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THEME
Analyses physico-chimiques et
microbiologiques de quelques
boissons non réglementées
2012/2013
REMERCIEMENT
Au nom d'Allah le plus grand merci lui revient de nous avoir aidées
tout au long de ce travail.
Nous tenons à exprimer nos remerciements les plus sincères et les plus
profonds aux personnes qui nous ont apporté leur aide et qui ont
contribué à l’élaboration de ce mémoire ainsi qu’à la réussite de nos
études universitaires.
A mon grand-père
A mes très chers parents qui ont toujours été là pour moi, et qui m'ont
A mon binôme Iméne qui a partagé avec moi les moments difficiles de ce
travail et à sa famille.
********************CHABHA**********************
Je dédie ce mémoire à …
Mes chers parents qui se sont sacrifié pour que je réussisse dans les
études et je leurs exprime toute ma tendresse et ma reconnaissance.
BP : Baird Parker.
FAO : L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (Food and
Agriculture Organisation of the United Nations).
GN : Gélose Nutritive.
PH : Potentiel Hydrogène.
SS : Gélose Salmonella-Shigella.
Contrefaçon : La contrefaçon est une violation d'un droit de propriété intellectuelle par le fait
de reproduire ou d'imiter un produit sans en avoir le droit ou en affirmant ou laissant présumer
que la copie est authentique.
Contrôle de qualité : Le contrôle est une opération destinée à déterminer, avec des moyens
appropriés, si le produit contrôlé est conforme ou non à ses spécifications ou exigences
préétablies et incluant une décision d'acceptation, de rejet ou de retouche
Décret : un décret est une norme émanant du pouvoir réglementaire. Dans la hiérarchie des
normes, il prend une valeur supérieure aux arrêtés.
Fièvres typhoïdes et paratyphoïdes : une maladie infectieuse causée par une bactérie de la
famille Entérobactérie, du genre des salmonelles La contamination se fait par l'ingestion de
boissons ou aliments souillés par les selles d'un homme infecté, malade, ou porteur sain
Innocuité : ’innocuité alimentaire englobe toutes les mesures à prendre afin d’éviter les
risques relatifs à une éventuelle toxicité des aliments. À la maison, l’innocuité se traduit par
des méthodes adéquates de manipulation et d’entreposage des aliments
Législation : La Législation (ou loi statutaire) est une loi écrite qui a été officiellement
proclamée (ou votée) par une législature ou un autre organe gouvernemental. On parle parfois
de législation comme synonyme de loi même si la législation englobe également le règlement
qui lui aussi fixe des règles générales et impersonnelles, mais dont l'auteur est le pouvoir
exécutif.
Lignes directrices: Les lignes directrices ne sont pas définies dans un règlement comme le
sont les normes, mais elles peuvent aussi servir à déterminer la conformité avec les articles de
la Loi sur les produits alimentaires.
Lois : est une règle juridique suprême, générale et impersonnelle. prescrite par le parlement,
représentant du peuple
Maladie infectieuse est une maladie provoquée par la transmission d'un micro-organisme :
virus, bactérie, parasite, champignon.
Mycotoxines : Les mycotoxines (du grec, mukos, champignon) sont des toxines élaborées par
diverses espèces de champignons microscopiques telles que les moisissures.
Qualité : tel que définie par l’AFNOR : "un produit ou service de qualité est un produit dont
les caractéristiques lui permettent de satisfaire les besoins exprimés ou implicites des
consommateurs".
Risque : le risque est défini comme étant « la fonction de probabilité d’un effet néfaste sur la
santé et de la gravité de cet effet résultant d’un ou de plusieurs dangers dans un aliment »
(AFNOR).
Sécurité : La « sécurité des aliments » est l’assurance que les aliments ne causeront pas de
dommages aux consommateurs quand ils sont préparés et/ou consommés conformément à
l’usage auquel ils sont destinés.
Salmonellose : est une infection bactérienne due aux entérobactéries de type Salmonella à
l'exception des Salmonella Typhi et paratyphi. La plupart des personnes infectées par les
Salmonella développent de la diarrhée, de la fièvre, et des crampes abdominales dans un délai
de 12 à 48 heures après l'infection. La maladie dure en général de 4 à 7 jours,
Introduction
Tout produit alimentaire, de toute nature, doit présenter une garantie contre tout risque
susceptible de porter atteinte à la santé et/ou à la sécurité du consommateur, pour mieux
répondre à la loi 09-03 relative à la protection du consommateur.
Cependant, le contrôle de la qualité est l’une des opérations qui permet de vérifier
l’innocuité des produits. Pour cela les industries alimentaires sont toujours amenées à faire
appel à divers laboratoires pour effectuer des contrôles à des fins réglementaires (législation)
ou volontaires, en vue d'apporter la preuve de la conformité de leurs produits (Bonnefoy et al,
2002).
Selon la nature de l'aliment et le type de contrôle effectué, les paramètres
microbiologiques et physico-chimiques évalués seront différents, ainsi les méthodes d’analyse
dépendent de la nature de l’aliment, du paramètre étudié et des critères fournis par la
réglementation.
Le produit offert à la consommation doit répondre aux normes homologuées et aux
spécifications légales et réglementaires qui le concernent et le caractérisent (article 03 du
JORA n°6, 1989). Mais on note une faiblesse, voire même absence de la réglementation pour
certains produits.
Notre travail effectué au niveau du laboratoire Qualilab est basé d’une part sur
l’analyse physico-chimique et microbiologique de ce type de produits tel que, les catégories
« eau fruitée » et « eau fruitée lactée » qui ne sont pas clairement définies et réglementées.
D’autre part sur la procédure de classification de ces produits qui est jugée floue. L’usage
abusif de la dénomination jus pour les « eaux fruitées », et boisson lactée pour « les eaux
fruitée enrichies en lait » par les consommateurs est un sérieux problème.
Réaliser une fiche technique spécifique déterminant les paramètres de contrôle de ces
produits non réglementés en se basant sur leurs analyses physico-chimiques et
microbiologiques.
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Chapitre I Dispositifs réglementaires
1. Historiques :
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Chapitre I Dispositifs réglementaires
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Chapitre I Dispositifs réglementaires
Il est chargé de :
L’élaboration, la publication et la diffusion des normes algériennes.
La centralisation et la coordination de l’ensemble des travaux de normalisation.
La constitution, la conservation et la mise à la disposition de toute documentation ou
information relative à la normalisation.
L’application des conventions et accords internationaux dans les domaines de la
normalisation auxquels l’Algérie est partie (Décret n°98-69 du JORA n°11, 1998).
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Chapitre II Généralités sur les produits à étudier
1. Définition et caractéristiques :
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Chapitre II Généralités sur les produits à étudier
Composition :
L’eau fruitée est composée en plus du concentrée de fruits, de l’eau, sucre, émulsions,
arômes naturels ou artificiels, antioxydants, conservateurs, colorants, acides et épaississants.
Composition :
Les compositions de ce type de boissons varient en fonction de la qualité du lait, de sa
proportion dans la boisson, des arômes ajoutées (naturels ou de synthèse), à base de jus ou de
concentré de fruits et de la quantité de sucre.
L’eau fruitée lactée est composé de : l’eau, jus ou concentré de fruit, lait écrémé, sucre,
stabilisants (pectines), vitamines, colorants et arômes.
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Chapitre II Généralités sur les produits à étudier
Le système de classement des denrées alimentaires par catégories aux fins de la NGAA
du codex est hiérarchique et inclut tous les produits alimentaires, le système inclut une
description des produits alimentaires relevant de chaque catégorie.
2.2. Système de classification des eaux fruitées et eaux fruitées enrichies en lait :
De nouvelles boissons « eaux fruitées », et « eaux fruitées + lait » sont commercialisées
depuis quelques années.
Selon CODEX STAN 247-2005 relative aux jus et les nectars de fruits, la dénomination
« jus de fruit » est réservée aux produits naturels, provenant de la pression des fruits frais, sains
et murs. Cependant les « eaux fruitées », de part leur composition et le procédé de fabrication
qui n’est pas compatible à la spécification d’un jus de fruit (voir annexe I et III), ne peuvent
être classé à la catégorie 14.1.2.1 Jus de fruits.
Ainsi que pour les boissons qui sont à base d’eau fruitée enrichies en lait (en faible
teneur), ils ne peuvent appartenir à la catégorie 01.1.2 Boissons lactées ; qui est consacré aux
boissons à base de lait. (Voir annexe III)
Les eaux fruitées et les eaux fruitées enrichies en lait, et selon leur composition qui est à
base d’eau, sont classées dans la catégorie :
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CHAPITRE III Paramètres de contrôle des produits étudiés
Paramètres Spécifications
Acidité en g/l 1.4 -1.8
Stabilité Stable
Teneur en Matière grasse (lait entier) Min 2.8%
Teneur en Matière grasse (lait partiellement écrémé) 1.5% - 2%
Teneur en Matière grasse (lait écrémé) Max 0.15%
Analyse sensorielle Sans défauts
Densité 1030-1034
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CHAPITRE III Paramètres de contrôle des produits étudiés
Paramètres Normes
PH -
Densité -
Extrait sec -
Taux de sucre -
Acidité titrable -
Teneur en pulpe -
NB : Pour les normes, on se réfère à la fiche technique délivrée par le producteur (client).
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CHAPITRE III Paramètres de contrôle des produits étudiés
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CHAPITRE III Paramètres de contrôle des produits étudiés
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CHAPITRE III Paramètres de contrôle des produits étudiés
Les paramètres de contrôle microbiologique exigés selon JORA n°35 du 27 mai 1998
portant sur les critères microbiologiques relatifs à certaines denrées alimentaires, et JORA
n°42 du 15 juin 2005 rendant obligatoire une méthode de recherche des salmonella dans le lait
et les produits laitiers sont:
Germes (UFC/ml) n c m
Germes aérobies à 30°C 1 -
Coliformes 1 - 1
Coliformes fécaux 1 - absence
Staphylococcus aureus 1 - 1
Phosphatase 1 - négative
Salmonella (JORA n°42, 2005) 1 - absence
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CHAPITRE III Paramètres de contrôle des produits étudiés
Avec :
m : seuil au-dessous duquel le produit est considéré comme étant de qualité satisfaisante.
n : nombre d’unités composant l’échantillon.
c : nombre d’unités de l’échantillon donnant des valeurs situées entre « m » et « M ».
M : seuil limite d’acceptabilité au- delà duquel les résultats ne sont plus considérés comme
satisfaisants, sans pour autant que le produit soit considéré comme toxique.
M= 10m lors du dénombrement effectué en milieu solide.
M= 30m lors du dénombrement effectué en milieu solide.
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CHAPITRE III Paramètres de contrôle des produits étudiés
La résistance des coliformes totaux et fécaux aux conditions extérieures défavorables est
faible (traitements technologiques divers, entreposage…etc.).Leur présence dans un aliment
cuit ou pasteurisé signifie que la contamination est postérieure au traitement thermique
(George, Servais, 2002), et constitue un bon indice de mauvaises conditions de manipulation
ou de traitement des aliments (pasteurisation insuffisante par exemple).
Ces coliformes représentent environ 1 % de la flore intestinale et ne provoquent
généralement pas de maladie chez l’homme adulte ; leur nombre est voisin de 108 par g de
matière fécale (Chevalier et al., 2003).
Staphylococcus aureus est le germe le plus pathogène, sa présence dans les aliments
constitue un risque pour la santé humaine parce que certaines souches sont capables de produire
des entérotoxines à 10°C et 48°C dont l’ingestion provoque une intoxination (Leyral, Vierling,
2007).
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CHAPITRE III Paramètres de contrôle des produits étudiés
Les levures : sont des champignons unicellulaires aptes à provoquer la fermentation des
matières organiques animales ou végétales. La forme la plus fréquente est ovalaire ou
sphérique.
La température optimale de culture des levures se situe en général entre 25 °C et 30 °C,
elles sont aérobie ou aéro-anaérobie facultatives avec parmi elles : des levures préférant un
métabolisme soit fermentaire soit respiratoire même en présence d'oxygène.
Les levures tolèrent donc des gammes de pH très larges, théoriquement de 2,4 à 8,6.
La plupart des souches ne peuvent se développer pour une activité de l'eau inférieure à
0,90 ; mais certaines tolèrent des pressions osmotiques plus élevées, correspondant à une
activité de l'ordre de 0.60 ; ces levures sont dites les levures hosmophiles, elles se développent
bien dans des milieux fortement sucrés (Meyer et al., 2004).
Les moisissures : elles sont définies comme l’ensemble des champignons filamenteux,
saprophytes présentant une végétation notable et qui ont de l’importance dans l’industrie
humaine. Elles peuvent êtres :
Nuisibles, car agents d’altération des aliments ;
Utiles, car intervenant dans la production d’aliments, d’antibiotiques, d’enzymes et dans
diverses fermentations (Meyer et al., 2004).
Elles se développent a la surface d’un substrat (produits alimentaires : la source la plus
fréquemment utilisé est les glucides), leurs exigences et tolérance vis-à-vis de l’eau sont
variables selon les groupes : certains moisissures ne se développent que sur des substrats
humides, et d’autres sur des substrats dont l’humidité est très faible (le cas des moisissures
hérophiles).
Les moisissures généralement tolèrent une T° de 3 à 40° C, elles se développent mieux
en milieu légèrement acide et tolère parfois un PH très bas, la végétation maximale est produite
entre 20 et 30°C (Leyral et Vierling, 2007).
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CHAPITRE III Paramètres de contrôle des produits étudiés
2.2.5. Salmonella :
Les salmonelles sont des entérobactéries, bâtonnets, à Gram négatif, anaérobies
facultatives, mobiles, oxydase-, elle fermente le glucose, et réduit les nitrates en nitrites, à forte
contagiosité, responsable des toxi-infections alimentaires (tel que salmonellose). les
salmonelles se multiplient entre 4 et 50°C, leur température de croissance optimale se situe
entre 35 et 37°C elles sont également assez sensibles au sel. Elles se développent à un PH
compris entre 4 et 9 avec un optimum entre 6,5 et 7,5.
Les nombreuses espèces de Salmonelles diffèrent énormément entre elles quant à leur
pouvoir pathogène. Bien que la plupart des espèces puissent se retrouver dans les aliments, les
normes visent en général celles qui sont à l’origine de toxi-infections plutôt que celles qui sont
à l’origine des maladies infectieuses graves (fièvres typhoïdes et paratyphoïdes) (Anonyme 2,
2009).
2.2.7. Leuconostoc :
Se sont des bactéries lactiques , Gram + (coques ou bacilles), produisant de l’acide
lactique par fermentation des glucides simples ou oses (fermentation lactique), tolérant des pH
acides, de niches écologiques anaérobies ou anaérobies facultatives et se montrant catalase
négative (Hermier et al., 1992).
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CHAPITRE I Présentation du laboratoire QUALILAB
2. Situation géographique :
Le laboratoire QUALILAB est situé dans les hauteurs de la ville de Bejaia, Algérie, sa
localisation est faite pour éviter toutes contaminations atmosphériques.
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CHAPITRE I Présentation du laboratoire QUALILAB
Trois étuves réglées à températures différentes (30°C ; 37°C et 46°C), selon le germe
recherché pour l’incubation des boites de pétri.
Un stéréo zoom : loupe pour facilité la lecture des boites et le dénombrement des micro-
organismes.
Lampe à UV pour détecter des germes fluorescents.
Aw-mètre pour la mesure de l’activité de l’eau.
La laverie :
C’est la salle dans laquelle on traite les produits et matériels utilisés pour l’analyse et
fournit la verrerie et le matériel propre et stérile ; elle est dotée d’un autoclave pour la
stérilisation de ces derniers.
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Chapitre II matériel et méthode
1. Analyses physico-chimiques:
Principe :
Cette opération consiste à rendre l’échantillon homogène, par simple agitation en
retournement successive et répété, et le ramener à la température à laquelle est effectuée
l’analyse (aussi voisine que possible de +20°C).
Principe :
Détermination en unité pH la différence de potentiel existant entre deux électrodes plongés
dans le produit.
Mode opératoire :
- Etalonner le pH-métre à l'aide des deux solutions tampons (PH4 et PH7), après avoir
vérifier son fonctionnement. Prélever un petit volume de l’échantillon suffisamment
important ; pour permettre l’immersion des électrodes dans un bêcher.
- Détermination : pour la mesure du PH de la prise d’essai à température 20°C 2°C, la
valeur du PH est lue directement sur l’échelle de l’appareil.
- Effectuer deux déterminations sur un échantillon. Laver la sonde à l’eau distillée et la
sécher avec un papier absorbant, entre deux mesures.
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Chapitre II matériel et méthode
Principe :
L'opération de mesure de l'acidité titrable, consiste à doser l'acide lactique avec la soude
NAOH, en présence de phénolphtaléine jusqu’à virage de celle-ci en rose.
Réaction mise en jeu :
Mode opératoire :
- Dans un bêcher, introduire 10ml du lait ; prélevés à l’aide d’une pipette.
- Pour le dosage : Ajouter 2 à 3 gouttes de l’indicateur coloré « phénolphtaléine ».
- Après rinçage de la burette de (25ml), titrer avec une solution NaOH à 0.11N, jusqu’au
virage du milieu au «rose pale», facilement perceptible par comparaison avec le témoin
constitue du même lait. On considère que le virage est atteint lorsque la coloration rose persiste
pendant une dizaine de secondes, lire en suite, le volume de NaOH titré sur la burette.
- Effectuer au moins deux déterminations sur le même échantillon.
Principe :
La densité est mesurée à l’aide d’un thermo-lactodensimètre. Elle est ramenée à 20°C.
La mesure de la densité du lait sert à l'étude de mouillage du lait.
Mode opératoire :
- Après chauffage du lait à 20°C. Verser lentement 250ml du lait dans une éprouvette en
évitant la formation de mousse. Plonger le lactodensimètre avec un mouvement de rotation
dans l’éprouvette pleine ; qui débordera pour éventuellement éliminer la mousse.
- Après stabilisation de celui-ci on effectue la lecture.
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Chapitre II matériel et méthode
Attendre que l'équilibre soit établi, et faire la lecture de la graduation sur la tige du
lactodensimètre.
Le dosage s’effectue à l’aide d’un butyromètre. Ce contrôle peut être utile dans plusieurs cas :
détecter la fraude de l’écrémage du lait frais, vérifier la standardisation du taux de matière
grasse du lait avant la pasteurisation ou la stérilisation.
Principe :
Le principe consiste en une dissolution des éléments de la formule lactée reconstituée,
matière grasse exceptée par l’acide sulfurique. Sous l’influence de la force centrifuge et grâce à
l’adjonction d’une petite quantité d’alcool isoamylique, la matière grasse se sépare en une
couche claire et transparente.
Mode opératoire :
- Travailler sous une hotte. Dans un butyromètre, introduire à l’aide d’une pipette graduée,
en mettant le point de pipette inclinée au contact avec la base du col du butyromètre :
10ml d’acide sulfurique; pour dissoudre les constituants du lait autres que la matière grasse.
Ajouter 11ml du lait, et 1ml d’alcool isoamylique (C5H11OH) ; pour dissoudre la matière grasse
du lait ; cette dernière se sépare et monte au sommet du butyromètre.
- Nettoyer le col du butyromètre et bouché soigneusement.
- Agiter soigneusement jusqu'à la dissolution des protéines par action d'acide sulfurique ;
(disparition totale des grumeaux), puis tourner le butyromètre du haut en bas ; (la température
augmente : réaction exothermique).
- Mettre à centrifuger pendant (10 min). Puis, lire directement la valeur de la matière
grasse sur le butyromètre.
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Chapitre II matériel et méthode
Principe :
La teneur en matière sèche est estimée, par évaporation d’une certaine quantité du lait à
103°C pendant trois heures à l’étuve, puis dessiccation et peser du résidu de ce dernier.
Mode opératoire :
- Peser une Capsule vide à l’aide d’une balance analytique, et mentionner son poids ( ).
- Introduire 10g du lait dans la capsule, prélevés à l’aide d’une pipette. Homogénéiser,
puis noter le nouveau poids ( ).
- Réaliser 2 essais. Placer les capsules dans l’étuve à 103°C /3h.
- Sortir les échantillons de l’étuve, et laisser refroidir les capsules dans un dessiccateur,
puis peser les capsules ( ) après dessiccation.
Où :
La masse en gramme de la capsule vide.
La masse en gramme de la prise d’essai avant dessiccation.
La masse en gramme de la prise d’essai précédente après dessiccation.
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Chapitre II matériel et méthode
Principe :
Le chauffage du lait cause la perte de gaz carbonique, peut décomposer le lactose en acides
organiques divers ou causer le blocage des groupements aminés des protéines et provoque alors
une augmentation de l’acidité.
De même, aux températures élevées, le phosphate tricalcique peut précipiter et causer
une augmentation de l'acidité déclenchée par la dissociation des radicaux phosphates.
Mode opératoire :
Introduire dans un tube à essai, 5 ml du lait à analyser. Placer le tube dans un bain marie à
100°C pendant 5 mn. Après ébullition ; refroidir et tourner le tube deux à trois fois sans
agitation.
Si le lait s'écoule le long des parois du tube, sans laisser de traces de grumeaux ; le lait est
donc normal. Si le lait laisse des grumeaux le long des parois du tube, ce lait donc est coagulé.
Principe :
Cette mesure est réalisée par neutralisation de l’acidité totale ; (Acide citrique
monohydraté), avec une solution de soude (0.1N). L’évolution de la neutralisation est suivie à
l’aide d’un indicateur coloré (phénolphtaléine).On arrête le dosage lorsque le pH atteint 8.2
(point de virage de la phénolphtaléine de l’incolore au rose pale).
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Chapitre II matériel et méthode
Mode opératoire :
- Travailler sous la hotte, on mesure comme suit l’acidité titrable :
- Préparer les dilutions : Introduire 2.5ml de l’échantillon dans un bêcher à l’aide d’une
pipette. Puis, 22.5ml d’eau distillée à l’échantillon prélevé. Ajouter 2 à 3 gouttes de
phénolphtaléine.
- Remplir la burette avec la solution de NaOH à 0.1N et la fixer au statif. Ajuster le
niveau de la solution à la marque zéro.
- Tout en agitant, titrer avec la solution d’NaOH jusqu’à ce que l’indicateur vire au rose
(persistante pendant 30sec). Et enfin, noter le volume de la chute burette en millilitres.
Ou :
A : l’acidité titrable A=
Mode opératoire :
Sur une balance de précision, on pèse :
- Le pycnomètre vide et sec, tarer son poids.
- Le pycnomètre rempli de liquide environ 10ml, jusqu'au trait de jauge, puis mentionner son
poids ML.
- Pendant toutes les opérations qui vont suivre, il ne faut pas tenir le pycnomètre à pleine main.
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Chapitre II matériel et méthode
Ou :
d : la densité du liquide.
é .
Principe :
Un jus sucré dévie la lumière (réfraction) à 20°C. Cette propriété est utilisée pour estimer
la teneur en sucre. Il est convenable d’appeler sucre, indice réfractométrique (IR) ou Degré
BRIX, le pourcentage de matière sèche soluble contenue dans une boisson, L'instrument de
laboratoire, utilisé est le réfractomètre d'Abbe.
Mode opératoire :
- Tout d’abord, nettoyer le prisme du réfractomètre avec un coton imbibé d’alcool, et
sécher avec du papier absorbant.
- Déposer le liquide en quantité suffisante à l'aide d'une pipette sur la surface du prisme,
après étalonnage du réfractomètre avec de l’eau distillée. Puis, fermer le couvercle du prisme
mobile.
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Chapitre II matériel et méthode
Enfin, réutiliser le bouton droit, pour ajuster cette ligne de séparation à l'intersection du réticule
Principe :
La teneur en matière sèche est estimée par évaporation, puis dessiccation de l’échantillon
3 heures à l’étuve à 70 ± 2°C.
Mode opératoire :
- Peser la capsule vide et mentionner son poids ( ).
- Homogénéiser l’échantillon (cas de présence de pulpes). A l’aide d’une pipette, introduire
un volume de l’échantillon dans la capsule .Peser la capsule avec 10g d’échantillon ( ).
- Séchage de la capsule contenant l’échantillon a l’étuve 72°C/3h.Puis, transférer l’échantillon
dans un dessiccateur, et le laisser refroidir. Ensuite, Peser de nouveau l’échantillon ( ).
- Réaliser deux essais.
Où :
Le poids en grammes de la capsule vide
Le poids en grammes de la pris d’essai avant dessiccation
Le poids en grammes de la prise d’essai après dessiccation
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Chapitre II matériel et méthode
Principe :
Le contrôle consiste à vérifier la contenance des bouteilles également déclarée sur
l’étiquette.
Mode opératoire :
- Verser dans un récipient gradué de grande contenance, le contenu d’une bouteille
d’échantillon à analyser (eau fruitée). Noter en suite, le volume lu sur les graduations du
récipient.
Principe :
La sédimentation ou décantation est l'un des procédés de séparation des mélanges. Il
consiste à laisser se sédimenter les particules en suspension dans le liquide pour pouvoir les
séparer. C'est un principe utilisé par certaines stations d'épuration de l'eau (bassin de
décantation).
Mode opératoire :
- Dans un récipient en verre et gradué, verser le contenu d’une bouteille de l’échantillon à
analysé (eau fruitée). Laisser décanter, puis noter le volume du culot (pulpe sédimentée).
L’analyse sensorielle est un examen des propriétés organoleptiques d’un produit par les
organes des sens, elle est ainsi à la base de tout jugement d’un produit alimentaire (Charnay et
al, 2006). Elle vise à assurer la satisfaction du consommateur tout en minimisant les pertes pour
le fabricant et le revendeur (Roudaut, Lefrancq, 2005).
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Chapitre II matériel et méthode
Principe :
On détermine directement la couleur de l’échantillon analysé visuellement.
Mode opératoire :
- La couleur, se révèle près d’une source lumineuse sur fond blanc.
Principe :
Le goût est un sens complexe qui s’appuie sur la perception des saveurs, il s’entremêle avec
d’autres sens (olfaction, sensation,…), pour définir le goût d’un produit, on utilise en fait tout
les autres sens (Charreau et al., 2006).
La dégustation des jus ou eaux fruitées est un événement au cours duquel on évalue leurs
caractéristiques organoleptiques.
Mode opératoire :
- Avec un test olfactif et gustatif, en goûtant une quantité de l'échantillon.
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Chapitre II matériel et méthode
Les eaux fruitées lactées sont des produits obtenus à partir d’un mélange du lait et eau
fruitée, par défaut d’absence de réglementation spécifique à ces produits, leurs paramètres
analytiques sont déterminés par combinaison de ceux du lait reconstitué et d’eau fruitée, dans le
tableau ci-dessous :
NB : En plus des paramètres à déterminer dans cette partie, le dosage du lactose est considéré
comme paramètre de contrôle primordial pour ce type de boisson, qui permet d’estimer la
proportion du lait dans le produit. Le goût et la couleur peuvent aussi révéler la présence du
lait dans le produit.
Principe :
L’échantillon est déféqué par l’haxacyanoferrate II de zinc, une solution cupro-alcaline est
réduite à chaud : le précipité d’oxyde cuivreux est formé est dissout par une solution de sulfate
ferrique et le sulfate ferreux formé est dosé par manganimétrie en présence
d’orthophénantroline comme indicateur.
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Chapitre II matériel et méthode
Mode opératoire :
Prélever à la pipette, 20 ml de l’échantillon.
Défécation : dans une fiole jaugée de 200ml, introduire successivement :
- La prise d’essai, 2ml de solution d’hexacyanoferrate II de potassium, et agiter
- 2ml de solution d’acétate de zinc. Agiter.
- Compléter au trait de jauge avec de l’eau distillée tout en mélangeant. Agiter, laisser reposer
10 à 15 min, et filtrer. Filtrer à nouveau si le filtrat n’est pas absolument limpide.
Dissoudre ensuite le précipité par une quantité suffisante de solution ferrique (20 à
30ml).Filtrer la solution obtenue sur le même filtre en ayant soin de dissoudre complètement
tout le précipité et de recueillir le filtrat dans la fiole conique à filtrer propre. Rincer la fiole et
le filtre avec trois fois 20ml d’eau distillée bouillie froide.
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Chapitre II matériel et méthode
Titrage du sel ferreux formé : ajouter à ce dernier filtrat une goutte d’orthophénantroline
ferreuse et titrer avec la solution de permanganate de potassium (0.1N).
Le virage est obtenu lorsque la couleur passe du brun orangé au vert foncé.
Soit V le nombre de millimètres de solution titré nécessaire.
Remarque : l’addition de l’indicateur à l’orthophénantroline peut être supprimée, le virage se
produit alors du vert pâle au rose.
Effectuer au moins deux déterminations sur le même échantillon.
Prendre comme résultat la moyenne arithmétique des résultats obtenus lors des
déterminations.
Où :
E : masse de la prise d’essai en gramme.
M : masse de lactose déshydraté en milligramme, lue sur le tableau A en fonction du volume V
de solution de permanganate de potassium nécessaire.
31
Chapitre II matériel et méthode
2. Analyse microbiologique
2.1. Analyse microbiologique du lait pasteurisé :
2.1.1. Préparation de dilution pour essai :
Il est nécessaire de rendre l'échantillon homogène en agitant soigneusement l’échantillon.
Ouvrir aseptiquement l’emballage après avoir nettoyé à l'éthanol la surface d'ouverture. Puis,
procéder à la préparation des dilutions :
Une dilution au 1/10 est obtenue en transférant aseptiquement 1 ml de lait à l'aide d'une
pipette de 1 ml stérile dans 9 ml de diluant. Une dilution au 1/100 est obtenue en transférant 1 ml de
la dilution au 1/10 à l'aide d'une nouvelle pipette de 1 ml stérile dans un second tube de diluant.
Procéder de manière identique pour les dilutions suivantes. Mélanger soigneusement chacune des
dilutions au moment de leur préparation et avant les ensemencements.
La réglementation exige un seule échantillon.
2.1 .2. Dénombrement des micro-organismes aérobies à 30° C : Selon le J.O n°70. Arrêté du
11.09.2004.
Ensemencement en masse :
- Prélever à l’aide d’une micropipette 1ml de la dilution (1/10), le transférer dans une boîte
de Pétri stérile. Couler 12 à 15 ml de GN, fondu au préalable et refroidi dans un bain d'eau à 45
°C. Mélanger soigneusement l'inoculum au milieu et laisser solidifier en posant les boîtes sur une
surface fraîche et horizontale. Placer les boîtes de Pétri retournées dans une étuve à 30°C
pendant 48h.
32
Chapitre II matériel et méthode
2.1 .3. Dénombrement des coliformes totaux et fécaux : Selon le J.O n°70. Arrêté du
11.09.2004.
Ensemencement en masse :
- Transférer 1 ml de la dilution (1/10) dans une boîte de Pétri stérile. Couler 15 ml de gélose
VRBL et mélanger l’inoculum avec le milieu, homogénéiser et laisser solidifier.
Coliformes totaux :
Placer la boîte de Pétri retourné dans une étuve à 37°C pendant 24 à 48 heures.
Coliformes fécaux :
Placer la boîte de Pétri retourné dans une étuve à 46° C pendant 24 à 48 heures.
Mode de calcul : Donner le résultat des coliformes par millilitre de lait après avoir effectué la
moyenne arithmétique des colonies comptées sur boîtes ensemencées par le même volume de
l'échantillon.
2.1 .4. Dénombrement de Staphylococcus aureus : Selon le J.O n°70. Arrêté du 11.09.2004.
préparation de la boîte :
- Au moment de l'emploi, après fusion du milieu Baird Parker dans un bain d'eau à 50° C,
couler la gélose dans une boîte de Pétri stérile à raison de 15 ml ou 20 ml du milieu. Laisser
solidifier, puis sécher la boîte en la plaçant dans une étuve entre 45° C et 53° C durant 30 minutes.
Procéder à l’ensemencement dans les 30 minutes qui suivent la fin du séchage.
33
Chapitre II matériel et méthode
Ensemencement en surface :
- À l’aide d'un étaleur en verre stérile, étaler 1ml de la dilution (1/10) à la surface du milieu
BP. Puis, placer la boîte de Pétri retournée dans une étuve à 37°C pendant 24 à 48 heures.
Lecture :
Colonies noires, brillantes, convexes, entourées d'une zone transparente qui peut être
translucide. Retenir pour comptage, les boîtes contenant 150 colonies caractéristiques.
Prélever en vue de l'épreuve de la coagulase un nombre maximum de cinq colonies.
Epreuve de la coagulase :
- Ensemencer la colonie dans un bouillon cœur et incuber dans une étuve à 37° C / 20 à 24 h.
- Pour l'épreuve de la coagulase, utiliser un plasma de lapin contenant de l'E.D.T.A, à défaut
ajouter une solution d'E.D.T.A. de sorte que la concentration finale dans le plasma réhydraté soit
de 0, l %.
- L’épreuve est reconnue positive lorsque le coagulum occupe plus des trois quarts du volume
initial.
2.1 .5. Recherche des Salmonella : Selon le J.O n°42. Arrêté du 23.01.2005
Pré enrichissement
- Afin de réduire la charge de travail, mélanger aseptiquement 3 unités de lait et les rassembler
dans un récipient stérile. Prélever aseptiquement 25ml du lait à partir de ce mélange, et les
introduire dans 225ml du bouillon SFB avec un additif (sous forme de disque).Mélanger
soigneusement et incuber à l'étuve à 37° C, pendant 20h à 24 heures.
Après l'incubation, si le résultat est positif : virage du milieu au rouge brick + un dépôt
rougeâtre on procède à l’isolement.
34
Chapitre II matériel et méthode
Isolement :
- On fait un repiquage vers un milieu SS ou hektoen (milieu sélectif pour l’isolement des
entérobactéries pathogènes) et incuber à 37°C pendant 24h.
Lecture :
- Gélose Hektoen : colonies bleu-vert avec/ou sans centre noir.
- Gélose SS : Colonies rouges : lactose +
Colonies incolores : lactose – (salmonelles, shigelles)
Un autre caractère biochimique que l'on peut suivre sur ces milieux, est la production d'H2S
à partir de thiosulfate. Elle se traduit par l'obtention de colonies à centre noir, coloration due à la
formation de sulfure de fer. Ce caractère est important car il permet de différencier les Salmonella
(H2S +) des Shigella (H2S -).
35
Chapitre II matériel et méthode
Ensemencement en masse :
- Le milieu utilisé : le milieu VRBL préparé au préalable (fondu au bain mari a T° 95°C et
refroidit).
Lecture
Lecture :
Colonies rouge ou violette de diamètre 0.5 mm minimum, entourées d’un halo violet de sels
biliaires précipités.
La présence simultanée de cristal violet et de sels biliaires assure l'inhibition des
bactéries à Gram positif.
La fermentation du lactose se traduit par une acidification, révélée par le virage au rouge de
l’indicateur pH (rouge neutre), et par la précipitation d’acides biliaires autour des colonies.
36
Chapitre II matériel et méthode
Ensemencement en masse :
- Le milieu utilisé: le milieu OGA préparé au préalable (fondue au bain marie à T° 95°C et
refroidit). Ajouter à 250ml du milieu de base OGA, 20ml de la solution d’oxytetracycline
(antibiotique) et bien mélanger.
Lecture
Lecture :
Colonies rondes avec aspect régulier c’est des levures.
Les colonies qui ont un aspect filamenteux et irrégulier, sont des moisissures.
37
Chapitre II matériel et méthode
Ensemencement en masse :
Le milieu utilisé: le milieu OGA hypersaccharosé , préparé au préalable (fondue au bain
mari a T° 95°C et refroidit). Ajouter à 250ml du milieu de base OGA hypersaccharosé,
20ml de la solution d’oxytetracycline (antibiotique) et bien mélanger.
Lecture
Lecture :
L’aspect des colonies caractérisant les levures osmophiles dans ce milieu est sous forme
de colonies lenticulaires.
38
Chapitre II matériel et méthode
Tableau VII : méthodes d’analyse des paramètres microbiologiques de l’eau fruitée lactée.
Remarque : Selon la demande du client parfois, on peut négliger la recherche des germes
qui ne sont pas suspectés être présent dans l’aliment le cas de Clostridium butyrique et
Leuconostoc citrovarum dans les eaux fruitées et les eaux fruitées lactées.
39
CHAPITRE III Résultats et interprétation
Le pH varie modérément dans les trois produits à des valeurs proches, entre 6 et 7, cela
nous renseigne beaucoup plus sur la stabilité du lait et celle de ces micelles et protéines
(Vignola, 2002). Ainsi pour l’acidité titrable qui dépend de la teneur en acide lactique dans le
lait, elle augmente avec la dégradation du lactose en acide lactique (Bonder et Silvestre,
2005). D’après les résultats obtenue, les trois produits analysés sont de bonne qualité par
rapport à la fiche technique du producteur.
La densité est en relation avec le taux de la matière grasse et l’extrait sec du lait (Lagiere,
1996), l’écrémage (élévation de la densité), ou le mouillage (diminution de la densité) laisse
soupçonner une fraude. Mais un lait simultanément mouillé et écrémé aura une densité
normale.
La matière grasse est conforme selon le journal officiel n°69 Art 12 du 27/10/1993, le
reste des paramètres ne sont pas réglementés se référerer à la fiche technique du produit.
D'après les résultats illustrés dans le tableau ci-dessus, on remarque que les valeurs
obtenues pour tous les paramètres sur les différents échantillons du lait, sont conformes aux
normes fixées par l'entreprise cliente.
40
CHAPITRE III Résultats et interprétation
Le pH des produits est acide et varie entre (2.25 et 3.05), cela peut être à l’origine de
plusieurs facteurs tels que la variété du concentré de fruit utilisé : étant « l’orange, cocktail »,
les additifs ajoutés pour standardiser le produits final : régulateur d'acidité, arôme, colorants…
Ces résultats confirment les résultats de comparaison de l’acidité présentés dans le même
tableau puisque le pH et l'acidité sont en étroites corrélation.
La densité est fonction de la quantité du concentré utilisé dans la boisson (Paturel,
1909), sa valeur est presque stable dans les différents échantillons analysés, elle est au environ
de (1.055)
L’extrait sec varie entre (11.75 et 13.72), cela peut être expliqué par la teneur de
l’échantillon en concentré, et à la quantité d’eau ajoutée.
Dans cette analyse, on mettra en évidence les sucres présents dans les eaux fruitées (faits
à partir des concentrés). La teneur en sucres dans les échantillons analysés varie entre (11.75
et 13.75), cela peut être dû à la quantité du sucre et à la nature du sucre ajouté, lors de sa
préparation, et celle contenue dans le concentré.
41
CHAPITRE III Résultats et interprétation
Le goût et la couleur est spécifique pour chaque type de concentré du fruit utilisé.
La majorité des produits sont conformes en se référant à la fiche technique, par défaut
d’absence de réglementation.
Produit Résultats
E1 E2 E3 E4
Détermination
PH 4.65 4.30 4.01 4.03 /
Acidité titrable g/l 3.36 3.08 3.92 3.96 /
Densité à 20°C 1.060 1.061 1.064 1.045 /
Extrait sec % 15.03 14.51 11.78 13.78 /
Taux de sucre % 14.50 14.25 11.50 13 /
Contenance cl 20 20 20 20 /
Couleur Identifié Identifié Identifié Identifié /
Gout et odeur Identifié Identifié Identifié Identifié /
Taux du lactose g/20g 8 8,3 <1 <1 /
La densité varie d’un échantillon à l’autre, entre (1.045 et 1.064), cette petite différence
est en fonction de l’extrait sec (Paturel, 1909), compris entre (11.78 et 15.03) qui représente la
quantité du concentré de jus de fruit, et celle de la poudre du lait mélangés, le sucre et les
arômes ajoutés.
42
CHAPITRE III Résultats et interprétation
On remarque, après séchage à l’étuve, que l’échantillon 1 est coloré et opaque par
rapport aux autres. Du fait de l’ajout des arômes, et colorants.
Le taux de sucre dans les boissons analysées varie entre (11.50 et 14.50), il englobe le
sucre du lait (lactose), le sucre du concentré de jus, ainsi qu’à celui ajouté.
Le lactose est un paramètre important, permettant d’estimer la proportion du lait dans les
eaux fruitées lactées. Une eau fruitée lactée doit contenir au maximum 8.6g du lactose dans
20g.
La teneur en lactose dans les échantillons 1 et 2 est acceptable (8 et 8,3) pour les classer
parmi les boissons lactées. Par contre dans l’échantillon 3 et 4, elle est faible (<1g/20g
d’échantillon), donc ces boissons sont juste enrichies en lait, mais pas à base de lait, ce qui
annule leurs dénomination «boissons lactées ».
Parmi les critères de qualité, les boissons lactées doivent avoir la couleur, l’arôme et la
saveur caractéristique. Lors de l’analyse sensorielle on a perçue, une odeur du lait, alors que la
poudre utilisée est à 0% de matière grasse, qui doit être responsable de cette odeur spécifique
du lait, cela nous a conduits à suspecter l’usage d’arômes du lait.
43
CHAPITRE III Résultats et interprétation
Les résultats sont conformes aux normes exigées, les germes sont absents dans les trois
échantillons du lait analysés, avec une prolifération de quelques germes aérobies à 30° en
nombre inférieur à la norme.
Le lait a subit un traitement de pasteurisation, et pour cela la majorité des germes sont
éliminés.
Donc on peut conclure que les trois échantillons du lait sont de qualité microbiologique
satisfaisante, selon l’arrêté interministériel du 24 janvier 1998 et du11 septembre 2004
concernant les Salmonella.
44
CHAPITRE III Résultats et interprétation
Puisque les instructions (par rapport à la contenance des bouteilles) indiquées dans la
réglementation (JORA n°35), ne sont pas compatibles à celles des échantillons analysés, la
conformité est exprimée par rapport à des seuils plus stricts.
Tableau N° XiI : Résultats des analyses microbiologiques des eaux fruitées (orange)
Il n’ ya pas de prolifération des coliformes (PH minimum=4,4) dans les cinq échantillons
d’eau fruitée, du fait du PH acide (3,05) qui rend ce milieu défavorable a leur développement.
Ainsi que pour les levures osmophiles qui exigent pour leur croissance, un taux extrêmement
élevé en sucre (activité de l’eau très faible) ; ce qui justifie leur absence dans les cinq
échantillons.
Mais on remarque un développement des levures dans les échantillon 2 ,3, 4 et 5 d’eau
fruitée qui est un produit présentant un taux de sucre modérément élevé (11,75%) ce qui permet
la prolifération des levures qui se développent bien dans tel milieu sucrés et acides.
On conclue que ce produit est de qualité microbiologique Non satisfaisante selon la fiche
technique.
45
CHAPITRE III Résultats et interprétation
Tableau N°XiII : Résultats des analyses microbiologiques des eaux fruitées (cocktail)
Les analyses microbiologiques ont révélés un développement des levures dans les
échantillons 1 et 3, notamment en nombre élevé dans l’échantillon 4, qui présente en plus des
levures, une prolifération importante des levures osmophiles.
Ce produit présente un taux de sucre élevé (13,75 %) et un PH plus bas (PH=2,25) par
rapport à d’autres eaux fruitées analysées, ce qui explique le développement accrue des levures
et des levures osmophiles dans cet échantillon. Comme il peut être dû à l’usage des ingrédients
contaminés (sucre, pulpe,..), ou aux mauvaises manipulations.
Donc on constate que ce produit est de qualité microbiologique Non satisfaisante selon
la fiche technique.
Tableau N°XiV : Résultats des analyses microbiologiques des eaux fruitées (cocktail)
46
CHAPITRE III Résultats et interprétation
On remarque une absence totale des différents germes dans les cinq échantillons
analysés, car ce produit présente des conditions défavorables à la croissance de la majorité de
ces derniers. (Taux de sucre 12,50 %, PH= 2,62), en plus du traitement thermique de
pasteurisation subit.
De ce fait ce produit est de qualité microbiologique satisfaisante selon la fiche technique.
Les résultats sont conformes aux normes, l’absence des germes dans les cinq échantillons
peut être expliqué par l’acidité de ce produit (PH: 4,01) qui est défavorable pour la croissance
de certains germes et aussi par l’effet du traitement thermique subit (pasteurisation).
L’absence des coliformes et des coliformes fécaux indique une bonne qualité hygiénique
de ce produit. Cela signifie qu’il a été fabriqué dans de bonne conditions de préparation et que
les conditions de conservation sont adéquates (nombre de colonies de germes aérobies à 30°C
inférieur a la norme indiqué).
47
Conclusion
Conclusion :
Sans doute, tout produit alimentaire doit être réglementé pour assurer la sécurité et la
protection de la santé du consommateur.
Dans notre étude et d’après les analyse de ces produits, on a pu distinguer les boissons
lactées de celles agrémentées en lait grâce au « dosage du lactose », et de différencier entre les
jus et les eaux fruitées, ce qui nous a facilité leur classement selon le CODEX.
48
Conclusion
Elaborer une fiche technique spécifique pour ce produit, non réglementé (eau fruitée
lactée) portant sur des paramètres de contrôle physico-chimiques et microbiologiques
permettant de surveiller sa qualité, pour mieux protéger la santé du consommateur.
Compléter la fiche technique par un paramètre clé qui est « dosage du lactose »,
permettant d’estimer la proportion du lait dans les eaux fruitées lactées, pour garantir la
qualité loyale du produit.
Donner une nouvelle dénomination « eau fruitée enrichie en lait » pour les boissons
contenant une faible teneur en lait.
Regrouper les eaux fruitées, les eaux fruitées enrichies en lait et boissons aromatisées
à base d’eau dans une même catégorie, car la confusion est énorme à l’usage de
l’appellation jus, et boissons lactées.
49
PROPOSITION
Critères Physico-chimiques :
Paramètre Norme
PH 4 – 4.65
Acidité titrable 3 – 3.5 g /l
Densité 1.040 - 1.064
Extrait sec 13 – 15 %
Taux de sucre 12– 14.5 %
Lactose 8.6 g /20g
Propriétés organoleptiques Identifiées
Critères Microbiologiques :
Anonyme 02 : Traite des vaches laitière. (1° Ed). Edition : France agricole. (2009). (p 412,
414).
ISBN 978-2-85557-163-8.
Bonnefoy, C., Guillet, F., Leyral , G., Verne , E . (2002). Microbiologie et qualité dans les
industries agro-alimentaires (collection biosciences et techniques ; séries : sciences des
aliments). Edition : Doin , Centre régional de documentation pédagogique d’aquitaine,
Bordeaux , Paris .(p16 , 101).
ISBN 2 -86617-395-5.
Boudra, A. (2007). Industrie des boissons et des jus de fruit. Edition : EDPME
Boularak, A. (2005). Guide des déterminations analytiques des laits et produits laitiers.
Direction Générale du contrôle Economique et de la Répression des Fraudes, Ministère du
Commerce.
Charnay, P., Tourmeau, J., Auzias, D., Labourdette, J P. (2006). Le petit futé :
Références bibliographiques
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p155.
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aliments : Tester, comprendre et partager les sciences de l’alimentation. Edition : Educagri,BP
687999621079, Dijion Cedex. p 40.
ISBN : 978-2-84444-444-8
Chevalier, P., Groupe scientifique sur l'eau. (2003). Coliformes totaux. Dans Fiches
synthèses sur l'eau potable et la santé humaine, p1. Edition : Institut national de santé
publique, Québec.
Codex alimentarius. (2000). Lait et produits laitiers :( volume 12). Edition : secrétariat du
programme mixte FAO/OMS sur les normes aliment, Rome.
ISBN 92-5-204497-3.
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DOC. Paris, p 31.
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dans le bassin de la seine : Ecologie des systèmes aquatiques. Edition : Université Libre de
Bruxelles, Belgique. p5.
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Edition : CEPIL, Paris. p 4.
Ingénieurs Sans frontières (ISF). (2011). Les enjeux de la normalisation pour les produits
issus de l'agriculture des pays du Sud. En ligne http// www.d-ph.info/index_fr.html.
Marteau, A., Marteau, Ph. (2005). Produits laitiers et intolérance au lactose, Cniel, «
Questions sur », 8 pages : Entre intolérance au lactose et mal digestion, les cahiers de
Nutrition et de Diététique (Hors Série 1, 2005, 1S20-1S23).
CODEX STAN 192-1995. Norme générale codex pour les additifs alimentaires : Système de
classification des aliments. p10.
CODEX STAN 247-2005. Norme générale codex pour les jus et les nectars de fruits. (p1, 3).
JORA n°06 .1989 .Loi n°89-02 du 7 février 1989 relative aux Règles générales de protection
du consommateur. Article 3. p 114
JORA n° 11.1998. Décret n°98-69 du 21 février 1998 portant création et statut de l’institut
algérien de la normalisation (IANOR). p21.
JORA n°35. 1998. Arréte interministériel du 24 janvier 1998 modifiant et complétant l’arrété
du 23 juillet 1994 relatif aux spécifications microbiologiques de certaines denrées
alimentaires. p7.
JORA n°42. 2005. Arrêté du 23 janvier 2005 rendant obligatoire une méthode de recherche
des salmonella dans le lait et les produits laitiers. p7.
Références bibliographiques
JORA n°15. 2009. Loi n° 09-03du 25 février 2009 relative à la protection du consommateur
et à la répression des fraudes. P10.
Référence électroniques :
Annexe I
Annexe II
Annexe III
01.1.2 Boissons lactées, aromatisées et/ou fermentées (par exemple, lait chocolaté, cacao, «
eggnog », yogourt à boire, boissons à base de lactosérum):
Inclut toutes les boissons prêtes à la consommation à base de lait liquide aromatisé et leurs
préparations, à l’exclusion des préparations pour cacao (préparations sucrées à base de cacao,
catégorie 05.1.1). Par exemple: chocolat chaud, boissons maltées au chocolat, yogourt à boire
aromatisé à la fraise, boissons aux ferments lactiques, et lassi (liquide obtenu en fouettant le caillé
provenant de la fermentation lactique de lait, et en le mélangeant avec du sucre ou un édulcorant
artificiel).
Annexes
14.1.1 Eaux
physiques. De la pulpe et des cellules, obtenues par des moyens physiques adaptés et provenant de
la même espèce de fruit, peuvent être ajoutés.
14.1.4 Boissons aromatisée à base d'eau, y compris les boissons pour sportifs et les boissons «
énergétiques » ou « électrolytes », et les boissons concentrées:
Inclut toutes les variétés et tous les concentrés gazeux et non gazeux. Inclut les produits obtenus à
partir de jus de fruits et de légumes.84 Inclut aussi les boissons à base de café, de thé et de plantes
aromatiques.
14.1.4.2 Boissons aromatisées à base d’eau, non gazeuses, y compris punchs et poudres du
type Kool-aid:
Inclut les boissons aromatisées à base d’eau sans adjonction de gaz carbonique, les boissons à base
de jus de fruits et de légumes (par exemple, boissons à base d’amandes, d’anis, de noix de coco et
de ginseng), les boissons de type Kool-aid aromatisées (par exemple, limonade, orangeade), les
boissons non alcoolisées à base d’agrumes, capile groselha, les boissons à l'acide lactique, les
boissons à base de café et de thé prêtes à la consommation, avec ou sans lait ou extrait sec de lait, et
les boissons à base de plantes (par exemple, thé glacé, thé glacé aromatisé aux fruits, cappuccino en
boîte réfrigéré) ainsi que les boissons pour sportifs contenant des électrolytes. Ces boissons peuvent
être claires ou contenir des matières particulaires (par exemple, morceaux de fruits) et peuvent être
sucrées avec du sucre ou un édulcorant intense non nutritif ou non sucrées. Inclut les boissons dites
« énergétiques » qui ne sont pas gazéifiées et présentent des teneurs élevées en nutriments et
d'autres ingrédients (par exemple, caféine, taurine, carnitine).
14.1.5 Café et succédanés, thés, infusions et autres boissons chaudes à base de céréales ou de
grains, à l'exclusion du cacao
Annexe iV
Plans d’échantillonnage
Les plans d’échantillonnage sont établis en fonction de l’objectif à évaluer : contrôle de qualité
régulier, programme de surveillance, recherche de microorganismes pathogènes en fonction de
l’évaluation de risque, contrôle réglementaire, etc. Le nombre d’échantillons requis n’est pas
toujours de cinq (ICMSF, 1986; Codex Alimentarius, Norme ISO 2859; Jarvis 1989; Puri, S.C.
1990).
Interprétation des résultats d’analyses microbiologiques (selon J.O n°35 annexe III):
1. Plan à 3 classes :
Principe : ce plan est ainsi désigné parce que les résultats des examens interprétés sur cette base
permettent de fixer trois classes de contamination, à savoir :
celle inférieur ou égale au critére « m »
celle comprise entre le critére « m » et le seuil « M »
celle supérieur au seuil « M »
Les critéres qualitatifs « m » et « M », sauf autre indication, expriment le nombre de germes présent
dans 1g ou 1ml d’aliment, et dans 25g d’aliment pour les Salmonella et les Listeria monocytogéne
m : seuil au-dessous duquel le produit est considéré comme étant de qualité satisfaisante. Tous les
résultats inférieurs ou égaux à ce critère sont considérés comme satisfaisants.
n : nombre d’unités composant l’échantillon.
c : nombre d’unités de l’échantillon donnant des valeurs situées entre « m » et « M »
M : seuil limite d’acceptabilité au- delà duquel les résultats ne sont plus considérés comme
satisfaisants, sans pour autant que le produit soit considéré comme toxique.
M= 10m lors du dénombrement effectué en milieu solide.
M= 30m lors du dénombrement effectué en milieu solide.
Si les valeurs observées sont : <3m lors d’emploi de milieu solide, Qualité satisfaisante
<10m lors d’emploi de milieu liquide
ANNEXE V
APPAREILS :
de 121°C ± 1 durant au moins 20 minutes, et pour la stérilisation des milieux de culture et des réactifs.
Enceinte de séchage (étuve ou incubateur) : trois étuves ventilées, permettant de sécher la surface
Plaque agitatrice: muni d’un barreau magnétique, permet de mélanger les milieux de culture, afin
d'obtenir une suspension ou gélose homogène. Son principe est basé sur un mouvement de rotation.
Centrifugeuse:
Réfractomètre d'Abbe: qui sert pour la mesure de l’indice de réfraction en Degrés BRIX.
Hotte à Flux Laminaire : dotée d’un système d’aération et une lampe UV ; elle sert pour la
Pipettes pasteur, Micropipettes, Pipettes graduées (en verre de 25 ml, 10 ml et 1 ml), Pipettes
Eprouvettes graduées, Fioles jaugées, Tubes à essai, Bêcher gradués, récipients gradués.
Pycnomètre en verre : jaugé de 10 ml, terminé par une partie conique rodée.
Un stéréo zoom : loupe pour facilité la lecture des boites et le dénombrement des micro-
organismes.
Annexe vI
Figures
Notre stage réalisé au niveau du laboratoire de contrôle de qualité QUALILAB est porté sur l’étude de
quelques produits alimentaires non réglementés dont les eaux fruitées et les eaux fruitées lactées, dans
le but de leur normalisation.
En se basant sur la réglementation et les analyses effectuées, on a essayé de classer les eaux fruitées, et
de donner une dénomination « eau fruitée enrichie en lait » pour les boissons lactées contenants une
faible teneur en lait grâce à un paramètre clé qui est « le dosage du lactose ». Et enfin une fiche
technique spécifique pour les eaux fruitées lactées est élaborée en vue de faciliter leur contrôle.
Abstract
In the agro-alimentary field, the products subject of several physicochemical and microbiological
analyses before their marketing, which constitutes a warranty for industry in order to deliver on the
market products in accordance with standard, and insurance for consumers about the quality of the
products.
Our internship achieved within the laboratory of quality control QUALILAB is focused on the study of
some food products unregulated of which fruity water and lacteous fruity water, with an aim of their
standardization.
Based on the regulation and the analyses carried out, we tried classifying fruity water, and to give a
denomination “fruity water enriched in milk” for lacteous drinks containing a low amount of milk
using a key parameter which is “the proportioning of lactose”. And finally a specific data sheet for
lacteous fruity water is elaborate in order to facilitate their control.