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Indications ou résultats
1. σ = σ1 ◦ σ2 ◦ σ3 , avec σ1 = (1, 6, 11, 8, 3), σ2 = (2, 12, 5, 9), et σ3 = (4, 10, 7).
2. Décomposer σ1 , σ2 et σ3 en produits de transpositions.
3. σ est impaire (on peut donner deux méthodes.)
4. Le plus petit entier n tel que σn = Id est 60.
5. On peut écrire : σ 1999 = σ 19 = σ14 ◦ σ23 ◦ σ3 .
1999 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
Finalement σ = .
3 9 8 10 12 1 4 11 5 7 6 2
1. Il suffit de prouver que (i, i + 1) s’écrit en utilisant c (et ses puissances) et τ = (1, 2).
Considérer s = c1−i = cn+1−i et calculer s−1 ◦ τ ◦ s.
2. Le nombre d’étapes, si on se contente d’utiliser la question précédente, est assez important.
En revanche, il existe une méthode directe beaucoup plus rapide.
1. Il s’agit de montrer que toute permutation σ de {1, 2, . . . , n} peut s’écrire au moins d’une
manière comme un produit de transpositions τj .
Il suffit de le montrer quand σ est une transposition (car toute permutation est un produit
de transpositions quelconques.)
On se donne donc deux éléments i < j de {1, 2, . . . , n}, et σ = (i, j).
Si j = i + 1, il n’y a rien à démontrer.
On suppose donc j ≥ i + 2.
On constate effectivement que :
σ = (i, j) = (i, i + 1) ◦ (i + 1, i + 2) ◦ · · · ◦ (j − 2, j − 1) ◦ (j − 1, j)
◦(j − 2, j − 1) · · · ◦ (i + 1, i + 2) ◦ (i, i + 1)
= τi ◦ τi+1 ◦ · · · ◦ τj−2 ◦ τj−1 ◦ τj−2 ◦ · · · τi+1 ◦ τi
Remarque : on a remplacé le cycle (2, 5, 3) par son écriture équivalente (5, 3, 2) pour
minimiser les écarts entre éléments à échanger donc le nombre final de transpositions.
3. (a) On passe de M ERCI à CRIM E par la permutation σ sur la liste des cinq lettres
du mot initial. Voici donc les différentes étapes (on a souligné à chaque fois les deux
lettres à échanger) :
M ERCI M RECI M RCEI M RCIE M RICE ⇒
⇒ RM ICE RIM CE RICM E RCIM E CRIM E
On applique alors la permutation inverse s−1 = ci−1 de s, donc l’effet va être de ramener
les éléments dans leurs positions initiales (sauf i et i + 1 qui sont donc échangés).
Voici tout d’abord s−1 (décalage de i − 1 positions “vers la droite”) :
−1 i−1 1 2 3 ··· n + 1 − i n + 2 − i n + 3 − i ··· n − 1 n
s =c =
i i+1 i+2 ··· n 1 2 ··· i − 2 i − 1
On en éduit effectivement :
−1 1 2 3 · i−1 i i+1 i+2 ··· n − 1 n
s ◦ τ ◦s= = (i, i + 1)
1 2 3 ··· i − 1 i + 1 i i+2 ··· n − 1 n
σ = τ ◦ σ ◦ τ ◦ σ4 ◦ σ2 ◦ τ ◦ σ3 ◦ σ ◦ τ ◦ σ4
◦τ ◦ σ 2 ◦ τ ◦ σ 3 ◦ σ 3 ◦ τ ◦ σ 2 ◦ σ 2 ◦ τ ◦ σ 3 ◦ σ ◦ τ ◦ σ 4
= τ ◦ σ ◦ τ ◦ σ ◦ τ ◦ σ4 ◦ τ ◦ σ4 ◦ τ ◦ σ2 ◦ τ ◦ σ ◦ τ ◦ σ4 ◦ τ ◦ σ4 ◦ τ ◦ σ4
4 4
M ERCI →
ERCIM ↔ RECIM →
ECIM R ↔ CEIM R
4 1
→
EIM RC ↔ IEM RC →
CIEM R ↔ ICEM R
2 4
→
M RICE ↔ RM ICE →
M ICER ↔ IM CER
4 1
→
M CERI ↔ CM ERI →
ICM ER ↔ CIM ER
1
→
RCIM E ↔ CRIM E
(b) On peut en fait effectuer la transformation beaucoup plus rapidement :
3
M ERCI →
RCIM E ↔ CRIM E
Sur cet exemple, on voit que la méthode générale de décomposition (obtenue par
application de la démonstration prouvant qu’une permutation quelconque est une
composée de s et τ ) peut être très inefficace dans tel ou tel cas particulier (là où des
astuces sont possibles.)