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Chapitre: Le Tubage

1-Introduction:

L’opération de tubage consiste à introduire une colonne de tubage dans un


puits, après avoir foré une profondeur pour une phase donnée. Afin de pouvoir
poursuivre le forage des phases suivantes en toute sécurité.

Les opérations de tubage sont très délicates, durant l’opération en question on


risque d’avoir des conséquences extrêmement graves pour la poursuite du
programme de forage.

1.1. But du tubage :

 La séparation de toutes les couches incompatibles traversées (aquifères,


gazéifier et pétrolières).
 Le maintien en place des parois du puits afin du pouvoir continuer le
forage dans des bonnes conditions techniques.
 Couvrir les zones à perte.
 Séparer les couches à faible pression.
 Sécurité et mise en place de l’équipement de production tout le long du
puits.

2. Caractéristiques des tubages


2.1. Géométrie du corps du tube
2.1.1 Diamètre nominal : Le corps du tube est défini par le diamètre nominal
D, ou diamètre extérieur. Les diamètres de tubage (API 5A) sont au nombre de
quatorze :

4"1/2 5" 5"1/2 6"5/8 7" 7"5/8 8"5/8


9"5/8 10"3/4 11"3/4 13"3/8 16" 18"5/8 20"

2.1.2. Longueur : La longueur d'un tube est définie par le range :

Range I Range 2 Range 3


Casing 16' - 25' 25' - 34' 34' - 48'

2.1.3. Diamètre intérieur : Le diamètre intérieur d dépend du diamètre nominal


et de l'épaisseur t :
d = D - 2t

2.1.4. Drift : Le drift (ou diamètre de mandrin) est le diamètre du calibre qui doit
passer à l'intérieur du tube sous l'action d'une force égale à son propre poids.
2.2. Géométrie du raccord

2.2.1 Tubages à filets ronds


Les caractéristiques géométriques du filet sont les suivantes :

FIG. 1 Forme du filetage API arrondi

Il existe cependant deux longueurs différentes pour le manchon: Manchon court


(short round thread), Manchon long (Long round thread)

FIG. 2 Tuages et manchon à filets ronds

2.2.2 Tubages à filets Buttress : Les caractéristiques géométriques du filet


Buttress sont les suivantes :

FIG. 3 Forme du filet Buttress

a) Manchon Buttress classique :


 Manchon standard: Il se caractérise par un diamètre extérieur identique à
celui du manchon à filetage rond API.
 Manchon spécial (Spécial Clearance): Il se caractérise par un diamètre
extérieur plus faible que pour le manchon normal, ce qui laisse un jeu
annulaire plus important quand c'est souhaitable.

b) Manchon VAM :

FIG. 4 Manchon VAM


Ces manchons sont utilisés quand une étanchéité plus importante est nécessaire.
C'est le cas des hautes pressions et des puits à gaz.

2.2.3.Raccord extrême line :

FIG. 6 Raccord extreme line

2.2.4.Raccord à filetage à deux étages


Il s'agit comme dans le cas de l'extreme line d'un filetage réalisé sur l'extrémité
du tube. Dans certain cas il se caractérise par un external upset, mais peut aussi
comme par exemple le FJ-P de Hydril, ne pas présenter le upset.
FIG. 7 Hydril Super EU/EU-GS
FIG. 8 Hydril Super FJ-P

2.2.5. Raccords filetés pour tubages de grand diamètre: Sous cette


catégorie, on peut citer les filetages VETCO pour grand diamètre (de 16
à 30 pouces) :
Type : L pour des tubages standard et pressions modérées

LS pour des tensions et des pressions importantes


LX pour des tensions et des pressions très importantes
R pour les tubages 30" dans des conditions d'utilisation modérées.
FIG. 9 Les connecteurs filetés VETCO

Ces filetages sont équipés d'un joint d'étanchéité.

FIG. 10 Les différents profils des joints VETCO


2.2.6. Raccords non filetés pour tubage de grand diamètre : Les raccords
type VETCO Squnch Joint permettent dans le cas des tubages de grand
diamètre de réaliser des connections rapides.

 Le plus performant. Peut être


équipé d'une ouverture de
test et d'un joint tore
secondaire.

Type ALT

 Pour des conditions moins


sévères que les précédents.
Dans sa version diamètre
réduit permet une utilisation
dans les annulaires étroits.

Type ATD

 Raccord plus économique


pour des efforts réduits
comme par exemple les tubes
qui vont être cimentés.

Type ST

FIG. 11 Les Squnch Joints VETCO


3. Problèmes des tubages liés à la présence de H2S et du CO2:

3.1. Fragilisation par H2S: La présence d'H2S crée des ruptures sous les
contraintes inférieures au limites théoriques des matériaux (SSC =
Sulfide Stress Cracking). Il s'agit d'une fragilisation résultant de l'action
simultanée d'une contrainte élevée et d'hydrogène libre produit à la
surface du métal par une réaction Fer - H2S. Ces atomes d'hydrogène
tendent à bloquer les mécanismes de déformation de l'acier.

3.2. Corrosion par CO2 : Les eaux de production des champs contenant du CO2
sont des eaux chlorurées, acidulées par l'acide carbonique. Les teneurs en ions
Cl- vont de quelques ppm à plusieurs moles par litre ; les Ph peuvent
s'échelonner entre les valeurs de 2.5 à 6.5. Pour lutter contre la corrosion, les
alliages d'aluminium et de cuivre sont exclus par manque de caractéristiques
mécaniques. Seuls sont envisageables les aciers du type 9% Cr + 1% Mo ou 13
% Cr ou bien des alliages nickel - chrome - molybdène avec un faible
pourcentage de fer.

4. Les différents types de colonnes:

D’une façon générale dans tous les programmes de tubage on distingue :

 Tube guide :

Le tube guide est une colonne très courte utilisée lorsque la couche de
surface est tendre et sujet à des éboulements. Son but est de protéger les
colonnes ultérieures contre la corrosion ; prévenir l’affouillement du terrain
sur les pieds de l’appareil de forage. Parfois on l’utilise pour la mise en place
d’un obturateur de sécurité s’il y a risque de rencontrer des couches à gaz à
faible profondeur.

 Colonne de surface ou de fermeture des eaux de surface :

On l’appelle aussi la colonne de protection des eaux douces de surface,


elle permet de maintenir en place les terrains de surface qui sont
généralement friables et sujets à des éboulements. Elle est cimentée jusqu’en
surface et sert d’assise pour la tête de puits. Ce tube doit avoir suffisamment
de résistance pour pouvoir supporter l’obturateur et résister aux pressions
rencontrées au cours de la réalisation du sondage.

Cette colonne doit fournir un encrage solide pour la tête de puits quand ce
dernier est mis en production.

 Une ou plusieurs colonnes techniques ou intermédiaires :

Suivant les difficultés des terrains et la profondeur du puits, on descend


une ou plusieurs colonnes intermédiaires. Le but principal de cette colonne est
de protéger le trou et de rendre possible la poursuite de forage. Les colonnes
techniques doivent être obligatoirement cimentées jusqu’en surface pour les
puits à gaz, mais pas nécessairement pour les puits à huiles.

 Colonne de production :

Ce tubage isole le réservoir de tous les fluides indésirables de la zone de


production elle-même ainsi que les zones traversés par le puits. Cette colonne
peut être suspendue soit en surface dans la tête de puits, soit en profondeur
(encrage dans une colonne technique), dans ce cas on l’appelle une colonne
perdue ou Liner.

Le programme de tubage en Algérie (Champs de Hassi Messaoud) on trouve


quatre phases dans les puits verticaux et cinq phases dans les puits
horizontaux.
 La colonne perdue : (Liner): Parmi les rôles de cette partie du
tubage, elle fournit la possibilité de contrôle du puits, elle
représente un solution pour plusieurs problèmes tels que: les
pertes de circulation, les formations instables, le collage diffrentiel.
Il permet aussi la protection des formations en cas de pression de
puits basse ou élevée, ou en cas des fluides incompatibles.

5. Choix de tubage :

Pour choisir un tube, on se base sur la pression hydrostatique, par ce qu’à l’aide
de cette dernière on sait maintenir les parois du trou. On commence les calculs
par l’extrémité inférieure en déterminant sa nuance qui exige sa résistance à
l’écrasement. Il faut faire des calculs avant toute descente de tubage, en tenant
compte de la sécurité l’économie et de l’approvisionnement.

6. Méthodes de calcul :

Dans le cas général, on calcul une colonne d’une façon à résister à trois
contraintes principales :

a. Traction :
L’effet de traction en un point donné de la colonne est le poids de la partie se
trouvant en dessous de ce point. Cet effort augmente du bas vers le haut de la
colonne, il doit être inférieur à la limite élastique à la traction du tubage. Chaque
tube descendu dans le puits subit une contrainte de traction due au poids de
l'ensemble des tubes situés au dessous de lui. Cette contrainte est d'autant plus
grande que la profondeur du puits est élevée.
Dans certains cas limites on peut diminuer cette contrainte en faisant flotter la
colonne (remplissage partiel à la descente).

b. Ecrasement :
C’est l’effort exercé par les terrains environnants, et les fluides sous
pression contenus dans ces terrains. Sa grandeur correspond à la pression
hydrostatique exercée par la colonne de boue pendant le forage. Au cours des
opérations de forage, tubage et cimentation, la colonne peut se vider soit
partiellement, soit complètement, en particulier pour les colonnes de surface
(pertes totales) et la pression intérieure diminue notablement ou même s'annule.
Les contraintes à l'écrasement dues à la pression hydrostatique de l'espace
annulaire sont d'autant plus grandes que la profondeur est élevée ; les tubes les
plus bas sont les plus sollicités.
Il est à noter cependant que dans les zones bien cimentées (cas du sabot des
colonnes), l'absence de pression hydrostatique contribue à diminuer les risques
d'écrasement, au niveau de ces zones après la prise du ciment.

c. Eclatement :
Après la mise en production d’une couche sous pression ou pendant les
opérations de cimentation la tige soumis à une pression intérieur, et surtout si
l’extérieur (espace annulaire) est vide (cas des pertes de circulation) cette
pression sera plus grande. Pour les déterminer, il est nécessaire de disposer
d'informations suffisantes (cas des puits de développement) ou d'émettre un
certain nombre d'hypothèses (cas des puits d'exploration) concernant la nature
des fluides pouvant être produits (eau, gaz ou huile) ainsi que leur pression.
Cette pression intérieure est contrebalancée par le pression hydrostatique du
fluide présent dans l'espace annulaire tubage – trou (il s'agit en général de la
boue utilisée pour le forage de la fin de la phase qui a précédé la descente de la
colonne). La pression hydrostatique augmente avec la profondeur, les contraintes
à l'éclatement sont donc plus élevées en tête de colonne.

Traction Écrasement Éclatement

Représentation des efforts appliqués sur un tubage.

Il existe deux méthodes de calcul :

o La méthode API :

Cette méthode est utilisée pour le calcul des colonnes de production, elle
considère les coefficients de sécurité Cs suivants :

 Ecrasement : Cs = 1.125 : la colonne est supposée vide et l’extérieur


(espace annulaire) plein.

 Eclatement : la colonne est supposée pleine et l’extérieur vide.

Cs = 1.00

 Traction : la colonne est supposée suspendue.


Cs = 1.750

 Méthode LAGULF :

La méthode LAGULF est essentiellement utilisée dans les sondages de


développement, où l’on peut avoir des précisions sur le programme de forage et
de tubage.

Cette méthode ne convient que pour le calcul des colonnes techniques, elle
considère les coefficients de sécurité Cs suivants :

 Ecrasement :

On admet que la cimentation diminue les efforts d’écrasement sur les tubes.

Partie Cimentée:

Cs = 0.85 le cas où le tube peut se vider (perte de circulation) ;

Cs = 0.65 le cas où le tubage est constamment plein ;

Partie non cimentée :

Cs = 1.80

 Eclatement : on choisit la densité de boue maximale ;

Cs = 1.10

 Traction :

Cs = 1.75
Architecture générale d'u puits:
RESERV
Forage
Tête de puits
Ciment
TUBA
12”1/4
17”1/2
26”
36”
OIR
GE 9
Tubage
“5/8
9”5/8
13”3/8
20”
30”

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