionnalité des entrées binaires en tant que telle sera contrôlée séparément.
Fin de l’opération
Pour clôturer le test de l'interface système, cliquez sur Fermer. La boîte de dialogue est fermée, l'appareil lance
une routine de réinitialisation mémoire durant laquelle il n’est, pour un court instant, pas opérationnel.
Remarques préliminaires
Les entrées et sorties binaires ainsi que les diodes luminescentes (LED) d'un appareil SIPROTEC 4 peuvent
être contrôlées individuellement et précisément au moyen de DIGSI. Ce dispositif peut, par exemple, être
utilisé lors de la mise en service pour contrôler le bon câblage de l'installation. N'utilisez cependant jamais cette
possibilité de contrôle pendant le fonctionnement „„à chaud““ de l'appareil.
DANGER
Danger résultant de l'activation des éléments (ex : disjoncteur de puissance, sectionneur) par la fonc-
tion de test
Le non-respect de la mesure de sécurité suivante peut entraîner la mort, des blessures graves ou des dom-
mages matériels considérables.
C’est la raison pour laquelle il ne faut tester les organes manœuvrables (ex : les disjoncteurs, les sectionneurs)
qu’au cours de la mise en service et jamais „à chaud“ au moyen d’une émission ou réception de signalisations
via l’interface système au moyen du mode de test.
Remarque
Une fois les essais de matériel terminés, l'appareil exécute une séquence de redémarrage complète (réinitia-
lisation). Toutes les mémoires tampon de signalisation sont effacées. Le cas échéant, lire et mémoriser aupa-
ravant, à l'aide de DIGSI, les données enregistrées dans ces mémoires tampon.
La boîte de dialogue est subdivisée en trois groupes : EB pour entrées binaires, SB pour sorties binaires et
LED pour diodes électroluminescentes. Chacun de ces groupes est associé à un icône correspondant à
gauche. En double-cliquant sur ces icônes, vous pouvez afficher ou masquer sur l'écran les informations par-
ticulières associées au groupe en question.
Les états actuels des composants du matériel sont représentés dans la colonne Etat réel. L’état est représenté
de manière symbolique. Les états physiques réels des entrées binaires et des sorties binaires sont représentés
par les symboles de contacts ouverts ou fermés, ceux des diodes électroluminescentes par le symbole d'une
LED éteinte ou allumée.
L’autre état possible d’un équipement est indiqué dans la colonne Consigne. L'affichage est effectué en texte
long.
La colonne située à l’extrême droite indique les commandes ou les messages qui sont effectivement affectés
au composant du matériel correspondant.
Pour modifier le mode de fonctionnement d'un composant du matériel, cliquez sur l'icône correspondant dans
la colonne Consigne.
Le mot de passe n° 6 est demandé avant l'exécution de la première modification du mode de fonctionnement
(si activé lors de la configuration). La modification du mode de fonctionnement est effectuée après l'entrée du
mot de passe correct. Des changements d’état supplémentaires restent possibles tant que la boîte de dialogue
est ouverte.
Il est possible d'exciter chaque relais de sortie individuellement et de vérifier ainsi le câblage entre les relais de
sortie de l’appareil 7UM62 et l’installation sans devoir générer les signalisations qui leur sont affectées. Dès
que le premier changement d'état a été opéré pour un relais de sortie quelconque, tous les relais de sortie sont
déconnectés des fonctions de protection de l’appareil et ne peuvent plus être actionnés que par la fonction de
test des composants matériels. Ceci signifie qu'une commande arrivant d'une fonction de contrôle ou du
panneau de commande ne sera pas effectué par le relais en question.
Pour contrôler le câblage entre l’installation et les entrées binaires de l’appareil 7UM62, vous devez déclencher
sur l'équipement la cause d'un enclenchement et en lire l'effet sur l'appareil même.
Ouvrez de nouveau la boîte de dialogue Tester entrées et sorties de l’appareil de manière à pouvoir visua-
liser l’état physique de chaque entrée binaire. A ce stade, l’entrée d’un mot de passe n’est pas encore néces-
saire.
Si l'effet de l’entrée binaire doit être vérifié sans exécuter de manœuvres dans le poste, il est possible d’activer
chaque entrée binaire via la fonction de test du matériel. Dès que vous avez initié le premier changement de
mode de fonctionnement pour une entrée binaire quelconque et que vous avez entré le mot de passe n° 6,
toutes les entrées binaires sont déconnectées côté appareil et ne peuvent plus être commandées que par la
fonction de test du matériel.
Les LED peuvent être contrôlées de la même façon que les autres composants d'entrée/sortie. Dès que vous
avez initié le premier changement de mode de fonctionnement pour une diode quelconque, toutes les LED sont
déconnectées de leur fonctionnalité côté appareil et ne peuvent plus être commandées que par la fonction de
test du matériel. Ceci implique qu’aucune LED ne peut plus être activée par une source interne comme par
exemple par une fonction de protection ou par la touche de réinitialisation des LEDs.
Actualisation de l’affichage
Lors de l'ouverture de la boîte de dialogue Tester entrées et sorties de l’appareil, les modes actuels de fonc-
tionnement des éléments du matériel sont lus et affichés.
Fin de l’opération
Pour clôturer le test des composants matériels, cliquez sur Fermer. La boîte de dialogue se ferme. Tous les
composants du matériel sont ainsi remis dans l'état de fonctionnement prévu pour les conditions d'utilisation
de l'équipement, l'appareil se met alors brièvement hors service pendant l'exécution de la routine de réinitiali-
sation.
Généralités
Si l'appareil dispose d'une protection contre les défaillances de disjoncteur et que celle-ci est utilisée, il faut en
contrôler le bon fonctionnement dans la pratique sur l'installation.
Le contrôle le plus important a effectuer consiste à vérifier la distribution correcte des ordres de déclenchement
vers les autres disjoncteurs du jeu de barres (disjoncteurs adjacents) en cas de refus du disjoncteur local.
Les disjoncteurs adjacents sont ceux des départs qui doivent être déclenchés de manière à assurer l'élimina-
tion du courant de défaut en cas de défaillance du disjoncteur local. Ce sont donc ceux disjoncteurs de puis-
sance par lesquels le départ avec le court-circuit est alimenté.
L'identification des départs adjacents dépend largement de la topologie du jeu de barres et de ses possibilités
d'états. C'est la raison pour laquelle il est généralement impossible de définir une procédure universelle de test
de cette fonction.
Les appareils SIPROTEC 7UM62 peuvent être équipés 2 sorties analogiques maximum. Si des sorties analo-
giques sont disponibles et utilisées, il faut contrôler leur effet sur l'appareil.
Etant donné que différentes valeurs de mesure ou différents résultats peuvent être émis, le contrôle dépend
du type de valeur. Ces valeurs doivent être créées (ex : à l'aide du dispositif d'injection secondaire).
Logique CFC
Etant donné que l’appareil dispose de fonctions à définir par l’utilisateur, en particulier les logiques CFC, les
fonctions et les relations élaborées doivent être également testées.
Il est naturellement impossible de donner une procédure générale. Il convient plutôt de connaître et de tester
la programmation de ces fonctions ainsi que les résultats attendus. Tenir particulièrement compte d’éventuel-
les conditions de verrouillage des organes de manœuvre (disjoncteurs, sectionneurs, sectionneurs de terre),
les tester auparavant.
Si vous voulez, vous pouvez vérifier la protection à la masse rotor à l'arrêt de la machine. Dans ce cas, l'ac-
coupleur doit cependant être alimenté par une tension alternative externe. Celle-ci peut se situer entre 100 V
et 125 V ou être de 230 V (voir aussi le schéma des connexions à la section 2.34).
Réglez la protection masse rotor (Adresse 6001 MASSE ROTOR) sur Bloc. relais.
Dans les machines à activation sur redresseur tournant (voir la figure de gauche suivante), un court-circuit
saturé sera créé entre les deux bagues collectrices de mesure losrque les balais de test sont installés, et ce
par des bagues collectrices (voir la figure de droite suivante) entre une bague collectrice et la terre pour les
machines avec une excitation. L'appareil mesure alors comme impédance de terre uniquement la réactance
de l'appareil accoupleur et la résistance de la brosse, le cas échéant en montage en série à une résistance de
protection pour les condensateurs de couplage et à une résistance de limitation du courant pour un couplage
inductif-capacitif.
Ces valeurs et l'angle de déphasage de cette résistance complexe peuvent être lus dans les valeurs de défaut
à terre :
Rtot = x.xx kΩ
Xtot = y.yy kΩ
ϕZtot = z.z°
Rtot correspond à la résistance en série (brosses plus résistance de protection et de limitation) et Xtot de la réac-
tance de couplage. Au cas où la valeur zéro serait indiquée pour Rtot ainsi que pour Xtot, les pôles de connexion
de URE ou IRE seraient inversés. Il faut changer la polarité d'une des grandeurs de mesure et répéter ensuite
la mesure.
correspondent aux valeurs de mesure citées ci-dessus. Eloigner les ponts des courts-circuits à la terre.
Il faut maintenant simuler un défaut terre comme décrit plus haut au moyen d'une résistance qui ait la grandeur
de la résistance de signalisation (ALARME RT, Adresse 6002, 10 kΩ à la livraison). La résistance de terre
calculée par l'appareil peut être lue comme Rterre dans les valeurs de défaut à terre. En cas d'écarts considé-
rables entre la résistance de terre réelle et la résistance de terre indiquée, il est possible de modifier la valeur
de correction angulaire réglée par défaut IRE PHI I RT à l'adresse 6009 pour essayer d'obtenir une meilleure
concordance des valeurs. Cette correction de l'erreur angulaire n'a d'effet que sur la fonction de protection
masse rotor.
Il faut maintenant simuler un défaut terre comme décrit plus haut au moyen d'une résistance d'env. 90% de la
résistance de déclenchement (DECL RT, Adresse 6003, 2 kΩ à la livraison). La protection masse rotor lance
une signalisation de démarrage et après écoulement de 6005 T DECL RT (0,5 s à la livraison) une signalisa-
tion de déclenchement (LED 1 et relais de sortie 2, à chaque fois ordre de déclenchement sur signalisation
groupée).
Dans les machines avec une excitation sur bagues collectrices, le dernier essai peut être répété sur l'autre
bague collectrice.
Relevez les brosses de mesure ou coupez le circuit de mesure. Après une temporisation d'env. 5 s, la signa-
lisation „Perturb.DTR“ (non configurée par le réglage à l'usine) est émise. Refermez le circuit de mesure.
Si le message „Perturb.DTR“ apparaît bien que le circuit de mesure soit fermé, cela signifie que la capacité
rotor-terre est inférieure à 0,15 µF. La surveillance du circuit de mesure n'est dans ce cas pas possible; la si-
gnalisation „Perturb.DTR“ ne peut dans ce cas pas être affectée à une sortie binaire et doit être désactivée
(paramètre 5106 ITT< = 0).
Vérifiez finalement que toutes les mesures provisoires qui avaient été prises pour permettre les contrôles
doivent être enlevées et la configuration initiale doit être rétablie :
• Le cavalier de mise à la terre ou la résistance a été enlevé(e),
• Les circuits de mesure sont fermés,
• L'accoupleur est raccordé à la tension alternative d'alimentation prévue, (voir aussi le schéma des con-
nexions à la section 2.34).
Le contrôle du fonctionnement lorsque la machine est en service sera effectué plus tard, comme décrit à la
section Contrôle de la protection à la masse rotor en service.
Réglez la protection masse rotor (adresse 6101 M. ROTOR 1-3Hz) sur Bloc. relais.
Pendant l'exploitation sans défaut, les valeurs de service suivantes (voir le tableau 3-28) peuvent être lues et
analysées dans l'appareil de protection. Les valeurs de service sont stockées dans les valeurs de défaut à terre
(dans DIGSI au volet„Valeur de défaut à terre“).
Montez ensuite les résistances de défaut associées aux seuils d'alarme et de déclenchement et lisez la valeur
de service Rterre. Les deux valeurs mesurées définissent les seuils à régler pour l'échelon d'alarme (adresse
6102 ALARME RT) et de l'échelon de déclenchement (adresse 6103 DECL RT).
Pour terminer, vérifiez les seuils d'alarme et de déclenchement. La résistance de contrôle se situe à env. 90 %
du seuil réglé. Dans les machines avec une excitation sur bagues collectrices, le contrôle peut être effectué
sur les deux bagues collectrices.
Supprimez la résistance de défaut terre et relevez ensuite les brosses de mesure ou coupez le circuit de
mesure. Après une temporisation d'env. 10 s, la signalisation „DTR ouvert“ (non configurée par le réglage
à l'usine) est émise. Refermez le circuit de mesure.
Si vous effectuez un contrôle automatique avec une résistance de contrôle, il faut également vérifier ce méca-
nisme. Pour cela, montez la résistance de contrôle sur l'autre bague collectrice contre terre et activez le con-
trôle au moyen de l'entrée binaire („>Test DTR“).
Contrôlez ensuite les signalisations émises lors des quatre étapes à effectuer.
Désactivez le contrôle automatique et contrôlez à nouveau la valeur de service Rterre. La valeur 999,9 kΩ doit
être affichée.
L'alimentation en tension alternative du 7XT71 est à nouveau coupée. L'appareil de protection émet au bout
d'un laps de temps d'env. 5 s le message „Déf.M.ROT 1-3Hz“ (non configuré par le réglage à l'usine).
Afin d'éviter toute influence sur le circuit de mesure par la machine en service, avant tout par l'excitation, il est
recommandé d'effectuer un contrôle de fonctionnement supplémentaire.
La protection masse stator 100 % peut être contrôlée à l'arrêt de la machine, car le principe appliqué pour
mesurer la résistance de terre n'est pas fonction du fait si la machine est à l'arrêt, tourne ou est excitée. Ce-
pendant, le générateur 20 Hz 7XT33 doit selon le projet être alimenté en tension continue ou par une source
de tension externe (3 x 100 V, 50/60 Hz) (voir aussi le schéma des connexions à la section 2.31).
Réglez la protection masse rotor 100 % (adresse 5301 MASSE STAT 100%) sur Bloc. relais.
Les paramètres de réglage suivants doivent à la première mise en service être réglés sur les valeurs réglées
par défaut :
5311 Rch-PARALLELE = ∞ Ω
Les grandeurs de mesure UMST et IMST acheminées vers l'appareil peuvent maintenant être lues dans les
valeurs de défaut à terre (dans DIGSI au volet valeurs de défaut terre) :
„U20 =“ xx.x V
„I20 =“ xx.x mA
Il faut tenir compte du fait que les valeurs de mesure U MST et I MST sont des valeurs efficaces et ne corres-
pondent aux grandeurs 20 Hz (U20 et I20) que lorsque le générateur est à l'arrêt. La tension mesurable subit
l'influence de la résistance de charge RCh, de la résistance 20 Hz de la bande passante (RBP env. 8 Ω), du di-
viseur de tension (TDiv.tension i.a. 5/2) et finalement aussi de l'alimentation en tension 20 Hz (UGénérateur 20 Hz env.
25 V). La valeur peut être estimée comme suit :
Le courant de circulation IMST est déterminé par la capacité de terre du stator et prend des valeurs très basses.
L'appareil calcule de ces valeurs la résistance de terre RMST du côté de l'équipement de protection. La résis-
tance de terre primaire RMST p du côté machine résulte de la valeur secondaire multipliée par le facteur de con-
version des données du poste 1 (adresse 275 FACTEUR R M/S). Les deux valeurs de résistance avec l'angle
de déphasage entre la tension et le courant de 20 Hz (ϕMST = ϕU - ϕI) peuvent être lues dans les valeurs de
service :
„Rstat =“ xxxx Ω
„ϕ M.ST.=“ xx.x°
DANGER
Des tensions dangereuses peuvent également exister sur le générateur lorsqu'il est à l'arrêt à cause de la mise
sous tension externe à 20 Hz de l'enroulement du stator.
Le non-respect des mesures suivantes entraîne la mort, des blessures graves ou des dégâts matériels consi-
dérables, car 1% à 3% de la tension nominale primaire du générateur à protéger peuvent être présents.
L'alimentation par tension externe 20 Hz de l'enroulement du stator doit être déconnectée avant d'effectuer des
travaux sur un générateur à l'arrêt.
Remarque
Les réglages doivent exclusivement être effectués avec des valeurs secondaires. Si, après la conversion de
secondaire en primaire, vous constatez que le facteur de conversion théorique n'est pas vraiment correct, il
faut adapter le paramètre FACTEUR R M/S selon le résultat des mesures (quant aux formules de conversion,
voir la section 2.31.2).
Si la signalisation „Manque de tension 20 Hz“, à prélever sur le générateur 20 Hz 7XT33, est acheminée à l'une
des entrées binaires et que celle-ci est routée à une entrée binaire, contrairement au réglage à la livraison, il
est possible de vérifier ce message.
Si on active la fonction de blocage de la protection de la masse stator à 100% via une entrée binaire, il est
recommandé d'en vérifier l'effet.
Remarque
Si vous souhaitez, lors d'effectuer des contrôles de routine, contrôler également la bande passante 7XT34, il
faut, à l'arrêt de la machine, court-circuiter le transformateur de mise à la terre ou de point neutre sur le côté
secondaire et mettre ensuite en service le générateur 20 Hz. La valeur de service I MST doit être multipliée
par le rapport de transformation du transformateur pour faibles courants (ex : 400 A/ 5 A). Le courant de circu-
lation doit être supérieur à 3 A. Si le courant est nettement inférieur à cette valeur, la résonance de fréquence
de la bande passante a changé. Le fait de connecter ou de déconnecter des capacités permet d'atteindre une
meilleure adaptation (voir aussi les instructions de service 7XT33, n° de commande C53000-B1174-C129).
Pour terminer, éloignez le court-circuit et vérifiez la séparation correcte au moyen de la valeur de service U
MST.
Préparation
Réglez la protection de tension continue/ de courant continu (adresse 7201 TENSION/COUR.CC) sur Bloc.
relais.
Selon le domaine d'application, il est maintenant possible de modifier la tension de l'installation correspondante
à l'aide des conditions souhaitées et de vérifier la réponse du 7UM62. Si la tension dépasse ou tombe en
dessous (selon la sélection à l'adresse 7203) de la tension limite (adresse 7204), la signalisation „Exc. U=“
(non configuré par le réglage à l'usine) et après T U/Icc = (adresse 7206) la signalisation „Décl. U=“ (non
configuré par le réglage à l'usine) sont émises.
La protection de tension continue doit ensuite être activée (adresse 7201 TENSION/COUR.CC = En) ou – si
elle n'est pas utilisée – désactivée (TENSION/COUR.CC = Hors).
Au cas où des essais véritables d’enclenchement et de déclenchement d'équipements primaires n'auraient pas
été effectués au cours des tests de matériels décrits plus haut, faire enclencher et déclencher tous les équipe-
ments primaires à partir de la commande intégrée de l'appareil. Ce faisant, le retour d’informations relatives
aux positions du matériel primaire à travers les entrées binaires doit être lu sur l'appareil et comparé à la posi-
tion réelle. Sur les appareils disposant d'un écran graphique, ceci est facilement possible en regardant le sy-
noptique de contrôle.
La manière de procéder aux enclenchements et aux déclenchements est décrite dans le manuel de description
du système SIPROTEC 4. Assurez-vous que l'autorité de commutation correspond à la source qui sera utilisée
pour produire les ordres de commande. En ce qui concerne les modes de commande, il est possible de choisir
entre les modes de commande verrouillée ou non verrouillée. Notez que le mode de commande non verrouillée
présente des risques pour la sécurité.
Si l'appareil est connecté via l'interface système à une centrale de commande, il faut également effectuer des
essais d'enclenchement et de déclenchement à partir de la centrale de commande. Vérifiez que l'autorité de
commande corresponde toujours à la source d'activation utilisée.
Remarques générales
AVERTISSEMENT
Attention ! Tensions dangereuses pendant le fonctionnement d'appareils électriques !
Le non-respect de la mesure de sécurité suivante peut entraîner la mort, des blessures graves ou des dom-
mages matériels considérables.
Seul le personnel qualifié est autorisé à travailler sur cet appareil. Ce personnel devra avoir été familiarisé avec
les prescriptions de sécurité correspondantes, ainsi qu'avec les mesures de sécurité et les avertissements con-
tenus dans ce manuel.
Pour la mise en service, certaines manœuvres doivent être effectuées. Les essais décrits ci-dessous ne sont
autorisés que si ils peuvent être mis en oeuvre en toute sécurité. Ils ne sont ni adaptés ni conçus pour les con-
trôles opérationnels.
AVERTISSEMENT
Mise en garde contre les dangers émanant d'essais primaires mal effectués
Le non-respect des mesures de sécurité suivantes peut entraîner la mort, des blessures graves ou des dom-
mages matériels considérables.
Les essais primaires ne peuvent être exécutés que par des personnes qualifiées, connaissant la mise en
service de systèmes de protection, l'exploitation de l'installation et les règles et prescriptions de sécurité
(manœuvre, mise à la terre, etc.).
Règles de sécurité
Le respect des règles de sécurité (par ex. VDE 105, VBG4) est strictement obligatoire.
DANGER
Tensions dangereuses à l'interruption des circuits secondaires des transformateurs de courant
Le non-respect de la mesure de sécurité suivante peut entraîner la mort, des blessures graves ou des dom-
mages matériels considérables.
Court-circuiter les circuits secondaires des transformateurs de courant avant d'interrompre les connexions de
courant à l’appareil !
L’utilisation de commutateurs (fiches) d’essai qui court-circuitent automatiquement les circuits des transforma-
teurs de courant est suffisante pour autant qu’ils soient placés en mode „essais“ et que la fonction de court-
circuitage ait été préalablement testée.
Tous les équipements d'essai secondaire sont à évacuer, les grandeurs de mesures à connecter. Les prépa-
ratifs de fonctionnement doivent être finies. Les essais primaires sont effectués avec le générateur.
Séquence de programme
Les remarques suivantes sont mises dans cet ordre. Pour que les fonctions de protection ne s'influencent pas
l'une l'autre, elles doivent être toutes désactivées (à la livraison). Lors des essais primaires, elles seront alors
activées l'une après l'autre. Si une fonction de protection n'est pas utilisée, elle doit être configurée en tant que
non disponible (voir section 2.4.2). Elle ne sera donc pas considérée dans le 7UM62.
L'activation d'une fonction de protection configurée en tant que disponible peut être effectuée de deux ma-
nières. Se référer aux adresses de réglage indiquées dans les sections correspondantes.
• Fonction de protection bloc. Relais: La fonction de protection travaille, lance également des messages
(y compris des messages de déclenchement) et produit des valeurs de mesure. Mais les commandes de
déclenchement sont bloquées et ne seront pas conduites à la matrice de déclenchement.
• Fonction de protection en marche: La fonction de protection travaille et produit des messages. La com-
mande de déclenchement va au relais de déclenchement, qui est configuré pour la fonction de protection.
Si la fonction de protection n'est configurée à aucun relais de déclenchement, il ne s'ensuit aucun déclen-
chement.
Préparation
Compensation de fréquence
L'appareil dispose d'une compensation de fréquence intégrée; ainsi, les fonctions de protection sont toujours
traitées avec les algorithmes adaptés à la fréquence réelle. Ceci explique la grande largeur de la plage de fré-
quence et la faible influence de la fréquence. Mais cela suppose aussi qu'avant l'exécution d'un essai dynami-
que des grandeurs de mesure doivent être présentes pour que la compensation de la fréquence puisse fonc-
tionner. Si une grandeur de mesure est reconnectée à partir de 0 sans qu'il y ait au préalable une autre
grandeur de mesure, il y a alors une temporisation supplémentaire d'environ 120 ms, car l'appareil doit déter-
miner la fréquence de la grandeur d'essai. Toutefois, sans grandeur de mesure, il est impossible d'obtenir un
signal de sortie. Bien sûr, une commande de déclenchement lancée une fois est maintenue pendant toute la
durée minimale paramétrée de (T DECL. MIN) (voir aussi la section 2.5).
Etat à la livraison
A la livraison de l'appareil, toutes les fonctions de protection sont d'abord désactivées. Ceci a l'avantage que
chaque fonction peut être vérifiée sans influencer les autres fonctions. Pour les essais et la mise en service,
les fonctions nécessaires doivent être activées.
Aux essais de mise en service avec la machine, la plage de travail des fonctions de protection selon la section
4) ainsi que la présence d'une grandeur de mesure en hauteur suffisante doivent être prises en compte. Au
cas où le contrôle a lieu avec des seuils de démarrage réduits, il peut y avoir des divergences apparentes entre
les valeurs de réglage et de démarrage (ex : échelon d'alarme par déséquilibre de charge ou protection défaut
terre), quand la fonction de protection est encore bloquée à cause de grandeurs de mesure trop petites,
puisque l'état de fonctionnement 1 n'est pas encore atteint.
Comme une vérification des valeurs de démarrage avec la machine n'a de toute manière pas lieu, cet effet ne
sera pas gênant pendant la mise en service.
Le 7UM62 dispose d'un outil d'aide à la mise en service avec navigation sur web qui donne de l'aide à la mise
en service et aux contrôles réguliers. Celui-ci permet une lecture confortable de l'ensemble des messages et
mesures. Les résultats des contrôles peuvent être visualisés par des diagrammes de vecteurs et des caracté-
ristiques sélectionnées.
Si vous souhaitez travailler avec l'„outil IBS“, tenez également compte des aides associées à l'„outil IBS“. Sur
Internet (www.siprotec.de), vous trouverez le moniteur Web sous la zone de téléchargement Download Area
→ Programmes.
L’adresse IP nécessaire pour le navigateur dépend de l’interface à laquelle le PC est raccordé. Les adresses
IP suivantes sont préréglées :
• Raccordement à l'interface utilisateur avant :
– Adresse IP 141.141.255.160 pour 7UM62 V4.0 à V4.1
De plus amples informations sur la modification de l'adresse IP sont contenues dans le manuel de description
du SIPROTEC 4 /1/ à la section „Régler les paramètres d'interface pour l'appareil SIPROTEC 4“.
Les représentations suivantes vous donnent une idée des possibilités de modification.
La figure suivante montre les vecteurs de courants de passage. Les courants définis comme positifs en direc-
tion de l'objet à protéger provoquent le déphasage des courants de phase de 180°. Les montants des valeurs
sont identiques et le champ tournant est du même sens. Le raccordement du courant sur les côtés 1 et 2 est
alors correct. Une représentation comparable existe également pour les vecteurs de tension et de courant du
côté 2.
Pour le contrôle de la protection différentielle, il faut inscrire les courants différentiels et de stabilisation sur la
caractéristique. La caractéristique représentée est le résultat des valeurs de réglage de la protection différen-
tielle. La figure 3-24 montre la simulation d'un cas de charge, tandis qu'un courant différentiel est visible dans
la figure L3.
Généralités
Le contrôle des circuits des courants avec la machine a lieu afin de garantir la justesse des circuits des trans-
formateurs de courant selon le type de câblage, la polarité, les séquences de phases, le rapport du transfor-
mateur etc... - et non pas pour contrôler chaque fonction de protection dans l'appareil de protection.
Préparation
Connecter la protection des déséquilibres de charge (adresse 1701) et de surcharge (adresse 1601) au
Bloc. relais. Montez un pont de court-circuit tripolaire, apte à conduire le courant nominal (ex : sectionneur
mis à la terre) du côté des bornes de la machine pour un système primaire sans tension et mis à la terre.
DANGER
N'exécuter des mesures primaires que sur des parties de l'installation mises hors tension et mises à la terre
quand la machine est à l'arrêt !
Ayant finies les préparations, le contrôle de tous les circuits du transformateur de courant (protection, mesure,
comptage) peut suivre avec des rémanences.
Conseil d'essai
Le contrôle de tous les circuits des transformateurs de courant a lieu ensuite avec 20 % maximum du courant
nominal du transformateur. Normalement, des essais avec des courants de générateur de plus de 20 % ne
sont pas nécessaires pour la protection numérique. Pour la réception de la caractéristique du court-circuit, il
peut toutefois être nécessaire d'utiliser le générateur avec un courant nominal à la mise en service.
Valeurs mesurées
Les courants peuvent être lus sur l'écran frontal ou les interfaces de service grâce au PC dans le menu de
mesures et comparés avec les grandeurs de mesures réelles. En cas de divergences importantes, les con-
nexions aux transformateurs de courant ne sont pas correctes.
Le champ tournant doit correspondre à la séquence de phases paramétrée (adresse 271 sous Données
poste (1)), sinon le message „Déf. chmpTrnt“ est lancé. Ensuite, l'affectation des phases des grandeurs
de mesure est à vérifier, voire à corriger. La composante symétrique inverse I2 des courants peut être lue dans
les valeurs de mesure. Elle doit s'approcher de 0%. Si ce n'est pas le cas, il y a inversion des connexions des
transformateurs de courant :
Si la charge déséquilibrée est d'environ 1/3 des courants de phase, alors les courants circulent dans un seul
ou seulement dans deux phases.
Si la charge déséquilibrée est d'environ 2/3 des courants de phase, alors un transformateur de courant est mal
polarisé.
Si la charge déséquilibrée est presque aussi grande que les courants de phase, alors deux phases sont in-
terverties.
Mesurer l'impédance
Réglez la protection d'impédance (adresse 3301) sur PROT. IMPEDANCE = Bloc. relais.
Montez un pont de court-circuit tripolaire, apte à conduire le courant nominal (ex : sectionneur mis à la terre)
derrière le transformateur en bloc pour un système primaire sans tension et mis à la terre.
DANGER
N'exécuter des mesures primaires que sur des parties de l'installation mises hors tension et mises à la terre
quand la machine est à l'arrêt !
Conseil d'essai
Pour les contrôles de connexion des transformateurs et des valeurs de service, l'essai avec environ 20 % du
courant nominal du générateur est suffisant. Avec une tension de court-circuit relativement faible du transfor-
mateur, des valeurs de tension très basses apparaissent. Dans ce cas, il est nécessaire d'augmenter légère-
ment le courant du générateur. Pour la mesure quantitative de la protection d'impédance uniquement (quand,
par exemple le uK du transformateur doit être évalué) il est nécessaire de faire un essai avec le courant nominal
du générateur.
L'appareil de protection calcule l'impédance entre l'emplacement d'un jeu de transformateurs de tension et la
localisation du court-circuit à partir des courants et des tensions; l'impédance sera déterminée en grande partie
par l'impédance de transformateur. Réactance et résistance sont lisibles dans les valeurs de mesure. L'appa-
reil de protection considère tout seul le courant nominal de l’équipement 1 ou 5 A. Dans ce cas, il en résulte
l'impédance suivante du transformateur :
avec
avec
En cas de grandes différences ou de signes erronés les transformateurs de tension ne sont pas connectés cor-
rectement.
Après avoir éteint et désactivé le générateur ainsi que retiré les connecteurs de court-circuit, les essais de
court-circuit sont finis. Des essais supplémentaires pour la protection de déséquilibre, protection de su-
rintensité temporisée, protection de surcharge, protection d'impédance et la protection de perte de
synchronisme ne sont pas nécessaires.
La protection de surintensité temporisée et la protection d'impédance vont être mises en alerte (adresse 1201:
Prot. maxI I> = En ou adresse 1401 MAX I TPS INV = En, adresse 3301: PROT. IMPEDANCE = En) et
fonctionnent dès lors comme protection de court-circuit pour tous les autres essais. Si utilisée, l'adresse 1301
MaxI I>> = En, la protection de surcharge (adresse 1601: PROT. SURCHARGE = En), la protection de désé-
quilibre (adresse 1701: DESEQUILIBRE I2 = En) et la protection de perte de synchronisme (adresse 3501:
PERTE SYNCHRON. = En) peuvent être activées. Sinon, elles seront commutées sur Hors.
Préparation
Assurez-vous de nouveau avant les tests primaires effectifs que l'objet protégé configuré correspond à l'objet
effectif, que l'adaptation des montants est correcte compte tenu du courant nominal de l'objet protégé et des
transformateurs de courant primaires et que la correction des groupes de commutation est également correcte.
Réglez la protection différentielle (adresse 2001) sur Bloc. relais ou coupez les ordres de déclenchement.
Pour les transformateurs de puissance et machines asynchrones, il convient de réaliser de préférence un essai
basse tension, pour lequel l’équipement à protéger entièrement isolé du réseau est alimenté en courant par
une source d’essai basse tension (figure 3-25). Le courant de test est généré par la source de test symétrique
via un pont de court-circuit pouvant tenir le courant de test, monté à l’extérieur de la zone de protection.
Pour les transformateurs élévateurs et machines synchrones, les essais sont réalisés pendant la circulation
des courants avec la machine servant elle-même de source de courant de test (figure 3-26). Le courant de test
est généré par un pont de court-circuitage monté en dehors de la zone de protection et alimenté temporaire-
ment par un courant nominal du générateur. Si c'est le cas, il faut vérifier après le démarrage de la machine,
mais lorsqu'elle n'est pas encore excitée, qu'aucun circuit de transformateur de courant est ouvert ou court-
circuité. Sélectionnez pour cela les valeurs de service et demander l'un après l'autre l'ensemble des courants
de service. Bien que les courants et la précision de mesure soient toujours très bas, les défauts mentionnés
ci-dessus peuvent normalement être détectés.
Pour les essais de mise en service, un passage de courant d'au moins 2% du courant nominal de l’appareil est
nécessaire.
Figure 3-25 Test d'injection de courant avec source de courant à basse tension
Avec les valeurs de service mises à disposition par l’appareil 7UM62, une mise en service rapide est possible
sans avoir besoin d'appareils externes. L’indexation des courants mesurés se déroule comme suit :
Le symbole de la valeur mesurée I est suivi du repère de phase (L), puis de l’indice du côté (ex : enroulement
de transformateur), par exemple :
Mesure de valeur
Comparer les courants affichés par l’appareil sous Mesures → Secondaires → Valeurs de service secon-
daire avec les courants de passage réels:
IL1S1 =
IL2S1 =
IL3S1 =
IL1S2 =
IL2S2 =
IL3S2 =
Si des écarts apparaissent qui ne peuvent s’expliquer par les tolérances de mesure, il y a une erreur de con-
nexion ou une erreur dans le montage de test :
• Couper l’objet à protéger (ou arrêter le générateur) et mettre à la terre,
• Contrôler et corriger les connexions et le montage de test,
• Répéter la mesure et contrôler à nouveau les valeurs mesurées.
Mesure de l'angle
Si les différents courants sont vraisemblables, il s'ensuit l'interrogation des rapports de déphasage des cou-
rants entre eux (ϕIL1S1, ϕIL2S1, ϕIL3S1, ϕIL1S2, ϕIL2S2, ϕIL3S2). Les déphasages sont indiqués par
rapport à la phase L1 du côté 1.
Contrôlez les angles indiqués par l'appareil sous Valeurs de mesure → Secondaire → Valeurs de phase
pour le côté 1. Tous les angles se rapportent à IL1S1.
Pour un champ tournant droit, les résultats suivants approximatifs doivent apparaître:
ϕL1S1 = 0°
ϕL2S1 = 240°
ϕL3S1 = 120°
Si les angles ne correspondent pas, il y a des erreurs de polarité pour un ou plusieurs courants du côté 1.
• Couper l’objet à protéger (ou arrêter le générateur) et mettre à la terre,
• Contrôler et corriger les connexions et le montage de test,
• Répéter la mesure et contrôler à nouveau les valeurs mesurées.
Contrôlez les angles indiqués par l'appareil sous Valeurs de mesure → Secondaires → Valeurs de phase
pour le côté 2. Tous les angles se rapportent à IL1S1. Si les angles ne correspondent pas, il y a des erreurs
de polarité pour un ou plusieurs courants du côté 2 et il faut procéder comme décrit plus haut pour le côté 1.
Si le raccordement est correct, les angles des courants entre les deux côtés de l'objet à protéger sont définis
de manière à ce qu'un courant de la même phase des deux points de mesure produit un déphasage de 180°.
Exception : la protection différentielle transversale. Pour cette protection les courants des conducteurs corres-
pondants doivent être de même phase.
Les angles théoriques sont en fonction de l'équipement à protéger – pour les transformateurs – en fonction du
couplage. Ils figurent dans le tableau 3-29 pour un champ tournant droit.
Les angles indiqués prennent en compte la polarité des connexions des transformateurs de courant ainsi que
de la polarité paramétrée. Lorsque tous les trois angles diffèrent de 180° de la valeur théorique, la polarité d’un
jeu de transformateurs est incorrecte.
Cette erreur peut être supprimée en vérifiant et éventuellement corrigeant les paramètres d’installation corres-
pondants :
1) Les angles sont valables si le côté haute tension est défini comme côté 1. Sinon, la valeur valable est 360° moins l'angle
donné
Pour clôturer les tests symétriques, les valeurs de mesure différentielle et de stabilisation sont vérifiées. Même
si la majeure partie des erreurs de connexion a dû apparaître lors des tests symétriques effectués jusqu’à pré-
sent, des erreurs de conversion et de définition des couplages magnétiques ne peuvent néanmoins pas être
exclues.
Les valeurs calculées peuvent être lues dans les mesures d'exploitation. Les courants différentiels et de stabi-
lisation se rapportent au courant nominal de l’équipement à protéger. Ceci doit être pris en compte lorsqu’ils
sont comparés aux courants de test.
Lorsque des courants différentiels significatifs apparaissent, les paramètres suivants doivent être contrôlés :
Adresses 241, 249 et 202 (adaptation angle 1), 243, 249 et 211 (adaptation et couplage enroulement 2);
Le contrôle du courant symétrique est alors achevé. Couper la source de test et l’objet à protéger (ou arrêter
le générateur) et mettre à la terre, ôter le montage de test.
La protection différentielle est à activer (adresse 2001: PROT. DIFF. = En) et fonctionne dès lors comme
protection de court-circuit pour tous les autres essais.
Préparation
Le test primaire permet de vérifier le racordement correct de l'installation, avant tout du transformateur de cou-
rant. Avant de procéder aux tests primaires, vérifiez que la configuration de l'objet à protéger correspond à
l'objet à protéger réel. Il faut pour cela vérifier les valeurs de réglage lors de la configuration de la fonction de
protection, des données du poste 1 ainsi que de la fonction de protection elle-même.
Avant de commencer les essais, réglez la protection différentielle de courant de terre (adresse 2101 DIFF-
TERRE) sur Bloc. relais ou coupez les ordres de déclenchement.
Les essais primaires dans des blocs centrales sont effectués avec le générateur même. Une source d'essai
basse tension est utilisée pour les transformateurs.
Avant ces vérifications effectuez un contrôle visuel des connexions correctes des transformateurs de courant.
Remarque
Lors du fonctionnement en court-circuit (court-circuit triphasé), vérifiez que les trois transformateurs de courant
(côté 1 ou côté 2 – en fonction de l'application dans la protection différentielle de terre) sont de la même cons-
truction pour être utilisés dans la protection différentielle de terre. Pour cela, lisez les pourcentages des valeurs
de mesure 3I0-1 et 3I0-2 (dans DIGSI onglet valeurs de la protection différentielle). Si les transformateurs
sont bien équilibrés, les valeurs doivent être égales à zéro. Les valeurs divergentes de zéro doivent être prises
en compte lors de la configuration de la protection.
Le test doit être effectué en complément de la circulation du courant. La protection doit dans ce cas être réglée
sur la valeur la plus sensible. La libération de tension homopolaire doit être bloquée (adresse 2103 DIFT
LIBER. U0> = 0).
Pour le test, une phase doit être mise à la terre et le générateur doit être mis en route (voir la figure suivante).
Veillez à ce que le courant d'essai ne dépasse pas le courant de composante inverse admissible. Si celui-ci
est situé par exemple à I2adm. = 10 % IN,G, le courant d'essai doit rester inférieur à 30 % IN,G. Sinon, le courant
sera déterminé par la mise à la terre du point neutre à basse impédance. 10 % du courant du générateur sont
suffisant pour effectuer le test.
Pour déterminer le défaut externe, lisez les pourcentages des valeurs de service (dans l'appareil : Valeurs de
mesure → I-Diff, I-Stab) :
3I0-2 Courant homopolaire calculé du côté 2 ou courant de terre mesuré ITT2 (en
fonction de la configuration)
Les deux courants homopolaires 3I0-1 et 3I0-2 doivent être identiques et correspondre au courant d'alimen-
tation. Le courant différentiel I0-Diff est presqu'égal à zéro. Le courant de stabilisation I0-Stab correspond
au double du courant de circulation. Si les courants différentiels et de stabilisation sont identiques, les pôles
sont inversés sur un transformateur de courant. Des divergences minimales sont causées par des erreurs du
transformateur.
En cas de divergences, on suppose la présence d'erreurs de raccordement. Si c'est le cas, il faut modifier le
câblage ou changer dans les données du poste 1 l'affectation des points neutres des transformateurs de
courant de phase ou de terre ITT2. En ce qui concerne les transformateurs de courant de phase, veillez à ce
qu'ils soient utilisés par les autres fonctions de protection, par exemple protection différentielle). Vérifiez les
conséquences à prendre en compte. Si la protection différentielle du courant a déjà été vérifiée et que les trans-
formateurs des côtés 1 et 2 sont utilisés pour la protection différentielle de courant de terre, les défaut men-
tionnés ci-dessus ne sont pas présents. En cas d'utilisation de l'entrée ITT2, l'inversion des raccords est tout à
fait possible. Il faut vérifier le raccordement ou l'affectation du point neutre dans les données du poste 1 (adres-
se 214 COTE TERRE ITT2). Conformément au préréglage, la borne 7 doit être affectée à l'objet à protéger.
En cas de divergences dans les valeurs de mesure, il y a probablement une mauvaise conversion des gran-
deurs de mesure. Vérifiez à cet effet les paramètres de l'objet à protéger et des transformateurs dans les
données du poste 1. Conformément au préréglage, la borne 7 doit être affectée à l'objet à protéger.
En cas de divergences dans les valeurs de mesure, il y a probablement une mauvaise conversion des gran-
deurs de mesure. Vérifiez à cet effet les paramètres de l'objet à protéger et des transformateurs dans les
données du poste 1.
Si une protection différentielle de courant de terre est utilisée pour le transformateur, un test de comparaison
en résulte (voir la figure suivante). La valeur de mesure 3I0-1 est affectée au côté 1 et 3I0-2 au courant de
terre ITT2. Le procédé d'essai est comparable à celui décrit ci-dessus. Lors de l'essai, veillez à ce que le courant
de déséquilibre admissible en permanence ne soit pas dépassé sur le côté du générateur. En cas d'un
montage en étoile/triangle un défaut monophasé représente un défaut biphasé sur le côté générateur.
Les mesures sont toujours réalisées sur le côté où le point neutre est mis à la terre. Pour les transformateurs,
un enroulement en triangle doit être présent (enroulement d ou équipotentiel). La connexion ne faisant pas
partie du test reste ouverte, étant donné que l’enroulement en triangle assure une fermeture à basse impédan-
ce du circuit de courant neutre.
Le montage de test varie en fonction du cas d’application. Les figures 3-29 à 3-32 exposent des exemples
schématiques du montage de test. La figure 3-29 montre un schéma de protection de générateur.
DANGER
N'exécuter des mesures primaires que sur des parties de l'installation mises hors tension et mises à la terre !
Les parties de l’installation hors tension peuvent encore présenter un danger mortel par effet capacitif avec
d’autres parties de l’installation !
Figure 3-30 Mesures de courant homopolaire sur un transformateur étoile/étoile avec enroulement de com-
pensation
Figure 3-32 Mesures de courant homopolaire du côté de l'enroulement en triangle avec point neutre séparé
Pour les essais, un courant homopolaire d’une valeur égale à 2% au moins du courant nominal de l’appareil
est nécessaire pour chaque phase, c.-à-d. un courant de test de 6% au moins.
Réglez à nouveau la protection sur la valeur de sensiblité maximale et désactivez la libération de tension ho-
mopolaire.
• Enclencher le courant de test
• Mesure de valeur avec courant de test enclenché
Lisez dans l'appareil sous : Valeurs de mesure → I-Diff, I-Stab les grandeurs de mesure :
Les deux courants homopolaires 3I0-1 et 3I0-2 doivent être identiques et correspondre au courant d'alimen-
tation. Le courant différentiel I0-Diff est presque zéro. Le courant de stabilisation I0-Stab correspond au
double du courant de circulation. Si les courants différentiels et de stabilisation sont identiques, les pôles sont
inversés sur un transformateur de courant. Des divergences minimales sont causées par des erreurs du trans-
formateur.
Le contrôle des transformateurs des courants de phase du côté affecté révèle que les valeurs de mesure (ap-
pareil: Valeurs de mesure → Valeurs de service secondaires) par phase correspondent à un 1/3 du courant
homopolaire alimenté. Le déphasage dans les trois phases est identique à cause du courant homopolaire.
En cas de divergences, on suppose la présence d'erreurs de raccordement (voir le paragraphe „Test primaire
avec générateur“)
• Couper la source de test et l’équipement à protéger
• Contrôler et corriger les connexions et le montage de test
• Répéter la mesure
Si la libération de tension homopolaire est utilisée, il faut la vérifier également lors du contrôle de la protection
masse stator. Si un défaut de terre est présent, le message 5841 „Lib.DIFT p. U0>“ doit apparaître. Lors
du test, il faut veiller à ce que la tension homopolaire soit calculée à partir des trois tensions de phase et con-
vertie sur le côté secondaire en la tension composée (correspondant à √3 U0). On obtient ainsi la même valeur
qu'avec un enroulement en triangle ouver.
Si les mesures décrites ci-dessus ont réussi et que les courants des phases mesurés sont vraisemblables, on
peut supposer que la mesure des courants fonctionne correctement. Il suffit de vérifier la valeur de réglage cor-
respondante de la protection (adresse 2102 = DIFT I> BLOCAGE).
Afin de vérifier le seuil de démarrage, il faut imprégner du courant au moyen d'un dispositif de contrôle secon-
daire (les transformateurs de courant ne doivent pas être déconnectés).
• Pour terminer les contrôles, couper de nouveau la source de test et l’équipement à protéger (ou arrêter le
générateur).
• Si des paramètres ont été modifiés pour pouvoir procéder aux tests, les remettre aux valeurs de service.
• Après avoir terminé les contrôles de la protection de défaut terre, activer la protection différentielle de
courant de terre.
Généralités
Le contrôle des circuits des tensions avec la machine a lieu pour garantir la justesse des circuits des transfor-
mateurs de tension selon le type de câblage, polarité, séquence de phases, rapport du transformateur etc... -
pas pour contrôler chaque fonction de protection dans l'appareil de protection.
Pendant le contrôle des circuits des tensions, l'attention devra être particulièrement portée aux enroulements
en triangle ouvert, car la mise à la terre de cet enroulement ne doit être qu'une mise à la terre monophasée.
Préparation
Régler la fonction de protection de surtension d'à peu près 110% de la tension nominale du générateur avec
déclenchement sur démarrage.
Réglez la protection fréquencemétrique (adresse 4201) et protection de surexcitation (adresse 4301) sur
Bloc. relais.
Constatez déjà en état non-excité avec l'aide des tensions de rémanence que tous les ponts de court-circuitage
sont éloignés.
Conseil d'essai
Le contrôle de tous les circuits des transformateurs de tension (protection, mesure, comptage) a lieu avec au
moins 30% de la tension nominale du transformateur . Les essais avec des tensions de générateurs de plus
de 30% de la tension nominale ne sont nécessaires que pour la réception caractéristique à vide.
Le contrôle de la surveillance des circuits de mesure pour la protection défaut terre du rotor (voir plus bas) peut
avoir lieu à l'essai des circuits de tensions ou après la synchronisation.
Amplitudes
Lire les tensions des trois conducteurs dans les valeurs de service et comparer avec les tensions réelles. La
tension de la composante directe U1 doit correspondre environ aux valeurs de tension indiquées pour les ten-
sions phase-terre. En cas de divergences importantes, les connexions des transformateurs de tension ne sont
pas correctes.
Le champ tournant doit correspondre à la séquence des phases paramétrée (adresse 271 SUCCESS. PHASES
sous Données poste (1)), sinon le message „Déf. chmpTrnt“ apparaît. Ensuite, l'affectation des
phases des grandeurs de mesure est à vérifier, voire à corriger. En cas de grandes divergences, les circuits
du transformateur de tension sont à contrôler, à corriger et les tests à répéter. Une autre possibilité consiste à
effectuer le contrôle à l'aide de la valeur de mesure composante directe U1 des tensions : Si U1 ≠ UL-T, alors il
y a une erreur de raccordement.
Si on applique la détection de défaut à la terre comme protection masse rotor, la surveillance des circuits de
mesure peut être contrôlée avec l'augmentation de tension :
• Démarrer la machine et activer à la tension nominale. Le cas échéant, appliquer les balais de test. Par l'ap-
pareil additionnel 7XR61 le circuit du rotor sera mis sous tension à la terre. Là, le courant à terre circulant
ITT pourra être lu dans les valeurs de défaut à terre sur l'appareil de protection. La valeur obtenue corres-
pond au courant parasite capacitif circulant pendant l'exploitation sans fautes.
• La valeur de réglage ITT< (adresse 5106) doit être réglée environ à la moitié de ce courant parasite capa-
citif. En outre, il faut contrôler que la valeur de réglage Itt> (adresse 5102) doit être au moins le double
du courant parasite mesuré et la valeur de réglage corrigée en conséquence.
Fréquence
Le contrôle de la fonctionnalité de protection de fréquence s'effectue par le test de plausibilité entre la vitesse
de rotation actuelle et la valeur de mesure affichée.
Surexcitation
Le contrôle de la fonctionalité de protection de surrexcitation s'effectue par le test de plausibilité entre l'excita-
tion actuelle et la valeur de mesure affichée :
Après l'arrêt du générateur, les tests de tensions sont achevés. Les fonctions de protection de tension et de
fréquence nécessaires sont activées (adresse 4001: MIN U = En ou Hors, adresse 4101: MAX U = En ou
Hors, adresse 4201: FREQUENCE f<> = En ou Hors, adresse 4301: SUREXCITATION = En ou Hors). Des
fonctions partielles peuvent être désactivées par un réglage adéquat (ex : Fréquence f* réglée comme fNom).
Généralités
Le processus de contrôle de la protection masse stator dépend essentiellement du fait que la machine est con-
nectée comme bloc moteur/transformateur ou comme raccordement de jeu de barres au réseau. Dans les deux
cas, il faut contrôler l'exactitude des fonctions ainsi que le domaine de protection.
Pour contrôler le domaine de protection et prouver le cas échéant la suppression des interférences parasitaires
de la résistance de charge, il est nécessaire de faire un test une fois avec un court-circuit à terre à la borne du
générateur (par exemple avec 20% de la tension nominale du générateur) et une fois avec un court-circuit à
terre dans le réseau.
Couplage en bloc
En cas d'un court-circuit externe (côté haute tension) une tension parasite est conduite par la capacité de cou-
plage CK du transformateur-élévateur, qui produit une tension de déplacement à côté de la machine. Pour que
celle-ci ne soit pas interprétée par la protection comme un court-circuit, elle sera réduite par une résistance de
charge adéquate RB à une valeur, qui correspond environ à la moitié du seuil de tension U0 > (adresse 5002).
D'un autre côté, le courant de court-circuit produit par la résistance de charge dans la borne de la machine ne
doit pas dépasser si possible, 10 A.
Comme la réactance de la capacité de couplage est bien plus grande que la valeur convertie de la résistance
de charge RB', on peut mettre UC ≈ UNO/√3 (voir aussi le diagramme vectoriel en figure 3-34), bien que UNO/√3
corresponde à la tension de décalage avec un déplacement complet du point neutre de la tension du réseau.
Il s'exprime comme suit :
il en résulte
Avec le diviseur de tension RT (500 V/100 V), celui-ci correspond à une tension de décalage à l'entrée de l'ap-
pareil de :
La valeur de démarrage U0 > pour la tension de décalage doit être au moins le double de celle de la tension
parasite.
Exemple :
Comme valeur de réglage dans l'adresse 5002 pour U0 > il y a 10 V de réglé, ce qui correspond à un domaine
de protection de 90 % (voir aussi la figure suivante).
Remarque
Par l'application d'un transformateur de point neutre on doit choisir ü au lieu de ü/3 pour le rapport de transfor-
mation des tensions. Comme celle-ci ne dispose que d'un enroulement, le résultat est identique.
Réglez la protection masse stator MASSE STATOR (adresse 5001) sur Bloc. relais. Dans le cas où la dé-
tection sensible des défauts à la terre soit appliquée comme protection masse stator, alors il faut régler aussi
celle-ci sur l'adresse 5101 sur Bloc. relais.
Mettre un pont monopolaire de court-circuit à la terre dans le circuit des bornes de la machine avec le système
primaire sans tension et mis à la terre.
DANGER
N'exécuter des mesures primaires que sur des parties de l'installation mises hors tension et mises à la terre
quand la machine est à l'arrêt !
Au cas où d'autres transformateurs de tension avec triangles ouverts existent, la tension UT doit également être
mesurée.
Exemple :
Valeur de mesure UT = 10 V
Valeur de réglage U0> = 10 V
Domaine de protection S = 90 %
Lire dans la mémoire de perturbations le message „U Terre Lx“ „Lx“ peut afficher le conducteur avec les
défauts à la terre, tant qu'il y a des tensions aux entrées de tension de l'appareil.
Mettre un pont monopolaire de court-circuit à la terre sur le côté de haute tension du transformateur-élévateur
avec le système primaire sans tension et mis à la terre.
DANGER
N'exécuter des mesures primaires que sur des parties de l'installation mises hors tension et mises à la terre
quand la machine est à l'arrêt !
ATTENTION
Eventuellement, mise à la terre du point neutre au transformateur avec mise à la terre simultanée sur le côté
de haute-tension pendant l'inspection !
La non observation de la mesure de sécurité suivante peut avoir pour conséquence de légères blessures ou
des dommages matériels.
Une éventuelle mise à la terre du point neutre au transformateur doit être interrompue pour l'inspection.
Lire dans les valeurs mesures : UT. Cette valeur sera extrapolée sur la tension nominale de la machine (cf.
exemple en figure 3-35). La valeur de mesure de défaut calculée doit correspondre au maximum à la moitié du
seuil de mise en route U0 > (adresse 5002) pour atteindre le niveau de sécurité voulu.
Arrêter et désactiver la machine. Eloigner les ponts des courts-circuits à la terre.
Au cas où le point neutre du côté de haute-tension du transformateur-élévateur doit être mis à la terre,
alors reconstituer le point neutre.
Activer de facto la protection masse stator : adresse 5001 MASSE STATOR = En. Si nécessaire activer de facto
la détection de défaut terre sensible, au cas où celle-ci devrait être appliquée comme protection masse stator
: adresse 5101 TERRE SENS. ITT = En.
Contrôler d'abord le processus correct et les données du dispositif de charge : Séquence temporelle, limite de
temps, etc. ainsi que les données du dispositif : Transformateur de mise à la terre, valeur de la résistance des
charges (branchement)
Régler la protection masse stator (adresse 5001) sur Bloc. relais. Dans le cas où la détection sensible
des défauts à la terre soit appliquée comme protection masse stator, alors il faut régler aussi celle-ci sur l'adres-
se 5101 sur Bloc. relais.
Avec le système primaire sans tension et mis à la terre, mettre un pont monopolaire de court-circuit à la terre
entre les bornes de la machine et les transformateurs tore homopolaire (cf. figure suivante).
DANGER
N'exécuter des mesures primaires que sur des parties de l'installation mises hors tension et mises à la terre
quand la machine est à l'arrêt !
Par cette inspection, un tel état de connexion doit être établi, pendant laquelle le dispositif de charge doit être
relié de manière galvanique avec le générateur. Si l'installation ne le permet pas, les conseils situés en marge
„Test directionnel sans dispositif de charge“ à la page suivante sont à observer.
Démarrer la machine et l'activer lentement jusqu'à ce que la protection masse stator réagisse : Message
„Excit. U0>“ (non configuré par le réglage à l'usine). Le message „Excit. I0>“ doit apparaître simulta-
nément (non configuré par le réglage à l'usine).
Lire les valeurs de mesure UT et ITT2. Quand tout est bien connecté, cette valeur de mesure en Volt est égale
au pourcentage de la tension des bornes de la machine en rapport à la tension nominale de la machine; si
nécessaire observez la tension nominale primaire différente du transformateur de mise à la terre, ou du trans-
formateur de tension. Cette valeur correspond en outre à la valeur de réglage U0 > à l'adresse 5002.
La valeur de mesure ITT2 doit correspondre environ à la valeur de réglage 3I0 > à l'adresse 5003 ou être
légèrement au-dessus, pour ne pas diminuer le domaine de protection par une réaction ultérieure, qui est dé-
terminé par la valeur de réglage U0 >.
Exemple :
Valeur de mesure UT = 10 V
Valeur de réglage U0> = 10 V
Domaine de protection S = 90 %
En regard de la détermination directionnelle des défauts à la terre, les connexions et polarités correctes des
tensions et des courants doivent être contrôlées. La machine sera excitée avec une tension correspondant à
la tension de décalage supérieure à la valeur de démarrage. Avec une polarisation correcte apparaît le
message de déclenchement „Déclench. DTS“ (LED 6 à la livraison).
Une contre-épreuve sera effectuée. Après désactivation et arrêt de la machine, mettre le pont de court-circuit
au-delà des transformateurs de courant (vu de la machine).
DANGER
N'exécuter des mesures primaires que sur des parties de l'installation mises hors tension et mises à la terre
quand la machine est à l'arrêt !
S'il n'y a pas de dispositif de charge, ni de contrôle de défaut à la terre possible avec le réseau, le test suivant
avec des opérations secondaires peut être effectué, mais avec un courant de charge primaire symétrique :
Avec le raccordement des circuits de courant à un tore homopolaire on évite un transformateur de tension pour
la formation d'une tension de décalage (par ex. L1) (voir figure suivante). De la même phase sera envoyé sur
une résistance Z, qui limite le courant, un courant de test à travers le transformateur tore homopolaire. ll faut
observer ici le raccordement et la direction du conducteur à travers le transformateur tore homopolaire. Quand
le courant est trop faible pour la réaction du relais, on peut augmenter son efficacité en enroulant plusieurs fois
le conducteur à travers le transformateur tore homopolaire.
On utilise pour Z une résistance active (30 à 500 Ω) ou un condensateur (10 à 100 µF) et une autre résistance
(env. 50 à 100 Ω) à monter en série pour limiter le courant d'enclenchement. Si le raccordement est correct, le
circuit indiqué provoque le lancement des messages „Excit. U0>“, „Excit. I0>“ et finalement
„Déclench. DTS“ (LED 6).
Avec un raccordement de courant à un circuit Holmgreen, la tension de décalage est obtenue pour le test de
la même manière que dans le circuit précédent. Par le circuit de courant seul le courant du transformateur sera
conduit, où la phase du transformateur de tension a été évité dans le circuit de triangle ouvert. Avec la puis-
sance active en direction de la machine il y a pour le relais en principe les mêmes conditions qu'avec un défaut
à la terre en direction de la machine avec un réseau compensé et inversement.
Si dans un réseau isolé on veut conserver la connexion des tensions pour la mesure du courant réactif pour le
test, il faut veiller à ce que pour un flux de puissance avec une composante inductive en aval le relais de mise
à la terre obtienne une direction amont (donc inversement au défaut à la terre dans cette direction)
Après avoir fini les tests de direction, arrêter la machine. Les connexions correctes seront à remettre et à con-
trôler à nouveau.
Courant de défaut
Pour mesurer le courant parasite, un pont de court-circuit triphasé, apte à conduire le courant nominal, doit être
monté au disjoncteur de puissance. Démarrer la machine et l'activer lentement au courant nominal de la ma-
chine.
Lire la valeur de mesure ITT2. Cette valeur de mesure détermine la valeur de réglage sur l'adresse 5003 3I0
>. Le paramètre 3I0 > doit être environ le double de cette valeur de mesure pour obtenir une marge de sé-
curité suffisante du courant de défaut de terre pour la détermination directionnelle au courant parasite. Ensuite
il faut contrôler si le domaine de protection, qui est défini par la valeur de réglage U0 >, doit être réduit.
Activer de facto la protection masse stator : adresse 5001 MASSE STATOR = En.
Généralités
La protection masse stator 100 % sera contrôlée avec la protection 90% de la masse stator.
Réglez la protection masse stator 100 % (adresse 5301 MASSE STAT 100%) sur Bloc. relais (à moins
que ce réglage ait déjá été fait). En outre, les accessoires de la protection doivent être en service.
Il faut en outre vérifier les valeurs de mesure et lire la valeur effective du courant actuel I M.ST.. La valeur de
mesure de défaut calculée doit correspondre au maximum à la moitié du seuil de mise en route M.STAT 100%
I>> (adresse 5306) pour atteindre le niveau de sécurité voulu.
Arrêter la machine.
Mettre un pont monopolaire de court-circuit à la terre dans le circuit des bornes de la machine avec le système
primaire sans tension et mis à la terre.
DANGER
N'exécuter des mesures primaires que sur des parties de l'installation mises hors tension et mises à la terre
quand la machine est à l'arrêt !
Démarrer la machine et l'exciter lentement (par contre avec UN/√3) jusqu'à ce que la protection de défaut terre
90% (mise en route U0 >) ait déclenché.
Les prises de résistance en charge de la protection 100 % (alarme et déclenchement) doivent démarrer aus-
sitôt après l'enclenchement de la tension d'alimentation du générateur 20 Hz.
Pour vérifier le comportement de mise en route de l'échelon de courant M.STAT 100% I>>, lire dans les
valeurs de mesure (à env. 10 % à 20 % de la tension de décalage) la mesure I M.ST.. La valeur déterminée
ainsi doit environ correspondre au seuil de démarrage sélectionné M.STAT 100% I>> (adresse 5306). Cela
assure que l'échelon de courant de la protection masse stator 100 % couvre un domaine de protection d'envi-
ron 80% à 90% de l'enroulement, outre le calcul de résistance 100%.
Mettre un pont monopolaire de court-circuit à la terre sur le côté de haute tension du transformateur-élévateur
avec le système primaire sans tension et mis à la terre.
DANGER
N'exécuter des mesures primaires que sur des parties de l'installation mises hors tension et mises à la terre
quand la machine est à l'arrêt !
ATTENTION
Eventuellement, mise à la terre du point neutre au transformateur avec mise à la terre simultanée sur le côté
de haute-tension pendant l'inspection !
La non observation de la mesure de sécurité suivante peut entraîner de légères blessures ou des dommages
matériels.
Une éventuelle mise à la terre du point neutre au transformateur doit être interrompue pour l'inspection.
Démarrer la machine et l'activer lentement à 30% de la tension nominale de la machine (60% maximum).
Pour les contrôles nécessaires à la vérification de la protection masse stator 90% , voir le paragraphe „Contrôle
avec des courts-circuits à la terre au réseau“ à la section précédente.
Pour la protection masse stator de 100%, lire la valeur de mesure I M.ST.. Cette valeur sera extrapolée sur
1,3 fois la tension nominale de la machine. Le courant extrapolé doit correspondre au maximum à la moitié du
seuil de démarrage M.STAT 100% I>> (adresse 5306) pour atteindre le niveau de sécurité voulu de l'échelon
de courant de la protection masse stator 100 %.
Au cas où le point neutre du côté haute-tension du transformateur-élévateur doit être mis à la terre,
reconstituer le point neutre.
En cas d'alimentation du générateur 20 Hz via les transformateurs de la tension des bornes de la machine, il
faut créér en permanence cet état de service ou assurer l'autre maniére d'alimentation (ex : alimentation en
tension continue via batterie).
A moins qu'il y ait d'autres essais à effectuer, activer la protection masse stator de 100% : adresse 5301 MASSE
STAT 100% = En.
Si la protection de défaut à la terre sensible est utilisée comme protection masse rotor de surcourant, activer
d'abord cette fonction de protection à l'adresse 5101 TERRE SENS. ITT = Bloc. relais.
ATTENTION
Un circuit du rotor non mis à la terre, en relation avec une résistance à terre implémentée pour le contrôle peut
recevoir un défaut à terre double.
La non observation de la mesure de sécurité suivante peut avoir pour conséquence des dommages matériels
pour la machine.
Il faut s'assurer que le circuit de rotor à observer soit isolé de la terre, pour que la résistance de terre implé-
mentée pour le contrôle ne conduise pas à un double défaut à la terre.
Un défaut à la terre sera simulé par une résistance correspondant environ à la résistance de déclenchement
prévue. Dans les machines à activation sur redresseur tournant, la résistance entre les deux bagues collectri-
ces de mesure est installée, et ceci par des bagues collectrices entre une bague collectrice et la terre pour les
machines avec une excitation
Démarrer la machine et activer environ à la tension nominale, le cas échéant, appliquer les balais de test. Il
n'est pas important que la protection sensible du courant de terre réagisse ou non. Là, le courant à terre circu-
lant ITT pourra être lu dans les valeurs de mesures sur l'appareil de protection.
Il faut vérifier que ce courant de terre mesuré correspond environ à la valeur de démarrage réglé à l'adresse
5102 Itt> de la détection de défaut à la terre sensible. Cependant, elle ne doit pas être moindrement réglée
que la valeur double du courant parasite déterminé dans une isolation saine.
Dans les machines avec une excitation sur bagues collectrices, le dernier test peut être répété avec une autre
bague collectrice.
La détection de défaut terre sensible comme protection masse rotor sera activée : TERRE SENS. ITT = En à
l'adresse 5101.
La protection masse rotor avec mesure de la résistance de terre lors que la machine est à l'arrêt a été vérifiée
dans la section 3.3. Afin d'éviter toute influence sur le circuit de mesure par la machine en service, il est recom-
mandé d'effectuer un contrôle de fonctionnement supplémentaire.
ATTENTION
Un circuit du rotor non mis à la terre, en relation avec une résistance à terre implémentée pour le contrôle peut
recevoir un défaut à terre double.
La non observation de la mesure de sécurité suivante peut provoquer des dommages matériels pour la machi-
ne.
Il faut s'assurer que le circuit de rotor à observer soit isolé de la terre, pour que la résistance de terre implé-
mentée pour le contrôle ne conduise pas à un double défaut à la terre.
Il faut maintenant simuler un défaut terre au moyen d'une résistance d'env. 90% de la résistance de déclen-
chement (DECL RT, adresse 6003). Dans les machines à activation sur redresseur tournant, la résistance
entre les deux bagues collectrices de mesure est installée, et ceci par des bagues collectrices entre une bague
collectrice et la terre pour les machines avec une excitation
Démarrer la machine et activer à la tension nominale. Le cas échéant, appliquer les balais de test.
La protection masse rotor lance une signalisation de démarrage et après écoulement de T DECL RT (10 s à
la livraison) une signalisation de déclenchement (LED 2 et LED 1 comme signalisations groupées pour démar-
rage et déclenchement de l'appareil).
La résistance de terre calculée par l'appareil peut être lue comme „Rterre=“ dans les valeurs de défaut à
terre.
Dans les machines avec une excitation sur bagues collectrices, l'essai peut être répété sur l'autre bague col-
lectrice.
La protection masse rotor lors que la machine est à l'arrêt a été vérifiée dans la section 3.3. Afin d'éviter toute
influence sur le circuit de mesure par la machine en service, avant tout par l'excitation, il est recommandé d'ef-
fectuer un contrôle de fonctionnement supplémentaire.
ATTENTION
Un circuit du rotor non mis à la terre, en relation avec une résistance à terre implémentée pour le contrôle peut
recevoir un défaut à terre double.
La non observation de la mesure de sécurité suivante peut provoquer des dommages matériels pour la machi-
ne.
Il faut s'assurer que le circuit de rotor à observer est isolé de la terre, pour que la résistance de terre implémen-
tée pour le contrôle ne conduise pas à un double défaut à la terre.
l faut simuler un défaut terre au moyen d'une résistance d'env. 90% de la résistance de déclenchement (adres-
se 6103 DECL RT). Dans les machines à activation sur redresseur tournant, la résistance entre les deux
bagues collectrices de mesure est installée, et ceci par des bagues collectrices entre une bague collectrice et
la terre pour les machines avec une excitation
Démarrer le générateur et activer à la tension nominale. Le cas échéant, appliquer les balais de test.
Vérifier la valeur de mesure Rterre et le message de mise en route („MR M. ROT 1-3Hz“) et après T DECL
RT (10 s à la livraison) le message de déclenchement („DECL M.ROT1-3Hz“).
Réglez une résistance d'env. 90% du seuil d'alarme (adresse 6102 ALARME RT) et lisez la valeur de mesure
„Rterre=“ et contrôlez aussi la signalisation d'alarme („Ala. MROT 1-3Hz“). Si l'excitation cause de forts
défauts, il faut le cas échéant diminuer un seuil d'alarme à haute impédance.
Démontez la résistance de défaut et vérifiez les valeurs de mesure ainsi que la surveillance de circuits de
mesure „DTR ouvert“ en cas de fonctionnement normal sans défaut. Si des messages spontanés de sur-
veillance du circuit de mesure apparaissent, le seuil de démarrage (adresse 6106 Qc <) doit être diminué ou
la suveillance doit être désactivée.
Dans les machines avec une excitation sur bagues collectrices, le comportement de démarrage peut être testé
sur l'autre bague collectrice.
Régler la protection contre les courts-circuits entre spires (adresse 5501) sur Bloc. relais.
Les asymétries de l'enroulement limitent la sensibilité de la protection. Le cas critique est le court-circuit bipha-
sé.
ATTENTION
Même lorsque les courants de court-circuit sont nettement inférieurs au courant nominal, le générateur est mis
en danger d’un point de vue thermique par le déséquilibre (courant inverse) !
Si le générateur a été mis en route avec le courant nominal, on obtient les courants de composante inverse
suivants :
Si par exemple le courant de déséquilibre autorisé en permanence est de 11%, les courants suivants du gé-
nérateur ne doivent pas être dépassés :
Les mêmes rapports de pourcentage sont aussi valables pour le courant d’excitation.
Monter un pont de court-circuitage biphasé pouvant également conduire des courants de courts-circuits au
niveau des bornes du générateur.
DANGER
N'exécuter des mesures primaires que sur des parties de l'installation mises hors tension et mises à la terre,
lorsque la machine est arrêtée !
Démarrer la machine jusqu’à l’excitation admissible et mesurer le courant d’excitation ainsi que la tension de
décalage au niveau de l’appareil, parmi les valeurs d'exploitation.
La tension de décalage doit être extrapolée au courant d’excitation nominal afin de garantir qu'il n’y aura pas
de déclenchement intempestif en cas de courts-circuits à l’extérieur. La protection est alors réglée sur au moins
le double de la valeur parasite en cas d'excitation nominale.
Si le courant d’excitation de choc est connu, la tension parasite doit être extrapolée sur cette valeur. La protec-
tion est alors réglée sur 1,5 fois la valeur parasite.
Pour contrôler la sensibilité de fonctionnement de la protection, il faut mesurer la part de la phase protégée de
l’enroulement en cas d'excitation à vide. Pour cela il faut monter un court-circuit monophasé entre une phase
et le point neutre.
DANGER
N'exécuter des mesures primaires que sur des parties de l'installation mises hors tension et mises à la terre,
lorsque la machine est arrêtée !
Démarrer le générateur mais uniquement jusqu’à une excitation pour laquelle le déséquilibre calculé ci-dessus
(pour un court-circuit monophasé) n’est pas dépassé. Relever la tension de décalage mesurée dans les
valeurs d’exploitation.
La tension mesurée doit être extrapolée sur la valeur en cas d'excitation à vide. On peut en déduire la partie
protégée de l’enroulement, en pourcentage :
On suppose ici que la tension Uenr augmente linéairement avec le nombre des enroulements courts-circuités.
En fait, l’augmentation en cas de court-circuit entre spires avec seulement quelques spires est relativement
élevée, cad que la protection est plus sensible que selon le calcul. Afin de simplifier, on calcule avec un principe
linéaire.
Une fois le contrôle terminé, activer la protection contre les courts-circuits entre spires, cad mettre l’adresse
5501 sur PDéfEnr = En.
Remarque
Comme la protection exécute une adaptation de la fréquence d'échantillonnage, il faut lors du contrôle injecter
une tension phase-terre à fréquence nominale (ex : UL1) à au moins une entrée.
Démarrer le générateur et le synchroniser avec le réseau. Augmenter la puissance d'excitation (jusqu'à environ
5%).
La puissance active sera lue dans les valeurs de mesure en pourcentage comme puissance active positive P
en pourcentage de la puissance apparente nominale SN.
Si une valeur de puissance active négative est affichée, l’affectation de la direction entre le jeu de transforma-
teurs de courant du côté 2 et celui des transformateurs de tension ne correspond pas à la direction paramétrée
sous l’adresse 210 (PN TC ->OBJ C2: Oui/Non). Le cas échéant, il est nécessaire de reprogrammer le pa-
ramètre 1108 PUIS. ACTIVE = Générateur ou Moteur). Le cas échéant, modifier le réglage à l'adresse
210.
Si la puissance n'est toujours pas correcte, alors il y a une erreur dans le câblage du transformateur (par
exemple inversion de phases cyclique) :
• Supprimer l'erreur dans les câblages des transformateurs (transformateurs de courant et/ou de tension) tout
en respectant les règles de sécurité.
• Répéter le test.
Laissez d'abord la protection de retour de puissance (à l'adresse 3101) et la surveillance de puissance aval (à
l'dresse 3201) encore sur Arrêt. Les mesures suivantes ne sont pas nécessaires pour les moteurs.
Porter la puissance d'excitation à 0 en fermant les soupapes de régularisation. Le générateur obtient sa puis-
sance traînée du réseau.
ATTENTION
Surchauffe par absorption de la puissance de retour dans le générateur
Le fonctionnement de la turbine sans un certain débit de vapeur minimum (effet de refroidissement) peut mener
à une surchauffe des aubes de la turbine !
L'absorption de la puissance de retour pour un ensemble turbo-générateur n'est autorisé que pendant un court
instant.
ATTENTION
En cas de sous-excitation du générateur, danger de perte de synchronisme !
La non observation de la mesure de sécurité suivante peut entraîner de légères blessures ou des dommages
matériels.
Le fonctionnement dans une plage de sous-excitation n'est admissible que pour un court instant.
1. Modifier l'excitation jusqu'à ce que la puissance réactive soit Q = 0. Lire et noter la puissance active P0et
la puissance réactive Q0 en respectant le signe mathématique, comme mesure de contrôle (voir tableau
ci-dessous).
2. Augmenter lentement l'excitation jusqu'à environ 30% de la puissance apparente nominale du générateur
(surexcité).
– Lire et noter la puissance traînée P1 avec le signe (négatif) dans les valeurs de mesure (voir tableau ci-
dessous).
– Lire et noter la puissance réactive Q1 avec le signe (positif) (voir tableau ci-dessous).
3. Réduire lentement l'excitation jusqu'à environ 30% de la puissance apparente nominale du générateur
(sous-excité).
– Lire et noter la puissance traînée P2 avec le signe (négatif) dans les valeurs de mesure (voir tableau ci-
dessous).
– Lire et noter la puissance réactive Q2 avec le signe (négatif) dans les valeurs de mesure (voir tableau
ci-dessous).
4. Porter et arrêter le générateur sur excitation à vide ou choisir l'état de fonctionnement désiré.
Avec les valeurs de mesure lues P1 et P2 s'effectue une correction angulaire de l'erreur du transformateur de
la manière suivante : A partir des paires de valeurs mesurées, un angle de correction est calculé selon la
formule :
Les puissances doivent absolument correspondre aux signes lus ! Sinon résultats erronés !
Cet angle ϕcorr doit être entré avec un sign identique comme un nouvel angle de correction sous l'adresse
204 CORRECT. A0 :
Valeur de réglage CORRECT. A0 = ϕcorr
Pour la valeur de démarrage de la protection de retour de puissance RETOUR PUISS> à l'adresse 3102 la
somme des valeurs de mesure lues P1 et P2 sera formée et de celle-ci un quart est réglé également avec un
signe négatif.
A cause de possibles fuites des valves, les essais de retour de puissance doivent être réalisés si possible pour
les deux cas.
Répéter encore une fois la mesure de retour de puissance pour confirmer les réglages corrects. Activer pour
cela la protection de retour de puissance (à l'adresse 3101) en sélectionnant Bloc. relais pour contrôler
son efficacité grâce aux messages.
La puissance traînée mesurée avec la protection peut être lue à partir de la valeur de mesure pour la puissance
active. 50% de cette valeur doivent être choisis comme valeur de réglage pour la protection de retour de puis-
sance.
Contrôler le critère de fermeture instantanée dans un test suivant. Cela suppose que l'entrée binaire
„>FermRapideValv“ soit configurée correctement et qu'elle soit commandée par le critère de fermeture ins-
tantanée (du contrôle de pression ou commutateur de fin de course à la valve à fermeture instantanée).
La puissance traînée mesurée avec la protection peut être lue à partir de la valeur de mesure pour la puissance
active.
Au cas où, contre toute attente, cette valeur serait inférieure à la puissance de retour avec les soupapes de
régularisation fermées, alors utiliser 50% de cette valeur comme valeur de réglage pour la protection de retour
de puissance.
Activer la protection de retour de puissance (à l'adresse 3101) et, si utilisée, la surveillance de puissance aval
(à l'adresse 3201) En.
Dans ce chapitre suit la lecture des valeurs de mesure de la puissance réactive et donc le contrôle de plausi-
bilité pour cette grandeur de mesure avec test directionnel. Des contrôles supplémentaires ne sont pas néces-
saires.
Cependant, au cas où un contrôle directionnel devrait être effectué par une mesure supplémentaire du point
de charge, il peut être procédé comme suit.
ATTENTION
En cas de sous-excitation du générateur il y a danger de perte de synchronisme !
La non observation de la mesure de sécurité suivante peut entraîner de légères blessures ou des dommages
matériels.
Le fonctionnement dans une plage de sous-excitation n'est admissible que pour un court instantané.
Pour le Contrôle avec charge, régler la protection de sous-excitation (adresse 3001) sur Bloc. relais.
Le mode de travail adéquat est vérifié en choisissant n'importe quel point de charge en état de fonctionnement
de surexcitation puis après de sous-excitation. La lecture des valeurs de mesure correspondantes issues de
l'appareil de protection et la comparaison avec les valeurs de mesure de la station centrale permet d'effectuer
un contrôle de plausibilité.
Remarque
Si un fonctionnement avec une charge capacitive n'est pas possible, des points de charge peuvent alors être
choisis dans un fonctionnement de sous-excitation par modification du paramétrage de la polarité du transfor-
mateur (adresse 210). Les caractéristiques de la protection de sous-excitation sont reflétées par cela au point
zéro. Ici il faut observer que la protection de retour de puissance doit être activée Hors (adresse 3101), car
ses caractéristiques sont également reflétées du domaine moteur au domaine générateur !
Comme l'appareil de protection signale chaque point de charge par les valeurs de mesure, le trajet de la ca-
ractéristique limite de sous-excitation n'est pas nécessaire.
Pendant le test de la polarité de connexion, la direction de la fonction de protection est définie sans équivoque
par la définition du système de flèches I>> (section 2.9). Si le générateur produit une puissance active (la
valeur de mesure P est positive) et si à l'adresse 1108 PUIS. ACTIVE Générateur est sélectionné, alors le
réseau est en direction avant.
Pour éviter les erreurs de polarisation, un test avec un courant de charge minime est conseillée. Pour cela,
procéder comme suit :
• régler l'échelon directionnel de courant fort 1301 MaxI I>> sur Bloc. relais et le seuil de démarrage
I>> DIR. (paramètre 1302) sur la valeur la plus sensible (= 0,05 A pour un courant nominal de 1 A, ou sur
0,25 A pour un courant nominal de 5 A).
• Augmenter le courant de charge (ohmique ou ohmique inductif) supérieure à la valeur de démarrage et con-
trôler après l'affichage des messages de mise en route (n° 1801à 1803) les messages 1806 „I>> aval“
et 1807 „I>> amont“.
• Comparer le sens directionnel montré avec la fonction d'état désiré (valeur de réglage et adresse 1304
DIRECTION). Avec des applications standards, transformateurs du côté des bornes, l'adresse 1304
DIRECTION doit être en amont et le message „I>> aval“ (n° 1806) doit apparaître.
• Régler à nouveau le seuil de démarrage à l'adresse 1302 sur la valeur originale et la fonction de protection
à l'adresse 1301 MaxI I>> sur En.
Lorsque le générateur est à l'arrêt, il faut injecter un courant (intensité déterminé entre autres par le nombre
des spires de test) par l'enroulement de contrôle du transformateur de courant ondulé et vérifier le déclenche-
ment de la protection au moyen de la valeur réglée par défaut (le courant d'essai devrait être le double). Le but
principal de ce contrôle est le contrôle du câblage et du déclenchement de la protection ainsi que de l'affecta-
tion correcte (signalisation).
Les essais primaires suivants sont à effectuer après avoir terminé la mise en service de la „synchronisation“.
• Calculez le seuil de démarrage de la protection en multipliant le courant de défaut par un facteur de sécurité
(au moins 1,5) et paramétrez ensuite cette valeur (adresse ).
• Vérifier que la protection ne déclenche pas à ce niveau de courant. Si nécessaire, il faut régler différents
niveaux d'excitation.
• Lorsque le générateur marche, connectez une résistance de contrôle (0 - 30 Ω) via une bague collectrice
près du roulement entre l'arbre du générateur et la terre. Diminuez la résistance jusqu'à ce que la protection
déclenche. S'il y a un „claquement“ du démarrage, il faut légèrement prolonger le temps de maintien à
l'adresse 5407. Cette durée ne devrait pourtant pas être supérieure à une seconde.
Après avoir terminé le contrôle, il faut activer la protection homopolaire sensible, cad sélectionner à l'adresse
= En.
Généralités
À la fin de la mise en service, une opération de fermeture d'un disjoncteur ou appareil de commutation primaire
doit être effectuée en condition de charge pour s’assurer de la stabilité de la protection pendant les manœuvres
d'enclenchement. Les enregistrements de perturbographie sont la base de l'analyse des comportements des
protections.
Condition préalable
Outre les possibilités d’enregistrement de données de perturbographie pendant un défaut, le 7UM62 dispose
également de la possibilité d’enregistrer les mêmes informations sur la base d’un ordre en provenance de
DIGSI, d’une interface série ou d’une entrée binaire. Dans ce dernier cas, la signalisation „>Dém.
perturbo.“ doit être routée à cet effet sur une entrée binaire. L’activation de l'enregistrement de perturbo-
graphie se produit par exemple via l'entrée binaire avec la mise en service de l'élément à protéger.
Un enregistrement de perturbographie activé en externe (c’est-à-dire sans démarrage d’une fonction de pro-
tection ou sans déclenchement de l’appareil) est traité par l’appareil comme un enregistrement normal. L’en-
registrement de perturbographie porte cependant un numéro permettant l'attribution univoque. Par contre, ces
enregistrements ne sont pas listés sur l'écran dans le carnet de bord des événements déclencheurs, car ils ne
représentent pas une perturbation du réseau.
Lancer l'enregistrement
Pour lancer un enregistrement de perturbographie à partie de DIGSI, cliquez sur Test dans la partie gauche
de la fenêtre. Double-cliquez dans la liste d'objets sur Test de perturbographie.
Figure 3-40 Fenêtre de lancement de l'enregistrement test de perturbographie dans DIGSI — Exemple
L'enregistrement est lancé immédiatement. Un message est émis dans la zone gauche de la barre d'état lors
de l'enregistrement. En outre, des barres d'avancement vous informent sur l'exécution de l'opération.
Le programme SIGRA ou le programme ComtradeViewer sont ensuite requis pour la visualisation et l'analyse
des données enregistrées.
Les vis doivent être bien serrées. Toutes les vis des bornes – même inutilisées – doivent être serrées.
ATTENTION
Couples de serrage non-autorisés
Le non-respect de la mesure suivante peut entraîner des blessures légères ou des dégâts matériels.
Les couples de serrage autorisés ne doivent pas être dépassés. Le cas échéant, les filetages et les logements
de vis pourraient être endommagés !
Les valeurs de réglage doivent être testées de nouveau lorsqu’elles sont modifiées lors des tests.. Vé-
rifier de manière exhaustive si toutes les données de poste, de commande et les fonctions auxiliaires ont été
effectuées correctement pendant la configuration de l'appareil (section 2) et que toutes les fonctions souhai-
tées sont mises En service. Conserver une copie de tous les réglages sur un PC.
Vérifier l'horloge interne de l'appareil. Si nécessaire, procéder à son réglage ou la synchroniser si l'appareil
n'est pas synchronisé automatiquement. Pour de plus amples informations, voir la description du système SI-
PROTEC 4 /1/.
Effacer les mémoires tampon dans le MENU PRINCIPAL → Messages → Effacer/Etablir afin qu’elles ne con-
tiennent plus que des événements réels ayant affecté le système (voir aussi /1/). Les compteurs des statisti-
ques de commutation doivent également être réinitialisés aux valeurs initiales (voir également la description
du système SIPROTEC 4 /1/).
Les compteurs des mesures d’exploitation (ex : le compteur d’énergie, si disponible) doivent être réinitialisés
dans le MENU PRINCIPAL → Valeurs de mesure → Réinitialiser.
Appuyer sur la touche ESC (à plusieurs reprises éventuellement) pour retourner au synoptique de base. Le sy-
noptique de base s’affiche dans le champ d’affichage (ex : affichages des valeurs de mesure d’exploitation).
Les affichages sur la face frontale de l'appareil s'effacent en appuyant sur la touche LED afin qu'à l'avenir, cette
dernière ne fournisse que des informations relatives aux événements et aux états réels. Cette procédure remet
également à zéro les relais de sortie éventuellement maintenus. Lorsque vous appuyez sur la touche LED, les
LED configurables s’allument sur la face avant. L’appareil procède ainsi également à un test des diodes.
Lorsque les LED affichent des états, présents à l’instant actuel, elles restent naturellement allumées.
La diode électroluminescente verte „RUN“ doit en tout cas rester allumée, la diode rouge nommée „ERROR“
en aucun cas.
Entrées de courant
Entrées de tension
Connexion pour boîtier de montage en saillie sur la partie inférieure ou/et sur la partie supé-
rieure du boîtier
Charge max. 350 Ω
Tension continue
Tension alternative
Entrées binaires
Variante Nombre
7UM621*- 7 (configurables)
7UM623*-
7UM622*- 15 (configurables)
Relais de sortie
Diodes électroluminescentes
Nombre
RUN (vert) 1
ERROR (rouge) 1
LED configurable (rouge) 14
Interface de dialogue
Interface système
CEI 60870-5-103
RS232/RS485 Interface sans potentiel pour un transfert de
en fonction de la commande données au poste de contrôle-commande
RS232
Raccordement sur boîtier en- Face arrière, emplacement "B",
castrable Connecteur à 9 pôles SUBD
Pour boîtier de montage en sur la partie inférieure du boîtier
saillie
Tension d'essai 500 V ; 50 Hz
Vitesse de transmission min. 4 800 bauds,
max. 115 200 bauds
à la livraison
38 400 bauds
Distance maximale autorisée 15 m
RS485
Raccordement sur boîtier en- Face arrière, emplacement "B",
castrable Connecteur à 9 pôles SUBD
Pour boîtier de montage en sur la partie inférieure du boîtier
saillie
Tension d'essai 500 V ; 50 Hz
Vitesse de transmission min. 4 800 bauds,
max. 115 200 bauds
à la livraison
38 400 bauds
Distance maximale autorisée max. 1 000 m
Fibres optiques
Type de connecteur fibre Connecteur ST
optique
Raccordement sur boîtier en- Face arrière, emplacement "B"
castrable
Pour boîtier de montage en sur la partie inférieure du boîtier
saillie
Longueur d'onde optique λ = 820 nm
Classe laser 1 selon avec fibre optique 50/125 μm
EN 60825-1/-2 ou
avec fibre optique 62,5/125 μm
Atténuation admissible de max. 8 dB, avec fibre optique 62,5/125 μm
signal
Distance maximale autorisée max. 1 500 m
Signal de repos réglable ;
réglage à l'usine "Lumière éteinte"
Spécifications
Essais d’isolation
Chocs demi-sinusoïdaux
CEI 60255-21-2, classe 1 Accélération 15 g, durée 11 ms,
CEI 60068-2-27 3 chocs dans les deux directions des 3 axes
Chocs continus demi-sinusoïdaux
CEI 60255-21-2, classe 1 Accélération 10 g, durée 16 ms,
CEI 60068-2-29 1 000 chocs dans les deux directions des 3 axes
Températures
Humidité
L'appareil de protection est conçu pour une utilisation dans les salles de relais et en milieu industriel. Les pro-
cédures d'installation adéquates doivent être observées afin d'assurer la compatibilité électromagnétique
(CEM).
De plus, il est recommandé d'observer les points suivants :
• Tous les contacteurs et relais qui opèrent dans la même cabine, armoire, ou panneau que l'appareil de pro-
tection numérique doivent être équipés de dispositifs d'antiparasitage appropriés.
• Dans les postes dont le niveau de tension dépasse les 100 kV, tous les câbles de connexion externes
doivent être équipés de blindages raccordés à la terre aux deux extrémités. Normalement, aucune mesure
particulière n’est nécessaire dans les postes à moyenne tension.
• Il est interdit de débrancher ou de brancher les cartes individuelles lorsqu'elles sont sous tension. Lorsque
les modules ou l'appareil sont manipulés à l'extérieur de leur boîtier, il est indispensable de respecter les
prescriptions relatives à la protection de composants ESD (composants sensibles aux Décharges Electro-
Statique). Enfichés, les modules ne sont pas exposés à de tels risques.
4.1.9 Certifications
Listé UL Reconnaissance UL
7UM62**-*B***-**** Modèles avec borniers à 7UM62**-*D***-**** Modèles avec borniers
7UM62**-*E***-**** vis enfichables
Boîtier 7XP20
Dimensions Voir schémas dimensionnels, section 4.38
Plages de réglage/Incréments
Temps
Temps de réponse (sans stabilisation de courant de magnétisation “inrush”, avec stabilisation + 10ms)
I>, I>>
- Courant = 2 x valeur de réglage approx. 35 ms
- Courant = 10 x valeur de réglage approx. 25 ms
Temps de retombée approx. 50 ms
I >, I>>
Rapport de retombée
Tolérances
Plages de réglage/Incréments
Les temps de déclenchement pour I/Ip ≥ 20 sont identiques à ceux pour I/Ip = 20
Seuil de mise en route approx. 1,10 · Ip
Seuil de retombée approx. 1,05 · Ip pour Ip/IN ≥ 0,3
Tolérances
Figure 4-1 Caractéristiques de déclenchement de la protection de surintensité temporisée dépendante, selon CEI
Tolérances
Grandeurs influant
Figure 4-2 Caractéristiques de déclenchement de la protection de surintensité temporisée dépendante, selon AN-
SI/IEEE
Plages de réglage/Incréments
Caractéristique de déclenchement
Rapports de retombée
Tolérances
Plages de réglage/Incréments
Caractéristiques de déclenchement
Temps
Rapports de retombée
Tolérances
Plages de réglage/Incréments
Temps
Rapports de retombée
Tolérances
Plages de réglage/Incréments
Caractéristique de réponse
Temps de réponse
pour l'alimentation à source unique (sans fonctionnement en parallèle avec d'autres fonctions de protection)
Tolérances
Figure 4-6 Caractéristique de déclenchement pour utilisation en tant que protection différentielle de générateur ou de
moteur
Plages de réglage/Incréments
Temps de réponse
pour l'alimentation à source unique (sans fonctionnement en parallèle avec d'autres fonctions de protection)
Tolérances
Figure 4-9 Influence de la stabilisation par critère de 2ème harmonique sur la protection différentielle
transformateur
Plages de réglage/Incréments
Temps
Rapports de retombée
Tolérances
Plages de réglage/Incréments
Temps
Temps de réponse
Critère statorique 1/xd Cl., α approx. 60 ms
Critère rotorique Uexcit approx. 60 ms
Blocage par manque de tension approx. 50 ms
Rapports de retombée
Tolérances
Plages de réglage/Incréments
Temps
Temps de réponse
- Retour de puissance Pret> approx. 360 ms pour f = 50 Hz
approx. 300 ms pour f = 60 Hz
Temps de retombée
- Retour de puissance Pret> approx. 360 ms pour f = 50 Hz
approx. 300 ms pour f = 60 Hz
Rapports de retombée
Tolérances
Plages de réglage/Incréments
Temps
Rapports de retombée
Tolérances
Démarrage
Mesure d'impédance
Fonction d'antipompage
Temps
Démarrage
Polygone de pompage
Temps
Plages de réglage/Incréments
Temps de manœuvre
Rapport de retombée
Caractéristique de déclenchement
Tolérances
Grandeurs influant
Figure 4-12 Temps de déclenchement de la protection à minimum de tension dépendante pour une valeur de réglage
Up< = 75 V, sans temporisation de déclenchement supplémentaire (TUp< = 0)
Plages de réglage/Incréments
Temps
Tolérances
Grandeurs influant
Plages de réglage/Incréments
Temps
Différence de retombée
Rapport de retombée
Tolérances
Grandeurs influant
Plages de réglage/Incréments
Temps
Rapports de retombée
Caractéristique de déclenchement
Tolérances
Grandeurs influant
Plages de réglage/Incréments
Temps
Rapports de retombée
Tolérances
Augmentation de fréquence
- Fenêtre de mesure < 5 approx. 5 % ou 0,15 Hz/s pour U > 0,5 UN
- Fenêtre de mesure ≥ 5 approx. 3 % ou 0,1 Hz/s pour U > 0,5 UN
Plages de réglage/Incréments
Temps
Rapports de retombée
– –
Tolérances
Grandeurs influant
Plages de réglage/Incréments
Temps
Temps de réponse
U0 approx. 50 ms
3I0 approx. 50 ms
directionnel approx. 70 ms
Temps de retombée
U0 approx. 50 ms
3I0 approx. 50 ms
directionnel approx. 70 ms
Tolérances
Grandeurs influant
Plages de réglage/Incréments
Temps
Rapports de retombée
Tolérances
Grandeurs influant
Plages de réglage/Incréments
Temps
Rapports de retombée
Tolérances
Grandeurs influant
Plages de réglage/Incréments
Temps
Rapports de retombée
Tolérances
Résistance approx. 5 % ou 2 Ω
Courant 3 % ou 3 mA
Temporisation 1 % ou 10 ms
Plages de réglage/Incréments
Temps
Rapports de retombée
Tolérances
Grandeurs influant
Plages de réglage/Incréments
Temps
Rapports de retombée
Tolérances
Grandeurs influant
Plages de réglage/Incréments
Temporisations
TRE ALARME 0,00 s à 60,00 s Incréments 0,01 s
ou ∞ (inactif)
TRE HORS 0,00 s à 60,00 s Incréments 0,01 s
ou ∞ (inactif)
Temps
Temps de réponse
- Seuil d'alarme, de déclenchement ≤ 80 ms
Temps de retombée
- Seuil d'alarme, de déclenchement ≤ 80 ms
Rapports de retombée
Tolérances
Plages de réglage/Incréments
Temps
Rapports de retombée
Tolérances
Plages de réglage/Incréments
Caractéristique de déclenchement
Rapport de retombée
Tolérances
Plages de réglage/Incréments
Limite de redémarrage
Temps de redémarrage
Plages de réglage/Incréments
Temps
Temps de réponse
- par démarrage interne approx. 50 ms
- par la commande (CFC) approx. 50 ms
- par démarrage externe approx. 50 ms
Tolérances
Plages de réglage/Incréments
Temps
Rapports de retombée
Tolérances
Plages de réglage/Incréments
Temps
Temps de réponse
Augmentation U>, I> pour f = fN
En état de fonctionnement 1 ≤ 60 ms
En état de fonctionnement 0 ≤ 200 ms
Diminution U<, I< pour f = fN
En état de fonctionnement 1 ≤ 60 ms
En état de fonctionnement 0 ≤ 200 ms
Temps de retombée similaire aux temps de réponse
Rapports de retombée
Tolérances
Sondes de température
Thermobox connectables 1 ou 2
Nombre de sondes de température par thermobox max. 6
Méthode de mesure Pt 100 Ω ou Ni 100 Ω ou Ni 120 Ω
Identification de montage „Huile“ ou „Environnement“ ou „Spire“ ou „Stock“ ou
„Autres“
Plages de réglage/Incréments
Temps
Rapports de retombée
Tolérances
Mesures d'exploitation
Mesures d'exploitation des cou- IL1, S1, IL2, S1, IL3, S1, IL1, S2, IL2, S2, IL3, S2
rants en A (kA) primaire et en A sec. ou en %IN
Plage 10 % à 200 % IN
Tolérance 0,2 % de la valeur mesurée ou ±10 mA
±1 Digit
3I0
en A (kA) primaire et en A secondaire
ITT1, ITT2
Plage 0 mA à 1 600 mA
Tolérance 0,2 % de la valeur mesurée ou ±10 mA
±1 Digit
Composante directe I1
en A (kA) primaire et en A sec. ou en %IN
Composante inverse I2
en A (kA) primaire et en A secondaire ou en % IN
Courants de protection différen- IDiffL1, IDiffL2, IDiffL3, IStabL1, IStabL2, IStabL3
tielle en I/INO
Plage 10 % à 200 % IN
Tolérance 3 % de la valeur mesurée ou ±10 mA
±1 Digit
Surexcitation U/UN/f/fN
Plage 0 à 2,4
Tolérance 2%
< 10 % ou 0,5 kΩ
pour Rterre < 100 kΩ et pour Ct< 4µF
Mémoire mini/maxi
Asymétrie des courants Imax/Imin > facteur de symétrie, pour I > ILimite
Asymétrie de tension Umax/Umin > facteur de symétrie, pour U > ULimite
Somme des courants | iL1 + iL2 + iL3 | > valeur limite
Somme des tensions | UL1 + UL2 + UL3 + kU · UE | > valeur limite,
avec kU = Uph/Us TRF
Ordre des phases de courant Champ tournant droit/champ tournant gauche
Ordre des phases de tension Champ tournant droit/champ tournant gauche
Surveillances des valeurs limites IL< valeur limite IL<,
d'autres valeurs sont configurables par CFC
Protocole de défaut
Marquage temporel
Perturbographie
8 enregistrements de défaut max. ; batterie tampon permet enregistrement même en cas de panne de la
tension auxiliaire
Valeurs instantanées :
Durée d'enregistrement 5 s au total
La phase initiale et finale ainsi que la durée d'enregistre-
ment sont réglables
Intervalles d’échant. à 50 Hz 1 échantillon/1,25 ms
Intervalles d’échant. à 60 Hz 1 échantillon/1,04 ms
Enregistrements uL1, uL2, uL3, uT, iL1, S1, iL2,S1, iL3,S1, iTT1,
iL1, S2, iL2,S2, iL3,S2, iTT, IDiff-L1, IDiff-L2, IDiff-L3, IStab-L1, IStab-L2,
IStab-L3, u= ou i= des trois convertisseurs de mesure CM
Valeurs efficaces :
Durée d'enregistrement 80 s au total
La phase initiale et finale ainsi que la durée d'enregistre-
ment sont réglables
Intervalles d’échant. à 50 Hz 1 échantillon/20 ms
Intervalles d’échant. à 60 Hz 1 échantillon/16,67 ms
Enregistrements U1, UT, I1, I2, ITT1, ITT2, P, Q, ϕ, R, X, f-fN
Compteur d'énergie
Horloge
1)
L’image thermique refroidit
2)
Avec maintien de démarrage
3) Avec maintien de démarrage si la valeur de tension est suffisante
4) 25 Hz < f/Hz ≤ 40 Hz
5) La fonction ne travaille qu'à une fréquence nominale de ± 3 Hz
6)
en cas d'utilisation de la valeur de mesure du convertisseur de mesure1
4.38 Dimensions
Figure 4-14 Dimensions d'un 7UM621 ou 7UM623 pour Montage encastré en tableau ou en armoire
(boîtier de largeur 1/2)
Figure 4-15 Dimensions d'un 7UM622 pour montage encastré en tableau ou en armoire (boîtier de largeur 1/1)
Figure 4-16 Dimensions d'un 7UM621 ou 7UM623 pour montage en saillie (boîtier de taille 1/2)
Figure 4-17 Dimensions d'un 7UM622 pour montage en saillie (boîtier de largeur 1/1)
Figure 4-18 Dimensions d'un équipement de couplage 7XR6100-0CA0 pour montage encastré
Figure 4-19 Dimensions d'un équipement de couplage 7XR6100-0BA0 pour montage en saillie
Figure 4-22 Dimensions d'un equipement de couplage 7XT7100-0EA00 pour montage encastré
avec:
Raccordements de courant (bornes 1 à 6) :
en 7XT71 n'est pas utilisé
Raccordements de courant (bornes 7 à 31) :
Borne à visser (cosse à anneau) :
pour boulon 4 mm avec diamètre extérieur max. 9 mm, type :
Type : p.ex. PIDG de l'entreprise Tyco Electronics AMP
Pour sections de câble de 1,0 mm2 à 2,6 mm2
AWG 17 à 13
En parallèle, contact crimp à ressort à double lame :
Pour sections de câble de cuivre de 0,5 mm2 à 2,5 mm2
AWG 20 à 13
max. moment de vissage 1,8 Nm
Figure 4-23 Dimensions appareil de résistance 7XR6004-0CA00 pour montage en saillie et montage en
armoire
Figure 4-27 Dimensions bandpass 20-Hz 7XT3300-0CA00 pour montage encastré ou en armoire
*) Pour le montage encastré, il faut utiliser les deux équerres, C73165-A63-C201-1, puisque le
poids du 7XT34 ne peut pas être soutenu uniquement par les équerres de montage du boîtier
de l'appareil.
Monter les équerres sur le panneau avec les vis M6 en procédant selon l'illustration ci-
dessus.
Fixer l'appareil 7XT34 aux équerres avec les vis M4 (pas de vis à six pans).
En cas de montage en armoire, on peut ne pas utiliser les équerres, si l'armoire dispose de
traverses de fixation correspondantes.
Sinon, il faut utiliser les 28 équerres SEP C73165-A63-C200-3.
Figure 4-28 Dimensions du filtre passe bande 20 Hz 7XT3400-0BA00 pour montage en saillie
*) Pour le montage sur les panneaux, deux supports de fixation C73165-A63-C201-1 et 4 douilles
C73165-A63-C203-1 sont nécessaires.
Enfoncer les rails de montage avec des vis M4 sur les équerres de montage de l'appareil.
Selon l'illustration ci-dessus, placer des trous filetés M6 ou des boulons M6 ou des trous correspon-
dants pour les chevilles sur le panneau.
Fixer l'appareil 7XT34 avec les équerres montées à l'aide des douilles à vis 6 mm sur le panneau.
Une fois les boulons montés : pousser les douilles et fixer les équerres sur les boulons avec les écrous
correspondants.
6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 17 18 19
Protection multifonc- 7 N AV 6 2 — — 0 +
tionnelle avec com-
mande
Tension continue auxiliaire (alimentation, seuil de commutation des entrées binaires) Pos. 8
1)
24 à 48 VDC, seuil de commutation des entrées binaires 19 V 2
60 à 125 VDC, seuil de commutation des entrées binaires 19 V 1) 4
110 à 250 VCC, 115 à 230 VAC, seuil de commutation des entrées binaires 88 V1) 5
220 à 250 VCC, 115 à 230 VAC, seuil de commutation des entrées binaires 176 V1) 6
1) Il est possible de permuter entre les seuils des entrées binaires par le biais de cavaliers.
1)
non disponible avec position 9 = „B“. Si une interface optique est nécessaire, commander RS485 et un convertisseur
correspondant en plus.
2)
non disponible avec position 9 = „B“. Possible uniquement EN100 électrique (voir tableau A-1)
Pour les boîtiers en saillie, les interfaces optiques ne sont pas disponibles. Veuillez commander un appareil avec l'inter-
face électrique RS485 adaptée en plus des convertisseurs spécifiés dans le tableau A-1.
1)
Le convertisseur nécessite une tension de service de 24 VDC. Avec une tension de service de > 24 VDC, l'alimentation
supplémentaire en courant 7XV5810-0BA00 est nécessaire.
1)
Thermobox 7XV5662-*AD10
2)
Si le thermobox doit être exploité au niveau d'une interface optique, le convertisseur fibres optiques RS485 7XV5650-
0*A00 est nécessaire
Fonctionnalité Pos. 14
Base générateur, composée de : Numéro ANSI A
Protection de surintensité temporisée avec déclenchement à I> +U< 51
minimum de tension
Protection à maximum de courant, directionnelle I>>, dir. 50/51/67
Protection à maximum de courant à temps dépendant t=f(I) +U< 51V
Protection de surcharge I2t 49
Protection de déséquilibre I2>, t=f(I2) 46
Protection différentielle ΔI 87G/87M/87T
Protection contre perte d'excitation 1/xd 40
Protection à retour de puissance –P 32R
Surveillance du niveau de puissance aval P>, P< 32F
Protection à minimum de tension U<, t=f(U) 27
Protection à maximum de tension U> 59
Protection fréquencemétrique f<, f> 81
Protection de surexcitation U/f 24
Protection masse stator, non-directionnelle, directionnelle U0>, 3I0>, ∠U0, 3I0 59N, 64G, 67G
Protection de terre sensible (aussi protection masse rotor ) ITT> 50/51GN,( 64R)
Protection sensible de défaut à la terre ITT-B (comme protection ITT-B>, ITT-B< 50/51GN
de courant ondulé)
Protection masse rotor (fn, mesure R) RT< 64R (fN)
Surveillance du temps de démarrage Idém2t 48
Protection contre défaillance disjoncteur Imin> 50BF
Surveillance des champs tournants L1; L2; L3 47
4 couplages de déclenchements Coupl. ext. —
Surveillance du circuit de déclenchement Surv. circ. décl. 74TC
Surveillance fusion fusible U2/U1; I1/I2 60FL
Surveillance des valeurs seuil
Blocage de réenclenchement I2t 66, 49 rotor
Fonctionnalité Pos. 14
Moteur asynchrone, se compose de : Numéro ANSI E
Base générateur, mais sans protection de sous-excitation, de surexcitation et protection de masse rotor (fn,
mesure R)
Exemple de la commande :
7UM6211-4EA99-0BA0 + L0A + M1K
ici: Pos. 11 = 9 désigne L0A, donc un modèle avec une interface système arrière Profibus DP Slave, RS485
ici: Pos. 12 = 9 désigne M1K, donc un modèle avec une interface service arrière DIGSI, Modem RS232 et
2 sorties analogues (0 à 20 mA)
A.1.2 Accessoires
RS232 C53207-A351-D641-1
RS485 C53207-A351-D642-1
Fiches
2 broches C73334-A1-C35-1
3 broches C73334-A1-C36-1
2 éclisses C73165-A63-D200-1
Batterie tampon
Appareil de couplage
Résistance couplage
Résistance couplage pour la protection masse rotor (R, fN) Numéro de commande
Diviseur de tension
Appareil de précommutation
Appareil de résistance
Générateur 20 Hz
Bandpass 20 Hz
Câble de communication
Logiciel DIGSI¨
Graphic Tools
DIGSI REMOTE 4
SIMATIC CFC 4
7UM621/623*-*D/E
7UM622*-*D/E
7UM621/623*-*B
7UM622*-*B
Figure A-5 Raccordement machine sur jeu de barres Raccordement des entrées de l'appareil à trois
transformateurs de tension (tensions phase-terre) et à trois transformateurs de courant respec-
tifs, - le courant de terre provient d'un transformateur de sommation de courant pour la mesure
sensible de défaut à la terre ; acquisition de la tension de déplacement au secondaire triangle
ouvert du TT (e-n).
Figure A-6 Raccordement machine sur jeu de barres et mise à la terre à faible impédance, Raccor-
dement des entrées de l'appareil à trois transformateurs de tension (tensions phase-terre) et
trois transformateurs de courant respectifs, - Mesure de la différence de courant entre les 2
jeux de TC sur l'entrée de mesure du courant de terre. Acquisition de la tension de déplace-
ment au secondaire en triangle ouvert du TT (e-n) en tant que critère supplémentaire
Figure A-7 Raccordement sur transformateur élévateur avec un point neutre isolé Raccordement à
trois transformateurs de tension (tensions phase-terre) et trois transformateurs de courant res-
pectifs, fonction de protection différentielle utilisée uniquement pour le générateur; détection
de la tension de décalage au secondaire en triangle ouvert (e-n).
Figure A-8 Raccordement sur transformateur élévateur avec transformateur de point neutre Rac-
cordement à trois transformateurs de tension (tensions phase-terre) et trois transformateurs de
courant respectifs, fonction de protection différentielle couvrant le générateur et le transforma-
teur élévateur; résistance de charge au choix directement dans le circuit de point neutre ou via
transformateur intermédiaire.
Figure A-9 Protection contre défaut terre dans le convertisseur de démarrage Raccordement de l'entrée de
tension continue CM1 avec amplificateur en amont 7KG6 pour les machines avec convertisseur de démar-
rage
Figure A-10 Protection masse rotor – avec l'équipement de couplage 7XR61 pour l'injection de tension à fréquence
nominale sur le circuit rotorique et avec résistances 3PP1336.
Figure A-11 Protection masse rotor – avec l'équipement de couplage 7XR61 pour l'injection de tension à fréquence
nominale sur le circuit rotorique et mesure par l'entrée de courant de terre sensible.
Figure A-12 Moteur asynchrone: Raccordement des entrées de tension à trois réducteurs de tension (tensions phase
terre, généralement mesurées côté jeu de barres); détection de la tension de déplacement au secondaire
TT triangle ouvert et mesure des courants via les transformateurs de courant respectifs ; – détermination
directionnelle pour défauts terre à l'aide du courant mesuré via un tore homopolaire
Figure A-14 Raccordement de transformateurs de tension avec mise à la terre au niveau du circuit secondaire de L2
Figure A-15 Protection masse rotor 1 à 3 Hz – avec générateur 1-3-Hz 7XT71 et appareil de couplage résistif
7XR6004.
Figure A-16 Protection masse stator à 100 % – avec générateur 20 Hz 7XT33 et filtre passe-bande 7XT34 ainsi pro-
tection contre défaut terre – avec Shunt 10 A/150 mV et convertisseur de mesure 7KG6.
Figure A-20 Mode semi duplex avec une interface sonde (thermobox)
haut: modèle optique (2 fibre optique)
bas: modèle RS485
Figure A-21 Mode semi duplex avec deux interfaces sonde (thermobox)
haut: modèle optique (2 fibre optique)
bas: modèle RS485
Figure A-22 Schéma de connexion accoupleur 7XR6100-0*A00 pour la protection masse rotor
A.4 Préconfiguration
A la livraison des appareils, les diodes lumineuses, les entrées et sorties binaires, ainsi que les touches de
fonction ont été réglées par défaut. Elles sont listés dans les tableaux suivants.
Tableau A-3 Entrées binaires affectées par défaut sur tous les appareils et modèles disponibles
Entrée binaire Fonction pré-con- N° de signali- Commentaires
figurée sation
EB1 >FermRapideValv 5086 >PRP Fermeture Rapide Valve
EB2 >UExcit.Manque 5328 >SSE tension d'excitation
manquante
EB3 >bloc. f1 5206 >blocage échelon f1 prot.
fréquencemétr.
>Bloquer U< 6506 >Bloquer échelon U<
>Inactiv.Iterre 5176 >désactiver détermin. courant de
terre1)
EB4 >Décl. IP Ulign 361 >Décl. Interrupteur de prot.
>Verr.I>+U< 1950 >Verrouillage MaxI par soustension
>Bloquer U<(<) 6503 >Bloquer protection à manque de U
EB5 >Couplage 1 4526 >Couplage d'une commande externe
1
EB6 >Couplage 2 4546 >Couplage d'une commande externe
2
EB7 >Dém. perturbo. 4 >Dém. la perturbographie par cmde
ext.
EB8 ... 15 aucune fonction - -2)
préconfigurée (ré-
serve)
1)
uniquement commutateurs de barres collectives
2) seulement avec le 7UM622
Tableau A-4 Relais de sortie préréglés pour tous les appareils et modèles en option
Rel. de sortie Fonction pré-con- N° de signali- Commentaires
figurée sation
SB1 Défaut alim. 147 Défaut bloc d'alimentation
Déf. batterie 177 Défaillance batterie
SB2 Décl. général 511 Déclenchement (général)
SB3 Décl. I> 1815 Décl. prot. temps constant I>
(phases)
DéclPrDif 5671 Déclenchement par prot.
différentielle
Décl. Z1< 3977 Déclench. échelon Z1< prot.
impédance
Décl. Z1B< 3978 Déclench. échelon Z1B< prot.
impédance
Décl. Z2< 3979 Déclench. échelon Z2< prot.
impédance
Décl. IMP T3> 3980 Décl. pro. impédance dernier échelon
tps
DECL I>> 1809 Déclenchement échelon I>>
DECL. maxI inv 1900 Déclenchement max de I à temps
inverse
SB4 Décl. Itt>> 1223 Déclenchement par échelon ITT>>
Décl. U0> 5187 Décl. prot. défaut terre stator (U0>)
Déclench. DTS 5193 Déclenchement prot. défaut terre
stator
SB5 Décl. U< 6539 Décl. prot. voltmétrique, échelon U<
Décl. U> 6570 Décl. prot. à max. de tension, éch. U>
Décl. U>> 6573 Décl. prot. de surtension, échelon
U>>
SB6 Décl. f1 5236 Décl. protection de fréquence seuil f1
Décl. f2 5237 Décl. protection de fréquence seuil f2
SB7 Décl.SSE u<< 5343 Décl. SSE caractéristique 3
DECL car.+Uexc< 5346 Déclenchement caractéristique +
Uexcit.<
SB8 Décl. I> 1815 Décl. prot. temps constant I> (pha-
ses)1)
Déclench. DTS 5193 Déclenchement prot. défaut terre
stator1)
Décl. U>> 6573 Décl. prot. de surtension, échelon
U>>1)
Décl. f1 5236 Décl. protection de fréquence seuil
f11)
Décl. f2 5237 Décl. protection de fréquence seuil
f21)
Décl.SSE u<< 5343 Décl. SSE caractéristique 31)
DECL car.+Uexc< 5346 Déclenchement caractéristique +
Uexcit.<1)
Décl. PRP 5097 Décl. protection retour de puissance1)
Décl.Valve 5098 Prot.ret. puiss:décl. + rapide valve1)
Décl. image T 5161 Déclenchement image thermique1)
DéclPrDif 5671 Déclenchement par prot.
différentielle1)
1) Disjoncteur du générateur
2) Désamorçage
3)
Fin rapide
4)
seulement avec le 7UM622
Tableau A-6 Ce paramétrage permet de choisir les informations affichées sur l'écran au repos.
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Ecran graphique
Après un défaut, les données essentielles du défaut apparaissent automatiquement à l’écran, sans aucune
autre manipulation, après le démarrage général du 7UM62 dans l’ordre indiqué à la figure A-31.
Pour les appareils à écran graphique, il est possible de choisir si, après un démarrage général sans autre ma-
nipulation, les données les plus importantes du défaut doivent s'afficher automatiquement à l'écran ou non.
Les appareils SIPROTEC 4 sont livrés avec plusieurs schémas logiques CFC pré-installés.
L'élément NEGATOR permet de transformer le signal d'entrée „>Blocage MM“ en un message interne (si-
gnalisation simple interne, SgSi) „Débl.Bloc.MM“ et de raccorder le signal à une sortie sur laquelle une con-
nexion directe ne serait pas possible sans l'utilisation de cet élément.
Avec les modules des niveaux d'opération "Traitement des valeurs de mesure", il y a une surveillance des cou-
rants inférieurs des trois courants de phase. La signalisation de sortie est lancée, dès qu'un des trois courants
de phase au moins passe en dessous de la valeur paramétrée.
Protocole → CEI 60870-5- CEI 61850 Profibus DP DNP3.0 Modbus AS- Interface de
Fonction ↓ 103 Ethernet CII/RTU service sup-
(EN100) plémentaire
(en option)
Valeurs de mesure Oui (valeurs Oui Oui Oui Oui Oui
de service fixes)
Valeurs de compta- Oui Oui Oui Oui Oui Oui
ge
Perturbographie Oui Oui Non. Seule- Non. Seule- Non. Seule- Oui
ment via inter- ment via inter- ment via inter-
face supplé- face supplé- face supplé-
mentaire de mentaire de mentaire de
service. service. service.
Réglage de protec- Non. Seule- Non. Seule- Non. Seule- Non. Seule- Non. Seule- Oui
tion à distance ment via inter- ment via inter- ment via inter- ment via inter- ment via inter-
face supplé- face supplé- face supplé- face supplé- face supplé-
mentaire de mentaire de mentaire de mentaire de mentaire de
service. service. service. service. service.
Signalisations défi- Oui Oui Oui Oui Oui Oui
nies par l'utilisateur
et les appareils de
commutation
Synchronisation de Via protocole; via protocole Via Via protocole; Via —
temps DCF77/IRIG B; (NTP) ; DCF77/IRIG B DCF77/IRIG B; DCF77/IRIG B
interface; DCF77/IRIG ; interface ; interface; ;
Entrée binaire B; Entrée binaire Entrée binaire interface ;
Interface ; Protocole Entrée binaire
entrée binaire Protocole
Signalisations avec Oui Oui Non Oui Non Oui
marquage temporel
Outils de mise en route
Blocage des signali- Oui Oui Non Non Non Oui
sations
Mode de test Oui Oui Non Non Non Oui
Les adresses suivies d'un „A“ ne peuvent être changées que par l'intermédiaire de DIGSI dans "Autres para-
mètres“ .
Les réglages par défaut effectués suivants les besoins type du marché considéré sont affichés dans le tableau.
La colonne C (Configuration) indique le courant nominal secondaire du réducteur de courant correspondant.
Les signalisations pour CEI 60 870-5-103 sont toujours signalées comme VENANT/PARTANT, si une requête
générale est obligatoire pour CEI 60 870-5-103; sinon elles sont signalées comme VENANT seulement.
Les signalisations nouvelles définies ou affectées à IEC 60 870-5-103 sont mises à VENANT/PARTANT ou né-
cessitent une requête générale si le type d'information est inégal au contact de passage („.._W“). Pour autres
informations concernant les signalisations, voir le manuel système du SIPROTEC 4, n° de commande E50417-
H1100-C151.
Pour les colonnes „Message d'exploitation“, „Message de défaut“ et „Message de défaut terre“ les règles sui-
vantes s'appliquent :
*: non-préréglé, affectable
*: non-préréglé, affectable
Marquage de perturbographie
Numéro d'information
Touche de fonction
Requête générale
Filtre anti-rebond
Entrée binaire
Data Unit
Relais
Type
LED
Marquage de perturbographie
Numéro d'information
Touche de fonction
Requête générale
Filtre anti-rebond
Entrée binaire
Data Unit
Relais
Type
LED
- Niveau d'accès (Niv. accès) Ctrôle autorité SgD vp * LED REL 101 85 1 oui
- Niveau d'accès : sur place (Ni- Ctrôle autorité SgD vp * LED REL 101 86 1 oui
vAcPlace)
- Contrôle à distance (Ctrl Dist.) Ctrôle autorité iSgS vp * LED REL
- Niveau d'accès (Niv. accès) Ctrôle autorité iSgS vp * LED REL
- Niveau d'accès : sur place (Ni- Ctrôle autorité iSgS vp * LED REL
vAcPlace)
- Réinitialisation des mesures Min Valeurs MinMax iSgS_ v * LED EB REL
et Max (RéinMinMax) C
- Réinitialisation des compteurs Compt. énergie iSgS_ v * LED EB REL
(RéinCompt.) C
- Interface système en dérange- Protocoles iSgS vp * LED REL
ment (ErrIntSyst)
1 Non affecté (Non affecté) Equipement SgS
2 Non disponible (Non disponible) Equipement SgS
3 >Synchroniser l'horloge (>Syn- Equipement SgS_ * * * LED EB REL 135 48 1 non
chr. horl.) C
4 >Dém. la perturbographie par Perturbographie SgS * * av LED EB REL 135 49 1 oui
cmde ext. (>Dém. perturbo.)
5 >Réinitialiser les LEDs (>Réinit. Equipement SgS * * * LED EB REL 135 50 1 oui
LED)
7 >Sél. du jeu de paramètres (Bit 1) Chgt de jeu SgS * * * LED EB REL 135 51 1 oui
(>Sél. Jeu Par-1)
009.0100 Défaillance module EN100 (Dé- EN100-Module 1 iSgS vp * * LED REL
faill. module)
009.0101 Perturbation lien EN100 canal 1 EN100-Module 1 iSgS vp * * LED REL
(Ch1) (Perturb. Canal1)
009.0102 Perturbation lien EN100 canal 2 EN100-Module 1 iSgS vp * * LED REL
(Ch2) (Perturb. Canal2)
15 >Mode test (>Mode test) Equipement SgS * * * LED EB REL 135 53 1 oui
16 >Bloquer transmission messa- Equipement SgS * * * LED EB REL 135 54 1 oui
ges/mesures (>Bloq. Mess&Mes)
51 Equipement en service (Equip. Equipement SgSo VP * * LED REL 135 81 1 oui
en serv.)
52 1 fonct. de prot. au moins est Equipement iSgS VP * * LED REL 70 18 1 oui
active (Prot. act.)
55 Démarrage (Démarrage) Equipement SgSo V * * LED REL
56 Premier démarrage (1er démar- Equipement SgSo V * * LED REL 70 5 1 non
rage)
67 Démarrage à chaud (Démarr. à Equipement SgSo V * * LED REL
chaud)
68 Erreur horloge (Erreur horloge) Surveillance SgSo VP * * LED REL
69 Heure d'été (Heure d'été) Equipement SgSo vp * * LED REL
70 Charger les nouveaux paramè- Equipement SgSo VP * * LED REL 70 22 1 oui
tres (Chargem. param.)
71 Vérification des paramètres (Test Equipement SgSo * * * LED REL
paramètres)
72 Paramètres niveau 2 modifiés Equipement SgSo VP * * LED REL
(Modif. niveau2)
Marquage de perturbographie
Numéro d'information
Touche de fonction
Requête générale
Filtre anti-rebond
Entrée binaire
Data Unit
Relais
Type
LED
73 Paramétrage sur place (Param. Equipement SgSo * * *
SurPlace)
110 Perte de messages (Perte mess.) Surveillance SgSo V * * LED REL 135 130 1 non
_C
113 Perte de repères (Perte repères) Surveillance SgSo V * av LED REL 135 136 1 oui
125 Filtre anti-rebonds (FiltreRebond) Equipement SgSo vp * * LED REL 135 145 1 oui
140 Signalisation groupée de dé- Surveillance SgSo * * * LED REL
faillance (SignGrp.Défail.)
147 Défaut bloc d'alimentation Surveillance SgSo VP * * LED REL
(Défaut alim.)
160 Alarmes groupées (Alarme grou- Surveillance SgSo * * * LED REL 70 46 1 oui
pée)
161 Contrôle des courants mes, sign. Surv. mesures SgSo vp * * LED REL 70 32 1 oui
group. (Surv. mesures I)
164 Contrôle des tensions mes, sign. Surv. mesures SgSo vp * * LED REL 70 33 1 oui
group. (Surv.U mes.)
165 Défaut somme tensions Surv. mesures SgSo vp * * LED REL 135 184 1 oui
mes.(phase-terre) (Défaut ΣUph-
t)
167 Défaut symétrie tensions mesu- Surv. mesures SgSo vp * * LED REL 135 186 1 oui
rées (Défaut sym. U)
171 Défaut champ tournant (Déf. Surv. mesures SgSo vp * * LED REL 70 35 1 oui
chmpTrnt)
176 Défaut champ tournant U (Déf. Surv. mesures SgSo vp * * LED REL 135 192 1 oui
chmpTrnt U)
177 Défaillance batterie (Déf. batte- Surveillance SgSo VP * * LED REL
rie)
181 Défaut convertisseur A/D (Déf. Surveillance SgSo VP * * LED REL
conv. A/D)
185 Erreur carte 3 (Erreur carte 3) Surveillance SgSo VP
187 Erreur carte 5 (Erreur carte 5) Surveillance SgSo VP
188 Erreur carte 6 (Erreur carte 6) Surveillance SgSo VP
190 Erreur carte 0 (Erreur carte 0) Surveillance SgSo VP
191 Erreur offset (Erreur offset) Surveillance SgSo VP * * LED REL
193 Défail. Hardware: val. comp. Surveillance SgSo VP * * LED REL
entrées ana (Défail.Val.Comp)
194 Erreur: Enroul. terre différent de Surveillance SgSo VP * * LED REL
MLFB (Erreur ITerroné)
197 Surveillance de mesure désacti- Surv. mesures SgSo vp * * LED REL 135 197 1 oui
vée (Surv.Mes.dés.)
203 Mémoire perturbo. effacée (Mém- Perturbographie SgSo V * * LED REL 135 203 1 non
PertEffacée) _C
210 Déf. mat: cavalier IN (C1) diff. Surveillance SgSo VP * * LED REL
Param. (IN-C1 erroné)
211 Déf. mat: cavalier IN (C2) diff. Surveillance SgSo VP * * LED REL
Param. (IN-C2 erroné)
212 Déf. mat: cavalier CM1 différent Surveillance SgSo VP * * LED REL
Param. (Déf. cav. CM1)
213 Déf. mat: cavalier CM2 différent Surveillance SgSo VP * * LED REL
Param. (Déf. cav. CM2)
Marquage de perturbographie
Numéro d'information
Touche de fonction
Requête générale
Filtre anti-rebond
Entrée binaire
Data Unit
Relais
Type
LED
214 Déf. mat: cavalier CM3 différent Surveillance SgSo VP * * LED REL
Param. (Déf. cav. CM3)
230 Défaut mesure somme des I côté Surv. mesures SgSo vp * * LED REL 135 155 1 oui
1 (Défaut ΣI C1)
231 Défaut mesure somme des I côté Surv. mesures SgSo vp * * LED REL 135 158 1 oui
2 (Défaut ΣI C2)
264 Défaillance interface sondes 1 Surveillance SgSo VP * * LED REL 135 208 1 oui
(Déf int sondes1)
265 Défaut champ tournant I côté 1 Surv. mesures SgSo vp * * LED REL 135 156 1 oui
(Déf.chTrnt I C1)
266 Défaut champ tournant I côté 2 Surv. mesures SgSo vp * * LED REL 135 157 1 oui
(Déf.chTrnt I C2)
267 Défaillance interface sondes 2 Surveillance SgSo VP * * LED REL 135 209 1 oui
(Déf int sondes2)
272 Dépassement seuil temps d'utilis. Seuils statis. SgSo vp * * LED REL 135 229 1 oui
disj. (TpsUtil>Seuil)
284 I de ligne inférieur à valeur limite Val. limites SgSo * * * LED REL 135 244 1 oui
(IL<Seuil)
301 Défaut réseau (Déf. réseau) Equipement SgSo VP VP * 135 231 2 oui
302 Cas de défaut (Défaut) Equipement SgSo * V * 135 232 2 oui
320 Seuil données sp> dépassé Equipement SgSo vp * * LED REL
(Données sp.>)
321 Seuil paramètres sp> dépassé Equipement SgSo vp * * LED REL
(Paramètres sp>)
322 Seuil dialogue sp> dépassé (Dia- Equipement SgSo vp * * LED REL
logue sp. >)
323 Seuil Nouv (gén.) sp. > dépassé Equipement SgSo vp * * LED REL
(Nouv(Gén) sp.>)
361 >Décl. Interrupteur de prot. Données poste-1 SgS vp * * LED EB REL 150 38 1 oui
(>Décl. IP Ulign)
394 >Réinitialisation indicateur pour Valeurs MinMax SgS v * * LED EB REL
UT3h (>Réin. MiMaUT3h)
396 >Réinit. mémoire I1 Min/Max Valeurs MinMax SgS v * * LED EB REL
(>Réinit I1 MiMa)
399 >Réinit. mémoire V1 Min/Max Valeurs MinMax SgS v * * LED EB REL
(>Réinit V1 MiMa)
400 >Réinit. mémoire P Min/max Valeurs MinMax SgS v * * LED EB REL
(>Réinit P MiMa)
402 >Réinit. mémoire Q Min/Max Valeurs MinMax SgS v * * LED EB REL
(>Réinit Q MiMa)
407 >Réinit. mémoire fréq. Min/Max Valeurs MinMax SgS v * * LED EB REL
(>Réi. Fréq MiMa)
409 >Blocage compteur d'heures du Statistiques SgS vp * * LED EB REL
disj. (>BlocComptHeure)
501 Protection : démarrage (excit.) Données poste-2 SgSo * V av LED REL 150 151 2 oui
général (Démarrage gén.)
511 Déclenchement (général) (Décl. Données poste-2 SgSo * V av LED REL 150 161 2 oui
général)
545 Tps entre démarrage et retombée Equipement SgV
(Tps rtb =)
Marquage de perturbographie
Numéro d'information
Touche de fonction
Requête générale
Filtre anti-rebond
Entrée binaire
Data Unit
Relais
Type
LED
546 Tps entre dém. et déclenchement Equipement SgV
(Tps décl.)
571 Défaut symétrie I coté 1 (Défaut Surv. mesures SgSo vp * * LED REL 150 196 1 oui
sym. I1)
572 Défaut symétrie I coté 2 (Défaut Surv. mesures SgSo vp * * LED REL 150 197 1 oui
sym. I2)
576 Courant coupé (primaire/HT) L1 Données poste-2 SgV * VP 150 193 4 non
côté 1 (IL1C1:)
577 Courant coupé (primaire/HT) L2 Données poste-2 SgV * VP 150 194 4 non
côté 1 (IL2C1:)
578 Courant coupé (primaire/HT) L3 Données poste-2 SgV * VP 150 195 4 non
côté 1 (IL3C1:)
579 Courant coupé (primaire/HT) L1 Données poste-2 SgV * VP 150 190 4 non
côté 2 (IL1C2:)
580 Courant coupé (primaire/HT) L2 Données poste-2 SgV * VP 150 191 4 non
côté 2 (IL2C2:)
581 Courant coupé (primaire/HT) L3 Données poste-2 SgV * VP 150 192 4 non
côté 2 (IL3C2:)
916 Incrément d'énergie active (WpΔ Compt. énergie -
=)
917 Incrément d'énergie réactive Compt. énergie -
(WqΔ =)
1020 Nombre d'heures de fonctionne- Statistiques SgV
ment (HeuresFct)
1202 >Bloquer prot. terre sensible Terre sensible SgS vp * * LED EB REL 151 102 1 oui
ITT>> (>Bloc. Itt>>)
1203 >Bloquer prot. terre sensible ITT> Terre sensible SgS vp * * LED EB REL 151 103 1 oui
(>Bloc. Itt>)
1221 Démarrage échelon sensible Terre sensible SgSo * vp * LED REL 151 121 2 oui
ITT>> (Démarrage Itt>>)
1223 Déclenchement par échelon Terre sensible SgSo * v * LED REL 151 123 2 oui
ITT>> (Décl. Itt>>)
1224 Démarrage échelon sensible Terre sensible SgSo * vp * LED REL 151 124 2 oui
ITT> (Démarrage Itt>)
1226 Déclenchement par échelon ITT> Terre sensible SgSo * v * LED REL 151 126 2 oui
(Décl. Itt>)
1231 >Blocage protection terre sensi- Terre sensible SgS * * * LED EB REL
ble ITT (>Bl. ter. sens.)
1232 Terre sensible ITT désactivée Terre sensible SgSo vp * * LED REL 151 132 1 oui
(ITT HS)
1233 Terre sensible ITT bloquée (ITT Terre sensible SgSo vp vp * LED REL 151 133 1 oui
bloquée)
1234 Terre sensible ITT active (ITT Terre sensible SgSo vp * * LED REL 151 134 1 oui
active)
1403 >Bloquer prot. défaillance disj. Défaill. disj. SgS * * * LED EB REL
(>BlqProtDéfDisj)
1422 >ADD contacts auxiliaires dis- Défaill. disj. SgS vp * * LED EB REL 166 120 1 oui
joncteur (>ADD Cont. Aux.)
1423 >ADD lancement externe 1 Défaill. disj. SgS vp * * LED EB REL 166 121 1 oui
(>ADD lanc. ext1)
Marquage de perturbographie
Numéro d'information
Touche de fonction
Requête générale
Filtre anti-rebond
Entrée binaire
Data Unit
Relais
Type
LED
1441 >ADD lancement externe 2 Défaill. disj. SgS vp * * LED EB REL 166 122 1 oui
(>ADD lanc. ext2)
1442 >ADD lancement interne par Défaill. disj. SgS vp * * LED EB REL 166 123 1 oui
CFC (>ADD lanc.int.)
1443 Lancement interne ADD effectué Défaill. disj. SgSo vp * * LED REL 166 190 1 oui
(ADD lanc. int.)
1444 Seuil I> ADD dépassé (ADD seuil Défaill. disj. SgSo vp * * LED REL 166 191 1 oui
I>)
1451 Prot. défaillance disj. désactivée Défaill. disj. SgSo vp * * LED REL 166 151 1 oui
(PrDéfDisjDésact)
1452 Prot. défaillance disj. bloquée Défaill. disj. SgSo vp vp * LED REL 166 152 1 oui
(ProtDéfDisjBlq)
1453 Prot. défaillance disjoncteur Défaill. disj. SgSo vp * * LED REL 166 153 1 oui
active (PrDéfDisjActive)
1455 Excitation prot. défaillance dis- Défaill. disj. SgSo * vp * LED REL 166 155 2 oui
joncteur (Excit.PrDéfDisj)
1471 Prot. défaillance disj.: cmde décl. Défaill. disj. SgSo * v av LED REL 166 171 2 oui
(DéfDisjDécl)
1503 >Bloquer protection de surcharge Prot. surcharge SgS * * * LED EB REL
(>BlqSurcharge)
1506 >Réinitialiser imager thermique Prot. surcharge SgS vp * * LED EB REL
(>RéinitImagTher)
1507 >Démar. secours de la prot. de Prot. surcharge SgS vp * * LED EB REL 167 7 1 oui
surch. (>DémSecouSurch)
1508 >P. de surch: entrée temp. dé- Prot. surcharge SgS vp * * LED EB REL 167 8 1 oui
faillante (>ENT-TEMP- déf.)
1511 Prot. de surcharge désactivée Prot. surcharge SgSo vp * * LED REL 167 11 1 oui
(Surch.Désact.)
1512 Prot. de surcharge bloquée Prot. surcharge SgSo vp vp * LED REL 167 12 1 oui
(Surch. bloquée)
1513 Prot. de surcharge active Prot. surcharge SgSo vp * * LED REL 167 13 1 oui
(Surch.Act.)
1514 Perturbation entrée température Prot. surcharge SgSo vp * * LED REL 167 14 1 oui
(Pert.EntréeTemp)
1515 Prot. de surcharge : avertiss. Prot. surcharge SgSo vp * * LED REL 167 15 1 oui
courant (AvertSurch I)
1516 Prot. surch : avertiss. thermique Prot. surcharge SgSo vp * * LED REL 167 16 1 oui
(AvertSurch Θ)
1517 Prot. de surcharge : dém.échelon Prot. surcharge SgSo vp * * LED REL 167 17 1 oui
décl. (Dém.Surch.)
1519 Réinitialiser image thermique Prot. surcharge SgSo vp * * LED REL 167 19 1 oui
(RéinitImageTher)
1521 Prot. de surch.: com. de déclen- Prot. surcharge SgSo * v * LED REL 167 21 2 oui
chement (Décl. Surch.)
1720 >Echelon I>> - blocage direction- MaxI t. cst I>> SgS vp * * LED EB REL 60 18 1 oui
nel (>Bloc. direct.)
1721 >Protection à max de I: blocage MaxI t. cst I>> SgS * * * LED EB REL
I>> (>Bloc. I>>)
1722 >Protection à max de I: blocage MaxI tps cst I> SgS * * * LED EB REL
I> (>Bloc. I>)
Marquage de perturbographie
Numéro d'information
Touche de fonction
Requête générale
Filtre anti-rebond
Entrée binaire
Data Unit
Relais
Type
LED
1801 Excitation échelon I>> phase L1 MaxI t. cst I>> SgSo * vp * LED REL 60 46 2 oui
(Excit. I>> L1)
1802 Excitation échelon I>> phase L2 MaxI t. cst I>> SgSo * vp * LED REL 60 47 2 oui
(Excit. I>> L2)
1803 Excitation échelon I>> phase L3 MaxI t. cst I>> SgSo * vp * LED REL 60 48 2 oui
(Excit. I>> L3)
1806 Seuil I>> direction aval (I>> aval) MaxI t. cst I>> SgSo * vp * LED REL 60 208 2 oui
1807 Seuil I>> direction amont (I>> MaxI t. cst I>> SgSo * vp * LED REL 60 209 2 oui
amont)
1808 Excitation échelon I>> (Excit. I>>) MaxI t. cst I>> SgSo * vp * LED REL 60 210 2 oui
1809 Déclenchement échelon I>> MaxI t. cst I>> SgSo * v av LED REL 60 211 2 oui
(DECL I>>)
1811 Excitation échelon I> phase L1 MaxI tps cst I> SgSo * vp * LED REL 60 50 2 oui
(Excit. I> L1)
1812 Excitation échelon I> phase L2 MaxI tps cst I> SgSo * vp * LED REL 60 51 2 oui
(Excit. I> L2)
1813 Excitation échelon I> phase L3 MaxI tps cst I> SgSo * vp * LED REL 60 52 2 oui
(Excit. I> L3)
1815 Décl. prot. temps constant I> MaxI tps cst I> SgSo * v av LED REL 60 71 2 oui
(phases) (Décl. I>)
1883 >Bloquer max de I à temps Ip inv-51C/51V SgS * * * LED EB REL
inverse (>bloc maxI inv)
1891 Max de I à temps inverse désac- Ip inv-51C/51V SgSo vp * * LED REL 60 180 1 oui
tivée (MaxI inv désact)
1892 Max de I à temps inverse bloquée Ip inv-51C/51V SgSo vp vp * LED REL 60 181 1 oui
(Ip inv bloquée)
1893 Max de I à temps inverse active Ip inv-51C/51V SgSo vp * * LED REL 60 182 1 oui
(MaxI inv active)
1896 Excitation max de I à tps inverse Ip inv-51C/51V SgSo * vp * LED REL 60 184 2 oui
ph. L1 (Excit.Ip inv L1)
1897 Excitation max de I à tps inverse Ip inv-51C/51V SgSo * vp * LED REL 60 185 2 oui
ph. L2 (Excit.Ip inv L2)
1898 Excitation max de I à tps inverse Ip inv-51C/51V SgSo * vp * LED REL 60 186 2 oui
ph. L3 (Excit.Ip inv L3)
1899 Excitation max de I à temps Ip inv-51C/51V SgSo * vp * LED REL 60 183 2 oui
inverse (Excit. maxI inv)
1900 Déclenchement max de I à temps Ip inv-51C/51V SgSo * v av LED REL 60 187 2 oui
inverse (DECL. maxI inv)
1950 >Verrouillage MaxI par sousten- MaxI tps cst I> SgS vp * * LED EB REL 60 200 1 oui
sion (>Verr.I>+U<)
1955 MaxI tps const échelon I>> inactif MaxI t. cst I>> SgSo vp * * LED REL 60 205 1 oui
(I>> désactivé)
1956 MaxI tps const. échelon I>> ver- MaxI t. cst I>> SgSo vp vp * LED REL 60 206 1 oui
rouillé (I>> verrouillé)
1957 MaxI tps const. échelon I>> actif MaxI t. cst I>> SgSo vp * * LED REL 60 207 1 oui
(I>> activé)
1965 MaxI tps const. échelon I> inactif MaxI tps cst I> SgSo vp * * LED REL 60 215 1 oui
(I> désactivé)
1966 MaxI tps const échelon I> ver- MaxI tps cst I> SgSo vp vp * LED REL 60 216 1 oui
rouillé (I> verrouillé)
Marquage de perturbographie
Numéro d'information
Touche de fonction
Requête générale
Filtre anti-rebond
Entrée binaire
Data Unit
Relais
Type
LED
1967 MaxI tps const. échelon I> actif MaxI tps cst I> SgSo vp * * LED REL 60 217 1 oui
(I> activé)
1970 MaxI tps const. excitation I> + U< MaxI tps cst I> SgSo * vp * LED REL 60 220 2 oui
(Excit. I>+U<)
3953 >Blocage protection d'impédance P. d'impédance SgS * * * LED EB REL
(>Blocage IMP)
3956 >Libération zone étendue Z1B P. d'impédance SgS vp * * LED EB REL 28 222 1 oui
par EB (>ZoneEtendueZ1B)
3958 >Blocage du maintien par min. de P. d'impédance SgS vp * * LED EB REL 28 30 1 oui
U (IMP) (>Bloc IMP I>+U<)
3961 Protection d'impédance inactivée P. d'impédance SgSo vp * * LED REL 28 226 1 oui
(IMP inactive)
3962 Protection d'impédance ver- P. d'impédance SgSo vp vp * LED REL 28 227 1 oui
rouillée (IMP verrouillée)
3963 Protection d'impédance active P. d'impédance SgSo vp * * LED REL 28 228 1 oui
(IMP active)
3966 Excitation protection d'impédan- P. d'impédance SgSo * vp * LED REL 28 229 2 oui
ce (Excit. IMP)
3967 Excitation prot. d'impédance P. d'impédance SgSo * vp * LED REL 28 230 2 oui
phase L1 (Excit. IMP L1)
3968 Excitation prot. d'impédance P. d'impédance SgSo * vp * LED REL 28 231 2 oui
phase L2 (Excit. IMP L2)
3969 Excitation prot. d'impédance P. d'impédance SgSo * vp * LED REL 28 232 2 oui
phase L3 (Excit. IMP L3)
3970 IMP excitation sous-tension P. d'impédance SgSo * vp * LED REL 28 233 2 oui
(I>+U<) (Excit. I>+U<)
3976 IMP pendulaison (IMP Pendul.) P. d'impédance SgSo * vp * LED REL 28 239 2 oui
3977 Déclench. échelon Z1< prot. im- P. d'impédance SgSo * v av LED REL 28 240 2 oui
pédance (Décl. Z1<)
3978 Déclench. échelon Z1B< prot. im- P. d'impédance SgSo * v av LED REL 28 241 2 oui
pédance (Décl. Z1B<)
3979 Déclench. échelon Z2< prot. im- P. d'impédance SgSo * v av LED REL 28 242 2 oui
pédance (Décl. Z2<)
3980 Décl. pro. impédance dernier P. d'impédance SgSo * v av LED REL 28 243 2 oui
échelon tps (Décl. IMP T3>)
4523 >Blocage du décl. par couplage Couplages ext. SgS * * * LED EB REL
ext. 1 (>Blocage coupl1)
4526 >Couplage d'une commande Couplages ext. SgS vp * * LED EB REL 51 126 1 oui
externe 1 (>Couplage 1)
4531 Couplage ext. 1 désactivé Couplages ext. SgSo vp * * LED REL 51 131 1 oui
(Coupl1 inactif)
4532 Couplage ext. 1 verrouillé Couplages ext. SgSo vp vp * LED REL 51 132 1 oui
(Coupl1 verr.)
4533 Couplage ext. 1 actif (Coupl1 Couplages ext. SgSo vp * * LED REL 51 133 1 oui
actif)
4536 Démarrage du couplage ext. 1 Couplages ext. SgSo * vp * LED REL 51 136 2 oui
(Excit. coupl1)
4537 Déclenchement du couplage ext. Couplages ext. SgSo * v * LED REL 51 137 2 oui
1 (Décl. coupl1)
4543 >Blocage du décl. par couplage Couplages ext. SgS * * * LED EB REL
ext. 2 (>Blocage coupl2)
Marquage de perturbographie
Numéro d'information
Touche de fonction
Requête générale
Filtre anti-rebond
Entrée binaire
Data Unit
Relais
Type
LED
4546 >Couplage d'une commande Couplages ext. SgS vp * * LED EB REL 51 146 1 oui
externe 2 (>Couplage 2)
4551 Couplage ext. 2 désactivé Couplages ext. SgSo vp * * LED REL 51 151 1 oui
(Coupl2 inactif)
4552 Couplage ext. 2 verrouillé Couplages ext. SgSo vp vp * LED REL 51 152 1 oui
(Coupl2 verr.)
4553 Couplage ext. 2 actif (Coupl2 Couplages ext. SgSo vp * * LED REL 51 153 1 oui
actif)
4556 Démarrage du couplage ext. 2 Couplages ext. SgSo * vp * LED REL 51 156 2 oui
(Excit. coupl2)
4557 Déclenchement du couplage ext. Couplages ext. SgSo * v * LED REL 51 157 2 oui
2 (Décl. coupl2)
4563 >Blocage de la fonction ext. de Couplages ext. SgS * * * LED EB REL
décl 3 (>Blocage coupl3)
4566 >Couplage d'une commande Couplages ext. SgS vp * * LED EB REL 51 166 1 oui
externe 3 (>Couplage 3)
4571 Couplage 3 désactivé (Coupl3 Couplages ext. SgSo vp * * LED REL 51 171 1 oui
inactif)
4572 Couplage 3 verrouillé (Coupl3 Couplages ext. SgSo vp vp * LED REL 51 172 1 oui
verr.)
4573 Couplage 3 actif (Coupl3 actif) Couplages ext. SgSo vp * * LED REL 51 173 1 oui
4576 Démarrage du couplage 3 (Excit. Couplages ext. SgSo * vp * LED REL 51 176 2 oui
coupl3)
4577 Déclenchement du couplage 3 Couplages ext. SgSo * v * LED REL 51 177 2 oui
(Décl. coupl3)
4583 >Blocage de la fonction ext. de Couplages ext. SgS * * * LED EB REL
décl 4 (>Blocage Coupl4)
4586 >Couplage d'une commande Couplages ext. SgS vp * * LED EB REL 51 186 1 oui
externe 4 (>Couplage 4)
4591 Couplage 4 désactivé (Coupl4 Couplages ext. SgSo vp * * LED REL 51 191 1 oui
inactif)
4592 Couplage 4 verrouillé (Coupl4 Couplages ext. SgSo vp vp * LED REL 51 192 1 oui
verr.)
4593 Couplage 4 actif (Coupl4 actif) Couplages ext. SgSo vp * * LED REL 51 193 1 oui
4596 Démarrage du couplage 4 (Excit. Couplages ext. SgSo * vp * LED REL 51 196 2 oui
coupl4)
4597 Déclenchement du couplage 4 Couplages ext. SgSo * v * LED REL 51 197 2 oui
(Décl. coupl4)
4822 >Bloquer verrouillage du réen- Blocage réencl. SgS * * * LED EB REL
clenchement (>BlocVerrRéencl)
4823 >Démarr. secours du verrouill. Blocage réencl. SgS vp * * LED EB REL 168 51 1 oui
réencl. (>DémSecVerrRéen)
4824 Verrouillage réenclencheur dé- Blocage réencl. SgSo vp * * LED REL 168 52 1 oui
sactivé (VerrRéencl dés.)
4825 Verrouillage réenclencheur Blocage réencl. SgSo vp * * LED REL 168 53 1 oui
bloqué (VerrRéencl bloq)
4826 Verrouillage réenclencheur Blocage réencl. SgSo vp * * LED REL 168 54 1 oui
activé (VerrRéencl act.)
4827 Cmde de verrouillage de réen- Blocage réencl. SgSo v * * LED REL 168 55 1 oui
clenchement (Cmde.VerrRéencl)
Marquage de perturbographie
Numéro d'information
Touche de fonction
Requête générale
Filtre anti-rebond
Entrée binaire
Data Unit
Relais
Type
LED
4828 >Réinitialisation modèle thermi- Blocage réencl. SgS vp * * LED EB REL
que rotor (>BR réinit ther)
4829 Modèle thermique rotor réinitiali- Blocage réencl. SgSo vp * * LED REL 168 50 1 oui
sé (BR réinit ther.)
4830 Seuil de réenclenchement Blocage réencl. SgSo vp * * LED REL
dépassé (Alarme Θ REENCL)
5002 Etat d'exploitation 1 (Etat expl 1) Données poste-1 SgSo vp * * LED REL 71 2 1 oui
5010 >blocage défaut fusible (>Bloc Surveillance SgS vp vp * LED EB REL 71 7 1 oui
def. Fus.)
5011 >Manque de U fusion fusible Surveillance SgS vp * * LED EB REL 71 8 1 oui
mode externe (>FF U< externe)
5012 Tension UL1T lors du déclenche- Données poste-2 SgV * VP 71 38 4 non
ment (UL1T :)
5013 Tension UL2T lors du déclenche- Données poste-2 SgV * VP 71 39 4 non
ment (UL2T :)
5014 Tension UL3T lors du déclenche- Données poste-2 SgV * VP 71 40 4 non
ment (UL3T :)
5015 Puissance active P lors du dé- Données poste-2 SgV * VP 71 41 4 non
clenchement (P :)
5016 Puissance réactive Q lors du dé- Données poste-2 SgV * VP 71 42 4 non
clench. (Q :)
5017 Fréquence f lors du déclenche- Données poste-2 SgV * VP 71 43 4 non
ment (f :)
5053 >Verrouill. Prot. Rupture Syn- Perte de synch. SgS * * * LED EB REL
chronisme (>Verr. PRS)
5061 Prot. Rupture Synchronis- Perte de synch. SgSo vp * * LED EB REL 70 56 1 oui
me(PRS) inactive (PRS active)
5062 Prot. Rupture Synchronisme ver- Perte de synch. SgSo vp vp * LED REL 70 57 1 oui
rouillée (PRS verr.)
5063 Pror. Rupture Synchronisme Perte de synch. SgSo vp * * LED REL 70 58 1 oui
active (PRS inactive)
5067 PRS prot. rupture synchro. Perte de synch. SgSo * vp * LED REL 70 60 2 oui
caract. 1 (PRS caract. 1)
5068 PRS prot. rupture synchro. Perte de synch. SgSo * vp * LED REL 70 61 2 oui
caract. 2 (PRS caract. 2)
5069 Excitation prot. rupture synchro. 1 Perte de synch. SgSo * vp * LED REL 70 62 2 oui
(Exc.PRS 1)
5070 Excitation prot. rupture synchro. 2 Perte de synch. SgSo * vp * LED REL 70 63 2 oui
(Exc.PRS 2)
5071 Déclench. prot. rupture synchro. Perte de synch. SgSo * v av LED REL 70 64 2 oui
1 (Décl. PRS1)
5072 Déclench. prot. rupture synchro. Perte de synch. SgSo * v av LED REL 70 65 2 oui
2 (Décl. PRS2)
5083 >blocage protection retour de Retour puiss SgS * * * LED EB REL
puissance (>blocage PRP)
5086 >PRP Fermeture Rapide Valve Retour puiss SgS vp * * LED EB REL 70 77 1 oui
(>FermRapideValv)
5091 PRP protection retour puissance Retour puiss SgSo vp * * LED REL 70 81 1 oui
inactive (PRP inactive)
5092 PRP protection retour puiss. ver- Retour puiss SgSo vp vp * LED REL 70 82 1 oui
rouillée (PRP verrouillée)
Marquage de perturbographie
Numéro d'information
Touche de fonction
Requête générale
Filtre anti-rebond
Entrée binaire
Data Unit
Relais
Type
LED
5093 PRP protection retour puissance Retour puiss SgSo vp * * LED REL 70 83 1 oui
active (PRP active)
5096 Excit. protection retour de puis- Retour puiss SgSo * vp * LED REL 70 84 2 oui
sance (Excit. PRP)
5097 Décl. protection retour de puis- Retour puiss SgSo * v av LED REL 70 85 2 oui
sance (Décl. PRP)
5098 Prot.ret. puiss:décl. + rapide Retour puiss SgSo * v av LED REL 70 86 2 oui
valve (Décl.Valve)
5113 >Blocage surveillance puissance Puiss avant SgS * * * LED EB REL
avant (>Bloc SPA)
5116 >Blocage SPA échelon Pa< Puiss avant SgS vp * * LED EB REL 70 102 1 oui
(>Bloc. Pa<)
5117 >Blocage SPA échelon Pa> Puiss avant SgS vp * * LED EB REL 70 103 1 oui
(>Bloc. Pa>)
5121 Surv. puissance avant désactivée Puiss avant SgSo vp * * LED REL 70 106 1 oui
(SPA inactive)
5122 Surv. puissance avant verrouillée Puiss avant SgSo vp vp * LED REL 70 107 1 oui
(SPA verr.)
5123 Surv. puissance avant active Puiss avant SgSo vp * * LED REL 70 108 1 oui
(SPA active)
5126 Excitation SPA échelon Pa< Puiss avant SgSo * vp * LED REL 70 109 2 oui
(Excit. Pa <)
5127 Excitation SPA échelon Pa> Puiss avant SgSo * vp * LED REL 70 110 2 oui
(Excit. Pa >)
5128 Déclenchement SPA échelon Puiss avant SgSo * v av LED REL 70 111 2 oui
Pa< (Décl. Pa <)
5129 Déclenchement SPA échelon Puiss avant SgSo * v av LED REL 70 112 2 oui
Pa> (Décl. Pa >)
5143 >Bloquer protection déséquili- Déséquilibre I2 SgS * * * LED EB REL
bres (>Bloc. déséq.)
5145 >Commutation champ tournant Données poste-1 SgS vp * * LED EB REL 71 34 1 oui
(>Commut.ChmpTrn)
5146 >DES réinitialisation image ther- Déséquilibre I2 SgS vp * * LED EB REL
mique (>Réinit.Image T)
5147 Champ tournant L1 L2 L3 (Chmp- Données poste-1 SgSo vp * * LED REL 70 128 1 oui
Trn L1L2L3)
5148 Champ tournant L1 L3 L2 (Chmp- Données poste-1 SgSo vp * * LED REL 70 129 1 oui
Trn L1L3L2)
5151 Protection déséquilibres désacti- Déséquilibre I2 SgSo vp * * LED REL 70 131 1 oui
vée (Déséq. dés.)
5152 Protection déséquilibres bloquée Déséquilibre I2 SgSo vp vp * LED REL 70 132 1 oui
(Déséq. bloquée)
5153 Protection déséquilibres active Déséquilibre I2 SgSo vp * * LED REL 70 133 1 oui
(Déséq. act.)
5156 Avertissement seuil I2> (Avertiss. Déséquilibre I2 SgSo vp * * LED REL 70 134 1 oui
I2>)
5158 Réinitialisation image thermique Déséquilibre I2 SgSo vp * * LED REL 70 137 1 oui
(Reinit.image T)
5159 Démarrage prot. déséquilibre Déséquilibre I2 SgSo * vp * LED REL 70 138 2 oui
I2>> (Démarr. I2>>)
Marquage de perturbographie
Numéro d'information
Touche de fonction
Requête générale
Filtre anti-rebond
Entrée binaire
Data Unit
Relais
Type
LED
5160 Déclenchement prot. déséqu. Déséquilibre I2 SgSo * v av LED REL 70 139 2 oui
I2>> (Décl. I2>>)
5161 Déclenchement image thermique Déséquilibre I2 SgSo * v * LED REL 70 140 2 oui
(Décl. image T)
5165 Démarrage prot. déséquilibre I2> Déséquilibre I2 SgSo * vp * LED REL 70 150 2 oui
(Démarr. I2>)
5173 >blocage prot. défaut terre stator Défaut terre SgS * * * LED EB REL
(DTS) (>blocage DTS)
5176 >désactiver détermin. courant de Défaut terre SgS vp * * LED EB REL 70 152 1 oui
terre (>Inactiv.Iterre)
5181 Prot. défaut terre stator (U0>) Défaut terre SgSo vp * * LED REL 70 156 1 oui
inactive (DTS inactive)
5182 Prot. défaut terre stator (U0>) Défaut terre SgSo vp vp * LED REL 70 157 1 oui
verr. (DTS verrouillée)
5183 Prot. défaut terre stator (U0>) Défaut terre SgSo vp * * LED REL 70 158 1 oui
active (DTS active)
5186 Exc. prot. défaut terre stator Défaut terre SgSo * vp * LED REL 70 159 2 oui
(U0>) (Excit. U0>)
5187 Décl. prot. défaut terre stator Défaut terre SgSo * v av LED REL 70 160 2 oui
(U0>) (Décl. U0>)
5188 Exc. prot. défaut terre stator (I0>) Défaut terre SgSo * vp * LED REL 70 168 2 oui
(Excit. I0>)
5189 DTS défaut terre sur phase L1 Défaut terre SgSo * vp * LED REL 70 169 2 oui
(DTS L1)
5190 DTS défaut terre sur phase L2 Défaut terre SgSo * vp * LED REL 70 170 2 oui
(DTS L2)
5191 DTS défaut terre sur phase L3 Défaut terre SgSo * vp * LED REL 70 171 2 oui
(DTS L3)
5193 Déclenchement prot. défaut tere Défaut terre SgSo * v av LED REL 70 173 2 oui
stator (Déclench. DTS)
5194 Protection masse stator direction Défaut terre SgSo vp * * LED REL 70 174 1 oui
aval (Masse Stat aval)
5203 >blocage protection fréquence- Fréquence f<> SgS * * * LED EB REL
métrique (>bloc. ProtFréq)
5206 >blocage échelon f1 prot. fré- Fréquence f<> SgS vp * * LED EB REL 70 177 1 oui
quencemétr. (>bloc. f1)
5207 >blocage échelon f2 prot. fré- Fréquence f<> SgS vp * * LED EB REL 70 178 1 oui
quencemétr. (>bloc. f2)
5208 >blocage échelon f3 prot. fré- Fréquence f<> SgS vp * * LED EB REL 70 179 1 oui
quencemétr. (>bloc. f3)
5209 >blocage échelon f4 prot. fré- Fréquence f<> SgS vp * * LED EB REL 70 180 1 oui
quencemétr. (>bloc. f4)
5211 Protection fréquencemétrique Fréquence f<> SgSo vp * * LED REL 70 181 1 oui
désactivée (ProtFréq dés.)
5212 Protection fréquencemétrique Fréquence f<> SgSo vp vp * LED REL 70 182 1 oui
bloquée (ProtFréq blq.)
5213 Protection fréquencemétrique Fréquence f<> SgSo vp * * LED REL 70 183 1 oui
active (ProtFréq act.)
5214 Prot de fréqu.: bloc. par manque Fréquence f<> SgSo vp vp * LED REL 70 184 1 oui
tension (U1< BlqProtFréq)
Marquage de perturbographie
Numéro d'information
Touche de fonction
Requête générale
Filtre anti-rebond
Entrée binaire
Data Unit
Relais
Type
LED
5232 Démarrage protection fréquence Fréquence f<> SgSo * vp * LED REL 70 230 2 oui
seuil f1 (Démarrage f1)
5233 Démarrage protection fréquence Fréquence f<> SgSo * vp * LED REL 70 231 2 oui
seuil f2 (Démarrage f2)
5234 Démarrage protection fréquence Fréquence f<> SgSo * vp * LED REL 70 232 2 oui
seuil f3 (Démarrage f3)
5235 Démarrage protection fréquence Fréquence f<> SgSo * vp * LED REL 70 233 2 oui
seuil f4 (Démarrage f4)
5236 Décl. protection de fréquence Fréquence f<> SgSo * v av LED REL 70 234 2 oui
seuil f1 (Décl. f1)
5237 Décl. protection de fréquence Fréquence f<> SgSo * v av LED REL 70 235 2 oui
seuil f2 (Décl. f2)
5238 Décl. protection de fréquence Fréquence f<> SgSo * v av LED REL 70 236 2 oui
seuil f3 (Décl. f3)
5239 Décl. protection de fréquence Fréquence f<> SgSo * v av LED REL 70 237 2 oui
seuil f4 (Décl. f4)
5293 >blocage protection tension con- Tension/cour.CC SgS * * * LED EB REL
tinue PTC (>bloc PTC)
5301 Protection tension continue inac- Tension/cour.CC SgSo vp * * LED REL 71 181 1 oui
tive (PTC inactive)
5302 Protection tension continue ver- Tension/cour.CC SgSo vp vp * LED REL 71 182 1 oui
rouillée (PTC verrouillée)
5303 Protection tension continue Tension/cour.CC SgSo vp * * LED REL 71 183 1 oui
active (PTC active)
5306 Excitation protection tenion conti- Tension/cour.CC SgSo * vp * LED REL 71 186 2 oui
nue (Exc. U=)
5307 Déclenchement prot. tension Tension/cour.CC SgSo * v * LED REL 71 187 2 oui
continue (Décl. U=)
5308 Prot. à tension/courant continus Tension/cour.CC SgSo vp * * LED REL 71 184 1 oui
défail. (U/I CC défail.)
5323 >Blocage protection de sous-ex- Perte d'excit. SgS * * * LED EB REL
citation (>Bloc SSE)
5327 >Blocage prot. SSE caractéristi- Perte d'excit. SgS vp * * LED EB REL 71 53 1 oui
que 3 (>Bloc Caract. 3)
5328 >SSE tension d'excitation man- Perte d'excit. SgS vp * * LED EB REL 71 54 1 oui
quante (>UExcit.Manque)
5329 >Blocage prot. SSE caractéristi- Perte d'excit. SgS vp * * LED EB REL 71 64 1 oui
que 1 (>Bloc Caract. 1)
5330 >Blocage prot. SSE caractéristi- Perte d'excit. SgS vp * * LED EB REL 71 65 1 oui
que 2 (>Bloc Caract. 2)
5331 Prot. de sous-excitation inactive Perte d'excit. SgSo vp * * LED REL 71 55 1 oui
(SSE inactive)
5332 Prot. de sous-excitation ver- Perte d'excit. SgSo vp vp * LED REL 71 56 1 oui
rouillée (SSE verrouill.)
5333 Prot. de sous-excitation active Perte d'excit. SgSo vp * * LED REL 71 57 1 oui
(SSE active)
5334 Prot. ss-excit. bloquage par ss- Perte d'excit. SgSo vp vp * LED REL 71 58 1 oui
tension (SSE bloc. U1<)
5336 Prot. ss-excit. U d'excit. trop Perte d'excit. SgSo * vp * LED REL 71 59 2 oui
faible (Uexcit.<)
Marquage de perturbographie
Numéro d'information
Touche de fonction
Requête générale
Filtre anti-rebond
Entrée binaire
Data Unit
Relais
Type
LED
5337 Excitation protection sous-excita- Perte d'excit. SgSo * vp * LED REL 71 60 2 oui
tion (Excit.Prot.SSE)
5343 Décl. SSE caractéristique 3 (Dé- Perte d'excit. SgSo * v av LED REL 71 63 2 oui
cl.SSE u<<)
5344 Décl. SSE caractéristique 1 (Dé- Perte d'excit. SgSo * v av LED REL 71 66 2 oui
cl.SSE u<1)
5345 Décl. SSE caractéristique 2 (Dé- Perte d'excit. SgSo * v av LED REL 71 67 2 oui
cl.SSE u<2)
5346 Déclenchement caractéristique + Perte d'excit. SgSo * v av LED REL 71 68 2 oui
Uexcit.< (DECL car.+Uexc<)
5353 >Verrouill. protection surexcita- Surexcitation SgS * * * LED EB REL
tion (>Verrouill. U/f)
5357 >Réinit. modèle thermique prot. Surexcitation SgS vp * * LED EB REL
surexcit (>U/f RS.mod.th.)
5361 Protection de surexcitation dé- Surexcitation SgSo vp * * LED REL 71 83 1 oui
sactivée (U/f désactive)
5362 Protection de surexcitation ver- Surexcitation SgSo vp vp * LED REL 71 84 1 oui
rouillée (U/f verrouill.)
5363 Protection de surexcitation active Surexcitation SgSo vp * * LED REL 71 85 1 oui
(U/f active)
5367 P.de surexcit: d'avertissement Surexcitation SgSo vp * * LED REL 71 86 1 oui
(U/f avertiss.)
5369 P.de surexcit: modèle therm. réi- Surexcitation SgSo vp * * LED REL 71 88 1 oui
nitial. (U/f mod.th.RS)
5370 Mise en route seuil U/f> (MRoute Surexcitation SgSo * vp * LED REL 71 89 2 oui
U/f>)
5371 Prot de surexcitation: déclt seuil Surexcitation SgSo * v av LED REL 71 90 2 oui
U/f>> (Décl. U/f>>)
5372 Prot de surexcitation: déclt ther- Surexcitation SgSo * v * LED REL 71 91 2 oui
mique (Décl. U/f Θ)
5373 Mise en route seuil U/f>> Surexcitation SgSo * vp * LED REL 71 92 2 oui
(MRoute U/f>>)
5381 >Bloquer protection masse rotor M. ROTOR 1-3Hz SgS * * * LED EB REL
(1-3Hz) (>Blc M.ROT1-3Hz)
5383 >Blocage protection défaut terre Masse rotor SgS * * * LED EB REL
rotor (>Bloc. DTR)
5386 >Activer protection défaut terre M. ROTOR 1-3Hz SgS vp * * LED EB REL 71 116 1 oui
rotor (>Test DTR)
5387 Prot. masse rotor (1-3Hz) désac- M. ROTOR 1-3Hz SgSo vp * * LED REL 71 117 1 oui
tivée (M.ROT 1-3Hz HS)
5388 Protection masse rotor (1-3Hz) M. ROTOR 1-3Hz SgSo vp vp * LED REL 71 118 1 oui
bloquée (M.ROT 1-3Hz bl.)
5389 Protection masse rotor (1-3Hz) M. ROTOR 1-3Hz SgSo vp * * LED REL 71 119 1 oui
active (M.ROT 1-3Hz act)
5391 Protection défaut terre rotor inac- Masse rotor SgSo vp * * LED REL 71 121 1 oui
tive (DTR inactive)
5392 Protection déf. terre rotor ver- Masse rotor SgSo vp vp * LED REL 71 122 1 oui
rouillée (DTR verrouil.)
5393 Protection défaut terre rotor Masse rotor SgSo vp * * LED REL 71 123 1 oui
active (DTR active)
Marquage de perturbographie
Numéro d'information
Touche de fonction
Requête générale
Filtre anti-rebond
Entrée binaire
Data Unit
Relais
Type
LED
5394 Prot. déf.T rotor blocage sous- Masse rotor SgSo vp * * LED REL 71 124 1 oui
tension (DTR blocU<)
5395 DTR circuit de mesure ouvert M. ROTOR 1-3Hz SgSo vp * * LED REL 71 125 1 oui
(DTR ouvert)
5396 DTR circuit de mesure perturbé Terre sensible SgSo vp * * LED REL 71 126 1 oui
(Perturb.DTR)
5397 DTR échelon d'alarme Re< Masse rotor SgSo vp * * LED REL 71 127 1 oui
(Alarme DTR)
5398 DTR excitation de l'échelon Re< Masse rotor SgSo * vp * LED REL 71 128 2 oui
(Excit. DTR)
5399 DTR déclenchement de l'échelon Masse rotor SgSo * v av LED REL 71 129 2 oui
Re< (Décl. DTR)
5400 Circuit masse rotor (R,fn) dé- Masse rotor SgSo vp * * LED REL 71 130 1 oui
faillant (Déf. M.ROTOR)
5401 Masse rotor (1-3Hz) défaillante M. ROTOR 1-3Hz SgSo vp * * LED REL 71 131 1 oui
(Déf.M.ROT 1-3Hz)
5403 Seuil d'alarme masse rotor (1- M. ROTOR 1-3Hz SgSo vp * * LED REL 71 133 1 oui
3Hz) Rt< (Ala. MROT 1-3Hz)
5406 Mise en route masse rotor Rt<< M. ROTOR 1-3Hz SgSo * vp * LED REL 71 136 2 oui
(1-3Hz) (MR M. ROT 1-3Hz)
5407 Déclenchement masse rotor (1- M. ROTOR 1-3Hz SgSo * v * LED REL 71 137 2 oui
3Hz) Rt<< (DECL M.ROT1-3Hz)
5408 Masse rotor (1-3Hz) - test réussi M. ROTOR 1-3Hz SgSo vp * * LED REL 71 138 1 oui
(Test réussi)
5409 Masse rotor (1-3Hz) - test échoué M. ROTOR 1-3Hz SgSo vp * * LED REL 71 139 1 oui
(Test échoué)
5410 M. rotor (1-3Hz) un couplage in- M. ROTOR 1-3Hz SgSo vp * * LED REL
terrompu (1 coupl. inter.)
5411 M. rotor (1-3Hz) 2 couplages in- M. ROTOR 1-3Hz SgSo vp * * LED REL
terrompus (2 coupl. inter.)
5413 >Blocage protection défaut en- PDéfEnr SgS * * * LED EB REL
roulement (>Bloc PD<83fEnr)
5421 Protection défaut enroulement PDéfEnr SgSo vp * * LED REL 71 142 1 oui
inactive (PDéfEnr Inact.)
5422 Protection déf. enroulement ver- PDéfEnr SgSo vp vp * LED REL 71 143 1 oui
rouillée (PDéfEnr Verr.)
5423 Protection défaut enroulement PDéfEnr SgSo vp * * LED REL 71 144 1 oui
active (PDéfEnr Active)
5426 Excit. protection défaut enroule- PDéfEnr SgSo * vp * LED REL 71 145 2 oui
ment (Exci. PDéfEnr)
5427 Décl. protection défaut enroule- PDéfEnr SgSo * v * LED REL 71 146 2 oui
ment (Décl. PDéfEnr)
5473 >Blocage prot. défaut 100% long M. STATOR 100% SgS * * * LED EB REL
stator (>Bloc.PLS100)
5476 >100% PLS tension 20Hz man- M. STATOR 100% SgS vp * * LED EB REL 71 227 1 oui
quante (>U20Manque)
5481 100% PLS inactive (PLS100 M. STATOR 100% SgSo vp * * LED REL 71 228 1 oui
Inactive)
5482 100% protection long stator ver- M. STATOR 100% SgSo vp vp * LED REL 71 229 1 oui
rouillée (PLS100 Verr.)
Marquage de perturbographie
Numéro d'information
Touche de fonction
Requête générale
Filtre anti-rebond
Entrée binaire
Data Unit
Relais
Type
LED
5483 100% protection long stator M. STATOR 100% SgSo vp * * LED REL 71 230 1 oui
active (PLS100 Active)
5486 100 % protection long stator per- M. STATOR 100% SgSo vp * * LED REL 71 231 1 oui
turbée (Pert. PLS100)
5487 Alarme 100% protection long M. STATOR 100% SgSo vp * * LED REL 71 232 1 oui
stator (Alarm PLS100)
5488 Excit. 100% protection long stator M. STATOR 100% SgSo * vp * LED REL 71 233 2 oui
(Excit. PLS100)
5489 Décl. 100% protection long stator M. STATOR 100% SgSo * v * LED REL 71 234 2 oui
(Décl. PLS100)
5503 >blocage prot. de variation de Prot. df/dt SgS * * * LED EB REL
fréq. (>bloc df/dt)
5504 >blocage échelon f1 prot. df/dt Prot. df/dt SgS vp * * LED EB REL 72 1 1 oui
(>bloc df1/dt)
5505 >blocage échelon f2 prot. df/dt Prot. df/dt SgS vp * * LED EB REL 72 2 1 oui
(>bloc df2/dt)
5506 >blocage échelon f3 prot. df/dt Prot. df/dt SgS vp * * LED EB REL 72 3 1 oui
(>bloc df3/dt)
5507 >blocage échelon f4 prot. df/dt Prot. df/dt SgS vp * * LED EB REL 72 4 1 oui
(>bloc df4/dt)
5511 Protection de variation de Prot. df/dt SgSo vp * * LED REL 72 5 1 oui
fréq.inactive (df/dt HS)
5512 Protection de variation de fréq. Prot. df/dt SgSo vp vp * LED REL 72 6 1 oui
bloquée (df/dt bloquée)
5513 Protection de variation de fréq. Prot. df/dt SgSo vp * * LED REL 72 7 1 oui
active (df/dt active)
5514 df/dt: blocage par sous-tension Prot. df/dt SgSo vp vp * LED REL 72 8 1 oui
(df/dt U1< bloc.)
5516 df/dt: excitation échelon df1 (Ex- Prot. df/dt SgSo * vp * LED REL 72 9 2 oui
citat. df1/dt)
5517 df/dt: excitation échelon df2 (Ex- Prot. df/dt SgSo * vp * LED REL 72 10 2 oui
citat. df2/dt)
5518 df/dt: excitation échelon df3 (Ex- Prot. df/dt SgSo * vp * LED REL 72 11 2 oui
citat. df3/dt)
5519 df/dt: excitation échelon df4 (Ex- Prot. df/dt SgSo * vp * LED REL 72 12 2 oui
citat. df4/dt)
5520 df/dt: déclenchement échelon df1 Prot. df/dt SgSo * v * LED REL 72 13 2 oui
(DECL df1/dt)
5521 df/dt: déclenchement échelon df2 Prot. df/dt SgSo * v * LED REL 72 14 2 oui
(DECL df2/dt)
5522 df/dt: déclenchement échelon df3 Prot. df/dt SgSo * v * LED REL 72 15 2 oui
(DECL df3/dt)
5523 df/dt: déclenchement échelon df4 Prot. df/dt SgSo * v * LED REL 72 16 2 oui
(DECL df4/dt)
5533 >Bloquer p. contre couplage in- Coupl. intemp. SgS * * * LED EB REL
tempestif (>BlocCoupIntemp)
5541 P. contre coupl. intempestif dé- Coupl. intemp. SgSo vp * * LED REL 72 31 1 oui
sactivée (Coupl Intemp HS)
5542 P. contre coupl. intempestif Coupl. intemp. SgSo vp vp * LED REL 72 32 1 oui
bloquée (Coupl Intemp bl)
Marquage de perturbographie
Numéro d'information
Touche de fonction
Requête générale
Filtre anti-rebond
Entrée binaire
Data Unit
Relais
Type
LED
5543 P. contre coupl. intempestif active Coupl. intemp. SgSo vp * * LED REL 72 33 1 oui
(Coupl Intemp ES)
5546 Lib.échelon de courant couplage Coupl. intemp. SgSo vp * * LED REL 72 34 1 oui
intemp. (Lib Coup.Intemp)
5547 Mise en route p. couplage intem- Coupl. intemp. SgSo * vp * LED REL 72 35 2 oui
pestif (MR Coup. Intemp)
5548 Déclenchement p. couplage in- Coupl. intemp. SgSo * v av LED REL 72 36 2 oui
tempestif (DECLCoup.Intemp)
5553 >Bloquer masse stator 3ème MASSE STAT 3. H SgS * * * LED EB REL
Harmonique (>Bloc M.STAT 3H)
5561 M.STAT. avec harmonique 3 dé- MASSE STAT 3. H SgSo vp * * LED REL 72 51 1 oui
sactivée (M.STAT.3H HS)
5562 M.STAT. avec harmonique 3 MASSE STAT 3. H SgSo vp vp * LED REL 72 52 1 oui
bloquée (M.STAT.3H bloq.)
5563 M.STAT. avec harmonique 3 MASSE STAT 3. H SgSo vp * * LED REL 72 53 1 oui
active (M.ST.3H active)
5567 Mise en route masse stator a. MASSE STAT 3. H SgSo * vp * LED REL 72 54 2 oui
3ème Harm. (MR M.STAT 3H)
5568 Déclenchement masse stator a. MASSE STAT 3. H SgSo * v av LED REL 72 55 2 oui
3ème Harm. (DECL M.STAT 3H)
5571 >Bloquer protection de démarra- Prot. démar. SgS * * * LED EB REL
ge (>Bloc. démar.)
5572 Prot. démarrage désactivée Prot. démar. SgSo vp * * LED REL 72 62 1 oui
(Prot. dém. HS)
5573 Protection démarrage bloquée Prot. démar. SgSo vp vp * LED REL 72 63 1 oui
(Prot. dém. bl.)
5574 Protection démarrage active Prot. démar. SgSo vp * * LED REL 72 64 1 oui
(Prot. dém. act.)
5575 Mise en route prot. démar. I> Prot. démar. SgSo * vp * LED REL 72 65 2 oui
phase L1 (MR prot dém. L1)
5576 Mise en route prot. démar. I> Prot. démar. SgSo * vp * LED REL 72 66 2 oui
phase L2 (MR prot dém. L2)
5577 Mise en route prot. démar. I> Prot. démar. SgSo * vp * LED REL 72 67 2 oui
phase L3 (MR prot dém. L3)
5578 Déclenchement protection dé- Prot. démar. SgSo * v * LED REL 72 68 2 oui
marrage I> (DECL prot. dém.)
5581 >Bloquer fonction saut de vecteur Saut de vecteur SgS * * * LED EB REL
(>Bloc.Saut.Vect)
5582 Fonction saut de vecteur désacti- Saut de vecteur SgSo vp * * LED REL 72 72 1 oui
vée (Saut Vecteur HS)
5583 Fonction saut de vecteur bloquée Saut de vecteur SgSo vp vp * LED REL 72 73 1 oui
(Saut Vect bloq.)
5584 Fonction saut de vecteur active Saut de vecteur SgSo vp * * LED REL 72 74 1 oui
(Saut Vecteur ES)
5585 Quitter dom. de mesure saut de Saut de vecteur SgSo vp * * LED REL 72 75 1 oui
vecteur (Dom.Mes.SautVec)
5586 Mise en route fonction saut de Saut de vecteur SgSo * vp * LED REL 72 76 2 oui
vecteur (MR Saut Vecteur)
5587 Déclenchement fonction saut de Saut de vecteur SgSo * v * LED REL 72 77 2 oui
vecteur (DECL Saut Vect.)
Marquage de perturbographie
Numéro d'information
Touche de fonction
Requête générale
Filtre anti-rebond
Entrée binaire
Data Unit
Relais
Type
LED
5603 >Verrouil. protection différentielle Prot. diff. SgS * * * LED EB REL
(>VerProtDiff)
5615 Prot. différentielle désactivée (Pr- Prot. diff. SgSo vp * * LED REL 75 15 1 oui
DifDésact)
5616 Prot. différentielle verrouillée Prot. diff. SgSo vp vp * LED REL 75 16 1 oui
(ProtDifVer)
5617 Prot. différentielle active (ProtDi- Prot. diff. SgSo vp * * LED REL 75 17 1 oui
fAct)
5620 Diff: fact.adapt. I TC trop Prot. diff. SgSo v * * LED REL
grand/faible (Diff fact-TC><)
5631 Mise en route générale protection Prot. diff. SgSo * vp av LED REL 75 31 2 oui
diff. (MRoute Diff)
5644 Diff: Blocage par 2. Harmonique Prot. diff. SgSo * vp * LED REL 75 44 2 oui
L1 (Diff 2.Harm L1)
5645 Diff: Blocage par 2. Harmonique Prot. diff. SgSo * vp * LED REL 75 45 2 oui
L2 (Diff 2.Harm L2)
5646 Diff: Blocage par 2. Harmonique Prot. diff. SgSo * vp * LED REL 75 46 2 oui
L3 (Diff 2.Harm L3)
5647 Diff: Blocage par n. Harmonique Prot. diff. SgSo * vp * LED REL 75 47 2 oui
L1 (Diff n.Harm L1)
5648 Diff: Blocage par n. Harmonique Prot. diff. SgSo * vp * LED REL 75 48 2 oui
L2 (Diff n.Harm L2)
5649 Diff: Blocage par n. Harmonique Prot. diff. SgSo * vp * LED REL 75 49 2 oui
L3 (Diff n.Harm L3)
5651 Diff: stabil. compl. sur déf. Prot. diff. SgSo * vp * LED REL 75 51 2 oui
externe L1 (Diff Déf Ext L1)
5652 Diff: stabil. compl. sur déf. Prot. diff. SgSo * vp * LED REL 75 52 2 oui
externe L2 (Diff Déf Ext L2)
5653 Diff: stabil. compl. sur déf. Prot. diff. SgSo * vp * LED REL 75 53 2 oui
externe L3 (Diff Déf Ext L3)
5657 Diff: blocage croisé crit. harmoni- Prot. diff. SgSo * vp * LED REL
que 2 (DifBlocCrois 2H)
5658 Diff: blocage croisé crit. harmoni- Prot. diff. SgSo * vp * LED REL
que n (DifBlocCrois nH)
5660 Diff: bloc. croisé Isuppl déf ext fort Prot. diff. SgSo * vp * LED REL
I (DifBlcCrois Ext)
5662 Verrouil. par surveillance courant Prot. diff. SgSo vp vp * LED REL 75 62 1 oui
L1 (VerSurvIL1)
5663 Verrouil. par surveillance courant Prot. diff. SgSo vp vp * LED REL 75 63 1 oui
L2 (VerSurvIL2)
5664 Verrouil. par surveillance courant Prot. diff. SgSo vp vp * LED REL 75 64 1 oui
L3 (VerSurvIL3)
5666 Diff: élévation seuil de MR (p. Prot. diff. SgSo vp vp * LED REL
Encl) L1 (DifElevSeuil.L1)
5667 Diff: élévation seuil de MR (p. Prot. diff. SgSo vp vp * LED REL
Encl) L2 (DifElevSeuil.L2)
5668 Diff: élévation seuil de MR (p. Prot. diff. SgSo vp vp * LED REL
Encl) L3 (DifElevSeuil.L3)
5671 Déclenchement par prot. différen- Prot. diff. SgSo * * * LED REL 75 71 1 oui
tielle (DéclPrDif)
Marquage de perturbographie
Numéro d'information
Touche de fonction
Requête générale
Filtre anti-rebond
Entrée binaire
Data Unit
Relais
Type
LED
5672 Déclenchement L1 par prot. diffé- Prot. diff. SgSo * * * LED REL 75 72 1 oui
rent. (DéclL1PrDif)
5673 Déclenchement L2 par prot. diffé- Prot. diff. SgSo * * * LED REL 75 73 1 oui
rent. (DéclL2PrDif)
5674 Déclenchement L3 par prot. diffé- Prot. diff. SgSo * * * LED REL 75 74 1 oui
rent. (DéclL3PrDif)
5681 PrDiff IDIFF>L1(sans temporisa- Prot. diff. SgSo * vp * LED REL 75 81 2 oui
tion) (Diff>L1)
5682 PrDiff IDIFF>L2(sans temporisa- Prot. diff. SgSo * vp * LED REL 75 82 2 oui
tion) (Diff>L2)
5683 PrDiff IDIFF>L3(sans temporisa- Prot. diff. SgSo * vp * LED REL 75 83 2 oui
tion) (Diff>L3)
5684 PrDiff IDIFF>>L1(sans tempori- Prot. diff. SgSo * vp * LED REL 75 84 2 oui
sation) (Diff>>L1)
5685 PrDiff IDIFF>>L2(sans tempori- Prot. diff. SgSo * vp * LED REL 75 85 2 oui
sation) (Diff>>L2)
5686 PrDiff IDIFF>>L3(sans tempori- Prot. diff. SgSo * vp * LED REL 75 86 2 oui
sation) (Diff>>L3)
5691 Echel. de décl. IDIFF> de la prot. Prot. diff. SgSo * v av LED REL 75 91 2 oui
diff (Diff> décl)
5692 Echel. de décl IDIFF>> de la prot. Prot. diff. SgSo * v av LED REL 75 92 2 oui
diff (Diff>> décl)
5701 I Diff. L1 sur décl. sans tempo Prot. diff. SgV * VP 75 101 4 non
(fond.) (IDiffL1:)
5702 I Diff. L2 sur décl. sans tempo Prot. diff. SgV * VP 75 102 4 non
(fond.) (IDiffL2:)
5703 I Diff. L3 sur décl. sans tempo Prot. diff. SgV * VP 75 103 4 non
(fond.) (IDiffL3:)
5704 Istab. L1 sur décl. sans tempo Prot. diff. SgV * VP 75 104 4 non
(CCmoyen) (IStabL1:)
5705 Istab. L2 sur décl. sans tempo Prot. diff. SgV * VP 75 105 4 non
(CCmoyen) (IStabL2:)
5706 Istab. L3 sur décl. sans tempo Prot. diff. SgV * VP 75 106 4 non
(CCmoyen) (IStabL3:)
5713 Diff: facteur d'adaption TC côté 1 Prot. diff. SgV VP
(Diff TC-C1:)
5714 Diff: facteur d'adaption TC côté 2 Prot. diff. SgV VP
(Diff TC-C2:)
5742 Diff: reconnais. compos. continue Prot. diff. SgSo * vp * LED REL 75 120 2 oui
L1 (Diff reco CC L1)
5743 Diff: reconnais. compos. continue Prot. diff. SgSo * vp * LED REL 75 121 2 oui
L2 (Diff reco CC L2)
5744 Diff: reconnais. compos. continue Prot. diff. SgSo * vp * LED REL 75 122 2 oui
L3 (Diff reco CC L3)
5745 Diff: élév. seuil de MR (comp. Prot. diff. SgSo * vp * LED REL 75 123 2 oui
continue) (Elév Idiff (CC))
5803 >Verrouil prot. différentielle terre Diff-Terre SgS * * * LED EB REL
(>VerDiffTerre)
5811 Prot. diff. terre désactivée (DifTer Diff-Terre SgSo vp * * LED REL 76 11 1 oui
dés.)
Marquage de perturbographie
Numéro d'information
Touche de fonction
Requête générale
Filtre anti-rebond
Entrée binaire
Data Unit
Relais
Type
LED
5812 Prot. diff. terre verrouillée (DifTer Diff-Terre SgSo vp vp * LED REL 76 12 1 oui
ver.)
5813 Prot. diff. terre active (DifTer Diff-Terre SgSo vp * * LED REL 76 13 1 oui
active)
5817 Démarrage général prot. diff. Diff-Terre SgSo * vp * LED REL 76 17 2 oui
terre (Dém DifTerre)
5821 Déclenchement par prot. dif. terre Diff-Terre SgSo * v * LED REL 76 21 2 oui
(DéclDifTerre)
5833 Diff. terre: facteur d'adaption TC Diff-Terre SgV VP
PN (DifT TC-PN:)
5836 Diff.terre: fact.adapt TC trop Diff-Terre SgSo v * * LED REL
gd/faible (DifT fact-TC ><)
5837 Diff. terre: fact. adaptation TC Diff-Terre SgV VP
côté 1 (DifT TC-C1:)
5838 Diff. terre: fact. adaptation TC Diff-Terre SgV VP
côté 2 (DifT TC-C2:)
5840 (DIFT I> bloq.) Diff-Terre SgSo vp * * LED REL 76 40 1 oui
5841 Libération DIFT par tension ho- Diff-Terre SgSo vp * * LED REL 76 41 1 oui
mopolaire (Lib.DIFT p. U0>)
5845 DIFT Mise en route -seuil I-DIFT> Diff-Terre SgSo * * * LED REL 76 42 1 oui
(Test) (I-DIFT> MR)
5846 DIFT mise en route caractérist. Diff-Terre SgSo * * * LED REL 76 43 1 oui
(Test) (MRoute Caract.)
5847 I0-Diff sur décl. DIFT (I0-Diff:) Diff-Terre SgV * VP 76 47 4 non
5848 I0-Stab sur décl DIFT (I0-Stab:) Diff-Terre SgV * VP 76 48 4 non
6503 >Bloquer protection à manque de Min U SgS * * * LED EB REL
U (>Bloquer U<(<))
6506 >Bloquer échelon U< (>Bloquer Min U SgS vp * * LED EB REL 74 6 1 oui
U<)
6508 >Bloquer échelon U<< (>Bloquer Min U SgS vp * * LED EB REL 74 8 1 oui
U<<)
6513 >Bloquer prot. à max. de U (>Blo- Max U SgS * * * LED EB REL
quer U>(>))
6516 >Bloquer échelon U> (>Bloquer Max U SgS vp * * LED EB REL 74 20 1 oui
U>)
6517 >Bloquer échelon U>> (>Bloquer Max U SgS vp * * LED EB REL 74 21 1 oui
U>>)
6520 >Bloquer min. de U à temps dé- Min. de U dép. SgS * * * LED EB REL
pendant (>Bloquer Up<)
6522 Min. de U à temps dépendant dé- Min. de U dép. SgSo vp * * LED REL 74 95 1 oui
sactivée (Up< HS)
6523 Min. de U à temps dépendant Min. de U dép. SgSo vp vp * LED REL 74 96 1 oui
bloquée (Up< bloquée)
6524 Min. de U à temps dépendant Min. de U dép. SgSo vp * * LED REL 74 97 1 oui
active (Up< active)
6525 Mise en route min. de U à tps dé- Min. de U dép. SgSo * vp * LED REL 74 98 2 oui
pendant (M. en route Up<)
6526 Car. mise en route min. de U à tps Min. de U dép. SgSo * vp * LED REL 74 99 2 oui
dép. (Car. MR Up<)
Marquage de perturbographie
Numéro d'information
Touche de fonction
Requête générale
Filtre anti-rebond
Entrée binaire
Data Unit
Relais
Type
LED
6527 Déclenchement min. de U à tps Min. de U dép. SgSo * v * LED REL 74 100 2 oui
dépendant (DECL Up<)
6530 Prot. à min. de U désactivée Min U SgSo vp * * LED REL 74 30 1 oui
(U<(<) dés.)
6531 Prot. à min. de U bloquée (U<(<) Min U SgSo vp vp * LED REL 74 31 1 oui
bloquée)
6532 Prot. à min. de U active (U<(<) Min U SgSo vp * * LED REL 74 32 1 oui
act.)
6533 Dém. prot. à manque de tension, Min U SgSo * vp * LED REL 74 33 2 oui
éch. U< (Démarrage U<)
6537 Dém. prot. à manque de tension, Min U SgSo * vp * LED REL 74 37 2 oui
éch. U<< (Démarrage U<<)
6539 Décl. prot. voltmétrique, échelon Min U SgSo * v av LED REL 74 39 2 oui
U< (Décl. U<)
6540 Décl. prot. voltmétrique, échelon Min U SgSo * v av LED REL 74 40 2 oui
U<< (Décl. U<<)
6565 Protection à max. de tension dé- Max U SgSo vp * * LED REL 74 65 1 oui
sactivée (Max U dés.)
6566 Protection à max. de tension Max U SgSo vp vp * LED REL 74 66 1 oui
bloquée (Max U bloquée)
6567 Protection à max. de tension Max U SgSo vp * * LED REL 74 67 1 oui
active (Max U act.)
6568 Dém. prot. à max. de tension, Max U SgSo * vp * LED REL 74 68 2 oui
échelon U> (Démarrage U>)
6570 Décl. prot. à max. de tension, Max U SgSo * v av LED REL 74 70 2 oui
éch. U> (Décl. U>)
6571 Excit. prot. de surtension, Max U SgSo * vp * LED REL 74 71 2 oui
échelon U> (Excit. U>>)
6573 Décl. prot. de surtension, échelon Max U SgSo * v av LED REL 74 73 2 oui
U>> (Décl. U>>)
6575 Fusion fusible (Fusion fusible) Surveillance SgSo vp * * LED REL 74 74 1 oui
6801 >Bloquer surveillance de démar- Surv. tps dém. SgS * * * LED EB REL
rage (>BlocSurvDém)
6805 >Rotor bloqué (>Rotor bloqué) Surv. tps dém. SgS vp * * LED EB REL
6811 Surveillance de démarrage dé- Surv. tps dém. SgSo vp * * LED REL 169 51 1 oui
sactivée (SurvDém dés.)
6812 Surveillance de démarrage Surv. tps dém. SgSo vp vp * LED REL 169 52 1 oui
bloquée (SurvDém bloquée)
6813 Surveillance de démarrage active Surv. tps dém. SgSo vp * * LED REL 169 53 1 oui
(SurvDém act.)
6821 Décl. par surveillance de démar- Surv. tps dém. SgSo * v * LED REL 169 54 2 oui
rage (Décl. SurvDém)
6822 Rotor bloqué (après fin tempo.) Surv. tps dém. SgSo * v * LED REL 169 55 2 oui
(Rotor bloqué)
6823 Démarrage surveillance de dé- Surv. tps dém. SgSo vp * * LED REL 169 56 1 oui
marrage (DémSurvDém)
6851 >Bloquer surv. circuit de déclen- Surv.Circ.Décl. SgS * * * LED EB REL
chement (>BlocSurCircDéc)
6852 >Cont. aux. rel. cmde surv. circ. Surv.Circ.Décl. SgS vp * * LED EB REL 170 51 1 oui
décl. (>SurCirDéRelCmd)
Marquage de perturbographie
Numéro d'information
Touche de fonction
Requête générale
Filtre anti-rebond
Entrée binaire
Data Unit
Relais
Type
LED
6853 >Cont. aux. disj. surv. circ. décl. Surv.Circ.Décl. SgS vp * * LED EB REL 170 52 1 oui
(>SurCirDécDisj)
6861 Surveillance circuit de décl. Surv.Circ.Décl. SgSo vp * * LED REL 170 53 1 oui
désact. (SurCirDéc dés.)
6862 Surveillance circuit de décl. Surv.Circ.Décl. SgSo vp vp * LED REL 153 16 1 oui
bloquée (SurCirDéc blq.)
6863 Surveillance circuit de décl. Surv.Circ.Décl. SgSo vp * * LED REL 153 17 1 oui
active (SurCirDéc act.)
6864 Surv. circ décl non active (EB non Surv.Circ.Décl. SgSo vp * * LED REL 170 54 1 oui
aff.) (SurCirDéNonAff)
6865 Perturbation circuit de déclenche- Surv.Circ.Décl. SgSo vp * * LED REL 170 55 1 oui
ment (PerturbCircDécl)
7960 Mise en route mesure1> Seuil SgSo * * * LED REL
(Mesure1>)
7961 Mise en route mesure2< Seuil SgSo * * * LED REL
(Mesure2<)
7962 Mise en route mesure3> Seuil SgSo * * * LED REL
(Mesure3>)
7963 Mise en route mesure4< Seuil SgSo * * * LED REL
(Mesure4<)
7964 Mise en route mesure5> Seuil SgSo * * * LED REL
(Mesure5>)
7965 Mise en route mesure6< Seuil SgSo * * * LED REL
(Mesure6<)
14101 Défaill. RTD (liaison coupée, c- Interf. sondes SgSo vp * * LED REL
circuit) (Défail. RTD)
14111 Défail. RTD1 (liaison coupée, c- Interf. sondes SgSo vp * * LED REL
circuit) (Défail. RTD1)
14112 Démarrage seuil 1 RTD 1 (RTD1 Interf. sondes SgSo vp * * LED REL
Dém Seuil1)
14113 Démarrage seuil 2 RTD 1 (RTD1 Interf. sondes SgSo vp * * LED REL
Dém Seuil2)
14121 Défail. RTD2 (liaison coupée, c- Interf. sondes SgSo vp * * LED REL
circuit) (Défail. RTD2)
14122 Démarrage seuil 1 RTD 2 (RTD2 Interf. sondes SgSo vp * * LED REL
Dém Seuil1)
14123 Démarrage seuil 2 RTD 2 (RTD2 Interf. sondes SgSo vp * * LED REL
Dém Seuil2)
14131 Défail. RTD3 (liaison coupée, c- Interf. sondes SgSo vp * * LED REL
circuit) (Défail. RTD3)
14132 Démarrage seuil 1 RTD 3 (RTD3 Interf. sondes SgSo vp * * LED REL
Dém Seuil1)
14133 Démarrage seuil 2 RTD 3 (RTD3 Interf. sondes SgSo vp * * LED REL
Dém Seuil2)
14141 Défail. RTD4 (liaison coupée, c- Interf. sondes SgSo vp * * LED REL
circuit) (Défail. RTD4)
14142 Démarrage seuil 1 RTD 4 (RTD4 Interf. sondes SgSo vp * * LED REL
Dém Seuil1)
14143 Démarrage seuil 2 RTD 4 (RTD4 Interf. sondes SgSo vp * * LED REL
Dém Seuil2)
Marquage de perturbographie
Numéro d'information
Touche de fonction
Requête générale
Filtre anti-rebond
Entrée binaire
Data Unit
Relais
Type
LED
14151 Défail. RTD5 (liaison coupée, c- Interf. sondes SgSo vp * * LED REL
circuit) (Défail. RTD5)
14152 Démarrage seuil 1 RTD 5 (RTD5 Interf. sondes SgSo vp * * LED REL
Dém Seuil1)
14153 Démarrage seuil 2 RTD 5 (RTD5 Interf. sondes SgSo vp * * LED REL
Dém Seuil2)
14161 Défail. RTD6 (liaison coupée, c- Interf. sondes SgSo vp * * LED REL
circuit) (Défail. RTD6)
14162 Démarrage seuil 1 RTD 6 (RTD6 Interf. sondes SgSo vp * * LED REL
Dém Seuil1)
14163 Démarrage seuil 2 RTD 6 (RTD6 Interf. sondes SgSo vp * * LED REL
Dém Seuil2)
14171 Défail. RTD7 (liaison coupée, c- Interf. sondes SgSo vp * * LED REL
circuit) (Défail. RTD7)
14172 Démarrage seuil 1 RTD 7 (RTD7 Interf. sondes SgSo vp * * LED REL
Dém Seuil1)
14173 Démarrage seuil 2 RTD 7 (RTD7 Interf. sondes SgSo vp * * LED REL
Dém Seuil2)
14181 Défail. RTD8 (liaison coupée, c- Interf. sondes SgSo vp * * LED REL
circuit) (Défail. RTD8)
14182 Démarrage seuil 1 RTD 8 (RTD8 Interf. sondes SgSo vp * * LED REL
Dém Seuil1)
14183 Démarrage seuil 2 RTD 8 (RTD8 Interf. sondes SgSo vp * * LED REL
Dém Seuil2)
14191 Défail. RTD9 (liaison coupée, c- Interf. sondes SgSo vp * * LED REL
circuit) (Défail. RTD9)
14192 Démarrage seuil 1 RTD 9 (RTD9 Interf. sondes SgSo vp * * LED REL
Dém Seuil1)
14193 Démarrage seuil 2 RTD 9 (RTD9 Interf. sondes SgSo vp * * LED REL
Dém Seuil2)
14201 Défail. RTD10 (liaison coupée,c- Interf. sondes SgSo vp * * LED REL
circuit) (Défail. RTD10)
14202 Démarrage seuil 1 RTD 10 Interf. sondes SgSo vp * * LED REL
(RTD10 DémSeuil1)
14203 Démarrage seuil 2 RTD 10 Interf. sondes SgSo vp * * LED REL
(RTD10 DémSeuil2)
14211 Défail. RTD11 (liaison coupée,c- Interf. sondes SgSo vp * * LED REL
circuit) (Défail. RTD11)
14212 Démarrage seuil 1 RTD 11 Interf. sondes SgSo vp * * LED REL
(RTD11 DémSeuil1)
14213 Démarrage seuil 2 RTD 11 Interf. sondes SgSo vp * * LED REL
(RTD11 DémSeuil2)
14221 Défail. RTD12 (liaison coupée,c- Interf. sondes SgSo vp * * LED REL
circuit) (Défail. RTD12)
14222 Démarrage seuil 1 RTD 12 Interf. sondes SgSo vp * * LED REL
(RTD12 DémSeuil1)
14223 Démarrage seuil 2 RTD 12 Interf. sondes SgSo vp * * LED REL
(RTD12 DémSeuil2)
25071 >Blocage protection terre sensi- Terre sens. B SgS * * * LED EB REL
ble ITT-B (>Bl. ter.sens.B)
Marquage de perturbographie
Numéro d'information
Touche de fonction
Requête générale
Filtre anti-rebond
Entrée binaire
Data Unit
Relais
Type
LED
25072 Terre sensible ITT-B désactivée Terre sens. B SgSo vp * * LED REL 151 182 1 oui
(ITT-B HS)
25073 Terre sensible ITT-B bloquée Terre sens. B SgSo vp vp * LED REL 151 183 1 oui
(ITT-B bloquée)
25074 Terre sensible ITT-B active (ITT- Terre sens. B SgSo vp * * LED REL 151 184 1 oui
B active)
25077 Excitation échelon ITT-B> Terre sens. B SgSo * vp * LED REL 151 185 2 oui
(EXCIT. ITT-B>)
25078 Excitation échelon ITT-B< Terre sens. B SgSo * vp * LED REL 151 186 2 oui
(EXCIT. ITT-B<)
25079 Déclenchement échelon ITT-B> Terre sens. B SgSo * v * LED REL 151 187 2 oui
(DECL ITT-B>)
25080 Déclenchement échelon ITT-B< Terre sens. B SgSo * v * LED REL 151 188 2 oui
(DECL ITT-B<)
25083 Mise en route surv. mesure Seuil SgSo * * * LED REL
MES7> (MESURE MES7>)
25084 Mise en route surv. mesure Seuil SgSo * * * LED REL
MES8< (MESURE MES8<)
25085 Mise en route surv. mesure Seuil SgSo * * * LED REL
MES9> (MESURE MES9>)
25086 Mise en route surv. mesure Seuil SgSo * * * LED REL
MES10< (MESURE MES10<)
30053 Perturbographie en cours (Per- Perturbographie SgSo * * * LED REL
turbo en c.)
30607 Somme des courants coupés HT Statistiques SgV
L1 côté 1 (ΣIL1C1:)
30608 Somme des courants coupés HT Statistiques SgV
L2 côté 1 (ΣIL2C1:)
30609 Somme des courants coupés HT Statistiques SgV
L3 côté 1 (ΣIL3C1:)
30610 Somme des courants coupés HT Statistiques SgV
L1 côté 2 (ΣIL1C2:)
30611 Somme des courants coupés HT Statistiques SgV
L2 côté 2 (ΣIL2C2:)
30612 Somme des courants coupés HT Statistiques SgV
L3 côté 2 (ΣIL3C2:)
N° Signification N° Signification
140 SignGrp.Défail. 181 Déf. conv. A/D
191 Erreur offset
264 Déf int sondes1
267 Déf int sondes2
160 Alarme groupée 161 Surv. mesures I
164 Surv.U mes.
171 Déf. chmpTrnt
147 Défaut alim.
6575 Fusion fusible
193 Défail.Val.Comp
177 Déf. batterie
161 Surv. mesures I 230 Défaut ΣI C1
231 Défaut ΣI C2
571 Défaut sym. I1
572 Défaut sym. I2
164 Surv.U mes. 165 Défaut ΣUph-t
167 Défaut sym. U
171 Déf. chmpTrnt 265 Déf.chTrnt I C1
266 Déf.chTrnt I C2
176 Déf. chmpTrnt U
181 Déf. conv. A/D 210 IN-C1 erroné
211 IN-C2 erroné
194 Erreur ITerroné
212 Déf. cav. CM1
213 Déf. cav. CM2
214 Déf. cav. CM3
190 Erreur carte 0
185 Erreur carte 3
187 Erreur carte 5
188 Erreur carte 6
Synoptique de contrôle
Numéro d'information
Synoptique de base
Compatibilité
Data Unit
Position
Type
CFC
- Limite inférieure pour courant de ligne (IL<) Val. limites - - - - - CFC SdCtr SdB
- Nombre de déclenchements (Nbre Décl.) Statistiques - - - - - CFC SdCtr SdB
- Lim. supér. comptage durée fcnmt. disj. (Dur- Seuils statis. - - - - - CFC SdCtr SdB
Fct>)
605 Courant I1 (composante directe) (I1 =) Valeurs mesure 134 147 non 9 5 CFC SdCtr SdB
606 Courant I2 (composante inverse) (I2 =) Valeurs mesure 134 147 non 9 6 CFC SdCtr SdB
621 Tension UL1T (UL1T =) Valeurs mesure 134 147 non 9 7 CFC SdCtr SdB
622 Tension UL2T (UL2T =) Valeurs mesure 134 147 non 9 8 CFC SdCtr SdB
623 Tension UL3T (UL3T =) Valeurs mesure 134 147 non 9 9 CFC SdCtr SdB
624 Tension UL12 (UL12 =) Valeurs mesure - - - - - CFC SdCtr SdB
625 Tension UL23 (UL23 =) Valeurs mesure - - - - - CFC SdCtr SdB
626 Tension UL31 (UL31 =) Valeurs mesure - - - - - CFC SdCtr SdB
627 Tension UT (UT =) Valeurs mesure 134 147 non 9 10 CFC SdCtr SdB
629 Tension U1 (composante directe) (U1 =) Valeurs mesure 134 147 non 9 11 CFC SdCtr SdB
630 Tension U2 (composante inverse) (U2 =) Valeurs mesure - - - - - CFC SdCtr SdB
639 Min. de l'harmonique de rang 3 de UT (UT3h Valeurs MinMax - - - - - CFC SdCtr SdB
min=)
640 Max. de l'harmonique de rang 3 de UT (UT3h Valeurs MinMax - - - - - CFC SdCtr SdB
max=)
641 Mesure puissance active P (P =) Valeurs mesure 134 147 non 9 12 CFC SdCtr SdB
642 Mesure puissance réactive Q (Q =) Valeurs mesure 134 147 non 9 13 CFC SdCtr SdB
644 Mesure f (fréquence) (f =) Valeurs mesure 134 147 non 9 15 CFC SdCtr SdB
645 Mesure S (puissance apparente) (S =) Valeurs mesure - - - - - CFC SdCtr SdB
650 Mesure de l'harmonique de rang 3 de UT Valeurs mesure - - - - - CFC SdCtr SdB
(UT3h=)
660 Temps restant jusqu'au couplage (T coupl.=) Mesures therm. - - - - - CFC SdCtr SdB
661 Limite du nombre de réenclenchements Mesures therm. - - - - - CFC SdCtr SdB
(Nbre Lim Réenc)
662 Courant continu (ICour. Continu=) Valeurs mesure - - - - - CFC SdCtr SdB
669 M.STAT.100%: tension 20Hz circ.stator. Valeurs mesure - - - - - CFC SdCtr SdB
(U20 =)
670 M.STAT.100%: courant 20Hz circ.stator. (I20 Valeurs mesure - - - - - CFC SdCtr SdB
=)
693 Masse rotor(R,fn): résistance totale (Rtotal=) Valeurs mesure - - - - - CFC SdCtr SdB
696 Masse rotor(R,fn): réactance totale (Xtotal=) Valeurs mesure - - - - - CFC SdCtr SdB
697 Masse rotor(R,fn): Argument Z total (ϕZto- Valeurs mesure - - - - - CFC SdCtr SdB
tal=)
700 M. rotor(R,fn): résist. défaut (R terre) (Rter- Valeurs mesure 134 148 non 9 5 CFC SdCtr SdB
re=)
721 Mesure courant L1 côté 1 (IL1C1=) Valeurs mesure 134 148 non 9 1 CFC SdCtr SdB
722 Mesure courant L2 côté 1 (IL2C1=) Valeurs mesure 134 148 non 9 2 CFC SdCtr SdB
723 Mesure courant L3 côté 1 (IL3C1=) Valeurs mesure 134 148 non 9 3 CFC SdCtr SdB
724 Mesure courant L1 côté 2 (IL1C2=) Valeurs mesure 134 147 non 9 1 CFC SdCtr SdB
725 Mesure courant L2 côté 2 (IL2C2=) Valeurs mesure 134 147 non 9 2 CFC SdCtr SdB
726 Mesure courant L3 côté 2 (IL3C2=) Valeurs mesure 134 147 non 9 3 CFC SdCtr SdB
Synoptique de contrôle
Numéro d'information
Synoptique de base
Compatibilité
Data Unit
Position
Type
CFC
755 M.rotor(1-3Hz): fréq gén. signaux carrés Valeurs mesure - - - - - CFC SdCtr SdB
(fgén =)
757 M.rotor(1-3Hz): Ug gén. signaux carrés (Ug Valeurs mesure - - - - - CFC SdCtr SdB
=)
758 Courant dans circuit de mesure (Ig =) Valeurs mesure - - - - - CFC SdCtr SdB
759 MR(1-3Hz): charge sur chgt polarité (Qc) (Qc Valeurs mesure - - - - - CFC SdCtr SdB
=)
760 Résistance statorique primaire (Rstat p=) Valeurs mesure - - - - - CFC SdCtr SdB
761 Résiatance rotorique calculée (Rrot =) Valeurs mesure 134 148 non 9 6 CFC SdCtr SdB
762 Tens. additionnelle circuit statorique (Ustat Valeurs mesure - - - - - CFC SdCtr SdB
eff=)
763 Courant de terre dans circuit statorique (Istat Valeurs mesure - - - - - CFC SdCtr SdB
eff=)
764 Résistance statorique calculée (Rstat =) Valeurs mesure 134 148 non 9 7 CFC SdCtr SdB
765 Surexcitation (U/Un) / (f/fn) (U/f =) Valeurs mesure 134 147 non 9 16 CFC SdCtr SdB
766 Image thermique surexcitation (U/f therm=) Mesures therm. - - - - - CFC SdCtr SdB
769 Tension d'enroulement (U enroul=) Valeurs mesure - - - - - CFC SdCtr SdB
801 Température de fonctionnement (Temp fonc- Mesures therm. - - - - - CFC SdCtr SdB
tionn.)
802 Température de surcharge pour L1 (Θ/Θdecl Mesures therm. - - - - - CFC SdCtr SdB
L1=)
803 Température de surcharge pour L2 (Θ/Θdecl Mesures therm. - - - - - CFC SdCtr SdB
L2=)
804 Température de surcharge pour L3 (Θ/Θdecl Mesures therm. - - - - - CFC SdCtr SdB
L3=)
805 Température du rotor (ΘR/Θdécl =) Mesures therm. - - - - - CFC SdCtr SdB
827 Courant de terre ITT-B (ITTB=) Valeurs mesure - - - - - CFC SdCtr SdB
828 Courant de terre (entrée sensible) ITT1 Valeurs mesure 134 148 non 9 4 CFC SdCtr SdB
(ITT1=)
829 Courant de terre (entrée sensible) ITT2 Valeurs mesure 134 147 non 9 4 CFC SdCtr SdB
(ITT2=)
831 Courant résiduel (3I0 =) Valeurs mesure - - - - - CFC SdCtr SdB
832 Tension homopolaire (U0 =) Valeurs mesure - - - - - CFC SdCtr SdB
857 Courant direct I1 minimum = (I1min =) Valeurs MinMax - - - - - CFC SdCtr SdB
858 Courant direct I1 maximum = (I1max =) Valeurs MinMax - - - - - CFC SdCtr SdB
874 Tension U1 minimum = (U1min =) Valeurs MinMax - - - - - CFC SdCtr SdB
875 Tension U1 maximum = (U1max =) Valeurs MinMax - - - - - CFC SdCtr SdB
876 Puissance active P minimum = (Pmin =) Valeurs MinMax - - - - - CFC SdCtr SdB
877 Puissance active P maximum = (Pmax =) Valeurs MinMax - - - - - CFC SdCtr SdB
878 Puissance réactive Q minimum = (Qmin =) Valeurs MinMax - - - - - CFC SdCtr SdB
879 Puissance réactive Q maximum = (Qmax =) Valeurs MinMax - - - - - CFC SdCtr SdB
882 Fréquence f minimum = (fmin =) Valeurs MinMax - - - - - CFC SdCtr SdB
883 Fréquence f maximum = (fmax =) Valeurs MinMax - - - - - CFC SdCtr SdB
888 Energie Wp (compteur par impulsions) Compt. énergie 133 55 non 205 - CFC SdCtr SdB
(Wp(puls)=)
889 Energie Wq (compteur par impulsions) Compt. énergie 133 56 non 205 - CFC SdCtr SdB
(Wq(puls)=)
894 Tension continue (Ucont =) Valeurs mesure - - - - - CFC SdCtr SdB
896 Tension rotorique (Urot =) Valeurs mesure - - - - - CFC SdCtr SdB
897 Courant rotorique (Irot =) Valeurs mesure - - - - - CFC SdCtr SdB
901 Facteur de puissance COS PHI[%] (cosϕ =) Valeurs mesure 134 147 non 9 14 CFC SdCtr SdB
902 Angle PHI en degrés (PHI =) Valeurs mesure - - - - - CFC SdCtr SdB
Synoptique de contrôle
Numéro d'information
Synoptique de base
Compatibilité
Data Unit
Position
Type
CFC
903 Résistance (ohm) (R =) Valeurs mesure - - - - - CFC SdCtr SdB
904 Réactance (ohm) (X =) Valeurs mesure - - - - - CFC SdCtr SdB
909 Tension d'excitation (U excit =) Valeurs mesure - - - - - CFC SdCtr SdB
910 Mesure de surcharge I2therm (%) (I2 therm Mesures therm. - - - - - CFC SdCtr SdB
=)
911 Température du refroidisseur (T refroid.) Mesures therm. - - - - - CFC SdCtr SdB
924 Mesure Wp+ vers LSA = (Wp+=) Compt. énergie 133 51 non 205 - CFC SdCtr SdB
925 Mesure Wq+ vers LSA = (Wq+=) Compt. énergie 133 52 non 205 - CFC SdCtr SdB
928 Mesure Wp- vers LSA = (Wp-=) Compt. énergie 133 53 non 205 - CFC SdCtr SdB
929 Mesure Wq- vers LSA = (Wq-=) Compt. énergie 133 54 non 205 - CFC SdCtr SdB
995 M.stator 100%: Angle ph. circuit stator (ϕ Valeurs mesure - - - - - CFC SdCtr SdB
M.ST.=)
996 Convertisseur de mesure 1 (valeur brute) Valeurs mesure - - - - - CFC SdCtr SdB
(CM1 =)
997 Convertisseur de mesure 2 (valeur brute) Valeurs mesure - - - - - CFC SdCtr SdB
(CM2 =)
998 Convertisseur de mesure 3 (valeur brute) Valeurs mesure - - - - - CFC SdCtr SdB
(CM3 =)
1068 Température sur RTD 1 (Θ RTD1 =) Mesures therm. 134 146 non 9 1 CFC SdCtr SdB
1069 Température sur RTD 2 (Θ RTD 2 =) Mesures therm. 134 146 non 9 2 CFC SdCtr SdB
1070 Température sur RTD 3 (Θ RTD 3 =) Mesures therm. 134 146 non 9 3 CFC SdCtr SdB
1071 Température sur RTD 4 (Θ RTD 4 =) Mesures therm. 134 146 non 9 4 CFC SdCtr SdB
1072 Température sur RTD 5 (Θ RTD 5 =) Mesures therm. 134 146 non 9 5 CFC SdCtr SdB
1073 Température sur RTD 6 (Θ RTD 6 =) Mesures therm. 134 146 non 9 6 CFC SdCtr SdB
1074 Température sur RTD 7 (Θ RTD 7 =) Mesures therm. 134 146 non 9 7 CFC SdCtr SdB
1075 Température sur RTD 8 (Θ RTD 8 =) Mesures therm. 134 146 non 9 8 CFC SdCtr SdB
1076 Température sur RTD 9 (Θ RTD 9 =) Mesures therm. 134 146 non 9 9 CFC SdCtr SdB
1077 Température sur RTD 10 (Θ RTD10 =) Mesures therm. 134 146 non 9 10 CFC SdCtr SdB
1078 Température sur RTD 11 (Θ RTD11 =) Mesures therm. 134 146 non 9 11 CFC SdCtr SdB
1079 Température sur RTD 12 (Θ RTD12 =) Mesures therm. 134 146 non 9 12 CFC SdCtr SdB
7740 Angle de phase IL1 côté 1 (ϕIL1C1=) Valeurs mesure - - - - - CFC SdCtr SdB
7741 Angle de phase IL2 côté 1 (ϕIL2C1=) Valeurs mesure - - - - - CFC SdCtr SdB
7742 IDiffL1= (% du courant de réf. InO) (IDiffL1=) Mesure DIF/STAB - - - - - CFC SdCtr SdB
7743 IDiffL2= (% du courant de réf. InO) (IDiffL2=) Mesure DIF/STAB - - - - - CFC SdCtr SdB
7744 IDiffL3= (% du courant de réf. InO) (IDiffL3=) Mesure DIF/STAB - - - - - CFC SdCtr SdB
7745 IStabL1= (% du courant de réf. InO) Mesure DIF/STAB - - - - - CFC SdCtr SdB
(IStabL1=)
7746 IStabL2= (% du courant de réf. InO) Mesure DIF/STAB - - - - - CFC SdCtr SdB
(IStabL2=)
7747 IStabL3= (% du courant de réf. InO) Mesure DIF/STAB - - - - - CFC SdCtr SdB
(IStabL3=)
7749 Angle de phase IL3 côté 1 (ϕIL3C1=) Valeurs mesure - - - - - CFC SdCtr SdB
7750 Angle de phase IL1 côté 2 (ϕIL1C2=) Valeurs mesure - - - - - CFC SdCtr SdB
7759 Angle de phase IL2 côté 2 (ϕIL2C2=) Valeurs mesure - - - - - CFC SdCtr SdB
7760 Angle de phase IL3 côté 2 (ϕIL3C2=) Valeurs mesure - - - - - CFC SdCtr SdB
30654 Idiff diff. de terre (exprimé /InO) (IDiffDeT=) Mesure DIF/STAB - - - - - CFC SdCtr SdB
30655 Istab diff. de terre (exprimé /InO) (IStab- Mesure DIF/STAB - - - - - CFC SdCtr SdB
DeT=)
Synoptique de contrôle
Numéro d'information
Synoptique de base
Compatibilité
Data Unit
Position
Type
CFC
30659 DIFT courant d'entrée 3I0-1 (en I/InO) (3I0-1 Mesure DIF/STAB - - - - - CFC SdCtr SdB
=)
30660 DIFT courant d'entrée 3I0-2 (en I/InO) (3I0-2 Mesure DIF/STAB - - - - - CFC SdCtr SdB
=)
Abonné
Un maximum de 32 appareils SIPROTEC 4 appropriés peut communiquer dans le cadre d'une communication
réciproque des appareils à partir de la version DIGSI V4.6. Les appareils individuels sont appelés abonnés.
Adresse CEI
Dans un bus CEI, une adresse CEI claire et non équivoque doit être attribuée à chaque appareil SIPROTEC
4. Au total, 254 adresses CEI sont disponibles par bus CEI.
Adresse d'abonné
Une adresse d'abonné se compose du nom de l'abonné, de l'indicatif pays, de l'indicatif de la zone interurbaine
et du numéro de téléphone spécifique de l'abonné.
Adresse de liaison
Adresse PROFIBUS
Dans un réseau PROFIBUS, une adresse PROFIBUS claire et non équivoque doit être attribuée à chaque ap-
pareil SIPROTEC 4. Au total, 254 adresses PROFIBUS sont disponibles par réseau PROFIBUS.
Adresse VD
L'adresse VD est attribuée automatiquement par le gestionnaire DIGSI. Elle n'existe qu'une seule fois au sein
du projet et sert à identifier clairement un appareil SIPROTEC 4 réellement existant. L'adresse VD attribuée
par le gestionnaire DIGSI doit être transmise à l'appareil SIPROTEC 4 pour permettre une communication avec
le programme DIGSI.
Affichage topologique
Le gestionnaire DIGSI visualise toujours un projet dans l'affichage topologique. Cet affichage représente la
structure hiérarchique d'un projet avec tous les objets existants.
Annuaire téléphonique
Ce type d'objet permet de stocker les adresses des abonnés de la connexion modem.
Appareil SIPROTEC 4
Ce type d'objet caractérise un appareil SIPROTEC 4 réel avec toutes ses valeurs de réglage et ses données
de messages.
Appareils combinés
Les appareils combinés sont des appareils de contrôle dotés de fonctions de protection et d'un synoptique de
contrôle.
Appareils de contrôle-commande
Les appareils de contrôle-commande sont des équipements avec des fonctions de contrôle et de surveillance,
sans fonctions de protection.
Appareils de protection
Cette catégorie comprend tous les appareils dotés de fonctions de protection mais sans synoptique de contrô-
le.
Appareils de terrain
Ce terme regroupe tous les équipements dotés des fonctions de contrôle-commande : équipements de protec-
tion, équipements combinés, appareils de contrôle-commande.
Arborescence
La zone gauche de la fenêtre de projet affichera les noms et les icônes de tous les conteneurs d'un projet sous
forme hiérarchique. Ce volet est appelé arborescence de dialogue.
Batterie tampon
La batterie tampon garantit que des zones de données, des marques, des temps et des compteurs déterminés
soient maintenus et sauvegardés.
Branche de communication
Une branche de communication est la configuration d'un nombre de 1 à n abonnés communiquant via un bus
commun.
Dans une branche de communication FMS, les abonnés communiquent sur la base du protocole PROFIBUS
FMS via un réseau PROFIBUS FMS.
Dans une branche de communication CEI, les abonnés communiquent sur la base du protocole CEI60-870-5-
103 via un bus CEI.
Bus de processus
Pour les appareils avec interface de bus de processus, une communication directe avec les modules SICAM
HT est possible. L'interface de bus de processus est équipée d'un module Ethernet.
C_xx
CA_xx
CB_xx
→ Signalisation de configurations binaires (chaîne de bits Of x Bit), x désignant la longueur en bits (8, 16, 24
ou 32 bits).
CEI
CEI61850
Standard mondial de comunication pour la communication dans les installations de distribution. L'objectif de
ce standard est l'inter-opérabilité entre les appareils de fabrication différentes au bus du poste. Pour la trans-
mission des données, un réseau éthernet est utilisé.
CEM
→ Compatibilité électromagnétique
Cex
CFC
Continuous Function Chart. CFC est un éditeur graphique permettant de configurer un programme sur la base
d'éléments prédéfinis.
Chaîne d'initialisation
Une chaîne d'initialisation inclut une série de commandes spécifiques au modem. Ces commandes sont trans-
mises au modem dans le cadre de son initialisation. Les commandes peuvent, par exemple, imposer certains
réglages au modem.
Commande double
Les commandes doubles sont des sorties de processus qui indiquent 4 états de processus à 2 sorties : 2 états
définis (p.ex. En/Hors) et 2 états non-définis (p.ex. des positions de défaut)
Commande simple
Les commandes simples sont des sorties de processus qui indiquent 2 états de processus (ex. : En/Hors) d'une
sortie.
→ Liaison CRA
Compatibilité électromagnétique
La compatibilité électromagnétique (CEM) est la capacité d'un appareil électrique à fonctionner de manière cor-
recte dans un environnement prédéfini sans influencer l'environnement de manière inadmissible.
COMTRADE
Common Format for Transient Data Exchange, format pour les enregistrements de défaut.
Conteneur
Un conteneur est un objet qui peut contenir d'autres objets. L'objet Dossier par exemple est un tel conteneur.
DCF77
L'heure officielle très précise est gérée en Allemagne par la PTB à Braunschweig. L'horloge atomique de la
PTB transmet cette heure via le transmetteur à grandes ondes du signal temporel à Mainflingen près de Franc-
fort-sur-le-Main. Le signal temporel transmis peut être reçu dans un rayon d'approx. 1500 km autour de Franc-
fort-sur-le-Main.
Description de champ HT
Le fichier de description de projet HT comprend des informations indiquant quels champs existent au sein d'un
projet ModPara. Les informations de travée réelles sont pour chaque travée stockées dans un fichier individuel
de description de champ HT. Au sein du fichier de description de projet HT, chaque fichier de description de
champ HT est affecté à une travée individuelle par l'intermédiaire d'une référence au nom du fichier.
Description de projet HT
Après avoir configuré et paramétré les UC et les sous-modules à l'aide du logiciel ModPara, toutes les données
sont exportées. Dans le cadre de l'exportation, les données sont réparties dans plusieurs fichiers. Un fichier
comprend des informations relatives à la structure principale du projet Par exemple l'information sur les
champs existants au sein de ce projet. Ce fichier s'appelle fichier de description de projet HT.
Dossier
Dossier d'appareils
Dans la vue des composants, tous les appareils SIPROTEC 4 sont attribués à un objet du type Dossier d'ap-
pareils. Cet objet est aussi un objet spécifique du gestionnaire DIGSI 4. Etant donné que le gestionnaire DIGSI
ne met pas d'affichage de composants à disposition, cet objet n'est visible qu'avec utilisation du programme
STEP 7.
En ligne
En mode en ligne, il existe par contre une liaison physique avec un appareil SIPROTEC 4. Cette liaison peut
être réalisée comme connexion directe, connexion modem ou connexion PROFIBUS FMS.
Esclave
Un appareil dit Esclave ne peut échanger des données avec un appareil Maître qu'après demande de la part
de l'appareil Maître. Les appareils SIPROTEC 4 fonctionnent en tant qu'appareil Esclave.
Fenêtre de données
La partie droite de la fenêtre de projet montre le contenu du secteur sélectionné dans la → fenêtre de naviga-
tion, comme p. ex. les signalisations, les valeurs de mesure etc., des listes d'information ou la sélection de fonc-
tions associées au paramétrage de l'appareil.
Fenêtre de navigation
La zone gauche de la fenêtre de projet affiche les noms et les icônes de tous les conteneurs d'un projet sous
forme d'arborescence.
Fichier RIO
Filtre anti-rebond
Une entrée continuellement intermittente (ex : à cause d'un défaut de contact du relais) est arrêtée au bout d'un
temps de surveillance paramétrable et ne peut donc plus générer d'autres changements de signaux. En cas
de présence d'un défaut, cette fonction empêche la surcharge du système.
Glisser-déplacer
Fonction pour copier, déplacer et lier des données, utilisée pour les interfaces graphiques. La souris permet
de sélectionner, de maintenir sélectionnés et de déplacer des objets d'une zone de données à l'autre.
GPS
Global Positioning System (système de navigation par satellite). Des satellites avec horloges atomiques tour-
nent autour de la terre deux fois par jour sur différentes voies à une altitude d'environ 20 000 km. Ils émettent
des signaux qui contiennent entre outre le temps universel GPS. Le récepteur GPS détermine sa propre posi-
tion à l'aide des signaux captés. De cette position, il peut déduire le temps de transit du signal d'un satellite et
ainsi corriger le temps universel GPS transmis.
Hors ligne
En mode hors ligne, la connexion à l'appareil SIPROTEC 4 n'est pas nécessaire. Vous traitez seulement les
données enregistrées dans des fichiers.
ImpVC
interface de service
Interface série sur le panneau arrière des appareils pour le raccordement de DIGSI 4 (ex : via modem).
Interface RSxxx
Interface système
Interface série sur le panneau arrière des appareils pour le raccordement à une contrôle-commande via CEI
ou PROFIBUS.
IRIG-B
iSgD_D
iSgS_C
Signalisation simple interne de courte durée → signalisation de contact glissant, → signalisation simple
ISO 9001
La série de normes ISO 9000 et suivantes définit les mesures d'assurance qualité du développement d'un
produit jusqu'à sa fabrication.
Isolé de la terre
Jeu de paramètres
Le jeu de paramètres est l'ensemble des paramètres réglables dans un appareil SIPROTEC 4.
Liaison CRA
La communication réciproque des appareils (liaison CRA) permet l'échange direct d'informations de processus
entre les appareils SIPROTEC 4. Pour configurer une communication entre appareils, un objet du type Liaison
CRA est nécessaire. Cet objet sert à spécifier les abonnés individuels du groupement, ainsi que les paramètres
de communication nécessaires. Le mode et le volume de l'échange d'informations des abonnés sont aussi
stockés dans cet objet.
Liaison modem
Ce type d'objet comprend les informations relatives aux deux abonnés d'une connexion modem, à savoir les
modems local et externe.
Liste d'objets
Le volet droit de la fenêtre de projet permet d'afficher les noms et les icônes des objets se trouvant dans un
conteneur sélectionné dans l'affichage de l'arborescence de dialogue. Etant donné que la représentation est
effectuée sous la forme d'une liste, cette zone est appelée liste d'objets.
Maître
Les appareils dits Maître peuvent transmettre des données à d'autres abonnés et demander des données
d'autres abonnés. DIGSI fonctionne par exemple : en tant que Maître.
Marquage temporel
Matrice de liaison
Un maximum de 32 appareils SIPROTEC 4 appropriés peut communiquer dans le cadre d'une communication
réciproque des appareils (liaison CRA) à partir de la version DIGSI V4.6. Dans la matrice de liaison, vous
pouvez déterminer quels appareils échangent quelles informations.
Mes
Valeur de mesure
Message GOOSE
Les messages GOOSE (Generic Object Oriented Substation Event) suivant CEI 61850 sont des paquets de
données transmis de manière cyclique et conditionnée par un évènement via un système de communication
Ethernet. Ils servent à l'échange direct d'informations entre les appareils. Ce mécanisme permet de réaliser
l'intercommunication entre les appareils de contrôle.
MesT
MesU
Mesure utilisateur
MesVC
Valeur de comptage de mesure
Mettre qc à la terre
Mettre un élément à la terre signifie lier une partie conductrice avec la → terre via un dispositif de mise à la
terre.
Mise à la terre
La mise à la terre comprend tous les moyens et mesures pour mettre un élément à la terre.
MLFB
Modems
Ce type d'objet permet de stocker des profils de modem pour une connexion modem.
Modules CFC
Les modules sont des parties de l'application délimitées par leur fonction, leur structure ou leur emploi prévu.
Niveau hiérarchique
Le niveau hiérarchique est un niveau d'objets d'ordre égal dans une structure avec des objets supérieurs et
inférieurs.
Objet
Dans DIGSI, chaque élément de la structure d'un projet est nommé objet.
Paramétrage
Terme comprenant l'ensemble des travaux de paramétrage de l'appareil. Le paramétrage s'effectue à l'aide de
DIGSI ou parfois aussi directement sur l'appareil.
PROFIBUS
PROcess FIeld BUS, standard allemand de bus de processus et de travée, spécifié par la norme EN 50170,
volume 2, PROFIBUS. Ce standard spécifie toutes les propriétés fonctionnelles, électriques et mécaniques
dont doit disposer un bus de contrôle à transmission sérielle de bits.
Profil modem
Un profil modem se compose du nom du profil, d'un pilote de modem et, en option, de plusieurs commandes
d'initialisation, ainsi que d'une adresse d'abonné. Vous pouvez créer plusieurs profils modem pour un modem
physique. A cet effet, il faut lier des commandes d'initialisation différentes ou des adresses d'abonnés à un
pilote de modem et à ses propriétés. Puis, il faut les enregistrer sous un autre nom.
Projet
Du point de vue du contenu, un projet est le synoptique d'un système réel d'alimentation en énergie électrique.
Du point de vue graphique, un projet consiste en un nombre d'objets incorporés dans une structure hiérarchi-
que. Du point de vue physique, un projet se compose d'un nombre de répertoires et de fichiers comprenant les
données de projet.
Propriétés d'objet
Chaque objet a des propriétés. D'un côté, il existe des propriétés générales communes à plusieurs objets. D'un
autre côté, il existe des propriétés spécifiques à un objet individuel.
Protection ESD
La protection ESD comprend tous les moyens et mesures pour protéger des composants sujets aux dégâts
par décharges électrostatiques.
PrTra
→ Prise de transformateur
Référence de communication RC
La référence de communication décrit le type et la version d'un abonné d'une communication via PROFIBUS.
Réorganiser
Lorsque vous ajoutez et supprimez fréquemment des objets, certaines zones de mémoire ne sont plus dispo-
nibles. En réorganisant les projets, ces zones de mémoire redeviennent disponibles. Cependant, la réorgani-
sation provoque aussi l'attribution de nouvelles adresses VD. Par conséquence, il faut réinitialiser tous les ap-
pareils SIPROTEC 4.
Requête générale
Lors de la mise en marche du système, il y a une requête générale sur la situation de toutes les entrées de
processus, de l'état et du synoptique de défaut. Grâce à ces informations, le synoptique de processus côté
système est mis à jour. Après une perte de données, l'état actuel de processus peut être interrogé à l'aide d'une
requête générale.
SgD
→ Signalisation double
SgD_D
SgDi
SgS
→ Signalisation simple
SgS_C
SgSi
SgSo
Signalisation de sortie
SgSo_C
SgVa
Signalisation de valeur
SICAM SAS
SICAM SC
SICAM WinCC
Le système d'opération et de surveillance SICAM WinCC visualise l'état de votre réseau de manière graphique,
visualise des alarmes et des signalisations, classe les données de réseau dans les archives, donne la possi-
bilité d'intervenir de manière manuelle dans le processus et gère les droits d'accès au système pour tous les
employés.
La signalisation de configurations binaires est une fonction de traitement à l'aide de laquelle les informations
de processus numériques parallèlement présentes via plusieurs entrées peuvent être saisies et traitées. La
longueur peut être sélectionnée entre 1, 2, 3 ou 4 octet(s).
Les signalisations de contact glissant sont des → signalisations simples de courte durée où seulement l'arrivée
du signal de processus est saisie et traitée en temps réel.
La prise de transformateur est une fonction de traitement de l'entrée numérique (DI = Digital Input) à l'aide de
laquelle les différents niveaux de réglage du transformateur peuvent être saisis et traités.
Signalisation double
Les signalisations doubles sont des informations de processus qui indiquent 4 états de processus à 2 sorties
: 2 états définis (ex : En/Hors) et 2 états non-définis (ex : des positions de défaut).
Signalisation simple
Les signalisations simples sont des sorties de processus qui indiquent 2 états de processus (ex : En/Hors)
d'une entrée.
SIPROTEC
La marque déposée SIPROTEC est utilisée pour tous les équipements fonctionnant sur la base du système V4.
Synoptique de contrôle
Le synoptique de contrôle est affiché quand on appuie sur la touche de contrôle des appareils équipés d'un
grand écran (graphique). Il contient les organes de manœuvre à contrôler dans la travée avec la représentation
de leur état. Il sert à exécuter des manœuvres. La spécification de ce synoptique fait partie de la configuration.
Terre
La terre conductrice dont le potentiel électrique peut être mis à zéro à chaque point. A proximité de prises de
terre, la terre peut avoir un potentiel différent de zéro. Ce phénomène est souvent appelé "terre de référence".
VaL
Valeur limite
Valeur de comptage
Les valeurs de comptage sont une fonction de traitement à l'aide de laquelle on peut déterminer le nombre total
d'événements discrets similaires (impulsions de comptage), le plus souvent sous forme d'intégrale par rapport
à une période de temps. Dans le domaine des sociétés de distribution de l'électricité, l'énergie électrique est
normalement saisie en tant que valeur de comptage (fourniture d'énergie, transport d'énergie).
VaLU
Variante SIPROTEC 4
Ce type d'objet représente une variante d'un objet du type appareil SIPROTEC 4. Les données d'appareil de
cette variante peuvent être différentes des données d'appareil de l'objet original. Toutes les variantes dérivées
de l'objet original ont cependant leur adresse VD. Pour cette raison, elles communiquent toujours avec le
même appareil SIPROTEC 4 réel que l'objet d'origine. Elles utilisent des objets du type variante SIPROTEC 4,
par ex. pour documenter des états de travail différents pendant le paramétrage d'un appareil SIPROTEC 4.
VD
Un appareil VD (Virtual Device - appareil virtuel) comprend tous les objets de communication, ainsi que leurs
propriétés et états d'exploitation pouvant être utilisé par un abonné via les programmes utilitaires. Un appareil
VD peut être un appareil physique, un module fonctionnel d'un appareil ou un module de logiciel.
VFD
Un appareil VFD (Virtual Field Device - appareil de contrôle virtuel) comprend tous les objets de communication
ainsi que leurs propriétés et états d'exploitation pouvant être utilisés par un abonné à l'aide des programmes
utilitaires.
Le gestionnaire SIMATIC met un affichage topologique ainsi que l'affichage des composants à votre disposi-
tion. L'affichage des composants ne donne pas une vue d'ensemble de la structure hiérarchique du projet. Elle
sert en fait à afficher tous les appareils SIPROTEC 4 existant au sein d'un projet.
xCA
xSgD
Signalisation double externe via connexion ETHERNET, spécifique de l'appareil → signalisation double
xSgD_D
Signalisation double externe via connexion ETHERNET, avec position de défaut 00, spécifique de l'appareil →
signalisation double
xSgS
Signalisation simple externe via connexion ETHERNET, spécifique de l'appareil → signalisation simple
xSgS_C
Signalisation simple externe via connexion ETHERNET, contact glissant, spécifique de l'appareil, → signalisa-
tion de contact glissant, → signalisation simple
xSigCBxx
Signalisation de configurations binaires externe via connexion ETHERNET, spécifique de l'appareil → signali-
sation de configurations binaires
xVC
Index
L
F Lancement de l'ordre de déclenchement 329
Limitation du courant 82, 87
Facteur d'adaptation Uph/Utn 56 Limite de redémarrage 259
Facteur d'asymétrie K 94
voltage controlled 75
voltage restraint 75
W
Watchdog (chien de garde) 285
Z
Zone de recouvrement Z1B 159