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régime variable
Introduction :
Nous avons défini la chaleur comme étant un transfert d’énergie de nature microscopique à travers la
surface délimitant le système. Dans ce chapitre, nous nous proposons d’étudier ce mode de transfert
d’énergie loin de toute autre forme de transfert à savoir le rayonnement.
Considérons un solide 𝑆 de température initiale 𝑇 met en contact avec un fluide dans un bassin de
grande taille constituant un thermostat de température 𝑇 = 𝑇 (𝑇 > 𝑇 ) pour former un système isolé.
On suppose que les dimensions de 𝑆 sont négligeables devant ceux du thermostat. Par suite, la température
de 𝑆 dans cette situation peut être considérée uniforme 𝑇(𝑟, 𝑡) = 𝑇(𝑡).. Autrement, on néglige le
phénomène de conduction thermique dans le solide 𝑆 . Ceci n’est vrai que si ses dimensions sont faibles et sa
s
conductivité est thés grande, i.e, le phénomène de conduction thermique est instantané (résistance thermique
de conduction est négligeable).
( )
−ℎ𝐴 (𝑇(𝑡) − 𝑇 ) = = 𝜌𝐶𝑉
𝑡
𝑇(𝑡) = 𝑇 + (𝑇 − 𝑇 )𝑒𝑥𝑝 −
𝜏
Le paramètre 𝜏 [en s], est appelé la constante de temps du système: c'est le temps requis pour que l'objet
atteigne 63.2% de sa température d'équilibre. Plus la constante de temps augmente, plus le processus de
refroidissement est lent.
𝜌𝐶𝑉 1
𝜏= = . 𝜌𝐶𝑉 = 𝑅 𝐶
ℎ𝐴 ℎ𝐴
On peut retrouver le même résultat en faisant la variation de l’énergie interne du solide 𝑆 entre l’instant
initial et l’instant 𝑡 (1er principe de la thermodynamique).
Reprenons l’hypothèse faite plus haut concernant le phénomène de conduction négligé dans le bilan.
Sur la face de contact avec le fluide, le flux arrivant par conduction repart par convection :
𝑇 −𝑇
𝜆 = ℎ[𝑇 − 𝑇 ]
𝐿
↳
𝑇 −𝑇 ℎ𝐿
= =𝐵
𝑇 −𝑇 𝜆
Pour le cas étudié précédemment, une dimension caractéristique peut être introduite comme étant le rapport
d’un volume sur une surface.
:
ℎ𝑆 ℎ ℎ𝐿 𝜆 𝑡
𝑡= 𝑡= = 𝐵𝑖. 𝐹𝑜
𝜌𝐶𝑉 𝜌𝐶𝐿 𝜆 𝜌𝐶 𝐿
é
𝑇(𝑡) − 𝑇
= 𝑒𝑥𝑝(−𝐵𝑖. 𝐹𝑜)
𝑇 −𝑇
Un milieu semi-infini est une paroi d’épaisseur suffisamment grande pour que la perturbation
appliquée sur une face ne soit pas ressentie par l’autre face. Un tel système représente l’évolution d’un mur
d’épaisseur finie pendant un temps suffisamment court pour que la perturbation créée sur une face n’ait pas
atteint l’autre face (vrai tout le temps que la température de l’autre face n’a pas varié).
𝑇(𝑥, 0) = 𝑇
𝑇
𝑥
Le bilan thermique conduit à l’équation différentielle suivante :
𝜕𝑇(𝑥, 𝑡) 𝜕 𝑇(𝑥, 𝑡)
=𝑎
𝜕𝑡 𝜕𝑥
𝑇(0, 𝑡) = 𝑇 ∀𝑡
𝑇(∞, 𝑡) = 𝑇 ∀𝑡
𝑇(𝑥, 0) = 𝑇 ∀𝑥
𝑇(𝑥, 𝑡) → 𝑇(𝜂)avec : 𝜂 =
√
𝜕𝑇 𝜕𝑇 𝜕𝜂 𝜕𝑇 𝑥 −1 1 𝜕𝑇 𝑥 1
= = 𝑡 =−
𝜕𝑡 𝜕𝜂 𝜕𝑡 𝜕𝜂 2√𝑎 2 4 𝜕𝜂 √𝑎𝑡 𝑡
𝜕𝑇 𝜕𝑇 𝜕𝜂 𝜕𝑇 1
= =
𝜕𝑥 𝜕𝜂 𝜕𝑥 𝜕𝜂 2√𝑎𝑡
𝜕 𝑇 𝜕 𝜕𝑇 𝜕 𝜕𝑇 𝜕𝜂 1 𝜕 𝑇
= = =
𝜕𝑥 𝜕𝑥 𝜕𝑥 𝜕𝜂 𝜕𝑥 𝜕𝑥 4𝑎𝑡 𝜕𝜂
=𝑎 ⇨ + 2𝜂 =0
Les CL et CI deviennent :
𝑥 = 0; 𝜂 = 0 ⇨ 𝑇=𝑇
𝑡 = 0; 𝜂 → ∞ ⇨ 𝑇=𝑇
𝑑𝑇 = 𝐶 𝑒𝑥𝑝(−𝜂 )𝑑𝜂
𝑇 −𝑇 =𝐶 𝑒𝑥𝑝(−𝜂 )𝑑𝜂
𝑒𝑟𝑓(𝜂) =
√
∫ 𝑒𝑥𝑝(−𝑦 )𝑑𝑦et𝑒𝑟𝑓(∞) = √ ∫ 𝑒𝑥𝑝(−𝑦 )𝑑𝑦 = 1
𝑥
𝑇(𝑥, 𝑡) = 𝑇 + (𝑇 − 𝑇 )𝑒𝑟𝑓
2√𝑎𝑡
𝜕𝑇 𝜆(𝑇 −𝑇 )
𝜑 = −𝜆 =
𝜕𝑥 √𝜋𝑎𝑡
Considérons la même configuration mais en imposant brutalement une densité de flux de chaleur à la
surface du milieu semi-infini, cette condition limite est appelée condition de Neumann.
Les CL et CI sont :
𝜕𝑇
⎧−𝜆 =𝜑 ∀𝑡
𝜕𝑥
⎨ 𝑇(∞, 𝑡) = 𝑇 ∀𝑡
⎩𝑇(𝑥, 0) = 𝑇 ∀𝑥
2𝜑 𝑎𝑡 𝑥 𝜑 𝑥 𝑥
𝑇(𝑥, 𝑡) − 𝑇 = 𝑒𝑥𝑝 − 1 − 𝑒𝑟𝑓
𝜆 𝜋 4𝑎𝑡 𝜆 2√𝑎𝑡
( )
√
On considère le cas où le coefficient de transfert de chaleur par convection h entre le milieu semi-infini
et le milieu ambiant est imposé, cette condition limite est appelée condition de Newton :
Les CL et CI sont :
𝜕𝑇
⎧𝜆 = ℎ[𝑇(𝑥 = 0) − 𝑇 ] ∀𝑡
𝜕𝑥
⎨ 𝑇(∞, 𝑡) = 𝑇 ∀𝑡
⎩𝑇(𝑥, 0) = 𝑇 ∀𝑥
𝑇(𝑥, 𝑡) − 𝑇 𝑥 ℎ𝑥 ℎ 𝑎𝑡 𝑥 ℎ√𝑎𝑡
= 1 − 𝑒𝑟𝑓 − 𝑒𝑥𝑝 + . 1 − 𝑒𝑟𝑓 +
𝑇 −𝑇 2√𝑎𝑡 𝜆 𝜆 2√𝑎𝑡 𝜆
⎧𝜕𝑇(𝑥, 𝑡) = 𝑎 𝜕 𝑇(𝑥, 𝑡)
⎪ 𝜕𝑡 𝜕𝑥
𝑇(0, 𝑡) = 𝑇0 cos(𝜔𝑡)
⎨
⎪ 𝑇(∞, 𝑡) = 0
⎩ 𝑇 =𝑇−𝑇
En régime forcé, la température dans le barreau suit l’évolution temporelle de l’excitation. Pour cette raison,
cherchons une solution sous la forme :
L’équation devient :
𝑑 𝑓(𝑥) 𝜔
− 𝑗 𝑓(𝑥) = 0
𝑑𝑥 𝑎
↳𝑟 , = ±
√
1+𝑗 𝜔
𝑇(𝑥, 𝑡) = 𝐵𝑒𝑥𝑝 − 𝑥 exp(j𝜔t)
√2 𝑎
↳
é
𝑥
𝑇 (𝑥, 𝑡) = 𝑇 + 𝑇 𝑒𝑥𝑝 − exp[𝑗(ωt − kx)]
𝛿
Considérons deux milieux semi-infinis portés initialement à deux températures 𝑇 et 𝑇 . A l’instant initial,
on met les deux milieux en contact et on cherche l’évolution au sein des deux milieux. Deux cas sont
envisageables :
Contact parfait :
On se place dans l’approximation d’un contact parfait, càd, la résistance de contact est supposée nulle. Pour
chaque matériau, l’équation de la chaleur s’écrit :
( , ) ( , ) ( , ) ( , )
=𝑎 et =𝑎
𝑅 =0
𝑇 (𝑥, 0) = 𝑇 𝑇 (𝑥, 0) = 𝑇
0 𝑥
Les CL et CI s’écrivent :
𝑇 =𝑇 −𝑇
On adopte les mêmes changements de variables :
𝑇 =𝑇 −𝑇
Les CL et CI deviennent :
𝑇1 (𝑥, 0) = 𝑇2 (𝑥, 0) = 0
⎧
⎪ 𝑇2 (∞, 𝑡) = 𝑇2 (∞, 𝑡) = 0
𝜕 𝑇1 𝜕 𝑇2
⎨ 𝜆 = −𝜆
𝜕𝑥 𝜕𝑥
⎪
⎩𝑇1 (0, 𝑡) + 𝑇1𝑖 = 𝑇2 (0, 𝑡) + 𝑇2𝑖
En tenant compte des résultats déjà obtenus dans le paragraphe précédent, les champs de températures
sont :
−𝑥
𝑇 (𝑥, 𝑡) = 𝐴 + 𝐵 𝑒𝑟𝑓
2 √𝑎 𝑡
𝑥
𝑇 (𝑥, 𝑡) = 𝐴 + 𝐵 𝑒𝑟𝑓
2 √𝑎 𝑡
𝑇 (−∞, 𝑡) = 𝑇 = 𝐴 + 𝐵
𝑇 (∞, 𝑡) = 𝑇 = 𝐴 + 𝐵
−𝑥
𝑇 (𝑥, 𝑡) = 𝑇 − 𝐵 𝑒𝑟𝑓𝑐
2√𝑎 𝑡
𝑥
𝑇 (𝑥, 𝑡) = 𝑇 − 𝐵 𝑒𝑟𝑓𝑐
2√𝑎 𝑡
𝑇1 𝑇2
𝜆 = −𝜆 ⇨𝜆 = −𝜆
√ √
𝐵 𝐸 = −𝐵 𝐸
𝑇 = 𝑇 (0, 𝑡) = 𝑇 − 𝐵
= 𝑇 (0, 𝑡) = 𝑇 − 𝐵
Par suite :
𝐸 𝑇 +𝐸 𝑇
𝑇 =
𝐸 +𝐸
Il apparait que :
la température de contact reste constante pendant toute la durée du transfert thermique de chaleur.
la température de contact est imposée par le milieu disposant d’une grande effusivité thermique.
𝐸 −𝑥
⎧𝑇 (𝑥, 𝑡) = 𝑇 − (𝑇 − 𝑇 )𝑒𝑟𝑓𝑐
𝐸 +𝐸 2 √𝑎 𝑡
⎨𝑇 (𝑥, 𝑡) = 𝑇 + 𝐸 (𝑇 − 𝑇 )𝑒𝑟𝑓𝑐
𝑥
⎩ 𝐸 +𝐸 2 √𝑎 𝑡
Contact parfait :
Dans les cas les plus réalistes, le contact est imparfait càd, il n’existe pas de sources communes de
chaleur au niveau de l’interface. On peut modéliser ce problème par l’existence d’un fluide caractérisé par un
coefficient de convection ℎ. Dans cette situation on peut écrire :
𝑇 (𝑥, 0) = 𝑇 𝑇 (𝑥, 0) = 𝑇
0 𝑥
𝜕 𝑇1 𝜕 𝑇2
𝜆 = −𝜆 = 𝜑
𝜕𝑥 𝜕𝑥
𝑇 −𝑇 =𝑅 𝜑
𝑇 = 𝑇(𝑥, 0)
𝑇(0, 𝑡) = 𝑇 𝑇 = 𝑇(2𝐿, 𝑡)
𝑥
0 𝐿 2𝐿
L’équation de la chaleur est :
𝜕𝑇(𝑥, 𝑡) 𝜕 𝑇(𝑥, 𝑡)
=𝑎
𝜕𝑡 𝜕𝑥
𝑇(𝑥, 0) = 𝑇
Avec les CL :
𝑇(0, 𝑡) = 𝑇(2𝐿, 𝑡) = 𝑇
𝜕𝑇(𝑥,
𝑡)
=0
𝜕𝑥
Cherchons une solution sous forme du produit de deux fonctions : 𝑇(𝑥, 𝑡) = 𝑓(𝑥)𝑔(𝑡)
Ce qui conduit à :
1 𝑑 𝑓(𝑥) 1 1 𝑑𝑔(𝑡)
= = 𝐶𝑡𝑒 = −𝜔 < 0
𝑓(𝑥) 𝑑𝑥 𝑎 𝑔(𝑡) 𝑑𝑡
Nous en déduisons :
𝑔(𝑡) = 𝐴𝑒𝑥𝑝(−𝑎𝜔 𝑡)
𝑇(0, 𝑡) = 𝑇(2𝐿, 𝑡) = 0
𝑇(𝑥, 0) = 𝑇 − 𝑇
↳
𝑇(𝑥, 𝑡) = 𝐶𝑒𝑥𝑝(−𝑎𝜔 𝑡)𝑠𝑖𝑛(𝜔𝑥)
( , )
La CL = 0 conduit à :
1 𝜋
𝜔 = 𝑛+
2 𝐿
Le système étant linéaire, et par suite la solution générale n’est que la somme des modes propres du système :
En se basant sur la théorie des fonctions orthogonales, la constante est définie comme suivant :
4(𝑇 − 𝑇 )
𝐶 =
𝜋(2𝑛 + 1)
Et finalement :
4(𝑇 − 𝑇 ) 𝑠𝑖𝑛 𝑛+ 1 𝜋
𝑇(𝑥, 𝑡) = 𝑇 + 𝑒𝑥𝑝 −𝑎 𝑛 + 𝑡
𝜋 2𝑛 + 1 2 𝐿
Cette solution converge pour un petit nombre de termes pour les valeurs élevées de t (le premier terme peut
𝑇 (𝑥, 𝑡) − 𝑇 4 𝜋𝑥 𝜋
→ 𝑠𝑖𝑛 𝑒𝑥𝑝 −𝑎 𝑡
𝑇 −𝑇 𝜋 2𝐿 4𝐿
ℎ[𝑇(−𝐿, 𝑡) − 𝑇 ] ℎ[𝑇(𝐿, 𝑡) − 𝑇 ]
Les CL et CI sont : 𝑥
−𝐿 0 𝐿
𝑇(𝑥, 0) = 𝑇
⎧
⎪ 𝜕𝑇
=0
𝜕𝑥
⎨ 𝜕𝑇
⎪−𝜆 = ℎ[𝑇(𝐿, 𝑡) − 𝑇∞ ]
⎩ 𝜕𝑥
𝑇(𝑥, 𝑡) − 𝑇 𝑠𝑖𝑛(𝜔 𝐿) 𝜔 +
=2 𝑒𝑥𝑝(−𝑎𝜔 𝑡) 𝑐𝑜𝑠(𝜔 𝑥)
𝑇 −𝑇 𝜔 +𝐿 𝜔 +
3. Cylindre infini
Nous considérons ici un cylindre infini (longueur très grande par rapport au diamètre) de diamètre
2𝑅 initialement à la température 𝑇 . On peut faire l’hypothèse dans ce cas que le transfert de chaleur est
uniquement radial𝑇(𝑀, 𝑡) = 𝑇(𝑟, 𝑡).
Cherchons une solution sous forme du produit de deux fonctions 𝑓(𝑟) et 𝑔(𝑡) : 𝑇(𝑟, 𝑡) = 𝑓(𝑟)𝑔(𝑡)
Ce qui donne :
+ 1 𝑑𝑔
=
𝑓 𝑎𝑔 𝑑𝑡
Pour éviter la divergence du champ de température, les deux expressions doivent être égales à une constante
négative, notée 𝜔 .
𝑑𝑔
+ 𝑎𝜔 𝑔 = 0
𝑑𝑡
𝑑 𝑓 1 𝑑𝑓
+ +𝜔 𝑓 =0
𝑑𝑟 𝑟 𝑑𝑟
𝑔(𝑡) = 𝐴𝑒𝑥𝑝(−𝑎𝜔 𝑡)
𝑓(𝑟) = 𝐵𝐽 (𝜔𝑟) + 𝐶𝑌 (𝜔𝑟)
Avec 𝐽 (𝜔𝑟) est la fonction de Bessel de 1ère espèce non modifiée d’ordre 0 et 𝑌 (𝜔𝑟)la fonction de Bessel
de 2nde espèce non modifiée d’ordre 0.
↳
↳𝑇(𝑟, 𝑡) = 𝐴 𝐽 (𝜔𝑟)𝑒𝑥𝑝(−𝑎𝜔 𝑡)
𝛼 : ce sont les zéros de la fonction de Bessel de 1ère espèce non modifiée d’ordre 0
Les trois premières fonctions de Bessel de première espèce non modifiées sont représentées ci
ci-dessous.
Les zéros de 𝐽
(𝑟, 𝑡) =
𝑇(𝑟 𝐴 𝐽 (𝜔 𝑟)𝑒𝑥𝑝(−𝑎𝜔 𝑡)
La CL s’écrit donc :
𝑇
𝑇(𝑟, 0) = 𝐴 𝐽 (𝜔 𝑟) = 𝑇 −𝑇
𝑇 −𝑇 𝑇 −𝑇
(𝑇 −𝑇 )𝐽 (𝜔 𝑟)𝑟𝑑𝑟 = 𝐽 (𝑢)𝑢𝑑𝑢 = 𝑑[𝑢𝐽 (𝑢)]
𝜔 𝜔
Finalement :
2(𝑇 −𝑇 )
𝐴 =
𝑅𝜔 𝐽 (𝜔 𝑅)
2(𝑇 −𝑇 ) 𝐽 (𝜔 𝑟)
𝑇(𝑟, 𝑡) = 𝑇 + 𝑒𝑥𝑝(−𝑎𝜔 𝑡)
𝑅 𝜔 𝐽 (𝜔 𝑅)
𝑇(𝑟, 0) = 𝑇 − 𝑇
Avec les CL : 𝑅
𝜆 =𝜑
Avec les CL :
𝑇(𝑟, 0) = 𝑇
𝜕𝑇
−𝜆 = ℎ[𝑇(𝑅, 𝑡) − 𝑇∞ ]
𝜕𝑟
2ℎ(𝑇 − 𝑇 ) 𝐽 (𝜔 𝑟)
𝑇(𝑟, 𝑡) − 𝑇 = 𝑒𝑥𝑝(−𝑎𝜔 𝑡)
𝜆𝑅
𝜔 + 𝐽 (𝜔 𝑅)
4. Sphère
Considérons une sphère de rayon 𝑅 à la température initiale uniforme 𝑇 . Par raison de symétrie, le
transfert de chaleur est radial : 𝑇(𝑀, 𝑡) = 𝑇(𝑟, 𝑡).
⎧1 𝜕𝑇(𝑟, 𝑡) = 1 𝜕 𝑇(𝑟, 𝑡)
⎪𝑎 𝜕𝑡 𝑟 𝜕𝑟
⎨ 𝑇(𝑟, 0) = 𝑇 − 𝑇
⎪
⎩ 𝑇(𝑅, 𝑡) = 0
1 𝜕𝑉(𝑟, 𝑡) 𝜕 𝑉(𝑟, 𝑡)
⎧ =
𝑎 𝜕𝑡 𝜕𝑟
⎨𝑉(𝑟, 0) = 𝑟(𝑇 − 𝑇 ) ∀𝑟
⎩ 𝑉(𝑅, 𝑡) = 0 ∀𝑡
On se retrouve devant la même situation que celle déjà étudiée. Ce qui permet d’obtenir le champ de
température comme suivant :
⎧ 1 𝜕𝑇(𝑟, 𝑡) 1 𝜕 𝑇(𝑟, 𝑡)
=
⎪ 𝑎 𝜕𝑡 𝑟 𝜕𝑟
𝑇(𝑟, 0) = 𝑇 − 𝑇
⎨ 𝜕𝑇
⎪−𝜆 = ℎ[𝑇(𝑅, 𝑡) − 𝑇∞ ]
⎩ 𝜕𝑟
2ℎ(𝑇 − 𝑇 ) 𝑅 𝜔 + −1 𝑠𝑖𝑛(𝜔 𝑟)
𝑇(𝑟, 𝑡) − 𝑇 = 𝑒𝑥𝑝(−𝑎𝜔 𝑡)
𝜆𝑅 𝜔 𝑅 𝜔 + −1 𝑠𝑖𝑛(𝜔 𝑅)
( )
Avec 𝜔 (𝑛 = 1,2,3, … ) sont les racines de l’équation : =
5. Exemple numérique :
Etudions le cas d’une tige dont les deux extrémités sont portées à la même température 𝑇 et la température
initiale est : 𝑇(𝑥, 0) = 𝑇 𝑠𝑖𝑛(2𝜋𝑥).
importnumpy as np
importmatplotlib.pyplot as plt
plt.show()
importnumpy as np
importmatplotlib.pyplot as plt
if 'qt' in plt.get_backend().lower():
# PHYSICAL PARAMETERS
K = 0.5 #Diffusion coefficient
Lx = 1.0 #Domain size x
Ly = 1.0 #Domain size y
Time = 0.4 #Integration time
S = 1.0 #Source term
# NUMERICAL PARAMETERS
NT = 2000 #Number of time steps
NX = 50 #Number of grid points in x
NY = 50 #Number of grid points in y
dt = Time/NT #Grid step (time)
dx = Lx/(NX-1) #Grid step in x (space)
dy = Ly/(NY-1) #Grid step in y (space)
xx = np.linspace(0,Lx,NX)
yy = np.linspace(0,Ly,NY)
plt.ion()
plt.figure()
T = np.zeros((NX,NY))
RHS = np.zeros((NX,NY))
# Main loop
for n in range(0,NT):