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Techniques d’expression

écrite et orale
La présentation écrite
Exposé écrit : conseils préliminaires

• bien choisir son sujet et son titre, c’est-à-dire choisir un sujet

que l’on maîtrise, qui nous intéresse et que l’on sera capable de

présenter de façon claire et compréhensible à ses lecteurs.

• bien ordonner ses idées

• ne pas faire de digressions, ni de hors-sujet.

• être à la fois synthétique et complet.

• demander éventuellement un avis extérieur.

• se relire !!!
Exposé écrit

I) L’introduction

• il faut impérativement la soigner car c’est la première chose que

va voir votre lecteur.

• elle doit être suffisamment longue pour présenter correctement

votre sujet, mais pas trop développée afin de ne pas la saturer

d’informations.

• c’est elle qui va donner le ton et l’orientation de ce qui va suivre.

• elle doit obligatoirement comporter trois parties :


Exposé écrit : l’introduction (suite)
• 1ère partie : annonce du sujet. Il s’agit de présenter en quelques
phrases ce dont vous allez parler dans votre développement. Il
suffit de quelques lignes contenant des considérations générales
sur votre sujet.

• 2e partie : problématique(s). Souvent rédigée sous la forme d’une


ou plusieurs questions, elle va montrer la direction vers laquelle va
s’orienter votre recherche et ce que vous cherchez à démontrer.
C’est à cette problématique que vous allez essayer de répondre
dans votre développement.

• 3e partie : annonce du plan. Ici, vous présentez en quelques lignes


votre plan, quels sont les grands axes que vous allez développer,
quel va être votre cheminement intellectuel.
Exposé écrit
II) Le développement
C’est le cœur de votre exposé, c’est ici que vous allez dérouler

votre pensée et présenter le résultat de vos recherches. C’est la

partie la plus importante et celle qui doit être la plus ordonnée.

Il faut aller du plus simple au plus compliqué et du général au

particulier. D’ordinaire (mais pas obligatoirement), le

développement est structuré en 3 grandes parties avec deux sous-

parties pour chacune ou bien en 2 grandes parties avec trois sous-

parties pour chacune.


Exposé écrit : le développement (suite)
Exemples de plans typiques (en règle générale, le plan est contenu soit dans un
sommaire ou soit dans une table des matières) :

I) grande partie I) grande partie

1) sous-partie 1) sous-partie

2) sous-partie 2) sous-partie

II) grande partie 3) sous-partie

1) sous-partie II) grande partie

2) sous-partie 1) sous-partie

III) grande partie 2) sous-partie

1) sous-partie 3) sous-partie

2) sous-partie
Exposé écrit : le développement (suite)
• ne pas oublier de numéroter les différentes sections du plan afin
de mettre leur hiérarchie en évidence et de rendre la lecture plus
commode.

• les titres des parties doivent être clairs, concis, précis et sans
répétitions.

• il est possible de jouer avec la typographie (gras et italique


notamment) et avec la taille de la police dans les titres afin de
mettre en valeur certaines sections.

• construire les titres de façon uniforme sous la forme soit d’un


groupe nominal (avec ou sans déterminant), soit d’un groupe verbal à
l’infinitif.
Exposé écrit : le développement (suite)
Le plan doit être adapté en fonction des spécificités de chaque

sujet, il peut notamment être chronologique, thématique,

dialectique ou encore analytique.

Dans le développement, il faut essayer, autant que possible,

d’exprimer une idée claire et précise par phrase et les enchaîner à

l’aide de connecteurs logiques et des transitions adéquates.

Il faut également, à tout prix, utiliser des choses que l’on contrôle,

c’est-à-dire des concepts avec lesquels vous êtes à l’aise et que

vous pouvez manier sans difficulté majeure.


Exposé écrit : le développement (suite)

• faire preuve de clarté, de rigueur, d’esprit de synthèse et

d’honnêteté intellectuelle dans le traitement du sujet.

• retranscrire fidèlement les citations utilisées en les plaçant entre

guillemets dans le corps du texte et indiquer leur source à l’aide de

notes de bas de page.

• adopter une attitude objective en privilégiant les pronoms « on »

et « nous » ou les tournures impersonnelles.

• éviter les termes qui traduisent un jugement de valeur.


Exposé écrit : le développement (suite)
• présentez et structurez vos raisonnements en utilisant des

connecteurs logiques (adverbes, conjonctions, prépositions).

• nuancez vos affirmations par l’utilisation d’adverbes marquant la

probabilité (peut-être, certainement, sans doute, etc.) et

l’atténuation (un peu, quelques, assez, etc.), par des termes de

comparaison (plus, moins, davantage, etc.) et par des verbes de

modalité (pouvoir, devoir) ou d’état (sembler, paraître).

• utilisez le passé composé et le présent de l’indicatif comme temps

principaux.
Exposé écrit : le développement (suite)
Voici une liste de connecteurs logiques servant à articuler votre

raisonnement (liste non exhaustive). Ils peuvent exprimer :

• la cause : parce que, en raison de, car, étant donné que, du fait de,

puisque, comme, vu que, sous prétexte que.

• la conséquence : donc, par conséquent, de sorte que, si bien que,

c’est pourquoi, ainsi, finalement, si…que.

• l’addition : et, ainsi que, de même que, puis, en outre, de plus.

• l’opposition : mais, cependant, or, en revanche, au contraire,

malgré, pourtant, néanmoins, tandis que.


Exposé écrit : le développement (suite)
• l’hypothèse : si, à condition que, au cas où, à supposer que,

apparemment, semble-t-il.

• la justification : en effet, c’est-à-dire, ainsi.

• l’exemple : par exemple, notamment, en d’autres termes, d’ailleurs.

• le but : pour que, afin que, dans le but de, afin de, pour, en vue de.

• l’alternative : ou (bien), soit…soit, tantôt…tantôt, d’une

part…d’autre part.

• la comparaison : de même que, pareillement, selon que, comme si,

plus…que, moins…que, aussi…que.


Exposé écrit : le développement (suite)

• la liaison : alors, ainsi, aussi, d’ailleurs, en fait, de même, de

surcroît, également, puis, ensuite.

• la restriction : toutefois, mis à part, sauf, hormis, excepté,

uniquement, ne…que, en dehors de.

• le temps : quand, lorsque, avant que, après que, pendant que, alors

que, depuis que, dès que, au moment où.


Exposé écrit : le développement (suite)
Il existe également des connecteurs logiques indiquant l’ordre des

arguments dans le discours :

• verbes introductifs : traiter de, aborder, considérer, analyser,

examiner, décrire, étudier, observer, remarquer, etc.

• énumération : premièrement, deuxièmement, troisièmement, dans

un premier temps, dans un second temps, dans un troisième temps,

d’abord, puis, ensuite, à présent.

• conclusion : en définitive, en guise de conclusion, pour conclure, en

somme, donc, ainsi, en un mot, finalement, enfin.


Exposé écrit : la conclusion
• la conclusion est également une partie très importante de votre

exposé car c’est ici que vous allez montrer les résultats de votre

recherche. Il ne s’agit surtout pas de faire un résumé de ce que

vous avez dit dans votre développement, mais plutôt de faire un

bilan de votre recherche et de la mettre en perspective.

• de plus, vous devez achever votre conclusion par une ouverture,

c’est-à-dire montrer quelles seraient les orientations futures de

votre recherche, ce qu’il faudrait mettre en œuvre pour la

compléter, en quoi est nécessaire la poursuite de ce travail.


Exposé écrit : la bibliographie

• la bibliographie se place immédiatement après la conclusion et elle

contient tous les ouvrages et sites internet que vous avez consultés

pour votre travail (y compris ceux cités dans les notes).

• il existe de nombreuses normes bibliographiques, vous pouvez

utiliser celle que vous préférez, il faut juste que vous soyez

cohérents en employant les mêmes normes pour toute la

bibliographie.
Exposé écrit : la bibliographie

Voici les normes bibliographiques que j’emploie dans mes travaux :

Livres :

NOM (Prénom), Titre, lieu d’édition, éditeur, date, nombre de pages.

Exemple :

SANDU (Traian), Histoire de la Roumanie, Paris, Perrin, 2008, 435 p.


Exposé écrit : la bibliographie (suite)

Articles :

NOM (Prénom), « Titre », Nom de la revue, volume, numéro, date,

pagination.

Exemple :

GRIDAN (Irina), « Du communisme national au national-communisme.

Réactions à la soviétisation dans la Roumanie des années 1960 »,

Vingtième Siècle. Revue d’histoire, volume CIX, n°1, 2011, p. 113-127.


Exposé écrit : la bibliographie (suite)

Sites internet :

https://www.nomdusite.com

Exemple :

https://www.academia.edu/236612/_Les_Lipovènes_du_delta_du_Dan

ube_chronique_d_une_société_théocratique_russe_des_Balkans_
La présentation orale
Exposé oral : remarques préliminaires
• l’oral repose sur trois piliers : la conscience et l’expression de soi

(ce qu’on a à dire), l’interaction avec l’auditoire (comment on se

situe par rapport à l’autre) et la relation à l’espace (comment on

mobilise ses ressources physiques).

• une bonne prestation orale s’appuie sur un support écrit adapté à

cet exercice, c’est-à-dire simple, clair et captivant.

• préparez votre présentation en vous mettant à la place de votre

public et en anticipant ses réactions.

• détendez-vous !!
Exposé oral : avant la présentation
• élaborer un plan : il faut se contenter de développer un nombre limité

d’idées principales, aller à l’essentiel.

• extraire les idées principales et les mots-clés du texte et s’en servir

pour construire son exposé et hiérarchiser son propos.

• préparer des notes pour l’exposé : privilégier des fiches plutôt que

des feuilles, une quinzaine de fiches suffisent pour un exposé de 15

minutes (une pour le titre, deux pour l’introduction, une dizaine pour le

développement et deux pour la conclusion). Les notes doivent être

aérées, ne pas hésiter à surligner en couleur les idées importantes.


Exposé oral : avant la présentation

• gérer le temps : se conformer à la durée minimale prévue (ne pas

faire trop court), s’entraîner à présenter l’exposé en se

chronométrant afin de vérifier le minutage, se souvenir que le

stress accélère le débit.

• adapter son exposé à son public : rédiger des phrases courtes,

expliquer les mots techniques ou inconnus et chercher des

exemples pertinents et éclairants.

• préparer un support visuel de type PowerPoint est conseillé.


Exposé oral : avant la présentation

• s’approprier le texte, c’est-à-dire s’entraîner à faire la

présentation chez soi afin de voir quels sont les moments forts de

votre texte et peut-être de changer certaines idées, il faut que les

idées s’enchaînent naturellement. C’est à ce moment que l’on vérifie

la durée de sa prise de parole.

• répéter l’exposé : surveiller le rythme (ni trop lent, ni trop

rapide), bien respirer, faire attention au volume sonore (ni trop

fort, ni trop faible), articuler correctement et varier l’intonation.


Exposé oral : pendant la présentation

• engager le sujet : capter l’attention de son auditoire en annonçant le

sujet ainsi que la structure générale de l’exposé.

• ne pas hésiter à répéter les idées principales.

• faire des transitions entre les différentes parties.

• faire des pauses afin de conserver l’attention du public.

• il faut transmettre ce qui nous passionne, être captivant.

• adapter la forme à l’expression orale, ne pas réciter mot à mot ce qui

est rédigé, mais s’exprimer naturellement sans rien oublier. Noter les

mots-clés, les idées principales ainsi que les transitions.


Exposé oral : le corps et la voix

• il ne faut pas se regarder ou s’écouter en train de parler, il ne faut

être que le porteur d’un message, l’intermédiaire entre son propos

et le public.

• détendre les muscles du corps et du visage, être bien droit, stable.

• ne pas avoir un débit monotone et un flot de mots homogène.

• insister (avec l’intonation) sur les mots les plus importants, faire

sonner les mots, il faut que la voix porte, ne pas hésiter à utiliser

des gestes pour appuyer son propos, mettre de l’énergie ainsi que du

rythme dans le texte et jouer sur la musicalité des mots.


Exposé oral : le corps et la voix
• il faut maintenir son regard sur tout le public (pas sur une seule

personne) en balayant la salle des yeux afin de capter son attention.

• laisser passer l’erreur (l’objectif n’est pas d’être parfait, mais

d’être authentique).

• ne pas croiser les bras, respirez lentement, ne pas se toucher les

cheveux, illustrer votre parole par des gestes donnera plus

d’impact, plus de crédibilité.

• ayez l’air sympathique et heureux, souriez, montrez que vous êtes

à l’aise (même si ce n’est pas le cas).


Exposé oral : le corps et la voix

• donnez l’impression que vous maîtrisez votre sujet, adoptez une

gestuelle ouverte, posez-vous et parlez assez lentement (pas trop

lentement non plus, ne pas hésiter ou laisser des blancs).

• prenez une voix chaleureuse, ne serrez pas les dents, ouvrez bien

la mâchoire pour soigner la diction.

• parlez bien fort pour affirmer votre propos.

• variez le volume pour donner du relief et ainsi être vivant et

expressif.
Exposé oral : le corps et la voix
• éviter les répétitions de mots inutiles : euh, mmh, ben, alors,

bien, n’est-ce pas, donc, ensuite, bon, voilà, etc.

• ne pas fixer sa feuille, ses pieds, le plafond ou les murs.

• occuper l’espace, mais sans déplacements inutiles.

• éviter les tics nerveux et les gestes parasites : toucher ses

cheveux, ses lunettes, ses poches, ses clés, ses vêtements.

• il faut rester le plus authentique possible et ne pas forcer sa

nature avec des postures qui vous sont inhabituelles.


Le support visuel PowerPoint
Présentation PowerPoint
• concevoir un support visuel : PowerPoint fonctionne comme un

tableau, chaque diapositive doit se suffire à elle-même et ne doit

transmettre qu’un seul message. Il faut garder des règles de

composition stables (taille de titres, fond de page), mais tout en

variant la présentation (tableaux, images, schémas).

• bien occuper l’espace : laisser des blancs nécessaires à la

compréhension et à l’attention, avoir un texte aéré et ne pas

surcharger la diapositive. L’arrière-plan doit être simple et neutre

tout en contrastant avec la typographie du texte.


Présentation PowerPoint
• limiter le texte à l’essentiel : il ne remplace pas le discours, mettre

seulement les informations importantes, les mots-clés, les noms propres,

les dates, les termes inconnus ou spécialisés ou encore les citations le tout

en une dizaine de lignes maximum.

• exploiter la couleur : elle aide à structurer l’information et peut

favoriser la mémorisation, l’utiliser pour mettre en relief des informations

ou pour créer des catégories. Se limiter à trois ou quatre couleurs

maximum (noir y compris). Associer le même type de couleurs au même

type d’information. La couleur du fond doit être bien contrastée avec celle

du texte afin de le faire ressortir et d’assurer une bonne lisibilité.


Présentation PowerPoint
• faciliter la lecture : éviter plus de trois polices différentes (une pour les

titres, une pour les sous-titres éventuellement et une pour le texte).

Réserver les italiques pour les mots en langue étrangère et le gras pour les

idées importantes. Éviter de souligner, cela rend la lecture plus difficile

de loin. La taille des caractères doit être suffisamment grande pour être

vue par tout le monde, elle permet de hiérarchiser l’information (plus c’est

gros, plus c’est important).

• éviter les sons ou animations inutiles et qui déconcentrent, les fonds de

page trop complexes et trop chargés, les répétitions de logos ou d’icônes

ainsi que les couleurs trop criardes et mal assorties.


Exemples de couleurs (très) mal assorties
Exemples de couleurs (très) mal assorties
Exemples de couleurs (très) mal assorties

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