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Plan du cours :
I. INTRODUCTION :
II. INTERET DE LA QUESTION :
III. DEFINITION :
IV. ÉPIDEMIOLOGIE :
V. HISTOLOGIE :
La microscopie optique montre (MO)
Microscopie électronique (facultative) :
Immunofluorescence :
classification histologique (columbia)
VI. CLINIQUE : DIFFERENTIATION ENTRE HSF PRIMITIVE ET SECONDAIRE
VII. PATHOGENIE:
HSF PRIMITIVE
HSF D’ORIGINE GENETIQUE
HSF SECONDAIRES :
VIII. CLASSIFICATION
IX. ETIOLOGIES
X. EVOLUTION/PRONOSTIQUE
XI. DEMARCHE DIAGNOSTIQUE
XII. TRAITEMENT
Objectifs
Traitement symptomatique
Traitement spécifique
Selon la HAS 2008
Selon KDIGO 2012
XIII. CONCLUSION
XIV. BIBLIOGRAPHIE :
I. INTRODUCTION :
la HSF comprend un nombre hétérogéne de syndromes clinico-pathologique qui peuvent être primitifs
(idiopathiques) ou secondaires aux étiologies diverses
les lésions sont focales et segmentaires et s’aggravent au fur et a mesure que l’atteinte progresse vers l’IRC
la HSF maladie représente 15 % des SNI chez l’enfant ,35 % chez l’adulte.
La pathogénie n’est que partiellement résolue et concerne surtout la HSF d’origine génétique
la HSF idiopathique peut potentiellement répondre à un traitement spécifique, alors que les HSF secondaires
nécessitent de traiter la cause initiale avec possible changement du cours de la maladie,il n’y a pas de traitement
pour les causes génétiques
Glomérulopathie relativement fréquente surtout chez certaines races, et peuvent intégrer l’histoire naturelle de
beaucoup de néphropathies
La majorité des adultes se présente avec un syndrome néphrotique sévère ainsi que ses complications
III. DEFINITION :
La HSF est une lésion histologique non spécifique, peut être observée dans de nombreuses situations
pathologiques.
Se caractérisant par des dépôts d'aspect hyalin, touchant une partie du glomérule (segmentaire) et pas tous les
glomérules (focale).
HSF lésion : rencontrée dans presque toutes les glomérulopathies au cours de leur évolution
HSF primitive (glomérulopathie ): entité anatomoclinique ou la lésion histologique de HSF est la seule
constatée et aucune cause secondaire de HSF n’est trouvée, la HSF primitive fait partie du syndrome
néphrotique idiopathique
SN idiopathique : maladie du système immunitaire à expression podocytaire (podocytopathies) sans réaction
inflammatoire résultant d’une anomalie structurale ou d’altération fonctionnelle aboutissant a une altération de la
barrière de filtration glomérulaire
IV. ÉPIDEMIOLOGIE :
Plus fréquente chez l’homme que la femme (sexe ratio1.5 à 2)
Au bresil : première cause de maladie glomérulaire rénale (Bahiense ,Clin Nephrol. 2004)
USA : prevalence de l’IRCT liée a HSF montre une augmentation de 0.2 à 2.3 % sur 21 ans (1980 à 2000)
Cause la plus fréquente de SNI chez les afro-américains, avec un risque (x4) d’évolution vers IRCT
Algérie
V. HISTOLOGIE :
la HSF est de définition histologique : les lésions n’intéreressent pas tous les glomérules (caractère focal) ni
tout le glomérule (caractère segmentaire)
Présence dans quelques anses capillaires (segmentaire) et quelques glomérules (focale) d’une sclérose et
collapsus du mésengium, légére prolifération mésengiale,occlusion partielle de la lumiére capillaire par un
dépôt de substance hyaline (PAS +) +/- dépots lipidiques.
Des cellules épithéliales au contact des lésions segmentaires : vacuolisées, détachées de la MBG par endroit
Existance de lésions tubulo interstitielles : atrophie tubulaire, fibrose interstitielle (aide au Dc différentiel
parfois avec la LGM)
Dans les glomérules normaux : aspect semblable a celui des LGM (effacement et fusion des pieds des
pédicelles)
Dans les glomérules atteints : gonflement et détachement des cellules épithéliales du versant externe de la MBG
Immunofluorescence :
Généralement pas de dépôts dans les zones saines :dépôts C3,IgM, C1q et C4 possibles, IgG et IgA rares
L’existence de dépôts importants de matériel immun (surtout complexes) doit faire suspecter une autre
pathologie au stade de sclérose segmentaire.
Plusieurs formes histologiques peuvent étre constatées à la MO,une classification histologique à été proposée
(columbia) Agati VD et al. AJKD 2004
la forme classique de HSF (NOS) 42 %
la forme collapsante 11 %
TIP variant 17 %
forme périhilaire 26 %
forme cellualire 3 %
FSGS (NOS) At least one glomerulus with segmental increase in matrix Exclude perihilar, cellular, tip,
obliterating the capillary lumina and collapsing variants
There may be segmental GBM collapse without podocyte
hyperplasia
Perihilar variant Perihilar sclerosis and hyalinosis involving >50% of Exclude cellular, tip, and
segmentally sclerotic glomeruli collapsing variants
Cellular variant At least one glomerulus with segmental endocapillary Exclude tip and collapsing
hypercellularity occluding lumina, with or without foam cells variants
and karyorrhexis
Tip variant At least one segmental lesion involving the tip domain Exclude collapsing variant
(outer 25% of tuft next to origin of proximal tubule) Exclude any perihilar sclerosis
The tubular pôle must be identified in the defining lésion
The lésion must have either an adhesion or confluence of
podocytes with pariétal or tubular cells at the tubular
lumen or neck
The tip lesion may be sclerosing or cellular
Collapsing At least one glomerulus with segmental or global collapse and None
variant podocyte hypertrophy/hyperplasia
NOS
PH
Cell
MO (X400):Obstruction des cap par des cellules et , débris,podocytes hypertrophiés (lésions segmentaires)
COL
TL
VI. CLINIQUE :
la protéinurie : maitre symptôme :varie de non néphrotique 1-2 g à plus de 10 g avec tout les caractéres
du SN
Hématurie : 1/2 des cas
Un certain degrés d’IR lors de la présentation 1/3 des cas
Hypertension :1/3 des cas
Il existe une différence entre la présentation de HSF chez l’enfant (protéinurie +++) et l’adultes (HTA
fréquente)
les patients avec HSF PH ont souvent une proteinurie non néphrotique
HSF COL:
proteinurie abondante,taux d’albumine bas,créatinine plus élevée que ceux avec PH,installation du SN
rapide (contrairement à la HSF classique),
fréquence des manifestations extra-rénales en faveur d’une étiologie (HSF secondaire)
mauvais pronostique rénal
HSF TIP:
généralement chez un home blanc agé (en contrast avec un homme jeune noir (COL)
début aigue (proteinurie sévére,SN semblable à celui de la LGM),IRA réversible,généralement bon taux
de rémissions apres CTC
Biologie:
Meilleur réponse aux CTC Mauvaise réponse aux CTC, meilleure réponse au
TRT diminuant la pression intraglomérulaire (BSRA)
VII. PATHOGENIE:
l’atteinte des cellules épithéliales viscérales (Podocytes semble être la lésion initiale) et entraine la mise a nue
de la MBG) :
Altération de la barriére de filtration (endothélium fenéstré, MBG, le podocyte, pédicelle, diaphragme de fente)
→hyperperméabilité glomérulaire →passage des petites molécules et l’albumine avec accumulation des IgM et
du complément sur le versant endothélial
Le mécanisme à l’origine de l’altération de la cellule endothéliale est mal connu dans la HSF primitive mais
bien cerné dans les HSF d’origine génétique
Ronco P,2007
HSF PRIMITIVE :
On incrimine le rôle de :
Appuié par
diminution des proteines anioniques de la MBG (acide sialique,Heparane sulfate..) →perte de charge
négative
Role du diaphragm de fente: le nombre des DF serait réduit dans la LGM/HSF (Patrakka J, Pedia Res 2002)
Données récentes :
Role des cellules pariétales : étant une podocytopathie,la lésion du podocyte serait la lésion initiale,mais
l’implication de cellules pariétales en dehors du podocyte à été décrite (Dijkman H, Kidney Int 2005)
Présence de toxine circulante lésant la MBG:
78 : primary FSGS
25 : minimal change disease
7 : preeclampsia
16: membranous nephropathy
22 : normal controls
Le suPAR était significativement élevé dans le sérum des patients avec HSF contrairement aux autres pathologies.
le taux de suPAR était élevé chez les patients avant transplantation avec récidive sur greffon
l’expression de suPAR chez des souris à provoqué une albuminurie et un effacement des pieds de
podocytes,hypercellularité et expension mésengiale
mécanisme : activation de la b3 integrine podocytaire :
l’inhibition de la suPAR induit une réduction de l’activation de la b3 integrine in vitro
la plasmaphérése (TRT récurence HSF sur greffon) :remission,diminution taux de suPAR et activité b3 integrine
approximativement 1/3 des patients n’avait pas de taux élevé de suPAR :role d’un autre facteur circulant
Ronco P,2007
L’atteinte podocytaire se fait par mutations de gènes codant pour des protéines formant la barrière de filtration
glomérulaire ou impliquées dans les signaux intrapodocytaires = hyperperméabilité aux protéines
le déficit quantitatif ou qualitatif entraine des syndromes néphrotiques sévéres avec des lésions de HSF
apparaissant généralement a l’enfance
HSF SECONDAIRES :
Il existe une raréfaction des podocytes→étirement des pédicelles→ élargissement des fentes de filtration→
hyperperméabilité
Le podocyte peut étre lésé par : des anticorps (eg anti PLA2r),dépots immuns,infections (HIV)
La réduction néphronique (eg dans l’irc) aboutit elle méme à l’hypertension glomérulaire par hyperfiltration des
glomérules restants
L’hypertophie glomérulaire se voit dans la drépanocytose,le diabéte sucré maladies cardiaques et pulmonaires
cyanogénes,obésité …
VIII. CLASSIFICATION:
Il existe plusieurs classifications, celle utilisée est basée sur le mécanisme incriminé:
A. Réduction néphronique
IX. ETIOLOGIES :
X. EVOLUTION/PRONOSTIQUE :
XII. TRAITEMENT:
Objectifs:
3) Evaluer la tolérance du TRT (si eff indesirable dépasse le bénéfice: arrêt du traitement)
Traitement symptomatique :
Traitement spécifique :
Il faut savoir qu’on ne traite pas la HSF secondaire ni héréditaire aussi les protéinuries non néphrotiques par les
immunosuppresseurs
TERM DEFINITION
Relapse Proteinuria >3.5 g day~1 occurring after complete remission has been
obtained for >1 month
Complète remission Réduction of proteinuria to <0.20 g day1 and sérum albumin >35gl~1
Partial remission Réduction of proteinuria to between 0.21 g day-1 and 3.4 g day-1 ± decrease in
proteinuria of > 50% from baseline
Steroid-resistant Persistence of proteinuria despite prednisone therapy 1 mg kg-1 day-1 x 4
months
le traitement immunosuppresseur a part la corticothérapie reléve d’un faible niveau de preuves et est basé sur
des études non controlées souvent
Ciclosporine ou Tacrolimus avec de faibles doses de CTC continuer 06 mois après rémission
la Rémission est obtenue dans 70 % cas (en 2 Sem à 2 mois)
Diminution progressive de la ciclosporine
Dernier recours: MMF2 gr/jr pendant 6 mois,
Cyclophosphamide :non recommandé
Selon KDIGO 2012
1. Évaluation initiale de l’HSF :
Exclure les formes secondaires de l’HSF.
Pas de testes génetique d’emblés
2. Traitement initial :
Prednisone: 1 mg/kg/j pendant 4 semaines à 4 mois.
En cas de rémission complète diminuer de 10mg chaque 2semaines jusqu’à la dose de 0.15 mg/kg/j, puis
diminuer de 2.5 mg chaque 2 à 4 semaines.
3. Si corticoresistance :
Diminuer le prednisone sur 6 semaines.
Cyclosporine: 3–5 mg/kg/j:
*si rémission, continuer le traitement pendant un an et essayer de réduire la cyclosporine de 25% de la dose
chaque 2mois.
*en l’absence de rémission au bout de 6 mois discontinuer le traitement
Tacrolimus 0.1–0.2 mg/kg/j en cas de rémission même recommandations que pour la cyclosporine.
XIII. Conclusion :
la HSF est une pathologie fréquente en néphrologie,qui touche aussi bien l’enfant que l’adulte dans des
circonstances aussi bien immunologiques que héréditaires
La pathogénie n’est pas complétement élucidée
C’est une pathologie pourvoyeuse d’IRCT et cause de morbidité importante suite au Sd néphrotique important
qu’elle engendre souvent
Il existe des classifications aussi bien anatomopathologiques qu’étiologiques
La réponse au traitement spécifique dépend de plusieurs paramétres
le pronostique est conditionné par la réponse au traitement IS et le type histoologique
XIV. Bibliographie :