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Mr ZBADI 2013/2014

1 Réalisé par : Soufiane EL BAZ


INTRODUCTION

L’essentiel de l’actinivé économique de l’Etat fait référence


directement ou indirectement au budget.
L’objet de ce cours est d’analyser l’action de l’Etat à travers
son budget représenté plus de 30% de PIB. Pour
comprendre pourquoi et comment l’Etat intervient, il est
important d’analyser ce que sont les cadres et les
techniques budgétaires, et il est important aussi de rappeler
le cadre juridique de l’action étatique et d’analyser la
structure des recettes et des dépenses publiques à fin
d’analyser et faire ressortir les marges des manœuvres dont
dispose l’Etat dans son action au quotidienne et dans la
détermination de sa politique économique.
Nous verrons que ces marges manœuvres sont beaucoup
plus étroites qu’elles apparient pour des raisons
institutionnelles (le respect des principes de l’établissement
budgétaire).

Parce que l’Etat comme tout agent économique est soumis


à des critères ou confronté à des préoccupations qui rendent
difficile l’utilisation du budget à des fins conjecturelles.

2 Réalisé par : Soufiane EL BAZ


LE COURS EN DETAIL

PARTIE I : PRINCIPES ET TECHNIQUES BUDGETAIRES :

On a l’habitude de situer la naissance de droit budgétaire contemporaine au 19ème siècle où la fonction


principale de l’Etat était de faire marcher les services publics des administrations (la justice ; la dépense
nationale...), le rôle de l’Etat se limitait à ce qu’on pourra appeler l’Etat gendarme.

Avec l’évolution des sociétés, les fonctions de l’Etat se sont diversifiées ainsi l’Etat est devenu producteur des
biens et services ; banquier ; assureur ; industriel... On est ainsi passé d’une conception d’un Etat gendarme à
celle de l’Etat providence.

Le terme de la puissance est relativement difficile à comprendre, il recourt des réalités juridiques différentes
mais avec une constante, c’est elle du pouvoir de contrainte. D’une manière générale, les finances publics
regroupent tous les moyens financiers dont disposent les administrations centrales ; locales et même les
sécurités sociales.

Les administrations publiques centrales comprennent l’Etat au sens large, c’est-à-dire l’ensemble des
services administratifs dont les dépenses et les recettes sont retracées dans la loi de finance. Le budget étant
la partie comptable de la loi de finance. Le budget est l’acte par lequel sont prévues et autorisées toutes les
recettes et les dépenses de l’Etat, il est constitué par l’ensemble des comptes qui décrivent pour une année
toutes les ressources et toutes les charges permanentes de l’Etat.

Etant adopté par le parlement, le budget prend la forme d’une loi dite la loi financière. Dans la pratique, le
budget préparé par le gouvernement est présenté au parlement sous une forme qui n’autorise que des
aménagements secondaires, mais cela n’empêche pas que la discussion budgétaire est un moment privilège
et/ou discute la politique économique du gouvernement.

L’exécutif est tenu de respecter des règles qui sont une garantie contre l’arbitraire. Ces règles concernent
aussi bien l’élaboration ; l’exécution et le contrôle du budget.

Chapitre 1 : Les principes qui régissent l’intervention de


l’Etat dans l’établissement du budget :
I. Le principe de l’autorisation :
Ce principe découle de consentement à l’impôt, qui consiste le fondement de la souveraineté parlementaire.
Les recettes comme les dépenses doivent être spécialisées et détaillées à fin que chaque crédit est une
destination indiquée par la loi de finance, une destination que le gouvernement ne peut pas modifier sans
l’accord parlementaire. L’autorisation doit concerner aussi bien les recettes que les dépenses.

3 Réalisé par : Soufiane EL BAZ


1) L’autorisation des recettes :
Chaque année, le parlement se prononce sur le système fiscal à faire prévaloir en votant la loi fiscale et/ou
en la modifiant éventuellement. Il donne ainsi au gouvernement le droit de percevoir les impôts qui
correspondent à un barème fiscal proposé par le gouvernement, de part, l’incertitude qui caractérise l’assiette
fiscale, les recettes en nécessitant un caractère estimatif. L’autorisation consiste donc à permettre au
gouvernement d’appliquer un barème fiscal pour l’année budgétaire qui est discutée.

Les recettes fiscales ne doivent pas être affectées à une dépense déterminée, c’est la logique de l’unité de
caisse qui doit traduire la solidarité qui doit exister entre les différents départements des services de l’Etat.
Dans la pratique, cette règle connait plusieurs dérogations représentées par ce qu’on appelle des budgets
annexes et les comptes spéciaux des trésors.

2) L’autorisation des dépenses :


C’est une autorisation qui est spéciale ; temporaire ; limitative et n’entraine pas l’obligation de dépenser.

L’autorisation est spéciale, elle est donnée pour une dépense déterminée, elle a comme objet de faire en
sorte que les crédits accordées ne soient pas globalisés mais répartis par la vision ou subdivision appelée
chapitre budgétaire.

L’autorisation est temporaire, ça veut dire que les crédits accordés doivent être consommés pendant la
période pour laquelle le budget a été voté.

L’autorisation est limitative, c’est-à-dire que le gouvernement n’a pas le droit de dépasser les crédits qui lui
sont accordés.

Enfin l’autorisation n’entraine pas l’obligation de dépenser, si le gouvernement peut faire des économies où
s’aperçoit une dépense et devenue inutile, il n’est pas obligé de dépenser les crédits qui ont été votés par le
parlement. Cette opération peut même s’effectuer au cours d’année par simple arrêt des ministres de finance.

II. Le principe de la périodicité :


C’est un principe qu’est assez simple, il consiste à fixer à une année la durée de l’exercice budgétaire.
L’autorisation budgétaire vaudra pour toute l’année mais pour une année seulement.

En matière de dépenses d’investissement, il y a lieu de faire des aménagements pour tenir compte les
dépenses dont la durée de réalisation dépasse le cadre annuel pour faire la distinction entre les autorisations
de programme et les crédits de paiement. Les premières correspondent à une autorisation d’engagement non
soumise au principe d’annualité, et les secondes correspondent à la limite supérieure de ce que l’Etat pourra
payer au cours de l’année concernée.

L’objectif de cette distinction est de donner l’autorisation d’engagement chiffrant la totalité d’un programme
qui peut s’étaler sur plusieurs années, et donner l’autorisation de paiement qui correspond les chiffres des
montants effectués au cours de l’exercice budgétaire. En principe, le montant des autorisations de
programmes sur toute la durée d’exécution de programme devra être découvert par les crédits de paiement.

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La distinction entre les services votés et les mesures nouvelles :

 Les services votés : pour les crédits nécessaires pour faire fonctionner les rouages administratifs
dans les mêmes conditions que l’année précédente et nécessite en fait un vote de principe.
 Les mesures nouvelles : concernant les crédits correspondant à des dépenses dont le principe est
nouveau.

III. Le principe de l’unité et de l’universalité :


L’unité budgétaire implique toute à la fois que l’ensemble des charges et des ressources de l’Etat doivent
figurer dans le projet de la loi de finance soumis au parlement, et que le document retraçant ces opérations
doit avoir un caractère unique.

Le principe de l’universalité implique que le budget est universel c'est-à-dire que toutes les recettes et toutes
les dépenses doivent figurer dans le document budgétaire sans liaison directe entre une catégorie des recettes
et une catégorie des dépenses.

IV. Le principe de l’équilibre :


A la différence des autres principes, la règle de l’équilibre budgétaire ne constitue pas une obligation
juridique, même si la définition même de la loi de finance fait référence à cette règle « les lois de finance
déterminent la nature ; le montant de l’affectation des ressources et des charges de l’Etat compte tenu d’un
équilibre économique et financier qu’elles définissent ».
Il découle de cette définition une conséquence importante sur le plan pratique, qui consiste à subordonner la
discussion de la 2ème partie de la loi de finance qui fixe les dépenses à la discussion préalable de la 1ère partie
qui fixe les recettes. Cet équilibre économique et financier ne doit pas être assimilé à l’équilibre budgétaire au
sens strict qui dit que les emplois égalent les ressources.

La loi organique des finances ne prescrit pas l’équilibre des ressources et charges, mais insiste sur le fait qu’il
soit tenu compte d’un équilibre d’ensemble économique et financier, ce qui consiste une façon de souligner le
lien entre la politique économique et la politique budgétaire.

Par ailleurs, dans le budget de l’Etat, il y a lieu de distinguer 2 soldes à caractères différents (définitif et
temporaire) qui sont à l’origine de deux soldes différents :
 Le solde des opérations à caractère définitif : on l’appelle aussi le petit équilibre ou l’équilibre au-
dessus de la ligne. Il correspond au solde de budget général de l’Etat. Lorsque celui-ci est négatif on
parle de déficit budgétaire ; et lorsqu’il est positif on parle d’excédent.
 Le solde des opérations retracé par la loi de finance : Il s’agit des opérations définitives et les
opérations temporaires. on l’appelle aussi le grand équilibre ou l’équilibre au-dessous de la ligne.
Lorsque ce solde est positif on parle d’excédent de budget ; et lorsqu’il est négatif on utilise le terme
d’impasse budgétaire.

Considération relative à l’équilibre budgétaire : La pratique du déficit budgétaire public est très souvent
condamnée pour être instrument de politique économique au mieux inefficace au pire nuisible. Ce jugement
est de tant plus accepté qu’il repose sur la formule « l’Etat comme tout ménage ne doit pas vivre au-dessus de
ses moyens. Cette analogie implique que le décideur public doit veiller à l’instar d’un bon père de famille à la
mise en place d’une gestion saine des finances publiques qui assure la croissance et qui n’hypothèque pas
l’avenir des générations futures ».

5 Réalisé par : Soufiane EL BAZ


Donc le rejet du déficit budgétaire participe en effet à une vision macroéconomique où le marché possède un
caractère autorégulateur de sorte que les interventions de l’Etat constituent une entrave à la concurrence et la
convergence vers les pleins emplois des ressources, l’Etat ne doit être alors que l’Etat gendarme (l’Etat qui
assure la sécurité des biens et des citoyens) chargée uniquement de produire les biens qui ne peuvent pas
être produits effectivement par le marché.
L’Etat dans le domaine économique doit être neutre, et il doit veiller à ce que la libre concurrence ne se
trouve pas entravée. Or le principe de l’équilibre budgétaire s’inscrit naturellement dans le cadre de cette
volonté limitatrice du rôle de l’Etat. Par conséquent, un budget en déficit est considéré comme une solution de
facilité pleine de danger.

Chapitre 2 : Le processus d’élaboration, de vote et


d’exécution du budget de l’Etat :
Après la constitution de la loi organique de finance, qui trace le cadre juridique du processus qui part du
travail gouvernemental et administratif, et qui est sanctionné par le vote de la loi de finance après les phases
de discussion et de modifications éventuellement en matière budgétaire limitative appartient au gouvernement,
c’est sous l’autorité du premier ministre du chef de gouvernement se prépare le projet de la loi de finance, le
projet est arrêté en conseil des ministres.
Une fois il est adopté par le conseil de ministre, le projet de la loi de finance est dehors soumit
respectivement au parlement et à la chambre des conseillers pour l’approbation.

I. Le vote de budget de l’Etat :


Le projet de la loi de finance est soumis en premier lieu au parlement aux plus-tard 60 jours avant la fin de
l’année budgétaire en cours. Il est compagne d’un rapport exposant les grandes lignes de l’équilibre
économique et financier, les résultats connus et les perspectives d’avenir, ainsi que les modifications
apportées en ce que concernent les recettes et les dépenses. Il est immédiatement envoyé pour examen à la
commission des finances de parlement.
Dès les votes de projets ou l’expiration de délai, le gouvernement saisit l’autre chambre du texte adopté ou
du texte qu’il a initialement présenté et modifié, éventuellement par les amendements votés par la chambre
des représentants, la chambre des conseillers dispose à son tour de 20 jours après le dépôt du texte.
En cas de non adoption du projet par l’une ou les deux chambres, le gouvernement peut provoquer la
réunion d’une commission mixte par égalité en vue de proposer un texte sur les dispositions qui restent en
discussion, et c’est dans un délai qui ne doit pas dépasser 7 jours. Si le désaccord persiste, c’est la chambre
des représentants qui aura le dernier mot par un vote majoritaire.

I. Le budget voté et le budget exécuté :


Des aménagements sont parfois indispensables durant l’exécution de la loi de finance initialement votée.
Des écarts des dépenses et des recettes interviennent en raison d’une conjoncture qui peut diverger par
rapport aux hypothèses économiques et financières. Le gouvernement peut vouloir modifier sa politique ou la
changer en cours de l’année. Les modifications sont d’ordre législatif.

En effet, l’article 3 de la loi organique des finances précise que seules les lois de finance rectificatives
peuvent en cours de l’année modifier les dispositions de la loi de finance de l’année.

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Les modifications peuvent être aussi d’ordre réglementaire. L’article 40 de la même loi organique de
finance, stipule qu’en cas d’urgence ou de nécessité impérieuse d’intérêt national, des crédits supplémentaires
peuvent être ouverts par décrit en cours d’année, de même que le gouvernement n’est pas obligé de dépenser
ce qui a été autorisé par le parlement dans des différents chapitres budgétaires.

En effet, l’article 44 de la loi organique stipule que lorsque la conjoncture économique ou financière l’exige,
le gouvernement peut en cours de l’année surseoir l’exécution de certaines dépenses.

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