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Les Instruments et les Techniques de Paiements Internationaux

Plan

Introduction

1 - Les instruments de paiements internationaux

1- 1 Le chèque
1- 2 La lettre de change
1- 3 Le billet à ordre
1- 4 Le virement
1- 5 La lettre de crédit stand-by (SLBC)

2 - Les techniques de paiements internationaux

2- 1 L'encaissement direct
2- 2 Le contre remboursement
2- 3 La remise documentaire
2- 4 Le crédit documentaire
2- 5 Les variantes de crédit documentaire

Conclusion

1
Les Instruments et les Techniques de Paiements Internationaux

Introduction

L'affirmation de la mondialisation de l'économie est désormais devenue un lieu


commun: Internationalisation, globalisation, maillage des flux et des réseaux, interconnexion
générale…, ces mots ou expressions n'en sont pas moins révélateurs de l'importance
croissante accordée à la variable internationale de l'entreprise dans le discours des
gestionnaires1.

L’entreprise Marocaine confrontée à l'internationalisation, soit dans l'import ou


l'export, doit prendre en compte de nouvelles variables décisionnelles et de gestion, c'est ce
que met en évidence la présentation synthétique des principales questions relatives
principalement à la finance.

Le champ de l'étude de la finance internationale est très vaste, on s’intéressera dans ce


rapport plus précisément aux instruments et techniques du paiement des transactions.
L’utilisation des instruments ou techniques de paiement dépend du degré de confiance entre
l’importateur et l’exportateur. La banque se situe ainsi comme intermédiaire pour effectuer les
transferts de fonds entre les deux parties, mais son rôle est assez complexe et important à la
fois. Les banques sont, dans des cas, des simples intermédiaires et, dans d'autres cas, des
intervenants pour garantir l'une des parties.

Quels sont donc, les instruments et les techniques de paiements les plus utilisées à
l’échelle internationale ?

Donc pour répondre à cette question, ainsi que pour mieux éclaircir ce sujet, on va
diviser ce travail en deux parties, on traitera en premier lieu les instruments du paiement
internationaux et en deuxième les techniques de paiement internationales.

1
HUAUT Isabelle, Le management international, Paris, Edition la découverte, 1998 p : 3

2
Les Instruments et les Techniques de Paiements Internationaux

1 - Les instruments de paiements internationaux

1- 1 le chèque dans les règlements des transactions du commerce


international

Le chèque est un écrit par lequel une personne appelée (tireur) donne l'ordre à
un banquier qui détient ces fonds disponibles, de payer à vue une certaine somme à un
bénéficiaire. Le chèque étant payable a vue, il est un simple instrument de paiement et
non un instrument de crédit2.

Dans notre étude du chèque dans le commerce international, on va définir ces


types, son circuit et ses avantages et inconvénients.

A- Les types des chèques utilisés dans les règlements internationaux :


1. Le chèque d'entreprise :

Il est émis par l'acheteur et tiré sur son compte bancaire à l'ordre du vendeur, la
banque paiera le chèque sous réserve de provisions suffisantes au compte3.

Donc le chèque n'offre aucune garantie à l'exportateur, car la provision sur le


compte de l'importateur peut-être insuffisante voire inexistante au moment où le
chèque sera présenté par l'exportateur à sa banque.

En effet cet inconvénient peut-être levé par l'opposition de visa ou mieux encore
certification qui attestera l'existence de la provision au moment où le chèque est émis, et
le blocage de cette provision au profit de l'exportateur pendant la durée légale de
présentation du chèque4.

2. Le chèque de banque :

Il est émis et tiré sur un compte de la banque de l'importateur sur instructions de


celui-ci, le problème d'insuffisance de provisions ne se pose pas, le chèque sera payé à
sa première présentation5.

2
BRULE Gwénael, HOUIZOT Jérôme, COUTURIER Fabrice et NAIDET Frédérique (Laboratoire de recherches
financières de Rennes Cerefia), « Les sécurités de paiement à l’international », URL:
http://cerefia.eco.univ-rennes1.fr/cerefia/Divers/expoint.pdf
3
DAOUDI Tahar, Les opérations de banque, Rabat, Edition Al Maarif 2003,p: 298
4
http://www.eur-export.com/francais/apptheo/finance/instrutech/cheque.htm
5
DAOUDI Tahar, Pratique de l’import, Rabat, Edition Al Maarif 1990, p : 223

3
Les Instruments et les Techniques de Paiements Internationaux

3. Chèque sauf bonne fin :

Permet au bénéficiaire du chèque (exportateur) d'être accrédité immédiatement


(moyennant de la déduction d'agios) sans attendre que son banquier est effectivement
encaissé le chèque sur la banque tirée, en cas d'impayés, l'exportateur est doublement
pénalisé, il doit non seulement tenter de récupérer sa créance, mais il supporte un trou
de trésorerie aggravée par le risque de change.

Après avoir étudié les types du chèque, il est important de connaître son circuit
dans les règlements des transactions internationales.

B- Le circuit du chèque dans les règlements internationaux :


Les chèques émis pour les règlements internationaux impliquent leurs
compensation dans le pays d'émission, ainsi l'importateur émet le chèque et l'envoi à
l'exportateur, ce dernier le remet à sa banque qui le renvoi à sa banque correspondante
dans le pays émetteur pour la compensation, c'est au terme de la compensation que le
chèque est payé, c'est-à-dire le compte de l'importateur et débiter et le compte de
l'exportateur est crédité6.

Etant donné ce cheminement, un délai de trois ou quatre semaines pour s'écouler


entre le jour de réception du chèque chez l'exportateur est celui où il sera crédité sur
son compte7.

C- Avantages et inconvénients :
Le chèque est un instrument très répandu dans le monde, peu coûteux gratuit et
simple, mais il a plusieurs inconvénients :

– L’émission du chèque est laissée à l'initiative de l'acheteur (importateur) ;


– Le circuit d'encaissement du chèque est long ;
– Le chèque peut-être volé, perdu et voir falsifier8 ;
– Il ne garantit pas le risque commercial9 ;
– L’exportateur subit le risque de change en cas de paiement en devises ;
– Les recours sont difficiles, et les poursuites pénales se varient d'un pays à l'autre.

Généralement, et suite à ces inconvénients, le chèque est peu utilisé à


l'international, il est utilisé dans les opérations à faible coût.

6
BRULE Gwénael, HOUIZOT Jérôme, COUTURIER Fabrice et NAIDET Frédérique, opcit.
7
MONOD Didier Pierre, « Moyens et techniques de paiement internationaux », Paris, ESKA, 1993, p : 44
8
MONOD Didier Pierre, opcit p : 45
9
Le risque commercial : est l’incapacité financière de l’importateur à payer sa dette.

4
Les Instruments et les Techniques de Paiements Internationaux

N.B: Il est conseillé aux exportateurs qui préfèrent se faire payer par le chèque,
d'ouvrir des comptes de non-résidents en devises dans les payer où ils exercent leurs
activités d’export, cette possibilité est réalisable au Maroc où le droit bancaire Marocain
permet aux non résidents d'ouvrir des comptes en dirhams convertibles ou en devises.

1 - 2 La lettre de change

A- Définition :

La lettre de change (appelée également traite) est un effet de commerce transmissible


par lequel l'exportateur (le tireur) donne l'ordre à l'importateur (le tiré) ou à son
représentant (son banquier) de lui payer une certaine somme, à une date déterminée.
L'exportateur expédie la traite à l'importateur pour que celui-ci la lui retourne acceptée,
c'est-à-dire signée.

Au travers de la traite, l'exportateur octroie à son client un délai de paiement plus ou


moins long. Il peut lui-même mobiliser ce crédit auprès de la banque en lui demandant
l'escompte de cette traite. Le titulaire d'une traite peut également la conserver et
l'encaisser à l'échéance ou encore la remettre en règlement à un créancier par voie
d'endossement.

L'aval d'un banquier de premier ordre assure le paiement à l'échéance. Il s'agit d'un
engagement par lequel un tiers ou un signataire de la lettre de change se porte garant en
vertu de la lettre de change. L'aval peut être donné pour le montant total de la lettre de
change ou pour une partie seulement. Sur base de ce mécanisme, il est recommandé de
demander à l'acheteur dès la signature du contrat une promesse d'aval émanant de sa
banque.

5
Les Instruments et les Techniques de Paiements Internationaux

B- Avantages et inconvénients :

La lettre de change dispose de nombreux avantages qui en font un instrument de


paiement assez fréquemment utilisé en commerce international, notamment
dans le cadre du crédit documentaire :

 il matérialise une créance qui peut être négociée (escomptée) auprès d'une
banque ;
 l'exportateur peut être assuré du paiement de sa créance en demandant l'aval de
la banque de l'importateur (il n'est cependant pas protégé du risque bancaire
dans ce cas). Cette garantie bancaire n'est évidemment pas donnée
automatiquement et gratuitement ;
 la lettre de change peut être transmise par endossement pour régler une dette ;
 l'effet est émis à l'initiative du vendeur et non de l'acheteur, ce qui est toujours
plus intéressant pour ce premier ;
 la traite détermine précisément la date de paiement.

La lettre de change présente néanmoins les inconvénients suivants :

 elle ne supprime pas les risques d'impayés (sauf si elle bénéficie de l'aval d'une
banque), de perte et de vol ;
 son recouvrement peut être long car elle est soumise à l'acceptation de
l'importateur, transmise par voie postale et fait intervenir plusieurs
établissements financiers ;
 l'émission d'une traite peut être accompagnée dans certains pays de mesures
légales particulières (prix, langue, ...). Il convient donc de se renseigner à ce sujet
avant de l'utiliser.

Il est également important de noter que la lettre de change n'a pas la même valeur
contraignante dans tous les Etats. Si elle est comparable à une reconnaissance de dettes
dans certains pays, elle n'a par exemple aucun effet obligatoire en France et en
Allemagne.

C- Coût :

La lettre de change coûte plus chère que le chèque, car elle doit généralement être
présentée deux fois (pour acceptation et pour paiement, et parfois une troisième fois
pour aval). Des frais de virement sont également imputés au moment de l'encaissement.

1 - 3 Le billet à ordre

A- définition :

Le billet à ordre est un engagement du débiteur à payer un certain montant au


bénéficiaire. En ce cas, la procédure d'acceptation n’a donc pas lieu d’être. Une fois créé,
le billet à ordre est remis au bénéficiaire, qui peut le conserver ou l’endosser comme s’il
s’agissait d’une lettre de change.
6
Les Instruments et les Techniques de Paiements Internationaux

Ce titre est un écrit par lequel une personne, appelée souscripteur, s’oblige à payer à une
période déterminée une certaine somme d’argent à l’ordre d’une autre personne,
appelée bénéficiaire.

Le billet à ordre est aussi un titre négociable, qui répond aux caractéristiques des effets
de commerce. Mais, à la différence de la lettre de change, sa création n’intéresse que
deux personnes dont l’une, celle qui s’engage cambiaire ment (le souscripteur), apparaît
clairement comme le débiteur principal de l’effet ; d’où la simplicité relative du billet à
ordre, qu’exprime la formule : ’’Je payerai à Y ou à son ordre la somme de…’’.

Contrairement à la lettre de change qui consacre un engagement qui est commercial par
nature, le billet à ordre est un engagement de nature civile lorsque le souscripteur n'est
pas commerçant et, dans ce cas, les litiges qui opposent les parties signataires d'un billet
à ordre, ne sont pas de la compétence du Tribunal de commerce.10

De nos jours, le billet à ordre est également de plus en plus utilisé comme procédé de
mobilisation des crédits bancaires les plus divers (effet de mobilisation) : afin de
pouvoir se refinancer auprès d’une autre banque, le banquier prêteur fait souscrire à
l’emprunteur un billet à ordre que le prêteur mobilisera le cas échéant.

Le billet à ordre est rarement utilisé en commerce international. La différence


essentielle entre une lettre de change et un billet à ordre tient au fait qu'alors que la
première est émise par le créancier (l'exportateur), le second est émis par le débiteur
(l'importateur). C'est ce qui explique que le vendeur préfère utiliser une lettre de
change, plutôt que de laisser à l'acheteur l'initiative de l'émission de l'effet de commerce.

B- principales caractéristiques d’un billet à ordre :

1-La création et l’émission du billet à ordre :

Le billet à ordre est émis lorsqu’il remplit les mentions obligatoires prévues dans les
Articles 183 à 189 du Code du Commerce, issus de la Convention de Genève portant sur
la loi uniforme concernant les lettres de change et les billets à ordre.

2- Les mentions obligatoires :

– la clause à ordre n’est pas ici sous-entendue et doit figurer expressément sur le
titre, de même que la mention du bénéficiaire, mais ce peut être soit en tant que
telle (ex. ’’Nous payerons à l’ordre de…’’), soit dans la dénomination du titre
(billet à ordre) insérée dans le texte (ex. ’’Contre le présent billet à ordre, nous
payerons…’’) ;

10
Adresse URL : http://www.juritravail.com/lexique/Billet.html

7
Les Instruments et les Techniques de Paiements Internationaux

– la signature du souscripteur est obligatoirement manuscrite (comme celle de


l’accepteur, non du tireur) ;

– des règles particulières sont prévues pour la détermination de l’échéance d’un


billet à ordre payable à un certain délai de vue (ex. «À trois mois de vue, je
payerai…»).

3- L’endossement du billet à ordre :

Comme pour la lettre de change acceptée, l’escompteur de bonne foi du billet à ordre
peut effectuer les mêmes opérations d’escompte ou de mandat d’encaissement. Le
porteur bénéficie des sûretés garantissant la créance du bénéficiaire sur le souscripteur.

Après une présentation du chèque, la lettre de change et le billet à ordre, une


comparaison entre ces trois instruments de paiement concernant les mentions
obligatoires est illustrée dans le tableau ci-dessous11:

Chèque Lettre de change Billet à ordre


- le mot “chèque” inséré dans - la dénomination de “lettre de - la dénomination de “billet à
le texte, même de titre change” inséré dans le texte ordre” inséré dans le texte

- l'ordre exprès de payer une - l'ordre pur est simple de - l'engagement pur est simple
certaine somme payer une certaine somme de payer une certaine somme

- le nom de celui qui doit - le nom de celui qui doit - le lieu où s'effectuera le
payer: le tiré payer: le tiré payement

- le lieu où se payera la somme - le lieu où doit s'effectuer le - la date et le lieu de la création


payement du billet

- le lieu où a été émis le chèque - la date et le lieu de la création - l'indication d’échéance


et la data de sa création de la lettre de change

- la signature du tireur - la date à laquelle on doit - le nom du bénéficiaire


effectuer le payement:
l'échéance

- nom du bénéficiaire - la signature de l'émetteur

- la signature du tireur

11
http://www.scritube.com/limba/franceza/Les-effets-de-commerce732112714.php

8
Les Instruments et les Techniques de Paiements Internationaux

1 - 4 Le virement

Par le virement international, il est facile de virer les fonds vers l'étranger : il suffit que
l'importateur passe un ordre de virement à sa banque pour que le transfert soit réalisé
vers la banque de l'exportateur.

Le schéma suivant présente le déroulement d'un virement international:

Exportateur 6- crédit du co mpte et informat ion Banque de


l’exportateur
de paiement

1-Contrat 2- Marchandises
Co mmercial 5- v irement
international 3- Documents

Importateur 4- o rdre de virer le montant convenu


Banque de
l’importateur

Figure : Le virement international


BERRADA Mohammed Azzedine, Techniques de banque, Casablanca, Edition SESCA, 2000, p : 754

Pour mieux comprendre le jeu d'écriture qui se passe entre la banque de


l'importateur et celle de l'acheteur, surtout si les opérations sont en devises, il est
nécessaire d'étudier le processus de change scriptural.

A- Le change scriptural :

Il s'agit d'opérations de change où les mouvements en devises s'effectuent par un


simple jeu d'écriture entre comptes bancaires, pour cela chaque banque dispose d'un ou
plusieurs correspondants dans les autres pays, on distingue à ce propos :

– Compte NOSTRO : C'est le compte ouvert par la banque chez son correspondant
à l'étranger, il n’enregistre que des écritures en devises ;
– Compte LORO : C'est le compte ouvert par le correspondant étranger auprès de
la banque, il n’enregistre que des écritures en monnaie nationale.

9
Les Instruments et les Techniques de Paiements Internationaux

Du point de vue bancaire :


– Une entrée de fonds se matérialise en comptabilité par le débit NOSTRO ;
– Une sortie par crédit de NOSTRO12.

Prenant l'exemple d'une société Marocaine (SOFATRAM) qui importe du bois de la


société Française (France bois), les deux entreprises ont fait un accord par lequel
SOFATRAM doit payer 150 000 Euros à France bois.

Si SOFATRAM a comme banque la BMCI, cette dernière a comme correspondant en


France PNB Paribas.

La banque du France bois est le crédit agricole français, qui a comme correspondant au
Maroc le crédit agricole Marocain.

En sachant que la banque centrale de France est un passage obligatoire on doit établir le
schéma suivant :

BMCI Crédit Agricol


Marocain

Avis de
Ordre de débit Avis de Avis d’entrée
paiemen t crédit De fond

PNB Paribas Crédit Agricol


Français

Ordre de paiement Avis de crédit

Banque centrale

Figure: Schéma des relations entre les banques et leurs correspondants.


Source : CACLIN Françoise et CHAPLAIS Christian, le correspondant banking, opcit

Remarque :

12
CACLIN Françoise et CHAPLAIS Christian, le correspondant banking, [URL]:http://www.marches-
financiers.net/pages/correspondent_banking.htm,

10
Les Instruments et les Techniques de Paiements Internationaux

Les transactions entre BMCI et PNB Paribas par exemple se feront par message Swift
qu'on verra par la suite.

Les écritures comptables qui se passent entre les banques dans cet exemple peuvent se
présenter comme suivant :

Chez BMCI

D Nostro PNB C

Chez PNB Paribas

D BMCI Loro C D Nostro Banque centrale C

* *

Chez la banque centrale

D PNB Nostro C D Crédit agricole Français Loro C

* *
*

Chez Crédit agricole Français

D Nostro Banque centrale C D Loro Crédit agricole Marocain C

B. Les supports
*
du virement international *

Dans notre étude des supports du virement international, on va mettre l'accent sur
les réseaux
Chez créditSwift et l'EDI.
agricole Marocain

D Nostro 1. Le réseau
Crédit Swift :
agricole Français C

11
Les Instruments et les Techniques de Paiements Internationaux

B- Les supports du virement international :

Dans notre étude des supports du virement international, on va mettre l'accent sur les
réseaux Swift et l'EDI.

a- Le réseau SWIFT :

Le réseau Swift (society for Worldwide Interbank Financial Telecommunication) a été


lancé en 1973, en effet la croissance des échanges internationaux rendait
impérativement l'étude de nouveaux modes de télécommunications interbancaires, c'est
la raison pour laquelle les 239 banques qui appartenant à 15 pays ont créé le réseau
Swift13.

Dans le traitement du réseau Swift dans le présent rapport, on va essayer de définir sa


structure, ses types de messages et ses avantages et inconvénients.

1- Structure du réseau :

Les terminaux Swift de toutes les banques adhérentes sont reliés à un concentrateur
national qui relie les banques d'un même pays, chaque concentrateur national est lié à
l'un des quatre centres de communication que la société Swift a mis en place à Bruxelles,
Amsterdam et 2 commutateurs à Culperer (USA). Enfin les quatre centres de
communication sont interconnectés.

Le schéma suivant présente le déroulement d'un virement Swift entre un acheteur


Marocain et un vendeur Américain.

13
BRULE Gwénael, HOUIZOT Jérôme, COUTURIER Fabrice et NAIDET Frédérique, opcit

12
Les Instruments et les Techniques de Paiements Internationaux

Acheteur Vendeur

Banque Banque

Concentrateur Concentrateur

National National

Swift Bruxelles Swift Culperer

Figure: Le déroulement d’un virement international


Source : MONOD Didier-Pierre, opcit : 45

Ce schéma nous amène à dégager les actions essentielles du paiement par réseau Swift :

– L'ordre de paiement :
L'acheteur passe un ordre de virement à sa banque par écrit, précisant la somme à
transférer et le nom du bénéficiaire. Ceci correspond à un montant donné par le client à
son banquier de débiter son compte et de créditer de même somme le compte de son
client.
– L'exécution du paiement :
C'est une opération à la fois bancaire et comptable qui consiste, après vérification de la
régularité de l'ordre du virement par la banque de l'acheteur, par la vérification de
13
Les Instruments et les Techniques de Paiements Internationaux

l'identité du donneur d'ordre et les références bancaires du vendeur, de passer les


écritures correspondantes à l'opération du virement14.

2- Les types de message Swift

Les messages Swift concernent 9 catégories

– Les ordres de paiement de la clientèle ;


– Les transferts bancaires (MT200) ;
– Opérations de change ;
– La remise documentaire (MT 400) ;
– Opérations de bourse ;
– Opérations sur métaux spéciaux ;
– Les crédits documentaires (MT 700) ;
– Travellers chèque;
– Opérations LORO et NOSTRO.

Dans le deuxième chapitre on verra le Swift dans les règlements documentaires.

3- Avantages et inconvénients du Swift :

Le réseau Swift auquel le Maroc a été adhéré en 1985 procure à ses utilisateurs
plusieurs avantages :
– Une grande sécurité de traitement :
Le brouillage des messages par ordinateur protégeant des écoutes pirate, de plus la
normalisation des messages supprime les risques de mauvaise compréhension15 ;
– Une grande rapidité d'exécution :
Le délai de transformation est très réduit, un message émis le matin parvient dans
l'après midi à la banque étrangère16 ;
– Un coût réduit ;
– La clarté des messages Swift ;
– La disponibilité :

14
SLAMTI Ahmed, Le marché de change au Maroc, Rabat, Almaarif 1996 p : 52
15
DAOUDI Tahar, Techniques du commerce international, Rabat, Arabian Al Hilal, 1997 p : 284
16
BRULE Gwénael, HOUIZOT Jérôme, COUTURIER Fabrice et NAIDET Frédérique, opcit

14
Les Instruments et les Techniques de Paiements Internationaux

En raison de sa vocation universelle, la société Swift a prévu un certain nombre de


dispositions visant à rendre le réseau Swift disponible 24 heures sur 24 et sept jours sur
sept.

Par contre le virement international ne constitue pas une garantie de paiement, sans
qu’'il est effectué avant l'expédition de la marchandise, ainsi que l'initiative et laissée à
l’importateur.

N.B: les coûts sont divisés en deux parties :


– Les frais au profit de la banque qui émet le virement sont à la charge de
l'importateur ;
– Les frais de banque qui réceptionne le paiement sont soit à la charge du vendeur
ou l'acheteur17.

B – L’EDI :

L'EDI (Electronic Data Interchange), se traduit en français par (Echange des Données
informatisées), c'est le transfert intelligent des données structurées selon des messages
préétablis et normalisés entre partenaires18.

On va essayer d'expliquer le schéma de l’EDI dans le paiement des transactions


internationales et par la suite de définir ses avantages.

1- L’EDI et le paiement international.

Il est possible d'illustrer l'utilisation de l'EDI, pour cela prenons l'exemple de son
utilisation dans le paiement international par virement.

Dans le scénario le plus commun, le cycle commence par l'envoie d'abord de bon de
commande EDI à l’exportateur, ce dernier fait d'abord parvenir un accusé de réception à
l'acheteur, puis au moment de l'expédition lui envoie un préavis d'expédition suivi d'une
facture, ces documents étant toujours transmis par EDI, pour terminer, l'importateur fait

17
http://www.eur-export.com/francais/apptheo/finance/instrutech/virement.htm
18
GAILLARD.Yohann, BERTAILLE. Denis, VILLARD. Delphine, « L’E.D.I ou l’Echange des Données Informatisées »,
URL : http://www.univ-st-etienne.fr/iseag/contenu/ipec/contenu/EDI.pdf

15
Les Instruments et les Techniques de Paiements Internationaux

parvenir à la banque des informations concernant le paiement de la facture, et les fonds


sont transférés sur le compte bancaire de l'exportateur19.

Les flux des documents informatisés peuvent donc se présenter comme suit:

Commande

Importateur Facture Exportateur

Ordre de paiement

Relevé Relevé

Bancaire Bancaire

Avis de règlement

Banque Banque
virement

Figure: L’EDI et paiement international


Source : GAILLARD.Yohann, BERTAILLE. Denis, VILLARD. Delphine, L’E.D.I ou l’Echange des Données
Informatisées, opcit

2- Avantage :

Pour les partenaires vendeurs et acheteurs, l'EDI au niveau financier constitue un


moyen de réduction des coûts administratifs et des délais de paiement, ainsi qu'une
amélioration de la productivité et l'optimisation des flux d'informations (zéro papier).

Pour la banque, l'EDI permet d'effectuer des traitements accélérés des ordres de
paiement et d'avoir des informations plus rapides et de meilleure qualité ainsi une
fiabilisation des relations.

19
GAILLARD.Yohann, BERTAILLE. Denis, VILLARD. Delphine, L’E.D.I ou l’Echange des Données Informatisées , opcit

16
Les Instruments et les Techniques de Paiements Internationaux

1 - 5 La lettre de crédit stand-by (SLBC)

A- Définition :

La lettre de crédit stand-by (ou SBLC, stand-by letter of credit) est une garantie bancaire
à première demande. C’est l’engagement irrévocable d’une banque de payer son
bénéficiaire (exportateur) en cas de défaillance du donneur d’ordre (acheteur ou
importateur).

Contrairement au crédit documentaire qui doit se réaliser, la SBLC a pour vocation de ne


pas être mise en jeu. Ce n’est pas un instrument de paiement, c’est un contrat financier
indépendant du contrat commercial.

La stand-by est régie par les Règles et Usances 500 (comme le crédit documentaire),
mais également par les ISP 98* (International Stand-by practices 98).
Exigeant beaucoup moins de formalités qu’un crédoc, elle est d’un coût nettement moins
élevé, et en tout cas nul pour le bénéficiaire.

B- Mécanisme :

Une fois le contrat commercial signé, l’acheteur demande à sa banque d’émettre une
SBLC en faveur du vendeur. L’émission est faite directement par la banque de l’acheteur
et peut être confirmée par une banque du pays vendeur, qui s’engage à payer le vendeur,
à première demande de celui-ci, en cas de défaillance de l’acheteur.

C- Mise en jeu de la garantie :

Pour « appeler » la garantie, le bénéficiaire doit prouver qu’il a bien rempli ses
obligations, en remettant les documents déterminés lors de l’émission de la standby (ex.
: copie des documents d’expédition). Il y joint une déclaration certifiant que l’acheteur
n’a pas rempli ses obligations de paiement.

D- Avantages et inconvénients de la LCSB

Avantages Inconvénients
- Formalité administrative simple et peu - Outil jeune et peu connu par les
contraignante professionnels

- Expédition rapide et directe des - La LCSB n'est pas une technique de


documents à l'acheteur sans passer par paiement
les banques
- Une moindre protection de l'acheteur
- peu coûteuse
- Jurisprudence inexistante

17
Les Instruments et les Techniques de Paiements Internationaux

- Indépendance du contrat commercial

- Solution de paiement rapide

- Amélioration des opérations de façon


très sensible

Remarque :

La standby a un domaine d’application quasi illimité, des marchandises aux services. Elle
peut servir de support aux garanties de restitution d’acompte, de bonne fin ou bonne
exécution, comme garantie d’assurance etc.
En revanche, elle n’est pas praticable dans tous les pays. Etant née aux USA où elle est
largement utilisée, c’est un instrument privilégié dans les pays de droit anglo-saxon.

Le
caractéristique
-"billet
l'occasion
àémis
cessionnaire
même
sûretés
commerce.
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nantissement de
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crédit
prix
du
devente
fonds
est lui
leà
àetpayé
etson
des
est
La
de

Les techniques de paiement sont des méthodes rationnelles et spécifiques utilisées


pour encaisser le paiement d’une transaction.

En d’autres termes ces techniques désignent les procédures utilisées pour la


réalisation des modalités de paiement à l’international et qui obéissant à des normes
universellement admises.

2 - 1 l’encaissement direct

Nous désignons sous l'expression « encaissement direct » les opérations


d'encaissement dans lesquelles le paiement du vendeur n'est pas conditionné par la
remise en banque de documents destinés à prouver qu'il a rempli ses obligations. Le
règlement étant effectué sur l'initiative de l'acheteur, cette technique de paiement ne
peut être utilisée qu'entre partenaires qui se connaissent de longue date ou entre
lesquels le rapport de force est fortement déséquilibré.

Il existe différents types d’encaissement direct :

 L'encaissement simple
 Le paiement à la commande
 Le paiement à la facturation
 Le paiement ex-usine

18
Les Instruments et les Techniques de Paiements Internationaux

a- L'encaissement simple

L'encaissement simple, est une technique qui vise un encaissement de documents


financiers (le plus souvent une traite) par la banque du vendeur. Par cette procédure,
l'exportateur envoie directement à son acheteur (importateur) tous les documents
représentatifs des marchandises expédiées (factures, documents de transport ou
titres représentant le droit de propriété sur les marchandises) en tirant une traite à
vue sur lui qu'il remet à son banquier pour encaissement. Par cette procédure,
l'acheteur paie généralement et directement l'exportateur dès réception des
documents conformes et sans attendre la réception des marchandises.

b- Paiement à la commande

Un paiement à la commande correspond à un paiement anticipé. Ce mode de


paiement suppose de la part de l'acheteur une confiance absolue à l'égard de son
fournisseur étranger car il lui paye une marchandise qu'il n'a pas encore reçue et qui
peut-être n’est même pas encore fabriquée.

Pour l'exportateur, il s'agit de la technique de paiement la plus simple et la plus sûre


(le risque d'impayé est quasi inexistant), mais il s'agit d'une des plus mauvaises d'un
point de vue commercial et des plus difficiles à faire accepter par l'acheteur. Elle
s'opère en effet complètement au détriment des intérêts de l'importateur qui
supporte tout le poids financier de l'opération. De plus, elle est souvent traduite par
ce dernier comme un sentiment de méfiance de l'exportateur à son égard.

L'exportateur doit néanmoins se montrer vigilant et ne pas estimer que grâce à cette
technique de paiement, il est à l'abri de tous risques, car :

 la réglementation des changes de nombreux pays interdit ce type de contrat.


En effet, pour ces pays, les fonds ne peuvent être transférés à l'étranger
qu'après avoir prouvé que les marchandises qu'ils couvrent ont bien été
expédiées à destination du pays. Pour certains pays, même, les fonds ne seront
transférés à l'étranger qu'après dédouanement des marchandises à destination
;
 de plus, l'acheteur peut diminuer le risque inhérent à ce genre de contrat en
exigeant de son fournisseur, en contrepartie de son versement, une garantie
bancaire de remboursement au terme de laquelle une banque s'engage à le

19
Les Instruments et les Techniques de Paiements Internationaux

rembourser si les conditions d'appel à la garantie sont remplies (exemple : non


conformité des marchandises expédiées par rapport au contrat commercial).

c- Le paiement à la facturation

L'exportateur envoie une facture commerciale à son client. Celle-ci peut être payable
à vue ou à échéance avec un des instruments de paiement. C'est le client qui garde
l'initiative du règlement. Cette technique est donc souvent à déconseiller car
l'exportateur ne conserve pas la maîtrise du paiement, sauf s'il adjoint à sa facture
une lettre de change.

d- le paiement ex-usine

Certains industriels exigent que les marchandises soient payées dès qu’elles sont prêtes pour
expédition. Ils veulent de la sorte évité que les paiements de leurs marchandises soient
tributaires des dates de départ des transports et de leurs durées. L’acheteur doit donc payer
les marchandises dès leur sortie d’usine et s’occuper de leur acheminement.

Si ce type de contrat est avantageux pour le vendeur qui voit ses besoins de trésorerie
et son risque diminuer, il peut poser des problèmes à l’acheteur car c’est lui qui doit
gérer le transport et les formalités douanières au départ d’un pays qu’il ne connaît
peut-être pas. Il risque donc dans de nombreux cas d’y rencontrer des difficultés
logistiques et administratives. De plus, l'importateur ne peut déterminer avec
précision quel sera le prix de revient des marchandises qu'il aura achetées. Il devra
d'ailleurs veiller à ne pas sous-estimer les difficultés qu'il pourrait rencontrer ainsi
que le coût du ré acheminement, se laissant gruger par un prix de vente des
marchandises particulièrement intéressant par rapport à un fournisseur équivalant
mais qui a remis une offre sur base CIF, par exemple.

2 - 2 le contre remboursement

A- Définition :

Cette technique donne au transporteur final de la marchandise un mandat


d'intermédiaire financier. Le transporteur ne livrera la marchandise à l'importateur
que contre son paiement. Le transporteur se chargera donc de l'encaissement du prix
et de son rapatriement pour le compte du vendeur, moyennant rémunération.

20
Les Instruments et les Techniques de Paiements Internationaux

Cette technique s'utilise pour des opérations de faibles montants. Le règlement peut
s'effectuer au comptant, par chèque ou par acceptation de lettre de change.

Notons que le contrat de contre-remboursement est juridiquement distinct du contrat


de transport.

Les transporteurs maritimes et aériens ne veulent pas offrir ce type de service.

Seuls l'administration postale dans des conditions limitées, et quelques transporteurs


routiers et transitaires acceptent de pratiquer le contre-remboursement.

B-Avantages et inconvénients :

Le risque principal qu'encourt l'exportateur est que ses marchandises soient refusées
par l'acheteur. Plusieurs raisons pourraient expliquer ce refus :

 les marchandises sont endommagées


 les marchandises ne sont pas conformes à ce qui avait été commandé
 l'acheteur n'a pas obtenu la licence d'importation
 l'acheteur n'a pas pu obtenir les devises demandées.

En cas de refus de prendre livraison de la part de l'acheteur, l'exportateur se trouvera


dans l'obligation de stocker la marchandise en attendant son rapatriement ou sa mise en
vente sur place à des conditions souvent moins avantageuses. Un refus aura donc
inévitablement des incidences financières pour l'entreprise.

Un autre désavantage du contre-remboursement est son coût élevé. Celui-ci varie de 2%


à 5% du montant de la facture réclamée.

Néanmoins, le contre-remboursement reste intéressant pour des ventes à des


particuliers dans le cadre de la vente par correspondance. L'entreprise s'inquiétera
cependant des dispositions légales visant à la protection des consommateurs (comme,
par exemple, le respect du délai de réflexion).

21
Les Instruments et les Techniques de Paiements Internationaux

Il est généralement conseillé de limiter l'utilisation de cette technique aux pays de la


Communauté Européenne et à des acheteurs de premier ordre. Elle est par contre
déconseillée à l'égard de la plupart des autres pays, même si l'acheteur étranger est de
bonne réputation.

2 - 3 La remise documentaire

A- qu’est ce qu’une remise documentaire ?

Selon la Chambre du commerce International (CCI) la remise documentaire est : « La


manipulation de la part des banques, à la de mande de leurs clients, de documents
financiers et /ou commerciaux, avec pour finalité d’obtenir d’acceptation et /ou le
paiement des documents financiers, et l’envoie des documents commerciaux selon les
termes et conditions indiquées »20.

En d’autres termes, la remise documentaire (encaissement documentaire) est une


opération par laquelle un exportateur mandate sa banque recueillir une somme due ou
l’acceptation d’un effet de commerce par un importateur contre remise des documents.

Il s’agit des documents commerciaux ou des documents financiers21 que nous


aborderons dans la présente section.

Mais avant il faut distinguer entre l’encaissement simple qui est un encaissement par les
banques des documents financiers non accompagnés des documents commerciaux, et
l’encaissement documentaire qui est un encaissement de ces deux formes de documents.
La remise documentaire est régit actuellement par la brochure 522 de la CCI, intitulée «
Règles et Uniformes Relatives aux encaissements »22

20
Escuela Espanola Negocios International (EENI), « Crédits Documentaires et moyens de paiement
», URL : http://www.eeni.org/fr67.asp
21
http://www.eur-export.com/francais/apptheo/finance/instrutech/remisedoc.htm.
22
Tahar DAOUDI, « Techniques de commerce International », opcit p : 292
22
Les Instruments et les Techniques de Paiements Internationaux

a- le déroulement :

Figure N°8 : Le déroulement d’une remise documentaire


Source : http://www.eur-export.com/francais/apptheo/finance/instrutech/remisedoc.htm

De la procédure décrite par ce schéma, et contrairement au crédit documentaire où la


banque est partie prenante dans l’opération, la banque dans la remise documentaire ne
joue qu’un rôle de simple mandataire chargé d’assurer un service d’encaissement et de
recouvrement de la créance de son client. En aucun cas, elle n’est tenue pour
responsable de l’insolvabilité de l’importateur23.

Ainsi le rôle de la banque se limite à un pointage quantitatif des documents, c'est-à-dire


qu’elle n’est pas responsable ni de leurs irrégularités ni de leurs retards de
transmission24.

b- Les formes de réalisation :

Il y a 3 types de réalisation d’une remise documentaire :

23
Tahar DAOUDI, « Techniques de commerce International », opcit , p :293

24
Article 12 de la brochure 522 de la CCI

23
Les Instruments et les Techniques de Paiements Internationaux

 Documents contre paiement D/P :

La banque (Banque présentatrice) est chargée de remettre une laisse de documents


contre le paiement du montant d’une facture généralement jointe.

Dès l’arrivé des documents, la banque informe l’importateur qu’elle les possède, et elle
l’invite à payer les documents25.

 Documents contre acceptation D/A :

Les documents ne sont remis au tiré que contre acceptation d’une ou plusieurs traites
tirées sur lui et payable à vue ou à date ultérieure26.

 Documents contre acceptation et aval bancaire :

Les documents ne sont remis au tiré qu’après acceptation de la traite parle tiré et la
garantie de la banque par l’aval27.

B- Les documents :

Les documents sont la base d’un bon fonctionnement d’une transaction internationale,
c’est de la régularité des documents que déponera le paiement d’une remise
documentaire. On peut distinguer quatre catégories de documents.

a- Les documents commerciaux :

 Le contrat commercial :

C’est un écrit qui fixe les conditions de la réalisation de l’accord entre l’importateur et
l’exportateur, dans ce contrat les deux parties définissent leurs droits et obligations28.

25
Didier Pierre MONOD, opcit p : 60

26
Gwénael BRULE, Jérôme HOUIZOT, Fabrice COUTURIER et Frédérique NAIDET, (Laboratoire de
recherches financières de Rennes Cerefia), « Les sécurités des paiement à l’international », URL:
http://cerefia.eco.univ-rennes1.fr/cerefia/Divers/expoint.pdf

27
Didier Pierre MONOD, opcit p : 61

28
Pour plus de détail consulter :
*Tahar DAOUDI, « Technique de commerce international », opcit p : 200

*Jean Pierre MATTOUT, opcit p : 52

24
Les Instruments et les Techniques de Paiements Internationaux

 Facture :

Il y a plusieurs sortes de factures tels que :

- La facture pro forma :

S’il s’agit d’une transaction à l’échelle nationale on parle de devis, mais à l’international
on parle de facture pro forma, c’est une sorte de pré facturation avant l’établissement de
la facture définitive.

- La facture consulaire :

Ce type de facture permet l’identification et la tarification du produit considéré par la


douane du pays importateur, le visa du consulat du pays destinataire doit y être
opposé29.

- La facture commerciale :

C’est le document le plus important dans les échanges internationaux, non seulement la
facture matérialise la dette, mais elle permet aux services de la douane de vérifier les
principaux éléments de l’expédition30.

b- Les documents de transport :

Evidement les documents se diffère selon le mode de transport utilisé lors de


l’expédition de la marchandise.

- La lettre de voiture Internationale ou (convention de marchandise route ( CMR)

Les conditions (prise en charge, délai, responsabilité…) de tout transport routier son
réglées par la convention marchandise route ou CMR.

Elle doit être établie par l’exportateur, mais généralement, elle est établie par le
transporteur lui-même, ou un transitaire31.

29
Citée par : Mounia EL BACHIRI, « les opérations de banque à l’international », Rapport de stage de fin
d’études, Université Mohammed 1er d’Oujda, Faculté des sciences juridiques économiques et
sociales,Département management, année universitaire 2000-2001, p : 24

30
Didier Pierre MONOD, opcit p : 141

31
Didier Pierre MONOD, opcit p : 141

25
Les Instruments et les Techniques de Paiements Internationaux

- La lettre du Transport Aérien (LTA)

Le transport international par voie aérien obéit à la convention de Varsovie (1929)


aménagée en 1955 à Lahay32.
La LTA est une attestation de prise en charge de la marchandise par laquelle le
transporteur s’engage à l’acheminer, elle joue également le rôle de facture des frais de
transport, ainsi qu‘elle fait la loi des parties et qui constate un accord entre la compagnie
aérien et l’exportateur33.

- Le connaissement maritime

Pour tout chargement à bord d’un navire, la délivrance d’un reçu est obligatoire en
terme maritime. Le connaissement maritime est à la fois :

• Un contrat de transport entre l’expéditeur et la compagne d’assurance de navigation;


• Un titre de propriété de marchandise;
• Un document reconnus par la douane34.

c- Les documents d’assurance :

Toute expédition de marchandise à l’étranger expose l’exportateur à des risques


considérables qui concernent la marchandise et son transport, ainsi la liste des
événements imprévisibles et non maîtrisables qui peuvent affecter la marchandise en
cours de route :

Depuis la casse, en passant par la perte ou le vol, les conditions climatiques jusqu’aux
accidents de routes, d’où la nécessité d’assurer la marchandise, en faisant supporter,
moyennant le paiement d’une prime, les aléas du transport à un tirer, c’est la compagnie
d’assurance35.

On va décrire par la suite les différentes formes de documents d’assurance.

- Contrat de police d’assurance

32
Grégoire CURIEN, opcit p : 37

33
Grégoire CURIEN, opcit p : 37

34
Didier Pierre MONOD, opcit : 156

35
Tahar DAOUDI, « Techniques de commerce international », opcit p : 210- 211

26
Les Instruments et les Techniques de Paiements Internationaux

C’est un contrat qui indique précisément point par point l’étendue de la garantie que les
risques exclus ; les obligations des parties36 , ce document est mis et signé par la
compagnie d’assurance.

- Certificat d’assurance

Résume en quelques lignes les principales conditions d’assurance en précisant la valeur


de marchandise déclarée37.

- L’avenant de l’assurance

L’avenant complète ou modifie la police d’assurance38.

d- Les documents d’annexes :

- EUR 1 :

Le EUR est un document douanier qui certifie l’origine de la marchandise et sa


circulation, c’est un document exigé par les pays de l’union européenne, E UR1 donc
entre dans la catégorie des documents qui atteste l’origine de la marchandise.

- Liste de colisage :

C’est un document souvent plus complet que la note de poids et qui fait ressortir les
caractéristiques des divers colis constituant une expédition.

- Certificat de qualité :

La nature de ces documents implique qui seront établit par un tiers non intéresser à la
réalisation de l’expédition, ces documents sont nombreux a titre d’exemple : Certificat
de surveillance, d’inspection, de qualité et certificat sanitaire.

2 - 4 Le crédit documentaire

C’est la technique privilégiée du commerce international à court terme, le crédit


documentaire est un véritable chef d’œuvre des techniques bancaires à l’international.39
36
Didier Pierre MONOD, opcit p : 114

37
Didier Pierre MONOD, opcit p : 114

38
Grégoire CURIEN, opcit p : 57

27
Les Instruments et les Techniques de Paiements Internationaux

En effet, on doit s’interroger sur les raisons qui ont permis à cette technique d’être la
plus utilisée dans le règlement des transactions internationales, pour répondre à cette
question, il faut d’abord connaître la technique, et les étapes par lesquelles elle se passe.

A- Qu’est ce que le crédit documentaire ?

Le crédit documentaire est régit par la Chambre du Commerce International (CCI), par la
publication des Règles et Usances Uniformes (RUU 500). Selon ces règles le crédit
documentaire est un ″arrangement″ en vertu duquel une banque (banque émettrice),
agissant à la demande et sur instructions d’un client (donneur d’ordre) :

� S’engage à effectuer un paiement à un tiers (bénéficiaire) ou à son ordre, ou de payer


ou accepter des effets de commerce ;

� Autorise une autre banque à effectuer ledit paiement, accepter et négocier lesdits
effets de commerces40.

Cette définition semble plus large. Une autre définition du Crédit lyonnais semble plus
précise : « Le crédit documentaire est une promesse donnée par un banquier de
l’importateur à l’exportateur étranger, selon laquelle le montant de sa créance lui sera
réglé, pourvu qu’il apporte –à l’aide des documents énumérés – la preuve de l’expédition
de marchandise à destination des pays importateurs ou la preuve que les prestations de
service ont été accomplies » 41

Les instruments et techniques de paiement internationaux

39
Jean Pierre MATTOUT, « Droit bancaire international », Banque édition, Paris 1996 p : 196

40
Cette définition est citée par Grégoire CURIEN, « Le crédit documentaire », Dunod, Paris 1986,p :3

41
Cette définition est citée par G.LEGRAND et H.MARTINI, « Management des opérations du commerce

international », Dunod, Paris 1999, p : 99

28
Les Instruments et les Techniques de Paiements Internationaux

Figure N°7 : Le déroulement d’un crédit documentaire


Source : http://www.eurexport.com/francais/apptheo/finance/risnp/techge.htm

D’après ce schéma on distingue les intervenants suivants :

� Le donneur d’ordre : Est celui qui donne les instructions d’ouverture du crédit
documentaire à une banque, il s’agit donc de l’importateur ;

� La banque émettrice : Il s’agit de la banque qui reçoit les instructions de


l’importateur ;

� La banque notificatrice : C’est la banque correspondante de la banque émettrice ;

� Le bénéficiaire : C’est l’exportateur ;

� La banque confirmante : C’est généralement la banque notificatrice sur décision de


l’acheteur, dans le cas contraire, elle peut être autre banque, mais elle a toutes les
chances d’être la banque du vendeur sur sa demande et après autorisation de la banque
émettrice.42

Dans beaucoup des cas, elle sera la banque notificatrice, mais elle peut être aussi la
banque émettrice, la banque confirmante ou toutes autres banques43.

42
Gwénael BRULE, Jérôme HOUIZOT, Fabrice COUTURIER et Frédérique NAIDET (Laboratoire de
recherches financières de Rennes Cerefia), « Les sécurités des paiement à l’international », URL:
http://cerefia.eco.univ-rennes1.fr/cerefia/Divers/expoint.pdf

43
Cette définition est citée par Jean Pierre MATTOUT, opcit p : 205

29
Les Instruments et les Techniques de Paiements Internationaux

a- Mode de réalisation de crédit documentaire :

Le crédit documentaire est réalisé par trois modes :

1- Par paiement a vue :

Paiement effectué au comptant à la livraison, il peut être effectué au départ de la


marchandise ou à son arrivée. Dans le premier cas, le règlement est réalisé par une
banque du pays de l’exportateur, dans le deuxième cas par la banque émettrice44.

Pour donner toute sécurité à l’exportateur, le crédit documentaire doit être irrévocable
et confirmé par la banque notificatrice, l’exportateur possède alors un engagement
ferme de cette dernière banque et il est assuré d’être régler, pourvu qu’il soit en mesure
de présenter des documents conformes aux exigences de crédit, pendant une période
valable45.

2- Par paiement différé :

Une date de paiement est convenue au moment de la conclusion du contrat commercial


entre l’exportateur et l’importateur, ce dernier ne sera payé qu’à l’expiration de ce délai,
il peut avoir des difficultés à mobiliser sa créance en cas de besoin de trésorerie.
Aussi cette date prend son origine dans la réception d’un document déterminé dans le
contrat, et qui peut être par exemple un connaissement ou facture46.

3- Par négociation :

Ce mode de réalisation peut couvrir le paiement au comptant ou à terme, selon que la


lettre de crédit est stipulée à vue ou à terme, si une traite n’est pas prévue, dans la plus
part du temps, la réalisation par négociation est synonyme de création d’un effet de
commerce47.

La négociation implique ainsi l’escompte d’une traite, accompagnée de documents par


une banque qui se rembourse auprès de la banque émettrice qui déterminera, dans les
conditions de l’ouverture de crédit, si la négociation est réalisable auprès de toute

44
Laboratoire de recherche financière de Rennes, « le crédit documentaire » URL : http://cerefia.eco.univ-
rennes1.fr/cerefia/Dossier /Pdf/CredMan/pdf/E9ditdocumentaire.pdf

45
Léopold SEA, site web précédant.

46
Didier Pierre MONOD, opcit p : 84

47
Léopold SEA, site web précédant

30
Les Instruments et les Techniques de Paiements Internationaux

banque (négociation ouverte) ou auprès d’un seul établissement nommément désignée


(négociation restreinte)48.

4- Réalisation par acceptation :

Il a pour mode de paiement une créance matérialisée par une ou plusieurs traites tirées
par le vendeur sur la banque émettrice, la banque confirmante ou toutes autres banques,
ces traites sont escomptables mais aucune des banques impliquées dans le crédit
documentaire n’est tenue de les escompter49.

2 - 5 Les variantes de crédit documentaire

(1) Le paiement ou l'engagement de paiement s'effectue à réception des documents


ayant une apparence de conformité. Il couvre le " risque pays " et le " risque
financier ". Il ne peut être annulé sans accord de toutes les parties.
(2) Il ne peut être annulé sans accord de toutes les parties (l'exportateur,
l'importateur et la banque émettrice). Il couvre le risque d'annulation abusive de
marché. Il peut être confirmé par une banque.
(3) Peut être amendé ou annulé à tout moment, par la banque émettrice et / ou par
le donneur d'ordre, sans avis préalable au bénéficiaire (R.U.U. article 8.a).

48
Laboratoire de recherche financière de Rennes, « le crédit documentaire », URL :http://cerefia.eco.univ-
rennes1.fr/cerefia/Dossier /Pdf/CredMan/pdf/E9ditdocumentaire.pdf

49
Ibid

31
Les Instruments et les Techniques de Paiements Internationaux

 Crédit documentaire révocable :

Il peut être annulé ou amendé à tout moment sans avis ou notification au vendeur : cette
formule ne présente donc pas de garantie pour l'exportateur. Celui-ci bénéficie certes
d'un engagement bancaire de payer, mais ce dernier étant révocable à tout instant,
l'exportateur n'a jamais l'assurance d'être payé.

 Crédit documentaire irrévocable

Il ne peut être annulé qu'avec un accord de la banque émettrice et du bénéficiaire. Cette


formule est donc plus sûre, car elle constitue un engagement ferme de la banque
émettrice. Cependant, le vendeur reste à la merci, sur des pays à risques, de problèmes
politiques qui peuvent empêcher le règlement, mais aussi de problèmes d'interprétation
des documents par la banque étrangère, si le crédit est réalisable aux caisses de cette
dernière.

 Crédit documentaire irrévocable et confirmé

Il ne peut être annulé qu'avec un accord de la banque émettrice et du bénéficiaire. Cette


formule est donc plus sûre, car elle constitue un engagement ferme de la banque
émettrice. Cependant, le vendeur reste à la merci, sur des pays à risques, de problèmes
politiques qui peuvent empêcher le règlement, mais aussi de problèmes d'interprétation
des documents par la banque étrangère, si le crédit est réalisable aux caisses de cette
dernière.

La banque notificatrice s'engage dans ce cas elle-même vis-à-vis de l'exportateur. Cet


engagement se surajoute à celui de la banque émettrice. La confirmation couvrant les
risques politiques, l'exportateur bénéficie alors d'une garantie totale, sous réserve qu'il
remplisse ses obligations.

Coût du crédit documentaire :

Commissions perçues Commissions perçues


par la banque émettrice par la banque notificatrice

Commission d'ouverture : Commission de notification :


environ 1 % par an, en général par (indépendante de la durée du crédit) : 0,1
trimestre indivisible, ce qui explique que % jusqu'à 9 millions FRF, 0,05 % au-delà.
l'acheteur attende souvent le "dernier"

32
Les Instruments et les Techniques de Paiements Internationaux

moment pour ouvrir un crédit Commission de confirmation :


documentaire. (peut être très élevée en fonction du risque
; prorata temporis) en moyenne 0,2 par
trimestre indivisible
Commission d'utilisation :
0,125 % par trimestre
Commission de levée des documents :
0,15 %
Commission de risque :
0,25 % par trimestre
Commission de paiement ou d'acceptation
ou de négociation :
Commission d'échéance :
environ 0,15 %.
0,083 par mois jusqu'à l'échéance, pour
crédits documentaires payables à terme.

Deux techniques très proches du crédit documentaire peuvent être également utilisées
en commerce international

 La lettre de crédit commerciale :

C'est un engagement par lequel la banque de l'acheteur (banque émettrice) s'engage à payer le
vendeur, ou à rembourser toute banque qui aurait payée ce dernier, contre remise de
documents prouvant qu'il a rempli ses obligations.

Cette définition est apparemment identique à celle du crédit documentaire. La différence


réside toutefois en ce que la lettre de crédit commerciale n'est pas régie par les Règles et
Usances uniformes de la Chambre de commerce internationale. L'exportateur qui reçoit
directement un tel document a intérêt à se rapprocher de son banquier, afin de contrôler la
notoriété de la banque émettrice, et l'apparente authenticité du document.

Par ailleurs, la lettre de crédit commerciale est en principe réalisable auprès de toute banque, à
condition toutefois que la banque émettrice soit de premier rang. Cette particularité en fait une
technique plus souple que le crédit documentaire. Elle peut être confirmée par une banque :
elle offre alors les mêmes garanties qu'un crédit documentaire irrévocable et confirmé.

Cette technique de paiement est cependant d'une utilisation très rare.

33
Les Instruments et les Techniques de Paiements Internationaux

 La lettre de crédit stand-by :

La lettre de crédit stand-by n'est pas une technique de règlement. C'est une garantie
donnée par une banque. Cette dernière s'engage à payer le vendeur en cas de
défaillance de l'acheteur. A la différence du crédit documentaire, le vendeur est donc
ici en possession d'une garantie qui ne sera mise en oeuvre qu'en cas de non-
paiement par l'acheteur. Cette garantie est donnée jusqu'à concurrence d'un certain
montant, et pour une certaine durée, d'où son nom.

La lettre de crédit stand-by n'est pas une technique de règlement. C'est une garantie
donnée par une banque. Cette dernière s'engage à payer le vendeur en cas de
défaillance de l'acheteur. A la différence du crédit documentaire, le vendeur est donc
ici en possession d'une garantie qui ne sera mise en oeuvre qu'en cas de non-
paiement par l'acheteur. Cette garantie est donnée jusqu'à concurrence d'un certain
montant, et pour une certaine durée, d'où son nom.

Bien qu'étant de nature fondamentalement différente, la lettre de crédit stand-by se


présente de la même manière qu'un crédit documentaire, et est soumise aux mêmes
règles et usances uniformes que ce dernier.

34
Les Instruments et les Techniques de Paiements Internationaux

Conclusion

Pour conclure, on peut affirmer que les moyens de paiement et du financement du


commerce international sont un moteur de développement dans le nouvel
environnement économique marqué par la mondialisation et le décloisonnement de
marchés

Concernant toujours les instruments et techniques de paiements à l’international,


nous pouvant dire qu’ils sont soumis aux changements permanents à travers les
publications périodiques de la Chambre du Commerce International (CCI), ce qui
amène les banques à être à jours et à établir des plans de formation à chaque
apparition d’un changement, la banque donc doit jouer son rôle pour faciliter les
procédures des règlements, pour promouvoir les exportations Marocaines qui
doivent être à la hauteur de la concurrence.

Il est donc nécessaire pour les pays de se doter des infrastructures adéquates
permettant à la fois de minimiser l'utilisation des instruments classiques de paiement
et du financement et d'accroître leurs échanges avec les pays développés.

Il est important d'adopter un plan de formation et de sensibilisation pour l'ensemble


des personnes participantes au processus.

35
Les Instruments et les Techniques de Paiements Internationaux

Bibliographie

 Ahmed SLAMTI, « Le marché de change au Maroc », Rabat, Almaarif, 1996


 André BOUDINOT, « Pratique du crédit documentaire », Sirey, Paris, 1979
 Arlette COMBRES-LEBOURGE, « Management des opérations du commerce
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 Didier Pierre MONOD, « Moyens et techniques de paiement internationaux »,
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 Isabelle HUAUT « Le management international », Paris, Edition la découverte,
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 Jean Pierre MATTOUT, « Droit bancaire international », Banque édition, Paris
1996
 LEGRAND et H.MARTINI, « Management des opérations du commerce
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 Mohammed Azzedine BERRADA, « Techniques de banque », Casablanca,
Edition SESCA, 2000
 Tahar DAOUDI, « Pratique de l’import », Rabat, Edition Al Maarif, 1990
 Tahar DAOUDI, « Techniques du commerce international », Rabat, Arabian Al
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 Tahar DAOUDI,"Les opérations de banque", Rabat, Edition Al Maarif, 2003

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